| (camian 12) his whole world's about to change |
| | (#)Mar 7 Mai - 10:57 | |
| Cela faisait un mois que Cami et Dorian était revenus de Nashville, il faut dire que ce fut un mois parfait, rempli de changement, rempli de joie et de bonheur. Cami mentirait si elle disait qu’elle avait déjà été aussi heureuse qu’en ce moment. Elle était au paradis. Pendant ce mois, de nombreux changements avaient eu lieu, elle était toujours en pourparlers pour la vente de son entreprise, elle y réfléchissait encore beaucoup à cette possibilité mais en réalité, elle cherchait surtout à sauver tous ses employés. Un rendez-vous avec les acheteurs étaient prévus d’ici la fin du mois, et en entendant elle faisait des tonnes de recherches, des listes, elle organisait le tout. Entre deux, sans le réellement le dire à Dorian, elle continuait ses recherches sur Josh, sur ce qu’elle pouvait trouver, mais en réalité, elle savait très bien qu’elle pourrait avoir plus d’informations si elle renouait le contact avec ses parents, si elle reprenait sa place dans l’entreprise familiale, elle serait au cœur de l’info, elle pourrait tout savoir. Pour l’instant, toutes ses recherches étaient infructueuses, mais elle ne doutait pas d’un jour y arriver. Et en attendant, elle profitait de sa relation, de son bonheur, de son nouveau colocataire. A peine quelques jours après son retour de Nashville, Cami avait aidé Dorian en finissant ses cartons et trois jours après, il était pleinement chez lui, chez elle. Elle n’avait jamais autant aimé faire du tri dans ses affaires, donner, jeter, pour quelqu’un. Chaque matin, elle se réveillait avec l’amour de sa vie, elle voyait son visage au matin, s’endormait dans ses bras le soir, profitait de sa chaleur dans toutes les pièces de la maison, profiter également de Loki, cuisinant ensemble, ils leurs arrivaient même de danser ensemble dans la cuisine, tout était parfait, elle avait l’impression de vivre une relation digne des films romantiques. En réalité, même quand ils se disputaient pour des broutilles, elle aimait ça, pour cause, même s’il sortait de l’appartement, il revenait toujours, il revenait toujours dormir ici, et cela la rendait heureuse. Même s’il rentrait tard du travail, il avait toujours un repas qui l’attendait si elle dormait déjà et inversement pour elle.
Chaque matin se ressemblait, ils se réveillaient quasiment en même temps, s’embrasser amoureusement, longuement, parfois pendant des minutes qui pouvaient durer des heures, et presque chaque matin cela dérapait, mais Cami ne s’en plaignait pas. Elle ne connaissait pas de meilleures façon de se réveiller. Heureusement, qu’elle était sa propre patronne, parce que sinon, elle serait souvent en retard. Mais jamais, au grand jamais, elle ne dirait non au réveil crapuleux avec le jeune homme. Et ce matin, n’avait pas loupé, ils s’étaient passé la même chose que chaque matin, c’était incroyable, torride, intense, ils étaient en parfaite symbiose. Cami en avait doublement profiter, dans le lit, sous la douche, et même juste avant son départ au travail dans la cuisine, elle ne disait jamais non pour des petits instants coquins. Pour cause, elle savait que ce soir, et demain matin, ils n’en auraient pas. Cami avait promis à ses amies qu’elle sortirait avec eux ce soir, et elle ne pouvait pas revenir sur sa parole. Elle sortait beaucoup moins souvent, pour cause, elle appréciait ses soirées cuisine, télévision avec Dorian, mais ce soir ça serait différent. Elle partirait directement du travail, et rentrerait plutôt tard, Dorian serait surement endormi et Cami ne le réveillerait pas, il l’avait prévenu qu’il devait se lever tôt le lendemain matin. Un dernier baiser sur le pas de la porte, une caresse à Loki et la demoiselle était partie. Sa journée au travail, comme toutes ses autres journées étaient passé à une vitesse folle. Le mois de juillet-aout arrivait à une vitesse folle et la saison touristique également, les entreprises cherchaient à recruter des extras, des personnes pour compenser les mondes qui allaient poser les pieds sur le sol australien. Elle avait des tonnes de réunions, des tonnes d’entretiens d’embauches, elle cherchait le candidat idéal pour chaque société, même si elle pensait à vendre la société, elle voulait que l’image de marque qu’elle avait construit perdure, elle voulait que chaque client soit pleinement satisfait, cela pouvait l’aider dans sa prochaine expérience professionnelle, les contacts serviront toujours.
Après sa journée, Cami était partie au bar rejoindre ses amies. C’était un bar qu’elle connaissait bien, pour cause c’était le bar où elle avait rencontré Dorian le soir de son anniversaire. Elle essayait de ne pas y penser, parce que cette soirée n’était pas la soirée qu’elle avait préféré dans sa vie. Il lui avait demandé de l’oublier, alors que tout ce qu’elle voulait, c’était qu’il se batte pour elle. Et finalement, c’est ce qu’il avait fait, et sa vie était au meilleur point depuis. La soirée avait été assez drôle et pleine de surprise. Cami et ses copines avaient bu plusieurs verres, plusieurs cocktails à base de téquila, heureusement, Cami s’était arrêté après trois verres. Elle avait ensuite bu du soda, de l’eau, et avait mangé pas mal de tapas pour éponger l’alcool. Ce soir, elle était sam, elle se devait de ramener ses amies en sécurité. La soirée terminée, Cami avait gérer son rôle à la perfection. Après avoir déposé Sixtine chez elle, elle prenait la route vers son appartement. Elle entrait pour ressortir de suite, prenant le temps de faire une sortie nocturne pour Loki, elle allait se lever beaucoup plus tard demain matin, il pourra être tranquille dans son panier, ses besoins étant fait. Elle partait sous la douche, se démaquiller et rejoignait Dorian dans le lit. Elle venait se glisser contre lui, passant ses mains autour de sa taille. « Bonne nuit mon amour. » Avait-elle chuchotait doucement pour ne pas le réveiller.
