Diego avait promis a Siham qu’il ne disparaitrait pas bien longtemps, qu’il allait juste toucher quelques mots à sa mère et qu’il serait rapidement de retour pour le début de l’activité. Il avait effectivement tenue sa parole sauf qu’il était également accompagné de sa mère. Il avait oublié d’informer son amie qu’il n’était pas venu seul pour cette folle aventure, mais que tous les Gugu, comme ils disent, avaient fait le voyage. Sortie le petit speech que sa mère voulait passer du temps avec lui, Siham avait vite compris que son aventure à elle, allait prendre un autre tournant. Après tout, après le radeau qui prend l’eau, la pagaie qui s’envole au large et le crochet d’escalade qui refuse coute que coute de s’accrocher à la paroi, peut être que la jeune femme ferait mieux de ne pas faire équipe avec son ami si elle voulait sortir d’ici vivante. « Allez-y… je vais trouv… » son regard se posa au même moment sur cette grande perche à une dizaines de mètres plus loin ! « Incroyable ! » elle regarda à nouveau Diego et lui sourit avant de poser sa main sur son épaule. « Ne fais pas tourner ta mère en bourrique ! » elle lui passa devant et agrippa le t shirt d’Angus, arrivée à sa hauteur.
« t’as pas l’choix, moi ,je sais pas lire une boussole, je sais uniquement me déplacer en ville avec maps. Mais, je sens que Sam t’en as fait baver une paire de fois à t’obliger à faire des chasses aux trésors, non ? » fit-elle, amusée et surtout soulagée de voir une nouvelle tête connue par ici. « Enfin, dis-moi que t’es tout seul ? » pourquoi le serait-il d’ailleurs ? Elle avait posé la question sans attendre une réponse positive. « Allez récupérer votre matériel, l’épreuve commence dans moins de quinze minutes ! » l’heure de la sentence approchait. « Mon ami m’a lâché pour les jupes de sa mère. » elle hausse les épaules, comme si tout était normal.


WIN : Un parfait inconnu vient à eux avec le matériel en main, pas besoin de se déplacer. L’épreuve commence directement pour eux.
SO CLOSE : une fois la carte et la boussole en main, ils suivent la foule et se retrouvent rapidement complètement livrés à eux même.
LOSE : la boussole qu’ils récupèrent est cassée, ils perdent 10 minutes avant de s’en rendre compte.

@Angus Sutton

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Troisième épreuve. J'aimerais dire 'jamais deux sans trois', mais il me reste encore deux ateliers à faire après celui-ci pour enfin pouvoir rentrer au bercail. Sam me manque, j'ai réussi à me démerder pour l'avoir au téléphone une fois par jour, mais il me tarde de le retrouver pour tout lui raconter. Contrairement à moi, il a l'air de vivre sa meilleure vie auprès de ses camarades du centre asperger. Je viens à peine d'arriver au point de rassemblement et je me demande à quelle sauce je vais être mangé aujourd'hui. Je me retrouve une nouvelle fois sans coéquipier à regarder les duos se former en attendant qu'un instructeur me trouve mon nouveau binôme. « t’as pas l’choix, moi ,je sais pas lire une boussole, je sais uniquement me déplacer en ville avec maps. Mais, je sens que Sam t’en as fait baver une paire de fois à t’obliger à faire des chasses aux trésors, non ? » Je me retourne vers la voix familière et attire Siham contre moi pour la serrer dans mes bras. Mon petit frère n'a aucun de l'orientation, c'est souvent le cas chez les asperger. C'est aussi pour cette raison que je panique à chaque fois qu'il sort de mon champ de vision. Quant aux chasses au trésor, je suis habitué à la chasse aux œufs qui se déroule tous les ans dans le parc de notre quartier, mais ça veut pas dire que je sais lire une carte. J'ai un golden retriever avec un flaire infaillible qui me sert de boussole. "J'ai jamais été aussi heureux de te voir." Je dis tout en passant un bras sur ses épaules pour montrer à Barry que j'ai trouvé chaussure à mon pied. « Enfin, dis-moi que t’es tout seul ? » Je suis solo bolo depuis qu'Asher m'a lâché, mais j'ai trop de fierté pour le lui avouer. "Désolé mec, mais j'vais devoir t'abandonner. C'était cool de faire équipe avec toi." Je lance à un type qui a l'air de se sentir aussi seul que ce que je pouvais l'être quelques minutes plus tôt. Il me dévisage, mais je ne lui laisse pas le temps de l'ouvrir que je fais signe à Siham de s'éloigner des autres aventuriers. "Les femmes et les enfants d'abord." J'ajoute en lui faisant un clin d'œil. "D'ailleurs, il est où mon petit brocoli préféré ??" Je demande en fronçant les sourcils. Le surnom fait référence à la seule peluche que j'ai pu trouver lorsque Siham a accouché. Pour ma défense, Dali est arrivé comme un cheveu sur la soupe. J'ai eu une nuit pour lui trouver un cadeau quand d'autres ont souvent la chance d'avoir neuf mois pour se creuser les méninges. Alors certes, c'est pas top, mais bon ça rime avec son prénom et puis Siham bosse dans une épicerie donc il faut avouer que c'est marrant. « Allez récupérer votre matériel, l’épreuve commence dans moins de quinze minutes ! » Je grimace et ramasse mon sac que je mets sur le dos. "Bon, je crois que c'est le moment de t'annoncer que : 1) J'ai rien écouté et 2) J'ai jamais utilisé une boussole de ma vie." Elle est pas en position de se plaindre. Je viens de lâcher mon binôme imaginaire pour faire équipe avec elle. « Mon ami m’a lâché pour les jupes de sa mère. » - "Ton ami ou ton 'ami' ?" Je demande en mimant les guillemets. Il a quel âge son pote ? Je serais venu avec Samuel si j'avais su que les enfants étaient autorités à participer. Je remercie Barry lorsqu'il vient jusqu'à nous pour nous donner le nécessaire de survie. C'est à dire : une boussole et une carte abîmée par le temps. J'hésite un instant entre prendre les commandes ou laisser Siham me guider jusqu'au point d'arrivé. Finalement, j'attrape la carte et file la boussole à ma coéquipière.

