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 (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller

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Léonnie Sanders
Léonnie Sanders
La tendre nostalgie
Présent
ÂGE : vingt ans (13/04)
SURNOM : léo.
STATUT : je souffre de ses absences.
MÉTIER : étudiante en arts cinématographiques ; maître-nageuse au lola's waterfall.
LOGEMENT : un p'tit appart' à fortitude valley avec son âme soeur.
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POSTS : 45 POINTS : 0

TW IN RP : fausse couche, perte tragique, suicide.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
RPs EN COURS : (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller Kssu
AVATAR : dafne keen
CRÉDITS : (c) primavera (ava)
DC : uc.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/11/2023
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Message(#) Sujet: (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller EmptyMar 7 Nov 2023 - 15:34



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Silence, silence. Léonnie ne peut pas réellement avouer être surprise d’une quelconque façon puisque c’est tout ce qui façonne leur quotidien, ces derniers temps : ce foutu silence qu’aucun des deux n’est capable de briser pour de bon. Et lorsqu’ils y parviennent, c’est simplement pour temporairement s’hurler dessus en se disant n’importe quoi. Parce qu’ils osent pas vraiment se dire ce qu’ils pensent, parce qu’il est plus simple de continuer de vivre comme si rien ne s’était passé, qu’la vie suivait naturellement son cours et qu’elle n’avait pas la vie – ou presque, encore – dans le ventre. Et elle a beau garder la tête haute, faire mine d’être persuadée que ça va aller, qu’ils arriveront à franchir chacun de ces obstacles que l’existence même dispose sur leurs chemins… Plus le temps passe, moins elle en est sûre. Parce que Logan est un fantôme qui semble soudainement s’être trouvé de nouvelles priorités ailleurs qu’au sein de leur appartement, parce que Léonnie a, peut-être, fait l’erreur d’emballer ce cadeau de Dieu dans un papier cadeau des plus brillants… avant de réaliser qu’elle en avait peut-être fait trop ? L’amour fou, l’amour parfait. C’était pourtant la seule suite possible, l’apparition du bébé. C’est arrivé tôt, forcément, mais… est-ce pourtant une mauvaise chose ? Ils ont tous les deux un travail, un appart’, y a l’amour et les sentiments qui vont avec. La p’tite Sanders a beau y penser, et Dieu sait qu’elle a retourné l’idée dans tous les sens… elle n’comprend pas le comportement de Logan, cette façon qu’il a d’éviter le sujet comme si, soudainement, le ciel leur était tombé sur la tête.

Et alors que dix mille questions se bousculent dans sa tête, une autre vient lui briser le moral : survivront-ils à toutes ces intempéries ? C’est peut-être la suite logique à tout ça, la rupture. La goutte d’eau qui fait déborder le vase, la seule issue possible à ce plan que Léonnie semble être la seule à l’élaborer, dans son coin, à préparer ses rendez-vous médicaux et à déjà effleurer du doigt le bout des pages de ces magazines d’enseignes pour bébés. Elle y met tout son cœur à l’ouvrage pendant que Logan fait… je-ne-sais-quoi. À jouer un rôle à double-tranchant auprès de son père, à aller se réfugier dans les jupes de sa meilleure-amie qu’est peut-être plus que ça, sans qu’elle ne le sache, et à faire tout le contraire de ce que sa petite-amie pourrait bien attendre de lui, finalement. Le minimum, une présence, quelques mots rassurants. Il n’en faudrait pas tellement, pourtant, pour que Léonnie se sente en sécurité et accompagnée dans ce qui devrait être une aventure à deux.

Et c'est bien pour ça qu'elle essaie de le convier à chacun de ses moments importants. Elle lui envoie des textos quand il le faut, essaie autant que possible de capter son attention et ne reçoit, en retour, qu'une avalanche de vents ou de doutes évidents. Elle lui a bien parlé d'cette première échographie obligatoire y a quelques jours, a évidemment glissé l'idée qu'c'est important pour elle qu'il soit là sans vraiment pouvoir lire en lui la moindre réponse à toutes ses questions. Et voilà qu'maintenant, elle est en train de s'en griller une près des portes automatiques du St. Vincent's Hospital, à balayer la rue du regard comme une tourelle prête à vider son chargeur. La sortie de métro, l'arrêt de bus, le parking de l'hosto. Logan pourrait débouler d'partout et d'nulle part à la fois... Il pourrait. Et aujourd'hui, en tirant une nouvelle fois sur sa cigarette, elle a envie d'y croire, d'se dire qu'elle peut compter sur lui et qu'cette grande nouvelle dans sa vie n'est pas la signature de la fin d'un tout...

@logan novak :l:
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Logan Novak
Logan Novak
le fils de trop
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Présence réduite
ÂGE : vingt-deux ans (depuis le 08/11)
SURNOM : lolo ou le morveux
STATUT : j'étouffe pour que le nous l'emporte
MÉTIER : assistant de sergio depuis octobre 2022, et bosse depuis récemment en tant que livreur chez platemate.
LOGEMENT : dans un petit appart qu'il loue avec Léo à fortitude valley quand il cherche pas à fuire son cocon pour squatter le divan de Chel.
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POSTS : 1278 POINTS : 40

TW IN RP : course de voiture (illégale), falsification de données (sur papier), abandon (du père)
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : pilote de course illégale de voiture . élevé par sa mère, car son géniteur est parti avant sa naissance . vient de retrouver son père et bosse pour lui sans que ce dernier ne connaisse son identité . travailleur acharné, solitaire et têtu comme une mule.
CODE COULEUR : logan fait ronronner sa voiture en #5EACA2
RPs EN COURS :
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GUTIERREZ

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LASSIE

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chelsea #1 (fb)mavis #1siham ua#abirdie ua#1
AVATAR : benjamin wadsworth
CRÉDITS : (c) queliot (ava), maurawrites (gifprofil), harleystuff (gif), uc+foolishblondie (crackships+amyan), (c) raphaël/joseph (dessin)
DC : adèle shephard & mason bradford
PSEUDO : bleeding_light, jenn
Femme (elle)
INSCRIT LE : 23/04/2023
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Message(#) Sujet: Re: (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller EmptyMer 8 Nov 2023 - 22:03



(#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller Kssu
 « rassure-moi, dis moi qu'ça va aller »  (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller 873483867  léonnie sanders & logan novak.


