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 (james #2) sad birds still sing

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AuteurMessage
Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
(james #2) sad birds still sing 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
(james #2) sad birds still sing Tumblr_poblqmGG5I1xhaux3o1_540
POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
(james #2) sad birds still sing 83e3aec30ba7f805f6c96f4d99fe57a6794c5705
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

(james #2) sad birds still sing 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

(james #2) sad birds still sing Exjd
STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

(james #2) sad birds still sing Ft18
POWERPUFF › uc.

(james #2) sad birds still sing Pqdg
FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

(james #2) sad birds still sing Aug2
FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

(james #2) sad birds still sing 2Fmhih2
(james #2) sad birds still sing Y9oy77A

AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
DC : channing walker (ft. matthew daddario)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
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Message(#) Sujet: (james #2) sad birds still sing (james #2) sad birds still sing EmptyLun 12 Juin 2023 - 19:22



sad birds still sing
Les locaux de Weatherton, qu’il s’agisse des ateliers ou du showroom, lui ont toujours inspiré la familiarité d’une seconde maison. D’un endroit sûr où trouver refuge les jours de tempête, un où ses idées n’étaient ni trop encombrantes ni trop incongrues, un où elle serait toujours la bienvenue. Elle se sentait ici presque mieux qu’à son appartement de Fortitude, et avait toujours associé à la tour portant le nom de son cousin un sentiment d’accroche dans cette ville loin de celle où elle avait poussé son premier cri. Flora, lorsqu’elle était arrivée à Brisbane avec ses frères et rien d’autre que quelques cartons d’affaires, avait immédiatement orienté ses rêves vers la prestigieuse enseigne en l’associant à une vie qu’elle s’était promise de mener. À une qui, peu importe la force avec laquelle le destin l’ébranlait, pourrait lui être accordée à force de persévérance et de travail. Elle avait perdu ses parents, n’avait pas suivi de grandes études, mais comptait sur sa propre intransigeance et son sens du sacrifice pour arriver un jour à toucher du bout des doigts ce qui l’animait du lever au coucher. Elle ne comptait pas ses heures Flora, ne faisait pas non plus attention à l’énergie qu’elle déployait à accomplir ses tâches, et cherchait partout où elle passait à arrondir les angles. À garder unis les membres d’une fratrie malmenés aux quatre vents, à rendre satisfaits et fiers peu importe ceux pour qui elle se démenait, et à toujours offrir le meilleur de sa personne. Elle fonctionnait ainsi, depuis toujours et pour encore longtemps, mais cela ne suffisait pas toujours - et elle allait être forcée de le réaliser. Elle n’était pas l’élève la plus brillante de la maison, pas non plus celle que la concurrence risquait de s’arracher du jour au lendemain. Elle était elle, petite souris ouvrière et volontaire, qui pensait s’être faite une place au milieu de ce nid grouillant de talents. mais elle avait eu tort.

Lorsqu’elle avait appris la nouvelle, Flora avait mis un certain temps à l’analyser. En réalité, elle avait à peine songé au concours et à l’annonce de ses résultats ces derniers jours, trop préoccupée par d’autres choses, et se reposant sur le principe erroné d’avoir tout fait pour mériter l’accomplissement promis à celui ou celle qui le mériterait le plus. La Constantine, elle n’avait jamais rien considéré comme acquis : elle ne savait pas si elle allait être nommée, et savait surtout que même si cela venait à être le cas, cela ne concrétiserait pas son avenir mais récompenserait simplement ses efforts. Elle savait que le titre sur le point d’être accordé ne serait pas un sésame miraculeux, ne la ferait pas devenir la styliste mais uniquement une parmi d’autres, et ce n’était pas ce dont elle voulait se contenter. Elle savait que le titre devait être obtenu pour rêver à plus grand, que sans lui elle n’était rien, et qu’il était à la base même de la pyramide qu’elle se languissait de voir s’élever - mais Flora songeait déjà à l’empilement de l’édifice plutôt qu’à ses fondations. À tort. Elle avait mis un certain temps à réaliser, même après avoir entendu le prénom de son amie plusieurs fois, que Shiloh venait d’être nommée styliste. Shiloh, son amie et plus jeune couturière de l’atelier, la blondinette âgée de vingt six ans avec qui elle papotait fréquemment, avait emporté le concours et avec lui le rêve de celle qui s’arrêtait brusquement dans sa course. Shiloh, plus jeune et plus discrète qu’elle, Shiloh la cible des harpies et qui ne manquait pas de talent en avait davantage qu’elle alors que presque quatre ans les séparait. et cela, aussi heureuse que Flora soit pour la jeune femme à qui elle ne souhaitait rien d’autre que de réussir, suffisait à lui provoquer un chagrin dont la douleur était restée jusque lors insoupçonnée.

Elle avait mal dormi les nuits suivantes, Flora. Elle avait tourné en rond dans sa chambre, la lumière allumée et reprenant tous ses croquis les plus récents pour les passer au peigne fin. Elle avait renoncé à des nuits entières de sommeil, s’était remise en question, avait cherché la faille dans son travail pour qu’un tiers plus jeune et qu’elle croyait moins expérimenté puisse accéder à la promotion qu’elle convoitait depuis des années, et pas elle. Elle avait cherché à trouver, avec l’énergie du désespoir, l'élément manquant du puzzle. et puis, elle avait compris. Avec un délai, une certaine fragilité, qui avaient ensuite laissé place à une résignation avec laquelle elle était complètement étrangère. Flora n’avait pas été choisie par le comité, ni soutenue par son cousin, et ce non pas exclusivement à cause de ce qu’elle faisait mais surtout et par-dessus le lot de qui elle était. Flora était une Constantine, jugée avant même ses travaux par son lien de famille avec le directeur artistique de la maison. Flora, elle avait couché avec l’amant de James, et avait ainsi perdu son soutien en créant involontairement une entaille à leur lien pourtant si fusionnel. Sa candidature à Flora, elle n’avait sûrement pas même été considérée - elle n’avait aucune qualification, et même si elle avait considérons un peu de talent, ce dernier ne serait jamais observé avec la même appréciation que celui de jeunes talents sortis des plus grandes écoles du pays. Flora, elle s’était leurrée derrière ses rêves, et la réalité la blessait avec une violence inouïe maintenant qu’elle n’avait d’autre choix que de l’affronter. et pour l’affronter, elle allait le faire.

Ses pas sont lents dans les ateliers. Ils l’ont été toute la journée, la brune souriant avec une drôle de sensibilité à tous ceux croisant ses yeux noisette étonnamment brillants. Elle n’a pas été très productive aujourd’hui : elle a offert des cafés de ça et là, a discuté et s’est laissée aller à quelques rires en bonne compagnie, a fait de l’ordre dans les endroits qu’elle occupait fréquemment et s’est chargée d’en mettre également dans la réserve entre deux aller-retours. Elle n’a pas fait ce qu’elle fait d’habitude, et a au contraire fait tout ce qu’elle ne faisait jamais lorsqu’elle était trop préoccupée sur ses tâches et son intarissable perfectionnisme. Elle s’est laissée aller, et a terminé sa journée en s'asseyant en tailleur sur l’un des lits d’une des chambres de repos le temps de rédiger quelques écrits sur une feuille recto-verso. et, peu importe qu’elle soit plus douée - pas tant mais toujours davantage, avec des crayons qu’avec des lignes de texte, Flora a fait de son mieux pour poser les mots les plus justes sur le papier. Elle a fait une enveloppe à l’aide d’une autre feuille et a glissé son courrier à l’intérieur, le pliant soigneusement dans l’une de ses poches en partant à la recherche d’un certain brun qu’elle savait exactement où trouver à cette heure de la journée et de la semaine. « Bonsoir James. » Elle s’annonce, la voix douce, s’avançant vers celui installé avec sa fausse nonchalance habituelle à son poste attitré dans les ateliers. Ils ne sont jamais davantage eux-mêmes que lorsqu’ils se retrouvent ici et, avec autant de recul qu’elle peut en avoir, Flora est heureuse de le revoir une ultime fois dans son élément. Ses pas sont légers, son sourire l’est également, et la brune s’avance jusqu’au bureau voisin pour s’y appuyer en croissant mollement les bras. Son regard s’attarde sur peu importe ce à quoi le styliste s’applique, et la Constantine regarde ses travaux sans les voir. « Je peux te parler cinq minutes ? Ce ne sera pas long. » Elle n’a pas l’intention de prendre plus de son temps qu’il n’en a à lui accorder, et la paire ne s’est plus prêtée à ces petites conversations du soir au milieu des ateliers vides depuis un moment - depuis le début d’une chute qu’elle était à des années lumières de pouvoir imaginer lorsqu’elle l’a amorcée. Flora se pince les lèvres, se mord l’intérieur de la joue, et se force à trouver le regard de son cousin pour le soutenir peu importe le courage que cela lui coûte. « Je voulais te remercier. et m’excuser - enfin, peut-être dans le sens inverse. M’excuser et te remercier. » reprend-t-elle sans pour autant trahir un amusement quelconque. Ses yeux naviguent dans les siens en eaux troubles, et la brunette esquisse un sourire à peine perceptible avant de poursuivre. « J’ai jamais voulu vous causer du tort, ni à lui ni à toi. » Le nom de l’italien est passé sous silence, évident. Ils se sont à peine reparlés depuis l’annonce de la nouvelle, et n’ont surtout pas mentionné Auden - pourtant, Flora ne laisse aucun doute quant à ce qu’elle sous-entend. « Ne sois pas trop dur avec lui, il ne le mérite pas - il mérite quelques gifles pour être comme il est, mais cela n’a rien à voir avec nous. » Elle essaie d’être légère, le coeur en surcharge émotionnelle et la brunette essayant de plaisanter dans l’espoir de quitter ces ateliers les joues sèches et son mascara intact. Elle essaie, vraiment. « et je voulais te remercier, sans que cela n’ait rien à voir avec ça. » poursuit-elle en reportant son regard sur ce qui les entoure. Sur l’atelier, ses tissus, ses tables, ses bustes et tout ce qu’elle a eu la chance d’utiliser ces dernières années. « Pour tout ça. » désigne-t-elle de son regard, ses mains s’accrochant mollement à la table sur laquelle elle s’est à demi-assise, laissant ses propos en suspens en contemplant l'environnement dans lequel elle a tant rêvé.
 
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

(james #2) sad birds still sing Iic5
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James Weatherton
James Weatherton
le gant de velours
le gant de velours
(james #2) sad birds still sing Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente-deux ans (10/08/91 - lion)
SURNOM : sa femme le gratifie plus souvent d'insultes. ça tombe bien, il préfère.
STATUT : marié depuis sept ans à Cristina, dans une union aussi euphorisante qu'elle est anticonformiste, où les portes claquent et où les assiettes volent mais où le chaos côtoie la forme d'inspiration la plus pure. son cœur, lui, bat sans doute depuis plus longtemps qu'il ne veut se l'avouer pour un italien insupportable au sens du timing douteux. parce que lui avouer qu'il l'aime au moment où il pleure le décès de son père, il n'y avait bien qu'Auden pour en être capable.
MÉTIER : créateur principal et directeur artistique d'une maison de haute couture, Weatherton, entreprise familiale dont la renommée internationale constitue sa plus grande fierté. le décès de son père, à la tête de l'entreprise depuis 25 ans, est toutefois venu rebattre quelques cartes et à défaut de se sentir prêt à investir le fauteuil de CEO, il officie comme actionnaire majoritaire aux cotés du conseil d'administration, se consacrant comme à son habitude à son atelier. également co-propriétaire avec sa femme du Emerald Hotel, il lui prête main forte lorsque son emploi du temps le lui permet.
LOGEMENT : #40 Latimer Road, Logan City. une maison que le couple partage avec leur chat Shady, qui réserve en général un accueil chaleureux (non) à leurs visiteurs.
(james #2) sad birds still sing M5U5cvKc_o
POSTS : 6458 POINTS : 1300

TW IN RP : alcoolisme, décès, deuil, violence verbale, relation toxique, mention de troubles de la fertilité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : exigeant, colérique et impitoyable, ses proches mériteraient une médaille pour le supporter › son besoin d'être constamment stimulé l'a poussé à épouser la femme la plus caractérielle qu'il connaisse. au fond, ils seraient prêts à tout l'un pour l'autre › elle veut des enfants, lui beaucoup moins. en revanche, il désire avoir un héritier › ne s'est jamais remis d'avoir perdu son premier amour, bien qu'il n'ait jamais rien montré de sa douleur › peu enclin à montrer ce qu'il ressent, il s'est forgé une carapace dont il est difficile de venir à bout › constamment fourré dans son atelier.
CODE COULEUR : DarkMagenta
RPs EN COURS : (10) august #2flora #3lashana #1lena #1halston #3auden #18ambrose #4mickey #1auden #20

(ua fantôme) auden #19


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cristina › so it's gonna be forever, or it's gonna go down in flames. you can tell me when it's over, if the high was worth the pain. got a long list of ex-lovers, they'll tell you I'm insane. 'cause you know I love the players, and you love the game. we'll take this way too far. it'll leave you breathless, or with a nasty scar. wait, the worst is yet to come.

(james #2) sad birds still sing SW6a5
willton #18 & #19 & #20 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20

(james #2) sad birds still sing Giphy-downsized-large
weathertineaugust #2 & flora #3 & ambrose #4 › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. I made up my mind. I can't see you but I hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, I know I'm home.

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millie #3 › well her face is a map of the world. you can see she's a beautiful girl. and everything around her is a silver pool of light. the people who surround her feel the benefit of it. it makes you calm. she holds you captivated in her palm.

(james #2) sad birds still sing 9f0782ffdba357ee18f1bf96c908e936e3b9dc3c
shiloh #5 › look at you here, just like I remember. you feel so strange and yet so familiar. we're like two mirrors facing one another. I seen you snap, seen you gnash your teeth. seen you down and drowning out of reach. to tell the truth, I kind of missed your blues. the way your black sunglasses see right through. come to me now, close like I'm in your frame.

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RPs EN ATTENTE : leroy #1 › cristina #1
RPs TERMINÉS : (2024) auden #17millie #3

(2023) ambrose #2 & ruben #1auden #8 & cristina #3auden #9auden #10auden #11august #1auden #12malone #1mur collaboratif (event pride)ambrose #3millie #2shiloh #4auden #13eddie #2cristina #2auden #15auden #16flora #2vinnie #1

(2022) auden #3dianaarchie #14mabelmabel #2 & alyssaauden #4andrew #1birdie #2cristina #1défilé weatherton (event)auden #5auden #6millie #1ambrose #1flora #1auden #7zoya #1diana #2murphy #1cristina #2bellamy #1shiloh #3

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rps abandonnés:

AVATAR : joseph quinn.
CRÉDITS : avatar @selfmade, gifs sign @beldam, gif cristina @jofridapettersen, gif weathertine @ellialola, gif willton @conjuringgifs, gif millie @ninigifs, gif shiloh @stefansalvatored, dessin @mapartche, userbars @loonywaltz.
DC : rory craine (ft. david corenswet) & blake aldridge (ft. austin butler)
PSEUDO : nairobi, charlotte.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 26/11/2020
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Message(#) Sujet: Re: (james #2) sad birds still sing (james #2) sad birds still sing EmptyJeu 6 Juil 2023 - 20:14




(c) craigwatsongifs & harley
sad birds still sing.

