C.C • Dreams are my reality.

Carmine Cavendish

Dreams are my reality

Pièce d'identité

NOM ≈ Cavendish. Inspire le respect depuis 1694. PRÉNOM(S) ≈ Carmine. Du même rouge que les tapis sur lesquels il use les semelles de ses chaussures parfaitement cirées. ÂGE ≈ 39 ans. Complétement névrosé à l'idée de changer de dizaine. LIEU DE NAISSANCE ≈ Londres - Quartiers chics, maison de maître, domestiques à tirelarigot. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire. L'impression de sonner creux chaque fois qu'il réalise qu'on l'aime pour tout ce qu'il n'est pas plutôt que pour ce qu'il est. MÉTIER ≈ Icône du chic britannique, Carmine transforme tout ce qu'il touche en Or. Les plus grandes marques se l'arrachent, mais c'est avant tout celle de l’empire familial que son visage représente dans l'imaginaire collectif. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Bisexuel. Il s'affiche aux bras des femmes sous les flashs des appareils photo et se cache dans ceux des hommes quand personne n'est là pour le lui reprocher. GROUPE ≈ 40 ans, mode d'emploi. AVATAR CHOISI ≈ Garrett Hedlund. CREDITS GIFS ≈ réponse ici.

Les informations en vrac

Dandy des temps modernes ≈ Maniaque a bien des niveaux, particulièrement sur la préparation du thé et le recoiffage de mèche ≈ Végétarien depuis sa plus tendre enfance ≈ Fan inconditionnel de Shakespeare et de feu sa Majesté Elizabeth II ≈ Mémoire des prénoms ≈ Golfeur et cavalier confirmé ≈ Guitariste et rugbyman amateur ≈ Cache une grande sensibilité couplée à une peur viscérale de la solitude ≈ Charme comme il respire et ne s’en même plus compte ≈ Phobie des ascenseurs (surtout quand ils tombent en panne) ≈ Lecteur compulsif, il a souvent le nez fourré dans un bouquin lorsque son chauffeur le conduit quelque part ≈ Expert en nœuds de cravate ≈ Modèle de politesse et de politiquement correct face aux caméras ≈ Respectueux des bonnes manières et du protocole ≈ Bien plus introverti qu’il n’y parait ≈ N'a jamais cuisiné de sa vie ≈ Complètement déconnecté de la réalité de monsieur et madame tout le monde ≈ Pas moins accessible pour autant ≈ Narcissique ≈ Membre VIP de toutes sortes de clubs, surtout de Spa ≈ Romantiquo-Guimauve dans l’intimité ≈ Bien plus solide en affaires ≈ Flegmatique par nature ≈ Contrôle fréquemment par-dessus son épaule qu'aucun paparazzi ne le traque ≈ Adepte des vêtements sur-mesure ≈ Humour aussi britannique qu’intellectuel ≈ Folie des grandeurs parfaitement assumée (il ne fait que rarement les choses à moitié) ≈ Incapable de dire non à ceux qu’il aime ≈ Un tantinet snobe ≈ Un chouïa hypocondriauqe ≈ Généreux et ouvert d'esprit ≈ Rêveur dans l'âme ≈ Brunch person ≈ Diplomé en histoire de l'Art (Cambridge)

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle JO. J'ai LA TRENTAINE, et je viens du CANADA. J'ai découvert 30YSY grâce à UN TOP SITE, et j'ai cédé à m'inscrire parce que J'AVAIS ENVIE DE ME REMETTRE AU RP. Pour me faire ma place, je n'ai PAS BESOIN d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) 5 à 7 jours semaine. Mon personnage est un INVENTÉ. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et VIVE LE ROI * tousse *.

Pour recenser votre avatar

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à remplir si vous refusez le doublon de prénom

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Il était une fois, mon histoire

To be or not To be ?

Introduction.

Il est né pour servir, comme tous les autres Cavendish avant lui.

Du premier Lord de leur lignée avait poussé une généalogie entière de fiers citoyens britanniques. Des officiers militaires, des chercheurs avisés, des explorateurs intrépides, de grands industriels, des universitaires maintes fois primés, des gouverneurs de renom ... Tous, sans exceptions, sujets de sa Majesté, humblement honorés de défendre la couronne d'Angleterre à travers les siècles et les territoires.

Comment, en faisant partie d'une telle dynastie, ne pas sentir peser sur ses épaules le poids des responsabilités ancestrales ?

