Andy se demandait si tout ceci était vraiment une bonne idée…Il avait l’impression de signer un pacte avec le diable. C’était beaucoup trop dramatique comme pensée mais cela collait plutôt bien à ce qu’il ressentait. Une appréhension, teintée d’excitation, avec une touche de culpabilité, le tout parsemé de frustration. Cela faisait une dizaine de minutes qu’il avait garé son véhicule sur le parking de l’hôtel où le rendez-vous avait été fixé, mais il n’avait toujours pas quitté l’habitacle. Il ressassait en boucle les mêmes questions et les mêmes scénarios en espérant que la bonne chose à faire lui apparaîtrait soudainement. La bonne chose à faire, c’est de ne pas tromper ta femme pour commencer. Déjà fait, trop tard. Point suivant ? Andy laissa sa tête retomber sur l’appui tête du fauteuil en soupirant. Leah. Elle pensait qu’il travaillait ce soir, comme bien d’autre fois par le passé. Il secoua la tête pour chasser sa femme de son esprit. Penser à elle, le contraindrait à se chercher des excuses et il n’en avait aucune. Il avait basé son mariage sur un mensonge, ce qu’il faisait ce soir n’en était qu’une conséquence éloignée. Andy espérait de toute son âme que les croyances qu’on lui avait apprise depuis l’enfance, et pour lesquels il se rendait encore à l’église régulièrement étaient fausses, car sinon il était condamné à l’enfer…

Il quitta son véhicule, tant pour prendre une bouffée d’air frais et s’aérer l’esprit que pour se mettre en mouvement, auquel cas sinon, il risquait de laisser passer l’heure du rendez-vous. Dire qu’il savait ce qu’il faisait serait une aberration mais il espérait qu’il réussissait pas trop mal à dissimuler son trouble. Il lui était déjà arrivé d’avoir des relations d’un soir. En général il se l’autorisait en déplacement professionnel après avoir pris bien soin d’avoir laissé entendre à ses collègues qu’il était allé se coucher. Il prenait un taxi qui l’éloignait de l’hôtel et finissait généralement par faire une rencontre appropriée, lui permettant de relever le niveau de satisfaction d’une vie sexuelle avec son épouse peu satisfaisante. La faute lui incombant, il en avait conscience. Pour ça, les déplacements c’était pratique. Car la dernière chose qu’il voulait c’était que Leah ait des doutes. Depuis cette époque, pas si lointaine, elle avait exigée qu’il soit plus présent et il avait cédé, faute de trouver de bons contre arguments. Alors s’il avait d’abord pensé pouvoir se passer de ces pauses récréatives, il avait maintenant compris à quel point il était faillible. Et parce qu’il craignait de finir par faire un mauvais pas, il avait décidé de prendre les choses en main et de trouver une solution fiable et discrète. Heureusement Internet regorge de possibilités du moment qu’on est prêt à payer pour.  

Il toqua finalement à la porte où il devait rencontrer l’autre homme, en espérant que la porte s’ouvrirait rapidement. Il était très peu probable qu’il tombe sur quelqu’un de sa connaissance ici mais Andy n’avait jamais aimé jouer avec le feu. Plus tôt, il serait dans la chambre à l’abri des regards et mieux il se sentirait. Et pourtant, tant que la porte restait fermée, rien n’était encore fait. Andy était un peu stressé, il ne pouvait pas le nier. Les rencontres d’un soir c’était facile. Parfois il n’y avait guère besoin d’échanger beaucoup de mots. Mais la situation présente était différente et très franchement il n’était pas certain de ce qu’il était censé dire ou faire. Il se lançait dans cette aventure à l’aveugle. Ils avaient bien sûr un peu échangé auparavant, via la plateforme par laquelle Andy était passée, mais il s’était surtout assuré des modalités pratiques. Comment se contacter, ou se rencontrer, le tarif des prestations et l’élément le plus important la confidentialité. Alors oui le contrat était cadré, mais là il ne se sentait pas plus à l’aise que dans ces rêves où se retrouve tout nu devant la classe entière.

