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 (flora) walking backwards

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Kieran Halstead
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
les cicatrices de la mémoire
(flora) walking backwards MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-quatre (14.07). aïe.
SURNOM : agnes par sa soeur, « kiki » par les autres (couché, grrrrhhhh).
STATUT : surprise, ça a foiré avec albane. la solitude apparaît de plus en plus comme la seule issue, mais ça ne rend pas l’idée plus acceptable.
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec august (le coloc), waterproof (le corgi) et bagheera (le chat).
gif @doomdxys
POSTS : 3922 POINTS : 7470

TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : (flora) walking backwards Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

(flora) walking backwards 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

(flora) walking backwards 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

(flora) walking backwards 25c8ec668e9df1d3f8bea886cef53927323f4b7e
vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

(flora) walking backwards Tumblr_nwa28cKVWY1qdjmcko6_250
hally #12 ⊹ mess me up, yeah, but no one does it better, there's nothin' better, that's just the way you make me feel.

(22/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)alice (fb)gretalaoisevittoriosiham #3ceciliashilohwildadèleaugustanastasiadanaëbirdie #4zoya #3pénélopealfly #17 (ua)
RPs EN ATTENTE : mickey #3 › flora #3 › olive #2
RPs TERMINÉS : (flora) walking backwards MokPW9e
(flora) walking backwards 8978
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

(2001) ichabod (2015) laila #1autumn #1raphael #2owen #2 (2016) archie #1autumn #4 (2017)archie #2 (2019) reese #1archie #3 hannahkeith (2020) sawyer #1andrew #1dylane #1eve #1raphael #1jessalyn (+ sawyer)eve #3ivy #4ivy #5lucia #1birdieprojet xelias #6eve #4ilariamolly #1hannah #2anastasiadylane #2ava #2halsey #2eve #5raphael #3raphael #4clyde #1lenamolly #2sawyer #2 (2021) ivy #6ivy #7peterjordan raphael #5anastasia #2 & raphael #6eve #6raphael #7sawyer #3ichabod #2ally #1eleonor eliotautumn #2may #1 › › lena #2louisa #1mickey #1ezracaitrionaautumn #3raphael #8spencer #1ottoautumn #5eliot #2owen #1aleisha #1 (2022) raphael #9may #2primrose #1birdie #2 & jordan #2autumn #6ivy #8autumn #7spencer #2aleisha #2autumn #8penelopeia #1caitriona #2raphael #10raphael #11autumn #9flora #1albane #1spencer #3archie #4autumn #10 (2023) halstay #11 + masonsiham #1eliot #3albane #2archie #5zoya #1zoya #2siham #2dina flora #2spencer #4birdie #3mickey #2mavisolive #1albane #3

autumn ua #1 (slasher)autumn ua #2 (married)jina #1 (zombie)jina #2 (zombie)lena #2 (hunger games)

abandonnés
hannah (ua) › › laila #2 (2015) miramavihalseylexcalista sashaelias #7 & ava #1fionarheareeseava #3ellisonrhea 2.0ally #2averyclyde #2olivermichaela (fb)noreenmurphy (ua)carlylena #2 (hunger games)ninajessalyn #2sawyer #4judeyaraaliyahally aliyahally #1siham #4merylannanoor

RACE OF AUSTRALIA
lancementelias #1birdie & eliasjacob & eliasivy #1grace, isaac & eliassienna, gregory & eliassujet communivy #2eve #2élimination s1lancement s2elias #2ivy #3sienna #1elias #3suite s2elias #4elias #5team grisy

(flora) walking backwards 015f
AVATAR : dan cutie pie smith.
CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale & maisie moriarty.
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/03/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t29377-
https://www.30yearsstillyoung.com/t29503-
https://www.30yearsstillyoung.com/t30784-kieran-halstead

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Message(#) Sujet: (flora) walking backwards (flora) walking backwards EmptyDim 28 Mai 2023 - 22:36




@FLORA CONSTANTINE & KIERAN HALSTEAD ⊹⊹⊹ some days i’m almost there, back to the beginning of time. some days it all goes quiet and there you are, on my mind.

(c) leave & tinkerbellcreations. 

(WEST END, DEATH BEFORE DECAF).
C’est foutu, il ne dormira pas de la nuit.

Kieran en est à sa troisième tasse de café depuis qu’il est entré au Death Before Decaf, il y a un peu plus de deux heures. Aussi familier que pouvait être l’endroit il y a encore quelques mois, celui-ci lui semble désormais étranger. Quelques éléments du menu ont changé, il peut déjà apercevoir un serveur qu’il n’a jamais vu auparavant et la décoration à côté de l’entrée n’était pas là la dernière fois. Surtout, la table isolée au fond du café qu’il a pris l’habitude d’occuper n’est pas libre et ne semble pas prête à l’être, à en croire les cafés qui s’accumulent dans l’attente que le groupe d’amis qui rit aux éclats daigne la quitter pour qu’il puisse prendre leur place. Il pourrait revenir un autre jour, c’est certain. Il pourrait aussi gribouiller sur une serviette avant d’aller la glisser plus tard. Mais Kieran n’est pas sûr d’en avoir le courage, pas alors qu’il a déjà mis plus de deux mois depuis sa sortie d’hôpital pour se décider à revenir ici. Ce n’est pas tant que le lieu est connoté à un drame ; non, pour une fois celui-ci s’est souvent avéré une bulle de sécurité et d’air qu’il n’avait aucune envie de quitter pour retrouver son quotidien difficile. Pourtant, il l’a fait précipitamment le jour où il a avalé ce cocktail de médicaments qui l’a envoyé aux soins intensifs, puis en psychiatrie pendant près de trois mois. Trois mois durant lesquels il a coupé la correspondance particulière qu’il entretenait avec cette femme dont, finalement, il ignore tout. Tout ce qu’il sait, à ce stade, c’est qu’elle lui a manqué, et que durant son retrait, il songeait régulièrement à elle. Des pensées mélancoliques, d’abord légères ; elles l’aidaient à tenir à l’idée de supporter ce séjour à l’hôpital. Puis, progressivement, elles sont devenues plus lourdes, plus honteuses, plus désagréables, quand le séjour s’est éternisé et qu’il a réalisé que ses chances de reprendre cette correspondance là où il l’avait laissé s’amenuisaient. Probablement qu’elle ne prenait plus le temps de regarder au travers de la pile de serviettes, après tout ce temps. Sûrement qu’elle s’en est totalement désintéressée ; et qu’il a été oublié avec la facilité avec laquelle les gens finissent toujours par l’ignorer. Il n’a pas de peine à imaginer qu’elle soit passée à autre chose, là où il ne fait que d’y penser – que de le regretter serait plus juste. Il aurait voulu lui donner des nouvelles ; mais c’est là toute la spécificité de leur relation alors qu’il n’a aucun moyen de la contacter. Et il ne s’est jamais autant maudit de ne pas aller vers les autres, sans quoi il aurait sans doute fait le premier pas pour que cette relation ne soit plus limitée à leurs seuls dessins.