L'atelier avait rarement été plus en ébullition que ces derniers mois, entre la signature de nombreux contrats, l'arrivée de nouveaux clients prêts à revêtir les couleurs de la Maison et les défilés qui s’enchaînaient à une vitesse toujours plus vertigineuse. C'est pourquoi la nomination d'une nouvelle styliste ne pourrait pas mieux tomber pour Weatherton, mais aussi pour James, qui face à cette montagne de travail allait devoir déléguer davantage et confier plus de responsabilités autour de lui. Il aurait alors pu débaucher n'importe qui chez la concurrence, jouer sur la réputation de l'atelier pour susciter l'envie et glisser une offre que personne n'aurait décemment pu refuser, mais ça aurait été nier les nombreux talents qui avaient éclos au sein même de l'atelier et sous sa supervision. Et il en était fier, James, d'avoir formé ces créateurs accomplis et ces artistes époustouflants de talent et d'inventivité. Ce qu'il n'avait pas vraiment prévu, en revanche, c'est à ce que des dizaines d'entre eux se présentent aux sélections et lui rendent la tâche particulièrement difficile au moment de les départager. Un choix avait été fait sans qu'il ne le regrette un seul instant, lui qui était profondément convaincu que Shiloh avait l'étoffe d'une styliste remarquable, mais même un homme comme lui savait pu voir la déception que la nouvelle avait provoqué chez certaines. Oh, toutes ne travailleraient que deux fois plus dur en attendant qu'une nouvelle occasion se présente, il le savait, mais qu'elles soient conscientes d'à quel point les places étaient chères ne rendait pas ça moins dur, il en avait aussi conscience. Et là où il aurait normalement passé un maximum de temps avec Flora pour la rassurer sur sa valeur et sur son talent, pour lui assurer aussi qu'elle était loin d'avoir démérité, voilà que les récents événements avaient inévitablement éloigné les deux cousins. Et ça lui coûtait, d'avoir perdu une part de la spontanéité de leurs échanges, après que cette histoire avec Auden et ses conséquences aient jeté comme un froid sur leur relation. Tout ce qu'il espérait, c'était qu'elle saurait lui laisser le temps de dépasser sa frustration pour lui prouver que rien n'avait changé, ni à l'échelle de ce qu'ils étaient l'un pour l'autre, ni à celle de l'atelier. Il ne voulait pas que leur manière de travailler change, James, pas plus que la dynamique qu'ils avaient su trouver ensemble et qui avait permis à Flora de s'épanouir entre ces murs. Du moins osait-il le croire, alors que la jeune femme s'annonça justement face à lui, le tirant de ses pensées. « Bonsoir James. » Il était heureux de la voir, comme toujours, quand bien même les derniers jours avaient laissé planer un sentiment d'inconfort qui lui était insupportable. « Hey, je t'ai pas entendu arriver. » Mais au moins s'était-elle approchée et n'avait pas continué sa route, ce qui leur offrait une occasion de discuter après que leur dernier véritable échange l'ait laissé sur sa faim. « Je peux te parler cinq minutes ? Ce ne sera pas long. » Relevant la tête après avoir coupé un pan de la feuille de tissu qu'il tenait entre ses doigts, James souffla. « Bien sûr. J'allais faire une pause, enfin, façon de parler. » Il ne prenait jamais vraiment de pause, James, capable d'avaler son déjeuner entre deux retouches pour ne pas prendre du temps qu'il pourrait passer à avancer dans les préparatifs de la dernière collection. Dans ces cas-là, il s'en remettait entièrement à Millie, qui n'avait plus besoin qu'il lui dicte quelle conduite adopter ou quelles décisions prendre tant elle était capable de prédire ses besoins avant même qu'il ne les ait formulé.

Devinant qu'elle hésitait à poursuivre, il lui lança un regard interrogatif au moment où il la sentit sur le point d’enchaîner, non pas pour lui presser le pas mais bien pour s'assurer qu'ils pouvaient toujours se parler franchement, même dans ces circonstances. « Je voulais te remercier. et m’excuser - enfin, peut-être dans le sens inverse. M’excuser et te remercier. » - « Si c'est à cause de ce qui s'est passé... » Entre Auden et toi furent les mots qui restèrent prisonniers de ses lèvres, peut être pour le mieux. Son regard, ancré dans celui de la brune, trahissait la crainte qu'il éprouvait tout au fond de lui à l'idée que ce puisse être ça, précisément, qui l'amène aujourd'hui. La conversation n'avait déjà rien d'évidente la dernière fois qu'elle s'était tenue, et il s'en était voulu après coup d'avoir eu besoin de prendre un certain recul pour digérer l'information. Il s'était mis en retrait, James, avait évité plusieurs occasions de se retrouver face à elle tant l'image de Flora et Auden était restée bien malgré lui ancrée dans son esprit. Et il savait, bien sûr, qu'en agissant ainsi il lui avait sûrement donné l'impression de lui en vouloir à titre personnel, quand il serait en réalité incapable d'une telle chose. Il était en colère, il était même déçu, mais jamais il ne serait capable de se détourner d'elle même pour un italien qui décidément avait pris un peu trop d'importance dans sa vie. Même pour qui que ce soit, en réalité. « J’ai jamais voulu vous causer du tort, ni à lui ni à toi. » Et pas une once de sa personne ne pourrait penser le contraire, tandis qu'il secoua la tête et s'empressa d'ajouter. « Je le sais, Flora. » Et il ne nierait pas qu'il les avait peut être inconsciemment placé dans cette situation en ne lui parlait jamais clairement de sa relation avec le peintre, laquelle durait pourtant depuis des années mais n'avait rien d'officielle, moins encore alors qu'ils n'avaient eux-même jamais posé de vrais mots dessus. Elle ne savait pas qui il était pour lui, Flora, elle ignorait tout du mal qu'elle lui ferait en se rapprochant du peintre. « Je vais pas prétendre que la situation est évidente, ça me place dans une position que je déteste vis à vis de toi, vis à vis de lui... mais je sais que tu voulais rien de tout ça. » Et qu'elle était probablement la plus embêtée par cette histoire et la façon dont tout avait finalement implosé. « Tout comme je voulais pas que tu te retrouves mêlée à nos histoires. » C'était les leurs, à Auden et lui, ça l'avait toujours été. Et ça n'avait jusqu'ici aucune importance que tout ne soit pas toujours rose, qu'ils aient bien souvent leurs conflits et leurs réconciliations, tant qu'ils pouvaient régler les choses entre eux sans éclabousser personne. Cette fois, Flora était un dommage collatéral, et il détestait cette idée. « Ne sois pas trop dur avec lui, il ne le mérite pas - il mérite quelques gifles pour être comme il est, mais cela n’a rien à voir avec nous. » L'esquisse d'un sourire sans joie sur les lèvres, James poussa un bref soupire et reposa son regard dans le vide de la salle l'espace d'un instant. Dur, il l'avait été lorsque certains mots avaient dépassé sa pensée et que la jalousie qu'il n'avait pu s'empêcher d'éprouver avait certainement amené à des propos injustes, des reproches disproportionnés. Une part de lui aimait toujours penser qu'Auden les méritait, mais le punir ne l'enchantait pas et loin de là. « Je lui en veux et il le sait. Mais ça n'enlève rien à ce que je pense toujours de lui, et ça aussi j'espère qu'il le sait. » Était-ce le cas ? Auden était-il au moins conscient qu'au milieu de tout ça, il restait l'une des rares personnes qu'il ne puisse pas imaginer perdre, l'une des quelques constantes qui dans sa vie amenaient un véritable sens ? « Il a mal agi, et moi j'ai sûrement mal réagi en l'apprenant. Alors je vais pas prétendre que je suis irréprochable dans cette histoire. » S'il avait au moins un tort, c'était de prendre tout ça à cœur au point de ne plus savoir comment se comporter face à ceux qui comptaient pour lui, quand tout le monde à part lui semblait s'entendre pour admettre que ça n'avait pas autant d'importance qu'il cherchait à en donner.

« Et je voulais te remercier, sans que cela n’ait rien à voir avec ça. » Cette fois, son regard raccrocha le sien avec une pointe d'incompréhension, l'échange prenant une direction qu'il n'aurait pas pu prédire il y a encore quelques secondes. L'attitude de sa cousine l'interpellait au moins autant que le ton presque cérémonieux qu'elle employait pour s'adresser à lui, balayant l'atelier du regard comme si elle voulait imprimer chaque détail dans un coin de son esprit. Mais pour quelle raison ? « Pour tout ça. » Sauf qu'elle n'avait pas à le faire, qu'elle n'avait pas à lui être reconnaissante pour la place qu'elle avait elle-même gagné entre ces murs, quand bien même ils savaient tous les deux qu'il avait toujours posé sur elle un regard un peu plus tendre et fraternel que sur n'importe quelle autre recrue. Parce qu'ils étaient du même sang, que ça représentait plus à ses yeux que beaucoup iraient le croire, et qu'elle était l'une des deux personnes qui dans sa fratrie lui avaient toujours ouvert grand les bras. C'est pourquoi quelque chose sonnait faux dans sa façon de s'exprimer, alors qu'en n'allant pas au bout de sa pensée elle laissait tout le loisir à James de se créer trois mille scénarios à la minute qui expliqueraient cet air absent qu'elle arborait depuis qu'elle était apparue devant lui. « Flora, t'es sûre que tout va bien ? » Cette fois il lui dédiait toute son attention, appréhendant plus qu'il ne l'aurait penser les mots qui pourraient sortir de sa bouche. Parce qu'il n'était ni idiot ni aveugle, James, qu'il percevait forcément un faisceau d'indices dans sa façon de réagir mais qu'il ne voulait probablement pas y croire, ni y voir le moindre lien de cause à effet. « Pourquoi j'ai l'impression que t'as quelque chose sur le cœur et que tu sais pas comment me le dire ? » Redoutait-elle sa réaction, ou ne savait-elle pas trouver les mots pour lui parler ? S'il était évident que leur lien avait souffert de l'épisode Auden et que les deux cousins marchaient consciemment sur des œufs, il refusait de croire qu'il ne puisse s'agir que de ça. Il refusait surtout de croire que cette histoire ait pu leur faire un tort aussi grand. « Je te trouve changée... et ce ton fataliste, ça te ressemble pas. Il y a un problème ? » Plus que de la fatalité, c'est de la tristesse qu'il voyait se refléter dans son regard. Et un dépit qui lui faisait maintenant craindre que ce silence n'amène décidément rien de bon.



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Flora Constantine
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la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
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RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

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Message(#) Sujet: Re: (james #2) sad birds still sing (james #2) sad birds still sing EmptyLun 14 Aoû 2023 - 17:09



sad birds still sing
Elle n’avait jamais rien voulu d’autre, Flora. et la petite fille perchée sur le rebord de sa fenêtre à Sydney, qui passait ses journées à griffonner sur son carnet, n’avait jamais rien voulu d’autre non plus. La création, le dessin et l’expression au travers de ce que parvenaient à retranscrire ses mains sur un support ou un autre était tout ce à quoi elle avait toujours aspiré. Flora, elle s’était sentie chanceuse de savoir depuis qu’elle avait été en mesure de tenir un crayon ce qu’elle voulait devenir - sans avoir conscience une seule seconde du fardeau en lequel cela allait se transformer, de la malédiction dont elle allait elle-même s’incomber. Ses rêves, elle les avait bercés d’illusions autant que d’ambitions. Elle n’avait jamais prétendu que le chemin pour les atteindre serait facile, elle n’avait jamais été jusqu’à croire que tout lui souriait - mais elle s’était persuadée qu’à force de travail, de rigueur et d’obstination, sa détermination aurait fini par porter ses fruits. Qu’elle serait, tôt ou tard, arrivée quelque part. Mais Flora, comme souvent, omettait sa naïveté dans ses projets et ses désirs, et se retrouvait au pied du mur lorsqu’il n’y avait plus nulle part où répandre ses rêves. « Hey, je t'ai pas entendu arriver. » Elle n’avait pas voulu qu’il l’entende. Aujourd’hui, Flora voulait passer inaperçue, se fondre dans la masse et apprécier sans qu’on la remarque tout ce qui constituait cet univers si cher à son coeur. Elle avait voulu observer James quelques minutes, comme elle l’avait déjà fait un nombre incalculable de fois ces dernières années, et sourire une ultime fois en retrouvant ses yeux tout juste recentrés sur elle. « Tu n’entends jamais personne quand tu travailles. » murmure-t-elle à voix basse, ses lèvres s’égayant un instant et allégeant son ton de voix. « Bien sûr. J'allais faire une pause, enfin, façon de parler. » James ne faisait jamais de pause - subvenir à ses besoins relevait d’une contrainte, et leurs réunions de fin de journées en avaient souvent témoignées. À eux deux, ils avaient probablement essayé tous les restaurants proposant un service à emporter dans un rayon de dix minutes à proximité des locaux, et étaient par conséquent aussi incollables sur ces derniers et leurs cartes que convaincants quant à assurer à leurs proches qu’ils avaient bien avalé leurs trois repas journaliers. « Mh, bien sûr James. Je te crois. » L’excuse était facile et spontanée - mais il était celui qui lui avait appris à la sortir en toutes circonstances, et avait ainsi renoncé à l’utiliser contre elle.

Mais elle n’était pas venue, sa lettre de démission logée dans une poche intérieure contre son coeur, le voir pour plaisanter tout en légèreté ou lui proposer un plat de sushis à partager. Elle aurait préféré, adoré retrouver un peu de leur facilité en s’asseyant à ses côtés tout en l’admirant lui et sa précision continuer de s’affairer sur ses pièces. Elle aurait donné beaucoup, payé tout autant pour remonter dans le temps et changer les choses. Pour travailler plus dur, ne pas s’approcher d’Auden, et faire des choix différents. « Si c'est à cause de ce qui s'est passé... » - « Laisse moi aller au bout, James. S'il te plaît. » Cela l’est, mais en partie uniquement. James, Flora doute qu’il puisse anticiper ce qu’elle s’apprête à lui dire - à moins qu’elle soit plus idiote encore qu’elle a déjà conscience de l’être, et que le directeur artistique attende sa démission depuis plus longtemps qu’elle ne l’ait envisagée. Au fond d’elle, Flora espère vraiment que ce n’est pas le cas - elle est déjà passablement humiliée, profondément malheureuse, et ne se refuserait pas à préserver le peu de dignité qu’il lui reste. À continuer de croire que James tient à elle au moins pour moitié ou un quart de l’intensité avec laquelle, elle, tient à lui. Il est son cousin par le sang - mais beaucoup plus à ses yeux. « Je le sais, Flora. » Sait-il seulement à quel point elle est désolée ? À quel point elle s’en veut, et s’interroge quant au poids que son abstinence aurait pu peser dans la balance ? Elle ne regrette pas son aventure avec Auden pour ce qu’elle a été pour eux - l’italien et elle avaient partagé un agréable moment. Mais elle s’en voulait, et ce terriblement, pour ce qu’elle leur avait infligé à James et lui, et à James et elle. La relation entre Auden et elle n’avait été victime d’aucune conséquence, rien n’avait été amené à se reproduire, et tout avait été clair dès le départ - à l’exception de qui ils étaient pour un certain brun débordant de talent. « Je vais pas prétendre que la situation est évidente, ça me place dans une position que je déteste vis à vis de toi, vis à vis de lui... mais je sais que tu voulais rien de tout ça. » Son regard noisette sonde le sien et Flora sent déjà la culpabilité s'immiscer en elle. Elle souffrait d’une situation dont elle était responsable, mais James n’avait rien demandé - et subissait les retombées d’une histoire à propos de laquelle il avait appris de la pire des façons. Elle n’avait jamais voulu qu’il souffre, encore moins par sa faute, et s’apprêtait à présent à faire ce qu’elle croyait être le mieux pour les préserver de toute récidive. « Tout comme je voulais pas que tu te retrouves mêlée à nos histoires. (...) Je lui en veux et il le sait. Mais ça n'enlève rien à ce que je pense toujours de lui, et ça aussi j'espère qu'il le sait. » Mais cela changeait-il ce qu’il pensait d’elle ? Un sourire qui n’atteint pas ses yeux passe sur ses lippes, et Flora déglutit en silence. Il lui accordait ne pas avoir voulu lui causer de tort en connaissance de cause, mais lui pardonnait-il ? Il ne semblait pas avoir accordé son pardon à l’italien, et son amant semblait pourtant avoir sa place dans son coeur - chose suffisamment notable, même si elle ne serait pas surprise de l’entendre nier si elle venait à lui poser directement la question. « Il n’est pas davantage ou moins responsable que moi, tu sais. » précise-t-elle en le regardant, bien que reportant par la suite ses yeux sur peu importe quelle distraction. Les torts sont proportionnels mais, à l’entendre, Auden est le seul responsable de cette histoire sous prétexte que elle n’avait pas voulu lui faire de mal - mais Auden non plus ne l’avait pas souhaité, Flora en avait eu la certitude à l’instant où ses yeux avaient trouvé ceux alarmés du Williams. James devait être plus juste dans sa balance du bien et du mal. « Il l’ignorait autant que moi, et on l’a voulu tous les deux. Tu devrais nous traiter de la même façon l’un l’autre. » Cela ne lui fait pas plaisir - mais ce n’est rien d’autre que la suite logique aux événements. Auden ne méritait pas d’encaisser les reproches que James pouvait avoir à lui faire à elle. « Il a mal agi, et moi j'ai sûrement mal réagi en l'apprenant. Alors je vais pas prétendre que je suis irréprochable dans cette histoire. » Son visage perd peu à peu de son éclat - même s’il en avait déjà perdu bien avant qu’elle entre dans les ateliers et s’approche de lui. Auden n’a pas mal agi - pas moins bien que lorsque peu importe qui dans cette maison couche avec l’un de ses collègues. Auden a simplement mal choisi la collègue en question. « Il a mal choisi - je ne connais pas les termes de votre relation, mais est-ce que tu te serais comporté de la même façon s’il s’était agi de quelqu’un d’autre que moi ? » Elle ne cherche pas à lui donner tort ou raison, ne cherche surtout pas à envenimer les choses entre eux - elle cherche surtout à comprendre, perdu pour perdu, et à rétablir un certain ordre des choses dans cette histoire. James se comportait de la sorte car Auden avait couché avec elle, pas parce-qu’il était allé voir ailleurs - pas vrai ?

