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 (willton #13) innocence died screaming

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AuteurMessage
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
(willton #13) innocence died screaming MTtf4TM Présent
ÂGE : 39 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Mari, père, frère, amant, partenaire, bourreau, artiste, Dieu, maître suprême, oeuvre d'art,... il répond à tout, surtout les insultes.
STATUT : La police a arrêté les recherches de sa femme mais il continue de porter son alliance. Les erreurs se répètent auprès de James, il en ressort un peu plus brisé après chacune d'elles.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie, en toute humilité. Collaborateur de la maison Weatherton, il a créé avec James une collection pour la Paris Fashion Week de janvier 2023. Il ne peint plus depuis sa séparation avec Ginny, et ça commence à devenir un véritable problème plus de deux ans après.
LOGEMENT : #517 Bayside. En colocation avec Sloan, son fils de 2 ans.
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POSTS : 22617 POINTS : 1160

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (07)vittoriovivian #4james #13damon #13cristina (2016)savannah #9ugo #3


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damen #13 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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willton #13 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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modeo #3 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : flora #4

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

(willton #13) innocence died screaming 25dxp5w4
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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : cheekyfire (avatar) › nat111 (gif) › harley (gif damon & james) › echomusings (gif signature) › loonywaltz (ub)
DC : Charlie, Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#) Sujet: (willton #13) innocence died screaming (willton #13) innocence died screaming EmptyDim 13 Aoû - 16:13



LAC DE CÔME. La villa est prête à être achetée. Elle m’est bloquée et la réponse n’a pas à arriver dans les secondes qui viennent. On nous a dit qu’il n’y avait pas foule, le prix de la demeure rebutant l’immense majorité des personnes. Je ne cherche pas à le négocier, je ne cherche pas non plus à demander à James d’en acheter une plus grande part. Nous discuterons argent plus tard, et je préfère d’autant plus que nous n’en discutions pas. Ce n’est pas ce à quoi je veux associer ce voyage à Côme. L’excuse toute trouvée se résumait à la visite des lieux, quand bien même j’avais de mon côté pris une décision avant d’y avoir mis le pied. Mais c’est plus sérieux lorsqu’il s’agit de se délester d’une telle somme, paraît-il, et puisqu’une après-midi a été dédiée à l’exercice, tous les autres jours qui s’ensuivent sont libres. James n’a pas maugréé lorsque j’ai précisé la durée de mon séjour et je n’ai pas non plus cherché à lui rappeler qu’un aller-retour aurait pu suffire pour simplement visiter la villa en question. Je n’ai réservé qu’une seule chambre d’hôtel, ma première pensée se résumant à mon refus total de le laisser seul avec ses pensées dans un pays où il pourrait bien trop facilement se commander une bouteille au service d’étage. Ma seconde pensée s’est résumée à mon avis de profiter de ce voyage autant que de lui, aussi, et elle n’a pas besoin d’être précisée outre mesure tant elle me semble évidente à comprendre.

C’est une impression ou tu ne retournes jamais en Angleterre ?” C’est une impression ou il passe bien plus de temps dans mon pays natal plutôt que le sien ? Je l’accompagnerais s’il m’en faisait la proposition mais je doute même que cela arrive un jour, sans doute parce que je doute aussi qu’il nourrisse la moindre envie de renouer avec la terre sur laquelle il a grandi. Contrairement à moi, il a quitté sa terre natale jeune et en garde sans nul doute un souvenir bien différent. A la terrasse du restaurant, mon regard se porte sur le lac alors que mon annulaire joue autour du verre d’eau. Je lui ai traduit les éléments de la carte un à un (tout en m’énervant à la moindre proposition du serveur de lui en donner une en anglais), mais la carte des vins n’en faisait pas partie. Le sujet n’est pas abordé et j’imagine que nous tombons désormais tous deux d’accord sur le fait que ce soit le meilleur à faire. Je suis capable d’avoir une discussion avec lui si jamais il souhaite m’en parler et me définir ce qu’il ressent, peut-être même me dire que l’envie de boire prend le pas sur le reste ; mais de moi-même, je n’en parle pas. Je souhaite encore moins en parler alors que je me souviens parfaitement avoir commencé à esquisser le sujet de ma propre sobriété. Maintenant, revenir dessus me semble difficile, et lui révéler tout l’envers du décor l’est tout autant. Tout est aussi peut-être dû au soleil couchant et à l’allure décontractée de tout le séjour, laquelle jure plus que jamais avec la teneur de tous nos échanges depuis des mois. “Je vais sûrement passer mon permis bateau.” Damon a le sien, déjà, il pourra me montrer les bases pour que je ne débute pas de nulle part avec un inconnu que je détesterai à la seconde où il me reprochera le moindre geste - quand bien même ce ne sera que faire son travail. “Pour ici.” Je précise, Brisbane n’étant pas loin de l’océan non plus. Mais tout est différent, à l’océan. “Tu adorerais les sorties sur le lac.” Les paysages, l’absence de toute personne pouvant nuire à sa quiétude, l’immensité.

Mon regard se détourne de l’horizon pour se poser sur le sien, un sourire en coin lui donnant déjà un indice de ma remarque stupide à venir. “Je te donnerai des brassards, c’est promis.” Je fais écho à la confession qu’il m’a faite par message et dont je n’avais jamais eu connaissance jusque-là. Il veut tout de même acheter une villa sur le bord d’un des lacs les plus connus et surtout les plus chers du monde, le tout sans savoir savoir nager. Et après, il ose dire que je suis le plus culotté de nous deux. “Sloan te prêtera sûrement un des siens si tu lui fais un dessin.” Mon sourire n’a de cesse de s’agrandir doucement. Sloan n’a de cesse de me parler de Shady depuis que James lui en a fait le dessin, alors j’ai au moins le droit de lui rendre la pareille, en partie du moins.

Tout en mimant de soudainement m’intéresser à l’extrémité du pouce de sa main qu’il garde posée sur la table, j’appuie la chair du mien par dessus avant de simplement profiter de l’élan du geste pour poser ma main sur la sienne. Je n’en tiens pas de commentaire, je ne reviens pas sur la sensation de froid qui revient sur la chair posée contre son alliance. Je ne le regarde pas dans les yeux non plus, apprenant encore à jongler entre les interdits et les nouvelles portes ouvertes. Les blagues, la villa, le lac, Shady. Voilà tout ce dont je compte parler.



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James Weatherton
James Weatherton
le gant de velours
le gant de velours
(willton #13) innocence died screaming IAeu3cF Présent
ÂGE : trente-deux ans (10/08/91 - lion)
SURNOM : sa femme le gratifie plus souvent d'insultes. ça tombe bien, il préfère.
STATUT : marié depuis six ans à Cristina, leur union a des allures de montagnes russes et les portes qui claquent font depuis longtemps partie de leur quotidien, mais c'est encore face au reste du monde qu'ils sont les plus redoutables. son cœur, lui, navigue quelque part entre rancœurs et regrets, incapable de formuler clairement ce qu'il désire, de peur de finir brisé.
MÉTIER : créateur principal et directeur artistique d'une maison de haute couture, Weatherton, entreprise familiale qui constitue sa plus grande fierté. il est aussi co-propriétaire avec sa femme du Emerald Hotel, où il lui prête main forte lorsque son emploi du temps le lui permet.
LOGEMENT : #40 Latimer Road, Logan City. une maison que le couple partage avec leur chat Shady, qui réserve en général un accueil chaleureux (non) à leurs visiteurs.
(willton #13) innocence died screaming C8c1e2dc60fcb33e8d0c9b6917a4637601e9e70d
POSTS : 5289 POINTS : 1760

TW IN RP : violence verbale, consommation d'alcool, addiction, deuil, relation toxique, mention de troubles de la fertilité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : exigeant, colérique et impitoyable, ses proches mériteraient une médaille pour le supporter › son besoin d'être constamment stimulé l'a poussé à épouser la femme la plus caractérielle qu'il connaisse. au fond, ils seraient prêts à tout l'un pour l'autre › elle veut des enfants, lui beaucoup moins. en revanche, il désire avoir un héritier › ne s'est jamais remis d'avoir perdu son premier amour, bien qu'il n'ait jamais rien montré de sa douleur › peu enclin à montrer ce qu'il ressent, il s'est forgé une carapace dont il est difficile de venir à bout › constamment fourré dans son atelier.
CODE COULEUR : DarkMagenta
RPs EN COURS : (06) shiloh #4flora #2eddie #1cristina #1 (fb 2015)auden #13cristina #2


(willton #13) innocence died screaming 35a9861ca7bd048b6ba681eadaaeaf7cea74ba16
crimes #1 & #2 › so it's gonna be forever, or it's gonna go down in flames. you can tell me when it's over, if the high was worth the pain. got a long list of ex-lovers, they'll tell you I'm insane. 'cause you know I love the players, and you love the game. we'll take this way too far. it'll leave you breathless, or with a nasty scar. wait, the worst is yet to come.

(willton #13) innocence died screaming Giphy-downsized-large
weathertineflora #2 › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. I made up my mind. I can't see you but I hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, I know I'm home.

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willton #13 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it.

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millie #2 › well her face is a map of the world. you can see she's a beautiful girl. and everything around her is a silver pool of light. the people who surround her feel the benefit of it. it makes you calm. she holds you captivated in her palm.

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shiloh #4 › look at you here, just like I remember. you feel so strange and yet so familiar. we're like two mirrors facing one another. I seen you snap, seen you gnash your teeth. seen you down and drowning out of reach. to tell the truth, I kind of missed your blues. the way your black sunglasses see right through. come to me now, close like I'm in your frame.

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RPs EN ATTENTE : greta › halston #3 › millie #3

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vinnie (scénario libre) › visions of you fade into me. I never have the words, but you unravel them free. let's climb out through the skyligh, we can watch the sunset falling for the last time. then breathe into the sunrise. we don't need to rush this feeling, trying is a waste of time. we don't need to rush, just breathe out, breathe in. flying is a state of mind.

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Message(#) Sujet: Re: (willton #13) innocence died screaming (willton #13) innocence died screaming EmptyLun 21 Aoû - 22:22




(c) bittersweetremains & quinzelgifs
innocence died screaming.