C’est parce que l’anxiété ne cesse de monter en lui que Kieran sait qu’il ne peut pas rater sa chance du jour. Il se dégonflera le lendemain venu, considérant que si la table n’était pas libre, il ne s’agit que d’un signe supplémentaire pour qu’il cesse de croire que les choses peuvent redevenir comme elles l’étaient avant qu’il n’explose. Mais Kieran a envie d’y croire, même un tout petit peu, pour se remémorer le temps où tout allait bien ou, à défaut, il semblait conserver le contrôle de sa personne. Aujourd’hui, les personnes qui s’adressent à lui ne manquent pas de prendre une voix mielleuse pour ne pas risquer de le brusquer, autant qu’ils font glisser un regard de pitié qui traduit de l’inquiétude qu’il suscite désormais pour eux. Au final, cette correspondance est ce qui s’apparente le plus à un échange normal, un de ceux dont il a terriblement besoin pour ne pas continuer à se sentir plus désarmé qu’il ne l’est déjà. Alors il enchaîne les cafés à s’en donner mal à l’estomac, il ne quitte pas le groupe des yeux à les en rendre secs. Et quand ils daignent se lever pour mettre leur veste, il n’attend pas qu’il ait franchi la porte ni que la table ait été débarrassée pour déjà se glisser sur la banquette avec sa tasse dans une main, son stylo dans l’autre.

Et pourtant ; c’est la panne. La serviette posée sur un coin de table propre, il est incapable de faire danser son stylo sur le papier pour l’encrer. Ce n’est pas qu’il ne sait pas quoi dire, c’est qu’il ne sait pas comment le dire. Il a envie de formuler des excuses sans rentrer dans les détails, tout en s’assurant qu’elle saura lui pardonner. Il y a mille façons de le faire, et pourtant aucune ne lui semble correcte. C’est stupide, qu’il finit par songer, quant au fait de se soucier autant de l’avis d’une illustre inconnue. Sauf qu’avec le temps ce terme ne semble plus lui correspondre et que c’est pour cette raison que la mission lui tient à cœur. Après de sempiternelles hésitations, le trentenaire finit par céder à une impulsion ; il dessine quatre carrés les uns à la suite des autres. Le premier reste vide, le second accueille une épaule et un bras qui entrent peu à peu dans le cadre. La troisième laisse encore plus de place à cette silhouette qui s’invite, la révélant à moitié, tandis que dans la dernière, elle est pleinement présente, main levée, paume en avant et doigts tendus, tandis que Kieran ajoute quelques traits autour de celle-ci pour signifier un léger mouvement. La serviette se perd au milieu des autres avant qu’il ne se décide à quitter le café pour aujourd’hui. Une salutation timide, quelques cases qui n’excusent rien, mais ont le mérite de se rappeler à son bon souvenir – si elle le veut bien.



:l: :



Dernière édition par Kieran Halstead le Mar 17 Oct 2023 - 16:48, édité 1 fois
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Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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POSTS : 508 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

(flora) walking backwards Aug2
FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
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AVATAR : emma watson
CRÉDITS : valruna (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
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https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

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Message(#) Sujet: Re: (flora) walking backwards (flora) walking backwards EmptyDim 2 Juil 2023 - 19:33


walking backwards
Le quotidien repose sur de petites choses. Sur la mélodie de son radio réveil, la fraîcheur qui accompagne les premiers rayons de soleil de la journée, la quiétude du café lorsqu'elle en fait l'ouverture et les mêmes gestes qu'elle effectue à nouveau aujourd'hui comme hier en faisant couler la première tasse et en nettoyant les premières tables. Flora, elle trouve un confort tout particulier dans l'idée de répéter des journées similaires sans qu'elles ne soient jamais parfaitement identiques - la routine offre une tranquillité qu'elle affectionne, tout comme elle lui est reconnaissante d'être bousculée de ça et là pour ne pas s'en lasser. Elle se plaît à croiser des visages devenus familiers - bien qu'elle ne connaisse rien de plus que leurs prénoms et leurs commandes, se plaît à voir le monde tourner autour d'elle tout en contribuant à son élan. Bien sûr, servir des cafés ne fait pas tourner Brisbane tout entier - mais les passages éphémères des habitués rythment son quotidien de la même façon que passer par ici rythment le leur. et cela la fait sourire. Cela la fait sourire, bien qu'un peu moins grandement depuis quelques jours. Depuis qu'elle a perdu une partie de sa routine, elle, bien que celle d'autrui n'en ait été nullement affecté. Depuis quelques jours maintenant, Flora a récupéré ses affaires à Weatherton, fait ses adieux à la maison et est partie sans un regard en arrière - elle aurait pleuré, inévitablement et à chaudes larmes, si elle l'avait fait. Elle avait abandonné ses rêves et l'endroit où elle s'était toujours plus sentie chez elle que n'importe où ailleurs - si ce n'est à Sydney, et si elle se persuadait d'avoir pris la bonne décision il ne s'agissait pourtant pas moins d'un choix qui la rendait terriblement malheureuse. La Constantine, elle était mignonne - gentille, douce, un peu naïve mais avec un coeur tendre et des idées l'étant tout autant. Mais elle n'était pas une pièce indispensable à un quelconque puzzle, n'était pas l'atout rêvé d'une quelconque équipe, et si elle était la bienvenue un peu de partout son absence n'était pourtant jamais remarquée. et cela, si elle en avait toujours eu conscience, l'avait frappé de plein fouet alors qu'une employée plus jeune et avec moins d'expérience qu'elle avait été promue à la place qu'elle convoitait au sein de l'entreprise avant même que cette dernière ne l'intègre. La réalisation n'avait pas été agréable, au contraire avait même été particulièrement terrible, et la brunette se leurrait derrière son visage poupon auprès du reste du monde - mais elle était triste, malheureuse que son quotidien à elle ait été entaché et que celui des autres poursuive sur sa lancée. Mais il en était et en avait toujours été ainsi.

