| it's simply a matter of is and is no longer (evelyn) | |
| Auteur | Message |
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 ÂGE : trente-trois ans. (18/11/1989) STATUT : mariée à James depuis 2016. leur union est libre et la jalousie en est absente. cette dernière paraîtrait bien fade en miroir du reste, bel hybride de chaos et de grâce. MÉTIER : héritière et ceo de kearns hotels group, groupe hôtelier et entreprise familiale. elle officie au siège de brisbane et s’implique plus particulièrement dans la gestion de l’Emerald Hotel. LOGEMENT : #40 latimer road, logan city, là où les verres se brisent et les insultes fusent au milieu d’autres précieux moments d’intimité. POSTS : 585 POINTS : 0 TW IN RP : relations toxiques, violence verbale, troubles de la fertilité, mentions de fausse couche, violences médicales, classisme, capitalisme GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Impitoyable en affaires, bourreau de travail, ultra-libérale, ultra-riche. Flamboyante et caractérielle, ne se voyait pas épouser quelqu’un d’autre que son rigide de mari : le pousser à bout la challenge d’autant plus. À eux deux, ils peuvent s’offrir presque tout sauf ce qu’elle désire le plus profondément : un bébé. Amoureuse des belles choses. Philanthrope et mécène. Aucunement sentimentale mais plus sensible qu’il n’y parait. D’origine cubaine et anglaise par sa mère, elle en a gardé son accent britannique et un goût prononcé pour les danses latines. Daddy issues for sure. CODE COULEUR : #763E67 RPs EN COURS : james#1 (fb) ; james#2 ; jonah#1 ; camil#1 ; malone#1 ; finnley#1 ; evelyn#1 (fb) ; evelyn#2 ; damon#1 ; raelyn#1 ; arthur#1 (12/10) (full)
crimes 1 (fb 2015), 2 ≈ we think the fire eats the wood. we are wrong. the wood reaches out to the flame. the fire licks at what the wood harbors, and the wood gives itself away to that intimacy, the manner in which we and the world meet each new day.
kearns (pré-liens) ≈ so many people didn't bother ; a kind of stupidity... a lack of vision, or purpose. anyone who said they just woke up and found themselves in the place they'd always wanted to be was lying ; and anyone who believed such a person was a fool. it was all a matter of will.
evelyn 1 (fb 2021), 2 ≈ it all depends on what you want. you can trust me to stick with you through thick and thin, to the bitter end. and you can trust me to keep any secret of yours, closer than you keep it yourself. but you cannot trust me to let you face trouble alone, and go off without a word.
camil #1 ≈ when everyone was busy playing their cards, guessing others hands and counting chips, we took a deck and a bottle and a corner table. at the end of that night, rattles stopped, bottles emptied, everyone gone. but there on our table was this beautiful house erected of cards, stories, hopes and secrets.
finnley #1 ≈ there was nowhere they could go ; nowhere that the truth of who they were wouldn’t come chasing them. maybe it wasn’t enough after all. not when every last obstacle was arrayed against you, all the odds stacked to make you fail. “okay,” they said, as the universe quietly rent itself in two.
raelyn #1 ≈ looks like a girl, but she's a flame. so bright, she can burn your eyes, better look the other way. you can try, but you'll never forget her name. she's on top of the world, hottest of the hottest girls. say we got our feet on the ground and we're burning it down. RPs TERMINÉS : ambrose#1 ; auden#1 (fb) AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©lemonwild (avatar+gif james), ©keetika (profil+sign), ©rostovarps (gif evelyn), ©dilfgifs (gif camil), ©feodor-dostoevsky (gif finnley), ©harleystuff (gif raelyn) DC : none. INSCRIT LE : 27/07/2023   | (#) Sujet: it's simply a matter of is and is no longer (evelyn) Lun 28 Aoû 2023 - 22:51 | |
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|  it's simply a matter of is and is no longer. Brisbane, 2021. Cristina Weatherton & @Evelyn Pearson tw : deuil, perte d'un parent. Les volutes bleues de sa cigarette tout juste entamée flottèrent un instant devant ses yeux avant de se dissoudre dans l’air tiède de la fin de soirée, traînant derrière elles ce que Cristina n’hésitait jamais à appeler le cadavre du bon goût. Elle ne fumait pas, Cristina, elle détestait même ça en réalité et il y avait quelque chose de satisfaisant par ailleurs de se targuer de ne jamais avoir eu besoin de recourir à ce genre de béquille psychologique pour faire face à ce que son quotidien exigeait d’elle. Mais il y avait beaucoup de choses à détester en ce moment, beaucoup trop peut-être pour qu'elle parvienne encore à en tenir les comptes. Et comme indice plus ou moins flagrant de sa capitulation temporaire, il y avait cette cigarette en équilibre au bout de ses doigts, le coude replié sur son autre avant-bras croisé contre sa poitrine. Les reins appuyés nonchalamment contre le rebord du balcon, elle tournait le dos à la vue, lui préférant son propre reflet dans la baie vitrée face à elle, introspection nécessaire à la semaine qui s'était écoulée et aux jours venant de s’enchaîner à une telle vitesse qu’elle s’était soudainement sentie, et comme cela ne lui était encore rarement arrivé, dépassée, déphasée ; laissée à la traîne. Elle en avait détesté chaque seconde, de cette sensation qui lui avait collé à la peau. Elle s’était même chargée elle-même d’haïr ce visage auquel elle avait dû faire face le premier jour, à chaque fois qu’elle avait été amenée à le retrouver dans un miroir. Il l’avait terrifiée, ce regard d’une petite fille de dix ans dans son visage de femme. Il l’avait d’autant plus prise de court qu’elle s’était rendue compte n’avoir jamais pensé à l’anticiper. Pierce Kearns était un homme imposant, omniprésent dans sa vie et celle de ses frères ; c’était pourtant dans l’ombre de sa mort et de ce que celle-ci engendrerait qu’ils avaient grandi, s’étaient forgés, avaient combattu. Comme l’on pouvait tenir un souvenir contre son cœur, Cristina, elle, avait porté en elle l’attente lucide du malheur imminent : Pierce Kearns mourrait un jour. Jamais aucun d’eux ne pouvaient admettre avoir espéré ce moment, tous s’y étaient pourtant préparés. Et cette attente, ces promesses, ces enjeux, au-delà de les avoir fait grandir peut-être trop rapidement au goût des regards extérieurs, l’avaient surtout fait vieillir, Cristina ; elle n’avait pas peur des mots.
Elle l’avait détestée donc, cette impression de retourner en enfance lorsque les premiers secours lui avaient dit qu’il n’y avait plus rien à faire, que son père était déjà parti. Pierce partait, Pierce n’était déjà plus là et Pierce paraissait ainsi renoncer à tout, en profitant au passage pour la céder, elle, au monde auquel elle avait toujours aspiré : c'était le vertige qui l'avait saisie. Dans un dernier élan, son père avait comme décidé de retirer soudainement et sans préavis le filtre de la lentille, d’arracher le filet de sécurité de dessous ses pieds, avec toute la brutalité qui le caractérisait. Ficher le désordre, tout chambarder, anéantir et forcer à la réédification. Elle le reconnaissait bien là dans le fond, elle était pareil. Elle aussi savait se montrer cruelle lorsqu’il s’agissait de reprendre en main une situation sur le point de lui échapper, elle écorchait les egos, démolissait ses opposants, licenciait sans crier garde, insultait son époux avant de l’entraîner au creux de leurs draps ; ça passait comme un orage ensuite, et qu’importe que les autres aient eu ou non les armes pour essuyer la tempête. Mais c’était ses repères à elle qui venaient d’être ébranlés et elle n’avait pas été capable, ces derniers jours, de recourir à ses schémas habituels. Quelque chose lui soufflait que ça ne marcherait pas cette fois-ci, quand bien même elle en aurait trouvé la force. Il ne lui suffirait pas de tempêter, de revendiquer puis de trancher dans le vif, de se montrer impitoyable à chaque fois que la vision de son père inanimé dans l’un des tiroirs d'une chambre froide quelconque surgissait dans son esprit, lui donnant l’impression d’être déchirée de haut en bas : l'image ne lui avait encore jamais laissé de répit, cela serait sans fin. Peut-être même qu’elle n’était pas non plus en mesure de se le permettre à présent que le testament avait été ouvert et que l’amplitude de ce qui l’attendait nécessitait autre chose ; quoi exactement, elle travaillait encore dessus mais cela prenait forme, elle ne se laissait pas d’autres choix. Derrière la vitre, les lumières du salon la ramenèrent à ce fait et Cristina cilla lentement pour se forcer à faire le point. Tirant une seconde fois sur la cigarette presque consumée, un rond de fumée l’en empêcha encore, brouillant sa vue une seconde de plus, lui donnant l’allure d’une apparition avant de disparaître tout à fait. Rehaussant les épaules comme pour retrouver de l’allure et se redressant pour écraser d’un geste volontaire son mégot, elle plissa ensuite les paupières, remontant la pince qui enserrait son chignon lâche avant de rajuster sur son épaule les mailles du gilet beige lui arrivant à mi-cuisses.
