(ashley #3) we don't pray for love, we just pray for cars
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente sept ans (26.08.1986) SURNOM : chan en général, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : 216 beachcrest road à bayside, dans une somptueuse villa côtière POSTS : 2523 POINTS : 300
TW IN RP : accidents de la route, addiction, surconsommation d'anti-douleurs, cicatrices, coma, mention de perte d'enfant GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier fondé par son grand-père, le Walker Group, il en devient le pdg en 2021 › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › participe à des courses de voitures illégales, use d'une fausse identité dans le monde de la nuit › frère cadet d'une fratrie de trois, très proche de sa petite soeur et moins de son frère aînéCODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
ANDALKER › if you ever find yourself stuck in the middle of the sea, i'll sail the world to find you. if you ever find yourself in the dark and you can't see, i'll be the light to guide you. you can count on me like one, two, three, i'll be there. and i know when i need it, i can count on you like four, three, two and you'll be there.
MINNING › called to the devil and the devil said hey, why you been calling this late ? it's like two a.m and the bars all close at ten in hell, that's a rule i made. anyway, you say you're too busy saving everybody else to save yourself, and you don't want no help, oh well.
HARTER › insane, inside the danger gets me high. can't help myself got secrets i can't tell. i love the smell of gasoline, i light the match to taste the heat. i've always liked to play with fire. hot blood, these veins. my pleasure is their pain. i love to watch the castles burn, these golden ashes turn to dirt.
WAVES › i saw the fire in your eyes, i saw the fire when i look into your eyes. you tell me things you wanna, try, i know temptation is the devil in disguise. you risk it all to feel alive, you're offering yourself to me like sacrifice.
Familier avec les galas en tous genres depuis son plus jeune âge, Channing ne se laissait que rarement surprendre par les contextes, bien que parfois surprenants, dans lesquels ces derniers prennaient place. Les hôtels les plus prestigieux et les réceptions les mieux agencées étaient monnaie courante, et aucun de ceux qui avait l’habitude de les fréquenter ne s’émerveillait face à des fontaines de champagne ou de chocolat - en réalité, leur absence frappait davantage que leur présence, et les soirées en-dessous des standards faisaient davantage parler d’elles qui celles bien au-dessus. Les langues de vipères frémissaient plus facilement sous la critique que l’appréciation, et l’héritier avait appris à soupçonner la médiocrité de certaines dans l’objectif de les faire aller à l’avant de la scène - même de cette façon, tant qu’elles apparaissaient quelque part. Cependant, et bien que cela n’avait rien d’habituel, le cadet devait reconnaître être curieusement intrigué par ce gala-ci - et cela faisait naître en lui un sentiment de curiosité quant à s’y rendre, un qu’il n’avait plus connu depuis trop d’années pour les compter. Une des familles les plus influentes de Brisbane dans le milieu de la joaillerie avait opté pour une réception en périphérie de la ville, dans un lieu plus familier avec l’odeur des moteurs et de la gomme que celui de ceux en ayant fait la location pour le week-end, et avait semé des invitations aux quatre coins du continent. Le circuit du Queensland avait été désigné pour recevoir une minutieuse sélection de femmes et hommes d’affaires de tout le pays, et la liste finale des invités s’était révélée comme étant étonnement différente de celles dans lesquelles Channing avait l’habitude de paraître - mais qui laissait ainsi deviner que le gala n’en porterait que le nom, et qu’il s’agissait en réalité d’une réunion bien différente de celles à laquelle il avait l’habitude de participer. L’invitation avait été assez sommaire, relativement expéditive, et si l’héritier venait à être pris dans un guet-apens au milieu d’autres richissimes australiens, il n’en serait qu’à moitié surpris - pas que cela l’ait fait douter une seconde quant à s’y rendre. Son carton faisant mention d’un plus un, c’est à Ashley qu’il avait songé distraitement en réfléchissant à qui pourrait bien prendre plaisir à se présenter à un tel endroit. La rousse était passablement aussi mystérieuse que cette invitation - et si embuscade il y avait, sans doute survivrait-elle plus facilement que lui, raison pour laquelle il lui avait texté les coordonnées du circuit sans ajouter trop de précisions. Il en avait certes davantage, mais pas bien plus.