Récemment aussi, entre autres malheureux coups du destin visant à lui faire payer des pêchés qu'elle ignorait avoir commis, celui avec qui elle entretenait des correspondances sur des serviettes en papier avait disparu. S'était, du jour au lendemain, volatilisé. Il n'était jamais trop inhabituel ou inquiétant que, à tour de rôles, l'un ou l'autre manque une réponse - parfois, Flora était en repos et d'autres elle devinait un empêchement ou un manque d'énergie. Ils ne se reprochaient jamais leurs quelques irrégularités - elles étaient rares, toujours justifiées au travers d'une nouvelle anecdote à poser sur le papier, et ils étaient trop bienveillants l'un auprès de l'autre pour se prendre au jeu des reproches ou d'autres comptes à rendre. La brune, au fil du temps, avait trouvé une véritable habitude dans les fouilles et trouvailles des porte-serviettes - quelques fois, elle blâmait toujours d'un ton plaisantin ses collègues lorsque ces derniers la devançaient dans la tâche ou proposaient de la remplacer. Elle ne se justifiait jamais même si certains avaient forcément dû la surprendre, et se plaisait entre deux mocha à griffonner quelques réponses et histoires qu'il était toujours agréable de voir sous cet angle. Flora, elle était plus douée avec des crayons qu'avec quoique ce soit d'autre - elle parlait bien, plus ou moins, écoutait encore mieux, mais était meilleure et deux fois plus habile avec un support et de quoi le noircir. Mais, et ce sans la prévenir, son correspondant avait disparu. Au début, elle avait pensé à un écart comme il en arrive d'autres. Au bout d'une semaine, elle s'était posée quelques questions - si vacances ou empêchements s'invitaient, ils prenaient la peine de se prévenir. Au bout d'un mois, elle s'était réellement inquiétée sans pouvoir se rassurer d'une manière ou d'une autre : elle ne le connaissait pas, et il pourrait bien avoir déménagé qu'elle n'en saurait jamais rien. Au bout de deux puis ce qui faisait à présent trois mois, Flora avait commencé à fouiller moins fréquemment les porte-serviettes. Elle avait continué de le faire régulièrement, au même rythme qu'elle s'y était toujours appliquée - mais cela faisait des semaines maintenant qu'elle n'avait pas trouvé quoique ce soit d'autres que des tissus ennuyeux et vides, et l'énergie commençait à lui manquer, surtout à la période. Elle ne se résignait pas à abandonner pour autant, trop peinée déjà d'avoir renoncé à Weatherton pour se priver d'une nouvelle partie de son quotidien sans s'y accrocher davantage, mais ses espoirs s'amenuisaient et elle commençait à réfléchir à une façon ou une autre de prendre la décision de cesser de torturer inutilement ces pauvres range-serviettes.

et elle en avait trouvé une. Assise derrière le comptoir, profitant d'un break durant une pause, elle avait trouvé une serviette décorée. Elle les avait faites défiler machinalement sans trop les regarder, sirotant un café et s'y reprenant à deux fois lorsque son regard s'était accroché à un tissu qu'elle faisait déjà disparaître sous d'autres - l'un était légèrement tordu sous les lignes laissées par un crayon, affiné par le poids dont il avait été alourdi, et la brune avait abandonné sa tasse pour extirper l'exemplaire comme s'il s'agissait d'un précieux exemplaire de BD - il s'agissait ni plus ni moins de son exemplaire dédié. Quatre carrés, dans lesquels apparaissent progressivement une silhouette, laquelle la salue avec une simplicité quasi déconcertante sans que les images ne s'accompagnent de quoique ce soit d'autre. Il n'est pas mort, il est revenu au café, et son coeur s'apaise un peu - c'est une nouvelle amplement suffisante pour égayer sa journée. Ne perdant pas une seule seconde pour lui répondre, allant se saisir d'un stylo au hasard près de la caisse, Flora se penche sur une réponse à chaud pour laquelle elle trouve immédiatement l'inspiration. Délicatement, ses doigts viennent imprimer sur le papier un regard surpris réhaussé de sourcils l'étant tout autant, auquel elle ajoute une bouche formant un « o » joliment rond. Sans dessiner le visage pour l'entourer, se focalisant sur l'expression davantage que les fioritures, la Constantine poursuit avec à côté de ce premier schéma une silhouette sur laquelle une paire de mains s'appuie sur les hanches de façon réprobatrice, un visage marqué simplement par la forme froissée des sourcils qui témoignent de son inquiétude. et, sur un dernier dessin, elle reproduit grossièrement la salutation timide de son correspondant en se représentant à ses côtés en train de l'attirer dans une étreinte - elle ignorait s'il en était friand ou non, mais il lui devait bien ça, en quelque sorte. Flora, elle était trop soulagée à l'idée de savoir qu'elle n'aurait pas à se résoudre à l'oublier pour lui faire des reproches, et espérait à présent simplement qu'il allait. C'est d'ailleurs ce qu'elle lui fait savoir sur une ultime représentation, quelques points d'interrogation flottant autour d'elle alors qu'un « whatever it is, its okay and you got this » s'illustre dans une discrète calligraphie en coin de serviette. Peut-être le sujet est sensible, peut-être ne l'est-il pas - quoiqu'il en soit, Flora se contente de peu importe ce qu'il a à lui partager.
 