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Dès lors qu’Angus reconnait Siham, c’est avec autant de surprise que lui, que la jeune femme se retrouve contre lui, enlacée de ses bras. Un sentiment de réconfort qu’elle retrouve rarement avec d’autres personnes. Ce sentiment qu’elle s’explique peu, sachant tout de même pertinemment qu’il était devenu quelqu’un de très précieux pour elle, depuis ces quelques derniers mois. Aujourd’hui, elle savait Ô combien elle pouvait lui être reconnaissante et elle ferait tout son possible pour toujours lui rendre la pareille. "J'ai jamais été aussi heureux de te voir." Et elle alors ? Se demandant toujours comment elle avait fini par se retrouver ici. Tout de même, si Diego l’avait lâché pour sa famille – ou peut être bien qu’en fait, il l’avait fait venir pour pouvoir s’échapper de leur emprise quand il en ressentait le besoin ? Plan B ? Possible ! Quoi qu’il en soit, elle ne lui en tenait pas rigueur, car malgré tout ce que ça pouvait lui couter, elle ne regrettait pas d’avoir accepté.
"Désolé mec, mais j'vais devoir t'abandonner. C'était cool de faire équipe avec toi." Aucune culpabilité de voler Angus de ce binôme avec ‘ce mec’. "Les femmes et les enfants d'abord." Quelle bonté, elle avait comme l’impression d’être une excellente excuse pour se dérober de lui. Tant mieux. "D'ailleurs, il est où mon petit brocoli préféré ??" elle se frotta la nuque une seconde, pas qu’elle était contente de se retrouver enfin loin de Brocoli, mais elle culpabilisait chaque instant que ce soit en fait, la réalité. En fait oui, elle était contente d’être loin de Dali et de ne pas avoir à penser à lui. « Avec sa grand-mère préférée. » elle haussa les épaules, sans savoir s’il avait une autre grand-mère d’ailleurs. Elle ne connaissait rien de la famille d’Hugo, mais elle savait de manière sûre que de toutes façons, elle ne se trouvait pas en Australie. Donc, sa mère ne pouvait être que sa grand-mère préférée, hein.
Siham faisait à présent équipe avec Angus, son point d’encrage rassurant. "Bon, je crois que c'est le moment de t'annoncer que : 1) J'ai rien écouté et 2) J'ai jamais utilisé une boussole de ma vie." Elle vit alors tous ses espoirs de s’en sortir haut la main s’éloigner, comme si une mouette était venue lui piquer son morceau de pizza directement dans la bouche sans aucune chance de la récupérer un jour. « Bon. » elle souffla, moitié amusée, moitié apeurée. « J’suis sûre que ce sera pas si pire ! » aller, encore un peu d’auto-conviction. Une dose de courage, une dose d’espoir, ça fera surement bon ménage.
"Ton ami ou ton 'ami' ?" « Ami, sans guillemet. Diego, c’est une longue histoire, pas si longue, en réalité, mais juste un ami. » elle hocha la tête, sans aucune ambigüité. D’ailleurs, elle se demandait si Diego n’était pas un de ces homo refoulé, enfin, quoi qu’il en soit en vrai, les histoires des uns et des autres, pas son problème à elle.
"Tu me fais confiance ?"  Elle hoche la tête, encore de l’auto-conviction, pour elle, pour lui aussi. Des encouragement ne font jamais de mal hein ? Même si Angus ne sait pas lire une carte, elle le laissait prendre le lead sur le materiel. Au moins, ils auront un fautif si ca tourne au drame. « J’aurai peut être du faire mes adieux à ma mère et à mon fils. » qu’elle lâche, plus amusée en réalité. Elle voyait bien à quel point  Angus avait l’air paumé. "Mon petit doigt me dit que c'est par là."  « en route Indiana Jones. » elle se pinça la lèvre, en réalité, plus que ravi de partager ce bout d’aventure avec lui. Elle n’a aucun doute sur le fait que peu importe le chemin pour y arriver, ils finiront par trouver leur destination. « d’ailleurs, on va où ? » y a quoi que cette carte ? Un point A et un point B ? « j’ai quelques cookies dans mon sac, on m’a toujours dis de pas partir sans rien à boire et à manger. Et clairement, j’ai toujours pas compris c’qu’on pouvait manger ou pas dans ces forêts. » Elle était d’ailleurs toujours un peu barbouillée après avoir mangé des baies sauvages la veille.