Il ne savait plus quoi faire Logan, encore moins comment il pourrait se comporter avec elle, qu’est-ce qu’elle attendait de lui au juste ? Ils parlaient peu, et renfermé sur lui-même, il n’avait pas eu la prétention de lui dire tout ce qu’il ressentait au fond de lui. Il avait envie d’hurler, ne se sentant tout simplement pas à la hauteur de ce rôle qui l’attend. Qu'elle voudrait qu'il accepte sans rien dire de plus. Dont il n’a rien désiré, mais il a l’impression que quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, Léo a déjà pris sa décision. Et qu’elle souhaite le garder sans même savoir si c’est ce qu’il veut lui. Comme à chaque fois qu’il est perdu, il vient se perdre au bord de cette plage – elle pourrait tant le retrouver ici, elle sait tout de lui ou presque, mais il n’a pas envie d’être entouré, Logan dans ses moments préfère se retrouver avec lui-même. Malgré ce que Cassie et Chel pourraient penser, ou lui dire, rien n’apaisera véritablement son cœur. Ses mains contre la barrière et son regard qui fixe un point au loin sans vraiment faire attention à ce qui se passe autour de lui. Léonnie sait combien son enfance loin de son propre père n'arrange en rien la situation d'aujourd'hui. Mais elle aimerait probablement qu'il arrête de croire que tout ça est dans ses gènes davantage quand finalement il ne parvient pas totalement à lâcher prise et à se confier à elle. Jamais, il n'avait envisagé d'avoir un enfant aussi jeune et encore moins à se mettre autant de barrières face à celle qui représente beaucoup à ses yeux. Il se demande encore comment il va faire pour se sortir la tête hors de l'eau mais à cette impression soudaine que son monde ne reviendra jamais au même point qui l'a été encore il y a quelques mois.

Au bout de plusieurs longues minutes, Logan soupire en jetant un regard furtif à sa montre. Le message qu'elle lui a envoyé date de plusieurs minutes déjà. Est-ce qu'elle l'attend encore Léo ? Il sait pourtant l'heure et la date de son rendez-vous, elle n'a cessé de le lui rappeler ses jours-ci, se plaignant de son silence et de ce besoin de faire comme si ce cauchemar n'existait plus. Comme si ça n'avait jamais existé. Mais au fond de lui, il se sentait affreusement mal de la laisser vivre tout ça, seule. Perdu dans ses pensées, pas même la musique ne retentissait dans l'habitacle alors que le paysage défilait sous ses yeux à vive allure. Il n'y faisait pas vraiment attention. Que pourrait-il de toute façon faire de plus, désormais qu'il part la rejoindre ? C'est peut-être même trop tard pour rattraper quoi que ce soit, et Logan en a conscience. Ne sachant pas vraiment si le besoin de se battre se fait pressant en lui ou si simplement la douleur est plus forte que le reste. Plusieurs minutes plus tard, c'est sur le parking qui fait acte de présence et en se dirigeant devant l'entrée, il remarque la présence de Leo. « Ca fait un moment que tu m’attends ? » Il demande en arrivant devant elle, le cœur battant. Les hôpitaux ce n’est pas quelque chose dont il a l’habitude, et encore moins où il se sent à l’aise. Il a ce besoin de vite rentrer, et d’en ressortir aussitôt. Qu’est-ce qu’il allait apprendre de toute façon ? Qu’est-ce qu’on pourrait faire de plus pour lui à cet instant ? Rien selon lui. « Je… T’es sur qu’il faut que je vienne ? » C’était une question parmi d’autres qu’il se posait. Une question de trop, sans doute, une question qui la laissera perplexe, et elle tourne vivement son regard vers lui après avoir tiré une énième latte de sa cigarette, « je suis pas certain que ce soit bon pour la chose que tu as dans le ventre. » Qu’il glisse presque indifférent quand il nomme son bébé, d’une chose. Sans doute trop désinvolte dans son message, elle tourne néanmoins le visage vers lui, dans l’intention peut-être de riposter, il la cherche, et finira par la trouver, mais n'en n'ont-ils pas l'habitude désormais ? « on nous attends, » qu’il conclut, cette fois décidé à l’accompagner, autant qu’il n’est pas fait tout le chemin pour rien, Logan marche au côté de Léo dans un silence d’aplomb, avant d’arriver devant l’ascenseur et d’appuyer sur le bouton. Il ne peut s’empêcher de glisser ses yeux en direction de son ventre, elle est enceinte de trois mois environ. Date à laquelle on passe la première échographie, il ne sait même pas à quoi s’attendre Logan. Le silence est pesant, par chance personne ne voit encore qu’elle est enceinte, son ventre devrait s’arrondir entre le quatrième et le sixième mois de grossesse, sans le savoir il a encore un peu de temps, peut-être que le docteur aujourd’hui, leur expliquera les choses un peu mieux et ce qu’on attend d’eux. L’ascenseur les mène jusqu’à la destination de l’étage, et le Novak emboite les pas de la Sanders quand elle sort de l’ascenseur. C’est l’étage de la gynécologie, il sent les regards des uns et des autres. Se demandent ce que les autres veulent, ce qu’ils pensent d’eux. Probablement qu’ils sont dans leur meilleure vie, en principe l’arrivée de Bébé n’annonce que de bonnes choses. Mais pas pour lui. Pas pour eux. Définitivement perdu dans ce grand couloir qui les mène jusqu'à une salle d'attente. Le brun soupire, assis sur une chaise. Il aimerait que les choses soient si différentes entre eux, et surtout qu'ils retrouvent cette complicité d'antan. Si cela est encore possible.


The last warrior
WEREWOLF
fight or die



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Message(#) Sujet: Re: (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller EmptyJeu 9 Nov 2023 - 14:32



Le temps qui passe, la fumée qui s’fait la malle et la clope qui se fait de plus en plus courte. Léonnie ne se fait pas d’illusions, Logan ne viendra pas. S’il s’est montré dubitatif voire même fuyant vis-à-vis de cette idée de grossesse, Léonnie se disait… qu’ça marcherait, qu’il n’aurait pas besoin de faire le moindre effort pour se montrer présent, assister à tous ces moments importants qui précèderont la naissance de ce petit bout auquel elle se surprend déjà à penser peut-être plus qu’il ne le faut… Mais les nombreux silences, ces messages laissés sans réponse et toutes ces questions qu’Logan doit se poser font qu’elle le sait et s’y attend un peu : elle devra affronter ça toute seule, comme une grande. Et si l’idée de prévenir sa mère, de lui demander de l’accompagner à ce rendez-vous décisif lui aura effleuré l’esprit, c’est bien le doute et l’espoir de voir Logan franchir les portes de cette clinique avec elle qu’auront eu raison d’elle. La cigarette à la main, elle se sert de l’autre pour zieuter son téléphone, scroller leur conversation sms dans tous les sens dans l’espoir d’y voir soudainement cette petite bulle qui annonce une réponse prochaine… mais rien, rien du tout. Rien d’autre qu’un « vu » des plus humiliants et lamentables, comme si elle n’méritait même pas la moindre réponse… alors qu’des réponses de la part de Logan, c’est tout ce dont elle a besoin. Elle a besoin de savoir qu’il va bien, mais aussi qu’ils iront bien. Et, alors que sa clope est sur le point d’expirer, une silhouette qu’elle reconnaitrait entre mille. Un visage, de jolis traits qui lui arrachent un sourire timide et rassuré… qu’elle fait mine de dissimuler aussitôt, parce qu’ils continuent de s’en vouloir et qu’à leurs âges, ce sont encore des gosses.