La porte s’ouvrit empêchant ainsi Andy de tergiverser d’avantage. Le visage qu’il accueillit était bien celui qu’il avait vu sur les photos. Il se fondit d’un « Bonsoir. » poli et entra sans attendre d’y être vraiment invité. Il ne ferait pas la conversation sur le pas de la porte. A l’intérieur il laissa son regard se poser aux quatre coins de la pièce, histoire de s’approprier un peu les lieux, évitant les deux éléments principaux, à savoir le lit et son vis-à-vis. Son malaise n’allait pas être difficile à percevoir alors décidant de jouer franc jeu, il s’assit sur le premier et fit face au second. Se plongeant dans ces yeux clairs qui avaient clairement été ce qui l’avait fait choisir cet homme là, il avoua. « C’est la première fois que je recours à ce type de services. » L’avantage d’avoir un boulot nécessitant de beaucoup exposer les projets, même avec un cœur battant trop vite, était qu'il avait toujours une diction claire. « Je suis un peu…perdu. » Les rencontres d’un soir c’était facile, car sans lendemain, là en théorie, ils devraient se revoir. Sur le principe Andy n’avait pas l’intention s’éparpiller auprès de différentes personnes. Ca passe ou ça casse. « Comment ça se passe ? » Il déteste avoir l’air d’un débutant. Le seul avantage d’être un adulte, c’est de savoir à peu près ce qu’on fait non ?

Le son du verrou paraît étonnamment rassurant aux oreilles d’Andy. Durant son coup d’œil à la chambre, il avise le minibar et bien qu’il n’ait jamais été très porté sur l’alcool, il ne rejette pas l’idée d’un verre pour se détendre au besoin. Mais avant de songer à ce qu’il pourrait arriver plus tard, il se dit que le mieux ce serait quand même de discuter un peu avec son rendez-vous du soir. S’ils doivent se revoir, Andy a besoin d’un minimum d’alchimie. Ne sachant pas par où commencer, Andy avoue ne pas savoir quoi faire, un peu à contrecœur cependant car il ne peut s’empêcher de se sentir ridicule. Mais l’autre homme est compréhensif. Il vient le rejoindre et malgré sa gêne Andy ne peut s’empêcher de ressentir une pointe d’excitation. De ses yeux à sa musculature, Byron est des plus séduisants.

Il voit le regard du professionnel passer sur l’alliance qu’Andy n’a pas enlevée. Il ne l’enlève jamais, il ne veut pas prendre le risque de la perdre, ce serait trop compliqué à expliquer à Leah. Et dans des relations sans lendemain, en général, elle ne pose pas de problème. Il se doute que là aussi elle n’a pas la moindre importance. Andy attends de voir ce que va lui répondre Byron, et ne peut retenir un petit sourire amusé quand il lui demande s’il a déjà eu une relation avec un homme. « Oui, c’est bon, pas de soucis là-dessus. » Pour Andy, ça paraît évident, mais avec un peu de recul, il se dit que Byron a du avoir à faire à des tas de situations différentes dans son métier. Andy suppose que Byron a déjà une certaine expérience, ou du moins le suppose. Parce que sinon ils ne sont pas sortis d’affaires. Très sincèrement Andy compte assez sur Byron pour prendre les choses en main, le temps que lui réussisse à savoir ce qu’il attend vraiment de cette rencontre…Byron se rapproche encore un peu et Andy ne doute pas qu’il pourrait se laisser prendre au charme de l’autre homme. Ses lèvres l’attirent déjà. Mais pour le moment il l’écoute. Un guide. L’idée lui convient assez. Il s’agit seulement de réussir à passer la gêne du départ, pour Andy clairement liée au contexte. Mais ensuite, il sait bien qu’en matière de sexe, les choses deviennent rapidement instinctives ou du moins naturelles. En tout cas toujours plus qu’avec sa femme.