Carmine avait 5 ans lorsque sa place au sein du clan fut enfin révélée. Chez les Cavendish, on ne faisait pas d'enfants sans qu'un destin tout tracé ne leur eut été au préalablement attribué. Tradition familiale. Soucis de sauvegarder la lignée. Il serait le visage ; la personnification de la marque. Une icône travaillée et réfléchie, aussi policées que les pierres précieuses pour lesquels ses arrières grands-parents, joailliers de la cour, s'étaient fait connaître dans le cercle très fermé des pierres précieuses. Un bambin intronisé mannequin afin de devenir l'image unique d'une hydre présente aux quatre coins du monde, sous différentes formes et différents usages. C. devait inspirer la confiance, nourrir l'envie, éveiller le désir et surtout, surtout, servir d'homme de paille afin que puisse se cacher dans son ombre les aspects les moins reluisants de la réussite Cavendish.

Car l'histoire n'est jamais racontée que par les vainqueurs et ce que tait la famille de l'Anglais suffirait à nourrir des bibliothèques entières de pratiques tout à fait discutables. Les travers de l'humanité ne s'imputent à aucun individu en particulier, mais certains contribuent plus que d'autres à nourrir la grandeur en cultivant la misère. À l'Est, les Cavendish ont fait fortune dans le commerce des épices récoltées à la sueur des populations dominées par la compagnie des Indes. En Australie, le C. doré brille fièrement à l'entrée des mines les plus vieilles et les plus riches en minerais rares. Aux États-Unis, des tours de 60 étages portent leur nom dans les cités pétrolières pendant que les pompes tournent à plein régime, de jour comme de nuit. En Afrique du Sud, des rues nommée en l’honneur des pionniers rappellent leur implication dans le commerce triangulaire ... À Londres, fief de leur empire, épicentre de du pouvoir, les Cavendish décorent les couronnes de leurs souverains.

Les temps modernes et la technologie galopante ayant démocratisé l'accès à l'information, il devint rapidement évident pour le clan d'investir dans son image de marque. Une image teintée du savoir-vivre britannique et du chic londonien dont Carmine est le produit le plus abouti de la lignée. Tandis que des armées d'experts en marketing planifiaient sa vie dans l'ombre, on lui apprenait à incarner, sous les projecteurs, l'élégance, la politesse, le flegme, la bienséance et toutes ces choses qui aujourd'hui font de lui le parfait modèle de gentleman à l'anglaise.

Fragments.

London Fashion Week - 1989

« Il est divin ! » S'exclame la rédactrice en chef du célèbre magazine de mode, le regard brillant d'un désir carnassier propre à ceux possédant déjà tout et que la nouveauté excite au plus haut point. Carmine, 5 ans, gambade allègrement sur le podium dans sa petite salopette en velours côtelé, les cheveux colorés pour l'occasion et de l’eye-liner au raz des cils afin que ressorte davantage le bleu de ses yeux innocents. Maman aime le voir sourire et le fait qu'il lui manque plusieurs dents de lait participe au sentiment d'attendrissement général lorsqu'il salue la foule de sa petite main potelée. Tout le monde l'adore, c'est une évidence. Bientôt, la majorité des bambins de la haute seront habillés comme lui et le challenge des Cavendish deviendra de toujours avoir un train d'avance sur les tendances mode et accessoires pour enfants afin d'accompagner l'entrée sur le marché de leur bijou le plus précieux : Carmine. Susan et Calum ne suivent pas : ils inspirent ! Accessoiriser leur fils ne les choque ni ne les culpabilise, convaincus qu'ils sont de faire de lui l'idole de la nation en plus de révolutionner l'image de l'English Man à l'international. Un projet ambitieux pour l'accomplissement duquel tout a été mûrement réfléchi par leurs équipes de communication : Pré-adolescence, puberté, entrée dans l'âge adulte, quart de siècle, tournant de la trentaine ... Les Cavendish capitalisent sur l'avenir. Carmine ne sait pas encore ce que sont des boutons de manchette que des centaines de croquis attendent déjà qu'il grandisse et devienne un homme pour se transformer en pièces de collection uniques et rutilantes. La gourmette qu'il porte au poignet n'est qu'une prémisse ... Quand vient la fin du défilé, Papa accepte - et c'est rare - de monter sur scène. Le raccord couleur / matière entre sa veste cintrée et la tenue du bambin affole les photographes. Dans le mode superficiel des apparences trompeuses, il en faut peu pour créer un mythe …