Adossée contre la façade de l’hôpital, ses yeux quittent lentement ces inconnus qu’elle observe entrer et sortir depuis son arrivée… Pour se focaliser davantage sur lui, celui qui la rend aussi heureuse que malheureuse, ces derniers temps. « Nan, j’suis arrivée un peu en avance… j’voulais en fumer une avant de monter. » Mensonge, elle avait aussi un peu l’espoir de le voir arriver. Mais c’est ça, Léonnie. L’art de toujours arriver en avance, quitte à patienter pendant des plombes. Mais t’as bien fait, ça te donne au moins l’occasion d’en griller une et d’relâcher un peu de ce stress qui te bouffe le cerveau depuis quatre, cinq jours. T’aimes pas les hôpitaux, t’aimes pas les rendez-vous médicaux… en particulier ceux qui sont importants et qui s’avèrent décisifs. Elle a besoin de lui, elle a besoin de sa présence, d’se sentir accompagnée… et tout autant de le sentir intéressé par cette histoire qu’ils sont en train d’écrire à l’encre de sang.

Et elle l’observe, Logan. Elle le regarde, ce visage qu’elle n’a pas tant l’occasion d’voir ces derniers temps, depuis qu’les affaires de monsieur prennent de plus en plus de place, qu’il bosse à des heures qui lui sont insoutenables et qui les empêchent de se voir autant qu’elle l’aimerait. Des excuses. Rien d’autre. Elle le sait, mais… elle veut quand même y croire, s’rassurer en se disant qu’il n’essaie pas de l’éviter et qu’elle n’a pas fait de leur couple un problème.

« C’est… censé être important, tu sais ? » Léonnie expire, tient sa clope entre ses doigts pour le juger un peu du regard. Elle lui en veut pas vraiment… Enfin, si, un tout petit peu. Surprenant, hein ? Mais… elle le connait, sait que c’est peut-être l’anxiété qui parle, la nervosité, aussi. Parce qu’elle la sent aussi. « J’pensais que ce serait bien qu’tu sois là, c’est tout. » Bien pour elle, bien pour les apparences… C’est important. Mais aussi pour ce bébé à naître à qui elle aimerait se plaire à raconter, plus tard, que son père n’aura jamais manqué ces rendez-vous importants censés mener à sa naissance.

Le premier rendez-vous, la première échographie… c’est censé les rassurer sur l’état de santé du bébé, sur le développement de tout ça, dater le début de la grossesse… mais surtout pouvoir leur montrer qu’la vie qui prend forme dans son ventre est bel et bien réelle. De quoi donner une toute autre dimension à une réalité qui, pour l’instant, ne dépend que d’un test de grossesse et de quelques nausées.

Des nausées que son addition à la cigarette n’aide pas vraiment. Elle a songé à arrêter, à jeter son dernier paquet de clope et à s’empêcher d’en acheter d’autres – surtout depuis qu’elle a su. Mais c’est plus facile d’y songer que de faire le premier pas, et… c’est tellement pas la joie en ce moment que ça l’aide peut-être, de continuer. Aux mots de Logan, elle se fige… un instant. Sa cigarette vient retrouver la semelle de ses chaussures. Elle n’en a pas les mots, songe à riposter avec un certain entrain… Mais elle se ravise, et soupire… simplement. « C’est un bébé… Tu peux l’dire, c’est pas un gros mot. » Puis elle tourne les talons, fait ses premiers pas dans l’établissement médical dans lequel elle a pas mis les pieds depuis de belles lurettes… Le rendez-vous n’a pas encore commencé qu’elle en a déjà la nausée, l’envie d’vomir… ou simplement de rentrer à l’appart’ et d’oublier ces quelques minutes qui n’avaient rien de tous ces scénarii qu’elle s’était imaginé dans sa tête.

Encore un silence, toujours du silence. Le couple file droit vers l’ascenseur. Léonnie se cale dans le fond, entre la première et laisse Logan s’occuper des boutons qui les amèneront à bon port. Les portes se referment, et… le malaise prend de l’amplitude. Ils n’se regardent pas, font abstraction de l’autre comme s’ils n’étaient pas ce qu’ils sont l’un pour l’autre. Puis, les portes s’ouvrent à nouveau. Changement de décor, des murs bleu clairs, un sol des plus blancs. Pas de doute, ils sont bien dans un hôpital.

L’étage gynécologie-obstétrique. Léonnie se racle naturellement la gorge en passant les portes de l’ascenseur et en s’avançant dans ce long couloir où les rares personnes qu’ils croisent sont des femmes. Pour la plupart accompagnées d’un homme, certainement un conjoint. Putain, qu’elle aurait fait tache si elle était venue toute seule. Qu’elle serait passée pour une tanche. Le long couloir dans lequel leurs pas résonnent les amène jusqu’à une salle d’attente où, déjà, quelques personnes attendent. Certainement pour voir d’autres spécialistes qu’eux, puisqu’eux sont un peu en avance. Elle l’espère, en tout cas. Sinon, ça signifie qu’ils vont en passer du temps, ici…

La future jeune-maman s’assied près du père, se retenant de soupirer à son tour. Les bras refermés par-dessus sa poitrine, elle zieute l’horloge au mur… avant de balayer la salle d’attente du regard et de penser à tous ces inconnus qui, comme eux, attendent leur consultation. C’est con, c’est vachement débile, mais tous paraissent… heureux ? Pourquoi y a qu’pour eux que ça ne marche pas ?