Le lendemain matin, elle se réveillait sans Dorian à ses côtés. Elle frottait ses yeux, se levait direction la cuisine. Elle s’abaissait pour caresser et embrasser le chien et allait se servir une tasse de café. Elle souriait en voyant un mot de Dorian, et prenait une gorgée de café. Sa journée fut rapide, elle se baladait avec Loki, partait en courses pour faire le plein, prevoyait le repas du soir. La fin de journée venue, elle lançait un album de Taylor Swift, partait se changer dans la salle de bain. Elle enlevait sa tenue du jour, passait un t-shirt à Dorian au-dessus et restait simplement avec son tanga et le t-shirt. Elle avançait en dansant jusque-là cuisine, chantonnant les chansons, et commençait la préparation du repas. Elle avait prévu une soirée mexicaine, elle préparé des tacos. Coupant des légumes, elle les faisait revenir dans une poêle, elle s’occupait du bœuf, du poulet. Elle préparait même des Margarita, coupant des rondelles de citrons, elle souriait en entendant la porte de l’entrée s’ouvrir. Elle levait le regard vers la porte d’entrée et son sourire s’agrandissait en voyant Dorian. « Bonsoir mon amour. Elle ne s’en lasserait jamais, elle se sentait si heureuse, rien qu’en prononçant cette phrase, et chaque soir, cela lui faisait le même effet, un effet de joie et de bonheur. Tu as passé une bonne journée ? » Loki lui bloquait le chemin, sautant partout, Dorian ne pouvait pas avancer. Cami continuait de préparer le repas, en attendant que Dorian puisse la rejoindre. Elle vivait une vraie vie de famille.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Mer 8 Mai - 22:54 | |
| Vous voyez cette impression que tout est trop beau pour être vrai, cette sensation d’être dans un film, ou sur un petit nuage, et bien c’était exactement ce que je ressentais. C’était un tableau idéal, sans une once d’ombre à l’horizon. Ça faisait maintenant environ un moins que j’avais emménagé chez Cami, et si jamais, par le passé j’avais pu avoir des doutes, je n’en avais plus aucun. Je me sentais plus amoureux que jamais, plus heureux que jamais, et ça se ressentais dans ma vie de tous les jours. J’étais plus productif au travail, j’étais toujours de bonne humeur, ma mère me trouvais en pleine forme. Une fois que Cami était revenue à Brisbane, mon déménagement c’était fait en un rien de temps, même pas une semaine après, toute mes affaires étaient chez elle, et tout était déjà rangé à sa place. Bon, il était vrai qu'avoir une vraie place dans sa penderie avait pris un petit plus de temps, mais elle y était arrivée, aussi surprenant que cela pouvait être. Concernant Loki, il connaissait déjà très bien les lieux, donc il n’avait eu aucun mal à s’acclimater, il était le plus heureux des chiens, avec doubles doses de chouchoutage, il était bien gagnant. Tout cela mis bout à bout, me confortais grandement dans le choix qu’on avait fait, j’avais eu un instant peur qu’on aille trop vite, mais au final, trop vite était apparemment notre vitesse de croisière et c’était ce qui nous convenait à tous les deux. Je pense que c’était la meilleure idée qu’elle avait eue. Après toute cette histoire compliquée qu’on avait vécue, vivre ensemble nous consolidait encore davantage. Bien entendu, il arrivait tout de même qu’on se dispute pour des bêtises, mais ce n’était jamais rien de méchant, et ça ne durait jamais longtemps, rien de comparable avec ce qu’on avait connu pendant notre séparation. Je pense que l’on a tellement peur de se perdre à nouveau, que l’on ne se fait jamais la tête longtemps, on finit toujours par se retrouver dans les bras l’un de l’autre. Aucun de nous ne voulant gâcher cette petite euphorie dans laquelle on était, on voulait garder notre bulle intacte le plus longtemps possible. J’adorais déjà cette vie qu’on était en train de se construire, cette routine qui peu à peu prenait place, on trouvait nos marques, chacun s’adaptant aux habitudes et manie de l’autre. A part les exceptions où j’avais des horaires complètement décalés, on pouvait se voir chaque matin et chaque soir, et ça, c’était un réel bonheur. Pouvoir se dire bonjour, voir le visage de l’autre au réveil, sentir sa chaleur, son odeur, pouvoir se dire bonne nuit, et s’endormir paisiblement dans les bras l’un de l’autre. C’étaient ces simples moments qui me permettaient de passer une bonne journée, et une nuit parfaite. Sans compter le plaisir que c’était de pouvoir s’envoyer en l’air quand on le voulait et où on le voulait. Je devais bien avouer que parfois on abusait un peu, car j’arrivais étrangement beaucoup plus souvent en retard au travail dorénavant. Puis généralement, quand il y avait un qui était décidé à bien faire, l’autre n’était pas bien loin pour le ramener à la raison, ou du moins, à le ramener dans le lit. Je ne savais pas du tout combien de temps aller durer cette période, mais on était clairement insatiable, inarrêtable. Bien moi le dernier qui se plaindrais de cette situation, je mentirais si je disais que je n’adorais pas tout ça, et puis c’était toujours plus intéressant quand l’autre n’avait pas le temps, et qu’au final, n’avait pas d’autres choix que de le prendre. Ce matin encore d’ailleurs, j’étais même arrivé encore plus en retard que d’habitude, mais pour le coup, on avait été tous les deux fautifs, Cami sortant le soir avec des amies, on allait se revoir que le lendemain soir, et il fallait bien rattraper cela d’avance. Et puis il fallait bien avouer que refuser des avances de cette femme incroyablement belle et sexy était tout bonnement impossible. Le soir venu je m’étais donc couché seul, mais ayant le sommeil léger, je l’avais entendu rentrer tard dans la soirée, et puis je devais avouer que je ne dormais pas réellement sur mes deux oreilles en sont absences, restant toujours aux aguets au cas il y aurait le moindre problème et qu’elle m’appellerait. Dormant à moitié, j’entendais quelques allé et venue dans l’appartement, avant qu’elle ne vienne me rejoindre. J’avais passé ma main sur la sienne en la sentant venir se blottir contre mon dos et me rendormais presque automatiquement en l’entendant me souhaiter une bonne nuit. Maintenant qu’elle était rentrée, je n’avais plus de soucis à me faire. “Bonne nuit...” J’avais réussi à articuler avant de sombrer dans le sommeil. Le lendemain je m’étais réveillé très tôt et j’avais fait le maximum pour ne pas faire de bruit pour ne pas la réveiller. Avant de partir au travail, j’étais retourner dans la chambre pour déposer un baiser sur son front. “A ce soir.” Je lui chuchotais un léger sourire aux lèvres avant de sortir. Je laissais également un post-it sur la machine à café : Passe une bonne journée, je t’aime. Ps : On va mourir y’a presque plus de café. Une caresse à Loki et j’étais parti. La journée était passé rapidement malgré le fait