Cambridge University - 2004

« Où est Carmine ? » « Au centre de l'attention, où veux-tu qu'il soit ? » Perdue entre la jalousie et l'exaspération, la remarque s’étouffe dans le brouhaha ambiant. À deux pas du campus, une bonne centaine d'étudiants arpentent les nombreuses pièces de la villa louée pour l'occasion. Oui, mais laquelle ? Aucune en particulier, car tous les prétextes sont bons pour se faire de nouveaux amis. La rentrée scolaire fraîchement entamée s'impose en opportunité à ne pas manquer tandis qu'insouciant et beau comme un dieu, du haut de ses 20 ans, Carmine se bidonne sur le canapé, entouré d'une foule de prétendus copains. Beaucoup l'envient en silence, d'autres ne voient dans leur présence à cette fête qu'un moyen de briller ou d'élargir leur réseau. Et il y a celles et ceux dont l'objectif est malintentionné : attirer l'attention du jeune mannequin que l'industrie de la mode s'arrache, entrer dans son cercle proche, tirer profit de sa gentillesse tant de fois mise en avant dans les articles de la presse people. Carmine n'a jamais le temps de souffler, à peine a-t-il fini une phrase qu'une autre question s'en vient, qu'une autre interjection relance la machine à sociabiliser. Enfant chéri et sur-couvé, il oublie que le monde ne se résume pas à l'écrin soyeux dans lequel on l'a élevé. La réalité finira par le rattraper bien assez tôt, lorsqu'il comprendra qu'être adulte ne veut pas seulement dire avoir sa propre Bentley. Faire face aux déceptions et aux couteaux plantés dans le dos lorsque l'on s'y attend le moins fera partie de son apprentissage. Finie l’adolescence : Carmine est un homme désormais. Sa réponse à la brutalité de la vie ? Encaisser et sourire, toujours avec élégance, tel qu’on lui a appris à le faire.

Brisbane - 2017

« Tu l'aurais bien quoi ?! » « Embrassé. » Carmine glousse. Un verre complet de gin. Pour cet homme qui ne boit quasiment jamais, c'est déjà trop. « Avec la langue. » Ajoute-t-il, soupirant d'aise en fermant les yeux afin de mieux visualiser le visage du tatoueur. Face à lui, Connor, l'observe d'un air interloqué. L'Australien au biceps fraîchement cellophané le dévisage. « Mais c'est un homme ! » « Ou est le problème ? » C. ne comprend pas la réthorique de son cousin. Saoul, il oublit que cela fait plus de dix ans qu'il cache à sa famille autant qu'au reste du monde sa bisexualité. L'empire Cavendish est hétérosexuel, point final. Son avatar ne peut rien être d'autre que ça et la réaction de Connor face à cette grenade dégoupillée par l'alcool témoigne de l'ampleur des enjeux soudainement menacés par l'aveu du mannequin. Comme tous les enfants Cavendish, l'Australien sait parfaitement quelles sont les limites à ne pas franchir. Celle-ci en est résolument une. Contre toute attente, ce n'est pas d'animosité dont s'animent les traits de son visage, mais bel et bien de curiosité. Carmine et lui ont grandi ensemble, de vacances scolaires en réunions de famille ; de jeux d'enfants à business d'adultes en passant par les nombreuses bêtises d'adolescence. La complicité pousse le rebel de leur binôme à se pencher en direction du plus sage avant de demander, d'une voix qui ne fait pas son âge : « T'as déjà couché avec un garçon ? » Confidences de gamins asphixiés par le poids des responsabilités bien avant l'heure. Carmine ne dira à personne ce que Connor s'est fait tatouer à l'intérieur du bras. Connor ne répètera aucun des petits secrets de son cousin. Sobres comme ivres, ils se couvrent, il en est ainsi depuis leur plus jeune âge. Une fois n'est pas coutume, c'est le sacro-saint Carmine qui risque de se faire tirer les oreilles. « À la fac. » Avoue-t-il avant de se lancer dans le récit de cette première fois aussi cucul la praline que ses rêves d'amour romantique et ses fantasmes d'adolescente en fleur face au charme d'un artiste dont le travail consiste à marquer les peaux d'encre indélébile. « Putain ! J'en reviens pas ! » « Ne sois pas vulgaire, ça fait middle class. » Connor est pris d'un fou rire. Imaginer son cousin coincé rouler des pelles à un homme l'amuse au point qu'il se lève et repose son verre de whisky. « J'y retourne ! Je te ramène son numéro. » Ne jamais compter sur l'enfant terrible de la famille pour jouer le rôle de la raison.