Un couple se tient la main, l’autre est assis vachement proche l’un de l’autre… de quoi motiver Léonnie à bêtement rapprocher sa chaise de celle de Logan, de quoi réduire le peu d’écart qui les séparait et les empêcher d’avoir à trop chuchoter s’ils ont à se parler. Et lui causer, même s’il l’énerve vachement… C’est tout ce dont elle a envie, en ce moment. Prenant bien soin de parler calmement, d’un ton très bas, elle lève la tête pour lui parler de près sans avoir à hausser la voix pour être entendue. « J’sais que t’as pas vraiment envie d’être là, qu’ça te met… mal à l’aise. » Ou autre chose, elle sait pas trop ce qu’il ressent. C’est bien le souci, et peut-être que s’ils parlaient, elle le comprendrait. « Mais… j’savais pas si tu viendrais, et ça me fait plaisir – alors merci, Logan. » Ça lui fait du bien, elle doit bien l’admettre – même si ça, il le sait déjà.

Une autre femme débarque, seule. Elle s'assied à quelques chaises d'eux, alors qu'au même moment, une femme en blouse sort d'un des bureaux pour appeler l'un des couples qui attendaient avant eux. Ils ont un peu de temps à combler. Alors qu'elle joue nerveusement avec ses doigts, ses lèvres se mettent à bouger.

« Ça s'passe... le boulot ? T'étais avec ton père ? »
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Logan Novak
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Message(#) Sujet: Re: (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller EmptyLun 13 Nov 2023 - 12:33



(#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller Kssu
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Il ne savait pas vraiment si ça l'étonnait, à Léonnie de le voir devant elle. Mais si elle lui avait demandé de venir, encore ce matin quand elle lui a envoyé ce SMS resté pour sa part sans réponse, c'est qu'elle voulait l'y voir non ? C'est qu'elle voulait qu'il soit cet homme qu'il n'a jamais été depuis qu'elle lui a annoncé la nouvelle ? Et qu'il prenne ses responsabilités. Mais il se cachait bien volontiers derrière le fait qu'il n'avait jamais eu de relation saine avec son père, jamais eu de base et qu'il ne savait pas faire. C'était certes pas faux mais Logan Novak savait surtout qu'il se cachait derrière cette excuse pour ne pas avoir à affronter cette réalité qui l'effrayait. Face à Léo, Logan paraissait un peu distant, fronçant lui-même les sourcils quand il aperçoit sa clope. Est-ce réellement raisonnable ? Il ne le savait pas lui-même et finalement que pouvait-il réellement dire ? En avait-il ce droit, désormais face à tant de souffrance ? « Nan, j’suis arrivée un peu en avance… j’voulais en fumer une avant de monter. » Elle se releva légèrement du mur, elle tentait de cacher ce petit sourire qu'il aurait pu jurer voir apparaitre quelques secondes avant, alors qu'il la sonde du regard. Il avait presque oublié ce que c'était d'avoir une conversation censé, et calme auprès de celle qu’il a toujours désiré, un sentiment qui semble si loin à présent. Sans un nuage au-dessus de leur tête et Logan se demandait si ils en étaient déjà là à cette période, qu'est-ce que ça donnerait quand le bébé, leur bébé sera là ? « C'est… censé être important, tu sais ? » Il hausse les épaules, bien sûr qu'il le savait, ça se voit peut-être pas, ça se sent encore moins à sa voix mais ses intentions pour elle, il sait que c'est important pour eux. « Je sais Léo. » Il souffle, son surnom qui se mêle à sa langue. Ça fait bien longtemps qu'il ne l'a pas prononcé, plusieurs longues semaines. Depuis qu'elle lui a annoncé attendre cet enfant non voulu. « J’pensais que ce serait bien qu’tu sois là, c’est tout. » Pour les apparences oui, il sait. Les apparences dans le monde de Léonnie Sanders ont toute leur place, quand dans sa vie, ce n'est rien. Si les apparences avaient été importantes, il n'aurait pas agi de la sorte mais surtout il aurait toujours la présence de son soi-disant père avec sa mère, non ? Pas juste un plan d'une nuit avant que chacun ne reprenne leur vie là où elle s'est arrêtée. Il leur en veut autant qu’il en veut à Léo. « Je suis là du coup, ça va bien se passer, je vais être sage. » A vrai dire c'est surtout sur un ton défensif qu'il avoue ses quelques mots. Mais peu importe qu'il le pense ou non, l'important étant qu'il agisse ainsi non ? Qu’il y mette un peu du sien, suffisamment pour jouer au couple parfait pendant une vingtaine de minutes, il en est capable, enfin il croit en être capable. Même si Léo aimerait que ce soit pour le restant de leur vie, c’est franchement trop lui en demander pour le moment… « C'est un bébé… Tu peux l’dire, c’est pas un gros mot. » Elle tourne les talons et il l'a suit en soupirant légèrement. Bébé ou autre chose ça ne change rien pour lui, il n'en veut pas aussi égoïste que cela puisse paraître. Probablement que de l'extérieur, on ne voit pas bien ce qui les sépare. Est-ce que les autres autour d'eux sentent cette tension entre eux ? Dans cet ascenseur, Logan regarde le vide. Il ne fait pas bien attention à ce qui se passe autour de lui. Encore moins à cette fille qui se tient à côté de lui, et dont jamais il n’aurait imaginé ce gouffre entre eux. Ca le fait souffrir mais il ne l’avouera pas, jamais, hors de question. Ils retrouvent le couloir, et Logan marche au côté de Léo. Passant une première porte, puis une seconde, un peu nerveux à l’idée d’exposer leur couple à des inconnus. C’était pas son truc à lui, mais une dame à l’entrée leur demande de patienter dans la salle d’attente, où il y a déjà beaucoup trop de monde – et heureux de surcroit, pour lui. « J’sais que t’as pas vraiment envie d’être là, qu’ça te met… mal à l’aise. » Assis sur une chaise loin des autres couples trop parfaits à ses yeux – ce qu’il déteste, lui qui n’a jamais aimé la popularité ou devoir se fier aux regards des autres, ça lui donnerait presque la nausée. Même si il rend bien le change extérieurement, intérieurement il a envie d’hurler, et de tout changer. Mais il prend sur lui, il l’a promis, à Léo. « Mais… j’savais pas si tu viendrais, et ça me fait plaisir – alors merci, Logan. » Il hausse les épaules, il aurait tellement envie que les choses soient autrement. Qu’il ne soit pas obligé à survivre dans un monde qui l’effraie autant qu’il déteste. Mais on ne peut pas toujours tout avoir et Logan en a conscience. « J’imagine que c’est normal… » Qu’il lui répond assez simplement, parce que c’est une vérité qu’il ne niera pas ; et qu’au fond il est malheureux, loin d’elle. Malheureux de ne pas être sur la même longueur d’onde qu’elle. Il laisse son regard se poser sur d’autres personnes un vague instant, et voit Léo qui rapproche sa chaise de la sienne, à quoi elle joue ? Il tourne ses yeux vers elle, « ça s'passe... le boulot ? T'étais avec ton père ? » Il hausse les épaules, pas très sûr que de parler de Sergio dans cette salle, juste avant un rendez-vous pour une écho soit vraiment le moment le plus propice. « T’es pas obligé Léo, tu le sais ? » De jouer à celle qui est curieuse de connaître cette relation. Il sait bien qu’il a merdé, à tout lâcher pour renouer avec le Guttiérez, quand bien même il ne l’avouera pas, pas encore du moins, et finalement il sait ce qu’elle pense de tout ça, ils en ont suffisamment discuté par le passé – même si elle n’a jamais été le genre à critiquer ce penchant un peu excessif. « J’ai posé ma journée. » Est-ce qu’il peut voir ce sourire apparaître au coin des lèvres, peut-être ne cherchera t’il pas à la fuir et à se replonger dans son boulot une fois sortie de cette salle. « Ca se passe pas trop mal, enfin c’est évidemment pas ce que je pensais, mais j’imagine que c’est le prix à payer… » Après tout, Sergio ne sait pas qu’il a à faire à sa progéniture, mais pour lui, c’est un simple serviteur. « Tu as un peu moins de nausées ? » Est-ce qu’il réalise que finalement il ne sait presque rien de ce qu’elle ressent ses derniers temps ? Et elle doit certainement avoir l’impression de vivre avec un fantôme ou un inconnu.