Son regard se fait fuyant alors qu’elle poursuit, ses jambes tressaillent et ses bras se couvrent d’une fine chair de poule - elle sent son coeur se tordre, et aurait presque envie de vomir si elle avait quoique ce soit dans l’estomac. Elle est persuadée de prendre la bonne décision, Flora - alors pourquoi se sent-elle brusquement aussi nauséeuse et misérable ? Ses mains se rejoignent devant elle et ses doigts s’enlacent les uns aux autres, stabilisant ses tremblements, et la brune se force à inspirer posément. Elle a passé des heures, probablement l’équivalent de mois entiers à travailler sur ses travaux - ses croquis, ses patrons, tout ce sur quoi elle pouvait poser le regard et se saisir d’une paire de ciseaux ou de crayons pour y améliorer. Elle avait travaillé d’arrache-pied pour atteindre un semblant du standard de la maison, prouver mériter sa chance et s’épanouir auprès de ce qu’elle avait toujours voulu côtoyer - mais cela n’avait pas été suffisant, et elle devenait trop grande pour continuer à rêver. « Flora, t'es sûre que tout va bien ? » Ses paupières papillonnent à plusieurs reprises pour la ramener à elle, et ses yeux trop expressifs trouvent ceux inquiets qui se focalisent sur elle plus longtemps qu’ils ne le devraient. Elle ne va pas - et, entre autres incapacités, celle de prétendre ne fait pas exception. Comment a-t-elle pu être naïve au point de croire qu’elle n’aurait besoin que de cinq minutes et d’un sourire pour annoncer à James battre en retraite et le décharger de son poids ? « Ouais - oui, ça va, ne t’en fais pas. » Elle ment très mal, mais ne prétend pas être crédible alors que son sourire est tout aussi maladroit et vide de sens que la réponse qu’elle lui adresse. Elle ne va pas, n’est pas prête d’aller à nouveau. « Pourquoi j'ai l'impression que t'as quelque chose sur le cœur et que tu sais pas comment me le dire ? » Probablement parce qu’il l’avait vue grandir et l’avait surtout regardée, James la connaissait mieux qu’une majorité ici à Brisbane. et si Flora avait toujours trouvé un réconfort et une certaine sécurité à être incapable de lui mentir, ce n’était plus le cas à présent - tout aurait été beaucoup plus simple s’il s’était contenté d’être indifférent et hermétique à ses angoisses. Son regard se plonge dans le sien et la Constantine se pince légèrement les lèvres, le regard désolé et malheureux - elle l’est. « Je te trouve changée... et ce ton fataliste, ça te ressemble pas. Il y a un problème ? » Sa mâchoire se contracte sous l’appréhension, sous le pas qu’elle s’apprête à faire vers lui sans qu’aucun retour en arrière ne soit plus jamais possible - et cela lui brisait le coeur, d’une force et d’une manière que personne ne pouvait soupçonner. et qu’elle se contentait de subir. « Je- » commence-t-elle avant de souffler doucement, se passant nerveusement une main dans les cheveux. Son regard fuit, puis Flora se force à le regarder à nouveau avant de poursuivre. et, inévitablement, les larmes lui montent déjà aux yeux. « Je vais partir, James. Je pars. » articule-t-elle au prix d’un effort colossal, ses lèvres se pressant l’une contre l’autre dans un tremblement nettement perceptible. « Ce n’est pas contre toi » précise-t-elle un peu précipitamment, sa bouche s’entrouvrant à nouveau sur un souffle douloureux. Sa tête se secoue par la négative et, sans qu’elle ne le réalise immédiatement, de premières larmes roulent sur ses joues sans qu’elles n'entraînent avec elles le moindre changement de ton. « Mais je ne peux pas continuer comme ça et me nourrir de rêves éternellement - il faut que je me réveille. » Il faut qu’elle trouve un emploi à la hauteur de ses compétences, un emploi qui ne demande pas d’avoir étudié dans les écoles les plus prestigieuses du pays, un emploi où la bonne volonté et des connaissances basiques suffisent - un qui lui sera stable et qu’elle n’aura pas l’impression d’obtenir au simple privilège d’un nom de famille. Ses yeux chargés de larmes n’en demeurent pas moins tendres à l’écart de son cousin, et Flora plonge prudemment sa main à l’intérieur de sa veste pour en sortir une feuille minutieusement pliée qu’elle lui tend sans l’accompagner d’autres paroles quelconques - elle en est incapable sur le moment.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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James Weatherton
James Weatherton
le gant de velours
le gant de velours
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ÂGE : trente-deux ans (10/08/91 - lion)
SURNOM : sa femme le gratifie plus souvent d'insultes. ça tombe bien, il préfère.
STATUT : marié depuis sept ans à Cristina, dans une union aussi euphorisante qu'elle est anticonformiste, où les portes claquent et où les assiettes volent mais où le chaos côtoie la forme d'inspiration la plus pure. son cœur, lui, bat sans doute depuis plus longtemps qu'il ne veut se l'avouer pour un italien insupportable au sens du timing douteux. parce que lui avouer qu'il l'aime au moment où il pleure le décès de son père, il n'y avait bien qu'Auden pour en être capable.
MÉTIER : créateur principal et directeur artistique d'une maison de haute couture, Weatherton, entreprise familiale dont la renommée internationale constitue sa plus grande fierté. le décès de son père, à la tête de l'entreprise depuis 25 ans, est toutefois venu rebattre quelques cartes et à défaut de se sentir prêt à investir le fauteuil de CEO, il officie comme actionnaire majoritaire aux cotés du conseil d'administration, se consacrant comme à son habitude à son atelier. également co-propriétaire avec sa femme du Emerald Hotel, il lui prête main forte lorsque son emploi du temps le lui permet.
LOGEMENT : #40 Latimer Road, Logan City. une maison que le couple partage avec leur chat Shady, qui réserve en général un accueil chaleureux (non) à leurs visiteurs.
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POSTS : 6458 POINTS : 1300

TW IN RP : alcoolisme, décès, deuil, violence verbale, relation toxique, mention de troubles de la fertilité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : exigeant, colérique et impitoyable, ses proches mériteraient une médaille pour le supporter › son besoin d'être constamment stimulé l'a poussé à épouser la femme la plus caractérielle qu'il connaisse. au fond, ils seraient prêts à tout l'un pour l'autre › elle veut des enfants, lui beaucoup moins. en revanche, il désire avoir un héritier › ne s'est jamais remis d'avoir perdu son premier amour, bien qu'il n'ait jamais rien montré de sa douleur › peu enclin à montrer ce qu'il ressent, il s'est forgé une carapace dont il est difficile de venir à bout › constamment fourré dans son atelier.
CODE COULEUR : DarkMagenta
RPs EN COURS : (10) august #2flora #3lashana #1lena #1halston #3auden #18ambrose #4mickey #1auden #20

(ua fantôme) auden #19


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cristina › so it's gonna be forever, or it's gonna go down in flames. you can tell me when it's over, if the high was worth the pain. got a long list of ex-lovers, they'll tell you I'm insane. 'cause you know I love the players, and you love the game. we'll take this way too far. it'll leave you breathless, or with a nasty scar. wait, the worst is yet to come.

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willton #18 & #19 & #20 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20

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weathertineaugust #2 & flora #3 & ambrose #4 › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. I made up my mind. I can't see you but I hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, I know I'm home.

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millie #3 › well her face is a map of the world. you can see she's a beautiful girl. and everything around her is a silver pool of light. the people who surround her feel the benefit of it. it makes you calm. she holds you captivated in her palm.

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shiloh #5 › look at you here, just like I remember. you feel so strange and yet so familiar. we're like two mirrors facing one another. I seen you snap, seen you gnash your teeth. seen you down and drowning out of reach. to tell the truth, I kind of missed your blues. the way your black sunglasses see right through. come to me now, close like I'm in your frame.

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RPs EN ATTENTE : leroy #1 › cristina #1
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Message(#) Sujet: Re: (james #2) sad birds still sing (james #2) sad birds still sing EmptyMer 13 Sep 2023 - 21:56




(c) craigwatsongifs & harley
sad birds still sing.

« Tu n’entends jamais personne quand tu travailles. » C'est un sourire tout juste perceptible qui remua le coin de ses lèvres et un regard entendu que James remonta silencieusement jusqu'au sien. Elle savait exactement comment il fonctionnait, quels rituels il avait instauré en ces lieux pour qu'on le dérange le moins possible et à quel point il pouvait disparaître dans sa bulle dès lors qu'il se remettait au travail. Certains plaisantaient parfois sur l'idée qu'il serait le dernier à quitter le navire, si le bâtiment devait prendre feu et tout le personnel être évacué ; et c'était probablement vrai. Non seulement parce qu'il s'emploierait à mettre tout ce qu'il pourrait à l'abri avant même d'envisager de mettre un pied en dehors de ces murs, mais aussi parce que ça lui prendrait certainement plusieurs minutes de seulement réaliser ce qui se passait, tant il pouvait parfois être absorbé par ce qu'il faisait. « Je me coupe de toute distraction extérieure. Ça évite de s'interrompre chaque fois que quelqu'un fait tomber une paire de ciseaux. » Il ironisa pourtant, comme si ça n'était seulement que ça, à peine plus convaincant sans doute que lorsqu'il prétendit être sur le point de prendre une pause. Elle le connaissait par cœur, Flora, elle savait pertinemment qu'il oublierait même de s'alimenter autrement qu'en café si certains ici ne s'appliquaient pas à lui rappeler l'importance d'un vrai repas, entre deux retouches. Certains dont Flora faisait bien évidemment partie. « Mh, bien sûr James. Je te crois. » Ce n'était pas comme si elle s'apprêtait de toute façon à lui faire la morale à ce sujet, c'était au moins une certitude qu'il avait à voir l'air quelques peu soucieux que la jeune femme arborait. Et une fois n'est pas coutume, il aurait probablement préféré que ce soit le cas.

Parce que la légèreté n'avait duré qu'un instant, bien vite remplacé par une atmosphère autrement plus pesante et source de nombreuses interrogations pour le créateur. Aussi concentré puisse-t-il être à perfectionner la pièce qu'il tenait précautionneusement entre ses doigts, James ne ratait rien du panel d'émotions qu'il voyait à présent se refléter sur le minois de sa cousine. Elle était tracassée, hésitante, et il voyait inévitablement un lien avec cette histoire qui leur avait déjà causé bien du tort, à eux comme à la relation que Flora et lui avaient toujours partagé. Une histoire qu'il sentait encore planer au-dessus de cet échange, comme de chacun de ceux qu'ils avaient pu partager depuis qu'elle lui avait appris son aventure avec Auden. Une aventure sans conséquence mais dont James avait décidé de faire toute une montagne, pour un millier de raisons qu'il était bien incapable d'assumer sans éprouver aussitôt l'impression d'être un putain d'hypocrite, à leur reprocher ce qu'il ne devrait normalement même pas être en droit de prendre à cœur, peu importe à quel point ça l'avait réellement blessé et affecté. « Laisse moi aller au bout, James. S'il te plaît. » Il le voudrait, mais Flora et lui avaient eu si peu d'occasions de se parler et de se comprendre ces dernières semaines qu'il la saisissait au vol comme un moyen de lui assurer qu'il savait, à défaut de savoir l'exprimer aussi clairement qu'il le voudrait, qu'elle n'avait jamais rien voulu de tout ça. Qu'elle s'était retrouvée impliquée bien malgré elle, pour quelque chose que personne n'aurait normalement du lui reprocher. Qu'elle n'avait rien fait de mal, que c'était simplement sa foutue fierté et son besoin de faire payer à la terre entière lorsqu'il était blessé dans ce qu'il avait de plus intime qui prenaient toujours un peu trop de place. « Il n’est pas davantage ou moins responsable que moi, tu sais. » Ces mots, James avait tenté de se les répéter lui-même, lorsque son besoin de reporter sa colère sur le peintre avait pu lui faire perdre de vue la réalité, à savoir qu'Auden ignorait tout autant que Flora ce que chacun pouvait représenter pour lui. Que lui non plus n'avait jamais voulu le blesser consciemment. « Il l’ignorait autant que moi, et on l’a voulu tous les deux. Tu devrais nous traiter de la même façon l’un l’autre. » La boule en travers de sa gorge, elle, lui rappelait combien cet épisode restait difficile à gérer pour lui, face à deux personnes qui chacune à leur façon comptaient profondément pour lui et qu'il ne supporterait pas de perdre ni l'une ni l'autre. « Je crois que je peux pas m'empêcher de lui en vouloir de me l'avoir caché. » Et de lui avoir confessé qu'il ne lui aurait jamais rien dit. « Et c'est sûrement stupide, parce que tout aurait continué comme avant si j'avais jamais rien su. Avec lui, avec toi. » Et que c'aurait sans doute été pour le mieux, même s'il avait du vivre dans l'ignorance de ce qu'il y avait eu. Sa relation avec Flora tout comme avec Auden seraient restées inchangées, et ça aurait largement compensé le reste. Sa cousine et lui ne marcheraient pas sur des œufs, aujourd'hui, incapables d'agir avec le même naturel qu'autrefois. Quant au peintre, il ne s'en serait pas éloigné par peur d'avoir à réaliser un peu trop abruptement ce que toute cette histoire tendait à montrer de lui-même, et de l'importance d'Auden dans sa vie, avant quoi que ce soit d'autre. « Je te reproche pas de me l'avoir dit. J'aurais pas voulu qu'il y ait le moindre secret entre nous, même si... » Même si ça avait forcément des conséquences et qu'ils les subissaient tous les trois de plein fouet. Il n'aurait pas voulu qu'elle en fasse un secret, mais il regrettait que ça ait changé quelque chose entre eux. « Il a mal choisi - je ne connais pas les termes de votre relation, mais est-ce que tu te serais comporté de la même façon s’il s’était agi de quelqu’un d’autre que moi ? » Son regard raccrocha le sien et parut plus dérouté, cette fois, tandis qu'il saisit la première occasion pour se re-concentrer sur la pièce de tissu qu'il manipulait. « J'en sais rien, Flora. » Il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui pose la question sans détour, et là où il aurait brodé n'importe quelle réponse énigmatique pour se débarrasser du sujet avec n'importe qui d'autre, il ne pouvait pas totalement s'y résoudre avec elle. Parce que c'était Flora, encore et toujours Flora. « Je déteste l'idée que c'ait été avec toi, parce que je déteste l'idée que ça affecte aussi ce qu'on partage tous les deux. Mais je crois... » Un soupire s'échappa d'entre ses lèvres, qu'il pinça entre elles un instant. « Que ça a simplement rendu ça encore plus difficile à accepter. » Alors peut être bien que difficile à accepter, ça l'était déjà à compter du moment où l'une des aventures du peintre lui était revenue aux oreilles. Qu'il trouve de la compagnie entre d'autres draps que les siens n'était pas nouveau, ça avait même toujours fait partie de leur relation, mais James n'avait toujours voulu en savoir que le minimum. Alors cette fois, de nouveau placé face à cette réalité et un peu plus informé qu'il ne l'aurait voulu, il avait encaissé l'information avec un pincement au cœur. Et l'impression qu'on y avait rattaché une pierre, en vérité. « Peu importe. C'est stupide. » Et ils n'étaient pas là pour discuter de ses états d'âmes, à l'origine de bien assez de dégâts comme ça. Une preuve de plus qu'il était bien plus heureux quand il prétendait tout simplement ne rien ressentir, s'évitant bon nombre de nouveaux problèmes.