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

(flora) walking backwards Iic5
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Kieran Halstead
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
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RPs EN COURS : (flora) walking backwards Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

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spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

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ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

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vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

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hally #12 ⊹ mess me up, yeah, but no one does it better, there's nothin' better, that's just the way you make me feel.

(22/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)alice (fb)gretalaoisevittoriosiham #3ceciliashilohwildadèleaugustanastasiadanaëbirdie #4zoya #3pénélopealfly #17 (ua)
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AVATAR : dan cutie pie smith.
CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale & maisie moriarty.
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Message(#) Sujet: Re: (flora) walking backwards (flora) walking backwards EmptyMar 8 Aoû 2023 - 21:41



C’en est presque paradoxal, la manière dont Kieran est incapable de mettre de l’ordre dans ses pensées alors même qu’il a l’opportunité de les exprimer de la manière qui lui est la plus facile. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, Kieran a toujours eu plus de facilité à s’exprimer par le biais de l’art. Il s’était réfugié dans cette façon de faire quand il n’était encore qu’un enfant ; et à défaut d’écouter ce qu’il avait à dire, par ce biais-là il échappait au moins aux réprimandes qui allaient de pair avec ses tentatives de s’exprimer. Alors il avait appris à communiquer de cette façon, souvent sans réellement avoir de destinataire, se contentant de se satisfaire de se sentir un peu plus léger sans toutefois comprendre le mécanisme derrière ce sentiment. Il n’avait jamais été doué pour s’exprimer parce qu’on ne lui donnait pas l’occasion de croire qu’il avait quelque chose de pertinent à dire ; et en ce sens sa créativité lui avait souvent sauvé la mise pour ne pas que ce trop-plein de choses gardées en lui ne finisse par exploser. Oh, ça a fini par se faire, sans quoi il n’aurait pas subitement mis un terme à cette communication, pour autant il avait gagné quelques années de répit - c’était une façon de voir les choses, même si ce n’est pas le terme qu’il utiliserait. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui que vient l’heure de rendre des comptes à sa correspondante, Kieran réalise qu’il n’a aucune idée de la manière dont s’y prendre, alors même qu’elle semblait toute indiquée. Ce n’est pas tant son habituelle réserve qui l’empêche de s’épancher sur la vérité (bien qu’il aurait omis de nombreux détails par pudeur), puisque cette femme a eu l’avantage d’obtenir bien plus de confessions de sa part que certains de ses proches. Car la manière de s’y prendre, justement, lui permettait suffisamment de recul et d’aisance pour se sentir en confiance. Bien que sa curiosité se soit développée avec le temps quant à l’identité de cette personne, ce n’est pas pour autant qu’il a osé franchir le pas ; non, au contraire, malgré sa curiosité il sait pertinemment que ce ne serait sans doute pas une bonne idée - il tend à avoir un certain talent pour gâcher ses relations, de tout ordre (professionnelle, sentimentale, familiale, amicale). Surtout, il sait qu’il serait sans doute mortifié d’avoir à se découvrir - physiquement, cette fois-ci, après tous leurs échanges.

Alors non, ce n’est pas tant sa timidité que le seul fait qu’il ne sache pas par où commencer. Il y a beaucoup de choses à dire et tout autant qui se doivent de rester sous silence ; pour autant il a conscience que son excuse devra être suffisante pour prétendre au pardon. À cette pensée, Kieran réalise qu’il a sans doute pris tout ceci pour acquis en supposant qu’elle voudrait bien lui répondre. Il a bien songé au fait qu’elle ne vérifie sans doute plus les piles de serviettes ou qu’elle s’est désintéressée de tout ceci. Mais il n’a pas sérieusement pensé au fait qu’elle lui en veuille et que pire que le silence, elle se mette en tête de lui faire passer un sale quart d’heure. Il ne doute pas qu’elle y arriverait à travers la précision de ses traits et qu’il se sentirait tout aussi mal que si elle s’époumonait face à lui. Mais… mais non, ce n’est pas une perspective à laquelle il a sérieusement pris le temps de réfléchir. Et celle-ci l’angoisse à la minute même où il quitte le café après avoir glissé sa tentative de réconciliation dans la pile, craignant déjà d’avoir perdu ce qui s’approche de sa seule bouffée d’oxygène dans ce quotidien qui l’étouffe.