Auden avait choisi le restaurant, tout comme il avait choisi l'hôtel où ils séjourneraient quelques jours et, surtout, la villa dont ils étaient sur le point de faire une résidence secondaire partagée. C'était comme si tout ce qui touchait à l'Italie était aussitôt le domaine du peintre, à ses yeux, sans que James ait à se plaindre de pouvoir simplement se laisser porter et surprendre, le long du chemin. C'est ce qui était arrivé la première fois qu'Auden avait mentionné ce projet fou, là où une part de lui s'était probablement dit qu'il était tombé sur la tête et que ça n'aurait rien de raisonnable, d'investir ensemble dans une demeure à l'autre bout du monde, au bord d'un lac qui en ferait presque le décor parfait pour une comédie romantique. Pourtant, il s'était laissé entraîner dans cette histoire et n'avait rien regretté de ses choix lorsqu'il avait finalement découvert l'endroit en question, plus somptueux et poétique que tout ce qu'Auden aurait pu lui en dire pour le lui représenter. Le coup de cœur, James l'avait probablement eu dès qu'il avait posé les yeux sur la façade, mais c'est lorsqu'il avait vu se refléter ce même ravissement dans les yeux de l'italien qu'il avait probablement su, tout au fond de lui, que cet endroit avait le potentiel de devenir vraiment spécial pour eux. Comme un repaire contre le monde extérieur, et parfois contre leur propre bêtise. Aucun d'eux ne voulait revivre les derniers mois et les incessantes disputes qui les avaient rythmé, et c'était comme s'ils avaient trouvé en ces lieux un endroit où se retrouver lorsqu'ils en auraient le plus besoin. Alors oui, il s'y voyait déjà, et le seul point susceptible de l'inquiéter était la manière dont il présenterait le tableau à sa femme, lorsqu'il serait bien forcé de tout lui dire au sujet de cet endroit, n'ayant jamais eu pour habitude de lui mentir et encore moins de lui cacher des choses. Il s'en soucierait à son retour en Australie, préférant pour l'instant profiter de ce que ces quelques jours avaient à leur offrir. Un dîner dans un bon restaurant, donc, pour commencer. Un dîner synonyme de régime sec pour le styliste, évidemment, qui pour l'occasion oublierait presque que l'Italie avait toujours été associée à ses yeux aux meilleurs vins qui soient. Auden ne boirait pas lui non plus, sans que James n'ait jamais eu le fin mot de l'histoire que le peintre avait commencé à effleurer auprès de lui, mais sans qu'il ne ressente non plus l'envie de réclamer d'autres détails. Il saurait accueillir ses confessions s'il les lui partageait un jour, désireux de combler les points d'interrogation qui l'entouraient, mais dans le cas contraire il saurait aussi respecter son silence.

C’est une impression ou tu ne retournes jamais en Angleterre ?” Son regard capta le sien avec une certaine surprise, sans doute, n'ayant pas vraiment l'habitude que le sujet soit effleuré même alors qu'Auden n'ignorait quasiment rien de lui et faisait partie des rares personnes avec qui il se sente assez en confiance pour évoquer les moindres aspects de sa vie. Parce qu'il marquait un point, l'italien, bien sûr que oui. « Disons que j'y retourne surtout pour le travail. Pour la Fashion Week londonienne, le plus souvent, ou quand certaines mondanités réclament ma présence. Mon père et moi y avons encore beaucoup de relations. » C'est là qu'il avait grandi et que son père était déjà connu comme un éminent homme d'affaires avant qu'ils ne quittent tous deux Londres pour Brisbane au décès de son grand-père paternel, lorsque son père avait tout naturellement hérité de la Maison Weatherton. Avant ça, leurs voyages en Australie demeuraient assez rares et bien qu'il ait eu un certain mal à s'acclimater à sa nouvelle vie à l'époque, il ne reviendrait en arrière pour rien au monde. « J'entretiens simplement pas tout à fait le même lien avec l'Angleterre que toi avec l'Italie. » Il restait paradoxalement attaché à sa terre d'origine et à sa culture, ça n'était simplement pas synonyme de dépaysement et d'évasion comme chaque fois que l'italien soumettait l'idée de regagner le sol italien et d'oublier leurs problèmes. Londres, c'était aussi une partie de sa vie qui s’avérait un peu plus douloureuse qu'il ne l'avouait généralement. « Ma mère y vit toujours, et on n'est pas vraiment proches. » Pour ne pas dire qu'ils avaient du se voir cinq fois en dix ans. James s'éclaircit la voix et porta bientôt son verre d'eau à ses lèvres, comme une manière de ne pas s'attarder sur ce sujet un peu plus délicat pour lui. Sa mère ne s'était pas seulement contentée d'offrir la garde exclusive à son père après leur divorce, elle avait aussi refait sa vie dans la foulée. « Ça me manque, parfois. J'y ai de bons souvenirs. » Il ajouta finalement, retrouvant le regard d'Auden comme une manière de dire, sans pour autant clairement le formuler, qu'il ne détesterait pas y retourner un jour sans forcément que ce soit pour le boulot. En y glissant peut être une invitation détournée, au passage.

Je vais sûrement passer mon permis bateau.” Une part de surprise se lut à nouveau dans ses yeux. Il ne s'attendait pas à ce qu'il formule une telle idée, mais il ne la trouvait pas fantasque pour autant. “Pour ici.” Et à présent, il comprenait que cet endroit prenait déjà une certaine importance aux yeux de l'italien, là où ils n'avaient jamais été plus proches de procéder officiellement à l'achat de cette demeure qui n'attendait qu'un oui de leur part pour devenir officiellement la leur. Il comprenait surtout qu'il continuait de l'inclure à ses plans, de l'englober dans tout ce que ces lieux symbolisaient déjà et d'en faire leur parenthèse loin de Brisbane. Et ça le touchait bien plus qu'il n'irait l'avouer. « D'abord la maison à Côme, maintenant ça. Tu deviens vraiment le cliché de l'italien à l'aube de la crise de la quarantaine, tu le sais ? » Ses lèvres se retroussèrent dans un sourire taquin, n'ayant pas le moindre doute sur le fait qu'Auden saisirait l'ironie et comprendrait que c'était comme toujours sa manière de réagir à ce qui suscitait une certaine émotion en lui. Il se fichait éperdument de son âge, oubliait même la plupart du temps que quelques années les séparaient parce que ça l'arrangeait bien, sans doute, qu'Auden ne se mette pas à rechercher la compagnie de personnes émotionnellement plus matures et un peu moins irascibles, aussi. “Tu adorerais les sorties sur le lac.” Et l'espace d'un instant, il jura pouvoir se représenter la scène dans son esprit. « L'idée a son charme, je dis pas le contraire. » Et pour qu'il le dise de cette façon, c'est qu'elle lui faisait même certainement envie. Ils avaient convenu que cet endroit serait toujours préservé de la moindre négativité et du moindre différend, il pouvait sans mal s'imaginer y faire un certain nombre de choses qu'il ne faisait pas quotidiennement à Brisbane. Et les virées en bateau sur le lac ne seraient pas les plus désagréables d'entre elles, c'est certain. “Je te donnerai des brassards, c’est promis.” Plissant les yeux d'un air faussement boudeur, il ne put réprimer le rictus que cette idée lui arracha. Enflure. « Parce que t'as plus l'intention de m'apprendre à nager ? Dommage, je m'étais presque fait à l'idée de t'avoir pour professeur. » Et il y avait une certaine part de vérité là-dessous, là où l'idée d'entrer au contact de l'eau avait pourtant tout pour le refroidir. A croire qu'Auden avait su rendre l'idée un peu plus attirante, ou qu'il rêvait déjà du jour où ni lui ni Cristina ne pourraient plus le charrier à ce sujet, qui sait. “Sloan te prêtera sûrement un des siens si tu lui fais un dessin.” Il ne sut dire ce qui fit précisément naître un sourire sur ses lèvres : l'entendre prononcer ces mots ou voir les lèvres d'Auden s'étirer elles aussi. Ce qu'il savait, en revanche, c'est qu'il se surprenait à apprécier l'idée que le fils de l'italien revienne un peu plus régulièrement dans leurs échanges, et ce alors même que sa présence tendait souvent à le mettre un peu mal à l'aise jusqu'ici. Les enfants avaient longtemps eu cet effet-là sur lui mais cette rencontre avait démystifié ce que le jeune Sloan représentait à ses yeux, comme s'il se sentait aujourd'hui un peu plus légitime de faire partie de la vie de son père, sans qu'aucun d'eux ne pose pourtant de mots sur ce que ça signifiait vraiment. « Il est vraiment mignon. J'en oublie parfois que c'est ton fils. » Il glissa d'un ton malicieux, sans éprouver le besoin de rebondir sur cette idée quand il n'en avait pas besoin pour qu'Auden sache que si l'occasion se représentait, il ne verrait pas d'inconvénient à lui faire le dessin en question, sans doute bien conscient que Sloan ne comptait de toute façon pas vraiment lui laisser le choix. Il était bien le fils de son père, en réalité.

Le silence reprit un instant ses droits autour d'eux lorsque James sentit les doigts de l'italien glisser le long des siens jusqu'à venir les recouvrir, le contact de la paume d'Auden tout contre sa chair répandant un frisson le long de son échine. S'il voyait bien que son regard évitait le sien, ses yeux à lui ne pouvaient s'empêcher de contempler ses traits alors qu'un sourire à peine perceptible avait fendu le coin de ses lèvres. Il ne comptait pas commenter ce geste, craignant sans doute de gâcher une part de la magie de l'instant, son pouce se contentant de caresser le sien, jouant avec ce dernier comme un adolescent qui alignerait quelques pas balbutiants et qui se contenterait d'agir sans vraiment se poser davantage de questions. Il n'y en avait pas, ce soir. Tout semblait même incroyablement simple et léger, comme si l'air italien était plus que jamais chargé en promesses, depuis qu'ils avaient visité cette demeure sur le lac. « J'ai presque pas eu envie de boire, depuis qu'on est arrivés. » Il souffla finalement ces mots avec une part d'appréhension, peut être, de remettre le sujet sur le tapis là où il avait été synonyme de désaccords par le passé. James voulait croire que c'était différent cette fois, qu'Auden verrait qu'il faisait des efforts pour ne plus retomber aussi bas que ce soir-là, lorsqu'il l'avait appelé à la rescousse et s'était donné en spectacle par la même occasion. Il avait de bonnes raisons de croire qu'il ne le pensait pas encore à même de se contrôler complètement – il l'avait vu éviter soigneusement de lui traduire la carte de vins et même avoir fait en sorte qu'il n'entre jamais en contact avec celle-ci – et il reconnaissait avoir tout fait pour ça. Mais il essayait, vraiment. « Ça m'empêche pas de regretter qu'on puisse pas trinquer à notre future acquisition. » Parce que bien sûr qu'ils allaient l'acheter, c'était déjà tout comme. « Même si je sais que tu vas dire que tu t'en fous, c'est pas mon cas. » Parce qu'une part de lui nourrissait sans doute l'impression de gâcher quelque chose à ce voyage, d'être un boulet à sa cheville sur qui Auden se sentait forcé de veiller. Et malgré tout, c'est à lui que l'italien avait proposé d’acquérir cette résidence secondaire avec lui, malgré tout ce qui aurait normalement refroidi n'importe qui d'autre. N'importe qui d'autre, mais pas lui.