Plus les minutes s'égrainaient, plus le regard qu'il posait sur Flora se voulait soucieux et interloqué. Quelque chose lui paraissait anormal, depuis que sa cousine était venue le trouver avec une nervosité évidente, et ce petit quelque chose de changé qui mettait tous ses sens en alerte et lui faisait subitement craindre le pire. Le simple fait de revenir sur cette histoire avec Auden aurait pu suffire à la mettre dans cet état, il le savait, et c'est d'ailleurs ce qu'il avait d'abord pensé lorsqu'ils avaient mis le sujet sur la table avec une certaine prudence et une certaine crainte, sans doute, que cet épisode les suive bien plus longtemps qu'ils ne le voulaient l'un et l'autre. A présent, il pouvait voir qu'il y avait autre chose et le ton particulièrement fataliste de la jeune femme ne faisait que confirmer ses appréhensions. Flora n'usait jamais d'un ton aussi solennel, pas quand il n'y avait qu'eux d'eux et alors qu'elle savait maintenant qu'il ne lui tenait pas directement rigueur de ce qui s'était passé. « Ouais - oui, ça va, ne t’en fais pas. » Il voudrait la croire, il le voudrait vraiment, mais son intuition l'avait rarement trompé et celle-ci lui disait que quelque chose la tourmentait. Qu'elle avait quelque chose sur le cœur et ne savait simplement pas comment s'y prendre pour le partager avec lui, pour dire ce qu'elle avait à dire sans passer par trente-six chemins. Était-ce lui qui l'impressionnait, ou toute cette situation qui lui faisait craindre de ne pas être comprise ni entendue ? Dans un cas comme dans l'autre, il se reprochait d'avoir rendu tout ça si compliqué en réagissant comme il l'avait fait, quelques semaines plus tôt. « Je- Je vais partir, James. Je pars. » Son regard, resté ancré au sien, marqua l'inévitable stupéfaction que ces quelques mots suffirent à y répandre. « Tu pars ? Comment ça... qu'est-ce que tu racontes, Flora ? » Elle partait ? Partait où, et pour quelle raison ? « Ce n’est pas contre toi » Et comme si l'information avait mis plusieurs secondes avant d'être pleinement assimilée et comprise, c'est un James dérouté qui secoua nerveusement la tête, reposant fébrilement ses outils de travail avant de se planter devant elle pour lui dédier toute son attention. « Tu quittes l'atelier ? » C'est ce qu'elle voulait dire, bien sûr que c'est ce qu'elle voulait dire. Il était simplement incapable de le considérer quelques secondes plus tôt, quand dans aucune réalité parallèle Flora ne pourrait à ses yeux envisager une telle chose, pas alors qu'elle s'était toujours épanouie dans cet univers et avait dépensé tant d'énergie et tant d'efforts à s'améliorer, jour après jour, croquis après croquis, prototype après prototype, pour vivre son rêve. « Mais je ne peux pas continuer comme ça et me nourrir de rêves éternellement - il faut que je me réveille. »« Qui t'a mis ce genre d'idées dans la tête ? C'est ce que t'as l'impression de faire ici... te nourrir de rêves ? » Ce n'était pas de lui dont il était question, ce n'était pas ce qu'il ressentait qui entrait en ligne de compte, pourtant il était heurté par la façon dont elle réduisait ce que sa place ici avait toujours symbolisé, non seulement pour elle, mais aussi pour lui. Elle était une rêveuse, c'est vrai, mais une rêveuse bourrée de talent qui ne lui avait jamais donné la plus petite impression de perdre son temps entre ces murs. « Tu peux pas partir, Flora. Je peux pas te laisser faire ça, c'est hors de question. » Mais comment pouvait-il seulement espérer que ses mots lui feraient reconsidérer son choix quand Flora lui paraissait déjà décidée ? Comment pouvait-il espérer la faire changer d'avis ? Que pouvait-il dire, ou faire, pour qu'elle voit à quel point l'idée de la voir passer cette porte et renoncer à ce qui hier encore semblait la faire vibrer l'horrifiait ? « Tu sais que ta place est ici, que c'est ce que t'as toujours voulu. Et que t'as beaucoup trop de talent pour que je laisse jeter ça à la poubelle, bon sang ! » Il était en colère, il était frustré, mais il était aussi et surtout désespéré de se rendre compte qu'elle avait pu nourrir ces doutes et mener cette réflexion à son terme sans qu'il n'ait rien vu. Alors lorsque Flora sortit une feuille de papier de l'intérieur de sa veste, son premier réflexe fut la défiance. « C'est quoi, une lettre de démission ? Tu peux la garder. » Il n'en voulait pas. Il ne voulait rien qui puisse lui confirmer qu'elle ne reviendrait pas en arrière, et que toutes ses tentatives pour la raisonner s'avéreraient probablement vaines, toutes autant qu'elles étaient. « Ne me force pas à la lire, Flora. On va discuter calmement, tu vas m'expliquer ce qui se passe et on... c'est pas forcé de se passer comme ça. » Ne me force pas à la lire et faisons comme si ça n'avait jamais eu lieu



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Flora Constantine
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la petite souris
la petite souris
(james #2) sad birds still sing 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
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nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
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Message(#) Sujet: Re: (james #2) sad birds still sing (james #2) sad birds still sing EmptyLun 9 Oct 2023 - 20:39



sad birds still sing
« Je crois que je peux pas m'empêcher de lui en vouloir de me l'avoir caché. » Son regard noisette soutient péniblement le sien, et Flora sent la culpabilité enserrer un peu davantage ses entrailles. Ils s’étaient jurés, Auden et elle, de ne pas lui en parler - mais mentir à son cousin avait été une promesse faite plus tôt encore, et la brune s’était retrouvée au pied du mur sans être capable de le contourner. Elle n’était pas très douée avec les stratagèmes Flora, encore moins pour prétendre, et si elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il aurait sans doute été plus facile qu’elle mente, le scénario ne la dégoûtait pas moins. Elle aurait dû, et ce pour le restant de ses jours, soutenir le regard de James en songeant à cette aventure et aux conséquences qu’elle aurait pu avoir s’il avait été mis au courant, sans jamais avoir la certitude que cela ait pu en avoir de quelconques. Elle était triste Flora, mais savait que cette fin lui apporterait un certain soulagement, et qu’elle ne pouvait se permettre de se dérober à l’un des fondamentaux qu’était l’honnêteté aux relations. « Et c'est sûrement stupide, parce que tout aurait continué comme avant si j'avais jamais rien su. Avec lui, avec toi. » Cela n’aurait rien changé. Ni dans la perception de l’italien auprès de James, ni dans celle de Flora. Ils avaient repris leurs relations respectives là où elles avaient été laissées, et auraient pu continuer ainsi indéfiniment sans que ces faits ne fassent la moindre ombre à leurs liens. Cela n’avait jamais été leur idée ni leur souhait, et cela aurait pu ne jamais l’être. « Je te reproche pas de me l'avoir dit. J'aurais pas voulu qu'il y ait le moindre secret entre nous, même si... » - « Ça aurait été plus facile. » termine-t-elle à sa place, la voix réduite à un murmure coupable et voilé de fragilité, son sourire s’étirant sans atteindre ses yeux. Tout l’aurait été, ils n’en seraient jamais arrivés là, et rien ni personne n’aurait souffert d’une nuit qui n’avait pas même eu d’importance pour l’un ou l’autre. Le regard de James s’accroche aux tissus lorsque la brune poursuit sur sa lancée, optant pour des mots simples pour décrire des faits l’étant tout autant. Flora, elle ignore si elle aura à nouveau la chance de lui parler ainsi - en seul à seul, sans oreilles indiscrètes, dans l’atmosphère réconfortante des ateliers et dans cette maison qui a toujours été comme la sienne. « J'en sais rien, Flora. (...) Je déteste l'idée que c'ait été avec toi, parce que je déteste l'idée que ça affecte aussi ce qu'on partage tous les deux. Mais je crois… Que ça a simplement rendu ça encore plus difficile à accepter. » Elle n’obtient pas vraiment de réponse Flora, et ne parvient pas avec certitude à en tirer une. Ils sont deux personnages complexes, l’italien et lui, et la brune craint que leur relation et ce qu’ils partagent le soit plus encore. Elle ne juge pas la petite souris, jamais, mais s’interroge et aurait aimé y voir un peu plus clair - mais au comportement fuyant de l’artiste, probablement n’y voyait-il pas mieux qu’elle. Sans doute James n’avait-il pas les réponses qu’elle aurait aimé qu’il lui confie, et probablement était-ce la vraie réponse à ses questionnements. « Peu importe. C'est stupide. » - « Non James, non. C’est tout sauf stupide. » Ses émotions sont légitimes. Elles le sont toujours, et quelque soit leur genre. Son amour, sa joie, sa tristesse, sa frustration, ses désirs - rien de ce qu’il peut ressentir ne fait de lui quelqu’un d’idiot, bien au contraire.

Les émotions les rendent humains. Vulnérables aussi, et ce peu importe que certains prétendent ne pas l’être - ils le sont tous, d’une certaine manière, aussi bien gardée soit cette dernière. Et Flora, alors qu’elle sent sa gorge s’étrangler et les muscles de ses joues électriser sa mâchoire, l’est inévitablement alors qu’elle avait espéré parvenir à se leurrer. Se tenir ici, près de tissus par centaines, d’épingles par milliers et de possibilités plus nombreuses encore, avait été le rêve de la petite fille perchée sur la fenêtre de sa chambre à qui elle avait promis d’accéder à ses ambitions. Qu’elle avait laissé, du bout des doigts, toucher à ses rêves et songer à un avenir plus grand que celui d’être fleuriste ou barista - même si elle adorait les fleurs et les cafés. Qu’elle avait laissé espérer, croire aux fantaisies imaginées très tôt par son esprit, et qu’elle n’avait jamais eu coeur à refouler et toujours à considérer. Flora était une rêveuse, une dont les songes étaient colorés et agréables, et qui n’avait jamais eu envie de vivre dans la réalité terne et sans saveur qui lui avait été réservée en venant au monde. Elle avait toujours cru avait assez d’imagination et de couleurs pour colorer sa réalité - mais réalisait à présent que tous ses crayons avaient toujours été différentes nuances de gris. « Tu pars ? Comment ça... qu'est-ce que tu racontes, Flora ? » Il sait très bien ce qu’elle raconte. Ses yeux toujours dans les siens se heurtent à une stupéfaction dont elle est la première décontenancée, et Flora se force à soutenir son regard bien qu’elle n’ait jamais été férue de ces luttes dont elle sort toujours vaincue. « Je- » - « Tu quittes l'atelier ? » Il relâche tous les ustensiles jusque lors fermement ancrés dans ses mains, et la brune déglutit malgré elle. Nerveusement, ses yeux noisette se perdent une seconde durant dans le flou des ateliers, puis se reportent celle suivante sur son cousin dont les pas l’ont porté face à elle. Elle a toute son attention et Flora n’a jamais été si peu enthousiaste à l’idée. Fébrilement, ses lèvres s’entrouvrent pour laisser une inspiration s’y engouffrer, et ses narines expulsent une respiration tremblante avant qu’elle ne prenne la parole. « C’est une décision réfléchie, ne t’énerve pas… » lui demande-t-elle d’un ton qui, s’il se veut prudent et doux, se contente de retranscrire toute sa douleur et résonne comme une supplique quant à ne pas chercher à la faire changer d’avis. Peut-être ne veut-elle pas l’entendre de crainte de ne pas croire peu importe ce qu’il pourrait dire, ou peut-être craint-elle plus encore de se laisser influencer. « Qui t'a mis ce genre d'idées dans la tête ? C'est ce que t'as l'impression de faire ici... te nourrir de rêves ? » Sa mâchoire se contracte et l’attention du créateur brûle sa peau, ses jambes brièvement secouées d’un tremblement alors qu’elle esquisse un pas en arrière dans un besoin irrépressible de récupérer l’oxygène qu’il semble lui dérober. « James je t’en prie - tu sais que c’est la vérité, tu sais tout comme moi que j’ai déjà eu une chance exceptionnelle d’entrer ici et que si ça n’avait pas été pour notre lien je n’aurais jamais pu y songer. » S’il n’avait pas été son cousin, si il n’avait pas été comme son grand frère, si Norman n’avait pas accueilli du jour au lendemain quatre rejetons orphelins - jamais Flora n’aurait pu songer à faire quoique ce soit d’autre à Weatherton que le nettoyage des locaux. « Je suis et te serais toujours infiniment reconnaissante pour cette aventure. » Elle l’était terriblement la brune, parfaitement consciente de la chance qu’elle s’était vue offerte. Mais désolée, tellement désolée de ne pas avoir été à la hauteur et plus encore de renoncer définitivement à l’espoir de le devenir. « Tu peux pas partir, Flora. Je peux pas te laisser faire ça, c'est hors de question. » Ses yeux se chargent d’humidité et ses lèvres s’étirent en un sourire malheureux - elle est déjà partie. « Ce n'est pas ta décision à prendre. » chuchote-t-elle posément. Elle a déjà quitté la maison et le souvenir de sa présence ici sera chassé par la prise de vent exercée par la porte sur son départ. James se replongera dans le travail après cette brève interruption, et personne d’autre ici ne remarquera son absence ni même ne se souviendra de son passage. « J’ai trente ans James. À peine deux ans de moins que toi, quatre de plus que Shiloh. Si j’aurais dû devenir quelqu’un, ce serait déjà le cas. » murmure-t-elle à voix basse en parcourant son regard, un soupçon de honte le traversant alors qu’elle n’est ni amère ou plaintive. Défaitiste sûrement, vaincue même, mais sans jamais sous-entendre ni même songer au moindre reproche. Elle est la seule responsable de sa situation, et aucun de ceux l’ayant soutenue ne sont responsables de son manque de talent autant que de discernement.