Andy suit des yeux la main de Byron qui se pose sur sa cuisse. Les vêtements sont une barrière bien fine mais encore bienvenue. Il ne ressent cependant ni pression, ni contrainte et apprécie assez que Byron réussisse à se montrer si rassurant. Des choses simples, oui aussi. Comme des mains baladeuses ou des lèvres taquines, des choses qu’il connaît de par ses rencontres précédentes. Rencontres dont étrangement Andy n’attendait pas autant de préliminaires que ce soir. Mais il ya une différence essentielles entre deux inconnus qui se sautent dessus dans un bar, et un homme qui décide de recourir à la prostitution. Au final, Andy se débat entre ses pulsions physiques d’un côté et sa bienséance morale de l’autre. Si le respect qu’il avait pour Leah semble avoir sombré, Byron semble pour le moment en hériter. Andy n’est pas sûr de ne pas commettre une erreur et il ne sait pas comment aborder ça avec Byron. Le silence s’installe après chaque phrase de Byron parce qu’Andy prends le temps de bien les assimiler, se retenant de prononcer un « Je sais. » quand Byron lui assure être là pour le satisfaire. La dernière phrase par contre lui arrache un nouveau sourire. « Je n’ai pas l’intention de réinventer le Kamasutra, rassure toi. » lui dit il en lui retournant un sourire mutin, avant de détourner le regard vers le mur d’en face. « Je me demande juste si... » une pause, il hésite, avant de regarder à nouveau son vis à  vis. « …si je fais bien d’être là. » Cependant comme il n’a pas l’intention de partir, il laisse sa main droite se superposer à celle de Byron. Il l’effleure à peine. Il caresse doucement, partant du bout du doigt jusqu’au poignet, à la rencontre d’un avant bras qui disparaît sous la manche d’un vêtement. « Ok allons-y ». La bonne conscience, ce n’est pas souvent elle qui l’emporte chez Andy. Et à être là, autant tenter l’expérience à fond. Il Se poisitionne face à Byron et lui demande de faire tomber le haut, révélant une musculature qui accessoirement rappelle à Andy qu’un peu de salle de sport ne lui ferait pas de mal si seulement il pouvait caser ça quelque part dans son emploi du temps…Mais aussi autre chose. Il visualise que ce sont des cicatrices, que ça ressemble à des brulures et même si ça paraît ancien, il ne peut pas faire comme s’il ne les avait pas vus. « Qu’est ce que c’est ? » demande t’il. Pas vraiment interrogateur, plutôt étonné, mais pourtant Andy sait qu’il attend une vraie réponse. Sa foutu morale se pointe à nouveau et ses hésitations aussi. Un pas en avant, deux en arrière. Parmi toutes les qualités qu’il doit posséder, il fallait espérer que Byron disposait aussi de patience.