Au volant de sa supercar britannique, le Walker était arrivé sur les lieux plus en retard qu’il ne l’avait jamais été à un gala - la faute à une autre sportive rencontrée sur la route, et avec qui il avait finalement fait chemin jusqu’au circuit à la surprise de leurs deux pilotes. Un homme probablement dix ans plus jeune que lui était descendu de son allemande sourire aux lèvres, et les deux hommes s’étaient présentés jusqu’à se séparer aux abords de la cérémonie, disparaissant chacun d’un côté et de l’autre - et son regard noisette se résignant finalement à se recentrer sur le calme apparent des lieux. La réception avait été minutieusement pensée à l’intérieur d’un immense hangar qui n’en gardait plus que la structure, et ce qui s’en dégageait le renvoya immédiatement à l’apparence d’une avant-première - celles scénarisées dans les multitudes de salons automobiles, où tous les constructeurs dissimulaient sous d’imposants draps leurs dernières créations prêtes à être révélées aux yeux du public. Progressivement, ses pas le portent au coeur du bâtiment et son regard trouve une chevelure rousse dans la foule dont il s’approche à pas feutrés. « Bonsoir Ashley. » s’annonce-t-il, accompagné de deux coupes de champagne dérobées sur le plateau d’un serveur. Une offerte à celle qu’il a invité, son sourire s’amuse alors qu’il poursuit. « Je ne prends aucune question quant au contexte - je n’ai pas la moindre réponse. » l’informe-t-il en anticipant les interrogations légitimes qui doivent s’insinuer dans l’esprit de la boxeuse. Sa coupe portée à ses lèvres, ses yeux naviguent sur ce qui les entoure à la recherche d’un indice - même s’il pense avoir une idée de plus en plus claire. « Ils préparaient le circuit quand je suis arrivé. Des hommes se déplaçaient à pied sur la piste et ajustaient les éclairages, je pense qu’on ne devrait pas tarder à en savoir plus. »
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
:
Ashley Spencer
la tête chercheuse
ÂGE : 43 ans (23 juillet 1980) SURNOM : Son nom de code : Duchesse. Directement inspiré de la maman des Aristochats. STATUT : Une photo d'eux pliée dans son portefeuille, la culpabilité de sa mort reste une ancre de miséricorde MÉTIER : Sa place de conseillère auprès du VP de Boeing Defence Australia n'est plus qu'une couverture pour son activité d'officier de la CIA LOGEMENT : Spring Hill, St Paul's Terrace. Un penthouse beaucoup trop grand pour une personne seule, mais offrant une vue à couper le souffle. POSTS : 692 POINTS : 910
TW IN RP : Violence (physique et morale), drogues, alcool, tabac, armes à feu, diffamation, sexisme, criminalité, PTSD TW IRL : Erreur 404GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Fume des clopes aux herbes, comme dans les films ~ Conduit une Chevrolet Camaro 1967 SS ~ Pratique la course à pied, l'escalade et le muay thaï. Entre autres choses. ~ Est titulaire d'une licence de parachutisme de niveau C ~ Parle couramment l'anglais, l'espagnol, le français, l'arabe et le farsi ~ Amatrice de jeux vidéos tels que Madden NFL, Battlefield ou même Doom ~ S'est lancée en politique courant 2022 ~CODE COULEUR : #067790 RPs EN COURS : ∆ JACKSON#2 - We are not now that strength which in old days, moved earth and heaven; that which we are, we are; one equal temper of heroic hearts, made weak by time and fate, but strong in will; to strive, to seek, to find, and not to yield.
∆ CADE#3- The while let music wander round my ears; and as it reaches each delicious ending, let me write down a line of glorious tone, and full of many wonders of the spheres: For what a height my spirit is contending, 'tis not content so soon to be alone.
∆ SOFIA#2A pen to register; a key that winds through secret wards; are well assigned to memory, by allegoric bards. As aptly, also, might be given a pencil to her hand that, softening objects, sometimes even outstrips the heart's demand.
∆ GAÏA#1 - “How do you like the Queen?” said the Cat in a low voice. “Not at all,” said Alice: “she’s so extremely—” Just then she noticed that the Queen was close behind her, listening: so she went on “—likely to win, that it’s hardly worthwhile finishing the game.”