qu’elle avait été très longue, j’avais été occupé toute la journée, partant même un peu en retard. Je faisais souvent un peu de rab, je n’avais toujours pas abandonné mes recherches sur Josh, et j’espérais qu’avec le matériel et les logiciels que j’avais au travail, que j’allais réussir à trouver quelque chose. Mais pour le moment je n’avais toujours rien de concrets. C’était d’ailleurs très étonnant que depuis qu’on c’était remis ensemble, il n’avait pas donné signe de vie nous concernant, lui qui c’était donner autant de mal pour trouver toute ces infos sur moi et tenter de nous séparer, je trouvais ça louche. Je craignais qu’il manigance autre chose de bien plus grave, alors j’essayais d’accélérer les recherches du plus que je pouvais. Le soir venu, je souriais en rentrant à l’appart, entendant la musique résonnée et sentant une délicieuse odeur de nourriture. “Salut mon cœur.” J’adorais cette sensation, rentrer chez nous, retrouver cette femme que j’aimais tant et partager un bon moment autour d’un bon repas. Je déposais mes affaires avant d’aller la rejoindre dans la cuisine. “Fatiguante, entrainement au combat surtout, y’en a un qui n'a pas été tendre avec moi, j’ai mal partout.” Lançais-je avec un sourire amusé, il n'était pas rare que je rentre avec des bleus, mais ça faisait partie du job, et puis généralement on passait plutôt un bon moment à se défouler un peu. Je lui retournais la question pendant que Loki refusait de me laisser passer tant que je ne lui avais pas dit bonjour. Je m’agenouillais alors à sa hauteur pour le gratter de partout. Je me redressais avant d’aller à la hauteur de Cami, posant une main sur sa taille et embrassant tendrement ses lèvres. Je regardais un peu ce qu’elle nous préparait un sourire aux lèvres. “Mais c’est que ça à l’air vachement bon tout ça.” Je me plaçais ensuite derrière elle en enlaçant mes bras autour de sa taille. “Je peux goûter ?” Au final, je n’attendais même pas sa réponse et tendais ma main pour attraper un morceau. Je déposais un baiser sur sa joue, puis me décalais pour m’asseoir à coté sur le plan de travail. J’attrapais une des lettres du courrier que j’avais remonté en même temps et la lui montrais. “Tient du devrait lire ça, je pense que ça va te faire rire, je crois que c’est un mot d’un des voisins.” Je haussais les épaules, un air amusé sur le visage, attendant de voir ce qu’elle allait en penser. Apparemment une sorte de plainte, concernant une trop forte répétition de nuisance sonore, parlant de mur sûrement trop fin ou de fenêtre laissé ouverte. Perturbant le sommeil de certain, je ne voyais vraiment pas le problème, mais j’appréciais ce passage du message : Nous vous remercions de participer à la croissance de la population mais nous serions encore plus reconnaissants de pouvoir dormir le matin. “Je pense c’est parce que tu es rentré complètement bourré hier et que tu as fait un bouquant monstre, je ne vois pas d’autres possibilités.” Je laissais échapper un léger rire, bien entendu je me moquais d’elle, je pense bien que c’était loin d’être son genre. Mais c’était dommage que ce n’était pas signé, je me serais donné un malin plaisir d’aller voir la dite personne pour m’expliquer et lui apporter mes plus plates excuses, sans pour autant évidement, prendre en compte ses recommandations. “Voilà, je débarque tout juste, et je te casse toute ta bonne entente avec tes voisins. Et encore c’est que les entrainements, imagine quand ça sera pour de vrai, ils vont devenir fou. Vivement la maison moi je te dis.” J’esquissais un sourire amusé, avant de reposer le papier sur la pile de courrier. Je me levais ensuite du plan de travail, pour commencer à prendre le nécessaire afin de préparer la table. “Eh au fait, je ne t’ai même pas demandé, ça s’est bien passé votre soirée entre filles hier soir ?” @Cami Hasting |
| | | | (#)Jeu 9 Mai - 17:22 | |
| C’est une sensation qu’elle adorait. Le voir passer la porte avec cette assurance, avec ce sourire, il n’était plus invité ici, il était chez lui, chez eux, et cela la comblait de bonheur. Ils étaient encore dans cette merveilleuse période de lune de miel, où tout est encore beau, romantique, elle avait des papillons dans tout le corps à chaque fois qu’elle le voyait ou qu’elle entendait sa voix, et à vrai dire c’est ce qui avait été le plus dur pour elle pendant la période glaciale à Nashville, lutter contre tout ce qu’elle ressentait dans son cœur, mais aussi à l’intérieur d’elle-même. Elle le regardait, pénétrer dans l’appartement et tout ce qu’elle faisait c’était sourire, grandement, surement un peu trop. Loki était comme un fou, presque trop, elle se demandait s’il était aussi comme ça lorsqu’ils habitaient dans l’ancien appartement. Lorsqu’il arrivait près d’elle, son sourire s’agrandissait en sentant sa main sur sa taille, et ses lèvres sur les siennes, elle posait une main sur sa joue délicatement avant de reprendre. « Moh petit chat. Disait-elle avec un tendre sourire sur ses lèvres, elle penchait légèrement la tête sur le côté avant de reprendre. Peut-être que si tu es sage, et pour t’aider à décompresser de ta longue et difficile journée, et aussi pour soigner tes blessures, je pourrais te faire un massage. » Elle prenait à cœur la santé de Dorian, qu’elle soit physique ou mentale d’ailleurs, c’était important pour elle qu’il se sente bien, et visiblement, là, il était plutôt amoché, beaucoup moins que la dernière fois où elle avait joué les infirmières pour lui. Elle appréciait avoir ses discussions sur leurs journées, et elle haussait les épaules lorsqu’ils lui retourner la question. Elle reprenait alors. « Elle fut assez rapide. Disait-elle avec un sourire, sous-entendu qu’elle s’était levée assez tard, pour cause, la soirée de la vieille, plus le manque de sommeil de ses derniers temps, entre son travail et ses activités nocturnes et matinale avec Dorian, elle avait apprécié de profiter de son lit le plus longtemps possible. Loki et moi, on a été faire une balade sur la plage, c’était très agréable. Loki a fait des allers-retours entre la mer et le sable une bonne cinquantaine de fois. Ensuite j’ai été faire des courses, j’ai fait un peu de ménage en dansant sur du abba, et j’ai commencé à préparer le diner, et te voilà. » Elle n’avait même pas pris la peine d’ouvrir son ordinateur pour consulter ses mails, elle était encore un peu trop fatiguée pour être consciencieuse dans son travail. Elle souriait en sentant ses bras autour de sa taille, il complimentait son plat ce qui lui faisait plaisir, demander à goûter mais elle n’avait pas le temps de répondre qu’il avait déjà pris de quoi le faire. Il connaissait pourtant sa réponse : non. Elle détestait ça, qu’on pique dans le plat avant que ce soit prêt. Mais il avait ce sourire auquel elle ne résistait jamais.