Après la sienne, ce fut la silhouette d’Evelyn qui refit son apparition dans son propre salon et l’accueillant avec le sens des manières qui était le sien, Cristina se racla finement la gorge pour annoncer la couleur tout en tournant une page de son carnet d’un index habile : « Qu’est-ce que tu penses de… » Les jambes en tailleur, elle avait fait le choix du tapis plutôt que du canapé, appréciant le picotement soyeux de la surface sous ses doigts, comme si s’ancrer à même le sol était encore une solution parmi toutes les autres pour retrouver le sens des choses. D’une œillade, elle attendit qu’Evelyn soit tout à fait installée puis, repliant l’une de ses jambes contre sa poitrine, la joue contre le flanc de sa cuisse et le regard concentré, elle déclama d’une voix exagérément profonde : « Vous pouvez sourire parce qu’il a vécu. Vous pouvez ouvrir les yeux et voir ce qu’il nous laisse. Il peut être plein de l’amour que vous avez partagé. Vous pouvez être heureux demain parce qu’il y a eu hier. » Elles venaient de partager un dîner calme et apaisé, émaillé de conversations légères pour lesquelles Cristina avait su lui être sincèrement reconnaissante tant elles lui avaient paru avoir le pouvoir de suspendre un temps le poids de son deuil. Dans les jours à venir pourtant, elle aurait à prononcer un éloge funèbre et elle ne saurait dire s’il s’agissait de leur sonorité ou de leur sens, mais tous les mots qu’elle avait pris le temps de coucher sur papier jusque-là la répugnaient ou la faisaient, inexplicablement, rire. C’était sans doute le cas de ceux-là et, rabaissant son carnet de devant ses yeux, elle chercha le visage de son amie dans l’espoir d’y lire quelque chose, n’importe quoi d’autre que le vide de son propre regard malgré la malice qui s'ensuivit : « À quel point ça s’est vu que j’ai détesté lire chacun de ces mots ? » Elle n’y croyait pas elle-même, et c’était bien là tout le problème. À sa décharge, personne n’y croirait, si tant est que leur route ait pu croiser celle de son père au moins une fois dans leur vie. « Il aurait détesté aussi, c’est bien pour ça que je l’ai pris en compte. » L'ombre d'un sourire vint flotter sur ses lèvres mais, ne parvenant pas à animer le reste de ses expressions, elle vint masser un instant ses paupières dénuées de tout maquillage, sa langue venant forer la cavité de sa molaire supérieure pour s’obliger à ne pas appesantir inutilement l’atmosphère. « J’ai pioché dans la cave en repassant chez moi, aujourd'hui. Ça rendra James fou quand il s’en apercevra. On l’ouvre ? » Elle s’y astreignit l’instant d’après de cette façon, tournant son regard vers la table basse où reposait une bouteille de vin dont l’étiquette marquait le Grand Cru. Elle avait failli l’oublier, avec tout ça, et espérait néanmoins qu’Evelyn ne la laisserait pas s’épancher seule dans son verre malgré l’heure avancée ; il y avait une limite au pathétique qu’elle était capable d’encaisser dignement. |
|  | |  ÂGE : 38 ans (21.09.85) SURNOM : evie majoritairement. sa mère l'appelle frankie (pour frances, son second prénom) c'est donc un trigger à ne pas activer si tu tiens à l'avoir de ton côté STATUT : est-ce que dEmaNdeR uN sErViCe à Un aMI c’est tromper? MÉTIER : terminée pour de bon l’organisation de mariages, place à l’organisation d’événements pour la fondation pearson qui compte désormais (quasiment) tous les membres de la famille au sein de l’organigramme. il se murmure dans les couloirs qu'une opportunité lui sera bientôt offerte avec un ver à l'intérieur, mais inutile de s'en inquièter tout de suite LOGEMENT : #414 beachcrest road, bayside, et toute seule comme la femme indépendante qu'elle est POSTS : 8657 POINTS : 190 TW IN RP : deuil, pression familiale, religion (catholique), anxiété, mention d'agressions physiques, mention de consommation d'alcool (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : de retour en ville depuis fin 2017 ◦ fille de kai pearson, membre des queensland reds|wallabies, décédé lors de la CDM de rugby '91 ◦ londonienne d'adoption ◦ diplômée en arts graphiques, passionnée par la calligraphie ◦ listeuse compulsive ◦ rapports tendus avec sa mère, celie pearson, créatrice de la fondation pearson ◦ control-freak, réservée sur ses émotions ◦ travailleuse, réputée dans son domaine ◦ n’a jamais remis les pieds dans un stade, hait le sport ◦ catholique, a effectué sa scolarité dans un ensemble catholique privé pour cause de mauvais comportement ◦ sans permis ◦ féministe CODE COULEUR : #DE9DAC RPs EN COURS :
PEARSONS ◦ so what if the rain falls? let's find the gold at the end of the rainbow so what if the rain falls? i'll shower in shimmers of gold so what if the sky falls? we'll build a life right on the cotton clouds so what if the sky falls? we'll play hide and seek with the stars
EVERHETT ◦ my feelings used to be serrated but you speak in such a perfect cadence tiptoein' past so many stages but what the fuck is patience? these are fast times and fast nights no time for rewrites we couldn't help it outlines on bed sides give me a second to forget i ever really meant it
CRISTINA ◦ from sprinkler splashes to fireplace ashes i gave my blood sweat and tears for this i hosted parties and starved my body like i'd be saved by a perfect kiss the jokes weren't funny i took the money my friends from home don't know what to say i looked around in a blood-soaked gown and i saw something they can't take away
CHEVIE ◦ don't read the last page but i stay when you're lost and i'm scared and you're turning away i want your midnights but i'll be cleaning up bottles with you on new year's day
CELYN ◦ you're the man but i got the power you make rain but i make it shower you should know i'm the one who's in control i'll let you come take the wheel long as you don't forget who got the power?
rhett#26 ◦ cecilia#2 ◦ lara#18 ◦ ethel#2 ◦ atlas ◦ cristina#2 ◦ cristina#1 (fb 2021) RPs EN ATTENTE :
KENNEDY ◦ but i got smarter i got harder in the nick of time honey i rose up from the dead i do it all the time i've got a list of names and yours is in red underlined i check it once then i check it twice oh (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : meghan markle CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs evelyn, pearsons, everhett) ◦ ©keetika (gif cristina), maurawrites (gif chevie), katesgifsrp (gif celyn), romvnsroy (gif kennedy) ◦ ©astra (code) ◦ ©loonywaltz (userbars) DC : jo carter & mavis barnes PSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018   | (#) Sujet: Re: it's simply a matter of is and is no longer (evelyn) Jeu 31 Aoû 2023 - 9:57 | |
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|  it's simply a matter of is and is no longer @Cristina Weatherton ☆ crédit/keetika
C’était un rituel dans lequel Evelyn puisait la force, le courage, la volonté : faire du thé, c’était atrocement cliché sur le papier, mais ça recentrait une partie de soi qu’on croyait apathique, anesthésiée par la difficulté d’une vie rondement menée, d’une nouvelle triste à pleurer. Les gestes étaient mécaniques, une routine rassurante dans laquelle s’engager, l’ordre des étapes à respecter se faisant sans avoir besoin de réfléchir. Remplir la bouilloire, la mettre sur le feu, attendre qu’elle siffle. Pas d’affect à apposer à ce processus, juste la satisfaction de mettre de côté ce quelque chose qui grouillait au fond du ventre où était entremêlé la somme de vieux souvenirs douloureux. Disposer les tasses sur un plateau, empiler les sous-tasses, remplir le sucrier. Le deuil était un processus moins facile que ça à envisager, et quelque chose en elle n’avait jamais réussi à comprendre comment le faire, même après autant d’années. Souvent, pour se rassurer, elle arguait que c’était sa jeunesse qui l’avait empêchée de guérir de la mort de son père, mais elle savait que c’était plus profond que ça en vérité. A six ans, on n’était pas en capacité de comprendre qu’un jour où l’autre, nos parents ne seraient plus là. Une fois adulte, c’était une chape de plombs avec laquelle vivre, et selon les rapports entretenus avec eux, c’était une tristesse profonde à anticiper, mais qui faisait partie du cheminement de la vie telle que chacun était forcé de la vivre. Enfant, perdre un parent, ça s’apparentait à une maltraitance de la part d’un univers qu’on croyait de notre côté, et c’était de cette manière-ci qu’Evie l’avait vécu. Sortir la boîte à thé, choisir le bon sachet, le disposer dans le fond de la tasse. Kai était un homme tellement robuste, que le voir s’effondrer sur le petit écran de la télévision du salon à l’époque, ça lui avait semblé irréel. Il y avait eu une seconde où il avait cru qu’il jouait, comme toutes ces fois dans la salle de jeu, à prétendre s’effondrer pour la faire paniquer, s’approcher avec prudence, puis éclater de rire une fois qu’il l’attrapait par la taille pour la menacer de la manger en claquant des mâchoires — elle prit une profonde inspiration, brutale et douloureuse, sa tête se levant du plateau qu’elle préparait pour basculer la tête en arrière et faire la focale sur le vrombissement de la bouilloire derrière elle. Ses yeux se fermèrent. Elle ne mettrait pas bien longtemps à siffler, ça redistribuerait les cartes de ses émotions qui avaient besoin d’être réinitialisées, consciente qu’elle ne devait pas se laisser gagner par le retour en arrière qu’elle accusait depuis qu’elle avait appris le décès de Pierce Kearns. Des biscuits, c’est ce qu’elle pensa en secoua finalement la tête pour chasser le brillant de ses yeux qu’elle rouvrit, et tout sembla redevenir relativement respirable pour elle quand elle s’affaira à les sortir de leur boîte pour les disposer sur une assiette qu’elle posa près des tasses. Et la bouilloire siffla enfin, lui permettant pour de bon de se remettre d’aplomb et de faire ce que Cristina attendait d’elle : la soutenir, pas se morfondre.