Pourtant, la réponse ne tarde pas ; Kieran n’a pas résisté à se rendre dans le café dès le lendemain à la recherche de ce drapeau blanc qu’il espère tant. Et si dans un premier temps son estomac se noue face aux traits réprobateurs qu’elle se prête, c’est un large sourire qui finit par étirer ses lèvres quand le signe de paix est là, sous ses yeux, sous la forme d’une étreinte qui n’a peut-être rien de réel, mais qui lui fait tout autant de bien que si cela était le cas. Il en a même un pincement au cœur pour tout dire, alors que cette esquisse lui rappelle à quel point ce geste d’apparence anodine manque cruellement à son quotidien. Ainsi, son premier réflexe est de simplement reproduire le dessin de la jeune femme en s’illustrant en train d’accueillir ce geste en passant ses bras autour de la silhouette, pour lui signifier qu’il apprécie cette sollicitude de sa part, sans même qu’elle ne puisse se rendre compte d’à quel point. Il reste interdit par la suite alors qu’il peut lire son écriture ; « whatever it is, its okay and you got this », quelques mots encourageants et appréciables, auxquels il ne sait en réalité que répondre. Il pourrait sans doute lui dire la vérité, poussé par un besoin de parler autant qu’aidé par le fait de ne pas avoir à le faire de vive voix, mais ce ne sont pas des choses qui se racontent à une inconnue - même si elle n’a plus vraiment ce statut, même si ce n’est pas quelque chose qui a pu le retenir par le passé. Surtout, il n’a pas envie que les choses changent comme elles changent avec ses proches, tandis que son geste a modifié les dynamiques qu’il pouvait avoir avec eux. Il sait qu’il pourrait ne pas se donner la peine d’expliquer quoi que ce soit, mais cela impliquerait que ses excuses ne soient pas à la hauteur et ce n’est pas ainsi qu’il imagine les choses. Ainsi, sans rentrer dans les détails, il finit par esquisser un croquis de sa silhouette prostré dans un lit d’hôpital, qui dort profondément, comme l’indique les ZzZ qu’il ajoute dans une bulle à côté de son visage. De cette manière, elle comprendra que l’absence n’est pas volontaire ; et qu’il n’avait pas vraiment le choix de prendre ses distances. Et parce qu’il est persuadé qu’elle a bien plus de choses à raconter que lui, dans le coin de la même serviette, il se dessine à nouveau. Cette fois-ci, il est à une table, une tasse de café dans la main, dans une tentative de lui faire comprendre qu’il a tout son temps, un air serein qu’il essaie de transmettre sur les traits qui forment son visage, au côté duquel il écrit ces quelques mots : what’s new ?

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Flora Constantine
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la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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POSTS : 508 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

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nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
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Message(#) Sujet: Re: (flora) walking backwards (flora) walking backwards EmptyDim 27 Aoû 2023 - 20:47


walking backwards
Des semaines qu’elle espère retrouver une serviette noircie parmi celles impeccables qui garnissent les tables et des jours que, inconsciemment, elle se résigne progressivement à la fin inévitable de cette correspondance. Elle avait continué de regarder Flora, davantage par habitude qu’en nourrissant un espoir quelconque, mais se trouvait de plus en plus idiote quant à vider puis remplir à nouveau des porte-serviettes tous identiques et intacts. Elle perdait du temps dans des journées bien remplies, et si la brunette n’avait jamais considéré ces échanges comme tel, la réalisation maintenant qu’ils n’étaient plus l’encourageait à tirer un trait sur cette routine pour laquelle elle s’était prise d’affection. Elle ne pouvait éternellement continuer à attendre, et puisque cela faisait maintenant trois mois, Flora considérait avoir patienté suffisamment pour renoncer sans arrière-pensée. Peut-être continuerait-elle de regarder, de manière irrégulière et aléatoire - après tout, la paire dissimulait leurs dessins au milieu de tous les autres, et cela prendrait des semaines aux porte-serviettes pour se vider d’eux-mêmes et révéler au grand jour ce qu’ils renfermaient. Elle aurait le temps de s’assurer ne rien manquer, sans pour autant attendre après ses fouilles pour s’en assurer - et cela semblait être le meilleur des compromis compte tenu de la situation.

et puis, comme précipitée par sa patience arrivée à terme, une serviette colorée avait attiré son regard dans ce qu’elle pensait être l’une de ses dernières fouilles avant d’oublier peu à peu de s’y prêter. Des carrés, un coup de stylo familier, et une offre de paix autant qu’un signe de vie qu’elle accueille avec une certaine surprise autant qu’un soulagement. Son correspondant aurait pu mourir ou être enlevé - sans être dramatique, que la brune n’aurait jamais su peu importe ce qui lui était arrivé. et, au-delà de la frustration quant à interrompre leurs échanges sans se dire au revoir, l’impuissance autant que la peine et les interrogations vouées à rester sans réponses lui avaient été plus douloureuses encore. Elle n’aurait jamais su ce qui lui était arrivé, personne ne l’aurait jamais avertie, et quand bien même la nouvelle serait parue dans la presse pour une raison ou une autre, Flora ne connaissait même pas  son prénom. L’un des premiers renseignements partagé lors d’une rencontre, la première chose avouée à un interlocuteur, même cela Flora ne le savait pas. et si elle n’avait jamais vraiment éprouvé le besoin de le savoir, confortable dans cet anonymat aussi rassurant qu’il était atypique, la brune l’avait toutefois regretté face à ce silence trop long pour ne pas être inquiétant.

Mais il était là. Lui et son étreinte en guise de drapeau blanc, à répondre à celle qu’elle lui offre, et Flora se sent un peu plus légère. Il n’avait pas disparu sans un regard en arrière, n’était pas mort non plus, et les raisons derrière son absence lui semblent soudainement secondaires. Elle ne voulait pas s'immiscer dans sa vie privée si elle y était malvenue, tenait simplement à s’assurer qu’il allait, et se contentait volontiers de peu importe ce qu’il avait à lui offrir - à savoir le dessin qui suit. Une silhouette dans un lit, vraisemblablement endormie, se découpe sous son regard inquisiteur et Flora réalise progressivement que la chambre grossièrement détaillée paraît être celle d’un hôpital - une petite croix rouge suffit, cela et l’absence totale d’effets personnels ou de la moindre chaleur au travers des traits. Avait-il été dans le coma ? Pour quelles raisons ? Avait-il été hospitalisé pour des soins relatifs à une maladie dont elle ignore l’existence ? Pourquoi avait-il dormi loin de chez lui si longtemps ? Les questions se bousculent dans l’esprit de la Constantine qui cherche à déceler le moindre indice sur le schéma, sans succès. L’information est donnée mais reste évasive, et par respect autant que pudeur elle n’osera creuser davantage quant à sa réponse - si elle avait été plus légère, si son correspondant lui avait détaillé des palmiers sur une plage paradisiaque ainsi qu’une noix de coco surmontée d’une paille, Flora n’aurait pas hésité. Le dessin suivant l’est davantage, plus facile et portant à sourire, et elle est bêtement soulagée de pouvoir reprendre là où ils se sont arrêtés dans leurs échanges. Il va bien et c’est finalement tout ce qui compte, peu importe qu’il ne soit pas prêt à lui détailler davantage les faits. Flora s’empare alors à son tour de son stylo, et fait naître dans un premier temps sa silhouette dans l’encadrement d’une porte qu’il devinera être celle de sa chambre d’hôpital. Dans ses mains, la brune tient un café et un petit sachet contenant peu importe quelles gourmandises il souhaite y imaginer, et son sourire accompagne sa visite inopinée qu’elle aurait rendue concrète si elle l’avait pu. Une façon de clôturer ce sujet s’il ne souhaite pas s’y attarder, et également de lui faire comprendre qu’elle ne le juge pas et lui aurait volontiers apporté son soutien si ce dernier avait été le bienvenu.