« Tu sais que ta place est ici, que c'est ce que t'as toujours voulu. Et que t'as beaucoup trop de talent pour que je laisse jeter ça à la poubelle, bon sang ! » Elle ne s’est que rarement confrontée à sa colère. Flora l’a déjà perçue de loin, en voyant un stylo battre de ses propres ailes au travers d’une pièce ou en surprenant une conversation qu’elle n’aurait pas dû entendre. Mais jamais, ô grand jamais, elle n’avait été celle à qui la voix bouillonnante de son cousin ne s’était adressée. Hausser le ton pour se faire entendre par la seule fille de la fratrie des Constantine n’était pas une solution, et tous ceux la connaissant un minimum en avaient conscience - mais probablement que James et elle n’étaient pas si proches qu’elle l’avait cru. Sans un mot, encaissant les paroles qui s’échappent crûment d’entre les lèvres du créateur, Flora sort de sa veste une enveloppe soigneusement pliée. « C'est quoi, une lettre de démission ? Tu peux la garder. » Elle ne dégage pas la moindre froideur Flora, et se contente de se mordre l’intérieur de la joue en redressant un regard réprobateur vers James tout en lâchant mollement le courrier sur la table la plus proche. « et toi tu peux garder ta colère pour quelqu’un qui la mérite. » tance-t-elle prudemment en abandonnant la lettre qu’elle a écrite des dizaines de fois, s’acharnant à la rédiger à la main et incapable de s’en satisfaire peu importe le soin qu’elle pouvait y consacrer. Aucun mot ne semblait assez juste, aucune formulation correcte. « Ne me force pas à la lire, Flora. On va discuter calmement, tu vas m'expliquer ce qui se passe et on... c'est pas forcé de se passer comme ça. » Il s’adoucit, au moins un peu, et les épaules de la brune s’effondrent à la même vitesse que son coeur tombe dans sa poitrine. Ses dents pincent sa langue et elle recule d’un nouveau pas avant de croiser ses bras sur sa poitrine, comme pour chercher à se maintenir en un seul morceau et à ne pas lui tourner le dos sans un regard. « On est pas… je veux dire, on est pas obligé de ne plus se parler. » Son regard retrouve le sien lorsqu’il s’y sent prêt, et Flora se sent pathétique en réalisant à quel point elle est idiote face à lui. Ridicule aussi, sans doute, et maintenant que la résignation quant à ses rêves est bien réelle, la brune est forcée de réaliser l’ampleur de la supercherie dans laquelle elle s’est contemplée toutes ces années. « Je tiens à toi James, tu sais à quel point je t’admire et… » Sa gorge se serre et Flora expire posément. « On est pas obligé de se rayer de la vie l’un de l’autre. » expire-t-elle finalement en resserrant mollement ses mains sur ses avant-bras, cherchant à s’octroyer un certain réconfort. Elle perd suffisamment sans vouloir le perdre lui aussi.
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the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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James Weatherton
James Weatherton
le gant de velours
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ÂGE : trente-deux ans (10/08/91 - lion)
SURNOM : sa femme le gratifie plus souvent d'insultes. ça tombe bien, il préfère.
STATUT : marié depuis sept ans à Cristina, dans une union aussi euphorisante qu'elle est anticonformiste, où les portes claquent et où les assiettes volent mais où le chaos côtoie la forme d'inspiration la plus pure. son cœur, lui, bat sans doute depuis plus longtemps qu'il ne veut se l'avouer pour un italien insupportable au sens du timing douteux. parce que lui avouer qu'il l'aime au moment où il pleure le décès de son père, il n'y avait bien qu'Auden pour en être capable.
MÉTIER : créateur principal et directeur artistique d'une maison de haute couture, Weatherton, entreprise familiale dont la renommée internationale constitue sa plus grande fierté. le décès de son père, à la tête de l'entreprise depuis 25 ans, est toutefois venu rebattre quelques cartes et à défaut de se sentir prêt à investir le fauteuil de CEO, il officie comme actionnaire majoritaire aux cotés du conseil d'administration, se consacrant comme à son habitude à son atelier. également co-propriétaire avec sa femme du Emerald Hotel, il lui prête main forte lorsque son emploi du temps le lui permet.
LOGEMENT : #40 Latimer Road, Logan City. une maison que le couple partage avec leur chat Shady, qui réserve en général un accueil chaleureux (non) à leurs visiteurs.
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TW IN RP : alcoolisme, décès, deuil, violence verbale, relation toxique, mention de troubles de la fertilité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : exigeant, colérique et impitoyable, ses proches mériteraient une médaille pour le supporter › son besoin d'être constamment stimulé l'a poussé à épouser la femme la plus caractérielle qu'il connaisse. au fond, ils seraient prêts à tout l'un pour l'autre › elle veut des enfants, lui beaucoup moins. en revanche, il désire avoir un héritier › ne s'est jamais remis d'avoir perdu son premier amour, bien qu'il n'ait jamais rien montré de sa douleur › peu enclin à montrer ce qu'il ressent, il s'est forgé une carapace dont il est difficile de venir à bout › constamment fourré dans son atelier.
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RPs EN COURS : (10) august #2flora #3lashana #1lena #1halston #3auden #18ambrose #4mickey #1auden #20

(ua fantôme) auden #19


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cristina › so it's gonna be forever, or it's gonna go down in flames. you can tell me when it's over, if the high was worth the pain. got a long list of ex-lovers, they'll tell you I'm insane. 'cause you know I love the players, and you love the game. we'll take this way too far. it'll leave you breathless, or with a nasty scar. wait, the worst is yet to come.

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willton #18 & #19 & #20 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20

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weathertineaugust #2 & flora #3 & ambrose #4 › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. I made up my mind. I can't see you but I hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, I know I'm home.

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millie #3 › well her face is a map of the world. you can see she's a beautiful girl. and everything around her is a silver pool of light. the people who surround her feel the benefit of it. it makes you calm. she holds you captivated in her palm.

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shiloh #5 › look at you here, just like I remember. you feel so strange and yet so familiar. we're like two mirrors facing one another. I seen you snap, seen you gnash your teeth. seen you down and drowning out of reach. to tell the truth, I kind of missed your blues. the way your black sunglasses see right through. come to me now, close like I'm in your frame.

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RPs EN ATTENTE : leroy #1 › cristina #1
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Message(#) Sujet: Re: (james #2) sad birds still sing (james #2) sad birds still sing EmptyJeu 9 Nov 2023 - 20:58




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« Ça aurait été plus facile. » Ses yeux reposés un instant dans les siens, James acquiesça d'un signe de tête presque imperceptible, encore incapable de dire s'il aurait vraiment préféré être laissé dans l'ignorance quand ça aurait aussi signifié que sa cousine et l'homme qui avait une importance toute particulière à ses yeux avaient des secrets pour lui. Tout lui paraissait pourtant préférable que cette situation et tout ce qui se teintait aujourd'hui d'embarras et d'hésitation dès qu'il se retrouvait seul à seul avec Flora, comme si subitement un seul aveu avait le pouvoir d'affecter trente années de la relation qu'ils avaient toujours partagé. « Une part de toi regrette probablement de m'en avoir parlé. » Et il ne la jugerait pas si elle lui répondait que oui, qu'elle n'était plus si sûre d'avoir fait le bon choix en se confiant à lui sur ce qu'elle avait partagé avec Auden. Une part de rancœur lui restait peut être à l'égard de l'italien, principalement parce que son ego avait décidé de s'en mêler, mais ça ne l'empêchait pas de s'avouer qu'il avait compliqué les choses en réagissant comme il l'avait fait et que s'ils en étaient tous là aujourd'hui, c'est aussi parce qu'il avait décidé de prendre cette histoire à cœur. Et s'il lui était bien plus difficile de l'admettre à haute voix, c'est parce qu'il n'avait pas l'habitude de mettre des mots concrets sur ce qu'il éprouvait pour Auden, quand bien même son cœur lui semblait mentir de moins en moins quand il se retrouvait en sa présence ou nourrissait la peur dévorante de le perdre une nouvelle fois. Au fond, il l'aurait tout aussi difficilement vécu quelle qu'ait été la personne avec qui Auden aurait partagé cette liaison ; c'était simplement plus douloureux de songer que c'était tombé sur sa cousine, un autre des êtres les plus importants pour lui. « Non James, non. C’est tout sauf stupide. » Elle était une grande sentimentale, Flora, alors il n'était pas surpris que ça ne lui semble pas sordide. C'était simplement une discussion qu'il aurait voulu avoir avec elle dans d'autres circonstances, pas après que cette histoire ait jeté comme un froid entre eux – un froid temporaire, mais qui n'en était pas moins sources de regrets pour lui. « J'en sais rien. Je me dis que sur le papier je suis sûrement pas le mieux placé pour lui taper une crise de jalousie. » Il était marié, et quand bien même Cristina et lui étaient d'accord depuis le premier jour pour ne pas faire de ce mariage une prison, ça faisait sans doute de lui un putain d'hypocrite lorsqu'il reprochait à Auden d'avoir une vie en dehors de lui, d'eux, de ce qu'ils partageaient ensemble.

A mesure que la situation se clarifiait et que les intentions de Flora lui échappaient de moins en moins, James comprenait pourquoi elle semblait si fébrile et hésitante en venant le trouver un peu plus tôt. Pourquoi elle semblait peser chacun de ses mots et éprouver des difficultés à lui livrer ce qu'elle avait sur le cœur. Il pensait que sa propre attitude était en cause, que cette histoire avec Auden et à laquelle il avait donné des proportions démesurées était ce qui valait à sa cousine d'être aussi chancelante. A présent, il comprenait ce qu'elle était venue lui dire et que tout ce qu'il prenait pour acquis il y a encore quelques minutes se cassait la figure. Flora voulait quitter l'atelier, et il n'avait aucune foutue idée de comment réagir à ça – si ce n'est avec un certain manque de tact, comme à son habitude. « C’est une décision réfléchie, ne t’énerve pas… » Il devrait sûrement s'en réjouir, alors. Apprécier le fait qu'elle ait au moins pris le temps d'y penser à deux fois et soit parfaitement sûre de ce qu'elle faisait. C'était pourtant loin de rendre le tout plus facile à digérer quand on était conscient comme lui d'avoir une créatrice profondément talentueuse en face de lui – une créatrice prête à se saborder elle-même en quittant l'atelier qui aurait pu la voir se réaliser à hauteur de tout ce dont elle était capable. « Qu'est-ce que tu voudrais que je fasse ? Que je t'encourage à mettre ton potentiel et tous tes efforts à la poubelle ? Que je m'en lave les mains alors que je sais quelle erreur ce serait ? » Il n'avait pas peur d'employer ce mot, même si elle lui assurait y avoir pleinement réfléchi. Il n'avait pas peur de lui mettre la réalité sous les yeux même si elle recherchait sa compréhension plus que son jugement. Flora voulait partir et à voir l'expression sur son visage, ça n'était pas seulement cet endroit sur lequel elle était prête à quitter un trait. C'était tout le reste aussi, et tout ce qui l'animait pourtant depuis qu'elle était en âge de s'intéresser à cet univers qui les avait bercé l'un et l'autre. Comment pourrait-il appeler ça autrement qu'une erreur, dans ce cas ? « James je t’en prie - tu sais que c’est la vérité, tu sais tout comme moi que j’ai déjà eu une chance exceptionnelle d’entrer ici et que si ça n’avait pas été pour notre lien je n’aurais jamais pu y songer. » Il ne pouvait pas la laisser penser une telle chose, pas alors qu'elle avait plus que prouvé que sa place était ici, indépendamment du lien qui les unissait. « C'est vraiment ce que tu crois ? Que c'est notre lien de parenté qui t'a valu d'intégrer cet endroit ? » Elle le connaissait, elle savait qu'il n'avait jamais voulu lui faciliter les choses même quand son affection pour elle aurait pu altérer son jugement et l'inciter à se montrer un peu moins intransigeant avec elle qu'avec tous les autres. S'il n'était pas capable de la moindre objectivité à son sujet, c'est elle qui aurait eu le poste qui était revenu à Shiloh. Et cette discussion n'aurait pas lieu d'être. « C'est Norman qui m'a demandé d'évaluer tes capacités pour voir si tu pourrais te former à l'atelier, c'est vrai. Mais tu me connais assez pour savoir que malgré toute l'affection que je te porte, ça m'aurait pas suffi si j'avais pas vu de quoi t'étais capable. » Et même en ayant toujours voulu faire la fierté de son père, il était resté capable de prendre ses propres décisions dans l'intérêt de l'atelier. Il avait vu son potentiel et la passion qui l'animait ; voilà ce qui lui avait valu de se retrouver ici. « T'as un putain de talent, Flora. Alors non, tu m'excuseras de pas sauter de joie à l'idée que tu sois prête à foutre tout ça en l'air. Et si elle avait pris tant de précautions avant de venir le lui annoncer, c'était sans doute parce qu'au fond d'elle Flora était consciente qu'il exécrerait cette idée. « Je suis et te serais toujours infiniment reconnaissante pour cette aventure. » Elle le remerciait comme si tout était déjà acté et qu'elle n'attendait plus que de ramasser ses affaires pour partir sans se retourner, et il avait la désagréable impression que rien de ce qu'il pourrait lui dire n'y changerait quoi que ce soit.

« Ce n'est pas ta décision à prendre. » Elle avait raison et s'il avait eu le cœur à risquer d'envenimer les choses, il lui aurait probablement fait remarquer que son avis lui importait de toute façon bien peu lorsqu'elle avait pris cette décision sans même qu'ils en discutent tous les deux. Peut être que ça n'aurait strictement rien changé, peut être même que ça n'aurait fait que la conforter plus encore dans son choix, mais il regrettait sincèrement qu'elle ait mûri cette décision dans son coin et attende désormais de lui qu'il l'accepte sans rechigner. Il n'avait jamais cherché à retenir personne, ayant toujours été conscient qu'une place qui se libérait ne mettait jamais bien longtemps à être pourvue à nouveau et que c'était dans l'ordre des choses, que certaines routes se séparent et que d'autres aillent s'épanouir ailleurs. Mais tout était différent lorsqu'il était question de Flora, dont la place à ses cotés avait toujours été l'évidence même aux yeux du styliste. « J’ai trente ans James. À peine deux ans de moins que toi, quatre de plus que Shiloh. Si j’aurais dû devenir quelqu’un, ce serait déjà le cas. » Qu'est-ce que devenir quelqu'un signifiait exactement, quand on créait comme eux pour le plaisir de donner vie à des créations et non pour celui de toucher la gloire et la renommée du doigt ? Pourquoi se faire un nom était-il subitement plus important que d'être fière d'elle et de tout ce sur quoi elle avait déjà progressé ? Flora était trop dure avec elle-même et avec son travail, et elle ne s'attachait pas aux détails réellement importants. « Je comprends pas, Flora. Tu savais en arrivant ici que les places étaient chères et que ce genre de cas de figures se présenteraient. Tu savais qu'on vous placerait parfois en compétition les uns contre les autres pour obtenir le meilleur de vous et que ce serait parfois synonyme de déceptions. » Parce que c'était ainsi qu'ils s'assuraient de maintenir ce niveau d'excellence qui faisait la réputation de Weatherton depuis des décennies. « Et pourtant aujourd'hui tu renonces parce qu'une autre a été promue à un poste pour lequel des dizaines d'entre vous ont postulé. Des dizaines, Flora. Tu crois vraiment que c'est la bonne réaction à avoir ? Que c'est de cette façon que tu nous prouveras que t'avais les épaules pour ce poste toi aussi ? » Son ton était peut être dur, ses mots difficiles à entendre, mais Flora avait besoin qu'on lui dise les choses. Elle avait besoin d'entendre que renoncer n'était pas digne de ce qu'on lui avait appris entre ces murs, pas digne de ce dont elle était capable. Elle lui en voudrait peut être, mais si c'était la dernière fois qu'ils en discutaient ensemble, il se devait d'être parfaitement franc avec elle. « Ce n'est pas parce que tu n'as pas été choisie que ton travail ne vaut rien ou que ton talent est inexistant. Shiloh s'est distinguée sur ces épreuves, comme d'autres l'ont fait avant elle. » Et comme d'autres le feraient ensuite, d'autres dont Flora aurait pu faire partie si elle avait maintenu ses efforts et ne s'était pas laissée démotivée par un détail aussi superficiel que leur âge respectif. Mais ton tour serait venu, à toi aussi était sans doute la dernière chose qu'elle avait envie d'entendre, il le savait. « La Flora que je connais est plus combative que ça. » Ça aussi, elle lui en voudrait peut être de l'avoir verbalisé, mais elle connaissait suffisamment son franc parler pour savoir que ça lui demandait déjà beaucoup d'efforts de la ménager dans un moment pareil. Avec n'importe qui d'autre, James se serait montré autrement plus dur et expéditif : baisser les bras ne faisait pas partie de son vocabulaire. « Et je sais qu'au fond de toi tu es consciente qu'à la seconde où tu passeras ces portes, des centaines de postulantes se précipiteront dans l'espoir de prendre ta place. Parce que si tu trouves difficile de perdre une promotion au profit d'une de tes collèges, imagine combien de jeunes gens tueraient pour seulement avoir la chance de se former ici. » Même s'il comprenait la déception qui était la sienne, même s'il imaginait tous les espoirs qu'elle avait pu fonder dans ce concours, c'était injuste envers elle-même et envers ceux qui ne se voyaient pas offrir une place dans ce genre d'endroits que de prendre une décision aussi radicale pour quelque chose qui faisait partie intégrante de leur métier.

