At first sight
FLASHBACK  - Ugo ☆ @Valentina De Luca

Mars 2008 - Flashback - Studio d'Ugo
« Épouse-moi », lâche-t-il brusquement sans préparer le terrain, sans poser son genou au sol. Il se redresse légèrement quand il discerne la surprise – consternation ? – dans le regard de celle qui lui fait face et qui s’apprêtait à quitter la pièce, agacée par une dispute. Il ne quitte pas son regard et hausse les épaules. « Je suis sérieux. Valentina Aguilar, est-ce que tu penses être suffisamment folle pour devenir ma femme ? » Il finit par se lever de sa chaise pour se diriger vers elle. « Je sais que c’est fou, je sais que normalement, c’est le genre de demande qui se fait avec une bague, un dîner aux chandelles, et pas mal d’années de relations derrière soi … mais pourquoi attendre car on en est certains ? Je suis certain que tu es la femme de ma vie, je suis certain que tu es celle avec qui je veux passer le reste de ma vie, devenir vieux et aigris, ensemble. Je veux pouvoir m’embrouiller avec toi à propos de mon accent quand je prononce mal un mot en espagnol ou quand je rate le petit déjeuner … J’en suis certain depuis le jour où je t’ai rencontré et chaque minute passée avec toi ne fait que m’en convaincre. » Il lui fait désormais face et vient prendre ses mains dans les siennes avec ce sourire idiot aux lèvres. Elle a l’air sous le choc et cela ne fait qu’étirer davantage son sourire car face à elle, ses mains dans la sienne, il finit par poser un genou au sol. « Maintenant que j’ai un genou au sol, ça devient presque officiel, non ? » Son regard se plonge dans le sien, attendant patiemment la réponse à ce coup de folie, cette prise de risques. Et vous savez quoi ? La folie est qu’il n’a pas le moindre doute. Il est convaincu qu’elle deviendra sa femme, qu’elle lui dira oui, qu’ils finiront par aller lui acheter une bague de fiançailles, qu’ils se marieront discrètement, entre amis, en extrême petit comité. Il est convaincu que c’est avec elle qu’il s’endormira et se réveillera pour le reste de sa vie. Alors, c’est pour cette raison qu’il ne perd pas son sourire, que son cœur ne s’emballe pas et qu’il a la patience d’attendre sa réponse sans perdre son sourire idiot et amoureux.

Quelques minutes plus tôt …
Une demande en mariage surprise après une dispute idiote. C’était un samedi matin ensoleillé et elle avait passé la nuit chez lui, une fois de plus. Elle lui avait dit et répété qu’elle devait se lever tôt et travailler sur quelques dossiers … elle lui avait dit et pourtant, ils avaient fini par passer la soirée dans les bras l’un de l’autre à regarder un film. Au petit matin, le réveil n’avait pas sonné et il avait raté le petit déjeuner … le café était préparé mais il n’avait pas pris le temps de préparer le petit déjeuner alors que c’est ce qu’il lui avait promis : lui donner un coup de main pour qu’elle puisse partir au plus vite, au plus tôt … et l’italien avait pris son temps, si bien qu’elle s’était emportée et avait simplement saisi son thermos de café en lui disant qu’elle partait. Et c’est alors qu’elle se dirigeait vers la sortie, vers la fuite pour retrouver son emploi, qu’il lui a balancé ces deux mots. Epouse-moi. Epouse l’idiot que je suis.

@Valentina De Luca

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@Ugo De Luca ☆ Valentina

J’étais en retard … Horriblement en retard et ce n’était pas véritablement ma faute. J’avais passé la nuit chez mon italien. Mon italien, cet homme que j’avais rencontré il y a quelques semaines à peine dans une boîte de nuit. Et je pouvais dire, sans le moindre doute, que j’avais eu un coup de foudre pour lui. Un regard, une danse (non plusieurs) et j’étais déjà tombée dans ses filets. Ce n’était pas qu’une histoire physique – il n’avait pas que le corps d’Apollon ! – c’était lui dans son entièreté. Son regard, son sourire, son accent caliente, sa façon de vouloir absolument apprendre à parler espagnol et que je trouve très sexy, sa façon de me parler en italien que je trouve encore plus sexy, son humour, sa façon de m’embrasser, de me serrer dans ses bras… Absolument tout chez cet homme me plaisait et je l’avais rencontré bêtement en boîte de nuit.