WIN : Après une bonne demi-heure à marcher sans trop savoir où ils doivent se rendre exactement, ils croisent un encadrant des ateliers qui leur dit qu’ils ne sont pas du tout dans la bonne directement et se porte volontaire pour les remettre sur le droit chemin. Il en profite pour leur faire une démonstration pour l’utilisation de la boussole. Siham a compris, maintenant, elle prend la carte et le lead.
SO CLOSE : Ils tombent sur une rivière où passent des touristes en canoê. Ils leurs proposent de monter à bord et de faire une bout de la rivière avec eux. Après avoir examiné la carte, ils se rendent compte qu’ils sont pas dans la bonne directement et que la rivière semble pouvoir les rapprocher de leur point d’arrivée.
FAIL : Ils arrivent devant la rivière, mais le courant est bien trop fort pour pouvoir la traverser sans prendre de risque. En regardant la carte, ils se rendent compte qu’ils sont à l’opposé total de leur destination. Ils doivent tout refaire dans le sens opposé. Siham sursaute en sentant quelques chose glisser contre sa cheville : un énorme serpent passe sous leurs pieds.

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Siham débarque comme une fleur, ce qui n'est pas surprenant quand on sait que son nom n'est autre que l'anagramme de flower. Je pourrais penser que c'est ma mère qui me l'envoie, elle qui connaissait tout de leur langage. Seulement, j'ai du mal à croire en des choses que je ne peux pas voir. Et ce, même après avoir assisté à son déni de grossesse. Son fils est pourtant la preuve vivante que quelque chose peut exister tout en étant invisible à l'œil nu. « Avec sa grand-mère préférée. »Je la toise du regard tandis qu'elle hausse les épaules. Je connais trop bien ce mouvement, pour savoir qu'on ne peut pas toujours l'assimiler à de la nonchalance. Si je suis fou d'avoir accepté de venir ici, elle est encore plus que moi. Elle aurait pu profiter de ce petit moment de répit pour se reposer. Au lieu de quoi, elle a préféré utiliser non pas un, mais ses quatre jours de liberté pour apprendre à survivre dans la nature. C'est pas comme si elle avait des heures de sommeil à sacrifier. Les experts donnent le coup d'envoie et, parce que j'ai fait vœu de sincérité, je me sens obligé d'avouer que je n'ai absolument rien écouté. « Bon. » Je me mords la lèvre pour ne pas rire. « J’suis sûre que ce sera pas si pire ! » Elle est mignonne. C'est ce que je pensais aussi avant de venir ic et puis je me suis rendu compte qu'en plus d'être un piètre aventurier, je suis loin d'être le plus courageux. « Ami, sans guillemet. Diego, c’est une longue histoire, pas si longue, en réalité, mais juste un ami. » J'acquiesce sans vraiment être sûr que ce soit vrai. "D'ailleurs, je peux savoir pourquoi tu m'as pas proposé de venir avec toi ?" Je demande quand je capte qu'en fait, je suis son bouche trou de service. Elle a mon numéro de téléphone. Et puis bon, un accouchement, ça rapproche. Néanmoins, elle n'a jamais fait mention dudit Diego, ni même de son envie de participer à un stage de survie. Il faut croire que je suis bon qu'à appeler les secours.  "Et je t'interdis d'utiliser Sam comme excuse." J'ajoute en croisant les bras. Trop facile, j'ai une vie sociale, nom de dieu.


« J’aurai peut être du faire mes adieux à ma mère et à mon fils. » Je lève le nez de la carte pour la fusiller du regard. C'est pas ma faute si elle est illisible. J'aurais peut-être dû écouter mon frangin et en ouvrir une avant de venir ici. Ça m'apprendra à croire qu'il suffit d'avoir vu voyage au centre de la terre pour réussir à survivre dans la jungle. « en route Indiana Jones. » Je l'ai vu aussi, mais le problème reste le même: on n'est pas dans un film. C'est clair que ce serait bien plus facile s'il suffisait des s'en tenir à script. « d’ailleurs, on va où ? » Aucune idée. Je lui tends la carte et lui montre la croix rouge qui se trouve tout en haut - ou en bas, ça dépend du point de vue-.  « j’ai quelques cookies dans mon sac, on m’a toujours dis de pas partir sans rien à boire et à manger. Et clairement, j’ai toujours pas compris c’qu’on pouvait manger ou pas dans ces forêts. » Je ris. J'imagine qu'on est sauvé à partir du moment où il nous reste  de quoi bouffer. Je sais pas combien de temps on peut tenir sans manger. Deux ou trois jours ? Quoiqu'il en soit, j'ai pas franchement envie de le découvrir. "Et moi, j'ai du PQ." Je rétorque en me tournant pour lui montrer le rouleau qui se trouve dans l'une des poches latérale de mon sac à dos. Chacun ses priorités, je me voyais mal me retrouver à faire la grosse commission sans avoir de quoi m'essuyer.