Byron fait preuve de patience. Il n’est pas insistant. Il est attentif et Andy sent parfaitement qu’il est libre de s’en aller au besoin. Byron le lui a même dit après qu’Andy ait énoncé ses doutes à voix haute. Et c’est justement cette absence de pression, cette bienveillance dans l’attitude de Byron qui décide Andy à rester et surtout à se lancer. Après tout c’est ce qu’il recherche en venant ici, pouvoir être lui sans avoir à s’inquiéter du regard ou du jugement des autres. Alors il demande à Byron de faire disparaître le haut, ce que ce dernier accomplit bouton après bouton. Les choses commencent à devenir concrètes et attisent l’envie d’Andy d’aller plus loin. Face à Byron, il suit ses gestes avec attention, son souffle légèrement plus court. La musculature de Byron avait de quoi le rendre admiratif et surtout impatient d’y toucher mais il ne put, ne pas remarquer les traces de brulures. Et même si elle paraissait ancienne, Andy ressentit le besoin de demander un éclaircissement. « Souvenirs douloureux d'une enfance difficile ! » Oui c’était la première chose qui venait à l’esprit en les voyants. Andy resta silencieux car il ne voyait pas quoi y répondre. La violence sur enfant, c’était une chose qu’il n’avait jamais comprise, mais il savait que malheureusement ça existait. « Si cela te gêne... » Les cicatrices en soi n’étaient pas le problème, ça n’enlevait rien à la beauté de l’homme, c’était l’histoire derrière et peut-être leurs conséquences qui pouvaient peut-être l’embêter. « … nous pouvons stopper nette notre entrevue ! »Quelque peu indécis, Andy haussa les épaules tout en faisant non de la tête. « Mais elles font partie de mon identité ! » Byron était sincère. Il n’hésitait pas « Les cicatrices ne me dérangent pas. » répondit simplement Andy.  « Tu as le droit de les toucher, si tu veux, je n'ai absolument aucun problème avec ça ! » Byron se lève et lui fait face, il lui prend la main et la porte sur son torse. D’un côté, Andy est rassuré de voir que Byron a l’air de n’avoir aucun problèmes avec son passé, même si une partie de lui, lui rappelle que la nature très particulière du contrat qui les lie y est peut-être aussi pour quelque chose. « N’aie pas peur ! »De l’autre se retrouver si près de l’autre homme ne le laisse pas indifférent, le contact de sa peau et l’odeur de cette dernière sont enivrants, mais avant de ne plus avoir l’esprit totalement clair il lui reste un dernier point à aborder avec Byron. Sans enlever sa main de là où elle a été mise et où il se contente de légère caresse, il demande. « Je n’ai pas peur… » Enfin il ne pensait pas. Un peu inquiet peut-être. Incertain plus probablement. Il laisse retomber sa main en poussant un soupir. Il a envie de finir dans le lit avec Byron, ça il le sait, ses hormones réagissent bien vite à chaque stimuli, sans doute en raison d’une certaine frustration accumulée. Mais il ne peut pas faire fi de toutes les pensées qui lui traversent l’esprit et doit s’en débarrasser pour être serein. « Je fais sûrement des amalgames et je ne sais pas si je suis censé te poser ce genre de question d’ailleurs… » Il se mord la lèvre et réfléchit à la tournure de sa phrase. C’est une question simple mais Andy ne sait pas s’il a le droit de la poser, de s’aventurer sur des terrains peut-être privés. Byron lui a fait comprendre qu’il satisfairait chacune de ses attentes, mais le sous texte, parlait des attentes sexuelles. Qu’en était-il du soulagement de conscience ? « Tu fais ce métier depuis longtemps ? » Voilà qu’il parlait encore sans s’être vraiment décidé. C’était pas l’expérience du bellâtre qui l’intéressait… Il se reprit rapidement. « Euh je veux dire…C’est un choix volontaire ? » Voilà la question était posée. Pourquoi ce métier ? La prostitution ne faisait pas vraiment partie des choix de carrière que les gens envisageaient gamins. Et très sincèrement si le métier de Byron était motivé par un quelconque désespoir, Andy ne savait pas trop comment il réagirait. « Ce n’est pas une sorte de jugement je t’assure. C’est juste que…j’ai déjà causé pas mal de peines à d’autres personnes. Je n’ai pas envie d’être le méchant ici aussi. »

« Je suis à ton écoute, si quelque chose te tracasse » C’était assez agréable d’avoir quelqu’un prêt à vous écouter. Andy avait tendance à garder les choses pour lui dans la mesure où il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour garder au chaud ses secrets. Par conséquent, il manquait de confidents. C’était volontaire évidemment mais parfois très frustrant. Il dit alors à Byron ce qui l’embête, la dernière chose qui l’inquiète avant de se laisse définitivement aller à cette relation. « Je gravite dans ces bas-fonds depuis plus de dix ans ! » D’accord. Andy comprenait mieux le savoir faire de l’autre homme pour ce qui était de le mettre en confiance. Il savait ce qu’il faisait. « Et c'est un choix. Financier. Cela me permet de me faire un petit pécule. Pour mes projets personnels. » Ce ne sont que quelques mots mais ils enlèvent un poids de la poitrine d’Andy. Au final, c’est un choix de carrière comme un autre. Tout ce que voulait Andy, c’est qu’il n’y ait pas de contraintes externes. En bon débutant, il n’y connaissait pas grand-chose sur le monde des escorts. « Tu sais, notre relation est contractuelle. Il n'y a ni méchant ni gentil. Simplement un escort et son client » Les contrats ça, au moins Andy savait gérer et en effet, avec Byron, ils avaient réglés toutes les petites lignes avant la rencontre. Leur relation était encadrée, sécurisée. « Je me pose sûrement trop de questions. Mais c’est bon maintenant. » Après tout le but d’Andy en rencontrant Byron était d’oublier le reste du monde et son quotidien hors des murs de cette chambre. Les règles étaient posées, les angoisses apaisées. La culpabilité irait faire son chemin ailleurs. « Tu es le maître des horloges... Je te laisse faire... Décider... Tu as carte blanche ! »  Les doutes d’Andy ayant été balayés par Byron, Andy avait maintenant très envie de se laisser prendre au jeu. Au diable la pudeur, de toute façon il n’était pas venu pour jouer au scrabble. « Ok j’ai compris. » Le moment était venu de vraiment découvrir son compagnon, de laisser au placard les balbutiements timide du début. Comme pour ses rencontres d’un soir, il y avait cette envie irrésistible d’entrer en contact avec l’autre. De toucher et d’être touché. D’être sur la même longueur d’onde le temps de quelques heures. Andy était, serait probablement un client des plus classiques. Il voulait s’amuser c’est tout, retrouver le plaisir, l’impatience, la curiosité et la satisfaction d’une activité dans laquelle il ne pouvait guère s’épanouir avec son épouse. Au défi dans le regard de Byron, Andy lui adressa un sourire malicieux. « Ce que je veux, c’est qu’on s’amuse toi et moi. »