Elle tournait son visage vers lui lorsqu’il s’asseyait sur le plan de travail à ses côtés et fronçait les sourcils lorsqu’elle l’entendait parler d’un courrier des voisins. Elle attrapait ledit courrier et commençait la lecture. Au fur et à mesure du courrier, ses yeux s’ouvraient de plus en plus gros, un sourire se dessinait sur son visage, elle se sentait à la fois flatter, mais aussi gênée par ce qu’elle lisait. Les voisins se plaignaient d’eux et de leur gémissement trop fort et surement trop souvent. Elle repliait la lettre lorsqu’elle eut fini de la lire et secouait la tête en entendant la réplique du jeune homme. « Naturellement, qu’est-ce que ça pourrait être d’autre ? Elle haussait un sourcil et reprenait à son tour, histoire de le taquiner également. Quoi que, maintenant que j’y pense, c’est vrai que le voisin de palier m’a aider à montrer les escaliers hier. Peut-être qu’il en a profité pour baptiser les escaliers avec moi ? Comme c’est dommage que j’étais trop alcoolisée pour m’en souvenir. Elle haussait les épaules et se tournait de nouveau vers sa préparation. Elle se mordait la lèvre en reprenant. Il va falloir être plus discret, parce qu’il est hors de question de baisser le rythme et la cadence de ces moment-là. Elle posait ses ustensiles sur le plan de travail et venait se positionner entre les jambes du jeune homme. Elle passait ses mains autour de sa nuque et lui souriait. Son visage proche du sien, elle se mordait la lèvre inférieure avant de reprendre doucement. Tu te sens capable de relever ce défi Kean ? Elle souriait et déposer un tendre baiser sur ses lèvres, le laissant durer un petit moment. Elle passait une main dans les cheveux du jeune homme et reprenais une nouvelle fois. Mais, je croyais que lorsqu’on aura la maison c’est parce qu’il y aurait un mini toi ou un mini moi ? Et, ce n’est pas pour tout de suite alors... Il va falloir, baisser le niveau sonore, où trouver d’autres endroits où s’entrainer. » Elle lui mordait la lèvre inférieure, déposant un dernier baiser sur ses lèvres, elle se détachait ensuite, et reprenait place au plan de travail. Elle lui servait un verre du cocktail et s’en prenait un aussi. Elle lui tendait le verre et pris une gorgée.
Dorian se levait pour préparer la table alors que Cami mettait la touche finale à la préparation du repas. Il lui demandait comment s’était passée sa soirée, avec un sourire, elle levait le regard vers lui et reprenais. « Plutôt bonne, les filles étaient contentes, et elles ont vraiment abusés sur l’alcool c’était assez drôle à voir. Elle lui racontait quelques potins sans importances, lui donnait des nouvelles des personnes qu’il connaissait. Elle lui parlait de Sixtine et de sa dernière aventure amoureuse plutôt désastreuse, elle précisait aussi qu’elle avait tous levée un verre au retour de leur couple et à leur emménagement. Elle lui disait que sa copine Charlie avait aussi découvert un super bar à cocktails dans le sud de la ville et que d’après elle, il fallait absolument y faire un tour. Peut-être s’y rendront-ils un jour. Elle amenait les plats sur la table, retournait chercher leurs verres et le pichet de Margarita. Elle s’asseyait à table avant de reprendre. « Et toi ? Ta soirée ? » Bien qu’elle savait qu’il était resté à l’appartement et qu’il s’était couché pas si tard que ça pour se lever tôt le lendemain, mais elle appréciait discuter avec lui. Elle se servait, prenait une première bouchée de son taco, et tout un coup, un souvenir de la soirée lui revenait. Elle se mit à rire, finissait ce qu’elle avait dans sa bouche et se tournait vers lui. « Oh si, j’ai oublié de te raconter ça, c’était vraiment hilarant. Elle prenait une gorgée et le regardait. Sixtine a eu une idée hier, après une vidéo qu’elle a vu sur tiktok. Elle reprenait une bouchée, et repensait à cette histoire, tous ses tests de grossesses, et le seul résultat positif qui était ressorti. C’est une vidéo qui est devenue virale. Souvent c’est des groupes d’amies qui sont en soirée. Comme elles donc. Et elles font toutes un test de grossesses, le mette tous dans le même gobelet et à la fin, elles regardent toutes les résultats, pour savoir si un est positif ou non. Elle sortait son téléphone pour lui montrer une vidéo sur tiktok, qui montrait la fameuse trend. Elle tournait son regard vers lui. En réalité, Six avait tout prévu parce qu’elle avait acheté sept test de grossesses. Donc on l’a fait, pour lui faire plaisir. Elle reprenait une bouchée. Un, est ressorti positif. » Elle avait lancé ça comme si de rien n’était, mais elle était persuadée que ce n’était pas elle qui était enceinte. « On a lancait les paris, presque tout le monde à vôté pour Six. Tu penses que ça peut-être qui ? » Elle se levait pour aller dans la cuisine cherchait une serviette, elle parlait un peu plus fort depuis la cuisine. « Charlie est infirmière alors on a tous été à l’hôpital pour faire une prise de sang, pour être sur. Les résultats devraient bientôt arrivé et on pourra tous organisé la babyshower de Six. » Disait-elle en riant.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Ven 10 Mai - 0:39 | |
| Je pense que je ne me lasserais jamais de ce tableau, Cami et moi nous retrouvant chaque soir, nous racontant nos journées, sachant qu’en plus je n’étais même plus forcé de lui mentir, je pouvais lui raconter les grosses lignes, ce qui me faisais déjà beaucoup de bien. Savoir qu’il y avait toujours quelqu’un qui m’attendait à la maison, avec qui partager quand je passais une bonne ou une mauvaise journée, ou bien dans ce cas si, une bien fatiguante. J’avais déjà hâte d’être couché ce soir pour avoir le droit à l’un de ses fameux massages. Je l’écoutais avec attention quand elle me racontait sa journée, je me sentais si chanceux de l’avoir, elle s’occupait si bien de Loki, de notre chez nous, et de moi surtout. J’avais d’ailleurs fini par lui montrer un courrier qui m’avais fait rire en ouvrant la boite aux lettres, je devais bien avouer que voir que le voisinage se plaignait de nos ébats nocturnes flattait pas mal mon égo. Et à voir la réaction de Cami, cela avait l’air de l’amuser également. Je fronçais les sourcils en l’entendant parler de son voisin palier qui l’aurait aidé avant de rire légèrement. “Ah ça a vraiment l’air d’être quelqu’un de bien ce voisin de palier... Toujours là pour tendre sa bi... Euh sa main bien sûr, à son prochain. Mais rappel moi de ne plus te laisser rentrer seul à l’avenir quand même.” Je riais de nouveau. Mais bon, blague à part, même si tout ça était flatteur, il ne