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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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(willton #13) innocence died screaming MTtf4TM Présent
ÂGE : 39 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Mari, père, frère, amant, partenaire, bourreau, artiste, Dieu, maître suprême, oeuvre d'art,... il répond à tout, surtout les insultes.
STATUT : La police a arrêté les recherches de sa femme mais il continue de porter son alliance. Les erreurs se répètent auprès de James, il en ressort un peu plus brisé après chacune d'elles.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie, en toute humilité. Collaborateur de la maison Weatherton, il a créé avec James une collection pour la Paris Fashion Week de janvier 2023. Il ne peint plus depuis sa séparation avec Ginny, et ça commence à devenir un véritable problème plus de deux ans après.
LOGEMENT : #517 Bayside. En colocation avec Sloan, son fils de 2 ans.
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TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (07)vittoriovivian #4james #13damon #13cristina (2016)savannah #9ugo #3


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damen #13 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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willton #13 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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modeo #3 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : flora #4

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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Message(#) Sujet: Re: (willton #13) innocence died screaming (willton #13) innocence died screaming EmptyMar 5 Sep - 19:13



J’essaie de comprendre autant que j’essaie de mieux le cerner. J’essaie de ne pas faire tourner le monde autour de ma seule personne, même si m’intéresser à James ne m’a jamais demandé le moindre effort. J’aime son esprit, j’aime sa créativité, et j’aime son caractère parfois ô combien horripilant. J’aime qu’il sache me tenir tête, mais j’aime aussi parfois qu’il accepte mes idées sans chercher à les négocier le moins du monde, en témoigne ce séjour même en Italie. Il a vocation à se conjuguer au pluriel et c’est une idée qui m’anime autant que me soulage. Je ne nourris pas l’envie de revenir vivre dans mon village natal en particulier, mais je nourrissais sans doute le besoin de retrouver ma terre natale d’une manière ou d’une autre, surtout maintenant alors que j’ai à cœur de la faire découvrir à Sloan. « Disons que j'y retourne surtout pour le travail. Pour la Fashion Week londonienne, le plus souvent, ou quand certaines mondanités réclament ma présence. Mon père et moi y avons encore beaucoup de relations. » Les rapports qu’il entretient avec son île sont bien différents et j’écoute ses arguments en silence, notant simplement qu’il s’en tient aux faits. Il a grandi dans un autre pays, lui aussi, mais ce dernier ne semble pas lui manquer d’une façon ou d’une autre à en juger par la façon dont il en parle. « J'entretiens simplement pas tout à fait le même lien avec l'Angleterre que toi avec l'Italie. » - « Tu es parti plus jeune. » Ce n’est peut-être pas suffisant comme excuse, mais c’est celle qui me vient le plus naturellement. J’ai vécu presque deux décennies en Italie, il n’a même pas tenu une seule à Londres ; et peut-être que cela change tout. Peut-être que non, je n’en sais rien. « Ma mère y vit toujours, et on n'est pas vraiment proches. » A cela, je ne réponds rien. J’estime ne pas être proche de la mienne non plus, mais je comprends aisément que nous n’avons simplement pas les mêmes standards à ce sujet: je le suis bien plus de la mienne qu’il ne l’est de la sienne, et ce n’est même pas un concours que j’avais à coeur de gagner. Mon regard divague dans le sien, j’observe les traits de son visage pour tenter de comprendre s’il est aussi indifférent face à ce fait que ce qu’il aimerait. « Ça me manque, parfois. J'y ai de bons souvenirs. » Il répond à mes interrogations sans même le savoir et fait remonter son regard jusqu’au mien sans que je ne cherche à m’en dérober. Mes prunelles s’attardent dans le noir des siennes un instant alors que je pense comprendre ce qu’il tente de me dire, sans pour autant pouvoir oser les mots de mon côté. Pas à pas, qu’on s’est dit. « T’es assez intelligent pour ne pas vivre avec des regrets. » S’il ressent un manque, je sais qu’il sera capable de le combler.

Pour ne pas lui imposer cette réflexion ce soir et amputer l’insouciance de cette soirée, je change simplement de sujet en pensant à voix haute. Maintenant que cette maison est nôtre, ou qu’elle le sera tout du moins très bientôt, je compte bien en profiter autant que possible et cela passe par la possibilité de s’évader sur le lac dès que cela me semblera nécessaire. « D'abord la maison à Côme, maintenant ça. Tu deviens vraiment le cliché de l'italien à l'aube de la crise de la quarantaine, tu le sais ? » Le sourire de James est taquin et le mien est sincèrement amusé. Je pourrais bien répliquer que je n’ai encore que trente-neuf ans, mais j’imagine que ce serait enfoncer des portes ouvertes. Et le couteau dans la plaie, par la même occasion. « Pense plutôt à quel cadeau digne de ce nom tu pourrais m’offrir pour mes quarante ans. » Je réplique simplement, sans vraiment penser au sujet. Ce n’est pas passer une dizaine de plus qui m’effraie, mais bien l’idée de ne pas avoir fait suffisamment de choses jusque-là et d’avoir à mon tour à vivre avec des remords autant que des regrets. « L'idée a son charme, je dis pas le contraire. » Mon sourire grandit sans plus aucune taquinerie à l’horizon. Il adorera les sorties sur le lac, c’est évident. « Parce que t'as plus l'intention de m'apprendre à nager ? Dommage, je m'étais presque fait à l'idée de t'avoir pour professeur. » - « Pour ton bien, je conseille quand même les brassards. Non que je doute de mes capacités dans tous les autres domaines, mais je manque peut-être un peu d’expérience dans le rôle de professeur de natation. » Je réplique avec l’éternel même sourire, quand bien même je ne compte pas réellement lui imposer l’exercice des brassards. Je ne suis pas certain d’être un bon instructeur, c’est vrai, mais je ne compte pas non plus le jeter au beau milieu du lac où il n’aura jamais pied. « Il est vraiment mignon. J'en oublie parfois que c'est ton fils. » Il est mignon, oui, et si j’oublie parfois que nous sommes semblables, je ne risque pas d’oublier qu’il est mon enfant. Il a tout pris de sa mère ; voilà ce que je ne risque pas d’oublier non plus.

Le silence se fait de nouveau sans qu’il ne soit lourd de la moindre signification. On entend les flots du lac, on entend les conversations animées dans une langue qui l’est tout autant. J’entends aussi mon cœur battre un peu plus fort et bien plus pathétiquement lorsque je pose ma main sur la sienne, comme si nous étions encore des adolescents ne connaissant rien à rien. Son pouce caresse le mien sans qu’il ne commente le geste, ce qui sont deux points qui me rassurent quant à la légitimité de l’instant. « J'ai presque pas eu envie de boire, depuis qu'on est arrivés. » Le ton de son aveux est bien différent de tout ce que nous avions connu jusque là et je remonte déjà à nouveau mes yeux dans les siens. J’essaie de lire entre les lignes et de comprendre ce qu’il n’a pas le cœur d’avouer à voix haute, bien que je pense aussi que nous avons déjà fait le tour du sujet, à notre manière. J’hoche finalement la tête après avoir compris le fond de ses mots. « C’est une bonne chose. » Je tente de me montrer solidaire et je tente de lui faire comprendre que je vois à quel point il fait des efforts, même si j’ai du mal à en parler et à les souligner. Il fait au mieux, et je n’en ai jamais douté. « Ça m'empêche pas de regretter qu'on puisse pas trinquer à notre future acquisition. » Et si je ne doute pas un seul instant de l’achat de cette demeure, je ne sais pourtant pas comment réagir face à sa remarque. Je ne veux pas le museler et lui interdire tout ce qui lui procure un minimum de plaisir, mais je ne peux pas non plus prendre le risque qu’il balaie tous les efforts faits jusqu’à aujourd’hui. « Même si je sais que tu vas dire que tu t'en fous, c'est pas mon cas. » Lorsque ma main se dégage de la sienne, je souffle tout bas bien que longuement. Je n’avais pas à cœur d’aborder le sujet ce soir, mais je ne veux pas non plus qu’il pense que cela puisse exister entre nous comme un non-dit. Comme une omerta.

D’un signe de la main, je trouve un serveur pour qu’il débarrasse notre table et amène l’addition par la même occasion. Une fois la première partie de la tâche executée, je me penche de nouveau en avant et retrouve la même main de James, que j’enveloppe des miennes. « Est-ce que tu penses que ça serait une bonne idée ? » La question est sincère et son avis prend le pas sur le mien. Il est celui qui se connaît le mieux et il est le seul à savoir à quoi correspond l’envie de boire ; et quelle est la différence entre l’envie et le besoin. « Parce que t’as raison, je me fous complètement de trinquer. » Tout comme il sait ce qu’il dit quand il annonce que cela a de l’importance pour lui, malgré tout. Je n’ai pas envie que l’achat même de cette demeure soit associé à de mauvais souvenirs. Ce qui est important pour lui l’est pour moi aussi. « Je sais pas ce que c’est que de vouloir boire à tout prix, mais je sais à quoi ça ressemble que d’être en colère et de ne plus rien voir autour. » La comparaison est maladroite et j’en suis le premier conscient, mais je tente au moins de lui faire comprendre qu’il ne vaut pas moins que moi et surtout qu’il n’y a rien dont il puisse se tenir rigueur outre mesure. Pas plus que je m’en voudrai toujours d’avoir manqué de peu de lui faire du mal. Le temps passe mais ne peut pas tout effacer, et je suis conscient qu’il faudra bien plus qu’un voyage en Italie et un caprice à quelques millions pour passer à autre chose. Mon regard balaie les autres tables, aussi silencieuses que pompeuses, et je relâche une fois de plus sa main après l’avoir caressée durant ces quelques secondes sans même m’en rendre compte. « On va en discuter à l’hôtel. » Les oreilles se perdent et mon calme avec. Cette discussion ne regarde que nous et l’addition est payée sans prendre le temps de débattre de qui il était venu le tour de payer. Je me lève le premier pour lui faire comprendre que ce n’est pas un point sur lequel je compte revenir, mes mains comblant l’absence de la chaleur des siennes lorsque je les enfonce dans mes poches. « J’essaie d’être juste, mais c’est pas vraiment une habitude chez moi. » J’essaie de trouver un juste milieu entre la privation nécessaire et le besoin de ne pas le museler, au risque de parvenir à l’effet inverse. S’il me dit qu’il peut boire un verre sans que cela n’ait de conséquence, alors je veux le croire sans discuter, mais s’il me dit qu’il ne doit pas toucher à l’alcool avant un moment, alors je suis prêt à me battre avec lui lors des moments plus sombres qu’il connaîtra forcément. « C’est pas une cage dorée, ici. Le timing est peut-être pas le meilleur, mais il n’a rien à voir avec ce qu’il s’est passé chez moi. » Je ne l’emmène pas à l’autre bout du monde pour être assuré de contrôler ce qu’il boit ou ne boit pas, ce n’est pas le sujet. Je serre les dents, conscient de l’aspect dangereux de cette discussion dont je suis incapable d’anticiper l’issue. « Je voulais pas attendre davantage, c’est tout. » Parce que j’ai ressenti l’impression de le perdre, ce soir là, et je ne voulais pas prendre le risque que cela devienne autre chose qu’une simple impression. L’idée d’une maison en Italie n’est pas nouvelle, celle de l’acquérir avec lui ne date pas d’hier non plus, et j’aurais évidemment préféré que tout se passe plus calmement, raison pour laquelle je tente au moins de tempérer les choses sur le chemin nous ramenant à l’hôtel.



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James Weatherton
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le gant de velours
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ÂGE : trente-deux ans (10/08/91 - lion)
SURNOM : sa femme le gratifie plus souvent d'insultes. ça tombe bien, il préfère.
STATUT : marié depuis six ans à Cristina, leur union a des allures de montagnes russes et les portes qui claquent font depuis longtemps partie de leur quotidien, mais c'est encore face au reste du monde qu'ils sont les plus redoutables. son cœur, lui, navigue quelque part entre rancœurs et regrets, incapable de formuler clairement ce qu'il désire, de peur de finir brisé.
MÉTIER : créateur principal et directeur artistique d'une maison de haute couture, Weatherton, entreprise familiale qui constitue sa plus grande fierté. il est aussi co-propriétaire avec sa femme du Emerald Hotel, où il lui prête main forte lorsque son emploi du temps le lui permet.
LOGEMENT : #40 Latimer Road, Logan City. une maison que le couple partage avec leur chat Shady, qui réserve en général un accueil chaleureux (non) à leurs visiteurs.
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TW IN RP : violence verbale, consommation d'alcool, addiction, deuil, relation toxique, mention de troubles de la fertilité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : exigeant, colérique et impitoyable, ses proches mériteraient une médaille pour le supporter › son besoin d'être constamment stimulé l'a poussé à épouser la femme la plus caractérielle qu'il connaisse. au fond, ils seraient prêts à tout l'un pour l'autre › elle veut des enfants, lui beaucoup moins. en revanche, il désire avoir un héritier › ne s'est jamais remis d'avoir perdu son premier amour, bien qu'il n'ait jamais rien montré de sa douleur › peu enclin à montrer ce qu'il ressent, il s'est forgé une carapace dont il est difficile de venir à bout › constamment fourré dans son atelier.
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RPs EN COURS : (06) shiloh #4flora #2eddie #1cristina #1 (fb 2015)auden #13cristina #2


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crimes #1 & #2 › so it's gonna be forever, or it's gonna go down in flames. you can tell me when it's over, if the high was worth the pain. got a long list of ex-lovers, they'll tell you I'm insane. 'cause you know I love the players, and you love the game. we'll take this way too far. it'll leave you breathless, or with a nasty scar. wait, the worst is yet to come.