C'était la qualité des textiles de leurs costumes bespoke ; les noeuds élaborés de leurs cravates striées, et les reflets métalliques de leur boutons de manchette. Cétait l'aspect patiné de leurs richelieus fraîchement cirées ; les plis impeccables de leurs pantalons, et l'élégance orthodoxe de leurs pochettes. C'était les montres hors de prix à leurs poignets ; les Rolex tape-à-l'oeil le disputant à l'authenticité et l'élégance des Vacheron Constantin, des Breguet et des Patek Philippe. C'était aussi leur façon décontractée de sourire sur commande ; le volume toujours modéré de leur voix lors des conversations, ainsi que l'assurance insolente qu'ils dégageaient à tous instants ; comme si rien ne pouvait jamais les atteindre, et surtout pas en cet endroit. Ce hangar privatisé, rendu accessible seulement sur invitation, était celui des privilèges et des privilégiés, auxquels des hôtesses servaient du Billecart Salmon de 20 ans d'âge, et où l'on dégustait des toasts au caviar, au foie gras et au saumon. Un lieu qui ce soir, logiquement, ne serait foulé que par leurs pairs... ou presque.
Si elle avait connu son lot de réceptions, de cérémonies et de galas ; si elle avait tenu la dragée haute à des sénateurs, des ministres, des présidents et des généraux étoilés, une part d'Ashley ne se sentait pas exactement à sa place ce soir. Elle s'attendait, peut-être, à ce que son hôte ne lui épargne un moment de solitude en la précédant sur les lieux. Un hôte dont l'identité avait fait peu de doute, tant la familiarité des messages reçus était inhabituelle sur son téléphone professionnel, et qui s'était confirmée dès lors qu'elle avait entré les coordonnées fournies dans son GPS. En arrivant aux abords de la piste et en se dirigeant vers le " hall " de réception, l'américaine avait eu l'impression de revoir son parking sous-terrain, garant sa Chevrolet aux côtés de supercars anglaises, françaises et italiennes ; créant presque la sensation avec son véhicule vintage, le seul – à vrai dire – qui datait du 20ème siècle. Seule l'Impala de Cade pourrait lui piquer la vedette, et il n'était pas là.
A défaut d'appartenir à leur monde, Ashley pouvait au moins se targuer d'en comprendre les rouages, et par conséquence, de parvenir à s'y infiltrer sans soulever trop de questions. Ce " petit poisson évoluant au milieu des requins ", comme elle l'avait décrit à Channing. Hélas, certaines restaient inévitables : la présence d'une femme dans ce milieu essentiellement masculin en était déjà une, et sa chevelure éclatante ne l'aidait pas vraiment à passer inaperçue. Heureusement, sa position l'aidait en quelque sorte à justifier sa présence : on l'avait déjà repérée aux côtés de certaines figures australiennes – surtout dans le milieu de la Défense –. Mais au fond, elle restait une anomalie, tant sociale que statistique : une gamine issue des classes moyennes, née d'un père militaire et d'une mère infirmière, qui s'était hissée dans les strates supérieurs de la société grâce à un CV factice ; pour qui le mensonge était une seconde nature, et le danger un vieil ami.
« Bonsoir Ashley. » Lentement, elle plia l'écran de son téléphona et le rangea dans son sac. -Bonsoir, Channing. Elle n'avait pas besoin de faire semblant d'être occupée pour s'arracher à la solitude : il y avait toujours un mail à consulter ou auquel répondre, peu importe l'heure. « Je ne prends aucune question quant au contexte - je n’ai pas la moindre réponse. » La rouquine saisit la coupe de champagne qu'il lui tendait, tout en s'interrogeant sur la légitimité de consommer de l'alcool alors que selon toute vraisemblance, ils iraient bientôt brûler de la gomme sur le circuit. Et les propos suivants de l'australien le lui confirmèrent. « Ils préparaient le circuit quand je suis arrivé. Des hommes se déplaçaient à pied sur la piste et ajustaient les éclairages. » - J'imagine que la police ne nous dérangera pas ce soir.Un sourire, fugace. C'est qu'elle ne pouvait pas se permettre de risquer son permis, son visa et sa place chez Boeing à chacune de leurs rencontres. Encore moins maintenant qu'elle en avait besoin pour son véritable travail. Choisissant elle aussi d'abandonner la prudence, elle trempa ses lèvres dans l'alcool. " Si fueris Romae, Romano vivito more ". - Aurais-je tort de supposer que je suis la seule ici n'étant pas millionnaire ? Elle se défendait avec ses modestes 168.000$ annuels, la somme qu'ils devaient gagner en l'espace d'une semaine, sinon un jour. - J'ai l'impression d'être une alien. Son index se leva lentement, à la verticale, pointant le ciel dans une imitation d'E.T l'extraterrestre.
rainmaker
– She was feeling the pressure of the world outside, she wanted to see him, and feel his presence beside her, and be reassured that she was doing the right thing after all.
(ashley #3) we don't pray for love, we just pray for cars
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