fallait quand même pas trop jouer avec le fu au risque d’avoir de réel problème à cause de ça, ça serait tout de même vraiment dommage. D’ailleurs Cami avait l’air d’être plus partante sur le fait de mettre un silencieux, plutôt que de réduire la quantité de câlin, ce qui me faisait sourire. “Alors ne pas baisser le rythme je suis d’accord, mais plus discret ? Je sais pas si c’est dans mes cordes ça...” Je lui répondais d’un air amusé, ce n’était pas vraiment dans mes projets, mais bon, si c’était ça ou rien, je pense que la question ne se posait pas vraiment. Je lui souriais, et passais mes mains autour de sa taille quand se positionnait en face de moi entre mes jambes. Je la regardais se mordre la lèvre alors qu’elle me proposait ce défi, j’esquissais alors un sourire en coin avant de reprendre . “ Et bien c’est plutôt moi qui devrais te poser cette question, arrête-moi si je me trompe mais il me semble que c’est surtout toi qui es concerné par ce message. Et puis c’est ta faute aussi, tu m’aguiche tout le temps, à être toujours aussi sexy là, comment tu veux que je résiste aussi. Impossible.” Je souriais et pointait sa tenue du doigt à titre d’exemple. Je profitais de son baiser, la serrant doucement dans mes bras. Je lui précisais ensuite que j’avais hâte qu’on soit une maison, au moins là, il n’y aura rien ni personne pour nous dicter quoi faire et comment le faire. “C’est vrai je sais... Très bien on fera attention alors, enfin je promets d’essayer. Et comment ça trouver d’autres endroits ? On va quand même pas sortir à chaque fois qu’on a envie de se sauter dessus, ça risque de devenir compliqué sinon.” je souriais en sentant ses dents sur mes lèvres, avant de lui rendre son baiser. “Tu vois, la preuve, tu recommence.” J’esquissais un petit sourire, je soupçonnais légèrement qu’elle le faisait exprès. Je descendais ensuite du plan de travail, attrapant au passage le verre que Cami me tendait, buvant une gorgée. On parlait ensuite de la soirée qu’elle avait passé avec ses amies, elles avaient l’air d’avoir passé une bonne soirée, et j’étais ravi pour elles. J’aimais assez quand elle me racontait ces petites anecdotes sur ses copines, qu’elle me donnait des nouvelles, je devais bien avouer que j’aimais bien savoir toutes ces petites choses. J’écoutais tout avec attention, tout en continuant de mettre la table. On s’installait ensuite autour de la table et elle me retournait la question. “ Oh tu sais, c’était très simple, je me suis occupé de Loki, J’ai joué un peu à la console, et je suis allé me coucher. J’ai fait ma vie de pauvre homme abandonné.” Je faisais une moue triste avant d’affiché un air amusé. “Je t’attendais, tout seul dans le froid du lit, pleurant à chaude larme, guettant ton retour avec impatience.” Bon peut être j’exagérais un peu, mais au final, c’était presque ça quand même, avec les larmes en moins évidemment. On dégustait ensuite son merveilleux plat, qui était succulent comme toujours. Puis je tournais mon regard vers elle, quand elle semblait se souvenir d’un détail important de la soirée, j’étais tout ouïe. Je fronçais un peu les sourcils tout en continuant de manger quand je l’entendais parler de vidéo sur les réseaux, une idée de sixtine, juste avec ça, j’attendais déjà la chute de l’histoire. Mes sourcils se fronçait davantage en l’entendant parler de test de grossesses en groupe. “Quoi ? C’est quoi cette idée encore.” Je laissais échapper un petit rire en levant les yeux aux ciels. Ses filles ne cesseront jamais de m’étonner. Je hochais la tête en regardant la vidéo qu’elle me montrait, et souriais en voyant le résultat . “Et du coup vous avez fait ça là ? En plein dans le bar ? Vous êtes folles.” Bon après pour leur défense, selon Cami, tout le monde quasiment avait bien bu. Cami continuait de me raconter comment ça c’était déroulé, et mes yeux s’agrandissait en entendant que l’un des tests était sorti positif. Cette histoire m’intéressait de plus en plus. “Nan arrête ? Sérieux ? Et tu sais c’est qui ?” Je trouvais ça dingue, qu’au final l’une d’entre elle soit réellement enceinte sans le savoir visiblement. Pour le coup je ne m’inquiétais absolument pas pour Cami, étant donné que c’était quelque chose qui n’était pas du tout prévu pour tout de suite. Mais je réfléchissais immédiatement à laquelle était le plus capable d’avoir des relations éphémères plutôt à risques. Car à ma connaissance, aucune de ses copines était en voie de vouloir un enfant dans l’immédiat. Je riais en l’entendant dire que presque toute pensait que c’était son amie Sixtine. “La pauvre... Imagine c’est vrai. Enfin en même temps c’est vrai aussi que c’est elle la plus probable... Après ça peut aussi être hm... Emy non ? C’est pas elle qui est depuis longtemps avec son mec ?” En tout cas, j’avais vraiment hâte d’avoir la réponse à cette question. Je hochais la tête quand elle me racontait qu’elles avaient toute fait une prise de sang aujourd’hui pour être sûr du résultat. Je riais également à sa remarque sur la future babyshower de Sixtine. “T’es pas sympa ! Parce que si c’est elle, j’imagine que c’était clairement pas prévu non ? Au moins l’avantage peut être tu auras ouvert t’a nouvelle boite d’ici là et tu pourras lui faire une petite ristourne.” Bon après le problème que ce soit découvert dans ce genre de soirée, c’est que c’est difficile de savoir s'il s’agit d’une bonne ou mauvaise chose, car pour le coup, dans tous les cas, aucune n’est censé être enceinte, alors il y aura forcément quelqu’un qui aura une sacrée surprise tout à l’heure. “Si ça se trouve ça sera celle que vous soupçonnez le moins, la plus sainte ni touche de toute, genre Lucy là, ça se trouve en vrai elle fait des trucs pas nets...” Je souriais amuser, tout en croquant un autre morceau de mon taco, avant de penser à autre chose. “Ou alors ça se trouve c’est toi, peut être qu’à force de s’entrainer aussi dur ça a fini par passer quand même.” Je haussais les épaules, riant de nouveau, sachant pertinemment que c’était improbable, alors autant en rire. Avant que Cami ne revienne, je lui demandais de ramener de l’eau au passage, tant qu’elle était encore debout. Je voyais l’écran de son téléphone s’allumer juste à côté de moi, et je voyais une notification, un mail avec le nom d’un hôpital. “Ah bah tient, ton amant le voisin qui t’écrit.” Je souriais et attrapais son téléphone. “Fausse alerte, c’est les résultats je crois bien, je peux regarder ?” J’attendais son approbation avant de le déverrouiller. “Commence à préparer les papiers de la future maison.” Je