Elle remplit les tasses d’eau chaude, anticipa le sucrage du thé de Cristina en versant deux cuillères de sucre cristal avec grâce et précision, et empoigna le plateau avec la détermination farouche d’une amie pour mieux rejoindre le salon où elle trouva la jeune femme assise sur le canapé, occupée à travailler son éloge funèbre qu’elle partagea avec elle sans plus de cérémonie. Elle sentit les effluves du tabac s’échapper d’elle, mais sa pudeur était plus prégnante pour que l’odeur reste, et alors qu’elle s’installa face à elle, mais à distance, elle opina lentement du chef en se concentrant sur ses mots qu’elle trouvait magnifiques — si tant était que c’était magnifique de devoir écrire ce genre de choses à propos d’un être cher, la procédure était cruelle, proche de la torture quand on y pensait. Ses lèvres se pincèrent, ses pieds nus trouvèrent le bord du fauteuil individuel qu’elle avait rejoint quand enfin, elle lui dit "Tu peux être certaine que ça fera pleurer au moins 70% de l’assemblée." Factuelle, Evelyn eut un léger sourire en posant ses yeux sur le visage taillé dans le marbre de son amie qui, dans le deuil pourtant, n’avait jamais été aussi belle "Avec un peu d’entraînement, personne ne remarquera que tu as détesté." Elle marqua une pause inutile pour ajouter, un peu plus bas "Je peux t’apprendre." lui proposa-t-elle pour rire, sa langue passant nonchalamment sur ses lèvres pour l’empêcher de rebondir sur l’idée que Pierce, lui aussi, aurait détesté les mots écrits si poétiquement par sa fille. C’était curieux, ce rapport qu’elles avaient toutes les deux au père, ça l’était d’autant plus que Cristina vivait sa perte en étant une femme construite. Evie avait la capacité de comprendre ce qu’elle vivait, elle savait combien c’était douloureux, mais d’un autre côté, elle n’était pas au fait de ce que ça pouvait engranger comme sentiments contradictoires puisqu’au contraire de son amie, Kai avait toujours joui du statut d’homme parfait que la petite-fille de six avant qu’elle était alors avait connu. Impossible pour elle de s’imaginer le critiquer, quand Cristina ne se gênait pas pour le faire quand il s’agissait de son père, et si ça ne la mettait pas mal à l’aise, ça la laissait perplexe parce qu’à ses yeux, un père ne pouvait être qu’un héros. De nouveau, elle se laissa à sourire, se penchant finalement sur la table-basse sur laquelle elle avait posé son plateau pour faire remarquer à la jeune femme qui lui proposait une alternative moins sage "Je croyais qu’on en était à l’heure du thé." Visiblement, il y avait un changement de programme, et ce n’était pas mécontentée qu’Evelyn se leva pour aller fureter dans le buffet pour mettre la main sur des verres à vin tout en disant à Cristina "Mais puisque ça rendra fou James, on peut faire une entorse aux conventions — et puis entre nous, c’est moins pathétique de boire en groupe." Il faudrait qu’elle pense à faire imprimer ça sur un t-shirt. Harponnant son tire-bouchon en passant, elle posa les verres à côté de son plateau à thé, prit la bouteille pour la tendre à Cristina à qui elle laissa l’honneur du débouchage. Presque précautionneusement, elle se réinstalla face à elle, tout au bord de son fauteuil alors que ses yeux se posèrent sur elle, et que ses coudes vissés à ses yeux, son visage coincé dans l’étau formé par ses deux mains encadrant ses joues, elle lui dit avec prudence "Ne m’en veux pas de te poser la question, mais que je le fasse maintenant, ça évitera qu’on s’y appesantisse plus tard." Elle rencontra ses yeux, et penchant finalement la tête sur le côté, sa voix s’adoucit quand elle lui demanda donc "Comment est-ce que tu vas ?"  you can let it go, you can throw a party full of everyone you know, and not invite your family cause they never showed you love, you don't have to be sorry for leaving and growing up.
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|  | |  ÂGE : trente-trois ans. (18/11/1989) STATUT : mariée à James depuis 2016. leur union est libre et la jalousie en est absente. cette dernière paraîtrait bien fade en miroir du reste, bel hybride de chaos et de grâce. MÉTIER : héritière et ceo de kearns hotels group, groupe hôtelier et entreprise familiale. elle officie au siège de brisbane et s’implique plus particulièrement dans la gestion de l’Emerald Hotel. LOGEMENT : #40 latimer road, logan city, là où les verres se brisent et les insultes fusent au milieu d’autres précieux moments d’intimité. POSTS : 585 POINTS : 0 TW IN RP : relations toxiques, violence verbale, troubles de la fertilité, mentions de fausse couche, violences médicales, classisme, capitalisme GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Impitoyable en affaires, bourreau de travail, ultra-libérale, ultra-riche. Flamboyante et caractérielle, ne se voyait pas épouser quelqu’un d’autre que son rigide de mari : le pousser à bout la challenge d’autant plus. À eux deux, ils peuvent s’offrir presque tout sauf ce qu’elle désire le plus profondément : un bébé. Amoureuse des belles choses. Philanthrope et mécène. Aucunement sentimentale mais plus sensible qu’il n’y parait. D’origine cubaine et anglaise par sa mère, elle en a gardé son accent britannique et un goût prononcé pour les danses latines. Daddy issues for sure. CODE COULEUR : #763E67 RPs EN COURS : james#1 (fb) ; james#2 ; jonah#1 ; camil#1 ; malone#1 ; finnley#1 ; evelyn#1 (fb) ; evelyn#2 ; damon#1 ; raelyn#1 ; arthur#1 (12/10) (full)
crimes 1 (fb 2015), 2 ≈ we think the fire eats the wood. we are wrong. the wood reaches out to the flame. the fire licks at what the wood harbors, and the wood gives itself away to that intimacy, the manner in which we and the world meet each new day.
kearns (pré-liens) ≈ so many people didn't bother ; a kind of stupidity... a lack of vision, or purpose. anyone who said they just woke up and found themselves in the place they'd always wanted to be was lying ; and anyone who believed such a person was a fool. it was all a matter of will.
evelyn 1 (fb 2021), 2 ≈ it all depends on what you want. you can trust me to stick with you through thick and thin, to the bitter end. and you can trust me to keep any secret of yours, closer than you keep it yourself. but you cannot trust me to let you face trouble alone, and go off without a word.
camil #1 ≈ when everyone was busy playing their cards, guessing others hands and counting chips, we took a deck and a bottle and a corner table. at the end of that night, rattles stopped, bottles emptied, everyone gone. but there on our table was this beautiful house erected of cards, stories, hopes and secrets.
finnley #1 ≈ there was nowhere they could go ; nowhere that the truth of who they were wouldn’t come chasing them. maybe it wasn’t enough after all. not when every last obstacle was arrayed against you, all the odds stacked to make you fail. “okay,” they said, as the universe quietly rent itself in two.