Sur le schéma suivant apparaît une image assez banale de son activité au café, Flora se représentant avec son tablier en train de dessiner sur la mousse d’un latté comme elle le fait au moins une fois par jour. Elle ajoute quelques fioritures de ça et là, prenant plaisir à détailler ce qu’elle n’a plus eu l'occasion de mettre en valeur, puis enchaîne ensuite sur une case un peu moins joyeuse. Elle hésite à lui faire part de ce détail, la brune - elle craint de l’ennuyer, ne veut pas s’attirer sa pitié, mais tient également à être transparente avec lui. Alors, après une petite pause face à sa serviette, cherchant la façon dont décrire les faits, Flora donne prudemment vie à son visage dont les sourcils témoignent de la tristesse - ils sont affaissés, ses yeux clos, son sourire en berne. et, sur la vignette suivante, la brune représente une feuille au format A4 qu’elle tient dans la main, sur laquelle figure le mot « lettre de démission » auquel elle ajoute un dessin d’un ciseau de couture et d’une robe en quelques traits. Elle lui avait déjà parlé de son emploi dans le domaine de la mode - en étant évasive, n’ayant aucune fierté à tirer de son poste chez Weatherton, et tenait à présent à lui faire comprendre que ce dernier n’était plus d’actualité. Elle n’entre pas dans les détails non plus, se contente de rebondir sur une ultime vignette où son visage retrouve son sourire et où cette fois elle se représente avec une petite tortue dans les mains - elle a quitté Weatherton et est devenue bénévole dans une association de protection des animaux marins, et tâche de retranscrire cela au mieux sans donner l’impression de passer du coq à l’âne, s’appliquant dans ses coups de crayon.
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Kieran Halstead
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
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ÂGE : trente-quatre (14.07). aïe.
SURNOM : agnes par sa soeur, « kiki » par les autres (couché, grrrrhhhh).
STATUT : surprise, ça a foiré avec albane. la solitude apparaît de plus en plus comme la seule issue, mais ça ne rend pas l’idée plus acceptable.
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
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TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : (flora) walking backwards Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

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spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

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ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

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vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

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Message(#) Sujet: Re: (flora) walking backwards (flora) walking backwards EmptyJeu 14 Sep 2023 - 21:33


Plus à l’aise lorsqu’il vit son existence dans une routine bien établie, l’arrêt forcé de cette correspondance par la faute de son séjour à l’hôpital n’a pas été agréable pour Kieran. Il aime ses habitudes, il aime que son quotidien ne laisse place à aucune improvisation, pas plus qu’à de désagréables surprises. Ce n’est pas tant qu’il aime le contrôle que le fait qu’il se retrouve apaisé quand il peut estimer le déroulement de sa journée, et en ce sens l’interruption de leurs échanges a été un moment difficile pour le dessinateur. Sans pour autant qu’elle ne puisse être nommée autrement que comme « l’inconnue », cette jeune femme est devenue une part importante de sa vie, essentielle, même, au cours des mois qui ont précédé son passage à l’acte, alors qu’il s’agissait d’un semblant de normalité et de légèreté auxquels il s’accrochait plus que de raison. Il n’était jamais entré dans des confessions détaillées, pour autant elle possède de nombreux éléments qu’il n’a pas pris soin de révéler à d’autres, y compris à ceux qui peuvent se vanter de faire partie de son entourage proche. Il ne s’attendait certainement pas à ce lien épistolaire quand il a gribouillé sur une serviette de ce café pour la première fois, se représentant en train de saluer la personne qui tomberait dessus. Il n’espérait aucune réponse et pourtant elle est arrivée, et petit à petit, c’en est devenu une habitude de s’asseoir à cette table du fond, de passer en revue le distributeur de serviettes pour mieux poursuivre leurs échanges. Il y a trouvé une certaine forme de sérénité de pouvoir raconter ses tracas du quotidien autant que d’évoquer, de manière superficielle, certaines blessures plus profondes, sans sentir un regard de pitié ou de jugement posé sur lui. Dans la version qu’il lui offre au travers de ses dessins, Kieran peut être qui il veut. Et, étonnamment, il est souvent resté fidèle à lui-même alors que dans le monde réel, celui où on ne communique pas avec les autres par le biais de serviettes en papier, il tend à se distordre au point où lui-même se perd dans son mensonge. Mais pas avec elle, pas alors que son seul méfait est peut-être d’avoir caché certains aspects de sa vie ; il ne lui doit rien, pourtant. Pour le reste, il s’est montré d’une étonnante (et reposante) sincérité, sans avoir à s’inquiéter de ce qu’elle pourrait bien penser de lui. Il n’a jamais été très doué avec les mots, Kieran, pesant toujours le pour et le contre de chacun d’entre eux, s’abstenant de tout commentaire pouvait faire croire à une opinion et se maudissant à chaque méprise qu’il surinterprète, rendant ses interactions souvent délicates et bancales.

