ÂGE : trente-huit ans (20.10) SURNOM : craine en société, rett au quotidien, gary si l'on veut lui arracher un sourire crispé, papa par son fils STATUT : marié depuis sept ans, elle est le ciment de son quotidien. un mariage qui commence cependant à ployer sous le poids des secrets MÉTIER : directeur d'agence à la commonwealth bank of australia de brisbane, en charge des patrimoines les plus importants LOGEMENT : #220 beachcrest road, bayside, avec son épouse, leur fils de cinq ans flynn, et leur bobtail, mogwai POSTS : 137 POINTS : 170
TW IN RP : addiction, jeux d'argent, infidélité GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : extrêmement proche de sa famille ≈ homme modèle par excellence qui ne jure que par sa réputation ≈ dangereusement endetté à cause d'une addiction aux jeux d'argent et placements financiers ≈ a un bobtail qu'il n'apprécie pas vraiment ≈ parle allemand, espagnol, joue du piano, de l'alto, des échecs ≈ passionné de voile et d'aviron, ancien prodige de natation et de tennis ≈ craint de devenir alcoolique comme sa mère et infidèle comme son père ≈ est doucement en train de s'effondrer à cause de la pression qu'il ressent à être l'homme parfaitRPs EN COURS : Luz + Luz #2 + There's a light in a tunnel. There's hearts in trouble, two minds in a bubble. There's a sky that's burning. There's a future that needs earning. There's tables that needs turning.
Take me back to the making of. I can't keep track of the faults we've had. Waking up is sensational but I don't expect that it's too much to ask. It's not the first but it's the last time. Could you excuse this wrecking ball of mine? I'm just a little protective of all the things that I had to invest in
« Attention au viraaaage ! » Dans le salon, Flynn poussait à toute allure le tracteur à pédales sur lequel était installé Gabriel. Son cousin était chargé de tourner le volant en riant aux éclats, visiblement ravi d’être baladé dans toute la maison à la vitesse de la lumière. « Flynn. Vous allez foncer dans un mur. » Les deux garçons venaient de disparaître à travers le couloir, ne faisant retentir qu’un « Mais non papa ! » lointain. Ils faisaient un sacré tintamarre à eux deux et si Garrett avait été tenté de leur dire d’arrêter ou de baisser le volume, il avait vite renoncé en voyant l’expression de pur bonheur sur le visage de son fils. Le gamin tenait à peine en place depuis la veille où son père avait enfin accepté qu’ils aillent chez tata Rosie pour qu’il puisse la voir et jouer avec son cousin. La différence d’âge n’était pas un obstacle du tout entre les deux, bien au contraire. Il y avait toujours un jouet ou une activité pour les mettre d’accord. Qui plus est, opter pour courir littéralement partout dans la maison assurait qu’il serait claqué en rentrant et irait au lit sans trop négocier. Mais si le spectacle était attendrissant à voir, Garrett ne pouvait pas prétendre qu’il était familier. Il savait pertinemment qu’il se servait de cela comme distraction pour détourner le regard de sa sœur. Ils s’étaient revus à quelques occasions depuis le jour où elle avait débarqué chez lui. Parfois dans des contextes familiaux comme au mariage de Rory, d’autres fois seuls le temps d’un café ou d’un repas. Ils essayaient de reprendre leurs marques, et ce n’était pas vraiment chose aisée. Garrett avait l’impression qu’ils marchaient sur des œufs, restaient souvent sur les sujets de surface pour éviter de toucher des cordes sensibles. S’ils avaient réussi à échanger des sourires et quelques rires, la spontanéité venait encore à manquer, l’authenticité également. Surtout quand cela touchait à la famille de Rosalie, en fait. S’ils étaient honnêtes, alors il fallait admettre que Garrett n’avait absolument aucune relation avec