On marche pendant ce qui me paraît être une éternité et plus on s'éloigne du point de départ, plus je me dis qu'on fait fausse route. On a croisé aucun des autres binômes alors soit on est les seuls à savoir lire une carte, soit on est complètement à côté de la plaque. "Vous êtes paumés ?" Je tourne la tête vers la rivière pour voir un mec nous faire signe à bord de son canoë. "Je crois bien, ouais. Vous savez lire une carte ?" Je demande en me rapprochant de l'eau pour leur montrer la map. Le mec fait signe à ses potes de pagayer vers nous avant de tendre le bras pour s'en saisir. "Vous voyez le nord, bah vous êtes au sud. On peut vous avancer un peu si vous voulez." Faut pas me le proposer deux fois. J'aide mon amie à monter à l'arrière d'un des canoës avant de prendre place  derrière celui qui vient de nous faire gagner un temps fou. On va pouvoir se laisser porter, si ça c'est pas la belle vie.

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"D'ailleurs, je peux savoir pourquoi tu m'as pas proposé de venir avec toi ?" prise de cours, elle ignorait si Angus était serieux ou non. Elle le regarda, presque coupable alors qu’en réalité, elle n’avait pris connaissance de ce stage, il y avait moins d’une semaine et que c’était avant tout une proposition de Diego. Elle n’avait jamais entendu parlé de ces ateliers avant ça. Elle se retrouve sans trop savoir quoi répondre. "Et je t'interdis d'utiliser Sam comme excuse." Elle fronce les sourcils, et secoue la tête, se reprenant sur le fait qu’elle n’avait rien fait de mal après tout. « Diego m’a proposé, j’ai accepté. » et ça s’arrêtait là. « Mais je note que la prochaine fois, je penserai à te proposer quand j’vois un truc cool à faire. » et qu’elle pourra s’assurer de ne pas avoir Dali en garde. « t’es plutôt Roller Disco ou descente en Rafting ? » dans les deux cas, ca ressemblait presque à des stages de survie aussi. Siham et son équilibre, vaste programme. « j’trouve ça mignon, que tu l’prennes comme ça. » elle sourit, levant son regard pour atteindre celui d’Angus. « J’peux aussi t’initier au change de couche, mais crois moi, à côté, ce qu’on vit ici, c’est rien ! »
En route une bonne fois pour toute, équipés de cookies et de PQ, ce qui n’avait pas manqué de faire rire Siham, tout en la rassurant aussi de finalement ne pas être obligée d’utiliser des feuilles et branchage en cas de besoin. Le trajet se passe presque en silence, avec comme une petite tension qui flottait au-dessus de leurs têtes, les deux semblaient préférer le silence plutôt que de râler dans son coin sans finalité. Mais c’était éprouvant autant pour l’un que pour l’autre, la difficulté se lisait sur leurs visages. "Vous êtes paumés ?" si elle n’avait pas entendu cette voix sortir de nulle part, trop focus sur ses pieds pour ne pas se prendre de racine et tomber, elle n’aurait même pas remarqué qu’à deux mètres devant eux, une rivière leur coupait la route. "Je crois bien, ouais. Vous savez lire une carte ?" Siham priait pour que ce soit le cas. Elle avait une lueur d’espoir dans les yeux en les voyant approcher du bord. "Vous voyez le nord, bah vous êtes au sud. On peut vous avancer un peu si vous voulez." Siham croisa le regard d’Angus, donnant son approbation d’un signe de la tête. La voilà peut-être leur séance de rafting. Le grand brun l’aide à s’installer dans un canoé quand il prend place ensuite dans le second. La jeune femme allait clairement en profiter pour se reposer et tendre ses jambes qu’elle sentait crispées.
"Finalement, je crois que c'est pas très fairplay de se faire aider. Je commence à culpabiliser, pas toi ?" Elle avait surtout l’impression de gagner du temps et à aucun moment, elle ne culpabilise de profiter d’une embarcation pour retrouver leur route. Mais en regardant l’un des passagers du canoe où était Angus, elle compris qu’il n’était peut être pas vraiment en état et que ça pouvait aussi être dangereux pour eux. « T’as peut être raison… » c’était presque à contre cœur. "Vous pouvez nous déposer ?" ils ont pas l’air d’être très satisfait de la demande, mais finissent pas s’exécuter en nous larguant à nouveau sur la terre ferme. "À quel moment tu fais du canoë en étant bourré ?" Siham était jamais très à l’aise quand l’alcool était abordée. L’alcoolisme de son père l’avait mené à sa perte et aujourd’hui, il n’était plus de ce monde. « Une connerie en amène à une autre… » la désinhibition, l’absence de conscience du risque. "On aurait pu finir noyé !" elle ressentait bien l’agacement d’Angus, tant dans le ton qu’il employait que dans les gestes un peu brusques qu’il faisait. « Tu veux qu’on se pose ? » après tout, ils n’avaient pas de but précis, ils avaient sans doute fini par rattrapé un peu de retard et ils savaient à présent dans quelle direction se rendre. Souffler leur permettrait de pouvoir se reposer un peu pour mieux repartir. « Qu’est ce qui t’as mené ici ? » l’avait-on invité ? Avait-il voulu souffler ? Se couper de son quotidien ? Prendre du temps pour lui ? Se prouver quelques chose ?