Ce matin, pourtant, je l’aurais bien fusillé mon bel apollon. Déjà parce qu’il m’avait fait miroité un petit dej de luxe et qu’au final, j’avais pas de petit dej et qu’en plus j’aurais à peine le temps de boire un café. J’aurais aussi dû me lever plus tôt parce qu’il fallait que je travaille sur des dossiers important mais le réveil n’avait pas sonné ! Je savais que j’aurais dû travailler sur ces dossiers hier soir mais Ugo m’avait convaincu de passer la soirée avec lui, sous un plaid à regarder la télé. Double poisse ! J’étais déjà en retard mais lui, il prenait son temps alors j’avais pris sèchement mon thermos de café parce que : « Mierda ! Tu m’aides pas du tout là !! » l’avais-je rembarré sèche en essayant de tenir mon café d’une main et enfiler mes escarpins, tout en gardant l’équilibre, de l’autre.

« Épouse-moi » Mon regard se pose sur lui et je suis en train de me dire qu’il est devenu fou. Complètement fou ! Son haussement d’épaule tandis qu’il se lève me confirme qu’il y a sûrement quelque chose dans son café. Il ne peut pas être sérieux … si ? « Je suis sérieux. Valentina Aguilar, est-ce que tu penses être suffisamment folle pour devenir ma femme ? » Je le regarde se lever de sa chaise et émets un rire nerveux. « T’es dingue ! » m’exclamais-je, tellement dingue que je me surprenais à y penser aussi. « Je sais que c’est fou, je sais que normalement, c’est le genre de demande qui se fait avec une bague, un dîner aux chandelles, et pas mal d’années de relations derrière soi … mais pourquoi attendre car on en est certains ? Je suis certain que tu es la femme de ma vie, je suis certain que tu es celle avec qui je veux passer le reste de ma vie, devenir vieux et aigris, ensemble. Je veux pouvoir m’embrouiller avec toi à propos de mon accent quand je prononce mal un mot en espagnol ou quand je rate le petit déjeuner … J’en suis certain depuis le jour où je t’ai rencontré et chaque minute passée avec toi ne fait que m’en convaincre. » Mon sourire se fait plus grand, j’essaie de le masquer en pinçant les lèvres. Jamais, je dis bien JAMAIS, je n’aurais imaginé qu’Ugo me demande en mariage … surtout pas si tôt dans notre relation. On se voyait depuis 2 semaines et pourtant, cette idée folle me plaisait de plus en plus. Le choc est d’autant plus grand quand, alors qu’il a pris mes mains dans les siennes, il se met à genou. J’étouffe un cri de surprise. Mon dieu ! il était vraiment en train de me demander de l’épouser !! « Maintenant que j’ai un genou au sol, ça devient presque officiel, non ? » Son regard plonge dans le mien et je fais un pas pour enrouler mes bras autour de son cou et dépose un chaste baiser sur ses lèvres. « C’est de la folie, on se connaît depuis 2 semaines mi amor ; » je dis sans le quitter des yeux, « C’est de la folie et pourtant, je suis convaincue que t’es l’homme de ma vie, j’ai envie de t’apprendre à parler espagnol, que tu m’apprennes l’italien, et de m’embrouiller avec toi quand l’un ou l’autre n’aura pas la bonne prononciation, j’ai envie de passer le reste de ma vie avec toi Ugo.» Un sourire avant de me mettre à rire, et de secouer la tête de droite à gauche, comme si je n’arrivais pas à croire ce que je venais de faire. Et c’était un peu le cas ! « Oui …. OUI je veux t’épouser Ugo De Luca !! » m’écriais-je avant de me me pincer les lèvres. Fou. On était fous, tous les deux !

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FLASHBACK  - Ugo ☆ @Valentina De Luca