raelyn #1 ≈ looks like a girl, but she's a flame. so bright, she can burn your eyes, better look the other way. you can try, but you'll never forget her name. she's on top of the world, hottest of the hottest girls. say we got our feet on the ground and we're burning it down. RPs TERMINÉS : ambrose#1 ; auden#1 (fb) AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©lemonwild (avatar+gif james), ©keetika (profil+sign), ©rostovarps (gif evelyn), ©dilfgifs (gif camil), ©feodor-dostoevsky (gif finnley), ©harleystuff (gif raelyn) DC : none. INSCRIT LE : 27/07/2023   | (#) Sujet: Re: it's simply a matter of is and is no longer (evelyn) Dim 3 Sep 2023 - 21:48 | |
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|  it's simply a matter of is and is no longer. Brisbane, 2021. Cristina Weatherton & @Evelyn Pearson tw : deuil, perte d'un parent. Dans la prose de David Harkins au moins, rien n’était laissé au hasard ou ouvert à une interprétation qui, dans le cas de Pierce Kearns, menaçait toujours de donner lieu ensuite à certaines polémiques ; la mort elle-même n’avait pas suffi à les enrayer totalement, tout au plus les avait-elle rendues latentes, endormies, surgissant ici et là et de manière indirecte lorsque, titrant l’une des dernières rubriques nécrologiques, des mots tels que complexe ou impitoyable continuaient d’être accolés à son statut de magnat respecté. Ça la faisait sourire vaguement, Cristina, tant elle était consciente que glisser ces seuls termes dans son éloge suffirait à rendre ce dernier plus conforme à la réalité que ceux qu’elle venait d’emprunter à ce poème. Mais elle ne s’en sentait pas la force, elle ne l’admettrait jamais, de se rapprocher à ce point de la réalité justement. Alors, sous couvert de ne vouloir susciter aucune controverse, elle se rabattait sur des tournures, des virgules, des respirations et une sémantique qui ne lui appartenaient pas, qui décrivaient tout le monde et donc personne ; et certainement pas l’homme que son père était. « Tu peux être certaine que ça fera pleurer au moins 70% de l’assemblée. » C’était bien, les larmes, chez les autres. Ça rendait bien, tout du moins, à une cérémonie funéraire. C’était ce qui était attendu, ce qui était espéré comme si l’émotion à ce point marquée permettait d’attester à quel point le disparu avait été aimé, réhabilitant au passage tout ce qui avait été fait, tout ce qui avait été dit, tout ce qui avait été manqué. Ça la ferait sans doute grimacer, Cristina, de s’en remettre à cette insupportable manie de débiter des lieux communs tant c'était éloigné de ce qu’elle s’échinait à faire ordinairement, mais ça lui permettrait de s’accommoder des attentes dans ce qu’elles avaient de plus futiles tout en donnant l’illusion de s’y intégrer. « Tant qu’on ne compte pas sur moi pour essuyer les larmes ensuite. »
Elle n’avait pas prévu de pleurer, Cristina. La journée qui se profilait serait longue, sans doute tout aussi éprouvante et il aurait été naïf de penser qu’elle n’en avait pas d’ores et déjà anticipé chacun des aspects afin d’en ressortir, si non triomphante, du moins indemne. Alors, il pouvait bien y avoir des yeux rougis dans l’assemblée ou des reniflements discrets parcourant les allées de l’église, rien de tout cela ne parviendrait à l’atteindre quand, elle le savait, ils seraient tout aussi nombreux à attendre de sa part le premier signe de faiblesse pour statuer sur son sort et enterrer sa crédibilité aux côtés de Pierce Kearns. Une liste d’obligations à exécuter, voilà ce que cela se limiterait à être, certaines s’apparentant à de véritables corvées, d’autres à des devoirs qu’elle se devrait d’accomplir avec sérieux et sang froid. Et parmi toutes celles-ci, il ne tiendrait qu’à elle de se débrouiller pour trouver un moment, une fenêtre qui n’appartiendrait qu’à eux, une brèche durant laquelle elle pourrait véritablement dire au revoir à son père. C’était ainsi qu’elle se le figurait ; c’était ainsi que ça se déroulerait puisque, dans chacun des scénarios élaborés au cours de ces nuits sans sommeil depuis près d’une semaine, elle ne s’était encore jamais visualisée échouer à cette épreuve de feu déguisée. « Avec un peu d’entraînement, personne ne remarquera que tu as détesté. » « Donc j’ai besoin d’entraînement. » Qu’elle répliqua instinctivement, ses lèvres se retroussant en une moue en coin, pouvant s’apparenter aussi bien à un rictus qu’à un sourire indistinct. « Je peux t’apprendre. » Elle n’en doutait pas, Evelyn était sans doute la personne la plus diplomate et adroite dans ses attentions de son entourage. Elle savait prétendre, bien mieux qu’elle, et ce que Cristina avait longtemps assimilé, plus jeune, à de la platitude par soucis de facilité se révélait être l’une des qualités les plus incisives de son amie, elle en était désormais persuadée. « Fais attention. Tu sais que je suis prête à tout pour gagner, et j’y tiens à ce titre de meilleur éloge. » La concurrence serait rude entre elle et ses frères, et les stratégies diverses ; elle l’avait toujours été, c’était au moins une constante sur laquelle il serait rassurant de pouvoir s’appuyer.
« Je croyais qu’on en était à l’heure du thé. » Elle s’empêcha presque de battre des cils, une moue désolée se chargeant à la place de froncer son nez pour parer aux reproches qui ne vinrent de toute façon pas. « La nuit est encore longue, toutes nos folies y passeront. » Quelqu’un prenait-il des notes des efforts déployés pour maintenir son ironie à flot ? Sans doute pas et c’était bien dommage quoique peu surprenant : on n’était jamais mieux servi que par soi-même après tout. Mais l’énergie de Cristina était limitée depuis quelques jours et elle se contentait de remercier silencieusement son amie de ne pas soulever l’évidence, déjà en train de rassembler ce qu’il fallait pour satisfaire sa lubie. « Mais puisque ça rendra fou James, on peut faire une entorse aux conventions — et puis entre nous, c’est moins pathétique de boire en groupe. » « Comment oses-tu t’en prendre à mon mari ? » Elle tendait des perches et les retournait ensuite contre ceux qui avaient osé s’en emparer, ne jouant jamais aussi bien l’offense que lorsque celle-ci était calculée. Elle était fatigante, on le lui avait déjà dit. Elle était fatiguée, ça devrait servir d’excuse ; comme si elle avait l’habitude d’user de prétextes pour s’amuser des mots, les user et en abuser. Il fallait savoir garder son rang, qu’elle pensa intérieurement, et conserver un soupçon de malice, surtout dans la tempête. « Ne m’en veux pas de te poser la question, mais que je le fasse maintenant, ça évitera qu’on s’y appesantisse plus tard. » En contrepoint, elle percevait la silhouette d’Evelyn reprendre sa place, devinait également ses intonations se faire plus retenues, presque précautionneuses. Concentrée sur l’ouverture de la bouteille, Cristina comprit sans mal que l’instant où il lui faudrait se montrer vigilante se profilait subrepticement. Alors, elle inspira calmement, profitant du bruit sourd du bouchon sautant pour éveiller dans son regard une étincelle n’ayant aucune véritable raison d’être, ne l’accordant qu’à cet instant à son amie qui semblait n’attendre que ça pour laisser filer entre ses lèvres : « Comment est-ce que tu vas ? » À cet instant précis, jamais cette question n’avait paru à ce point authentique et désespérément ouverte quant aux réponses pouvant en découler : elle était douée, Evelyn, talentueuse même. « Bien. » Mais Cristina l’était tout autant pour conserver les apparences et relever le menton, ce qu’elle s’employa à faire figurativement, se concentrant de nouveau sur le rouge du vin venant heurter les parois de leurs verres ; il était presque noir, c’était ce qu’elle préférait. « Très bien. » Elle se paya même le luxe de renchérir posément, refaisant face aux prunelles d’Evelyn pour se rappeler à quel point elle avait toujours trouvé ça ridicule que ces dernières paraissent à ce point sereines et aiguisées à la fois, de ce noisette si clair et si vif qu’une fois qu’elle décidait de le planter dans le vôtre, la possibilité d’esquiver, de mentir ou de faire semblant semblait soudainement exclue ; elle était douée pour le mensonge pourtant, Cristina, et elle avait encore le droit d’en user à sa guise, à ce qu'elle sache.
