ÂGE : 33 ans (02/10/89; ♎︎) STATUT : elle aime Vittorio à la folie, mais mentirait en disant que trouver une bague de fiançailles dans ses affaires ne l'a pas déstabilisée, d'autant que cette dernière ne porte pas ses initiales, mais ceux d'une autre MÉTIER : journaliste d'investigation freelance, à côté de ça, elle vient de publier début janvier un premier roman LOGEMENT : #146 agnes street (bayside), une maison proche de la plage, qu'elle partage avec son italien depuis début 2023. la cohabitation n'est délicate qu'entre le chat et le chien... POSTS : 2346 POINTS : 90
TW IN RP : mentions d'agression physique (passée), aerodromophobie TW IRL : cruauté animaleGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Italienne de naissance et de coeur ☾ Troisième d’une fratrie de 6 enfants ☾ Née et a vécu toute son enfance à Sorrente, superbe ville côtière italienne. ☾ A choisi de partir étudier à Rome à sa majorité ☾ Ambitieuse, obstinée (carrément têtue) et surtout très carriériste ☾ noie ses daddy issues dans du vin hors de prix ☾ cuisine à merveille les plats surgelés ☾ pense que la pizza est un légumeCODE COULEUR : (indianred) RPs EN COURS : 7/7 vittorio (10) - rosalie (3) - kai (1) - river (1) - jules (1) - ashley (1)
☾ VITTAÏA › I practice every day to find some clever lines to say to make the meaning come true, but then I think I'll wait until the evening gets late and I'm alone with you
› ton cours de bricolage se passe mal, tu finis avec un clou dans le pied
› tu es pris dans une bagarre de kangourou se déroulant juste devant tes yeux
(#) Sujet: one trip, and two fall (gaïalie #3) Ven 23 Juin 2023 - 20:56
one trip, and two fall
L'appel de Rosalie, quelques jours plus tôt, l'avait sacrément secouée. Probablement qu'elle s'était prise au jeu trop vite, qu'elle s'était projetée trop tôt dans ce qu'elle avait pensé être un succès. Et qui au final, n'en était pas un. Ou en tout cas, pas autant qu'elle ne se l'était imaginé, après la journée de lancement, qui avait été tout simplement inoubliable. Son roman n'était pas mauvais, simplement, ce n'était pas un best seller. Mais pour l'italienne, ça équivalait à un échec. Jusque là, dès qu'il avait été question de son bouquin, la jeune femme avait été gonflée d'orgueil, fière et forte de tous les compliments qu'on lui avait fait. La chute n'en avait été que plus douloureuse. L'histoire de la bague qu'elle avait trouvé dans les affaires de Vittorio en plus de ça, et malgré les explications de ce dernier, il n'était pas exagéré de dire que la journaliste était d'humeur maussade, ces derniers temps. Contrariée et triste, ça résumait assez bien son état d'esprit actuel.
Elle avait attendu quelques jours, le temps de digérer les différentes informations, avant de rappeler Rosalie. Cette dernière lui avait pourtant envoyé quelques messages, dont l'inquiétude montait à mesure que Gaïa restait silencieuse à ceux là. Finalement, la jeune femme était sortie de sa torpeur la veille, et avait envoyé un texto à son éditrice pour lui proposer de la retrouver quelque part. Une discussion s'imposait entre elles deux. L'italienne avait besoin de comprendre ce qui avait merdé au juste. Puisque simplement admettre qu'elle n'était pas faite pour ça était au dessus de ses forces. La brune lui avait répondu rapidement, proposant plutôt que la journaliste la rejoigne chez elle, dans son appartement sur st paul's terrace. Peu importait pour Gaïa, qui avait accepté sans se poser de questions. C'était peut-être tant mieux, finalement. Au moins, chez l'éditrice, personne n'aurait le loisir de la voir fondre en larmes, comme elle menaçait de le faire depuis quelques jours. Elle n'avait pas traîné avant de partir, l'italienne. Puisque Rosalie était disponible tout de suite, et que Vittorio avait emmené le chien pour la journée, elle n'avait aucune raison de s'attarder plus dans la maison au bord de la plage. Son cocon. Leur cocon. Alors sans plus attendre, elle avait récupéré une bouteille de vin jusque là entreposée dans un placard, avait attrapé son sac à main, ses clés, avait déposé un baiser sur la tête de la boule de poil noire qui dormait sur le canapé. Puis, elle était sortie, en prenant soin de verrouiller soigneusement derrière elle.