Mars 2008 - Flashback - Studio d'Ugo
Il a le regard plongé dans le sien. Il attend son jugement. Il attend un oui. Il espère un oui. Mais au lieu de ça, il a un éclat de rire qui le fait lui-aussi rire. Il penche légèrement la tête sur le côté tout en attendant patiemment des mots. Et, elle finit par venir enrouler ses bras autour de son cou et déposer un baiser sur ses lèvres. Un moyen de le faire taire ? Il se redresse alors tout en gardant une main posée sur sa hanche. « C’est de la folie, on se connaît depuis 2 semaines mi amor. C’est de la folie et pourtant, je suis convaincue que t’es l’homme de ma vie, j’ai envie de t’apprendre à parler espagnol, que tu m’apprennes l’italien, et de m’embrouiller avec toi quand l’un ou l’autre n’aura pas la bonne prononciation, j’ai envie de passer le reste de ma vie avec toi Ugo. » Son sourire s’intensifie. Donc, c’est un oui ? Sa main caresse doucement sa hanche sans la quitter du regard, prenant conscience qu’elle était aussi folle que lui et que ce qu’ils vivaient depuis quelques jours étaient tout simplement … une folie. Une douce folie. Elle secoue la tête de droite à gauche sans arrêter de rire et il lève les épaules en demandant : « C’est donc … un … » Il arque un sourcil avant de rire lui aussi quand elle finit par s’écrier : « Oui …. OUI je veux t’épouser Ugo De Luca !! » Elle est donc bien aussi folle que lui. L’enthousiasme du duo est palpable. Elle vient se blottir contre lui, enroulant ses bras autour de son cou et il fait de même en enroulant ses bras autour de sa taille, la blottissant contre lui et la soulevant doucement … les pieds sur terre, elle ne les avait plus depuis qu’elle lui avait dit oui de toute manière. Au sens propre comme au sens figuré.

Finalement, elle retrouve le sol et ses mains se posent sur ses joues. « Tu es donc aussi folle que je le pensais … », lâche-t-il d’une voix rieuse. « C’est fou mais pas si fou que ça, si ? » Il entre sa tête entre ses épaules, adoptant une moue candide car il sait que les personnes qu’il connait allaient lui dire qu’il est fou, qu’ils sont fous. Sa mère voudra sans doute lui tirer les oreilles en apprenant qu’il se marie comme ça, bien trop rapidement et loin de suivre les traditions familiales. « Je te promets que tu ne vas pas le regretter. Jamais. Je suis persuadé d’une chose, mon vrai boulot sur cette planète, c’est de faire ton bonheur --- » Il dépose un chaste baiser sur ses lèvres. « Madame de Luca … », dit-il d’une voix amusée, exagérant son accent italien pour montrer comment sa famille le prononcerait.

@Valentina De Luca

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@Ugo De Luca ☆ Valentina

Mars 2008 – Studio d’Ugo
C’était de la folie. Il n’y avait pas d’autres termes pour définir ce qui était en train de se passer. Et pourtant, j’étais certaine de faire le bon choix. Il existait cette connexion entre nous, une connexion indéniable, forte, puissante … Il me comprenait, je le comprenais. J’avais trouvé mon meilleur ami, mon amant, … mon mari ! Je viens me blottir contre lui et il me soulève sans la moindre difficulté du sol. Lorsqu’il me repose, il vient poser tendrement ses mains sur mes joues : « Tu es donc aussi folle que je le pensais … » Folle de toi « C’est fou mais pas si fou que ça, si ? » Un petit sourire en coin et j’embrasse brièvement le bout de son nez, « Les autres : mes parents, ta mère, tes amis … ils vont nous prendre pour des fous, mais c’est pas grave parce que nous, on est sûr de ce qu’on fait, pas vrai ? » Une folie pour les autres, une évidence pour nous. C’était évident. On aurait fini par se marier tôt ou tard et pourquoi attendre quand on était sûrs de nous ? « Prépares-toi à ce que mon père te fasse un très loooong discours sur le fait d’apprendre à parler parfaitement espagnol, … Je suis même certaine qu’il fera exprès de te parler avec un accent à couper au couteau. » Un gloussement amusé avant de poser mes lèvres sur les siennes dans un baiser enflammé. Oui j’avais vraiment hâte de l’épouser. « Je te promets que tu ne vas pas le regretter. Jamais. Je suis persuadé d’une chose, mon vrai boulot sur cette planète, c’est de faire ton bonheur --- » Je donnais cette image de femme indépendante mais pour le mariage j’étais vieux jeu. Je ne plaisantais pas avec les traditions. Ugo était l’homme de ma vie et le resterait pour toujours. Il n’y aurait personne d’autre que lui. « Madame de Luca … » Un grand sourire sur mes lèvres tandis que je sens ma peau frissonner. C’était ridicule mais Bon sang !! qu’est-ce que j’aimais son accent … C’était une des choses qui m’avait faite craquer et je ne m’en lasserais jamais.