Pour ce qui est de la mise en confiance c’est réussi. Andy s’est déjà retrouvé dans des chambres d’hôtels avec des inconnus, alors le décor n’est pas problématique. Le fait par contre de se lancer dans une relation suivie, ça c’est nouveaux. Et Byron a surement raison, c’est important de savoir exactement ce que chacun, veut, attends et peut faire. Pour être franc, ça « normalise » un peu la chose. En tout cas, cela défait une partie des préjugés que pouvait avoir Andy et le rassure grandement. C’était une étape nécessaire pour pouvoir se laisser aller. Et quand vient le moment de passer aux choses sérieuses, Andy est impatient, fébrile. Byron lui dit qu’il s’adaptera à toutes ses envies y compris s’il veut tenter des choses. Très sincèrement, Andy n’a pas l’intention de réinventer la chose ce soir là, ce qu’il veut c’est enfin, sentir de nouveau contre lui la peau d’un homme. C’est sans pareille mesure et il sait que jamais il ne pourra se sentir aussi bien auprès de Léah qu’il ne l’est déjà avec Byron. Andy accueille le baiser avec délectation. Les caresses de Byron réveillent l’envie en lui. Ses propres mains s’en vont découvrir le corps de son compagnon. Une main dans son cou, l’autre suivant la courbe de ses muscles. C’est à regret qu’il sent les lèvres de l’autre quitter les siennes. Heureusement que ce n’est que pour mieux le déshabiller, cela l’empêcher d’ouvertement râler. Au contraire il sourit, ravi de sentir le corps de Byron contre lui. Si ça ne tenait qu’à lui, il brulerait les étapes. « Ca fait trop longtemps. » se contente t’il de dire à l’oreille de Byron, alors que ce dernier s’allonge au dessus de lui. Andy est ravi de cette proximité et ne laissera aucune distance s’installer entre eux. Ses mains ne quittent pas Byron, sa peau est bien plus attrayante que les draps. Il se sent déjà enflammé. Il se laisse aller à fermer les yeux une minute pour mieux profiter de la sensation de la bouche de Byron descendant le long de son corps. Il frémit d’impatience quand l’homme défait les boutons de son jean et ne retient pas ses gémissements quand il le prend en main. Il s’en va de nouveau chercher la bouche de son amant, cherchant à réduire toujours plus l’espace entre eux. Il avait oublié à quel point ces caresses et ces gestes étaient agréables. Il reprend son souffle entre deux baisers mais il y a une autre partie de son amant qu’il veut sentir plus proche de lui. « Déshabillons-nous, complètement. » dit-il en amorçant une main vers le bas de son compagnon. Simple formalité que de se défaire des derniers vêtements et après le plaisir de ne plus avoir le moindre obstacle entre leur deux corps. Andy enroule ses jambes autour de son amant, laissant leurs intimités se toucher. « Je te veux près, très près de moi, tout le temps. » C’est un besoin que de l’avoir, de le sentir près de lui, son corps, son souffle. Tour. Et il veut profiter des préliminaires, aussi longtemps que possible.