Son ancien quartier ne lui avait pas manqué autant qu'elle l'aurait cru. Pourtant, elle y avait passé des années, dans son loft aménagé avec goût, au dernier étage de cet immeuble qui s'élevait gracieusement dans le ciel. Elle gardait en mémoire bon nombre de soirées, difficiles ou délicieuses selon les mois et les années, impliquant ou non un certain italien. Elle gardait en mémoire ces moments à deux qu'avait abrité le loft, de leurs retrouvailles houleuses en terres australiennes jusqu'à leurs dernières nuits à Spring Hill, emplies d'une tendresse qu'elle n'aurait jamais cru possible quelques années en arrière. Elle avait apprécié le temps qu'elle avait passé à Spring Hill, et pourtant, elle ne regrettait pas le moins du monde d'avoir rejoint Vittorio à Bayside. Et pas seulement à cause de la vue. La rue où se trouvait l'immeuble de Rosalie était presque parallèle à son ancienne. Bouteille en main, elle avait gravi les escaliers plutôt que de choisir l'ascenseur par facilité, et quand elle était arrivée devant la porte de l'éditrice, elle avait hésité une seconde. Et puis elle avait frappé.
« Je suis désolée d'être restée silencieuse cette semaine. J'avais besoin de... Réfléchir. » De se torturer l'esprit, plutôt. Mais au moins, les bases étaient posées, alors que la Craine venait tout juste d'ouvrir la porte. Sans lui laisser le temps d'en placer une, l'italienne avait esquissé un sourire un peu crispé, avant de lever la main qui tenait la bouteille de vin, qui n'attendait que d'être ouverte. « Je suis là maintenant, et j'ai de quoi boire. » Toute discussion concernant son roman serait plus facile avec un verre à la main. Du moins, elle l'espérait. C'est seulement à ce moment précis que l'italienne avait remarqué quelque chose de changé chez son éditrice, toujours dans l'encadrement de la porte. Un détail... Qui laissait peu de place à l'imagination. « Oh. J'ai bien l'impression que je vais la boire seule, cette bouteille. » Le ventre que Rosalie abordait ne mentait pas. Et si jusque là, Gaïa avait eu des doutes à ce sujet, elle n'avait jamais osé poser la question, et le sujet ne s'était jamais imposé de lui-même. Ici, il n'y avait plus la moindre place pour l'incertitude ou les soupçons.
“Sai, la gente è strana, prima si odia e poi si ama. L’amore non segue le logiche, ti toglie il respiro e la sete.”
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Rosalie Craine
les mélodies inavouées
ÂGE : trente-huit ans (08.04.1985) SURNOM : "mama" dans la bouche de son fils est la plus belle chose qui soit, Rosie pour le reste du monde. STATUT : ils s'aiment et leur famille s'agrandira à nouveau en octobre 2023. MÉTIER : écrivaine réinventée éditrice, elle cherche encore ce qui lui tente vraiment désormais. LOGEMENT : le loft sur parkland blvd est officiellement délaissé pour l'appartement sur st. paul’s terrace, là où elle a enfin osé défaire sa valise. POSTS : 2322 POINTS : 210
TW IN RP : dépression post-partum, alcoolisme, famille toxique, adultère (passé), parentalité. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : maman de Gabriel Oscar Parker, né le 20.11.2021 › se remet d'une dépression post-partum suite à son accouchement chaotique › seconde née d’une famille de cinq, en froid avec ses parents et son aîné › mitigée entre son besoin compulsif de plaire et son besoin de retrouver qui elle veut réellement être › menteuse, compétitive, arrogante, elle cache pourtant une femme à la grande sensibilité et une fragilité qu’elle refuse d’assumer › passionnée de littérature, écrit des romans de suspense › souffre du syndrôme de la page blanche depuis presqu'un an.CODE COULEUR : Rosie s'efforce d'être honnête en crimson ou en teal. RPs EN COURS : (06) ≡ gaïa #3 › garrett #2 › luz › mabel #3 › nina › wyatt #31.
craker ☽ ever since i was a young girl, running through grass. i was a dreamer writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
craines ☽ and so i try to understand. what i can't hold in my hand. and whatever i find, i'll find my way back to you. and if you could try to find it too. cause this place is overgrown, it's a waxing moon. home is wherever we are if there's love here too. in the back of my house there's a trail that won't end. we went walking so far it grew back again. and now there's no trail at all. only grass growing taller.