17 mai 2008 – Mariage d’Ugo et Valentina
J’aime mes parents. J’aime vraiment mon père et ma mère … mais je les aime encore plus quand ils sont à l’autre bout du pays. Ils ont débarqué il y a semaine pour finir d’organiser le mariage et au bout de 24h, j’étais déjà à bout de nerf. Volontairement, j’avais choisi de travailler jusqu’à la veille de notre mariage et j’avais bien vu dans le regard d’Ugo qu’il comprenait parfaitement pourquoi. Nos parents accordaient beaucoup d’importances aux détails mais si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais loué une jolie robe blanche et nous serions déjà mariés … en petit comité. On ne pouvait pas dire que c’était un très grand mariage mais il y avait une bonne cinquantaine d’invités. « Tu es prête Valentina ? » me demanda mon père. Je soufflais longuement, lissais un pli imaginaire sur le bustier de ma robe et lui adressais un sourire. « Bien plus que ça papa. » Mon père était ému … Je crois bien que c’était la première fois que je le voyais, touché à ce point et forcément, une boule d’émotion se forma dans ma gorge.

Nous nous avançons jusqu’à l’allée et je sens mon cœur rater un battement quand mon mari – futur mari ! – se retourne et m’aperçoit. C’est le bon. Je le sais et je sais que ça va durer toute la vie. Il ne peut pas en être autrement.

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FLASHBACK  - Ugo ☆ @Valentina De Luca

Mars 2008 - Flashback - Studio d'Ugo
« Tu sais que normalement un mariage, ça se prépare pendant des mois, voire des années ? Bien sûr que tout le monde est un peu choqué de vous voir passer la bague au doigt alors que vous apprenez à vous connaître --- je suis certain que tu n’aies pas complétement perdu la tête en Australie, Ugo. » Son oncle, le frère de ce père qu’il n’a jamais connu, vient poser une lourde main sur son épaule, la pressant doucement. Chez les mâles De Luca, les gestes remplacent bien souvent les paroles. Un sourire fier et ému apparaît sur ses lèvres alors que sa main quitte l’épaule du futur époux pour venir lui tapoter la joue avec une émotion non contenue. « Je suis fier de ce que tu es devenu, Ugo. Et crois-moi ou non, ton paternel n’aurait pas été surpris de cette folie … il a toujours eu tendance à prendre des décisions comme ça, spontanée. Faire confiance en ses tripes, faut pas mal de courage. » Un éclat de rire alors qu’il recule d’un pas pour observer le futur époux. Ugo avait fait venir juste quelques membres de sa famille pour cette union. La famille proche, très proche et quelques amis. Un petit comité même si sa mère ne cessait de lui répéter que l’Amour, ça doit se fêter en grand. Pour lui, le mariage était juste un moyen d’officialiser les choses … la vie en grand, il allait la vivre avec Valentina. Le reste, ce n’était que des détails.

Et, c’est comme ça qu’il se retrouve devant l’autel, les mains jointes devant lui, le sourire un peu réservé alors qu’il entend les convives bavarder. Tous ne sont pas d’accord avec cette union. Mais ils ont accepté de venir … alors ? Un regard vers sa mère, une petite dame hautement élégante qui tient un mouchoir entre les mains … pour les larmes qui couleront quand elle verra son fils unique passer la bague au doigt à une femme qu’elle ne connaît que trop peu. Son cœur tambourine de plus en plus dans sa poitrine. Bientôt ce ne sera plus un coup de folie mais leur réalité. Les paupières se ferment un instant. Il se concentre sur ce dont il est certain : Valentina est l’amour de sa vie, elle est devenue en un clin d’œil son alliée, son pilier et surtout elle est devenue son refuge ici, en Australie, en terrain inconnu. A ses côtés, il se sent à sa place. A ses côtés, il se sentira toujours chez lui. Les paupières s’ouvrent de nouveau quand le brouhaha se fait un peu plus pressant … elle arrive. Une profonde inspiration et il se tourne de trois quart pour la voir finalement au bras de son père. Un soupir d’admiration s’échappe de ses lèvres. Un large sourire apparaît sur ses lèvres. Maintenant qu’il la voit, il en est plus que certain. Valentina va devenir Madame de Luca et le sera toute sa vie. Toute une vie. Une vie à deux. Son regard s’écrase un instant sur le sol juste avant que le père la lui confie. Aussitôt, il n’a plus d’yeux que pour elle. Et emmerdant les règles à suivre, il se penche vers elle pour déposer un tendre et chaste baiser sur sa joue, lui soufflant au passage combien elle est magnifique. Il sait que sa mère lui donnera un coup du revers de la main pour cet affront mais ça en valait la peine.