« Je connais ce regard, Evie. Ça m’amuse beaucoup de voir les autres tomber à genoux devant mais ça ne prendra pas sur moi. » se contenta-t-elle de souligner alors, un sourire en coin bombant sa pommette droite alors qu’elle fit glisser l’un des verres jusque devant elle avant de se saisir du sien. « Je ne vais pas m’effondrer au beau milieu de ton salon, c’est pas une option. » Pas pour elle, tout du moins. Et ça ne serait pas une surprise pour Evelyn. « D’autant plus que je sais à quoi ressemblent tes journées, t’as pas signé pour ça en plus du reste. » Elle n’était pas qu’orgueilleuse finalement, se refusant véritablement à devenir fardeau lorsqu’elle s’en voulait déjà dans le fond de s’imposer chez elle dans des circonstances comme celles-ci, bien consciente que sa seule présence devait sans doute suffire à éveiller chez Evelyn des souvenirs qu’elles n’avaient encore jamais réellement effleurés, ensemble. Mais Evelyn lui avait ouvert sa porte, sans montrer l’ombre d’une hésitation et sans doute qu’elle méritait mieux finalement qu’un « Je vais bien. » pourtant affirmé une troisième fois, comme pour mieux réfléchir et atténuer ce qu’elle était disposée à admettre par la suite. « C’est juste… beaucoup à assimiler. Et à mener de front, ce qu’on fera quand même. » Elle mettait ses frères dans la boucle, Cristina, l’intérieur de sa joue gauche soudainement attaqué par ses dents sans pitié car la réalité résidait dans le fait que, pour la première fois depuis qu’elle était née, elle et ses frères n’étaient plus tout à fait dans la même justement. Quelqu’un avait réussi à s’extirper de cette mêlée, plus ou mieux victorieux, et Cristina nota intérieurement que la métaphore sportive était bien choisie compte tenue d’Evelyn et de sa propre histoire. Mais de deux choses l’une : sa nomination à venir à la tête de KHG n’était pas encore officielle, encore moins publique, et bien que faisant confiance à Evelyn sur ce sujet, cette dernière en ignorait encore tout. Enfin, elle pouvait souvent manquer d’empathie, Cristina, mais elle choisissait ses victimes, ainsi que ses exceptions dont Evelyn faisait partie, pas insensible au point d’ignorer ce que cela pouvait remuer en elle d’évoquer, même indirectement, Kai Pearson dans ce contexte-là. « La vie continue, ça n’est pas juste une phrase qu’on dit comme ça. » Elle devait en savoir quelque chose, Evelyn, et le regard de Cristina se fit sans doute plus vague à ces mots-là, plus affecté aussi peut-être, pour son amie et aussi pour elle-même, trop consciente que ce lieu commun là n’avait jamais sonné aussi vrai par contre depuis qu’elle s’était sentie presqu’obligée d’éteindre son téléphone gisant dans l’un des replis du canapé pour ne plus avoir à faire face aux dizaines de notifications arrivant chaque minute. |
|  | |  ÂGE : 38 ans (21.09.85) SURNOM : evie majoritairement. sa mère l'appelle frankie (pour frances, son second prénom) c'est donc un trigger à ne pas activer si tu tiens à l'avoir de ton côté STATUT : est-ce que dEmaNdeR uN sErViCe à Un aMI c’est tromper? MÉTIER : terminée pour de bon l’organisation de mariages, place à l’organisation d’événements pour la fondation pearson qui compte désormais (quasiment) tous les membres de la famille au sein de l’organigramme. il se murmure dans les couloirs qu'une opportunité lui sera bientôt offerte avec un ver à l'intérieur, mais inutile de s'en inquièter tout de suite LOGEMENT : #414 beachcrest road, bayside, et toute seule comme la femme indépendante qu'elle est POSTS : 8657 POINTS : 190 TW IN RP : deuil, pression familiale, religion (catholique), anxiété, mention d'agressions physiques, mention de consommation d'alcool (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : de retour en ville depuis fin 2017 ◦ fille de kai pearson, membre des queensland reds|wallabies, décédé lors de la CDM de rugby '91 ◦ londonienne d'adoption ◦ diplômée en arts graphiques, passionnée par la calligraphie ◦ listeuse compulsive ◦ rapports tendus avec sa mère, celie pearson, créatrice de la fondation pearson ◦ control-freak, réservée sur ses émotions ◦ travailleuse, réputée dans son domaine ◦ n’a jamais remis les pieds dans un stade, hait le sport ◦ catholique, a effectué sa scolarité dans un ensemble catholique privé pour cause de mauvais comportement ◦ sans permis ◦ féministe CODE COULEUR : #DE9DAC RPs EN COURS :
PEARSONS ◦ so what if the rain falls? let's find the gold at the end of the rainbow so what if the rain falls? i'll shower in shimmers of gold so what if the sky falls? we'll build a life right on the cotton clouds so what if the sky falls? we'll play hide and seek with the stars
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CRISTINA ◦ from sprinkler splashes to fireplace ashes i gave my blood sweat and tears for this i hosted parties and starved my body like i'd be saved by a perfect kiss the jokes weren't funny i took the money my friends from home don't know what to say i looked around in a blood-soaked gown and i saw something they can't take away
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|  it's simply a matter of is and is no longer @Cristina Weatherton ☆ crédit/keetika
Evelyn savait que Cristina n’avait pas prévu de pleurer. La journée qui l’attendrait promettait d’être longue, éprouvante, et pourtant même en en ayant conscience d’avance, elle était certaine qu’à ce moment précis de leur discussion, alors qu’elle semblait si hésitante sur la formulation à donner aux derniers mots dédiés à son père, elle avait une vue imprenable sur la manière dont elle voudrait gérer les choses. Rien ne dépassait jamais chez elle, c’était une discipline de fer qu’elle lui enviait avec admiration. Elle se pensait faite du même matériau au sujet des émotions, mais d’un point de vue extérieur, de son point de vue en tout cas, Cristina était plus aguerrie en la matière. Encore ici, alors qu’il était évident qu’elle était touchée, elle restait digne, droite, déterminée à venir à bout de cet exercice qui n’était fait pour personne au fond, et dont l’entraînement n’aurait pas dû être nécessaire si le monde avait tourné autrement.
Elle pinça les lèvres, ne lui confirma pas qu’en effet, elle avait besoin d’entraînement, et lui donna un sourire en demi-teinte pour lui faire avec la mine fourbe de ceux qui font semblant le temps d’un très court instant "Je ne me suis jamais essayée au coaching, mais si c’est pour remettre tes frères à leur place, c’est avec plaisir que je me propose. On l’aura ce titre." fit-elle. Si Kai la voyait, il dirait qu’elle avait la gagne dans le sang quand vraiment, Evie ne mangeait pas de ce pain-là. Mais le temps d’un moment, c’était agréable de faire semblant pour au moins faire sourire Cristina qui avait le droit d’être triste, qui se le refusait cependant. Elle n’avait pas besoin de le dire à Evelyn pour qu’elle le ressente, c’était patent. Peut-être que son expérience la rendait plus sensible aux signes, elle n’en savait rien. Ce qu’elle savait en revanche, c’était qu’elle était passée par là. Elle avait vécu avec son deuil toute sa vie : elle savait ce que ça coûtait de se retenir d’hurler quand le poids de la tristesse vous tombe brusquement sur les épaules, elle savait aussi ce que ça faisait d’envisager un monde parallèle où les choses étaient différentes, s’y réfugier et avoir mal quand on se rendait compte qu’on n’avait fait que songer. Elle ne voulait pas de ça pour son amie, mais elle ne voulait pas non plus la forcer à suivre un chemin qui la détournerait de sa zone de confort. Tout était déjà trop compliqué, il ne fallait pas la brusquer.
Et elle ne le ferait pas, bien que pendant une seconde à peine, elle eut la sensation d’un froid jeté dans l’espace qui les séparait quand James fût cité. Elles se connaissaient bien, Evelyn ne prit pas son outrage au sérieux, et avec une certaine malice dans le ton, déjà revenue de son escapade pour récupérer des verres à vin et un tire-bouchon, elle fit à la jeune femme "Je m’en prends à lui simplement parce qu'il est absent et que je suis trop conventionnelle pour ne pas suivre les dictions. Les absents ont toujours tort, tu te souviens ?" C’était rhétorique pour apaiser ce qu’elle voyait briller dans ses yeux. Du chagrin, du déni, de la fatigue aussi — surtout. Elle lui demanda "Quand est-ce que tu as dormi pour la dernière fois ?" Se rasseyant, mais cette fois à ses côtés, elle s’inquiéta sans trop le montrer. Elle ne voulait pas heurter les hautes barrières qui formaient les défenses de la jeune femme, elle la laisserait venir à elle comme elle le voulait, sans lui donner le sentiment de forcer le passage pour lui extorquer ses sentiments. Ils lui appartenaient dans leur entièreté, elle se devait de les gérer comme elle l’entendait sans qu’on ne lui dicte comment faire. Evelyn pouvait tout juste l’accompagner, elle avait envie de le faire malgré son incapacité chronique à être à l’aise dans ce genre de conjoncture. Mais elle tenait à Cristina, à son bien être et à cette amitié solide qu’elles avaient tissée il y avait de ça des années. Elle eut un petit regard critique, c’est vrai, lorsqu’elle lui répondit qu’elle allait bien, très bien, mais elle ne dérogea pas au respect qu’elle lui réservait en la jugeant de lui offrir cette réponse-là. Au contraire, elle patienta, accepta d’entrechoquer son verre de vin au sien, et en but une gorgée qu’elle avala lentement.
Quand enfin, elle reprit la parole. Evelyn secoua la tête "Je ne comptais pas te faire tomber à genoux devant moi ce soir. Je suis juste inquiète, qui ne le serait pas ?" se justifia-t-elle mollement sans attendre de réponse. Elle s’inclina sur la table basse pour poser son verre, et les genoux joints sur ce sofa qu’elle occupait avec Cristina, elle secoua la tête un peu plus fort. Ses sourcils marquèrent une ride entre ses deux yeux rivés dans les siens alors qu’elle lui assurait, fière sur ses appuis "Je ne crains pas que tu t’effondres au beau milieu de mon salon, Cris. Je ne me permettrais pas d’imaginer ce genre de situation te mettant en scène, je te connais." Et c’était pour ça qu’elle s’inquiétait. Elle continua sans donner l’impression de s’être interrompue "Je n’ai pas signé pour ça ni pour rien d’autre, et pourtant je t’ai ouvert la porte sans aucune hésitation. Si tu es venue ici, c’est pour une bonne raison : c’est une zone tranquille, sans jugements ni oeillades indiscrètes. Tu es en sécurité." Vous êtes en sécurité, toi et tes émotions, aurait-elle aimé lui dire si elle n’avait pas eu le sentiment que c’était impudique comme formulation de phrase.