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weathertineflora #2 › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. I made up my mind. I can't see you but I hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, I know I'm home.

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willton #13 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it.

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millie #2 › well her face is a map of the world. you can see she's a beautiful girl. and everything around her is a silver pool of light. the people who surround her feel the benefit of it. it makes you calm. she holds you captivated in her palm.

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shiloh #4 › look at you here, just like I remember. you feel so strange and yet so familiar. we're like two mirrors facing one another. I seen you snap, seen you gnash your teeth. seen you down and drowning out of reach. to tell the truth, I kind of missed your blues. the way your black sunglasses see right through. come to me now, close like I'm in your frame.

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RPs EN ATTENTE : greta › halston #3 › millie #3

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vinnie (scénario libre) › visions of you fade into me. I never have the words, but you unravel them free. let's climb out through the skyligh, we can watch the sunset falling for the last time. then breathe into the sunrise. we don't need to rush this feeling, trying is a waste of time. we don't need to rush, just breathe out, breathe in. flying is a state of mind.

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Message(#) Sujet: Re: (willton #13) innocence died screaming (willton #13) innocence died screaming EmptyMer 13 Sep - 21:58




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innocence died screaming.

L'idée de retourner un peu plus souvent en Angleterre lui trottait parfois dans la tête, sans pour autant que James ne se décide à sauter le pas, sans doute conscient qu'il lui serait difficile de s'éterniser à Londres sans que sa mère ne soit mise au courant de sa venue. Celle-ci avait gardé de nombreux réseaux que son remariage lui avait aussi permis de développer dans différents cercles, or la seule idée de consacrer une partie de son voyage à des retrouvailles qui avaient toujours le don de le mettre mal à l'aise n'enchantait guère celui qui gardait malgré lui une part de rancœur à son égard. C'était compliqué, des mots qu'il n'avait sans doute pas besoin d'énoncer tout haut pour qu'Auden s'en doute rien qu'à l'expression sur son visage et face à son besoin de ne pas s'étendre sur le sujet. Il en aurait l'occasion, un jour, mais pour l'heure il préférait largement taquiner l'italien sur son âge comme si la question avait déjà revêtu la moindre importance à ses yeux. « Pense plutôt à quel cadeau digne de ce nom tu pourrais m’offrir pour mes quarante ans. » Un air faussement outré s'empara de ses traits tandis qu'il porta son verre d'eau à ses lèvres, dissimulant derrière celui-ci un sourire amusé. « Et moi qui ai eu l'audace de croire que ma présence te suffirait. » Et peut être bien qu'il ne réalisa même pas sur le coup ce que ces quelques mots pouvaient sous-entendre, à savoir qu'il se verrait bien être à ses cotés pour son anniversaire, espérant sans doute au fond de lui qu'ils pourraient mettre ces quelques mois à profit pour régler leurs problèmes et retrouver enfin une relation plus apaisée. Cette soirée leur prouvait qu'ils en étaient capables, que tout n'avait pas toujours besoin d'être source de querelles et de provocations, et qu'ils avaient suffisamment fait les frais de leur mauvaise foi ces derniers temps. L'idée de sillonner le lac de Côme à bord d'un bateau, quant à elle, suscitait chez James une pointe de curiosité et d'envie malgré un problème évident : ne sachant pas nager, s'approcher de l'eau n'avait jamais rien d'une partie de plaisir pour lui. « Pour ton bien, je conseille quand même les brassards. Non que je doute de mes capacités dans tous les autres domaines, mais je manque peut-être un peu d’expérience dans le rôle de professeur de natation. » Son regard rieur raccrocha le sien tandis qu'il se surprit à s'imaginer la scène, un peu moins cauchemardesque dans son esprit quand il y mêlait la présence du peintre, étonnamment. « Tant mieux, je compte pas être le seul à passer un mauvais moment. Je ferais pas honneur à ma réputation si je te faisais pas regretter d'avoir accepté de m'apprendre, après tout. » Il ne serait pas un élève facile, mais ça Auden le savait déjà.

« C’est une bonne chose. » Même s'il avait du mal à voir les choses sous un jour aussi positif dès qu'il était question de l'alcool et alors qu'il continuait d'éprouver une honte viscérale à l'idée de s'être à ce point laissé aller au cours des derniers mois, devenant à certains moments cet automate qu'une partie de ses proches n'avaient pas reconnu, James s'autorisait ce soir à être un peu moins dur avec lui-même. Précisément parce que c'était la pression constante qu'il se mettait dans son boulot et en dehors qui l'avait directement mené à ce point de rupture, qu'il en prenait de plus en plus conscience et qu'il tâchait d'en tirer quelques leçons, à défaut de se savoir capable de se ménager davantage à l'avenir. Il faisait des efforts, et même si ça n'était pas toujours flagrant il voulait croire que ça l'était un peu plus ce soir, alors qu'il s'autorisait à baisser sa garde et à lui parler sans plus craindre que le sujet puisse réveiller de mauvais souvenirs ou risquer de les opposer à nouveau. Si le moindre doute devait subsister dans son esprit, c'est au contact de sa main tout contre la sienne qu'il se raccrocherait. A la chaleur de ses doigts enveloppant les siens, à la simplicité désarmante de ce moment qui signifiait pourtant tout, pour eux, surtout après les dernières semaines. A ce contact, c'était comme si un poids était ôté de son cœur et ça avait presque quelque chose de paradoxal, quand ce dernier battait subitement bien plus vite et bien plus fort. « Est-ce que tu penses que ça serait une bonne idée ? » - « J'en sais rien. » Il avoua, désireux de se montrer le plus honnête possible et de ne rien lui cacher, surtout, quand les non-dits avaient causé bien assez de tort à leur relation. « Il y a quelques semaines, je t'aurais répondu oui rien que pour pouvoir passer à autre chose. Mais je suis pas sûr que ça m'ait réussi, de prendre le problème par-dessus la jambe. » Parce qu'un problème, il savait aujourd'hui qu'il en avait bel et bien un, quand bien même ça restait plus commode encore certains jours de simplement regarder ailleurs et prétendre que ça n'était rien d'ingérable, rien qu'une longue journée de travail ne puisse exorciser. « Parce que t’as raison, je me fous complètement de trinquer. » C'est James qui continuait malgré lui d'y accorder de l'importance, simplement parce qu'il avait l'impression de gâcher quelque chose à la symbolique du moment en les privant de l'occasion de marquer le coup. Malgré ça, l'idée même de ne pas savoir se fixer de limites le terrifiait et il y a certains risques qu'il n'était pas certain d'être prêt à prendre, encore moins alors que l'air italien semblait aider à adoucir considérablement l'atmosphère, ce soir. « Je sais pas ce que c’est que de vouloir boire à tout prix, mais je sais à quoi ça ressemble que d’être en colère et de ne plus rien voir autour. » A ces mots, son regard retrouva le sien et James ne remarqua même pas que ses doigts avaient redoublé de caresses contre ceux du peintre. « Tu continues à t'en vouloir pour l'autre jour. » Ce n'était pas une question, mais bien un constat. Et ça lui coûtait de le voir se flageller pour un moment d'égarement dont James refusait quant à lui de lui tenir rigueur, simplement conscient d'avoir très largement provoqué la situation et attisé la colère de l'italien ce fameux jour. Pour ça, il effleurait le sujet avec pudeur, préférant garder cette discussion-là pour un moment plus propice. « On va en discuter à l’hôtel. » S'il n'y voyait pas d'objection et songeait même à son tour que c'était la meilleure chose à faire, son seul regret fut de sentir les doigts d'Auden se déloger des siens, sa main recherchant la chaleur de la sienne quelques secondes sans même qu'il ne le réalise. « J’essaie d’être juste, mais c’est pas vraiment une habitude chez moi. » Quittant sa chaise à son tour pour lui emboîter le pas à l'extérieur du restaurant, il souffla. « Je sais. Je te reproche rien. » Il voyait ses efforts à son tour, et il n'y a qu'à lui-même que James en voulait.

Leurs deux silhouettes, marchant en direction de l'hôtel, s'éloignaient dans la nuit. Sa veste portée sur le bras et ses boucles courtes fouettées par le vent frais qui soufflait à cette heure, son regard s'égarait de temps à autres sur le profil de l'italien. Il se donnait du mal, Auden, pour que ce séjour se passe sans encombre et pour que le spectre de leurs dernières disputes se tienne loin de ce moment. Alors James, en retour, s'imposait d'éviter la moindre tentation pour ne pas risquer de perdre à nouveau le contrôle, pas alors qu'Auden lui avait fait suffisamment confiance jusque là pour ne pas poser de limites claires, même en ayant pourtant été témoin d'à quel point l'alcool pouvait faire de lui une toute autre personne. Une personne qu'il n'avait pas la moindre envie de voir s'inviter pendant ce séjour. « C’est pas une cage dorée, ici. Le timing est peut-être pas le meilleur, mais il n’a rien à voir avec ce qu’il s’est passé chez moi. » Le timing les forçait inévitablement à marcher sur des œufs, mais James voulait croire que ce qui s'était passé chez l'italien n'avait pas le moindre risque de se reproduire, tant parce qu'ils apprenaient de leurs erreurs que parce qu'il avait précisément accepté de le suivre jusqu'à Côme pour avoir une chance de réparer ce qui pouvait l'être. « Je me sens pas prisonnier. » Contrairement à ce jour-là, lorsque tout était parti de son besoin compulsif de fuir une discussion qui ne leur aurait pourtant sans doute pas fait autant de tort que l'altercation qui s'en était suivie. « Je serais pas resté si c'était le cas, tu me connais. » Si ce séjour avait du se résumer à rester enfermé dans une chambre d'hôtel pour lui éviter de croiser la route d'une bouteille d'alcool, alors oui il en aurait détesté chaque seconde et ne se serait pas éternisé. Mais Auden le connaissait suffisamment pour savoir que ce serait le meilleur moyen de le voir replonger deux fois plus vite, qu'en le privant de sa liberté de mouvements et de son libre-arbitre son esprit contrariant les aurait forcément mené droit à la catastrophe. Parce qu'il était comme ça, James. Prêt à ronger ses liens jusqu'à s'en arracher la peau plutôt que d'accepter d'être maintenu en cage comme une petite chose fragile. Ça, il ne l'avait jamais supporté, quelle que soit la situation. « Je voulais pas attendre davantage, c’est tout. » L'hôtel n'était plus qu'à quelques dizaines de mètres devant eux, désormais, et un sourire quasi imperceptible ornait maintenant les lèvres du styliste. « J'ai accepté de venir pour visiter la villa, mais pas seulement. » Pas seulement, parce qu'il faisait de toute façon confiance à son bon goût pour savoir qu'il avait forcément débusqué un endroit qui leur plairait à tous les deux. Qu'il n'avait eu qu'à lui envoyer quelques photos pour que le charme opère, et pour qu'une part de lui se projette déjà dans cette villa à l'autre bout du monde, peut être un peu trop séduit par l'idée d'en faire leur sanctuaire, le lieu où il leur serait toujours possible de se retrouver et de tout mettre à plat – même dans les pires moments. Il savait qu'il aimerait cette villa, et ça n'avait pas loupé. Le fait qu'ils n'en aient que brièvement reparlé depuis la fin de leur visite parlait pour lui-même : James avait toujours des tas de choses à dire quand il détestait quelque chose, en revanche c'est quand il se montrait bien moins loquace qu'il était généralement charmé. « Je voulais pas rester sur l'impression que les derniers mois n'ont rien fait d'autre que nous éloigner. Je voulais voir si ce serait différent ici. » Il formula cet aveu dans un souffle, grimpant à ses cotés les quelques marches menant à l'entrée de l'hôtel. Là, et avant même d'en franchir le seuil, c'est vers lui qu'il se retourna et son regard qu'il ancra au sien. « Ce soir, pendant ce dîner, je me suis senti plus proche de toi que pendant ces dernières semaines. Je me dis que c'est peut être pour ça, que l'envie de boire a été moins forte. » Il n'avait jamais voulu faire peser une telle responsabilité sur ses épaules, mais Auden n'avait pas eu besoin de lui pour comprendre que les conflits qui les avaient opposé ces derniers mois avaient joué un rôle majeur dans le rapport de plus en plus toxique qu'il avait commencé à entretenir avec la bouteille. Parce que ça l'avait atteint plus profondément qu'il ne se l'était avoué, tout comme ce qui était arrivé à Ambrose ou la façon dont Cristina et lui avaient vu s'écrouler le projet qu'ils avaient mûri des mois durant lorsque leur mère porteuse avait disparu dans la nature. Il ne le rendait pas responsable, c'était tout un ensemble de choses qui l'avait conduit au bord de ce précipice. C'était simplement sa manière de lui dire qu'il se sentait plus léger, ce soir, et que cette proximité avec lui y était aussi pour beaucoup.