Et voilà.
Ils sont mariés. Aussi simple que ça.
Assis l’un à côté de l’autre dans cette voiture, sa main vient rejoindre la sienne. Ils sont mariés. Pour toute une vie. Et rien ni personne ne pourra lui arracher ce sourire de ses lèvres.

C’est comme ça que le couple se retrouve de nombreuses heures plus tard sur la piste de danse, pour leur première danse. Main dans la main, doigts entrelacés, ils finissent par prendre place. Il plonge son regard dans le sien. La danse devient une étreinte. « On ne s’en est pas trop mal sortis jusqu’ici, non ? », dit-il d’une voix amusée. Une conversation secrète.


@Valentina De Luca

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@Ugo De Luca ☆ Valentina

17 mai 2018 – Mariage d’Ugo et Valentina
L’émotion était palpable de mon côté comme de celui d’Ugo, de ma famille comme de la sienne… Je prenais très au sérieux les vœux du mariage et pour moi, ça y est, j’étais liée à Ugo pour la vie. Peu importe les tempêtes, peu importe les disputes, peu importe ce qui pouvait se passer dans notre vie, il resterait mon partenaire, mon mari, mon meilleur ami, mon amant …Il serait tout à la fois et lorsque je posais mon regard couleur chocolat sur le sien, je savais que j’avais épousé le bon. J’en étais intimement persuadée. Persuadée que rien ne pourrait briser ce mariage.

Quelques heures plus tard, nous nous retrouvons sur la piste de danse. Notre première danse de jeunes mariés. Il me saisit par la taille, ma trouve la sienne et l’enlace tandis que mon autre main vient se poser sur sa nuque. « On ne s’en est pas trop mal sortis jusqu’ici, non ? » J’acquiesce et mon sourire se fait taquin. Je balaye rapidement les invités autour de nous avant de plonger dans le regard de mon mari. Mon mari !!! « Nos parents sont encore en vie, nous aussi et on a pas fini dans un hôpital psychiatrique, donc oui … On s’en est pas trop mal sortis. » lui intimais-je avant de me mettre à rire doucement. Je me rapprochais un peu de lui et caressais distraitement sa nuque. « Tu sais, je suis contente que nos familles soient là … » Oui je les aime, pas de doute … « Mais … j’ai hâte qu’on soit rien que tous les deux. Qu’on reprenne notre vie et qu’on évolue ensemble, tous les deux.» Un nouveau sourire orne mes lèvres avant de faire une petite moue provocatrice. « Et j’ai hâte d’utiliser mon nouveau nom au travail. » Un fait anecdotique mais j’avais hâte d’hurler au monde entier que je n’étais plus Valentina Aguilar mais Valentina De Luca et que je m’étais mariée à l’homme de ma vie. C’était peut-être cliché mais j’avais simplement hâte de commencer ma nouvelle vie à ses côté parce que c’était,  à mes yeux, une nouvelle vie qui commençait. « Et j’espère qu’on va vite trouver un appartement. J’en ai assez de courir entre mon appart et ton studio. Je veux vivre avec toi. Pas courir sans arrêt entre nos deux apparts. »

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FLASHBACK  - Ugo ☆ @Valentina De Luca

Mars 2008 - Flashback - Studio d'Ugo
« Nos parents sont encore en vie, nous aussi et on a pas fini dans un hôpital psychiatrique, donc oui … On s’en est pas trop mal sortis. » Il laisse échapper un rire tout en précisant, amusé : « la soirée n’est pas encore terminée --- ne parle pas trop vite. » Sa famille était capable de faire pas mal de folie. Tout était possible, sait-on jamais. L’italien retrouve son regard quand elle poursuit : «Tu sais, je suis contente que nos familles soient là … Mais … j’ai hâte qu’on soit rien que tous les deux. Qu’on reprenne notre vie et qu’on évolue ensemble, tous les deux. Et j’ai hâte d’utiliser mon nouveau nom au travail. Et j’espère qu’on va vite trouver un appartement. J’en ai assez de courir entre mon appart et ton studio. Je veux vivre avec toi. Pas courir sans arrêt entre nos deux apparts. » Attendri, il ne la perd pas du regard et dévore chacune de ses paroles. « On a tout le temps devant nous et je serais plus que ravi de pouvoir me réveiller et m’endormir à tes côtés dans un chez nous … », il lui décoche un clin d’œil tout en resserrant un peu plus son étreinte. « C’est le début d’une vie à deux --- madame De Luca », dit-il en prononçant son nouveau nom avec un faux air énigmatique. Doucement, il approche ses lèvres des siennes pour y déposer un baiser. « Et j’ai hâte d’en savourer chaque instant. » Une vie à deux. Et cette vie, elle lui semble magique. Il a le sentiment de faire ce qui est juste. Il a le sentiment que ce mariage, cette union … c’est exactement la chose à faire. Il est heureux. Il est apaisé. Il est serein. Et il lui suffit de poser son regard dans les yeux de sa désormais épouse pour s’en convaincre davantage.