Son coude se leva à hauteur d’appui-tête, sa joue trouva l’angle de sa paume qu’elle fit entrer en contact avec elle, ses yeux ne quittant pas la jeune femme qui de nouveau, lui assura qu’elle allait bien "Tant mieux." Et elle était sincère, malgré le blanc de son ton qu’elle lui servit avec sa réponse. Elle réserva son discours au sujet de la décompensation pour plus tard — ou plutôt pour jamais — et lui laissa la place de continuer sa phrase pour l’écouter attentivement "Ça l’est, et tu t’en sors bien. C’est difficile de prendre de la distance dans ce genre de situation, mais tu ne pourrais pas mieux réagir que maintenant. Tu es forte. La plus forte." Elle menait déjà tout de front, une évidence qu’elle ne lui offrit pas tout de suite. Elle ne voulait pas la cueillir à un moment de vulnérabilité, aussi elle la laissa à son silence le temps de quelques instants, ceux dont elle eut besoin pour statuer sur une conclusion douloureuse pour Evie qui accusa la coup avec un petit rire inconvenant sans doute, mais chacun ses mécanismes de défense, non ? Elle détourna la regard à ce moment-là, le posa sur son verre qu’elle avait délaissé avec l’intention de ne plus vraiment y toucher, et le reporta ensuite sur ce thé qu’elle avait mit du temps à préparer pour se recentrer sur le moment présent et oublier que tout ça, ça la touchait au plus profond d’elle-même, même si elle donnait le change avec une détermination farouche de ne pas en faire une affaire trop personnelle. Sa respiration se bloqua dans sa poitrine, sa langue se colla à son palais, et tandis que les restes de son rire s’étaient étirés sur ses lèvres fendues en un léger rictus sans son, elle lui dit "Bien sûr que la vie continue. Mon père est mort quand j’avais six ans, tu te rends compte ? Ça fait tellement longtemps que parfois, j’ai l’impression que c’était dans une autre vie." Sa crainte la plus ancrée à Evelyn, c’était de perdre les souvenirs qu’elle gardait de son père : l’odeur de son après-rasage, la sensation de sa barbe hirsute contre sa peau de bébé, la poigne délicate de ses bras autour de son petit corps et la douceur dans son regard qui devenait presque sanguinaire quand il se mettait dans la peau de ce personnage mythique qu’on lui demandait d’être en dehors du domaine qu’il partageait avec sa femme, ses filles et ses amis les plus proches. Le temps passait, la vie continuait comme le disait Cristina, et elle savait qu’elle avait perdu des choses en cours de route, mais elle en avait gagné d’autres, et c’était à ça qu’elle se raccrochait. C’était dur, elle avait toujours rêvé d’une vie différente de celle qu’elle avait vécu jusqu’alors, entourée d’un père qui l’aurait rendue plus fière de porter son nom que cette mère qui s’en servait pour briller de la pire des façons, seulement elle se contentait de ce qu’elle croyait qu’il aurait apprécié chez elle : cette ténacité qu’elle avait en commun avec lui qui n’avait failli qu’une seule fois, celle qui l’avait fait sombrer. Elle ferma brièvement les yeux, laissa un nouveau sourire passer sur son expression, puis tacha de se concentrer à nouveau sur Cristina à qui elle demanda comme un moyen de détourner l’attention d’elle et de sa peine "James sera là demain ?"  you can let it go, you can throw a party full of everyone you know, and not invite your family cause they never showed you love, you don't have to be sorry for leaving and growing up.
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|  | |  ÂGE : trente-trois ans. (18/11/1989) STATUT : mariée à James depuis 2016. leur union est libre et la jalousie en est absente. cette dernière paraîtrait bien fade en miroir du reste, bel hybride de chaos et de grâce. MÉTIER : héritière et ceo de kearns hotels group, groupe hôtelier et entreprise familiale. elle officie au siège de brisbane et s’implique plus particulièrement dans la gestion de l’Emerald Hotel. LOGEMENT : #40 latimer road, logan city, là où les verres se brisent et les insultes fusent au milieu d’autres précieux moments d’intimité. POSTS : 585 POINTS : 0 TW IN RP : relations toxiques, violence verbale, troubles de la fertilité, mentions de fausse couche, violences médicales, classisme, capitalisme GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Impitoyable en affaires, bourreau de travail, ultra-libérale, ultra-riche. Flamboyante et caractérielle, ne se voyait pas épouser quelqu’un d’autre que son rigide de mari : le pousser à bout la challenge d’autant plus. À eux deux, ils peuvent s’offrir presque tout sauf ce qu’elle désire le plus profondément : un bébé. Amoureuse des belles choses. Philanthrope et mécène. Aucunement sentimentale mais plus sensible qu’il n’y parait. D’origine cubaine et anglaise par sa mère, elle en a gardé son accent britannique et un goût prononcé pour les danses latines. Daddy issues for sure. CODE COULEUR : #763E67 RPs EN COURS : james#1 (fb) ; james#2 ; jonah#1 ; camil#1 ; malone#1 ; finnley#1 ; evelyn#1 (fb) ; evelyn#2 ; damon#1 ; raelyn#1 ; arthur#1 (12/10) (full)
crimes 1 (fb 2015), 2 ≈ we think the fire eats the wood. we are wrong. the wood reaches out to the flame. the fire licks at what the wood harbors, and the wood gives itself away to that intimacy, the manner in which we and the world meet each new day.
kearns (pré-liens) ≈ so many people didn't bother ; a kind of stupidity... a lack of vision, or purpose. anyone who said they just woke up and found themselves in the place they'd always wanted to be was lying ; and anyone who believed such a person was a fool. it was all a matter of will.
evelyn 1 (fb 2021), 2 ≈ it all depends on what you want. you can trust me to stick with you through thick and thin, to the bitter end. and you can trust me to keep any secret of yours, closer than you keep it yourself. but you cannot trust me to let you face trouble alone, and go off without a word.
camil #1 ≈ when everyone was busy playing their cards, guessing others hands and counting chips, we took a deck and a bottle and a corner table. at the end of that night, rattles stopped, bottles emptied, everyone gone. but there on our table was this beautiful house erected of cards, stories, hopes and secrets.
finnley #1 ≈ there was nowhere they could go ; nowhere that the truth of who they were wouldn’t come chasing them. maybe it wasn’t enough after all. not when every last obstacle was arrayed against you, all the odds stacked to make you fail. “okay,” they said, as the universe quietly rent itself in two.
raelyn #1 ≈ looks like a girl, but she's a flame. so bright, she can burn your eyes, better look the other way. you can try, but you'll never forget her name. she's on top of the world, hottest of the hottest girls. say we got our feet on the ground and we're burning it down. RPs TERMINÉS : ambrose#1 ; auden#1 (fb) AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©lemonwild (avatar+gif james), ©keetika (profil+sign), ©rostovarps (gif evelyn), ©dilfgifs (gif camil), ©feodor-dostoevsky (gif finnley), ©harleystuff (gif raelyn) DC : none. INSCRIT LE : 27/07/2023   | (#) Sujet: Re: it's simply a matter of is and is no longer (evelyn) Ven 29 Sep 2023 - 1:06 | |
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|  it's simply a matter of is and is no longer. Brisbane, 2021. Cristina Weatherton & @Evelyn Pearson tw : deuil, perte d'un parent. À parler de ses frères aussi légèrement, Cristina s’efforçait à raviver des habitudes, à ne pas délaisser certains automatismes. Ils s’étaient soutenus plus que de coutume ces derniers jours, plus novices qu’ailleurs lorsqu’il s’agissait de se montrer à l’écoute des uns des autres mais Cristina était tout sauf dupe, veillant à rester lucide et à prendre la pleine mesure du caractère éphémère de cette solidarité tout à coup ressuscitée ; il n’avait jamais été convenu qu’elle soit à toute épreuve. La lecture du testament s’était d'ailleurs très vite tenue, imposant à chacun de s’accorder du temps et de marquer ses distances. C’était encore ce qu’ils avaient de mieux à faire avant les funérailles où les esclandres ne seraient pas permises. Un repli massif en somme et un retrait ostensible des troupes qui ne présageait rien de bon, prenant davantage la forme d’une tactique de guerre que d’un véritable aveu de défaite. Bientôt, tous les camps se dresseraient de nouveau les uns contre les autres, prêts à se livrer bataille comme si rien n’était jamais advenu entre eux, leur hargne et leur vigueur toutes neuves et Cristina ne manquerait pas à l’appel, prête depuis qu’elle était née à occuper la première ligne. Rien d’étonnant donc à ce qu’elle commence déjà à vouloir grappiller quelques coups d’avance ici-et-là, celui de l’éloge faisant figure de plaisanterie à côté de laquelle elle ne passait néanmoins pas, épaulée par Evelyn qui, quoiqu’elle laissait paraître, en connaissait aussi un rayon en matière de concurrence familiale déloyale.