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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
(willton #13) innocence died screaming MTtf4TM Présent
ÂGE : 39 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Mari, père, frère, amant, partenaire, bourreau, artiste, Dieu, maître suprême, oeuvre d'art,... il répond à tout, surtout les insultes.
STATUT : La police a arrêté les recherches de sa femme mais il continue de porter son alliance. Les erreurs se répètent auprès de James, il en ressort un peu plus brisé après chacune d'elles.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie, en toute humilité. Collaborateur de la maison Weatherton, il a créé avec James une collection pour la Paris Fashion Week de janvier 2023. Il ne peint plus depuis sa séparation avec Ginny, et ça commence à devenir un véritable problème plus de deux ans après.
LOGEMENT : #517 Bayside. En colocation avec Sloan, son fils de 2 ans.
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TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #13 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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modeo #3 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : flora #4

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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Message(#) Sujet: Re: (willton #13) innocence died screaming (willton #13) innocence died screaming EmptySam 16 Sep - 3:13



« Et moi qui ai eu l'audace de croire que ma présence te suffirait. »
« Tout juste. »

Je n’avais pas anticipé pouvoir compter sur sa présence, tant parce qu’il n’y aura aucune fête grande ou petite et qu’il le sait que parce que je ne me suis pas permis de voir aussi loin dans une relation que je suis le premier à apprendre voir se reconstruire au jour le jour. J’avais bon espoir depuis le début, mais je suis parfaitement incapable d’oser me faire de grandes illusions si c’est pour risquer de seulement les voir voler en éclats. Je ne suis pas du genre à capituler devant l’échec, surtout, mais je m’y serais résolu si tel avait été le désir de James: je sais avoir perdu le droit de donner mon avis et statuer mes envies à la seconde où j’ai levé la main sur lui. Elle n’a été que littéralement levée, mais il est inutile d’avoir cette conversation à nouveau pour savoir que je continue de m’en vouloir de ce geste autant que de tout ce que j’ai ressenti à ce moment-là. J’ai fait passer mon besoin de l’avoir à mes côtés avant absolument tout le reste, et cela n’aurait jamais dû exister. Maintenant, certains diraient qu’on s’est bien rattrapés à désormais recoller les morceaux dans un lieu paradisiaque ; j’aimerais simplement leur dire que j’aurais préféré me rendre à Côme avec le coeur léger et ne pas avoir à travailler dessus une fois sur place. J’aurais voulu de cette villa avec lui quoiqu’il en soit, j’aurais voulu être à ses côtés sans que ce soit pour rassurer une partie de moi qui continuera de craindre encore longtemps qu’il se trouve dans une phase descendante et ne me l’ait pas dit. Qu’il ait surtout préféré la compagnie d’une bouteille à la mienne, bien que ces dernière ont au moins l’avantage de ne pas être terriblement horripilantes il est vrai. « J'en sais rien. » Il ne sait pas si boire un seul verre serait une bonne idée, alors je statue la conclusion à sa place. « Alors non. » S’il persiste un doute, alors c’est qu’il n’y a pas à douter. Je ne suis pas spécialiste en addiction, j’y connais même foutrement rien, mais je sais à quoi ressemble la voie de la raison, pour toujours insister pour ne pas la prendre. Je ne veux pas que ma question lui fasse retourner le problème dans tous les sens, ce n’était pas le but non plus et je crains que cela ait tout de contre-productif. « Il y a quelques semaines, je t'aurais répondu oui rien que pour pouvoir passer à autre chose. Mais je suis pas sûr que ça m'ait réussi, de prendre le problème par-dessus la jambe. » A ce doute, nous savons tous deux que la réponse réside dans un non: cela lui a au contraire particulièrement mal réussi et je suis au moins fier de lui dans sa capacité à prendre assez de recul sur la question pour s’en rendre compte. Tout est encore particulièrement récent et cela prouve qu’il a déjà fait beaucoup de travail sur lui-même, assez pour que je ne trouve pas les mots adéquats pour lui signifier ce que je ressens. A défaut, je replace au moins les doigts de ma main par dessus la sienne, trouvant le chemin de ses phalanges pour les caresser avec un peu moins de craintes désormais. Il est sur la bonne voie et le pire est derrière lui, à n’en pas douter. « Tu t’en sors bien. » Je me permets au moins de souffler, sans pour autant revenir sur la question initiale. Le pire est derrière lui, à n’en pas douter.

Et si James est bel et bien occupé à aller de l’avant, il est évident que je m’en sors bien moins bien que lui à ce niveau-là. Mes tentatives pour être un support sont majoritairement vaines, surtout alors que la plupart de mon temps est occupé à ressasser un passé qui n’a rien de glorieux pour aucun de nous. La discussion est imperceptiblement différente cette fois, sur une table vide d’un repas partagé autour du lac, dans un restaurant perché sur les hauteurs où l’italien reste majoritaire malgré le nombre de touristes amassés dans les différentes villes autour du Lac. Il y fait beau comme à Brisbane, mais il y fait bien plus bon vivre encore. C’est ce que j’en pense, du moins, quand mes mots sont adoucis par ses caresses jusque contre mon poignet ; un geste qui n’est pas nouveau mais qui avait jusqu’alors toujours été cantonné à certaines soirées calmes et douces passées en la compagnie de l’un l’autre, dans une chambre d’hôtel ou une maison pour laquelle nous nous étions au préalable assurés de l’absence de toute autre personne. Ici, ce soir, être vu n’a aucune sorte d’importance. « Tu continues à t'en vouloir pour l'autre jour. » Il le constate d’une voix simple qui vient à peine stopper le cours de mes pensées et je remonte un regard etonné dans ses prunelles naturellement sombres. Évidemment que je continue à m’en vouloir pour l’autre jour, et pour toutes les autre fois où ma colère a parlé avant quoi que ce soit d’autre. « Ca partira pas. » J’aspire à savoir être en sa compagnie sans en parler, mais je n’aspire pas à oublier, et tout aussi peu à chasser ce sentiment. M’en vouloir est ce qui me permet de me souvenir que James n’est pas le seul à devoir travailler sur lui et ce n’est pas parce que son problème porte un nom bien plus répandu que le mien que je dois fournir moins d’efforts. Finalement, je mets un terme à notre discussion actuelle uniquement pour amorcer un retour vers l’hôtel, où nous avons tous deux mérités de nous reposer pour pallier au décalage horaire. L’Italie est une très bonne idée pour y acquérir une demeure et je suis le premier à le dire, mais je n’ai aucun pouvoir contre ça, malheureusement.

Nos deux silhouettes prennent la direction de l’hôtel et, du coin de l’œil, j’observe les regards que James porte sur moi, m’empêchant d’en faire de même en retour. Mes mains trouvent le fond de mes poches et mes pouces tâtent le jean de leurs empreintes, simplement pour me donner à m’occuper, et sans doute aussi un peu pour avoir autre chose à penser, même minime. « Je me sens pas prisonnier. » Je souffle un peu plus fort que je l’avais anticipé, profondément soulagé par ces quelques mots et ce qu’ils signifient. J’ai confiance en James pour qu’il me parle franchement, surtout sur un tel sujet, surtout après les discussions que nous avons déjà eues et ce qu’il s’est passé. S’il ne se sent pas prisonnier, alors c’est le plus important, parce que je ne me serais pas non plus pardonné s’il avait eu l’impression que je lui forçais la main à un moment ou à un autre. « Je serais pas resté si c'était le cas, tu me connais. » Je le connais oui, mais je sais aussi que certaines situations nous font revoir nos principes d’une fçon différente, et qu’ils les effacent parfois temporairement. « C’est ce que j’espérais entendre. » Parce que je n’ai jamais cherché à cacher que l’achat de cette villa représente autant un besoin qu’une envie de mon côté et je me moque que nous ne parlions pas encore de la cave à vins, voire même peut-être qu’elle n’existe finalement jamais et soit changée en autre chose. Elle est le cadet de mes soucis, ce qui est une expression que je ne risque pas d’associer à James. Et si je le connais effectivement, il en est de même en retour. « J'ai accepté de venir pour visiter la villa, mais pas seulement. » Son sourire trouve le mien après avoir entendu ses mots. Je voulais qu’il vienne pour visiter la villa, mais pas seulement. Le sous-entendu était évident, malgré toutes les pincettes et sécurités prises pour la première fois depuis longtemps. « C’est aussi ce que j’espérais entendre. » Mon sourire s’assure un peu plus, mon pas ralenti avant de monter les quelques marches menant au hall de l’hôtel. Bientôt, nous ponctuerons les sorties au restaurant par un pur et simple retour chez nous. « Je voulais pas rester sur l'impression que les derniers mois n'ont rien fait d'autre que nous éloigner. Je voulais voir si ce serait différent ici. » Et j’ai beau me douter qu’il n’a pas été déçu et que tout a effectivement été différent ici, j’attends sans doute une confirmation de vive voix avant de répondre à mon tour. En attendant, je reste scotché à sa voix et aux mouvements de ses lèvres, le retour dans la chambre d’hôtel se voyant retarder de quelques minutes n’ayant aucune sorte d’importance. Le temps s’écoule différemment ici. « Ce soir, pendant ce dîner, je me suis senti plus proche de toi que pendant ces dernières semaines. Je me dis que c'est peut être pour ça, que l'envie de boire a été moins forte. » Ce ne sont pas les mots que je m’apprêtais à entendre, mais ils sont tout aussi importants, pour ne pas dire même plus encore. Un simple sourire ému traduit mes sentiments, touché (et sans doute un peu trop ému pour l’admettre) de la confiance qu’il m’accorde et de l’importance qu’il me donne. Il ne l’a sûrement pas choisi lui-même, mais je pourrais être le premier à me plaindre et avouer qu’interagir avec lui au quotidien est loin d’être une tâche facile aussi. Une épine dans le pied en vaut une autre, sans doute.