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Léonnie Sanders
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ÂGE : vingt ans (13/04)
SURNOM : léo.
STATUT : je souffre de ses absences.
MÉTIER : étudiante en arts cinématographiques ; maître-nageuse au lola's waterfall.
LOGEMENT : un p'tit appart' à fortitude valley avec son âme soeur.
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TW IN RP : fausse couche, perte tragique, suicide.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
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CRÉDITS : (c) primavera (ava)
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Message(#) Sujet: Re: (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller EmptyDim 19 Nov 2023 - 7:01



Il sait. Logan sait, et c’est bien ce qui a tendance à l’énerver, Léonnie. Il sait qu’elle a besoin de lui, de son épaule, de sa présence, de ses mots rassurants et d’tout ces trucs auxquels il l’a habituée quand elle en avait beaucoup moins besoin qu’à l’instant présent… Et voilà que quand la demande se fait présence, Logan sait… mais Logan ne fait. Comme un lâche, comme un inconnu qu’essaierait d’esquiver le casse-couilles qui tend des tracts à sept heures du mat’ à l’entrée du campus. Léo est… un parasite, cette « chose » dans son ventre encore davantage. Et c’est peut-être bien ce qu’il y a de plus blessant dans toute cette histoire, l’idée qu’un simple évènement ait pu l’effrayer autant… au point d’autant reculer, d’retourner à la case départ comme s’ils étaient encore ces pauvres adolescents qui, timides, ont dû lentement apprendre à s’apprivoiser l’un l’autre. Sauf qu’aujourd’hui, leur situation est compliquée… et le tout est beaucoup plus douloureux.

Elle a plus l’impression de le connaître, alors qu’elle sait pertinemment qu’il est toujours lui. Ce mec dont elle est tombée amoureuse se cache toujours derrière ces airs nerveux et je-m’en-foutistes et ces réponses soupirées avec agacement. Faut juste qu’elle creuse, encore et encore… jusqu’à en apercevoir les premiers ossements, si elle finit par remettre la main dessus. « J’veux pas nécessairement que tu sois sage, Logan. Juste… là. » Qu’il soit présent, qu’il l’accompagne à travers ces étapes qu’ils sont censés vivre ensemble, qu’il la rassure et que son regard dans le sien lui rappelle que ça va aller, qu’importe les obstacles qui s’obstineront à essayer de les mener vers l’échec : ils y parviendront. Mais ils y sont pas, ils y seront peut-être jamais et les mots de Logan ne font, pour l’instant, que l’agacer.

Une clope écrasée et une grande expiration plus tard, ils gagnent l’intérieur de l’hôpital et empruntent le chemin censé les mener vers le service gynécologique. Elle l’a amer, presse le pas sans trop observer l’environnement qui s’offre à eux. Parce qu’elle est déjà venue avant mais pour de différentes raisons, parce que les hôpitaux lui rappellent de douloureux souvenirs auxquels elle préfère ne pas penser… mais aussi parce qu’en eux réside cette odeur de tragédie indescriptible. Comme si le simple fait d’y mettre les pieds pouvait les mener vers le pire qui puisse se produire. Pas l’genre de trucs dont on a envie quand on attend un « heureux » évènement.

La tête haute, p’têtre un peu trop, comme si elle essayait de se prouver à elle-même et au reste du monde qu’tout allait bien, elle file vers l’ascenseur qui s’ouvre à eux et s’y engouffre. Logan regarde le vide ; elle, elle fait mine de faire de même, l’observe ‘’discrètement’’ à travers le miroir qui couvre toute une partie de l’ascenseur. Dans ce regard à l’arrêt, elle aimerait réellement pouvoir se plonger pour essayer d’le comprendre, de voir les choses de la même façon que lui, de se mettre à sa place. Léo aimerait que ce soit plus simple, qu’ce soit inné. Mais faut qu’elle se fasse une raison, elle n’y arrivera jamais – pas en l’état des choses, en tout cas. Comment est-ce qu’elle aurait pu savoir qu’en l’espace de quelques semaines, ils passeraient d’un couple à un duo de presque inconnus… La douleur, l’immense douleur que son cœur partage avec elle, ils auraient pu éviter ça, c’est certain.

Les portes s’ouvrent, la libération. Ils filent droit, s’orientent grâce aux petits écriteaux à chaque fin de couloir. Pourquoi est-ce que les hôpitaux se doivent-ils d’être aussi… énormes ? Elle en sait trop rien, ne se pose même pas la question et fonce après qu’ils aient été conseillés par une dame à l’accueil… jusqu’à atterrir dans une salle d’attente.

Léo… l’observe, se sent obligée d’lui parler. Autant pour lui exprimer sa gratitude, heureuse qu’il soit là quand même, que pour qu’ils aient l’air… normaux, pour éviter les malaises, mais aussi parce qu’ils ne se voient et ne se parlent pas assez pour cracher sur l’une de ces rares occasions qui se présente enfin à elle. Alors, d’un ton des plus doux, son cœur s’exprime. Même si Logan se comporte un peu comme un abruti égoïste (*tousse*), elle voit qu’il essaie de faire de son mieux. Et tout ça commence par sa présence à ses côtés.