Alors oui, à sa façon, cette fille lui a manqué durant les trois mois de silence qui ont été les siens, et sans doute que ça n’aurait pas été autant le cas si elle existait de manière plus concrète, sous la forme d’une amie qu’il aurait appris à apprécier à chacun de ses passages au DBD. Il a mis un peu de temps à se convaincre de revenir ici et de tenter de s’inviter à nouveau dans son quotidien à elle, conscient qu’il serait difficile de justifier un tel silence et, surtout, conscient qu’elle aurait toutes les raisons de l’avoir oublié. Ce n’est pas parce qu’il a beaucoup investi cette relation que, de son côté, elle ne considère pas tout ceci comme une simple distraction, dont la fin saurait lui être supportable. Et si la première représentation de la jeune femme, réprobatrice, aurait pu l’inquiéter, il est nettement soulagé quand elle accueille son retour d’une manière qu’il n’aurait pas cru possible, même au travers de quelques coups de stylo. Une étreinte qu’il ne ressent pas, mais qui n'en est pas moins réelle. Kieran s’en saisit sans se faire prier. Il y aurait eu bien d’autres façons de s’annoncer à nouveau que de rester aussi évasif qu’il ne l’a été, se contentant d’une représentation qui indique où il est passé pendant ces quelques semaines, sans pour autant l’expliquer en détail – mais ne se privant pas de lui en demander de son côté quand il s’agit de rattraper ce qu’il est susceptible d’avoir manqué. Elle aurait pu lui en vouloir, d’exiger autant d’elle sans qu’il n’offre rien de lui, mais les traits qui sont les siens le rassure sur ce point-là ; elle l’aurait visité si elle l’avait pu. Il ne sait pas s’il aurait accepté qu’elle le voie dans l’état dans lequel il était il y a quelques mois, mais la considération lui réchauffe le cœur, d’autant plus quand il se met à rêver de toutes les pâtisseries possibles et inimaginables qu’elle aurait apportées avec elle. En guise de réponse, pour souligner que ce geste l’aurait malgré tout touché, Kieran se dessine à nouveau dans cette chambre d’hôpital, cette fois-ci avec le sachet qu’elle a apporté sur les genoux, et ses deux mains portées à son cœur, dans un remerciement silencieux de ce soutien qui lui aurait sans doute fait du bien.

Peut-être qu’il sera amené à se montrer plus sincère par la suite, mais pour l’heure, Kieran ne préfère pas s’épancher. Il le voudrait, en réalité ; pour la première fois depuis des mois il semble capable de mettre des mots – ou plutôt, des dessins – sur une situation qu’il continue de passer sous silence quand il s’agit de l’expliquer. Parce qu’il ne sait pas exactement comment décrire tout ce qui se passe dans sa tête, mais qu’il sait l’illustrer. Pour autant, bien qu’il lui fasse confiance, il sait aussi que c’est un sujet sensible qui peut vite être la source d’un jugement qui, dans ce cas précis, lui serait intolérable. Alors il est plus aisé de reporter l’attention sur elle, et sur ce qu’elle est devenue durant ce laps de temps, en espérant que les nouvelles soient meilleures que le concernant. Et il ne peut pas dissimuler sa moue quand il réalise que cela ne semble pas être le cas. De toute évidence, elle travaille toujours ici, mais pour ce qui est de son autre activité – celle qui semblait la passionner nettement plus – ça n’a plus l’air d’être d’actualité, et Kieran ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au cœur quand il comprend les traits qu’elle lui adresse. Ainsi, sur la serviette sur laquelle il commence à griffonner en guise de réponse, c’est à son tour de dessiner en train de lui offrir une étreinte, essayant de reproduire au mieux les traits qu’elle se prête. Il en est désolé, mais puisqu’elle a respecté le peu de détails qu’il a concédé à lui offrir, il ne sait pas s’il peut s’oser à en demander, de son côté. Néanmoins, cette histoire l’intrigue, presque autant que cette tortue qu’elle a dans les mains. Il doit reconnaître ne pas réussir à tout saisir, ce qu’il traduit quand il se reproduit avec des sourcils froncés, pointant du doigt la tortue et, à côté de lui, le chat qu’elle a pris l’habitude de nourrir sans qu’il ne soit le sien. Est-ce qu’elle a adopté cette tortue ? Le choix est original, mais pas mauvais – bien qu’on ne lui demande pas son avis. Son autre hypothèse est ensuite formulée, alors qu’il dessine une ampoule au-dessus de la tête de la jeune femme, dans une bulle, à côté de laquelle se trouvent divers animaux reproduits avec application. Un chat, un chien, une tortue, donc, mais également un oiseau et même un lion, dans une vaine tentative de lui demander s’il s’agit-là d’une envie subite de reconversion, ce qu’il accentue en lui prêtant un badge sur lequel est écrit « centre vétérinaire », et au-dessus de lui, un autre où l’on peut lire « zoo ». Est-ce que l’une de ses deux options est cohérente ? Sur le dos de la serviette, car il manque de place, il s’arrête un instant pour tenter de se remémorer les dessins passés de la jeune femme et, ainsi, reproduire au mieux certains détails qui sauront lui faire comprendre qu’il évoque son appartement. Il la représente assise devant une machine à coudre, l’air parfaitement concentré et appliqué – elle tire même le bout de la langue tant elle est impliquée dans sa tâche. Au bout de l’appareil, du tissu retombe sur le sol, au côté duquel Kieran se contente ensuite d’un simple point d’interrogation, tentant de savoir si, à défaut de continuer à travailler là-dedans, elle s’attèle encore à cette passion dans le cadre privé.