Ma main se lève avec une lenteur nouvelle avec pour simple et seul objectif de se poser contre sa nuque mais le sourire sur mon visage laisse place à un air infiniment plus sérieux alors que le geste s’arrête à mi-parcours, ma main suspendue dans le vide. Mon regard passe de l’une à l’autre de ses prunelles alors que je surinterprètera sans doute un peu trop la moindre de ses réactions, alerte au moindre signe qui pourrait me faire comprendre qu’il préfère encore que nous gardions nos distances. En l’absence de tout indice en ce sens, ma main finit sa course et se pose à l’endroit initialement prévu, où chacun de mes doigts prennent le temps de caresser sa peau autant que ses boucles rafraîchies par la brise du soir. « Je veux plus qu’il soit question de s’éloigner. » De se perdre de vue, de s’entre-déchirer. Peut-être que nous y avons été trop vite et trop fort, peut-être que j’ai voulu tout obtenir beaucoup trop tôt après avoir perdu Ginny. Sans doute que beaucoup de choses auraient pu être améliorées et mieux se passer, évidemment, mais je ne veux pas qu’il soit question de continuer en ce sens. Plus maintenant. Pas après avoir goûté à l’idée d’une vie à nouveau vécue en son absence. Et elle n’avait rien de réjouissante. « Je vais rester là, James. Peut-être pas à tous tes repas, j’en conviens, mais tu sais que je suis pas loin. » Même une fois que nous serons rentrés à Brisbane, ce qui finira bien par arriver. Nous sommes dans la même ville et il sait que mon téléphone reste toujours allumé pour ses messages et pour ses appels ; c’était le cas avant, et de savoir que cela peut l’aider à faire face à son addiction me pousse à continuer dans ce sens. Ou disons au moins que l’excuse est parfaite alors que mes propres sentiments me poussaient déjà à agir en ce sens en premier lieu. Mes empreintes retrouvent doucement leur prise sans plus bouger, à la seule exception de mon pouce contre son cou, grattant une chair que je n’ai pas oublié avoir demandé à tatouer une seconde fois. Il y a bien des choses que je n’oublie pas, et certaines avec lesquelles j’aspire à renouer plus rapidement. N’y tenait plus, je demande enfin. « Je peux t’embrasser ? » Des mots que je n’aurais jamais pensé prononcer en sa compagnie mais que le contexte nouveau me pousse à avoir, parce que faire un nouveau faux pas serait parfaitement impardonnable. Je ne lui cache pas davantage mon désir quant à l’idée de retrouver ce genre de proximité avec lui, mon regard plus que jamais incapable de quitter le sien et mes dents occupées à gratter ma lèvre inférieure pour lui donner de quoi s’occuper en attendant la réponse sans laquelle je me refuse tout geste.

« Scusi. »

Un homme se fraie un chemin entre nous pour entrer dans l’hôtel avec une délicatesse digne de n’importe quel italien: absolument aucune. Au moins s’est-il excusé, dira-t-on, même si la surprise et le fait que je ne l’avais pas entendu arriver sont sûrement les deux seules choses m’ayant empêché de lui décocher au minimum un regard noir, et avec lui quelques paroles fleuries. Je me contente de prendre la situation avec une décontraction nouvelle, en témoigne le sourire persistant sur mes lèvres bien que j’ai rapidement reposé mes mains le long de mon corps pour laisser place à l’inconnu. « Tu me répondras à l’intérieur. » Peut-être que je n’ai pas vocation à continuer cette discussion dans l’entrée d’un hôtel, après tout, et je reprends une fois de plus la direction de ma chambre et de l’ascenseur y menant. J’appuie manuellement sur le numéro de notre étage et sur la fermeture des portes dans le même élan. « Je vais dessiner ce soir, je crois. » Je reprends doucement. J’arrive à dessiner un peu plus souvent, je touche un pinceau une fois de temps en temps. L’amélioration continue d’être bien trop lente à mes yeux mais elle existe, au moins, et elle se remarque tout particulièrement ici, où je me sens à ma place et bien entouré. « Si tu veux venir. » Venir et rester est ce que j’espère, mais je suis conscient du besoin d’y aller pas à pas. « Y’a pas que toi qui aprécie la compagnie d’un autre artiste horripilant. » Il n’y a pas que lui qui est heureux à l’idée de passer un peu plus de temps ensemble, et de continuer à en grappiller autant que possible, partout où possible. Je n’ai pas envie que cette parenthèse prenne fin. « Ca fait longtemps. » Et je ne parle même pas du fait de coucher avec lui, mais bien de l’idée même de passer une soirée en sa compagnie et de la laisser persister jusqu’au petit matin tant nous avons des choses à dire, des choses à faire. Ca fait longtemps qu’on a pas passé plusieurs heures ensemble sans qu’il n’y ait de troubles à noter, et mes mots signifient évidemment que cela me manque. Qu’il me manque, lui, tout simplement.



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James Weatherton
James Weatherton
le gant de velours
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ÂGE : trente-deux ans (10/08/91 - lion)
SURNOM : sa femme le gratifie plus souvent d'insultes. ça tombe bien, il préfère.
STATUT : marié depuis six ans à Cristina, leur union a des allures de montagnes russes et les portes qui claquent font depuis longtemps partie de leur quotidien, mais c'est encore face au reste du monde qu'ils sont les plus redoutables. son cœur, lui, navigue quelque part entre rancœurs et regrets, incapable de formuler clairement ce qu'il désire, de peur de finir brisé.
MÉTIER : créateur principal et directeur artistique d'une maison de haute couture, Weatherton, entreprise familiale qui constitue sa plus grande fierté. il est aussi co-propriétaire avec sa femme du Emerald Hotel, où il lui prête main forte lorsque son emploi du temps le lui permet.
LOGEMENT : #40 Latimer Road, Logan City. une maison que le couple partage avec leur chat Shady, qui réserve en général un accueil chaleureux (non) à leurs visiteurs.
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TW IN RP : violence verbale, consommation d'alcool, addiction, deuil, relation toxique, mention de troubles de la fertilité
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : exigeant, colérique et impitoyable, ses proches mériteraient une médaille pour le supporter › son besoin d'être constamment stimulé l'a poussé à épouser la femme la plus caractérielle qu'il connaisse. au fond, ils seraient prêts à tout l'un pour l'autre › elle veut des enfants, lui beaucoup moins. en revanche, il désire avoir un héritier › ne s'est jamais remis d'avoir perdu son premier amour, bien qu'il n'ait jamais rien montré de sa douleur › peu enclin à montrer ce qu'il ressent, il s'est forgé une carapace dont il est difficile de venir à bout › constamment fourré dans son atelier.
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RPs EN COURS : (06) shiloh #4flora #2eddie #1cristina #1 (fb 2015)auden #13cristina #2


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crimes #1 & #2 › so it's gonna be forever, or it's gonna go down in flames. you can tell me when it's over, if the high was worth the pain. got a long list of ex-lovers, they'll tell you I'm insane. 'cause you know I love the players, and you love the game. we'll take this way too far. it'll leave you breathless, or with a nasty scar. wait, the worst is yet to come.

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weathertineflora #2 › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. I made up my mind. I can't see you but I hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, I know I'm home.

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willton #13 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it.

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millie #2 › well her face is a map of the world. you can see she's a beautiful girl. and everything around her is a silver pool of light. the people who surround her feel the benefit of it. it makes you calm. she holds you captivated in her palm.

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shiloh #4 › look at you here, just like I remember. you feel so strange and yet so familiar. we're like two mirrors facing one another. I seen you snap, seen you gnash your teeth. seen you down and drowning out of reach. to tell the truth, I kind of missed your blues. the way your black sunglasses see right through. come to me now, close like I'm in your frame.

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RPs EN ATTENTE : greta › halston #3 › millie #3

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vinnie (scénario libre) › visions of you fade into me. I never have the words, but you unravel them free. let's climb out through the skyligh, we can watch the sunset falling for the last time. then breathe into the sunrise. we don't need to rush this feeling, trying is a waste of time. we don't need to rush, just breathe out, breathe in. flying is a state of mind.

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Message(#) Sujet: Re: (willton #13) innocence died screaming (willton #13) innocence died screaming EmptyDim 24 Sep - 22:10




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innocence died screaming.

« Alors non. » Il ne lui donnerait pas tort, pas alors qu'Auden avait montré bien plus d'objectivité que lui sur la question. Pas quand sa propre incapacité à admettre qu'il avait un problème lui avait valu de tomber plus bas qu'il ne l'aurait jamais cru. Auden faisait ça pour son bien, c'était au moins une idée à laquelle il réussissait à s'accrocher lorsque la frustration risquait à tout moment de prendre le pas sur ses efforts. Lorsqu'il lui suffirait de nier plus longtemps ses soucis et de se commander une bouteille, comme il l'aurait fait quelques mois plus tôt. Ce soir, James n'en ferait rien, et c'était au moins le début d'une petite victoire. « Tu t’en sors bien. » L'italien se montrait encourageant, James de son coté avait plus de mal à se montrer positif, pourtant largement aidé par le contact de la main du peintre contre la sienne. Un contact qui le calmait bien plus qu'il n'en avait lui-même conscience, alors que le sujet restait sensible et lui craintif à l'idée qu'il puisse à nouveau les opposer. « Pour un type que t'as ramassé complètement ivre dans un bar quelques semaines plus tôt, on peut dire que je rebâtis lentement mais sûrement ma dignité. » Il parvint pourtant à ironiser, se sachant exempté de tout jugement en présence d'Auden, et parce que ça lui faisait plus de bien qu'il ne l'aurait cru. Un constat lui valut pourtant de retrouver tout son sérieux, ainsi qu'une certaine gravité : la culpabilité d'Auden était encore intacte, plusieurs semaines après l'incident survenu au domicile du peintre, comme s'il se rejouait la scène inlassablement. « Ça partira pas. » Il s'en rendait compte, et ça lui semblait aussi injuste que de lui avoir autant tenu rigueur de certaines choses par le passé. Auden avait mal agi et ils en étaient tous les deux conscients, mais puisqu'il avait passé l'éponge sur ce qui s'était passé il lui semblait que le peintre était aussi en droit de le faire. Aujourd'hui, il comprenait qu'il n'en avait pas l'intention, et le sujet lui paraissait encore trop délicat pour qu'il ait l'intention d'en débattre. Ils en rediscuteraient à un autre moment, loin des oreilles indiscrètes, tout ça ne regardant personne d'autre qu'eux. « C’est ce que j’espérais entendre. » Et ce sont des mots qu'il lui répéterait si nécessaire, s'il devait un jour douter de lui avoir forcé la main, tant au sujet de ce voyage que de l'achat de cette villa. James s'était laissé séduire par ce projet en partie parce qu'il leur garantissait de se retrouver loin de tout et de la majorité de leurs problèmes, et c'était une décision qu'il ne regrettait pas. « C’est aussi ce que j’espérais entendre. » La ligne de ses lèvres s'étira au moment où le sourire du peintre en fit de même, preuve de la simplicité de l'instant et d'à quel point il leur était facile de faire un pas l'un vers l'autre, lorsqu'ils se décidaient à mettre leur foutue fierté de coté. Les derniers mois leur avaient causé beaucoup de tort et leur relation en gardait encore les traces, mais ce moment à lui seul lui redonnait espoir. En l'avenir, en leur capacité à régler leurs problèmes autrement, la prochaine fois.