(#) Sujet: Re: one trip, and two fall (gaïalie #3) Mer 16 Aoû 2023 - 8:13
Tu ne t’étais pas attendue à ce que le roman de Gaïa ne performe pas aussi bien que prévu. Le lancement avait laissé entendre que ce dernier serait un succès, mais les chiffres des dernières semaines ne montrent pas ce même succès. Si le roman n’est pas le tien, que les mots et les intrigues ne sont pas les tiennes, tu ne peux t’empêcher de ressentir ce sentiment d’échec comme étant le tien. Ce n’est pas un échec, logiquement tu sais que tout est bien plus nuancé que ça, mais après avoir passé des mois avec Gaïa à vouloir offrir la meilleure des histoires, il t’est difficile de te distancer de cette déception qui ne fait que rajouter à tes doutes quant à ta capacité et ton envie réelle de replonger dans tes propres projets d’écriture. Toutefois, tu n’es pas la priorité en ce moment et tu dois admettre être légèrement inquiète face au manque de communication de l’italienne depuis qu’elle a reçu la nouvelle concernant son roman. Tu avais évidemment besoin de lui parler en tant qu’éditrice, mais aussi – et surtout – en tant qu’amie qui voulait s’assurer qu’elle encaissait le coup. Ce serait mentir que de dire que tu connaissais exactement les émotions par lesquelles elle doit sûrement être en train de cheminer. Tu n’as jamais connu l’échec, du moins, pas l’échec d’un de tes romans. Tu n’as pas la moindre idée de ce que tu peux lui offrir comme soutien, n’ayant jamais été des plus douée dans ce domaine, mais quand Gaïa t’avait finalement envoyé un message pour te rassurer qu’elle était bel et bien en vie, tu voulais absolument la voir et faire tout en possible pour être là pour elle, peu importe la forme que cela allait prendre.
Tu n’avais pas vu la jeune femme depuis plusieurs semaines qui s’étaient même sans doute étirés si tu y réfléchissais bien, et tu regrettais cette distance qui s’était imposée entre vous deux. La vie avait été bien occupée dernièrement, entre votre voyage en France, l’adaptation à cette nouvelle grossesse et puis la maladie de Sara vous était tombée dessus comme une tempête pour laquelle vous n’étiez pas le moindrement préparé. Le reste du monde semblait être tombé entre les craques alors que tu tentais de jongler avec les multiples responsabilités, que tu t’assurais d’être présente mais pas étouffante pour Wyatt, que tu faisais de ton mieux pour éponger le moindre ses doutes face à cette nouvelle grossesse, lui promessant encore et encore de ne pas trop en faire tout en voulant assurer ses arrières, tout en voulant faire mieux et plus encore même si le comment t’échappait complètement. Comment empêcher l’inévitable? Comment promettre que tout irait bien quand le temps restant à sa mère était compté? Comment prendre cette douleur et la faire disparaître? Tu ne pouvais pas, mais tu faisais de ton mieux. Et si tu pouvais le faire pour Wyatt, maladroitement, tu espérais pouvoir le faire pour Gaïa aussi. Tu es prête quand tu ouvres la porte pour accueillir l’italienne chez toi, mais tu n’as pas le temps de dire quoique ce soit que déjà sa voix s’élève. « Je suis désolée d’être restée silencieuse cette semaine. J’avais besoin de… Réfléchir. » Tu hoches la tête, compréhensive, avant de réaliser que Gaïa est en train de regarder partout autour mais qu’elle ne te regarde pas directement. « Je suis là maintenant, et j’ai de quoi boire. » Tu vois ça oui, la bouteille de vin dans ses mains n’étant pas passé inaperçu. Tu adorerais pouvoir te joindre à elle et boire un verre, mais cela devra attendre encore quelques mois. Une révélation qui apparaît telle une surprise sur le visage de l’italienne et tu réalises qu’après tout ce temps, tu ne l’avais même pas avisé de ta grossesse. Shit. « Oh. J’ai bien l’impression que je vais la boire seule, cette bouteille. » Tu lui offres une légère grimace coupable, avant de finalement l’inviter à rentrer et lui prenant la bouteille des mains pour venir la poser contre le comptoir. Tu attrapes une seule coupe que tu remplis aussitôt avant de la rendre à ton amie. « Je peux pas t’accompagner dans la dégustation, mais je peux m’assurer que tu fasses pas de conneries si tu devais décider de la boire au complet par toi-même. » que tu offres avec un brin d’humour dans la voix avant de sortir une bouteille d’eau du frigidaire et tu invites à te suivre au salon, où vous vous installez sur le canapé. « Je suis désolée Gaïa. » Ce sont les mots que tu voulais dire au début, et voilà déjà que tu n’es plus certaine de ce pourquoi tu t’excuses. « Pour ton roman. Et pour ne pas t’avoir dit pour ma grossesse. J’ai un peu perdu le fil du temps dernièrement. » Tu pensais lui avoir dit, ou du moins, tu pensais avoir le temps de lui dire avant que ça ne paraisse, mais clairement le temps t’avait joué des tours. « Comment tu te sens? » Tu te doutes de la réponse, vu le silence des derniers jours et le vin entre ses mains, mais tu as besoin de savoir, de l’entendre te dire avec un peu plus de details comment elle gère en ce moment.