WIN > Ils trouvent un coin à l’ombre et presque douillé pour s’assoir quelques instants et pouvoir se détendre, le moment parfait pour partager quelques cookies et prendre le temps de relire la carte après les quelques conseils qu’ils ont eu. Puis, ils se rendent compte qu’ils sont finalement à deux mètres d’un chemin de terre, redonnant un peu d’espoir pour la suite, fini les ronces, les racines et les trous à éviter. Un petit coup de remotivation pour de bon.

SO CLOSE > Ils trouvent un coin à l’ombre et presque douillé pour s’assoir quelques instants et pouvoir se détendre, le moment parfait pour partager quelques cookies et prendre le temps de relire la carte après les quelques conseils qu’ils ont eu. Le sac de Siham a pris l’eau dans le canoé, les cookies sont inmanageables. Ils se rendent compte qu’ils sont à proximité d’un chemin en entendant des randonneurs. Ils décident de les suivre pendant quelques temps.

FAIL > Ils trouvent un coin à l’ombre et presque douillé pour s’assoir quelques instants et pouvoir se détendre, le moment parfait pour partager quelques cookies et prendre le temps de relire la carte après les quelques conseils qu’ils ont eu. Le sac de Siham a pris l’eau dans le canoé, les cookies sont inmanageables. Siham commence à avoir mal au ventre « Je crois que j’vais avoir besoin de ton PQ… » fit-elle, complètement honteuse. Mais elle savait qu’elle n’y échapperait pas.

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« Diego m’a proposé, j’ai accepté. » Argument plus que valable, si j'avais su que nous n'étions pas supposés rester avec la même personne durant les quatre jours, je lui aurais sûrement proposé de faire équipe avec moi pour l'un des ateliers. Au final, le destin s'en est chargé pour nous. Pour une fois qu'il n'apporte pas que des emmerdes. « Mais je note que la prochaine fois, je penserai à te proposer quand j’vois un truc cool à faire. » Faut pas qu'elle s'y sente obligée non plus même si ça me plairait de passer un peu plus de temps avec elle en dehors de l'épicerie, de chez moi ou de sa colocation. « t’es plutôt Roller Disco ou descente en Rafting ? » - "Roller Disco, sans hésiter." J'ai eu ma dose de rivière pour l'année entière. Je suis une daube sur des rollers, mais ça peut pas être plus compliqué que ce qu'on est en train de vivre et puis je suis sûr que ça plairait à Samuel. « j’trouve ça mignon, que tu l’prennes comme ça. » Je lève les yeux au ciel avant de sourire et de passer mon bras par dessus ses épaules. "C'était juste de la curiosité mal placée." Je feinte en la ramenant contre moi. « J’peux aussi t’initier au change de couche, mais crois moi, à côté, ce qu’on vit ici, c’est rien ! » Je ris avant de grimacer en repensant à l'odeur du lait digéré.  "Je te signale que j'ai eu mon diplôme y'a dix ans donc n'hésite pas à faire appel à mes services si un jour tu te retrouves dans la merde. " C'est le cas de le dire. J'ai peut-être pas d'enfant, mais je suis déjà passé par là. Et même si je déteste voir Sam grandir, je suis bien content de ne plus avoir à changer ses couches.