plaisantais, serein, avant d’aller dans ses mails, et d’ouvrir celui qui m’intéressais, toujours un sourire aux lèvres. “Alors alors... Roulement de tambour. Et bien c’est...” Je buvais une gorgée de mon verre, et manquais de m’étouffer en lisant le résultat. “Oh merde...” Je fronçais les sourcils, relisant plusieurs fois là même petite ligne, pour être bien sûr que je ne me trompais pas. Mon sourire disparaissait petit à petit, et je sentais mon sang ne faire qu’un tour, je crois bien que j’étais devenu tout blanc. Je restais bloqué sur le téléphone, essayant de comprendre, ils c’étaient forcément trompé. C’était impossible. Je vérifiais tout, si c’était bien nom, sa date de naissance, son adresse, mais il n’y avait aucune erreur. “Euh... Cami...” Je relevais la tête doucement vers elle. “C’est hm... Je pense tu devrais venir voir ça. Tu sais quand je disais, ça se trouve c’est toi haha, et bah, haha...” Je n’arrivais même pas à dire le mot exact, le mot positif, ou enceinte ne voulant pas sortir de ma bouche tant c’était impensable. Je buvais une grosse gorgée de mon verre, passait une main sur mon visage en me levant de table quand elle le revenait pour lui montrer le mail. Je la regardais d’un air tellement perdu, c’était si soudain je ne savais même pas comment réagir. “Je crois... Je crois c’est vraiment toi.” Ce n’était clairement pas prévu ça. @Cami Hasting |
| | | | (#)Ven 10 Mai - 21:53 | |
| La lettre des voisins avait au moins eu le pouvoir de faire rire Cami. Elle devait l’avouer, jamais elle n’avait reçu de genre de remontrance, mais elle devait avouer également qu’elle n’avait jamais eu un partenaire aussi incroyable que Dorian. Elle qui pensait qu’il ne pouvait jamais faire mieux, il lui prouver le contraire chaque jour. Chaque moment devenait de plus en plus torride, chaud et très intense. Heureusement, qu’elle s’était remise au sport, parce que tous ses moments intimes lui demandaient énormément de cardio. Dorian lui rejetait toute la faute dessus, cela la faisait sourire, elle était trop sexy, d’après lui et c’était elle qui le provoquer trop, il lui parlait même de sa tenue de ce soir. Elle haussait les épaules, se décalant légèrement, elle le regardait et avec un regard attendu, elle reprenait. « Oh, je comprends.. Je ne mettrais plus tes t-shirts, dans ce cas, je ne voudrais pas que mes voisins se plaignent encore de nous. Elle se décalait un peu plus, se mordait la lèvre inférieure, elle avait une approche toute réfléchi dans sa tête, elle savait très bien ce qu’elle faisait. J’ai mes propres pyjama, je mettrais mes jolies nuisettes que je garde dans mon placard, je crois que ma préférée c’est la rouge en dentelle. Enfin, surtout la favorite de Dorian. Elle lui souriait, elle aimait jouer avec lui, surtout sur ce côté intime de leur relation. Je te promets, que plus jamais je ne t’aguicherais. » Elle se décalait du chemin, le laissait passer avec son verre et les ustensiles utiles pour la table. Elle lui racontait vite fait sa soirée et se mit à rire en entendant la réponse à sa question, il savait vraiment bien jouer l’homme malheureux. Elle s’approchait de la table, s’asseyait à ses côtés, et posait une main délicatement sur sa joue. « Oh mon pauvre chaton, tu as du avoir vraiment froid. Elle déposait un rapide baiser sur ses lèvres avant de reprendre la parole. Je t’aurais bien proposer de te réchauffer ce soir, mais après tu vas encore dire que tu je provoques alors. » Elle se mit à rire légèrement, donnant au passage une caresse à Loki qui en réclamait. L’animal partait ensuite se coucher au bout du canapé et les deux jeunes gens commençaient à manger le repas que Cami avait préparé.
Tout a coup, la demoiselle repensait à une partie de la soirée et cela la faisait extrêmement rire. Bien qu’au début elle n’était pas réellement partante pour l’idée de Sixtine, elle mentirait si elle disait que cela ne l’avait pas fait rire. Elle essayait d’expliquer cela du mieux que possible à Dorian, mais rien ne valait une preuve en image. Elle trouvait une vidéo de la trend et lui montrait, c’était assez drôle en réalité. Elle éclatait de rire en tendant sa phrase, comment pouvait-il penser qu’elles avaient ça en plein milieu du bar, elles étaient un minimum civilisé. « Non, on a été aux toilettes, et on toutes attendu pendant dix minutes. Et crois-moi c’était super long. » Elle avait passé une bonne soirée, elle avait bien ris avec ses copines et c’est la seule chose qu’elle retenait de tout ça. Elle souriait en voyant la réaction de Dorian et en attendant son avis sur la possibilité des filles, il est vrai qu’avec Sixtine c’était probable, elle n’était pas toujours prudente en terme de contraception, mais ce n’était pas non plus une fille facile. Elle reprenait une bouchée de son tacos, avant de secouer la tête. Non, ça ne pouvait pas être Emy, elle en était certaine. « Non, Emy et Darren ne veulent pas d’enfants pour le moment, Darren veut d’abord avoir sa promotion au travail avant d’envisager la possibilité d’avoir un enfant. Ils font très attention, si c’est eux, je serais vraiment surprise et Darren serait au bord du suicide. » Disait-elle en riant, il n’en voulait pas, mais sa réaction pourrait être hilarante en réalité. Cami éclatait de rire en l’entendant parler de sa future boite, elle secouait la tête avant de reprendre. « Hé, si je commence à faire des ristournes, ma boite ne va pas perdurer longtemps. Toutes mes copines sont en âges d’avoir des enfants, imagine. » Elle plaisantait et elle savait pertinemment que Dorian le savait, Cami était si altruiste, qu’elle refuserait de toucher un seul centime de la part de ses copines si elle leur organisait une soirée. « Lucy ? JAMAIS. Elle prenait une gorgée de sa boisson et tournait son regard vers Dorian. Elle n’a fréquenté personne depuis sa rupture il y a plus de six mois, elle ne jure que par cette histoire de reconcentration sur toi, d’attendre le mariage maintenant. Je ne sais pas combien de temps elle va durer sur cette résolution mais elle a l’air plutôt motivée. » Elle devait avouer qu’elle ne comprenait pas trop le concept, bien qu’elle avait eu aucun mal à ne coucher avec personne pendant sa séparation avec Dorian, elle ne comprenait pas Lucy qui voulait ne plus jamais avoir de rapport intime avec une autre personne que son mari, et si elle se mariait avec quelqu’un et qui se révélait être une catastrophe au lit. « Très drôle, Dorian. » Ce n’était pas elle, elle en était certaine, elle en mettrait sa main à couper, elle n’était pas enceinte, c’était impossible.