Gabriel ou avec Wyatt. Il ne s’agissait pas de reprendre là où ils s’étaient laissés mais littéralement de construire des fondations et l’aîné Craine ne pouvait pas prétendre être forcément intéressé. Il se rassurait en se disant que c’était sans doute un peu tôt, qu’il avait bien d’autres choses à gérer. Qu’il faisait bien assez d’efforts comme cela. Le ventre rond de sa sœur lui rappelait pourtant que d’ici quelques mois, les événements de famille s’enchaîneraient à nouveau pour cette nouvelle venue, et passer du temps juste en tête à tête avec sa cadette ne serait plus aussi simple. « On va entendre des cris et des pleurs dans quelques minutes. » L’aîné secoua la tête dans un léger rire alors que les enfants semblaient s’éloigner encore un peu plus. Qui sait quelle prochaine brillante idée ils auraient. A nouveau dans le salon, le silence alourdit l’ambiance, une tension que Garrett tenta de briser en s’avançant vers la table basse pour attraper sa tasse de café. « J’imagine que ça t’habitue pour ce qui t’attendra dans quelques années. » Ses enfants auraient quoi, trois ans d’écart ? C’était la différence entre Flynn et Gabriel. C’était apparemment idéal pour que les gamins puissent s’occuper entre eux. L’arrivée d’un nouveau bébé ne manquerait pas d’inspirer le mini Craine à réclamer un petit frère ou une petite sœur pour lui aussi. Il préférerait un petit frère cependant, il l’avait bien assez répété. Robin, par exemple, était mignonne, mais ce deviendrait une fille. Qui plus est, selon ses propres mots, c’était nul à cet âge. « Vous connaissez déjà le sexe ? »
All this pressure used to be my greatest pleasure, something that I used to treasure. Now it's just another void cause everybody's watching me. Yeah, slipping out the back door, I can't take it anymore. I'm running for my life • sheepirl.
Rosalie Craine
les mélodies inavouées
ÂGE : trente-huit ans (08.04.1985) SURNOM : "mama" dans la bouche de son fils est la plus belle chose qui soit, Rosie pour le reste du monde. STATUT : ils s'aiment et leur famille s'agrandira à nouveau en octobre 2023. MÉTIER : écrivaine réinventée éditrice, elle cherche encore ce qui lui tente vraiment désormais. LOGEMENT : le loft sur parkland blvd est officiellement délaissé pour l'appartement sur st. paul’s terrace, là où elle a enfin osé défaire sa valise. POSTS : 2322 POINTS : 210
TW IN RP : dépression post-partum, alcoolisme, famille toxique, adultère (passé), parentalité. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : maman de Gabriel Oscar Parker, né le 20.11.2021 › se remet d'une dépression post-partum suite à son accouchement chaotique › seconde née d’une famille de cinq, en froid avec ses parents et son aîné › mitigée entre son besoin compulsif de plaire et son besoin de retrouver qui elle veut réellement être › menteuse, compétitive, arrogante, elle cache pourtant une femme à la grande sensibilité et une fragilité qu’elle refuse d’assumer › passionnée de littérature, écrit des romans de suspense › souffre du syndrôme de la page blanche depuis presqu'un an.CODE COULEUR : Rosie s'efforce d'être honnête en crimson ou en teal. RPs EN COURS : (06) ≡ gaïa #3 › garrett #2 › luz › mabel #3 › nina › wyatt #31.
craker ☽ ever since i was a young girl, running through grass. i was a dreamer writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
craines ☽ and so i try to understand. what i can't hold in my hand. and whatever i find, i'll find my way back to you. and if you could try to find it too. cause this place is overgrown, it's a waxing moon. home is wherever we are if there's love here too. in the back of my house there's a trail that won't end. we went walking so far it grew back again. and now there's no trail at all. only grass growing taller.