« T’as peut être raison… » Elle a l'air dégoûtée. J'aurais peut-être pris le risque de rester si elle n'était pas mère célibataire et que j'étais fils unique. Cependant, le risque est trop grand et on se doit de rentrer chez nous en un seul morceau. Tant pis pour le gain de temps, on repart quand même avec d'importantes informations. Le mec à l'avant du canoë tente de nous faire changer d'avis, mais il est trop bourré pour que je puisse lui accorder une quelconque confiance. Il finit par nous ramener vers la rive quand il comprend que c'est peine perdue et tant mieux pour lui car j'étais à deux doigts de le pousser hors de son véhicule. « Une connerie en amène à une autre… » Je les regarde s'éloigner l'air inquiet. Ils ont l'air cons comme des balais, mais c'est pas pour autant que j'ai envie de les voir se noyer. « Tu veux qu’on se pose ? » Je soupire avant d'acquiescer de la tête. "Pardon, je suis un peu à cran." Sûrement dû à la journée d'hier et à la rencontre avec mon paternel. J'ai dû puiser dans le peu d'énergie qu'il me restait pour ne pas lui sauter à la gorge. "Je dirais pas non à un de tes cookies." J'ajoute en souriant légèrement. « Qu’est ce qui t’as mené ici ? » Un moment de faiblesse; la folie; le challenge ? "Un ami m'a proposé de faire équipe avec lui." Avant d'avoir envie de changer de coéquipier. Enfin, je crois qu'on s'est surtout mal compris dès le départ. "Et j'ai promis à Sam de l'emmener camper." J'ajoute en posant mon sac au sol pour m'assoir en tailleur. Je la regarde sortir ses cookies et grimace lorsque je me rends compte qu'ils sont mouillés.  « Je crois que j’vais avoir besoin de ton PQ… » Je pars en fou rire et en profite pour relâcher la pression. Je suis heureux de ne pas avoir eu les yeux aussi gros que le ventre et de m'être arrêté à la première bouchée. "Ce stage est nul à chier, mais je suis content d'être tombé sur toi." Enfin c'est plutôt elle qui m'a trouvé, mais le résultat reste le même.

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"Roller Disco, sans hésiter." L’enthousiasme dans sa voix est contagieux, Siham se voyait déjà sur sa piste en bois ciré et prête à danser en tentant de ne pas perdre l’équilibre, mais elle avait de nombreuses années d’expérience en patin à glace, on lui avait toujours dit que c’était la même chose. Même pas peur. Elle était plutôt dégourdie quand il s’agissait de bouger, même si elle pouvait parfois manquer un peu de souplesse, elle se débrouillait quand même pas trop mal. « c’est comme si c’était fait ! » bon, faudrait trouver un moment où Dali serait chez son père, mais puisqu’Hugo était de plus en plus disponible à s’occuper de son fils – ce dont elle s’étonnait toujours – elle était sûre que finalement, ce serait pas si compliqué.
A chaque fois qu’Angus s’approchait vraiment d’elle, elle s’étonnait de voir à quel point il la surplombait, pourtant pas si petite, plus grande que la moyenne en tout cas. Lui devait aussi avoir l’habitude de faire une à deux têtes de plus que les autres. "C'était juste de la curiosité mal placée."  La joue collée au torse du grand Sutton, elle cache son sourire sous le menton de celui-ci, ayant la sensation de profiter pleinement de ce programme de survie pour la première fois depuis qu’elle l’avait débuté. "Je te signale que j'ai eu mon diplôme y'a dix ans donc n'hésite pas à faire appel à mes services si un jour tu te retrouves dans la merde. "  il risquait de regretter ce qu’il venait de dire si elle le prenait aux mots. « On devrait habiter ensemble, dans ce cas. » fit-elle sans trop savoir si elle était sérieuse ou pas. Quelqu’un qui s’occupe de son fils à sa place, elle ferait tout pour pouvoir le vivre 24h sur 24. Elle enviait ces familles qui avait une nounou à plein temps à la maison, mais c’était clairement pas son taf de vendeuse qui lui permettait. En attendant, elle faisait semblant de ne pas voir, semblant de ne pas entendre, semblant d’être débordée (non, elle était totalement débordée).
Le danger – les imbéciles – étaient repartis à bord de leurs canoës tandis qu’eux, ils se posaient, Siham ayant bien sentie qu’une petite halte ne serait pas de trop. De toutes façons, ils n’étaient plus si en retard que ça, la descente par la rivière les avait aider à faire quelques centaines de mètres, si ce n’est plus. Eux étaient indemnes et finalement, comme ils ne reverraient pas les autres, a priori, ils devaient se concentrer sur le reste de leur aventure. "Pardon, je suis un peu à cran." « ca fait trois jours qu’on mange pas à notre faim, qu’on nous force à dormir sous des abris de fortune à même le sol, à devoir sentir des baies sauvages sans savoir si rien que le fait de les toucher pourraient pas nous tuer… on est tous un peu à cran. » tout ça pour dire qu’il avait pas à s’excuser, même si au fond, elle avait le sentiment que ça n’avait rien à voir avec l’inconfort qu’ils vivaient depuis le début. "Je dirais pas non à un de tes cookies." Et c’était avec beaucoup d’entrain qu’elle les sortie de son sac. Son visage changea du tout au tout en voyant qu’ils étaient complètement mouillés à cause de la descente en rivière. Dé-gou-tée. Mais, appel du ventre, elle tenta quand même un croc. Elle qui détestait tremper son pain dans le café, la sensation de mouillé… berk et ça manquait pas non plus pour cette fois. Elle lâcha l’affaire à la première bouchée et se montrait curieuse à son tour sur les motivations d’Angus sur sa participation au camps de survie. ? "Un ami m'a proposé de faire équipe avec lui."   Finalement, les amis, toujours les bonnes excuses.  "Et j'ai promis à Sam de l'emmener camper."  Elle hocha la tête, trouvant réellement l'attachement et la dévotion qu'Angus avait envers son frère était plus que surnaturel a ses yeux mais un surnaturel qui allait au delà de toutes les plus belles choses possibles. Elle se demandait vraiment ce qui clochait chez elle, elle qui était incapable de s'attacher a son propre fils et d'avoir ses coeurs dans les yeux en regardant ou des papillons dans le ventre en le sachant près d'elle. Elle n'avait l'impression que de ressentir du négatif pour Dali. " J'veux en être aussi!" Que ce stage et tous ces ateliers lui servent à quelques choses quand même! "Même si c'est extreme pour une simple nuit a la belle étoile." Fit elle en souriant, trouvant le geste attendrissant. Et alors qu'elle se plaint d'un mal de bide fulgurant, lui se contente de rire. Elle en aurait sûrement fait autant, si elle ne commençait pas a avoir des sueurs froides aussi. "j'suis sûre que c'est a cause de tout ce qu'on nous fait manger depuis le début..." impossible que ce soit seulement du fait de ses cookies. Elle souffle, ça finira bien par passer.. "Ce stage est nul à chier, mais je suis content d'être tombé sur toi."  Ok cette fois, elle riait avec lui également mais jaune, elle riait jaune (et de bon coeur quand même).
Angus est déjà motivé à repartir et elle espère qu'elle n'aura pas réellement besoin de papier toilette, trop la honte! "Le nord est, okay..." y a pas une histoire de mousse sur les arbres qui pousse du côté nord? Bon, ici, tout était trop sec pour s'y fier. Elle se contentait de suivre, voyant qu'en marchant, ses douleurs disparaissaient petit a petit. Après plusieurs minutes de marche, plus rien. Enfin, sauf a trois deux mètres au dessus d'eux, même Angus n'était pas assez grand pour y voir derrière. "ça a pas l'air trop compliqué à grimper ..." fit elle en examinant le mur en terre et en pierre devant eux. "y a des prises..." des racines, des petites roches...