Il voyait la lettre qu'elle tenait entre ses mains, James, et il n'avait pas besoin d'avoir beaucoup d'imagination pour en deviner le contenu. Et l'idée que quelques lignes rédigées sur un bout de papier puissent venir officialiser la décision de la brune et mettre un terme à tout ce qu'elle avait accompli entre ces murs, le créateur la rejetait de bout en bout. Comme si le fait de nier son existence et de ne pas y prêter attention avait encore la plus petite chance de lui faire retrouver la raison. Il le savait, en vérité, que sa décision était prise et que Flora n'avait déjà plus la moindre intention de revenir dessus. Parce qu'il la connaissait par cœur, qu'il connaissait surtout l'entêtement dont elle pouvait faire preuve lorsqu'elle décidait de quelque chose. Il regrettait simplement que cet entêtement ne l'ait pas incité à se battre deux fois plus pour ses rêves, au contraire. C'est ce qui ici motivait la contrariété qu'il ne savait pas réprimer ni atténuer même lorsqu'il voudrait pourtant éviter de rendre le tout plus difficile encore. Il ne savait simplement pas faire semblant. « Et toi tu peux garder ta colère pour quelqu’un qui la mérite. » Elle abandonna son enveloppe sur la table la plus proche et le regard de James évita soigneusement de s'y poser durant de longues secondes, une boule de frustration grandissait au fond de sa gorge – elle avait au moins le mérite de lui éviter de dire des choses qu'il regretterait sous le coup de la colère, comme elle disait. Une colère peut être pas tout à fait légitime, c'est vrai, mais qui se voulait simplement proportionnelle à l'importance que la jeune femme avait pour lui. C'est ça qu'elle ne comprenait pas, Flora : il se souciait d'elle et donc oui, tout ça était loin de l'enchanter. « On est pas… je veux dire, on est pas obligé de ne plus se parler. » C'était peut être une évidence qu'ils n'auraient normalement pas besoin de spécifier, mais ici il ne leur avait jamais été plus compliqué de se parler et de se comprendre, surtout. Alors mettre des mots même sur ce qui paraissait évident, ça ne semblait pas de trop pour une fois. « On se verra beaucoup moins qu'avant, et tu le sais. » Il énonça dans un soupire, son regard retrouvant celui de Flora et lui se trouvant aussitôt désarçonné par le dépit et la tristesse qui y brillaient. Elle était peut être sûre de sa décision, mais il refusait de croire qu'elle ne la lui annonçait pas à contre-coeur, à cet instant. « Le temps qu'on partageait à l'atelier, c'est du temps qu'on avait pas en dehors parce que c'était notre truc à nous. Ce qu'on partageait avec personne d'autre. » Ils n'étaient techniquement pas les deux seuls artistes de la famille, Ambrose ayant toujours eu énormément de talent pour la musique – quand bien même James n'y comprenait pas grand chose, au fond – mais il n'y a qu'avec elle qu'il pouvait parler boulot pendant des heures sans avoir l'impression de l'ennuyer ou de la perdre au détour d'une explication ou d'une anecdote qu'il était toujours un peu trop impatient de partager. Il n'y avait que Flora pour comprendre et partager cette passion dévorante qui prenait toute la place. Il n'y avait qu'elle pour partager sa frénésie à l'approche d'une Fashion Week, ses élans d'inspiration s'éternisant parfois jusqu'au milieu de la nuit, sa nervosité lorsqu'un contre-temps menaçait cette machine bien huilée qu'était l'atelier. « Ça veut pas dire que je serai pas heureux de te voir le reste du temps, mais ce sera différent. » Parce qu'aussi déroutant que soit ce constat aujourd'hui, une part non négligeable de leur relation reposait sur les heures passées ensemble à l'atelier. Leur enlever ça, c'était leur enlever un trait d’union fondamental entre eux. « Alors j'aimerais te dire que ça changera strictement rien, mais on sait tous les deux que t'auras sûrement aucune envie d'entendre parler de Weatherton, de nos prochaines collections ou de nos dernières commandes autour d'un café, et que c'était les trois quarts des échanges qu'on pouvait avoir jusqu'ici. » Et ça, James pouvait même le comprendre, n'ayant aucun mal à imaginer que la dernière chose dont Flora aura envie une fois partie d'ici, c'était à continuer comme si rien n'avait changé. Comme si le boulot pouvait faire plus longtemps partie intégrante de leurs discussions, là où ça aurait probablement pour effet de l'affecter et de remuer des choses. « Je tiens à toi James, tu sais à quel point je t’admire et... On est pas obligé de se rayer de la vie l’un de l’autre. » - « C'est pas ce que je veux non plus. » Et il passait sous silence le fait que de toute manière, avec Norman pour veiller à les réunir régulièrement autour d'une même table, ils n'auraient probablement pas pu s'éviter même s'ils avaient conclu que ce serait plus simple au moins pour quelques temps. « Mais c'est pas seulement l'atelier que tu laisses tomber en choisissant de partir. » Elle le laissait tomber lui aussi, après tout le temps qu'il avait consacré à la former et à la conseiller, au détour de ces longues soirées passées à parler créations et savoir-faire dans un atelier quasi désert qu'ils étaient parfois les deux derniers à quitter, simplement parce que ces moments-là les coupaient toujours du reste. Elle quittait cet endroit, Flora, mais elle le quittait lui aussi et ça contribuait sans doute à ce qu'il se prenne sa décision en pleine figure. Il était déçu pour elle, pour tout ce qu'elle aurait pu accomplir et devenir si elle s'était accrochée, mais il déplorait aussi tout ce qu'ils n'auraient plus l'occasion de partager. « Qu'est-ce que tu vas faire ? » Les mains posées à plat sur la table devant lui, il ne quitta pas son regard et chercha à y lire quoi que ce soit qui le rassurerait sur l'idée qu'elle ne se retrouverait pas sans plan b. Qu'à défaut d'avoir peut être un plan sur cinq ans et une vraie idée de ce qu'elle se verrait faire à compter de maintenant, elle ne risquait pas de se retrouver dans l'incapacité de payer son loyer et de joindre les deux bouts. Elle ne voulait peut être plus travailler avec lui, mais elle restait sa cousine et il était hors de question qu'il se désintéresse à son sort. « Je me doute que t'as déjà pensé à la suite, mais si t'as besoin d'un coup de main pour rebondir, on peut en discuter. » Et c'était peut être la meilleure preuve qu'il pouvait lui donner que malgré tout, il n'était pas fermé au dialogue ni à l'idée d'entretenir le lien qui les unissait depuis toujours, quand bien même ce départ l'impactait inévitablement. Elle restait son sang, l'une des personnes les plus importantes de sa vie et de qui il serait incapable de se détourner même s'il le voulait. Ses choix lui laissaient peut être un arrière-goût de gâchis, mais il ne cesserait pas d'être là pour elle sous prétexte qu'ils partageraient moins de choses – ou les partageraient du moins différemment – à l'avenir.



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Flora Constantine
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la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (02.02.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : une aiguille et du fil cousent entre eux les morceaux de son coeur fragilisé dont elle ignore comment stopper les saignements
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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POSTS : 514 POINTS : 120

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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WEATHERTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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STRINE › i'm only one call away, i'll be there to save the day. superman got nothing on me, i'm only one call away. call me, baby, if you need a friend. i just wanna give you love. reaching out to you, so take a chance. no matter where you go, know you're not alone. i'm only one call away. darling, if you feel like hope is gone, just run into my arms.

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POWERPUFF › uc.

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FLAKE › breathing flames from tourist trade. your eyes go quite frightening, you lock your gaze onto my face. heavy eyed crawling on the roadside, swinging from the street lights. i hope by the morning i will have grown back. i'll escape with him, show him all my skin, then i'll go. i'll go home.

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FLOYA › uc.

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FLINE › so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too.

RPs EN ATTENTE : auden #4
RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

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nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
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AVATAR : emma watson
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Message(#) Sujet: Re: (james #2) sad birds still sing (james #2) sad birds still sing EmptyDim 12 Nov 2023 - 20:32



sad birds still sing
Elle avait espéré qu’ils aient une conversation saine, un échange calme et un aurevoir à la hauteur de la tendresse qu’ils s’étaient toujours portés. Elle avait cru, naïvement, que James la portait suffisamment en estime et dans son cœur pour s’abstenir de lui vociférer des atrocités au visage dans l’espoir d’alléger sa conscience. Elle s’était crue importante Flora, assez pour ne pas souffrir d’une douleur supplémentaire en partageant à celui qu’elle admirait sa décision de renoncer à tout ce qui les avait toujours liés. Elle avait espéré, plutôt que la colère, voir l’inquiétude se refléter dans les yeux de son cousin. Susciter quelques préoccupations dans son coeur pudiquement gardé, peut-être même se voir offrir une étreinte accompagnée de quelques paroles rassurantes - elle aurait aimé qu’il lui témoigne son soutien, lui chuchote que les portes de la maison lui seraient toujours ouvertes, et qu’il ne l’aimerait pas moins même si elle venait à finir barista ou fleuriste. Mais Flora était toujours trop naïve, trop idiote et trop loin de la réalité. Elle la voyait au travers de verres rose, croyait que ses proches la considéraient autant qu’elle les aimait, et que son amour et la force de son affection lui seraient toujours réciprocités tant qu’elle les témoignerait. Mais ce n’était pas le cas, ni auprès de James ni auprès d’autres, et les couleurs pastels disparaissent de son champ de vision à mesure que le créateur lui dédie toute son attention et laisse sa voix s'envenimer à mesure qu’elle lui partage sa décision avec toute la prudence dont elle peut bien faire preuve. Elle ne lui demande pas son avis, Flora - James a été suffisamment occupé ces derniers mois, et le silence a été une réponse qu’elle s’est résolue à accepter. Il était un homme occupé, avec d’autres priorités, et elle respectait cela. Elle le respectait vraiment. « Qu'est-ce que tu voudrais que je fasse ? Que je t'encourage à mettre ton potentiel et tous tes efforts à la poubelle ? Que je m'en lave les mains alors que je sais quelle erreur ce serait ? » Elle se décompose. Le pétillement de son regard disparaît, ses mains tombent mollement le long de son corps, et ses épaules s’effondrent - alors il ne la traitera pas différemment que toutes les autres petites mains à son service. Elle se sent bête, vraiment stupide, d’avoir cru une seconde que son nom lui octroyrait une certaine délicatesse, et Flora déglutit péniblement sa douleur en soutenant le regard orageux de celui face à elle. Il est dramatique, manipule ses propos, et la brunette soupire d’ores et déjà face à un combat qu’elle n’a pas à coeur de mener. « Oui, encourage-moi à aller élever des chèvres. (...) Je ne te demande pas de te réjouir James, arrête d'être dramatique. » Elle secoue doucement sa tête de gauche à droite, comme pour le dissuader de poursuivre sur cette voie - mais il est déjà trop tard, et James ne l’écoutera pas plus maintenant que ces derniers mois. Probablement n’en a-t-il pas plus le temps maintenant qu’il ne l’avait avant. « C'est vraiment ce que tu crois ? Que c'est notre lien de parenté qui t'a valu d'intégrer cet endroit ? » Ils ne ressortiront pas indemnes de cette conversation. Sa langue passe sur ses dents et Flora plonge son regard dans le sien, sa mâchoire se contractant une seconde avant qu’elle ne la force à se relâcher. Weatherton était une maison de Haute Couture prisée et renommée. Les candidatures pour l’intégrer affluaient quotidiennement, et James savait aussi bien qu’elle qu’une jeune femme n’ayant rien de plus à valoriser que sa bonne volonté n’aurait jamais eu la moindre chance face à des cv en provenance des meilleures écoles du pays et celles de l’étranger. Elle n’avait pas d’expérience Flora, n’avait pas fait les études que tous ceux et celles autour d’elle avaient pu valoriser sur leurs descriptions, et même si James prétendait que cela n’avait pas d’importance cela en avait eu une capitale. Et ils le savaient tous les deux. Si elle avait eu un autre nom, s’ils n’avaient pas été liés par le sang, jamais le fils de Norman ne se serait intéressé à elle - Weatherton n’était pas une école de charité qui recrutait tous les petits rêveurs et rêveuses du monde entier. « L'opportunité de faire mes preuves, oui. Tu es de mauvaise foi si tu renonces à l’admettre. » Peut-être l’aurait-il choisie si elle avait coché les cases primordiales. Peut-être, si elle avait excellé dans les meilleures écoles et avait été recommandée par quelques noms au terme d’expériences professionnelles, peut-être l’aurait-il choisie tout de même en feuilletant son dossier et en appréciant son coup de crayon. Mais ce n’était rien dont ils pourraient avoir un jour la certitude, ce n’était rien dont elle serait certaine. James était encore plus naïf qu’elle s’il pensait qu’elle aurait su se faire une place dans ce monde sans diplôme, s’il pensait que l’amour et l’eau fraîche et quelques baratins racontés dans les films suffisaient à rendre réelles les plus dingues des folies. Beaucoup consacraient leur vie à la mode, et très peu réuissaient. « T'as un putain de talent, Flora. Alors non, tu m'excuseras de pas sauter de joie à l'idée que tu sois prête à foutre tout ça en l'air. » - « Ce n’est pas ce que je te demande. » Elle avait attendu de lui un dialogue. Elle avait souhaité qu’ils parlent, comme ils l’avaient toujours fait.

Elle ne pensait pas que James serait de ceux à la blesser. Son cousin n’était pas exactement la personne la plus délicate et facile qu’elle connaisse, mais il avait toujours été bon avec elle, sans jamais avoir besoin d’être virulent pour rester honnête. Il était inutile d’hausser le ton pour se faire comprendre auprès d’elle, plus superflu encore de chercher à la mettre au pied du mur - et elle avait été persuadée que James le savait, et ne s’y serait jamais essayé au risque de briser leur lien si particulier. Pourtant, à l’écouter et le regarder, Flora doute qu’il ait eu la moindre seconde pensée avant de décharger sa frustration sur elle. et elle est déçue la brune, résignée et blessée. Elle avait cru leur relation différente, précieuse, mais réalisait qu’elle avait été, une nouvelle fois, la seule à la percevoir ainsi. « Je comprends pas, Flora. (...) » James, son cousin, celui qu’elle a toujours considéré comme l’un de ses frères et à qui elle a toujours voué une affection indéfectible, se livre au discours le plus cruel qui puisse lui être adressé. Ses jambes tremblent une seconde au début du récit du créateur, et Flora plonge son regard dans le sien pour les minutes qui suivent, incapable de s’en détacher. Comme s’il s’agissait de paroles qu’il avait toujours brûlé de lui dire, comme si ses épaules se déchargeaient d’un poids trop longtemps porté, James est d’une troublante franchise - et elle se sent pathétique, affreusement ridicule d’avoir songé une seule seconde qu’il puisse la préserver d’un tel soulagement.  Les mots sont durs, blessants, aussi coupants que des lames aiguisées avec soin des années durant dans l’unique finalité de s’enfoncer dans sa peau attendrie par l’espoir et les compliments. James lui tient des propos qu’elle n’aurait jamais cru qu’il soit à même de penser, dépeint d’elle un portrait suffisamment affreux pour lui donner la nausée - elle avait l’impression d’avoir le vertige. Ses paupières papillonnent mollement, un sourire sans fond étire ses lèvres et Flora attend qu’il marque une pause pour murmurer, suffisamment fort pour être entendue. « Tu crois que je fais un caprice. Que je pars bouder dans mon coin, que je tourne le dos à la maison parce que je n'ai pas été choisie à la place de mon amie. C'est comme ça que tu me vois, comme une petite fille capricieuse. » atteste-t-elle sans attendre la moindre réponse, la voix parfaitement calme et égale. Flora, au-delà de vouloir devenir quelqu’un, avait aussi et surtout rêvé de voir la fierté se refléter dans les yeux de ceux qu’elle aime. Dans les yeux de ceux qui avaient cru en elle, l’avaient soutenue et l’avaient encouragée à poursuivre ses rêves. et elle avait toujours cru, depuis le premier jour, que James aurait été une de ces personnes. Mais James n’avait finalement jamais vu en elle davantage qu’une satisfaction personnelle à tirer quant à l’avoir formée et être à la source de toute sa réussite. Il se moquait probablement de ce qu’elle pouvait ressentir, penser ou vivre - il lui avait consacré du temps, de l’énergie, et attendait d’elle qu’elle réussise sans jamais se préoccuper du prix qu’elle devenait incapable de continuer à payer. Il était bien plus facile de la blesser dans l’espoir de la vexer suffisamment pour qu’elle veuille lui faire payer son arrogance, mais et si cela aurait probablement fonctionné sur lui, jamais Flora ne marcherait de cette façon. « La Flora que je connais est plus combative que ça. » - « Tu ne la connais pas. » Ses yeux sont humides mais son regard éternellement tendre, et elle se mord l’intérieur de la lèvre inférieure pour réfréner le sourire triste qui étire ses lippes. Il ne l’a jamais vraiment connue, ne se serait jamais comporté ainsi si cela avait été le cas.