Et si Léonnie ne se sent pas tellement satisfaite de ses réponses qu’elle aimerait… plus détaillées, elle sait au moins qu’il est honnête… et c’est peut-être tout ce qu’elle veut de lui. De contradictions, elle en est pleine. Parce qu’elle hait tout autant la violence que peut avoir l’honnêteté de son chair et tendre, en particulier depuis qu’ils savent. Mais peut-être qu’elle veut et aime tout simplement l’entendre, lui dont le timbre de voix ne caresse plus autant ces tympans qu’avant, en ce moment.

Sa chaise grince, provoque un court son strident le temps qu’elle la fasse trainer sur le sol pour l’approcher de celle de Logan. Elle… a juste envie d’parler. D’la pluie et du bon temps, de lui et d’tout ce qu’il peut bien faire lorsqu’elle est trop loin pour le savoir… ou qu’il ne répond pas à son téléphone. Qu’importe qu’ils soient dans la salle d’attente d’un hôpital ou non, sur le moment – elle n’y pense pas vraiment. « J’suis pas obligée, mais ça m’intéresse. » qu’elle lui rétorque presque dans l’instant en croisant les bras contre sa poitrine. Elle aime pas l’idée, l’a toujours encouragé à aller au bout de ses idées tout en essayant de le garder des déceptions et des désillusions auxquelles il a été (et sera) confronté. Reste que… ça l’intéresse, qu’elle veut savoir comment ça marche… s’il avance dans sa quête.

Il lâche le morceau. Il a pris sa journée – pour elle, qu’elle ose imaginer. Forcément qu’ça la fait un peu sourire, même si elle essaie de se garder de sourire trop grand. « Il te traite bien… ? » Vous ignorez toujours beaucoup de choses l’un de l’autre. Avant, il te parlait déjà peu de son boulot, alors dernièrement… Mais ça t’intéresse, plus que tout au monde, même. C’est simple, même les trucs les plus barbants, s’ils sortaient de la bouche de Logan pouvait lui apparaître comme de belles histoires. Il l’ensorcèle, et c’est bien pour ça qu’elle a autant de mal à se mettre en colère quand il se comporte pas comme elle aimerait qu’il le fasse. « Y a pas d’prix à payer, ‘fin… on en a déjà parlé, tu l’sais. » Et Dieu sait qu’ils l’ont fait. Pendant de longues heures, quand elle essayait de le guider, de l’aider à faire les choses correctement avec son père tout en voulant l’empêcher de se vautrer. Faire ça en douce, dans son dos, en dissimulant soigneusement leur lien de parenté… C’est pas une fierté, pour elle. Elle était contre l’idée, mais on n’arrête pas Logan dans ses élans, on essaie simplement d’préparer un matelas sur lequel il pourra (peut-être) venir se vautrer… mais sans trop s’faire mal.

« Mon corps a troqué les nausées pour les envies d’aller aux toilettes toutes les quinze minutes… et la fatigue. » Un cauchemar, mais pas le pire. À choisir, elle préfère encore un rétrécissement de vessie qu’une envie de vomir tous les matins, Léo. « J’suis allée chez le médecin la semaine dernière, pour me renseigner un peu. J'étais flippée. » glisse-t-elle naturellement. S’il était plus présent, il le saurait. Il aurait même pu l'aider. « C’est… toujours un peu bizarre d’se réveiller un matin et d’remarquer de nouveaux trucs sur son corps. Et à en écouter Google, parfois, ça peut autant être un début de cancer qu’un kyste. » On l’a prévenue, pourtant. Ignorer et éviter internet quand c’est possible. Mais elle continue de googler tout ce qui peut bien lui arriver ces derniers temps, à défaut de pouvoir lui en parler.

« Il m’a dit que j’ai encore un peu de temps avant les maux de dos et les contractions. J’profite de ces instants de liberté avant qu’la vraie torture commence. » Elle s’projette avec humour, essaie elle-aussi de lui arracher un sourire. Ça lui ferait presque la journée. Des changements dans son quotidien, y en a tant. Beaucoup trop. Son corps est déjà en train de lentement changer… et s’il dormait plus souvent à l’appart, il le verrait, le saurait. Et son côté du lit ne serait plus froid.

La paume de sa main non plus, d’ailleurs. Pour le sentir contre elle, à défaut de pouvoir se perdre dans ses bras au milieu d’une salle d’attente… elle laisse sa main gauche venir discrètement se frotter contre la sienne, tout en le regardant timidement comme une collégienne pourrait bien le faire avec son crush lors d’un premier contact. « Si t’as pris ta journée, ça veut dire qu’après… t’es libre ? » Qu'ils puissent se voir, qu'ils puissent parler - et passer un moment ensemble, un vrai. Pas en un coup de vent comme ils le font bien trop souvent, en ce moment.
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Logan Novak
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le fils de trop
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STATUT : j'étouffe pour que le nous l'emporte
MÉTIER : assistant de sergio depuis octobre 2022, et bosse depuis récemment en tant que livreur chez platemate.
LOGEMENT : dans un petit appart qu'il loue avec Léo à fortitude valley quand il cherche pas à fuire son cocon pour squatter le divan de Chel.
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Message(#) Sujet: Re: (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller EmptyVen 24 Nov 2023 - 13:21



(#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller Kssu
 « rassure-moi, dis moi qu'ça va aller »  (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller 873483867  léonnie sanders & logan novak.