« Je m’en prends à lui simplement parce qu'il est absent et que je suis trop conventionnelle pour ne pas suivre les dictions. Les absents ont toujours tort, tu te souviens ? » Pinçant ses lèvres l’une contre l’autre, Cristina n’avait pu que permettre à un rire silencieux de faire vibrer sa gorge, pas réellement disposée à le rendre plus claironnant, certainement moins par crainte qu’il puisse sonner éraillé que par anticipation à ce qu’il puisse paraitre vide ; la répartie parfaite lui échappait sur l’instant et ça lui coûtait d’en être consciente, voilà tout ce qu’il y avait à dire. « Quand est-ce que tu as dormi pour la dernière fois ? » De retour face aux grands yeux bruns d’Evelyn et malgré la prévenance de cette dernière à ne pas les rendre plus inquisiteurs qu’elle n’était capable de l'accepter, Cristina se donna soudainement l’impression de macérer dans un camaïeu plus que quelconque, aquarelle de noir comme l’était le tissu fluide de son pantalon, son regard ou les cernes sous ce dernier. « J’étais une enfant tyrannique, je n’ai jamais vraiment appris à faire mes nuits. » Ce n’était certainement pas Alma qui dirait le contraire – et il n’y avait de toute façon plus qu’elle pour en témoigner désormais. C’était plus facile d’en plaisanter que de s’arrêter à ce qui se cachait en contrejour de ces quelques mots, ne s’agaçant toujours pas de la lucidité dont Evelyn faisait une nouvelle fois preuve, considérant que c’était la sienne de faute, et uniquement la sienne, de ne pas mieux dissimuler les indices dernièrement. « Je ne comptais pas te faire tomber à genoux devant moi ce soir. Je suis juste inquiète, qui ne le serait pas ? » « Je pourrais en faire une liste mais je n’ai plus assez de pages. » Les personnes que Cristina évitait ces derniers jours comme celles avec lesquelles elle n’avait pas d’autres choix que de multiplier les interactions ne s’inquiétaient pas elles, ou pas des sujets évoqués ici. Il y avait bien les actionnaires en panique, le conseil d’administration sur le qui-vive et les médias qui en faisaient leurs choux gras, les yeux de tous davantage rivés sur le cours du titre en bourse de KHG et de son siège inoccupé que sur les états d’âme de Cristina ; il ne manquerait plus que ça. Ce côté-ci était davantage au cœur des préoccupations de ses clients actuels, tous se demandant si elle allait les lâcher pour partir vers d’autres horizons, de son employeur qui la harcelait de fleurs et d’onéreux paniers cadeaux pour influer sur sa décision – les primes ne tarderaient pas à tomber – ou de sa mère se demandant si elle parviendrait à conserver ses parts. Au sein de sa fratrie, les appréhensions quant aux réactions de chacun avaient été marquées, un temps sincères avant que là encore, la forme de ces dernières ne soient devenues bien plus ambivalentes que cela. Personne ne s’inquiétait vraiment pour elle au milieu de tout ça et elle ne s’en plaignait pas, bien au contraire. Mais aux exceptions jusque-là uniquement composées du prénom de James et de Camil, Cristina se contenta simplement et avec une reconnaissance silencieuse d’ajouter celui d’Evelyn, sans que cela ne la surprenne réellement comme une assurance supplémentaire de ce qui les liait.
« Je ne crains pas que tu t’effondres au beau milieu de mon salon, Cris. Je ne me permettrais pas d’imaginer ce genre de situation te mettant en scène, je te connais. » Chacun ses fantasmes après tout et même si celui-ci aurait été plus que douteux, elle n’aurait pas jugé, simplement décliné. Mais Cristina aussi connaissait Evelyn, estimant cette aptitude qu’elle possédait à savoir laisser les gens être eux-mêmes sans jugement aucun, ou presque. De toutes ses qualités, c’était peut-être celle-ci dont Cristina se savait le plus départie, mais elle s’y obligea tout de même, l’épargnant ainsi de cette réplique trop caustique qu’elle aurait pu une nouvelle fois avoir au bout des lèvres. « (...) Si tu es venue ici, c’est pour une bonne raison : c’est une zone tranquille, sans jugements ni oeillades indiscrètes. Tu es en sécurité. » Elle préféra encore porter à ces dernières son propre verre, non sans replier une jambe sous la deuxième au préalable, ce qui lui donna l’impression de ne plus vouloir faire que cela ces derniers temps. Se replier, échapper aux sollicitudes, se dérober aux attentes ; s’absenter de la société en somme ce qui n’avait rien de naturel pour quelqu’un comme elle, suffisamment consciente de ce qu’elle était pour ne pas savoir se définir autrement que comme une femme de société, faite d’échanges et de mots, de relations dont elle se nourrissait, peu importait la nature de ces dernières. C’était un merci silencieux qu’elle aurait sans doute du formuler sans prendre plus de détours que celui qu’elle emprunta néanmoins, sérieusement : « Il n’a jamais été question de t’inquiéter, Evie. » Elle allait bien, elle n’était pas la première à qui la vie imposait de surmonter cette épreuve, la preuve en était devant elle, et elle ne serait pas la dernière. C’était tant mieux, comme le verbalisait bien Evelyn, mais elle sentit néanmoins quelque chose venir se loger là, tout contre son ventricule gauche, à répéter ainsi qu’elle allait bien comme s’il s’agissait de se convaincre elle-même de quelque chose dont elle aurait voulu ne pas douter. « Ça l’est, et tu t’en sors bien. C’est difficile de prendre de la distance dans ce genre de situation, mais tu ne pourrais pas mieux réagir que maintenant. Tu es forte. La plus forte. » Il restait encore beaucoup de monde à convaincre de cela, elle la première sans doute mais l’entendre de la part d’Evelyn lui arracha un léger sourire fatigué, capable d’admettre que ça l’allégeait un peu d’être capable de renvoyer cette image, suffisamment à l’aise en sa compagnie pour nuancer pourtant : « Je ne leur offrirai pas l’occasion de prétendre le contraire. » C’était tout ce qu’elle savait pour l’instant. « Ça me rend peut-être plus arrogante que forte mais faire la part entre ces deux choses-là est un luxe que je ne peux pas me permettre en ce moment. » Pas sous le regard de ceux qui observaient sa famille à la loupe aujourd’hui. Mais là encore, Evelyn savait ce dont elle parlait, elle qui n’avait finalement plus eu d’autre choix que celui de s’exiler sur un autre continent pour s’offrir une chance de faire son deuil convenablement. Est-ce qu’elle y était parvenue de cette manière ou d’une autre, ça avait rarement été un sujet qu’Evelyn s’était laissé aller à aborder autrement que pudiquement.
Cristina respectait cela tout comme elle ne fit qu’esquisser un sourire imperceptible à son tour pour ne pas la laisser seule confrontée au rire succinct qui semblait s’être emparé d’elle bien plus que l’inverse. « Bien sûr que la vie continue. Mon père est mort quand j’avais six ans, tu te rends compte ? Ça fait tellement longtemps que parfois, j’ai l’impression que c’était dans une autre vie. » Le vert de son regard ne se voilant d’aucune autre chose, s’accrochant à celui d’Evelyn pour lui donner un point d’ancrage, elle secoua vaguement la tête ; non, elle ne se rendait pas compte, évidemment. « Et malgré ça, il a peut-être eu autant d’influence dans ta vie que Pierce en a eu dans la mienne, pas vrai. » Un sourire s’était dessiné sur les lèvres d’Evelyn et Cristina l’avait pris pour ce qu’elle le pensait être, un moyen de cacher le reste, de passer à un autre. L’une de ses mains venant masser distraitement sa cheville, Cristina laissa le rond du vin caresser son palais avant de poser son verre à son tour. « James sera là demain ? » Elle acquiesça silencieusement, à ses pensées, avant de compléter : « Par le premier vol. » Il avait des impératifs à tenir et rien ne devait changer cela, Cristina le lui avait elle-même certifié ; le présent l’emportait sur le passé et c’était de celui-ci désormais dont son père faisait partie, ça lui donnait des haut-le-cœur peut-être mais c’était ainsi. « Je n’ai pas vraiment dormi depuis qu’il est mort. » Qu’elle glissa sobrement, comme si plusieurs minutes ne s’étaient pas déjà écoulées depuis l’évocation de cette question. « Et je déteste tous ces somnifères qu’ils s’empressent toujours de prescrire, je ne prends pas ces choses-là. » Sa paume était venue soutenir sa tempe avant que ses sourcils ne se froncent avec l’implacabilité qui la caractérisait pour préciser ce qui n’avait jamais été un sujet pour elle. |
|  | |  ÂGE : 38 ans (21.09.85) SURNOM : evie majoritairement. sa mère l'appelle frankie (pour frances, son second prénom) c'est donc un trigger à ne pas activer si tu tiens à l'avoir de ton côté STATUT : est-ce que dEmaNdeR uN sErViCe à Un aMI c’est tromper? MÉTIER : terminée pour de bon l’organisation de mariages, place à l’organisation d’événements pour la fondation pearson qui compte désormais (quasiment) tous les membres de la famille au sein de l’organigramme. il se murmure dans les couloirs qu'une opportunité lui sera bientôt offerte avec un ver à l'intérieur, mais inutile de s'en inquièter tout de suite LOGEMENT : #414 beachcrest road, bayside, et toute seule comme la femme indépendante qu'elle est POSTS : 8657 POINTS : 190 TW IN RP : deuil, pression familiale, religion (catholique), anxiété, mention d'agressions physiques, mention de consommation d'alcool (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : de retour en ville depuis fin 2017 ◦ fille de kai pearson, membre des queensland reds|wallabies, décédé lors de la CDM de rugby '91 ◦ londonienne d'adoption ◦ diplômée en arts graphiques, passionnée par la calligraphie ◦ listeuse compulsive ◦ rapports tendus avec sa mère, celie pearson, créatrice de la fondation pearson ◦ control-freak, réservée sur ses émotions ◦ travailleuse, réputée dans son domaine ◦ n’a jamais remis les pieds dans un stade, hait le sport ◦ catholique, a effectué sa scolarité dans un ensemble catholique privé pour cause de mauvais comportement ◦ sans permis ◦ féministe CODE COULEUR : #DE9DAC RPs EN COURS :
PEARSONS ◦ so what if the rain falls? let's find the gold at the end of the rainbow so what if the rain falls? i'll shower in shimmers of gold so what if the sky falls? we'll build a life right on the cotton clouds so what if the sky falls? we'll play hide and seek with the stars
EVERHETT ◦ my feelings used to be serrated but you speak in such a perfect cadence tiptoein' past so many stages but what the fuck is patience? these are fast times and fast nights no time for rewrites we couldn't help it outlines on bed sides give me a second to forget i ever really meant it
CRISTINA ◦ from sprinkler splashes to fireplace ashes i gave my blood sweat and tears for this i hosted parties and starved my body like i'd be saved by a perfect kiss the jokes weren't funny i took the money my friends from home don't know what to say i looked around in a blood-soaked gown and i saw something they can't take away
CHEVIE ◦ don't read the last page but i stay when you're lost and i'm scared and you're turning away i want your midnights but i'll be cleaning up bottles with you on new year's day
CELYN ◦ you're the man but i got the power you make rain but i make it shower you should know i'm the one who's in control i'll let you come take the wheel long as you don't forget who got the power?