« Et je sais qu'au fond de toi tu es consciente qu'à la seconde où tu passeras ces portes, des centaines de postulantes se précipiteront dans l'espoir de prendre ta place. Parce que si tu trouves difficile de perdre une promotion au profit d'une de tes collèges, imagine combien de jeunes gens tueraient pour seulement avoir la chance de se former ici. » Mais même pour elle et son calme olympien, être traitée de la sorte devient difficilement supportable. Sa tête se secoue et Flora part d’un rire, aussi franc qu’il est faux, un regard franchement désolé sur le créateur. Maintenant qu’il a, elle l’espère, terminé son petit discours sur le gâchis que représente son départ comme si elle n’avait jamais rien été de plus qu’un cheval sur lequel il avait fait un pari, Flora tient à être aussi sincère avec lui qu’il vient de l’être avec elle. « Avale la pilule James, tu commences à me faire de la peine à être aussi pathétique. » Son rire s’éteint et elle soupire pour marquer la fin de son éclat nerveux, son regard analysant brièvement la silhouette de l’homme face à elle. Elle l’a écouté sagement, et espère qu’il en fasse de même - elle continuera à parler, même s’il ne l’écoute pas avec l’attention qu’elle mérite. « Quelle réaction tu penses susciter en me disant ça ? Je veux que tu me répondes. » l’interroge-t-elle avec une froideur inhabituelle, surtout venant d’elle. Sans lui laisser le temps de s'exécuter pour autant, la brune poursuit. « Tu penses vraiment, même inconsciemment, que je suis stupide. C'est ça qui me fait le plus mal, James. J'irais jusqu'à me foutre de Weatherton et tout ce qui y touche, mais que tu penses que je sois une gamine ingrate, fière et capricieuse... ça, ça c'est ce qui me blesse vraiment. » Finalement, elle se moquait qu’il soit peiné pour ses créations qui ne sortiraient jamais de ses carnets pour les plus chanceuses et de sa tête pour les autres. Les raisons de leur entretien et de sa colère devenaient superficielles, et Flora se focalisait à présent sur tout ce qu’il avait voulu lui dire de personne à personne, de cousin à nièce. C’est cela qui la touchait vraiment, lui donnait envie de vomir et l’impression d’être la plus imbécile de tout Brisbane. C’est de cela dont elle voulait parler maintenant. « Tu n'as pas le droit de te comporter avec moi comme si j'étais une gamine ingrate. » répète-t-elle. « Comme si je devais me satisfaire de ce que j'ai, comme si j'étais destinée à vivre cette vie jusqu'à la fin de mes jours, comme si j'étais déjà aussi chanceuse que je puisse l'être de servir des cafés et trimballer des dossiers ici plutôt qu'ailleurs. » Elle cumulait les jobs pour vivre de manière à peine correcte, Flora. Elle passait un nombre d’heures trop vertigineux ici et ne touchait qu’une ridicule compassion, la majorité contrebalancée par son privilège de l’être. Elle s’était satisfaite de cela un temps, mais ne pouvait continuer indéfiniment - les frais de son père ne cessaient de gonfler, elle avait trente ans et pas même un appartement, et devait à présent faire un choix de raison plutôt que de continuer à suivre son coeur utopiste. « Tu es accompli, James - tu as une femme, un chat, une maison, une situation pro stable qui te permet de bien vivre. Tu voyages aux quatre coins du globe, tu t'épanouis dans ton job, tes créations s'arrachent ici et ailleurs. Tu n'as pas le droit de me juger ou de considérer mes actions illégitimes, tu es incapable de comprendre ce que je peux bien ressentir. » Tu n'as jamais manqué de rien. Cela, elle s’abstient de le dire - James a travaillé, mais a eu un départ facilité et le bon nom à la naissance. Ses mots sont durs à leur tour, mais Flora n’a pas d’hésitation à les prononcer. Elle a mal, et veut qu’il comprenne certaines choses avant qu’ils ne se tournent, inévitablement, le dos. Elle adore Millie mais veut avoir son propre chez elle, elle aime Brisbane mais a envie de voir le monde. Elle veut faire mieux que survivre - elle veut vivre, avoir un salaire convenable, une vie stable et faire toutes les choses qu’elle a toujours voulu faire.

Elle est malheureuse de l’entendre poursuivre. Elle sait qu’ils ne se verront plus autant, s’ils se voient encore, et sait qu’elle le perd en même temps que la maison une fois qu’elle en sera sortie. Mais la douleur est moins grande maintenant qu’elle se sent humiliée, qu’elle a la certitude que cela n’aurait jamais marché - sinon il le lui aurait dit, pas vrai ? À demi assise sur une table, son regard ayant renoncé au sien, la brune l’écoute d’une oreille distraite. « On se verra beaucoup moins qu'avant, et tu le sais. Le temps qu'on partageait à l'atelier, c'est du temps qu'on avait pas en dehors parce que c'était notre truc à nous. Ce qu'on partageait avec personne d'autre. » - « Tu trouveras plus combatif et reconnaissant pour me remplacer, je suis tranquille. » chuchote-t-elle sans animosité aucune, le regard flottant sur un point invisible. Elle serait remplacée, quasi instantanément, et en venait à espérer qu’il lui laisse le temps de regagner la sortie avant de prendre une nouvelle personne sous son aile. Un nouveau talent à faire rêver, miroiter et auquel chuchoter des encouragements. « Alors j'aimerais te dire que ça changera strictement rien, mais on sait tous les deux que t'auras sûrement aucune envie d'entendre parler de Weatherton, de nos prochaines collections ou de nos dernières commandes autour d'un café, et que c'était les trois quarts des échanges qu'on pouvait avoir jusqu'ici. » Elle le sait. Tout comme elle sait, à présent, qu’elle n’a plus besoin d’être préservée de quoi que ce soit. La réalité, sans filtre, était plus douce que les plus rudes des désillusions. Sans espoir, elle aurait été épargnée de bien des souffrances. « Ne te force pas à me dire quoi que ce soit. » Il n’aurait jamais dû commencer dans un premier temps. Finalement, son regard se redresse vers le sien et Flora lui sourit un peu, aussi désolée qu’elle est sincère. Elle a vraiment tenu à lui, a vraiment cru être spéciale lorsqu’il la faisait se sentir ainsi. « Mais c'est pas seulement l'atelier que tu laisses tomber en choisissant de partir. » Un rictus nerveux s’échappe d’entre ses lippes sans rien qu’elle ne réponde. « Qu'est-ce que tu vas faire ? Je me doute que t'as déjà pensé à la suite, mais si t'as besoin d'un coup de main pour rebondir, on peut en discuter. » L’air sévère, James la regarde comme il l’a souvent fait, et Flora ravale une réponse cinglante en se laissant le temps de réfléchir. Leur relation est suffisamment salie, ces dernières années également, et elle aimerait finir sur une note la plus neutre possible - est-elle trop naïve pour cela aussi ? La brunette se redresse, s’éloigne d’un pas puis d’un autre avant de se tourner vers lui. « Je n’ai plus besoin de rien venant de toi, James. » chuchote-t-elle d’une voix douce mais sans appel, suffisamment ferme pour le décourager de chercher à la contredire. Elle ira bien, et ne tient surtout pas à l’encombrer de sa fierté, son mauvais caractère et son ingratitude. « Je ne sais pas quand est-ce qu’on se reverra, alors je te souhaite tout le meilleur. Merci pour ces belles années. » Elle lui en veut, beaucoup, mais gardera toujours en souvenir qu’il a permis à la petite fille qu’elle a été de toucher son rêve du bout des doigts.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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James Weatherton
James Weatherton
le gant de velours
le gant de velours
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ÂGE : trente-deux ans (10/08/91 - lion)
SURNOM : sa femme le gratifie plus souvent d'insultes. ça tombe bien, il préfère.
STATUT : marié depuis sept ans à Cristina, dans une union aussi euphorisante qu'elle est anticonformiste, où les portes claquent et où les assiettes volent mais où le chaos côtoie la forme d'inspiration la plus pure. son cœur, lui, bat sans doute depuis plus longtemps qu'il ne veut se l'avouer pour un italien insupportable au sens du timing douteux. parce que lui avouer qu'il l'aime au moment où il pleure le décès de son père, il n'y avait bien qu'Auden pour en être capable.
MÉTIER : créateur principal et directeur artistique d'une maison de haute couture, Weatherton, entreprise familiale dont la renommée internationale constitue sa plus grande fierté. le décès de son père, à la tête de l'entreprise depuis 25 ans, est toutefois venu rebattre quelques cartes et à défaut de se sentir prêt à investir le fauteuil de CEO, il officie comme actionnaire majoritaire aux cotés du conseil d'administration, se consacrant comme à son habitude à son atelier. également co-propriétaire avec sa femme du Emerald Hotel, il lui prête main forte lorsque son emploi du temps le lui permet.
LOGEMENT : #40 Latimer Road, Logan City. une maison que le couple partage avec leur chat Shady, qui réserve en général un accueil chaleureux (non) à leurs visiteurs.
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TW IN RP : alcoolisme, décès, deuil, violence verbale, relation toxique, mention de troubles de la fertilité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : exigeant, colérique et impitoyable, ses proches mériteraient une médaille pour le supporter › son besoin d'être constamment stimulé l'a poussé à épouser la femme la plus caractérielle qu'il connaisse. au fond, ils seraient prêts à tout l'un pour l'autre › elle veut des enfants, lui beaucoup moins. en revanche, il désire avoir un héritier › ne s'est jamais remis d'avoir perdu son premier amour, bien qu'il n'ait jamais rien montré de sa douleur › peu enclin à montrer ce qu'il ressent, il s'est forgé une carapace dont il est difficile de venir à bout › constamment fourré dans son atelier.
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RPs EN COURS : (10) august #2flora #3lashana #1lena #1halston #3auden #18ambrose #4mickey #1auden #20

(ua fantôme) auden #19


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cristina › so it's gonna be forever, or it's gonna go down in flames. you can tell me when it's over, if the high was worth the pain. got a long list of ex-lovers, they'll tell you I'm insane. 'cause you know I love the players, and you love the game. we'll take this way too far. it'll leave you breathless, or with a nasty scar. wait, the worst is yet to come.

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willton #18 & #19 & #20 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20

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weathertineaugust #2 & flora #3 & ambrose #4 › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. I made up my mind. I can't see you but I hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, I know I'm home.

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millie #3 › well her face is a map of the world. you can see she's a beautiful girl. and everything around her is a silver pool of light. the people who surround her feel the benefit of it. it makes you calm. she holds you captivated in her palm.

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shiloh #5 › look at you here, just like I remember. you feel so strange and yet so familiar. we're like two mirrors facing one another. I seen you snap, seen you gnash your teeth. seen you down and drowning out of reach. to tell the truth, I kind of missed your blues. the way your black sunglasses see right through. come to me now, close like I'm in your frame.

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Message(#) Sujet: Re: (james #2) sad birds still sing (james #2) sad birds still sing EmptyMer 29 Nov 2023 - 21:34




(c) craigwatsongifs & harley
sad birds still sing.

« Oui, encourage-moi à aller élever des chèvres. (...) Je ne te demande pas de te réjouir James, arrête d'être dramatique. » Dramatique, le créateur l'était sans doute dans une certaine mesure, n'ayant pas l'habitude de réagir à ce genre de nouvelles avec beaucoup de mesure et de sobriété. Mais elle savait tout ça, Flora, peu importe à quel point elle pouvait aussi avoir vu les cotés plus doux et nuancés de sa personnalité, pour le connaître depuis toujours ou presque et avoir noué avec lui une relation privilégiée, au sein et en dehors de ces murs. « Tu ne me demandes rien, visiblement. Alors pour ce que j'en sais, t'aurais tout aussi bien pu me faire passer le message par Millie, si ce que j'ai à en dire t'est si difficile à entendre. » Il refusait de croire qu'elle se soit dit que la nouvelle passerait comme une lettre à la poste, qu'il se contenterait d'accepter sa démission et qu'ils se quitteraient comme si ça ne représentait rien, de voir Flora tirer un trait sur tous ses efforts et ses accomplissements. Il refusait de croire qu'elle pense représenter aussi peu de choses, pour lui comme pour toutes les personnes qui travaillaient ici, en tant que personne mais aussi en tant qu'artiste. « L'opportunité de faire mes preuves, oui. Tu es de mauvaise foi si tu renonces à l’admettre. » Incertain quant à ce qu'elle essayait de lui faire dire quand ça ne changerait visiblement plus rien à la décision qu'elle avait déjà prise, James se contenta de laisser échapper un soupire, reposant ses mains à plat sur la table devant lui avant de souffler. « Si j'avais autant manqué d'objectivité que tu le dis, je t'aurais directement offert un poste de couturière. Je l'ai pas fait parce qu'il te manquait certains acquis pour un poste aussi technique, mais tu avais le talent, la passion et la curiosité pour rejoindre l'atelier à un plus petit niveau et je savais que le temps ferait le reste. » En tant qu'employée polyvalente, elle pouvait gagner sa vie sans pour autant se sentir privilégiée du fait de leur lien de parenté, tout en ayant accès à tout le matériel mis à disposition dans l'atelier lui-même. Ce n'était pas un poste créatif à proprement parlé, mais c'était un pont comme un autre vers ce dernier. « Je t'ai accordé plus de temps qu'à n'importe qui pour te permettre de progresser plus vite et parce que je savais que tu en étais capable. Mais c'était pas te faire la charité, c'était te pousser à dévoiler ton potentiel pour rattraper les autres. » Et il pensait sincèrement qu'elle l'avait compris, qu'elle savait qu'il avait fait au mieux pour être juste et trouver un équilibre entre l'impartialité qu'il se devait de conserver et l'aide qu'il avait toujours voulu lui apporter. Il pensait avoir fait ce qu'il fallait pour qu'elle se sente à sa place et n'ait pas l'impression d'être une intruse au milieu des autres. A présent, il se demandait si c'était comme ça qu'elle s'était toujours sentie. « Ce n’est pas ce que je te demande. » - « De toute évidence. » Elle était au moins consciente qu'il pourrait difficilement se réjouir de la voir partir et de le faire dans ces conditions.