Lorsque la main du peintre s'éleva doucement pour approcher son visage, James ne lâcha pas le regard d'Auden et s'y perdit même encore davantage, comme s'il avait espéré à chaque instant que cette soirée prendrait cette tournure. L'italien freina pourtant son geste et il comprit, bien sûr, que c'était sa façon d'avancer prudemment et de lui laisser décider ce qu'il était prêt ou non à partager avec lui. Il savait pourquoi sa réaction l'inquiétait tant et qu'il était véritablement hanté par la violence dont il avait failli faire preuve à son égard, mais cette culpabilité James voudrait pouvoir la faire disparaître rien que ce soir, pour lui offrir au moins ce répit-là. A défaut de le pouvoir, c'est un fin sourire qui regagna ses lèvres et un regard riche de sens qu'il échangea avec lui : il n'avait pas la moindre envie que sa main s'éloigne, pas plus que de mettre un terme à ce moment. Les doigts du peintre s’apposèrent alors contre sa nuque, caressant celle-ci jusqu'à valoir à ses paupières de se fermer un instant sous la chaleur de ce contact, son cœur ratant probablement un battement ou deux pendant qu'il se concentra sur ces sensations familières, qui lui avaient profondément manqué. « Je veux plus qu’il soit question de s’éloigner. » Lui non plus n'en avait aucune envie, tout comme de repasser par les même tensions que ces derniers mois après les efforts qu'ils avaient déployé ces derniers jours pour mettre ça derrière eux. Ils revenaient de loin et savaient trop bien ce qu'ils avaient à perdre en jouant au plus idiot. « J'ai l'intention d'aller nulle part. » Il souffla tout bas, presque comme une promesse, sans doute parce qu'il était celui qui avait mis de la distance entre eux après l'épisode Flora, puis lorsqu'Auden l'avait placé face à ses problèmes et qu'il avait détesté perdre le contrôle. Il avait cherché à le fuir plus d'une fois au cours des derniers mois, pourtant ce soir il n'y a pas un seul endroit où il préférerait être plutôt qu'ici. « J'essaie de réparer mes erreurs, et je sais que c'est aussi ton cas. » Ce n'était pas parfait, et ils n'étaient pas à l'abri d'en faire de nouvelles, mais ils essayaient. Ils essayaient après avoir suffisamment enduré les conséquences de leur idiotie, et parce que ce qu'ils partageaient valait la peine qu'ils cessent enfin ce petit jeu de rancœurs et de non-dits. A cet instant, James peinait presque à comprendre comment il avait bien pu repousser sa présence toutes les fois où il mourrait pourtant d'envie de le retrouver, toutes les fois où ça lui demandait une énergie considérable de ne pas céder à l'envie de lui pardonner, de faire un pas dans sa direction. Comme à cet instant, où ses doigts imitèrent les siens pour se déposer tout contre ces derniers, alors toujours apposés contre sa nuque, comme une manière de lui demander de ne pas rompre le contact. Pas tout de suite, pas alors que c'était exactement ainsi qu'une part de lui entendait profiter de ce séjour. « Je vais rester là, James. Peut-être pas à tous tes repas, j’en conviens, mais tu sais que je suis pas loin. » Il savait, oui, et c'est ce que le léger sourire sur ses lèvres avait vocation à exprimer. Qu'il savait qu'il pourrait compter sur lui même à leur retour à Brisbane, même alors qu'ils seraient l'un et l'autre à nouveau emportés dans le tourbillon de leur quotidien. Et que là où sa présence était déjà un besoin bien avant qu'il ne prenne le chemin de ces mauvaises habitudes, elle l'était encore davantage depuis qu'il luttait contre celles-ci. Addictions était un terme trop barbare, trop concret, qu'il était incapable d'associer à sa personne sans éprouver l'envie de se trancher la carotide à l'aide d'une paire de ciseaux. Et ça, Auden le savait. « Tu pourrais revenir plus souvent à Weatherton. Enfin, si t'en as envie. » Il n'était pas utile de rappeler pourquoi ils avaient tous les deux considéré qu'il valait mieux que l'italien s'en tienne loin, quelques mois en arrière. Aujourd'hui, c'était aussi sa manière de sous-entendre qu'il ne comptait pas le punir indéfiniment pour une chose dont il n'était au fond qu'à moitié responsable, peu importe ce dont sa jalousie avait voulu le convaincre. Et le fait que Flora ne travaille plus à l'atelier n'était pas la raison de ce revirement : James nourrissait toujours l'espoir que sa cousine revienne un jour sur sa décision.

Pour l'heure, il lui sembla presque que la rue toute entière devint silencieuse au moment où l'italien reprit la parole. « Je peux t’embrasser ? » La question le surprit non pas parce qu'elle avait quoi que ce soit de sordide, mais parce que c'était une première en ce qui les concernait. Il n'y a encore pas si longtemps, Auden aurait simplement fondu sur ses lèvres sans douter un seul instant de son envie de répondre à ce baiser, et même s'il n'en aurait pas été autrement à cet instant bien précis où cette même envie grondait quelque part au fond de son être, James se surprenait à être bien plus touché qu'il ne l'aurait cru par la précaution qu'il prenait. Par la crainte qu'Auden semblait nourrir d'aller trop vite, de trop lui en demander. C'est sans doute ce qui lui valut de rester silencieux plusieurs secondes, son regard empli d'une tendresse qu'on ne voyait pas si souvent s'y refléter, jusqu'au moment où James entrouvrit enfin les lèvres. Quoi qu'un peu trop tard. « Scusi. » Un homme choisit ce moment bien précis pour se frayer un chemin entre eux et l'empêcher de lui donner la réponse qu'il voulait, tout du moins comme il comptait le faire. Le sourire du peintre lui prouva qu'ils avaient tout le temps, en réalité, et le sien y répondit naturellement. « Tu me répondras à l’intérieur. » - « Ils sont vraiment sans gêne, ces italiens. » Qu'il souffla de son air le plus mutin, son regard sombre s'attardant une seconde supplémentaire dans celui de l'italien en face de lui. Quant au fait de lui répondre, il en avait bien l'intention, avec peut être même une petite idée de la façon dont il s'y prendrait. Une excuse supplémentaire pour se retrouver seul avec lui, enfin.

Adossé à l'une des parois de l'ascenseur, c'est le profil du peintre que le sien retrouva en silence tandis qu'une part de frustration s'était sans doute emparée de lui dès l'instant où cet homme avait interrompu ce qui aurait pu être un moment contre lequel James n'aurait pas lutté. Pour autant Auden et lui étaient de nouveau seuls, à présent, et c'est encore comme ça que James préférait que les choses se fassent, sans personne pour s’immiscer dans la bulle qui les abritait et qu'il n'était pas du tout pressé de quitter. Il aurait aimé qu'il l'embrasse, devant l'hôtel, mais il était loin de tirer un trait sur cette possibilité maintenant qu'ils étaient en chemin pour regagner leur chambre. Et à la façon dont le coin de ses lèvres s'étira à cette pensée, il avait même le plus grand mal à s'en cacher. « Je vais dessiner ce soir, je crois. » La confession fut accueillie par un léger hochement de tête par le couturier, qui savait tout ce que ces quelques mots pouvaient symboliser à eux seuls et à l'échelle des difficultés que le peintre avait pu rencontrer au cours des derniers mois. Des difficultés dont il avait même souvent été directement témoin. « C'est une bonne chose, que tu retrouves l'envie de créer. » Et il lui parlait d'artiste à artiste, entre hommes conscients que certaines épreuves avaient une incidence directe sur les rapports qu'ils pouvaient entretenir avec leur art. Que si elles étaient parfois des sources d'inspiration inépuisables, l'inverse pouvait être tout aussi vrai. Il lui parlait comme quelqu'un qui l'avait vu perdre cette inspiration lorsque la disparition de Ginny et ses conséquences l'avaient éprouvé au plus haut point. Il lui parlait comme quelqu'un qui s'était inquiété pour lui, en voyant qu'il ne devenait plus que l'ombre de l'artiste qu'il avait toujours été. « Si tu veux venir. » Cette fois, son regard s'éclaira d'une lueur un peu différente, et James afficha une petite moue volontairement énigmatique. « Y’a pas que toi qui apprécie la compagnie d’un autre artiste horripilant. » - « Moi qui comptais justement m'imposer. » Et de ponctuer ces mots d'un léger sourire en coin, constatant qu'ils étaient arrivés à bon port lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent finalement sur le couloir, James le précédant à l'extérieur de la cabine avant de se tourner vers lui, juste le temps de souffler. « Mais uniquement pour voir un artiste horripilant à l’œuvre, évidemment. » Évidemment, et c'est un regard amusé qu'il reposa dans le sien juste avant de faire volt face et de poursuivre son chemin en direction de la chambre, que les deux hommes rejoignirent quelques mètres plus loin. Là, s'appuyant d'une épaule contre le mur, il laissa à Auden le soin de déverrouiller la porte à l'aide de la clé magnétique et calqua ses pas sur les siens après que l'italien soit entré le premier, refermant la porte derrière lui. « Ça fait longtemps. » Des mots qui freinèrent son geste un court instant, résonnant profondément en lui et lui faisant peut être réaliser qu'il avait rêvé à une soirée comme celle-ci à de nombreuses reprises, ces derniers mois, y compris quand les choses allaient au plus mal. Ça faisait longtemps, oui, beaucoup trop longtemps.