C’est donc ça grandir. C’est donc ça devenir un homme. Hier encore, il allait à l’école, et il retrouvait ses amis. Hier encore, sa vie ne lui paraissait pas si compliqué. Mais aujourd’hui, les choses ont tellement changé. Il fait face à celle qu’il aime, mais il a pourtant cette odeur d’échec, et il aimerait retrouver refuge près d’elle, et lui dire que tout ira bien, quand finalement, il n’ose plus se mentir à lui-même. C’était pas ça qu’il désirait Logan. C’était pas ce qu’il souhaitait en se mettant en couple avec la Sanders. Il ne voulait pas devenir cet étranger pour elle. Devenir cet homme qu’elle ne comprend plus, et qu’elle ne comprendra probablement jamais. Peut-être parce qu’elle a pris en maturité, quand lui, au contraire continue de faire son gamin. « J’veux pas nécessairement que tu sois sage, Logan. Juste… là. » Et c’est déjà beaucoup de le lui demander. « J’fais beaucoup d’heures, mais un jour ça se calmera. » C’est faux, ça se calmera jamais avec le Gutiérrez mais doit-elle le savoir ? Et puis ça l’arrange finalement de pas être présent, de pas beaucoup pouvoir rester près d’elle. C’est égoïste de sa part, et il aimerait lui faire entendre raison. Il ne conçoit pas devoir s’occuper d’une énième personne quand il n’parvient même pas lui-même à s’occuper de lui-même. Elle a peut-être la tête sur les épaules Léo, mais lui dans tout ça ? L’a-t-il vraiment ? Elle se rapproche de lui, peut-être pas intentionnellement mais, Logan se contracte. « J’suis pas obligée, mais ça m’intéresse. » Il hausse les épaules. Depuis combien de temps n’ont-ils pas eu de conversation calme et posée ? Longtemps sans doute. Il ne s’en souvient plus. « Il te traite bien… ? » Qu’elle demande, il voit bien qu’elle tente de faire des efforts sur la seule chose qu’elle est censée être au courant qui puisse lui permettre de tenir la tête hors de l’eau. La seconde c’est les courses de voitures et en ça, elle ne sait rien et elle ne saura jamais rien. Elle n’comprendrait pas pourquoi il prend autant de risques inconscients. « J’suis un assistant, ni plus ni moins, » cette faculté de se dénigrer pour se faire mal, c’est ce qui mérite non ? Personne ne voulait de lui, pas même son père. Surtout pas cet homme qu’il a appris à connaître, à apprécier malgré cette rancune qu’il lui tient à son égard. Il le déteste autant qu’il l’admire, mais il a besoin de savoir. Savoir si il peut l’avoir cette place dans sa vie. Chelsea ne lui parle plus. Max ne lui adresse plus la parole non plus, et sa propre mère ne veut rien entendre de cette histoire. Personne ne comprend pourquoi Logan s’entête alors qu’il pourrait faire tellement d’autres trucs de sa vie. Mais il ignore quoi. Sa seule passion c’est les voitures, la vitesse. « Y a pas d’prix à payer, ‘fin… on en a déjà parlé, tu l’sais. » Un soupire sort de ses lèvres, bien évidemment qu’il connaît déjà son avis là-dessus. Elle l’a toujours soutenu quoi qu’il se passe, elle lui a toujours laissé faire des erreurs sans jamais le juger ou l’en dissuader, mais plutôt en tentant de le ramasser si il venait à tomber. Elle l’a épaulé à bien des reprises, et a toujours été celle qui cherchait des solutions à ses problèmes. « Je sais Léo, t’inquiète pas, je vais gérer. » Il n’y a que lui qui y croit de toute évidence. Puis elle a suffisamment de souci pour prendre les siens… « Mon corps a troqué les nausées pour les envies d’aller aux toilettes toutes les quinze minutes… et la fatigue. » Il l’écoute bizarrement d’une oreille attentive. Il l’écoute et ça donne franchement pas envie son truc de le garder. Il n’comprend pas son entêtement. « J’suis allée chez le médecin la semaine dernière, pour me renseigner un peu. J'étais flippée. » Il aurait dû être là, c’est évident que c’est ce qu’il se dit dans ses pensées. Mais elle relève pas cette idée, peut-être pour lui épargner une énième dispute. Logan déteste se montrer en spectacle. « Pourquoi tu te fais subir ça ? » Il ne le prononcerait pas, pas ici. Pas comme ça, mais il n’est pas trop tard pour qu’elle fasse cesser tout ça, elle sait son opinion là-dessus. Et lui aussi, sait la sienne. Et ce n’est pas la même. « C’est… toujours un peu bizarre d’se réveiller un matin et d’remarquer de nouveaux trucs sur son corps. Et à en écouter Google, parfois, ça peut autant être un début de cancer qu’un kyste. » Il relève son regard sur elle pour échanger un petit regard. Se passant les mains sur son front. « T’es pas obligé de lire ce genre de truc, tu sais. » Il est pas médecin et il ne sait rien sur les bébés, mais selon lui, ce n’est pas ce qu’ils attendent d’elle. Lui-même ne sait même pas ce qu’il attend d’elle ou de cette nouvelle, et encore moins de ce rendez-vous. « Enfin tu devrais pas, » est-ce plus facile à dire qu’à faire ? Il n’est pas à sa place ça se saurait sinon. « Il m’a dit que j’ai encore un peu de temps avant les maux de dos et les contractions. J’profite de ces instants de liberté avant qu’la vraie torture commence. » C’est donc ça attendre un enfant. Il grimace en lui jetant un regard quand elle vient effleurer sa main. Ca lui donne un électrochoc. « Si t’as pris ta journée, ça veut dire qu’après… t’es libre ? » On lui laisse même pas le temps de répondre qu’une femme vient les chercher dans la salle d’attente. Logan se lève, laisse passer Léo en premier avant de lui emboîter le pas. Il ne supporte pas ses regards sur lui, sur eux. Ses sourires, quand lui, a le cœur lourd. Il rentre dans la pièce, Léonnie s’assoit sur la chaise face à la sage-femme. Cette dernière lui pose des questions sur son quotidien alors que Logan reste muet, discret. Mais la sage-femme l’observe de loin. Il ne parvient pas à poser son regard tranquillement sur un endroit. Ils auront sûrement tout le loisir de discuter après. Logan n’en sait rien. Ca lui paraît si étranger tout ça. Il attend de voir la petite chose qu’elle a dans le ventre sur la caméra, qui sait ce qu’il en pensera…


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Message(#) Sujet: Re: (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller (#lonnie) rassure-moi, dis-moi qu'ça va aller EmptyMer 29 Nov 2023 - 15:27