La vision de ton fils jouant avec son cousin n’en était pas une à laquelle tu étais habituée. Les deux garçons étaient bruyants ensemble, le tracteur à pédale ayant droit à un work-out comme il n’en avait jamais eu auparavant. Ce moment, c’est tout ce dont tu avais rêvé depuis le jour où tu avais pris la décision de garder le bébé, ta grossesse avec Gabriel ayant été tout ce qu’il y a de plus imprévu. Tu n’avais pas eu droit à des félicitations de la part de ton grand frère toutefois, pas plus que tu n’avais eu la chance de voir Flynn et Gabriel grandir ensemble, devenir les meilleurs amis que Garrett et toi étiez autrefois. Il y a quelques mois à peine tu n’aurais pas cru possible d’accueillir Garrett et Flynn chez toi, mais la vie avait cette tendance à te surprendre grandement désormais et tu comptais bien profiter de chaque seconde de cette visite, même si cela voulait dire calmer les ardeurs de la mère poule en toi et laisser les garçons s’amuser au maximum. Tu aurais aimé pouvoir dire qu’il n’existait aucune tension à être assise à quelques mètres seulement de ton frère au milieu du salon, mais dès que les enfants vous échappent pour découvrir le reste de l’appartement, il ne reste que des silences inconfortables qui rappellent combien ça n’a jamais été aussi difficile pour vous d’échanger. Tu n’es pas naïve, tu sais que ce n’est pas quelques cafés pris ensemble ici et là qui allaient rebâtir deux ans de silence et de jugements, mais tu avais envie de croire que chaque invitation supplémentaire était un pas de plus dans la bonne direction pour vous. Pour que Garrett accepte enfin pleinement la présence de Wyatt dans ta vie, et qu’il puisse enfin apprendre à connaître ton fils et ta fille lorsque cette dernière pointera le bout de son nez dans quelques semaines à peine. « On va entendre des cris et des pleurs dans quelques minutes. » Un accident ou une dispute pour un jouet viendrait inévitablement, mais pour l’instant, il n’y avait que les rires des garçons pour remplir les murs de l’appartement et tu étais prête à prendre bien des larmes ne serait-ce que pour faire durer ce moment plus longtemps. « J’imagine que ça t’habitue pour ce qui t’attendra dans quelques années. » « J’vais prendre toute la pratique que je peux parce que je sens que ça va être un choc au système, passé de un à deux. » Gabriel pouvait être bruyant oui, comme n’importe quel enfant de presque deux ans, mais si cet après-midi était une quelconque indication de ce qui t’attendait, il te faudrait t’habituer à bien pire d’ici peu de temps. « Vous connaissez déjà le sexe? » C’était la toute première fois que Garrett portait un intérêt quelconque à ta grossesse et tu espérais que cela voulait dire que vous n’auriez pas à attendre deux ans pour créer un quelconque lien entre eux. « C’est une petite fille. » que tu annonces avec fierté et émotions, une main venant naturellement s’installer sur ton ventre proéminent. « On arrive pas à s’entendre sur un prénom avec Wyatt, il arrête pas de m’envoyer les pires prénoms possibles. » que tu relates avec un peu d’humour. « On pense attendre qu’elle soit née pour se décider, mais je sais pas. J’préfèrerais qu’on soit fixé avant, juste au cas. » Rien ne laissait croire que cette grossesse connaîtrait une fin aussi complexe que la naissance de Gabriel, mais la simple idée qu’il puisse t’arriver quelque chose et que Wyatt se retrouve avec la responsabilité de la nommer seul t’arrache un frisson d’horreur. C’est une crainte que tu gardes pour toi toutefois, refusant d’ajouter à la liste de soucis de Wyatt qui semblait s’allonger un peu plus à chaque jour. Tu avais promis de rester positive, de prendre soin de toi et cela voulait aussi dire de prendre sur toi et de ne pas laisser ton anxiété prendre le dessus. « Comment va Luz? » que tu lui demandes plutôt que de t’attarder plus longuement sur tous tes non-dits, jugeant qu’il était probablement pour le mieux de garder la conversation sur des sujets légers entre vous deux.