Cami se levait pour aller dans la cuisine et souriait en entendant Dorian lui demandait de l’eau. Elle sortait la bouteille du frigidaire et prenait d’autres verres que ceux pour les cocktails. Elle avait un peu du mal à les attraper au fond de l’armoire, elle se mettait sur la pointe des pieds et se mit à rire en entendant Dorian. Elle lui répondait un oui lointain lorsqu’il lui demandait s’il pouvait regarder les résultats. Elle était assez surprise de ne pas l’entendre mais elle n’avait pas peur des résultats, elle savait que ce n’était pas elle, elle ne craignait rien, c’était juste une formalité. Elle entendait sa voix au loin, mais n’arrivait pas à distinguer. Elle s’approchait doucement, il ne trouvait pas ses mots. Elle posait la bouteille d’eau ainsi que les verres sur la table et elle secouait la tête en l’entendant. « C’est hilarant, tu veux vraiment cette maison, on dirait. » Elle se tournait vers lui, et le voyait totalement en état de choc, elle le regardait surprise et reprenait. « Je ne te savais pas si bon comédien, c’est presque flippant. Elle prenait le téléphone dans sa main, descendait jusqu’à la ligne qui l’intéressait et tout à coup c’était elle qui était figée, elle ne disait plus rien. Elle était vraiment en train de lire le mot : positif sur sa prise de sang. Elle remontait vers le haut du document, vérifiant qu’il était bien à son nom, son adresse, elle redescendait, elle faisait cela plusieurs fois, comme si le document allait changer entre deux, elle était totalement paralysée. Elle posait le téléphone dans les mains de Dorian et s’approchait de la table. Elle prenait une grosse gorgée de Margarita, et se rendait compte de ce qu’elle venait de faire, elle recracher le tout dans son verre, elle ne pouvait pas boire ça. Elle se rinçait la bouche à l’eau mais ne disait toujours rien. Son téléphone se mettait à sonner dans tous les sens, le groupes des filles, qui envoyaient chacune leurs tours dans la conversation : ce n’est pas moi haha. Il ne restait plus qu’elle, elle soupirait en voyant le message de Sixtine qui disait : oh mon dieu Cam, c’est toi ? oh mon dieu.. un bébé Kean-Hasting.. Cami lisait le message, son regard ne croisait même pas celui de Dorian, elle était en totale panique, elle ne savait plus quoi faire. « Je t’en prie fais arrêter ce téléphone de suite. » Elle ne supportait plus le bruit des messages qui arrivaient en trombe, toutes les filles qui lui demandait si c’était bien elle. Elle était au bord du précipice. Elle posait le verre sur la table, elle passait les mains sur son visage, rabattait ses cheveux en arrière, Loki regardait les deux adultes d’un air perplexe. « Oh mon dieu, je vais vomir. » Le stress prenait le dessus. Elle partait en courant vers la salle de bain, bousculant presque Dorian au passage, elle remontait ses cheveux en hauteur et avait à peine le temps d’arriver devant les toilettes. Le mauvais instant passé, elle restait assise près de la cuvette des toilettes, son visage entre ses mains, ses jambes repliaient sur elle-même, ce n’était pas possible. Elle repensait, à tout ce qu’elle avait fait hier soir, ce qu’elle avait bu. Elle comptait même le jour où elle devait avoir eu ses régles. Elle se levait, retourner dans le salon où elle retrouvait Dorian. « Il y a forcément une erreur, c’est impossible, je suis censée avoir mes règles dans.. Elle ouvrait l’application qui suivait son cycle menstruel et sa tête se décomposait encore plus. La semaine dernière.. » Elle tombait encore de plus haut, elle était en retard, il n’y a quasiment plus de possibilité d’erreur. Elle tournait son regard vers Dorian mais en réalité, elle n’arrivait même pas à le regarder en face. « Je.. Je.. Elle se décalait pour partir vers la salle de bain, elle n’arrivait plus à penser et encore moins à réagir. Ils avaient parlé d’enfant mais pas comme ça, pas maintenant, à peine réconcilier. Elle arrivait dans la salle de bain, prenait sa brosse à dent et commencer à se les brosser. Elle pouvait enlever le goût de vomi qu’elle avait mais surtout, elle n’avait pas besoin de parler en se brossant les dents.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Mar 14 Mai - 0:09 | |
| J’avais bien l’impression que la réception de cette lettre nous amusait bien plus qu’elle ne nous inquiétait. Même si, intérieurement on acceptait le fait qu’il allait falloir être un peu plus discret, ça n’allait impacter en rien nos habitudes, ça c’était certain. J’avais fini par la rendre responsable de tout ça, que nos ébats bruyants étaient dû au fait qu’elle était bien trop sexy, et qu’elle m’aguichait aves ses tenues. Je souriais en voyant sa réaction, je voyais à la lueur de son regard que ce que je venais de dire lui avait plu. Elle acceptait alors de plus porter mes t-shirts pour le bien de nos voisins. “Alors j’ai jamais dit que je ne voulais plus que tu mettes mes t-shirts, ne déforme pas.” Quelle tristesse ce serait si je n’avais plus de regard sur ses magnifiques jambes. Mais elle captait encore plus mon attention, je la regardais avec un sourcil haussé et un petit sourire aux lèvres en l’entendant dire qu’elle mettrait à la place ses nuisettes. Je n’étais pas certain que ça allait dans le sens pour régler le problème, étrangement. “Alors, tu peux toujours essayer. Avec grand plaisir même. Mais y’a moyen qu’après, même l’immeuble d’à côté finisse par se plaindre de nous.” Je la regardais à moitié amusé, à moitié sérieux, bien entendu ce n’était pas possible, mais il me serait clairement impossible de rester de marbre devant Cami dans une telle tenue. On se racontait nos journées respectives et je jouais mon grand numéro de malheureux abandonné le temps d’une soirée, je hochais la tête d’un air triste quand elle me