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Flora Constantine
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la petite souris
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SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
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LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

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Message(#) Sujet: Re: (flora) walking backwards (flora) walking backwards EmptyVen 13 Oct 2023 - 21:14


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Si elle avait eu connaissance de sa condition et si elle y avait été autorisée, Flora se serait rendue à son chevet sans l’ombre d’un doute. La petite brune, elle ne jugeait pas les situations auxquelles elle était confrontée, et se contentait de les analyser pour mieux les comprendre et les aborder plutôt que de vouloir forcément leur attribuer une connotation positive ou négative. Son correspondant, peu importe les raisons ayant pu le conduire à cette hospitalisation, avait eu besoin de soins - et que ses blessures aient été psychologiques ou physiques, ce n’était rien dont il avait à avoir honte ou sur quoi Flora aurait porté la moindre opinion. Si elle en avait eu l’opportunité, elle aurait apporté des viennoiseries et pâtisseries trop sucrées et trop grasses dans sa chambre, se serait réjouie du plus timide des remerciements, et se serait volatilisée à nouveau jusqu’à la prochaine livraison gourmande sans jamais chercher à lui tirer des informations quelconques. C’était probablement un peu idiot d’imaginer un scénario où ils venaient à interagir ensemble dans un contexte aussi délicat, mais au travers de leurs dessins les deux correspondants étaient devenus proches, et Flora se sentait suffisamment liée à cet inconnu n’en portant que le nom pour lui venir en aide. Elle ignorait ce qu’il en était du côté de son ami, mais savait qu’elle aurait accepté peu importe son approbation ou son refus à l'éventualité de sa présence à ses côtés dans cette épreuve. Son sourire s’étire sensiblement à la vue de sa silhouette représentée dans son lit, pas une mais bien les deux mains portées à l’emplacement de son coeur, et le sachet apparemment le bienvenu posé sur ses genoux. Les gourmandises auraient été les bienvenues, et si elle aurait pu en stocker à l’intérieur du porte-serviette pour rectifier le tir, Flora l’aurait fait sans hésiter. Désormais, elle espère simplement qu’il va mieux et reçoit l’aide dont il a besoin, et que ces longues semaines passées dans une chambre pâle ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir.

À contrecoeur, le sujet de leurs dessins se reporte sur son cas, et la brune aurait apprécié pouvoir alléger l’atmosphère - elle n’est pas lourde mais a connu des jours meilleurs, et la Constantine aurait adoré pouvoir les distraire tous les deux à renforts de bonnes nouvelles et de sourires étincelants gratifiés de petites étoiles à leurs commissure pour accentuer leur rayonnement. Mais ces derniers mois n’ont pas été plus tendres avec elle qu’ils ne l’ont été avec lui, et Flora se plie à la cruelle réalité en la retranscrivant d’une manière qu’elle espère compréhensible - en vain à la façon dont la silhouette sur les serviettes semble prête à se gratter la tête d’une seconde à l’autre. Elle sourit à nouveau à cela, à ses explications loin d’en être tant elles reflètent le désordre de sa vie récemment, et Flora tâche de reprendre plus clairement ses illustrations. Mais avant toute chose, l’étreinte fictive qui lui est adressée lui procure une impression quant à elle bien réelle de réconfort, et la brune l’en remercie en représentant un petit coeur enroulé d’un bandage - à l’image d’un emoji populaire, plaçant le symbole à l’emplacement de son propre coeur tandis qu’elle se représente en accueillant son geste. Quant à la suite de ses tentatives maladroites de représenter ses occupations trop spécifiques pour être comprises au premier coup d’oeil, Flora sourit à l’idée d’un badge de vétérinaire sur sa blouse ou celui d’une soigneuse animalière. Elle aurait adoré travaillé dans un zoo ou plus officiellement dans une clinique, mais son rôle dans l’association marine ou ses petites tâches au cabinet vétérinaire de Tessa sont bien moins grandes que son correspondant les imagine. La brune, elle n’a pas l’argent ni les compétences pour se réorienter dans des études aussi longues et rigoureuses, et n’a jamais songé à un avenir autre que celui de la haute couture - même si elle ferait bien à présent. Posément, après avoir pris le temps nécessaire quant à sourire doucement devant les représentations de son ami, Flora les corrige en les nuançant. Elle se représente en train de secouer la tête face aux divers lions et girafes, et concrétise uniquement le matou fidèlement reproduit de mémoire qui quant à lui occupe toujours son appartement lorsqu’il en a envie. Pour les tortues, Flora illustre quelques palmiers et vagues au loin, puis une arche en bois sur le sable ornée d’une pancarte où le mot « association » est écrit en lettres capitales pour faciliter l’interprétation. C’est ensuite elle qu’elle reproduit à côté, un pouce en l’air et une tortue dans l’autre main avec un bandage sur la tête rendu humoristique, la tortue elle-aussi levant une nageoire et pour attester de sa bonne santé. Elle prête de son temps et de sa bienveillance aux animaux marins dans le besoin, de la même façon qu’elle se rend utile de temps en temps aux côtés des animaux de compagnie en clinique. Mais ni l’un ni l’autre de ces emplois n’en sont vraiment, et Flora illustre un badge sur sa blouse sur lequel on peut lire « aide polyvalente » sans que ce dernier n’existe vraiment. Mais elle espère ainsi que les choses soient plus claires.

Quant à la dernière illustration d’elle focalisée sur une machine à coudre, son sourire s’attriste. Le dessin est très bien exécuté, et si elle devrait s’amuser de ce petit bout de langue témoin de sa concentration, la Constantine en est toutefois incapable. Elle ne pratique plus vraiment - la blessure est trop récente et douloureuse, et même pour son propre usage Flora n’a plus l’énergie ni l’envie de pratiquer. Qui plus est, la majorité des ustensiles qu’elle utilisait pour ses réalisations appartenaient à Weatherton et y sont retournés, et la brune n’a pas pris la peine de réinvestir depuis. Elle s’y remettra probablement d’ici quelques temps, pour elle uniquement et pour pouvoir porter quelques unes de ses idées, mais ne se sent pas encore prête. Alors, et ce pour épargner une nouvelle montagne russe à leurs confessions, la brune contourne légèrement la question et se contente de se représenter à côté d’un dressing bien plus grand et pratique que la petite armoire dans laquelle s’entassent en réalité ses vêtements, ses bras désignant fièrement plusieurs pièces déjà existantes dans ses affaires. Elle a beaucoup pratiqué pour elle-même, et reproduit de mémoire quelques hauts ainsi qu’une robe qui donnent l’impression de flotter sur leurs cintres, le sourire sur le visage de sa silhouette représentant toute l’affection qu’elle porte à l’art qui, d’une certaine façon, sera toujours le sien.
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