Fashion TV Studio - 2018

« Il reste un point que nous n'avons pas abordé ... » L'air complice sur le visage de la journaliste trahit avant même que ne tombe la question surprise son caractère privé. Carmine, dont l'expérience en matière d'interviews se compte en dizaines d'années, pressent la sortie de piste. Combien parie-t-on que ce qui s'en vient ne respecte pas le script validé par son agent lors des négociations ? Qu'à cela ne tienne, le mannequin entre dans le jeu et se penche en direction de son interlocutrice, feignant d'être intrigué par tout ce suspens. Il est en parfait contrôle de son image de gentleman. « Parlez-nous d'Elle, Carmine, que notre jalousie se calme de la savoir à la hauteur. » La réaction est spontanée, intime et tendre : l'homme baisse la tête en souriant. Évidemment qu'ils se sont fait prendre par les objectifs, main dans la main, tandis qu'ils marchaient le long de la tamise. Lorsqu'il redresse le regard, passant la langue sur ses lèvres auxquelles semble pendue la journaliste, Cavendish rayonne : « Vous parlez probablement d'Abigail ... » Sa voix caresse le prénom. Abi, comme il l'appelle depuis ce matin idyllique à l'aube duquel elle avait signé de son nom le miroir de la salle de bain, accompagné d'un cœur immense dessiné au gloss. C. sent encore les battements d'ailes des papillons au creux de son ventre face à cette œuvre d'Art plus précieuse à ses yeux qu'un Picasso ou un Turner. « ... Elle est parfaite. » Jamais Carmine ne tarira d'éloge à l'encontre de celle qui, quatre années durant, lui fera vivre sa plus belle relation, le réconciliant par la même occasion avec l'idée de tomber amoureux sans pour autant tomber de haut.

Knightsbridge - Août 2022

Il ne s'y attendait pas, raison pour laquelle Carmine affiche cet air interdit qu'il accompagne d'un flegmatique « Well ... » plus révélateur que n'importe qu'elle complainte. Susan vient de lui prouver qu'il a raison de s'interroger sur la légitimité des ingérences parentales dans sa vie privée. Après avoir clairement formulé leur refus d'accueillir à nouveau Samuel à la table du traditionnel brunch dominical des Cavendish, la voilà qui lui conseille de reprendre contact avec Abigail. Selon elle, la jeune femme porterait moins préjudice à l'image de la marque qu'un éventuel scandale autour des fréquentations masculines de Carmine. Ce dernier se garde de commentaires. Il voit parfaitement ou veut en venir sa mère et ravale sa déception de ne pas trouver auprès de ses parents le soutien qu'il aurait souhaité. Tourner la page de sa rupture avec Abi fut un véritable chemin de croix ; Carmine s'attendait à ce que ses proches se réjouissent de l'entendre rire à nouveau, qu'importe le sexe de la personne responsable de cette euphorie. Laissé seul dans la cuisine suite au départ de Susan, l'homme garde le silence, regard rivé sur la poignée d'invités réunis autour de la table, de l'autre côté de la fenêtre surplombant le plan de travail. Dans le jardin, la lumière de l'été moribond miroite sur les mèches de Samuel. L'hypocrisie de la situation saute à la gorge de Carmine à l'instant où sa mère tend au jeune homme un plat d'œufs mimosa savamment décorés. Ce dernier s'imagine-t-il un seul instant contrarier de sa présence l'hôtesse en train de le nourrir avec la plus grande des politesse ? Probablement que non. Sourire et feindre : une histoire de famille commençant à peser lourd sur le moral de Carmine ...

Brisbane - Septembre 2022

« Ils savent. » Dit-il sur le pas de la porte. À ses pieds repose une valise bouclée à la hâte après la dispute. « Oh. » Connor s'écarte, le laisse entrer. « Tu veux en parler ou bien ... ? » « J'apprécierai une tasse de thé, s'il te plait. » L'Australien ravale un sourire. La manie qu'à son cousin de boire du thé qu'importe l'heure du jour ou de la nuit l'amusera toujours. Connor revient dans le salon quelques minutes plus tard ou il écoute Carmine lui narrer les détails des raisons pour lesquels l'anglais finit par demander : « Accepterais-tu que je séjourne quelques jours chez toi ? Je n'ai pas envie de rentrer à Londres. » « Reste aussi longtemps que tu le souhaites, c'est pas les chambres qui manquent. » La villa de Connor est, en effet, dix fois trops grande pour lui, comme la plupart des demeurres Cavendishiennes.

Le mannequin finira par s'installer pour de bon chez son cousin, choisissant une carrière non plus dictée par les choix de ses parents, mais par les siens. De photoshoots en clips publicitaire, de projets artistiques en collaborations cinématographique, Carmine vole aujourd'hui de ses propres ailes, loin de l'intransigeance parentale. Son nom est une bénédiction autant qu'une cage au bareaux invisible. Chaque jour, il sent planer au dessus de sa tête l'épée de Damocles : rester au service de la marque ou prendre le risque de tout perdre en plus de faire vaciller l'empire Cavendish en sortant du scripte qu'on lui a assigné. C'est toujours la même question :

To be or not to be ?