C'est alors sur la silhouette du peintre que le regard de l'anglais se reposa à nouveau, lui qui n'avait fait qu'un pas ou deux à travers la chambre et que James sentait encore en proie à une certaine hésitation. Quant à savoir quoi faire, quel geste initier ou quel risque prendre maintenant qu'ils se retrouvaient tous les deux et que la malice côtoyait une forme de sérieux presque inhabituelle. James, alors, s'approcha de lui sans dire un mot. A pas de velours, et sans vouloir brûler les étapes. Il s'approcha à tel point que le rythme de ses battements de cœur lui sembla redoubler de vitesse, prouvant qu'avec l'italien il n'avait jamais été immunisé face à la déferlante d'émotions que savait toujours susciter la moindre proximité. Comme tout à l'heure, au restaurant, ou lorsqu'Auden avait caressé sa nuque. Cette fois c'est lui qui initiait un contact, lui qui décidait de suivre ses envies. Son regard plongea dans le sien au moment où il réduisit la distance qui les séparait encore, leurs deux fronts se touchant l'espace d'un instant avec la plus grande délicatesse, comme s'il calculait à son tour le moindre de ses pas de peur de commettre un impair. Là, ses doigts retrouvèrent les siens pour s'y entremêler et ce sont ses lèvres qui à leur tour s'approchèrent prudemment, d'abord pour se déposer au coin des siennes, ensuite pour effleurer lentement sa mâchoire. Il pensa à dévier à hauteur de son cou, James, mais sut qu'il ne saurait pas s'arrêter. Il avait envie de lui, c'est vrai, mais c'est avant tout la simplicité de ces moments avec lui qu'il voulait retrouver. Et par là, il se refusait à aller trop vite, à prétendre que l'instant avait quoi que ce soit d'anodin ; pas quand Auden attendait encore de lui une réponse, il ne l'oubliait pas. « Est-ce que ça répond à ta question de tout à l'heure ? » Lorsqu'il lui avait demandé s'il pouvait l'embrasser. Lorsqu'il avait pris cette peine pour lui montrer qu'il ne prendrait plus ce genre de choses pour acquises et respecterait toujours les limites qu'il poserait. Et c'est parce que James lui aurait répondu sans équivoque qu'il voulait plus que tout de ce baiser, qu'il le voulait probablement depuis qu'ils avaient posé un pied à Côme, que l'anglais avait consciemment évité ses lèvres quelques secondes plus tôt pour lui laisser le soin d'initier ce contact. Comme une manière de lui dire qu'il se sentait non seulement à l'aise à l'idée qu'il l'embrasse, mais qu'il en mourrait aussi d'envie. Il savait ce que ça symbolisait, de le laisser faire le premier pas. Ce que ça symbolisait aussi à l'échelle de cette culpabilité qu'Auden continuait d'éprouver. « Je peux simplement m'asseoir dans un coin et te regarder dessiner. » Il souffla doucement. « Mais je te mentirai pas. » Ses doigts, finalement, libérèrent les siens pour remonter le long des bras du peintre dans des caresses à travers le tissu de sa chemise, terminant leur course à hauteur de ses épaules. « J'avais possiblement un autre programme en tête pour cette soirée. » Il glissa ces mots du bout des lèvres, cette fois, plongeant son regard dans le sien avec l'espoir que le peintre puisse y lire le sérieux qui s'y trouvait. Ses paroles, James les prononçait avec une certaine prudence, pourtant : ils n'étaient pas retournés sur ce terrain-là depuis quelques temps, Auden et lui, et ça avait autant à voir avec leurs récentes disputes qu'avec le fait que l'italien ait sûrement eu besoin de temps après la disparition de Ginny. Alors il ne voulait rien précipiter, prêt à se satisfaire entièrement de ces moments et à les apprécier pour ce qu'ils étaient. Prêt aussi à prétendre que ça ne remuait pas quelque chose au creux de son ventre, de s'imaginer dormir dans le même lit que lui. De s'imaginer dans ses bras.



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Auden Williams
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ÂGE : 39 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Mari, père, frère, amant, partenaire, bourreau, artiste, Dieu, maître suprême, oeuvre d'art,... il répond à tout, surtout les insultes.
STATUT : La police a arrêté les recherches de sa femme mais il continue de porter son alliance. Les erreurs se répètent auprès de James, il en ressort un peu plus brisé après chacune d'elles.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie, en toute humilité. Collaborateur de la maison Weatherton, il a créé avec James une collection pour la Paris Fashion Week de janvier 2023. Il ne peint plus depuis sa séparation avec Ginny, et ça commence à devenir un véritable problème plus de deux ans après.
LOGEMENT : #517 Bayside. En colocation avec Sloan, son fils de 2 ans.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (07)vittoriovivian #4james #13damon #13cristina (2016)savannah #9ugo #3


(willton #13) innocence died screaming 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #13 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

(willton #13) innocence died screaming A96c82e3ca94ead59c310d5dc66404f3b6841e6f
willton #13 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

(willton #13) innocence died screaming 472fca512df407dc23ee60b62ca310bcfdaf4609
modeo #3 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : flora #4

(willton #13) innocence died screaming Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : cheekyfire (avatar) › nat111 (gif) › harley (gif damon & james) › echomusings (gif signature) › loonywaltz (ub)
DC : Charlie, Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#) Sujet: Re: (willton #13) innocence died screaming (willton #13) innocence died screaming EmptyMer 27 Sep - 8:53



J’en ai envie est ce que j’ai répondu sans attendre lorsqu’il a laissé planer la proposition de revenir à Weatherton. J’en ai envie est aussi tout ce que je lui laisse comprendre lorsque ses lèvres effleurent le coin des miennes à peine sommes-nous entrés dans la chambre d’hôtel et enfin certains que personne ne nous dérangera. Mes paupières se ferment un instant pour lui laisser les rênes et ne pas risquer de trop en demander alors que je me concentre plutôt sur le contact de nos doigts qu’il a aussi initié, gagnant centimètre par centimètre contre ces derniers sans savoir faire autrement. Ses baisers dérivent contre ma mâchoire et ne vont pas plus loin, dans tous les sens du terme, ce qui me pousse à rouvrir les yeux tardivement. J’en voulais plus, évidemment, mais cela ne fait pas de moi un homme sur sa faim: je comprends sans mal ce que James tente de faire. « Est-ce que ça répond à ta question de tout à l'heure ? » Aidé par une confiance nouvelle, mon sourire grandit avec amusement. L’impression de panser les blessures du passé n’a jamais été aussi plaisante, rassurante. « Je crois que j’ai un début de réponse. » Je ne saurais pas dire que je suis pleinement contenté même si tel était le cas - et tel est le cas -, James le sait bien.

« Je peux simplement m'asseoir dans un coin et te regarder dessiner. » J’attends le mais dont l’anglais ne tente même pas de cacher convenablement l’existence. « Mais je te mentirai pas. » Mes doigts se battent un instant pour qu’il ne les libère pas et je me rassure seul lorsque je comprends qu’il le fait uniquement pour remonter son toucher le long de mon bras. La tête légèrement penchée, toute mon attention posée sur sa personne, j’attend patiemment la suite de ses mots sans rien dire de plus. « J'avais possiblement un autre programme en tête pour cette soirée. » Le ton avec lequel cette proposition est formulée autant que le regard qu’il me dédie sont autant d’indices ne laissant aucune place au doute, et pourtant j’hésite un instant de la marche à suivre. J’ai autant envie de l’embrasser que j’ai envie de lui, tout simplement, mais même en m’ayant laissé le retrouver sans jamais ériger la moindre barrière, une part de moi craint toujours d’aller trop vite. Je n’ai pas envie de passer une nuit avec lui si c’est pour qu’elle soit la dernière, c’est une idée que je trouve tout bonnement inimaginable. Nous ne nous sommes pas retrouvés dans un tel contexte depuis longtemps, bien longtemps, et je pense finalement que nous partageons le même avis là-dessus: cela fait trop longtemps.

Pour m’aider à réfléchir, dira-t-on, je rapproche de nouveau mon visage tout près du sien pour retrouver ses lèvres avec une douceur que je ne me connais pas vraiment moi-même. Le baiser est délicat et je me surprends moi-même à l’apprécier dans cet état, la passion prenant finalement une forme différente. « De ce genre ? » Je demande avec innocence, profitant de déjà mettre fin à notre baiser uniquement pour déplacer mes lèvres ailleurs, retrouvant à mon tour la longueur de sa mâchoire, puis l’étendue de son cou contre lequel je me perds un peu plus longtemps.  « Ou de ce genre ? » Je lui demande une fois de plus, sans déjà plus prendre le temps d’arrêter mes baisers plus longtemps, ni même de poser mon regard dans le sien. Mes paupières se sont fermées à nouveau, mes pieds se battent rapidement pour arriver à retirer les chaussures. Les mains que je pose contre les hanches de James le guident du côté du lit, résistant ainsi à l’envie de plaquer son corps contre le mur le plus proche pour le sentir proche de moi. Lorsque ses mollets butent contre le matelas, je m’arrête un instant de plus. Mon regard trouve le sien pour l’interroger et pour m’assurer une ultime fois que je n’ai pas cherché à lire les seuls indices que je voulais voir chez lui. Sans plus avoir sa peau à embrasser de façon temporaire, mes lèvres roulent autour de mes dents un instant pour trouver à s’occuper d’une autre manière, pourtant bien moins plaisante. Déjà, son odeur et son parfum me manquent. « J’ai besoin de connaître le modèle que je vais dessiner. » Je souffle avec amusement à mon tour, prétextant l’excuse sans la moindre honte. Je n’étais pas certain de faire de lui mon modèle en premier lieu, mais maintenant cela ne semble plus faire de doute, et peut-être bien que l’excuse n’en est qu’à moitié une, parce que je suis déjà certain de connaître les proportions de son corps par cœur. J’en connais toutes les teintes de couleurs sous tous les éclairages, j’en connais tous les mouvements de muscles. « Moi aussi j’ai un programme à te proposer. » Je murmure finalement avant de le pousser sur le lit, mes mains se dégageant de ses hanches pour mieux trouver leur place contre sa ceinture que je défais avec lenteur, soucieux de profiter de chaque seconde. Nos programmes sont sans doute très semblables, en vérité, mais j’adapte le mien à la nouvelle réalité des choses et au besoin de davantage penser en tant que nous plutôt que moi. C’est avec cette première idée en tête, et bien d’autres à côté, que j’ouvre le bal du reste de la soirée.

Mon corps tout entier cherche l’éternelle chaleur du sien, mes gémissements prennent bien souvent la forme de son prénom, et aucune once de mon esprit ne regrette d’avoir échangé l’idée initiale de dessiner pour plutôt profiter d’un tel moment en sa compagnie. Mon regard se pose à de nombreuses reprises contre son tatouage sans que je ne sache en faire autrement et jamais mes lèvres n’ont autant cherché le contact des siennes ou, à défaut, de n’importe quel grain de peau qui pourrait arriver près d’elles. Jamais les minutes ne se sont égrénées aussi suavement depuis bien longtemps et il me semble évident que le reste de la nuit ne sera pas passé avec chacun dans sa chambre, parce que ce serait le traiter comme un gigolo qui n’a jamais aidé. Pour m’assurer de sa présence bien malgré moi, et malgré tous les efforts que je tente de faire, un bras persiste à être enroulé autour de ses épaules maintenant que nous sommes pleinement couchés au creux du lit. Mon torse se soulève encore rapidement, signe de l’effort qui n’a rien eu de désagréable, bien au contraire. Mon sourire prouve cette idée, surtout lorsque mes yeux se reposent sur le profil de l’anglais. « Tu restes, hm ? » Hm équivaut sûrement à un s’il te plaît que je suis le premier à juger pathétique s’il venait à exister. « Je comptais vraiment dessiner avant que tu parasites toutes mes idées, pour ta gouverne. » Je reprends avec un autre sourire, relâchant ses épaules pour plutôt utiliser ce bras pour m’appuyer dessus et gagner un peu de hauteur alors que je me penche vers lui. « J’ai pas oublié t’en avoir promis un autre. » Je commente alors que mon index retrace les lignes de son tatouage, que j’observe enfin sans voir mon attention détournée ailleurs. « Il te plaît encore ? » Il s’agit d’art, et quand il s’agit d’art je peux accepter les améliorations à apporter. Je peux l’entendre si la réponse se résume à un ‘non’, quand bien même je ne cache pas mon envie de réitérer l’exercice. Je prendrai le temps de demander son avis avant de passer à l’exercice, la prochaine fois. Mon regard passe du tatouage à ses yeux, dans lesquels je m’arrête quelques instants. « Tu m’as manqué. » Je souffle un peu plus bas, bien preuve que ces mots ne sont pas dans mes habitudes. Preuve en est aussi, je me laisse lourdement retomber sur le dos l’instant suivant, mes yeux posés sur le plafond sans saveur. « On dirait un ado après sa première fois, c’est pathétique. » Je l’avoue moi-même dans un rire qui ne s’étend pas de trop.



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