La soirée entre amis et famille se déroule de la meilleure manière qu’il soit. Rires. Sourires. Étreintes. Danses. L’ambiance est apaisante. Les premiers invités quittent la location, y compris la mère d’Ugo. Et, alors que Valentina est en pleine conversation avec un groupe d’amis, il s’approche derrière elle pour enrouler ses bras autour de sa taille et déposer un chaste baiser dans son dos, puis dans son cou. Elle ne semble pas être vraiment surprise par l’italien tactile et continue même sa phrase comme si de rien était. Il finit par déposer son menton sur son épaule sans desserrer son étreinte. Un sourire idiot est affiché sur ses lèvres. Le champagne semble avoir accentuer sa candeur. « Est-ce que vous pouvez nous servir de couverture ? », demande-t-il subitement aux invités, un sourire toujours accroché à ses lèvres, « je compte vous dérober mon épouse pour le reste de la soirée et disparaître … », il tourne la tête vers Valentina, « on rentre ? »


@Valentina De Luca

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@Ugo De Luca ☆ Valentina

17 mai 2018 – Mariage d’Ugo et Valentina

« On a tout le temps devant nous et je serais plus que ravi de pouvoir me réveiller et m’endormir à tes côtés dans un chez nous … » Son clin d’œil me fait rire. Ma peau frissonne quand il resserre un peu plus son étreinte : « Chez nous … enfin ! » Plus de on va chez toi, on va chez moi … comme deux étudiants ! « C’est le début d’une vie à deux --- madame De Luca » Un sourire séducteur orne mes lèvres, « Et j’ai hâte d’en savourer chaque instant. » Pas de doute dans ma tête, je savais qu’Ugo était le bon. Pas de doute également quand il approche ses lèvres des miennes pour partager un chaste baiser. « Moi aussi mi amor » J’approche mes lèvres des siennes pour un autre baiser cette fois, plus appuyé et j’entends les sifflements de certains de nos amis.

Le reste de la soirée se passe de la même manière : des rires, des étreintes, de l’amour, de la musique … La soirée est parfaite. J’ai eu le mariage de rêve avec le mari rêvé. Les premiers invités partent dont la mère d’Ugo qui tombe de fatigue. Elle nous embrasse et nous félicite une fois de plus. Une autre danse , encore une autre avec mes amies puis nous nous écartons de la piste de danse pour papoter. Soudain deux bras vinrent enserrer ma taille, ce geste me fait sourire mais je ne veux pas stopper ma discussion. Mon amie me lance un regard amusé. Le Ugo tactile, j’en ai l’habitude, je le suis aussi mais sentir ses lèvres sur mon omoplate puis dans mon cou me fait frissonner des pieds à la tête. Ça + le champagne qui me fait tourner délicieusement la tête. « Est-ce que vous pouvez nous servir de couverture ? » Je le regarde, faussement choquée tandis que nos amis éclatent de rire. « ça dépend pour quoi on doit vous couvrir !» nous demanda malicieusement Amanda, « je compte vous dérober mon épouse pour le reste de la soirée et disparaître … » Je tourne la tête vers lui, qui a posé son menton sur mon épaule puis mes mains sur les siennes. Nos regards finissent par se croiser et il demande : « on rentre ? » Nos amis éclatent de rire en même temps que moi – le champagne me rend d’autant plus joyeuse – et je l’embrasse brièvement. « On rentre.» Je prends une de ses mains pour le guider vers la sortie alors que le dj met une chanson que j’aime beaucoup. La mélodie me berce et je me mets à bouger mes hanches au rythme de la chanson sans pour autant m’arrêter sur la piste de danse. Tous les regards sont braqués sur nous. On repassera pour la sortie discrète !

Nous venons à peine de passer la porte de la salle que je me jette déjà sur ses lèvres dans un baiser langoureux et passe mes mains dans ses cheveux savamment plaqués pour l’occasion…