WIN > Siham passe en première, aidée d'Angus qui la soutien et impulse ses prises. Il suit juste après, pas très utile pour l'aider mais il s'en sort comme un grand.

SO CLOSE : Angus passe en premier pour pouvoir l'aider ensuite d'en haut. Elle se hisse avec son aide, manque de glisser et de repartir en arrière mais elle fini par arriver sans se blesser. "Okay mon coeur va s'arrêter de battre." Petit coup de flippe mais tout va bien.

FAIL > La terre est friable, trop sèche et les racines se brisent a la moindre prise. C'est laborieux mais en s'aidant, ils y arrivent, même si Siham se tord une cheville. Elle s'assoit par terre, ça semble un peu foulé mais elle arrive à marcher tout de même. "ça va aller m, on peut continuer."

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« c’est comme si c’était fait ! » Il faudrait déjà qu'on arrive à sortir d'ici en étant vivant et non pas avec un pied dans la tombe. En m'inscrivant, je pensais pas que ce serait aussi dangereux. "Un stage encadré par des professionnels, sécurité assurée", mais bien sûr. C'est pour ça qu'ils nous ont fait signer une décharge avant de commencer, hein. Non, mais vraiment, si ce n'est lors de nos petites réunions post-atelier, on les voit pas des masses, les professionnels. Y'a que Barry qui a l'air de me coller aux basques et pas pour faire son taf, mais pour me faire chier et me mettre avec des gens que je peux pas voir en peinture comme mon père ou Ambrose, par exemple. Heureusement, aujourd'hui c'est mon jour de chance. Pas de tirage au sort, ni même de coéquipier aléatoire. Siham est là et je suis content de la voir.  « On devrait habiter ensemble, dans ce cas. » Je plisse les yeux, les bras croisés. "C'est pas faute de te l'avoir proposé, hein." Elle doit avoir la mémoire courte, parce que j'ai déjà envisagé l'idée de lui léguer l'ancienne chambre de ma mère pour pouvoir l'aider avec son bébé, mais elle avait déjà trouver une colocation qui semblait convenir en tous points à ses recherches. Je fais mine de bouder, mais je suis content pour elle et puis ça me rassure de la savoir entourée surtout que je peux avoir de ses nouvelles par le biais d'Emery quand elle est trop occupée à prendre soin de Dali. Et puis au moins ça me permet de faire d'une pierre, trois coups quand je viens lui rendre visite.