« Un jour, ça se calmera. » Léonnie se retient de souffler, de soupirer, de lui offrir la moindre réaction qui trahirait bien ce qu’elle peut penser… même si, au fond, Logan le sait bien. Ils se connaissent, et s’il sait ce qu’elle pense – il devrait très bien savoir également qu’elle aimerait qu’il soit là de suite, maintenant, et pas un jour. Parce qu’un jour, c’est pas sûr d’arriver. Parce que le temps file aussi et qu’ce machin qui lui pousse dans le ventre sera aussi bientôt là, qu’importe ce qu’il peut bien en penser. Mais elle n’en dira rien, parce qu’aujourd’hui : il est là. Et pour le peu de temps qu’ils se voient en ce moment, Léo se dit qu’ils peuvent bien en profiter, surtout si ça ne se termine pas en règlement de compte comme ça arrive bien trop souvent, en ce moment. Alors, ils papotent, ils discutent avant qu’on se décide à venir les interrompre pour lancer les hostilités, celles pour lesquelles ils attendent dans cette salle d’attente beaucoup trop… blanche, froide pour l’type de rendez-vous qui les attend vraiment. C’est pas censé être heureux et joyeux, une grossesse… ? L’arrivée d’un bébé ? C’était ce qu’elle se disait, avant que ça lui arrive. « J’continue quand même de penser que tu mérites mieux… et qu’tu pourrais trouver mieux. » C’est Logan. Sans dénigrer son métier ou partir du principe que c’est craignos, elle l’imagine quand même… capable de mieux, de beaucoup mieux. Et p’têtre bien que s’il cherchait autre chose que son paternel, il(s) serait plus heureux, plus présent… et qu’les grosses vagues qu’ils se prennent en plein dans la figure ne seraient que plus douces. Mais en même temps, est-ce qu’elle peut lui en vouloir de courir après son père… ? Parce qu’elle, elle ferait peut-être la même chose à sa place. Juste différemment. « J’espère juste qu’ça en vaudra la peine, et qu’t’en sortiras pas brisé… ou plein de déceptions. » Elle lâche un autre soupir tout en venant naturellement poser sa main sur le genou de son copain. Son bonheur avant tout ; toujours, et ça, il le sait très bien. Elle y veille personnellement, autant que possible. Même si, au final, ça sera toujours une chose sur laquelle il est le seul à pleinement avoir la main puisque Logan est seul maître de ses décisions. Tout comme, en ce moment même, Léonnie est seule maître de son destin et de tout ce qui peut se passer dans son ventre, alors même que sans lui, rien ne serait jamais arrivé. Elle lui fait bien part de tous ces trucs qu’il loupe, à force d’absences. De ces nouvelles douleurs qu’elle découvre au beau matin, celles qui peuvent autant s’en aller que celles qui s’efforcent de rester. D’ces trucs qu’elle se surprend parfois à observer beaucoup trop longtemps dans le miroir, au beau matin, en se demandant si c’était déjà comme ça avant ou si c’est l’une des nombreuses ‘conséquences’ de cette condition qui s’est entichée de son corps. Ça l’inquiète autant que ça l’impressionne, parfois. « J’sais pas… l’amour ? » qu’elle lui répond avec naïveté dans un timide haussement d’épaule. Elle a pas tant l’impression d’subir, elle. C’est… une expérience. Une expérience douloureuse, mais pas seulement à cause d’ces trucs qui arrivent à son corps. Mais ça, il le sait. Pendant un instant, elle songe à remettre sur la table l’idée de l’avortement dont ils avaient brièvement parlé pendant une dispute… mais à laquelle Léonnie n’a jamais vraiment songé. Moralement, ça la dépasse – faut aussi dire que c’est pas l’genre de trucs que sa mère a jamais essayé de normaliser, dans son esprit. « J’subis pas. J’veux dire, c’est bizarre mais… c’est un peu plaisant. D’se sentir changer, de savoir que bientôt… y aura un mini nous. » Nous, eux. Ça l’émeut presque d’en parler, d’imaginer un bébé leur ressembler. Pour elle, ça fait partie de ces choses qui célèbrent l’amour, le bonheur, tout ce qu’elle espérait et a su trouver dans les bras de Logan. C’est le prolongement parfait de leur relation, même s’ils ne sont pas tous les deux de cet avis. Et sur ces mots, sa main vient se glisser sous son pull, endroit où elle traine beaucoup trop en ce moment, depuis que Léonnie se sent peu à peu changer. Elle sent pas grand-chose, pas d’coups de pied ou de battements de cœur… Mais ça la rassure, ça l’apaise. Et peut-être qu’un jour, Logan se sentira d’y poser aussi la main.

« Tu comprendrais pourquoi je le fais, à ma place… » Un autre haussement d’épaules. C’est naturel, tout le monde le fait… et elle est convaincue qu’lui aussi, sinon il irait beaucoup plus souvent chez le médecin. « Si j’avais fait médecine ou qu’mon copain était infirmier, j’pourrais carrément annuler l’abonnement internet… » Mais bon, elle a aucun des deux. Léo n’a même pas d’copain à la maison, alors… Elle utilise l’ordi, son téléphone, et les consultations chez le médecin de famille avec la boule au ventre et le manque de patience qui va avec. Si elle est d’humeur massacrante lorsque malade, faut reconnaître qu’en pleine grossesse, entourée de tout un tas de nouveautés qui prennent son corps d’assaut sans lui expliquer quoi que ce soit, y a de quoi s’inquiéter. De l’inquiétude, il n’y a qu’ça !

Une question laissée en suspens, pour sa plus grande peine. Elle le lui demandera certainement à nouveau d’ici la fin de cet entretien, quand la femme qui vient interrompre leurs échanges finit par se glisser dans la salle d’attente en appelant son nom. Léonnie Sanders. Léonnie se lève tout sourire, la suit de près pour s’introduire dans l’une des salles d’examens qui rejoignent un long couloir coloré. La future maman prend la première chaise, laisse l’autre à Logan. Avec timidité et avec autant de rires timides et gênants qu’il le faut pour avoir l’air d’être totalement à l’aise, Léonnie répond à toutes les questions qu’on lui pose. Est-ce que tout se passe bien ? Y-at-il déjà des douleurs ? Beaucoup de nausées ? Est-ce que vous fumez, Léonnie ? Buvez ? Vous droguez ? Est-ce que vous continuez d’avoir des rapports ? Oh, si elle savait…

Remarquant le silence de Logan et une certaine distance avec elles, la professionnelle lance Logan avec le sourire, de sorte à le mettre à l’aise, sous le regard quelque peu amusé de Léonnie qui se sent quand même un peu bête. Est-ce qu’elle arrive à le sentir, qu’il est pas totalement dans le délire ? Est-ce que tous les autres couples qu’elle reçoit sont parfaits… ? Tant d’interrogations sans réponses auxquelles elle arrête bientôt de penser quand on lui demande de s’allonger près d’un écran.

Le bruit des gants jetables bleus qui claquent, ce gel gelé qu’on lui applique sur l’abdomen et qui lui arrache de légères plaintes à haute voix, alors que l’une de ses mains retient son pull de revenir couvrir son ventre. Quelques consignes et grandes respirations plus tard, voilà l’examen lancé…
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