rhett#26 ◦ cecilia#2 ◦ lara#18 ◦ ethel#2 ◦ atlas ◦ cristina#2 ◦ cristina#1 (fb 2021) RPs EN ATTENTE :
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|  it's simply a matter of is and is no longer @Cristina Weatherton ☆ crédit/keetika
Loin d’elle l’idée de vouloir faire dans le mélodrame, ça lui serait reproché tant ça frôlait l’indécence quand on savait de la famille de laquelle elle venait, ainsi que les privilèges dont elle avait joui une bonne partie de sa vie. Pourtant, c’était une sentence infrangible : il y avait une tristesse sans nom à faire partie de cette caste. Dans les moments difficiles, le cynisme primait sur le reste, et ce n’était guère un cliché. Il y avait les vautours qui soudainement sortaient des dômes menaçants pour venir se repaître de la tristesse, à attendre le bec ouvert que quelque chose d’appétissant ne tombe dedans pour leur permettre de tendre leur pense laissée vide par des années à croiser les griffes pour quelque chose de terrible n’arrive. Ironiquement, il n’arrivait rien aux gens qui se gargarisaient du malheur des autres, comme quoi le monde était mal fait ; ça forçait ceux comme elles à travailler sur leurs émotions, à ne pas donner l’occasion à qui que ce soit de trop se réjouir des drames qui jalonnaient forcément une existence, encore que ça prêtait à débat. Voir Cristina là, être cynique avec un instinct de préservation prégnant juste parce qu’elle anticipait la célébration de ceux qui feraient semblant de se désoler pour sa perte, ça faisait de la peine à Evelyn, même si elle savait que c’était une armure à laquelle elle était obligée de se fier pour ne pas accuser trop de mauvais coups dans la mêlée. Se blinder, ça venait avec la fortune, et celle des Kearns n’était pas la moins opulente.
Elle irait bien, c’était une certitude qu’elle ne boudait pas parce qu’elle connaissait son amie et que sa robustesse n’avait d’égale que sa volonté, néanmoins elle s’inquiétait tout de même pour elle et pour la manière dont elle gérerait les jours qui suivraient les obsèques de son père. Qu’importent les rapports qu’on entretient avec le défunt, une période de deuil se met en place en étapes qu'il faut gravir comme un Everest personnel. C’était encore à ce moment-là que la jeune femme aurait le plus besoin d’aide, et si ce n’était pas évident, Evie se proposait comme soutien sans faille "Et il n’a jamais été question que je t’en tienne rigueur. N’essaye plus de me convaincre de ne pas te soutenir, tu vas finir par entamer ma patience." Comme si. Elle disait soutenir pour ne pas dire inquiéter, ne tenant pas à se lancer dans un dialogue de sourds où elles essaieraient chacune de leur côté d’obtenir le dernier mot. La tête penchée, Evelyn pinça les lèvres, sentant le goût du vin qu’elle avait bu, qui avait subtilement tâché sa bouche, l’écoeurer. Elle eut besoin de sentir autre chose que ça sur sa langue, plus de chaleur et de tendresse, c’est pourquoi elle se leva pour se servir une tasse de thé — et la fumée qui s’échappa de la théière lui arriva en plein visage dans une bouffée bienfaisante qu’elle huma sans en donner l’air, continuant d’écouter Cristina à qui elle répondit "Personne ne sera assez sot pour prétendre le contraire. Si c’est le cas, j’aimerais être là pour assister au lynchage que tu lui réserveras pour avoir oser te sous-estimer." En équilibre, accroupie, sur la pointe de ses pieds, Evie se releva avec sa tasse de thé et sa soucoupe, se dressant doucement près de Cristina qui était restée assise. Elle finit par se laisser asseoir sur l’accoudoir, un peu plus proche d’elle, ses yeux se perdant dans le noir de ses cheveux qu’elle aurait aimé caresser si elle avait été du genre maternelle, mais elles n’avaient pas besoin de ce genre de marque d’affection. Les mots comptaient davantage, et c’est en le gardant à l’esprit qu’elle poursuivit, sûre d’elle "Je ne te trouve pas arrogante, je te trouve digne." Elle tenait à ce qu’elle le sache, c’était important pour qu’elle ne s’imagine pas une seule seconde que l’inquiétude d’Evelyn était due à une forme primaire de pitié. Ce n’était pas le cas : il ne s’agissait que de compassion dans sa forme la plus pure, celle qui partait de son propre deuil, et sûrement pas d’une miséricorde toute chrétienne qui la poussait à lui faire avaler des couleuvres pour qu’elle se sente bien. Elle croyait en sa résilience.
Elle avait construite la sienne sur les souvenirs de son père, à une époque où perdre un parent était un acte, si ce n’était contre-nature, au moins aussi cruel que celui de perdre un enfant. Un instant, elle se perdit dans son propre ressenti, faisant le parallèle entre la perte de Kai et celle de Pierce. Le nez plongé dans son thé, elle s’en voulut un instant, mais elle utilisait son expérience comme un exemple pour encourager Cristina à voir les choses du bon côté, certainement pas pour tirer la couverture sur elle-même. Elle avait raison qui plus est, perdre Kai aussi tôt ne l’avait pas empêché d’être déterminant dans sa façon de mener sa vie, aussi lui concéda-t-elle sa remarque en lui faisait, sa tête opinant doucement "Il en aura toujours, comme Pierce en aura toujours sur la tienne." Elle l’affirmait sans rougir, persuadée de ce qu’elle avançait avec une émotion pudique, dissimulée derrière un sourire doux "Les morts ne meurent jamais vraiment, c’est une phrase bateau que ma mère me récitait parfois pour calmer mes crises d’angoisses après qu’il soit parti. Elle s’efforçait de me faire comprendre que tant que j’avais les souvenirs, mon père serait toujours là et tu sais, ça m’ennuie de lui donner raison, mais j’avoue que ça a été un gros réconfort pour moi." Ça l’était moins aujourd’hui simplement parce que le temps passait, qu’elle vieillissait, et que le temps qu’elle avait passé sur cette terre était largement plus élevé que celui qu’elle avait passé avec son père, à profiter de lui et de ce qu'il avait à lui apprendre, à lui offrir. Reprenant une gorgée de son thé, elle ne réagit pas réellement à l’annonce de l’arrivée imminente de James, se contenant juste de faire vriller ses yeux sur son épouse quand enfin, elle lui avoua ne pas avoir dormi depuis la mort de son père. Evie retint une inspiration, la relâcha par à coup lorsqu’elle se pencha sur la table pour poser sa tassa, et se risqua à la saisir par les épaules quand, se laissant glisser de nouveau à ses côtés, sur le canapé, elle lui proposa après avoir très doucement fait cogner sa tête contre la sienne "Je ne vais pas tenter de te convaincre d’en prendre au moins pour ce soir, mais si ça te dit de rester cette nuit, je te laisse mon lit." La serrant tout contre elle sans le faire, leur position sur le canapé ne leur permettant en vérité que d’être que côte à côte, leurs flancs pressés l’un contre l’autre, elle tourna la tête dans sa direction pour mieux les voir, elle et les traces de sa fatigue qui ne la rendaient pas moins belle, au contraire "Je pourrais m’occuper de te faire apporter quelques affaires ici pour que tu puisses te préparer avant les obsèques, et si James veut te rejoindre et se reposer à tes côtés quand il arrivera, il sera évidemment le bienvenue." Tu choisis, se retint-elle d’ajouter, Cristina la connaissant assez pour savoir qu’elle lui laissait la décision finale de toute façon.  you can let it go, you can throw a party full of everyone you know, and not invite your family cause they never showed you love, you don't have to be sorry for leaving and growing up.
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|  | | | (#) Sujet: Re: it's simply a matter of is and is no longer (evelyn)  | |
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|  | | | it's simply a matter of is and is no longer (evelyn) | |
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