Jusqu'ici, je n'ai connu aucun atelier qui ne s'est pas dérouler sans encombre. Je sais pas pourquoi je m'attendais à ce que ce soit différent avec celui-ci. Sûrement parce que cet atelier est le seul qui ne demande pas de construire un navire; une canne à pêche; un abri, mais seulement d'avoir un bon sens de l'orientation. Sauf que j'ai jamais eu à lire une carte de ma vie, ni à me servir d'une boussole et même si j'ai toujours eu une préférence pour les objets anciens, je suis bien content d'avoir un GPS intégré à mon téléphone pour me déplacer en ville. « ca fait trois jours qu’on mange pas à notre faim, qu’on nous force à dormir sous des abris de fortune à même le sol, à devoir sentir des baies sauvages sans savoir si rien que le fait de les toucher pourraient pas nous tuer… on est tous un peu à cran. » Je décharge toute la pression en riant. C'est vrai, elle est douée pour faire des résumés. "Sam me manque." Je souffle en attrapant des cailloux que je jette dans la rivière. J'ai toujours pensé qu'il serait perdu sans moi alors qu'en fait je suis celui qui se retrouve complètement déboussolé quand il n'est pas à mes côtés. Le seul truc qui me remonte le moral, c'est de savoir qu'il est en train de s'éclater au centre Asperger. J'imagine que Dali doit lui manquer aussi. "J'veux en être aussi!" - "t'es toujours la bienvenue." Je dis en esquissant un sourire. Que ce soit à la maison ou ailleurs, elle trouvera toujours une place auprès des Sutton. "Même si c'est extreme pour une simple nuit a la belle étoile." J'acquiesce de la tête. N'est-ce pas ? Qu'est-ce qu'on ferait pas pour avoir le droit à la palme du meilleur grand frère de l'univers. "Tu pourras lui dire qu'on en a bavé s'il te plaît ? Non parce que si c'est moi qui le lui dit, il va dire que j'en fais des tonnes pour pas grand chose." Alors que si ça sort de la bouche de Siham, y'a de grandes chances pour qu'il soit épaté. "Y'a d'autres raisons que Diego qui t'ont poussée à venir te perdre au beau milieu de la jungle ?" Je demande en relevant la tête pour la regarder. Dali est encore un peu jeune pour aller faire du camping sauvage et encore plus pour se souvenir des prouesses de sa maman. "j'suis sûre que c'est a cause de tout ce qu'on nous fait manger depuis le début..." Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas rire. Loin de moi l'envie de me foutre de sa gueule, mais je suis tellement fatigué qu'un rien me fait rigoler, même les discussions sur le transit. "Puisqu'on se dit tout, ça fait trois jours que j'ai pas fait la grosse commission." Je vais finir par être constipé à force de me retenir. Parce que le pire c'est que j'en ai eu envie, plutôt mourir d'une occlusion intestinale que de faire ça dans la nature. "Trop peur de me faire bouffer le cul par des fourmis. Elles ont déjà essayé de s'en prendre à moi pendant que je faisais pipi et j'étais debout alors t'imagines bien qu'il est hors de question que je m'accroupisse en ayant le cul à l'air." J'ajoute sur un ton dramatique. Les poules auront des dents quand j'accepterai de donner mes fesses à bouffer aux insectes.

"Le nord est, okay..." On se remet en route, sac à dos sur les épaules et boussole dans la main. C'est Siham qui s'occupe de lire la carte, moi je me contente de faire le porte boussole pour qu'elle puisse la tenir grande ouverte dans ses deux mains. "ça a pas l'air trop compliqué à grimper ..." Qu'elle dit, lorsqu'on se retrouve face à un mur naturel qui est bien plus grand que moi. J'essaye de me mettre sur la pointe des pieds pour voir ce qui peut bien se trouver derrière, mais je suis trop petit. Cette pensée m'arrache un rire nerveux tant la situation est à son comble. "y a des prises..." J'observe le mur pour visualiser un chemin qui pourrait nous mener jusqu'en haut. C'est vrai qu'il y a des prises, mais la question c'est : est-ce qu'elles sont assez solides ? "Je me porte volontaire pour passer en premier." Je dis en m'avançant pour attraper la première pierre que je trouve. Je pèse plus lourd qu'elle donc si j'arrive à grimper sans me péter une cheville, c'est qu'elle pourra le faire sans grandes difficultés. "J'aurais dû prendre ma caméra super 8 pour faire un documentaire." Je peste en posant l'un de mes pieds sur une racine pour aller chercher la prise suivante avec ma main de libre. 'L'arnaque qui se cache derrière le stage de survie de Bear Grylls Academy.' voilà comment j'aurais nommé le film avant de l'envoyer aux médias pour dénoncer la maltraitance qu'ils nous font vivre depuis quelques jours. Par chance, j'arrive à me hisser jusqu'en haut. Je ne prends même pas le temps de regarder ce qui se trouve derrière moi que je tends déjà ma main vers Siham pour l'aider à monter. Je l'attrape par la anse de son sac à dos lorsque son pied dérape et que mon cœur fait un bon dans ma poitrine puis la tire jusqu'en haut. "Okay mon coeur va s'arrêter de battre." - "Tu me crois maintenant quand je te dis que je te laisserais jamais tomber ?" Je lâche tout en reprenant ma respiration.

Spoiler:

BY PHANTASMAGORIA

 

I'm the pretender

I can wear a million faces 'cause I don't like the one underneath. Always found it easy to fake it. I'll be anybody but me.