« Tu crois que je fais un caprice. Que je pars bouder dans mon coin, que je tourne le dos à la maison parce que je n'ai pas été choisie à la place de mon amie. C'est comme ça que tu me vois, comme une petite fille capricieuse. » Il n'avait jamais voulu se montrer blessant et n'avait pas non plus prévu de lui adresser une telle froideur lorsqu'elle était venue le trouver un peu plus tôt, mais il lui était difficile de cacher ce que tout ça lui inspirait. Sans doute parce qu'une part de lui ne comprenait pas qu'elle ait pu nourrir cette frustration dans son coin et ne venir le trouver qu'une fois sa décision prise, alors qu'il aurait pensé que Flora et lui auraient au moins l'occasion d'en discuter ensemble et de trouver des solutions avant qu'elle ne fasse un choix impulsif. Impulsive, c'est ainsi que lui apparaissait sa décision et il mentirait s'il prétendait parvenir encore à la comprendre. « Honnêtement ? » Il n'avait pas envie d'aller sur ce terrain-là, mais il n'avait pas envie de lui mentir non plus. Alors, s'assurant au moins d'adoucir rien qu'un peu le ton de sa voix, il reprit. « Tu me donnes pas vraiment de raison de penser le contraire, jusqu'ici. » Parce qu'elle avait laissé sa déception l'aveugler au point de tout remettre en question, quand tout partait pourtant d'une décision impartiale qui n'aurait jamais du la convaincre qu'elle perdait son temps depuis qu'elle était ici. Si elle en était arrivée à cette conclusion pour une chose à laquelle tout le monde se préparait dès son arrivée, alors oui il ne pouvait pas faire autrement que de la trouver défaitiste et capricieuse. Parce que dans cet univers impitoyable où il avait lui-même mûri au gré des difficultés, des obstacles et des désillusions, il était purement impensable de baisser les bras pour si peu. Peu importe la frustration qui pouvait vous gagner, tout le monde savait combien les places étaient chères et que céder la sienne revenait à laisser une horde de volontaires déterminés se jeter dessus. De la volonté, Flora n'en manquait pourtant pas. Pas plus que de talent et d'idées. Ce qui lui faisait le plus défaut, de son point de vue, c'était une vraie force de caractère. Et même sur ça, ils auraient pu travailler ensemble si elle n'avait pas décidé de tout quitter. « Tu ne la connais pas. » A ça, James trouva certainement plus sage de ne rien répondre, au fond de lui bien plus amer qu'il ne le voudrait à l'idée que tout ce qu'il pouvait de toute façon tenter d'exprimer lui semblait injustement colérique ou dramatique.

« Avale la pilule James, tu commences à me faire de la peine à être aussi pathétique. » Et elle commençait à se montrer inutilement condescendante et blessante face à la déception inévitable que la nouvelle avait suscité chez lui. Flora espérait de toute évidence qu'il n'émettrait aucun avis sur la décision pourtant lourde de conséquences qu'elle venait de prendre, comme si ça ne remuait pas quelque chose chez lui de voir que celle en qui il avait toujours cru, celle qu'il avait soutenu d'un bout à l'autre de son apprentissage à l'atelier, celle qu'il avait parfois remotivée quand elle en avait besoin, prenait la porte et tirait un trait sur tout ça. Il n'était pas déçu pour lui, ou seulement pour la relation privilégiée qu'ils partageaient entre ces murs. Il était avant tout déçu pour elle. « J'ai perdu mon temps avec toi. » Serait la seule chose qu'il commenterait maintenant qu'elle se montrait injuste et ne semblait même plus vouloir d'un dialogue. Avec n'importe qui d'autre, James aurait déjà perdu son sang froid et lui aurait indiqué la direction de la sortie sans plus de cérémonie, mais parce qu'elle était Flora, il gardait son calme et tâchait de mettre sa réaction sur le compte de ce cocktail d'émotions que ni elle ni lui ne savait tellement contenir. Ils n'avaient jamais eu des mots aussi durs l'un envers l'autre, même lorsque certains différends créatifs avaient parfois pu les opposer. « Quelle réaction tu penses susciter en me disant ça ? Je veux que tu me répondes. » On ne lui donnait pas d'ordre dans son atelier, les rares à s'y être risqués s'étant vu escorter à l'extérieur en moins de temps qu'il lui en faudrait pour convoquer Vinnie et le reste du service de sécurité. Mais à nouveau, et qu'il soit prêt à l'admettre ou pas, Flora bénéficiait d'un passe-droit. « Je veux te faire réfléchir, c'est tout. A la chance que tu as eu entre tes mains et que tu es la seule à avoir gâché. Pas quand tu as perdu cette promotion face à Shiloh, mais à cet instant précis. » Parce que perdre une promotion, dans ce milieu, c'était recevoir une claque en pleine figure et se remettre aussitôt en scelle. C'était digérer sa déception et se retrousser les manches, jusqu'au jour où cette promotion finissait par être la votre. Flora avait toute ses chances d'en décrocher une à son tour avec sa rigueur de travail et la passion qui l'animait, mais elle ne le saurait jamais puisqu'elle avait préféré renoncer. Elle s'était mise hors course toute seule, et c'était probablement ça le plus difficile et le plus frustrant pour James. « Tu penses vraiment, même inconsciemment, que je suis stupide. C'est ça qui me fait le plus mal, James. J'irais jusqu'à me foutre de Weatherton et tout ce qui y touche, mais que tu penses que je sois une gamine ingrate, fière et capricieuse... ça, ça c'est ce qui me blesse vraiment. » Il lui avait dit les choses comme il estimait qu'elle avait besoin de les entendre, certain que ce serait la préserver inutilement que de lui laisser croire qu'il n'y avait pas quelque chose d'insensé dans le fait de tout envoyer valser à ce stade, alors qu'elle était plus proche qu'elle ne le serait sans doute jamais plus de toucher son rêve du doigt. Un rêve pour lequel elle s'était tant battue. « Tu n'as pas le droit de te comporter avec moi comme si j'étais une gamine ingrate. Comme si je devais me satisfaire de ce que j'ai, comme si j'étais destinée à vivre cette vie jusqu'à la fin de mes jours, comme si j'étais déjà aussi chanceuse que je puisse l'être de servir des cafés et trimballer des dossiers ici plutôt qu'ailleurs. » - « Là je ne te suis plus, Flora. » Il souffla avec incompréhension, son ton redevenu plus posé mais son regard la dévisageant avec l'impression de ne plus la reconnaître. « Qu'est-ce que tu voulais ? Être traitée comme les autres ou bien bénéficier d'un traitement de faveur ? Parce que j'ai l'impression que tu me reproches de ne pas t'avoir offert plus de responsabilités quand cinq minutes plus tôt, tu mettais en doute mon objectivité au moment de te laisser intégrer l'atelier. » Elle pensait avoir intégré l'atelier par favoritisme et se plaignait maintenant de n'avoir occupé qu'un poste polyvalent et prétendument ingrat, comme si elle cherchait par là à lui reprocher de ne pas avoir fait davantage pour elle au bout du compte. Voulait-elle ne devoir sa place qu'à elle-même, ou lui en voulait-elle au fond de ne pas lui avoir proposé une place plus importante, auprès de lui, pour créer à temps plein ? « Tu sais très bien que je t'aurais aidé avec tout le reste si tu avais demandé. » Il ne parlait plus de l'atelier, cette fois, mais bien de ces frais conséquents qui faisaient partie de sa vie et dont James avait toujours été conscient. Le père de Flora était hospitalisé dans un établissement spécialisé et ça représentait forcément beaucoup d'argent. « J'avais l'impression que ça te gênait dès qu'on mettait le sujet sur la table, alors je me suis dit que le meilleur service que je pouvais te rendre, c'était de te laisser prendre tes marques et gagner en expérience sans insister pour te proposer mon aide. » Il avait beau être son cousin, il connaissait sa fierté et n'aurait pas voulu qu'elle ait l'impression qu'il lui faisait la charité. Pourtant, elle le connaissait assez pour savoir que derrière ses airs froids et distants, il était capable d'une dévotion sans pareil pour les siens. Il aurait tout fait pour l'aider, tout comme il avait toujours pris Ambrose sous son aile, mais avait très tôt compris que ce sujet leur était personnel et qu'il était tenu à l'écart. A juste titre. « Tu progressais, tant que tu étais ici. T'en avais peut être pas l'impression parce que tu te comparais aux autres, mais tu partais de plus loin et ça t'a jamais empêché de faire des progrès. De vrais progrès. » Elle n'avait pas suivi certains des enseignements grâce auxquels les autres s'étaient formés et pourtant, elle avait compensé son retard chaque fois qu'elle avait disposé de l'atelier pour se faire la main à son tour, sous le regard bien souvent protecteur de l'anglais. Tout ça, Flora semblait l'avoir oublié, alors peut être bien que ça dénotait bel et bien un soupçon d'ingratitude. « Tu me reproches d'être en colère face à la situation, mais c'est parce que je suis loin de m'en foutre. Et que j'ai vraiment cru en toi, à chaque instant. » Aurait-elle préféré qu'il se désintéresse à son cas si tôt sa lettre de démission entre les mains ? Aurait-elle voulu se confronter à son indifférence ?

« Tu es accompli, James - tu as une femme, un chat, une maison, une situation pro stable qui te permet de bien vivre. Tu voyages aux quatre coins du globe, tu t'épanouis dans ton job, tes créations s'arrachent ici et ailleurs. Tu n'as pas le droit de me juger ou de considérer mes actions illégitimes, tu es incapable de comprendre ce que je peux bien ressentir. » Et s'il sentit sa mâchoire se crisper et ses muscles se tendre davantage, cette fois, c'est parce qu'il savait bien ce qu'elle voulait dire par là. Ce qu'elle sous-entendait sans tout à fait le faire, comme si la déception devenait maintenant un motif pour balancer tous les vérités qui faisaient mal et qu'ils taisaient d'ordinaire. Ils ne ressortiraient décidément pas indemnes de cet échange. « J'ai travaillé dur pour en arriver là. » Il statua sans animosité, mais avec suffisamment de fermeté dans la voix pour ne pas laisser planer le moindre doute quant à la déception immense que ça lui inspirait, qu'elle l'attaque sur ce terrain-là pour se défendre. « J'ai sacrifié la fin de mon adolescence et consacré chaque minute de ma vie d'adulte à devenir le meilleur dans mon domaine. Je me suis exilé loin de ma famille pour apprendre auprès des plus grands et pour mériter de porter le même nom que celui des deux hommes qui m'ont inspiré tout au long de ma vie. » Son grand-père, qu'il avait pris pour modèle dès son plus jeune âge, et son père, qu'il avait toujours voulu rendre particulièrement fier. « J'étais pas là dans certains moments importants, certains moments que je me pardonnerai jamais d'avoir raté. » Il ne lui devait aucune explication, pourtant il ne pouvait pas faire l'impasse sur cette partie. Il n'entrerait simplement pas dans les détails, désirant moins que n'importe quoi d'autre remuer de douloureux souvenirs, mais il lui en voulait au fond de lui de le contraindre à effleurer le sujet dans ces circonstances. Alessandro serait toujours sa faiblesse, tout comme de devoir vivre avec l'idée que ses choix l'avaient privé d'un dernier moment avec le jeune homme à l'époque, ou même d'un simple adieu. Il continuait de s'en vouloir atrocement pour ça, James. « Ça m'a énormément coûté, tout ça. Alors j'ai peut être eu un coup de pouce au départ, mais on m'a pas facilité les choses pour autant. Et je me suis jamais résigné. J'ai jamais baissé les bras. » Il était un Weatherton, mais les clés de l'empire n'étaient siennes qu'à compter du moment où il était prêt à tout pour s'en montrer digne. Alors il n'avait jamais rien lâché, même quand beaucoup auraient voulu le voir échouer. Parce que les bonnes personnes, celles qui comptaient pour lui, y avaient toujours cru, elles. « Si j'avais été bon à rien, si j'avais pas été conscient des sacrifices que ça représenterait, mon père aurait eu aucun scrupule à mettre l'atelier entre d'autres mains que les miennes. Il aurait pensé à Weatherton avant tout, mais ça tu le sais parce que toi aussi il t'a élevée. » Norman Weatherton était passé d'un fils unique à cinq enfants à sa charge lorsque personne d'autre ne pouvait veiller sur Flora et ses frères, et après ça il leur avait donné à eux aussi tout ce qu'il avait pour compenser la perte terrible qu'ils avaient vécu. James avait peut être eu l'avantage d'être prédestiné à prendre la relève familiale, mais elle ne devait pas oublier que son père avait pris soin d'elle comme de sa propre fille, s'assurant en retour que ses frères et elle ne manqueraient de rien.

S'il n'aurait jamais pensé que leur échange connaîtrait cette issue et leur laisserait un goût aussi amer en bouche, James était maintenant forcé de se rendre à l'évidence : Flora et lui passeraient probablement beaucoup moins de temps ensemble à l'avenir, aussi bien à l'atelier qu'en dehors, et si ça n'avait pas uniquement à voir avec les mots durs et parfois injustes qu'ils avaient échangé au cours des dernières minutes, ça y était aussi définitivement pour quelque chose. « Tu trouveras plus combatif et reconnaissant pour me remplacer, je suis tranquille. » Il poussa un soupire, James, résigné à laisser la conversation s'achever plutôt que de jeter plus d'huile sur le feu et de risquer cette fois de porter un coup plus lourd encore à sa relation avec sa cousine. « Ça fera au moins un ou une heureuse, c'est certain. » Il se contenta de souffler, d'un air subitement beaucoup plus absent, ne voyant pas l'intérêt d'en dire beaucoup plus quand ils en avaient sans doute déjà dit beaucoup trop. Flora serait remplacée, c'était un fait, et il ne comptait pas réinsister sur le fait que des gens heureux de rejoindre un atelier de cette réputation, il y en avait suffisamment pour qu'il ne s'inquiète pas pour ça. C'était pour le reste, tout le reste, qu'il était loin d'être aussi serein. Quelque chose s'était comme durablement brisé entre Flora et lui, il lui suffisait de l'observer pour le savoir au plus profond de lui-même. « Ne te force pas à me dire quoi que ce soit. » Elle se fermait, Flora, et il faisait de même maintenant qu'il lui paraissait évident que rien de ce qu'ils pourraient bien ajouter changerait quoi que ce soit à la situation. Elle était blessée, vexée et il ne prétendrait pas ne pas l'être en retour, quand bien même il était bien plus facile pour lui de ruminer ce genre de choses que de les statuer tout haut. « Je n’ai plus besoin de rien venant de toi, James. » - « C'est toi qui vois. J'ai sûrement pas besoin de te raccompagner. » Il était un peu plus dur en retour, sans doute plus piqué qu'il ne l'aurait voulu par la distance qu'elle prenait désormais. Il avait voulu faire une dernière chose pour elle, pour s'assurer qu'elle avait prévu un plan b et qu'elle n'aurait pas trop de difficultés à avancer ensuite, mais Flora ne voulait rien de lui et il ne comptait pas insister. Elle était capable de se débrouiller seule, après tout. C'était Flora. « Je ne sais pas quand est-ce qu’on se reverra, alors je te souhaite tout le meilleur. Merci pour ces belles années. » Un épilogue à l'arrière-goût de gâchis qui laisserait la place à beaucoup de regrets, mais contre lequel il ne comptait plus lutter. Elle avait pris sa décision, elle suivrait désormais son propre chemin et ne comptait sûrement plus sur lui pour veiller sur elle le long de celui-ci. Il continuerait probablement de le faire, plus à distance cette fois, mais ne se mêlerait plus de ses décisions. Flora voulait qu'il avale la pilule, et c'est ce qu'il comptait faire. « Prends soin de toi. » Ses mots se voulurent cette fois un peu plus doux, comme si malgré tout il ne voulait pas qu'ils se quittent sur des paroles qu'ils regretteraient ensuite. Se saisissant de la lettre que Flora lui avait laissé, il la rangea avec soin dans la poche intérieure de sa veste. Il acceptait sa démission, malgré tout ce que ça pouvait lui coûter.



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