disait que j’avais dû avoir froid la nuit dernière. Je prenais un air faussement choqué avant de rire en entendant la suite de sa phrase, et de sa proposition de me réchauffer ce soir. “Mais, je n’ai jamais dit que je ne voulais plus que tu me provoque, j’ai juste dit qu'après, si on se plaignait du bruit, c’était pas de ma faute. Ça n’a jamais été une mauvaise chose, au contraire même.” Je lui souriais et on commençait notre repas par la suite. Pendant que l’on mangeait, elle me racontait son histoire délirante de tests de grossesse entre copine, idée que j’avais trouvé très drôle d’ailleurs. Elle m’avait demandé conseil pour essayer de deviner de qui il s’agissait, et je tentais de réfléchir aux différentes possibilités. Mais elle avait à chaque fois de très bons arguments contre mes propositions, au final c’était vrai, il ne restait quasiment plus que Sixtine en en possibilités. Entre ceux qui ne voulaient pas d’enfants pour le moment, celle qui pour le coup c’était physiquement impossible que ça arrive, le suspens était à son comble, je crois bien que j’avais presque autant envie qu’elle de savoir de qui il s’agissait. “Tu m’étonne qu’elle ait fréquenté personne depuis. Ça ferait fuir n’importe qui cette histoire d’attendre le mariage.” Je haussais les épaules un sourire amusé aux lèvres, bien qu’elle était très sympathique, je l’avais toujours trouvé un peu étrange. Qui faisait ça encore de nos jours, je voyais pas du tout comment c’était possible. J’avais même fini par dire à Cami que c’était peut être elle au final, mais la blague n’avait pas l’air de la faire beaucoup rire, ce qui m’amusait davantage. Bien sûr que c’était impossible, une chose pareille ne pouvait arriver qu’à des gens qui ne faisait pas attention, où alors qui le voulaient. Mais la réponse allait très vite nous arriver, car alors qu’elle était partie chercher des serviettes et de l’eau, la sonnerie de son téléphone indiquait qu’elle avait reçu un mail, et donc celui du laboratoire. Mais j’avais été pris de court à mon propre jeu, voulant lui faire peur en lui faisant croire que le test était positif et qu’elle était enceinte, je m’étais très vite rendu compte que la blague était en fait bien réelle. Je tombais tellement de haut, je ne m’y attendais tellement pas, pour moi c’était tellement impossible, que je n’arrivais pas à croire ce que je lisais. Pour le coup je n’arrivais pas non plus à cacher ma surprise à Cami, et elle n’avait pas l’air de me croire sincère en plus. Mais le problème c’était que j’étais incapable d’articuler trois mots sans bafouiller, mon cœur battait si vite, je n’arrivais même plus à me concentrer. “Cami c’est... Je... C’est pas une blague je te jure...” Je finissais par lui tendre le téléphone pour qu’elle voit ça par elle même, en même temps c’était évident qu’elle ne me croit pas, si pour moi c’était impossible qu’une telle chose arrive, pour elle c’était pareil. Je la voyais tout comme moi, relire le résultat à plusieurs reprises. “Tu crois qu’ils ont pu se tromper...?” Je ne savais pas, j’en savais rien, je n’étais plus sûr de moi. Je voyais à son regard que quelque chose n’allait pas, elle était ailleurs, elle ne réagissait plus à ce que je lui disais, elle me rendait simplement son téléphone. Je la voyais prendre son verre de Margarita et boire un coup. “Qu’est ce que tu...” Je n’avais pas le temps de finir ma question qu’elle recrachait le tout dans son verre, se rendant surement compte elle-même de ce qu’elle était en train de faire. SI c’était vraiment la vérité, elle ne pouvait plus boire d’alcool. On avait l’air de deux poissons dans un bocal trop grand, complètement perdu. Son téléphone dans ma main se mettait à sonner dans tous les sens, et en le regardant, je voyais la discussion avec ses amies s’afficher, annonçant toute une à une que ce n’était pas elle. Sixtine finissait par en déduire que c’était Cami, vu qu’il ne restait plus qu’elle. Voir ce mot s’afficher, un bébé, me faisait me sentir tout drôle, je ne comprenais pas trop ce que je ressentais. J’étais terrifié, ça c’était certain. “Euh... Je crois qu’elles sont déjà au courant...” Je montrais alors le téléphone à Cami, mais je voyais à son regard que ça n’allait pas, c’était trop pour elle, elle me demandait de le faire arrêter. Je le mettais alors tout de suite en silencieux et le posait sur la table, écran vers le bas. “C’est fait, c’est bon...” Je tentais de respirer doucement, le temps d’assimiler cette information explosive, je me rapprochais de Cami, voyant qu’elle commençait à changer de couleur, je m’inquiétais pour elle. “Ça va pas...?” Elle m’annonçait très rapidement qu’elle avait envie de vomir, et partait en courant dans la salle de bain. Je faisais alors les cents pas dans la pièce, mes mains sur la tête me répétant comment ça avait pu arriver. Certes on en avait déjà parler, on savait qu’on en avait envie tous les deux, mais pas maintenant, c’était beaucoup trop tôt. On venait à peine de se remettre ensemble, on n'avait même pas une vie encore totalement stable, ce n’était pas possible. Je finissais par regarder de nouveau son téléphone, ses amies continuait à parler du sujet encore et encore. Mais ce qui me surprenais le plus, c’est que quasiment aucune ne disait qu’elle était dans un sacré bourbier, que c’était vraiment une mauvaise nouvelle ou quoi. Au contraire, elles avaient même presque l’air contente pour Cami, je ne comprenais pas trop. Je reposais le téléphone. Au vu de la réaction de Cami, ça n’avait clairement pas l’air de lui faire plaisir, bien au contraire. En même temps je comprenais, ça ne tombait absolument pas au bon moment, avec tous ces changements dans son entreprise. Cami finissait par revenir, persuadé qui avait une erreur, elle semblait avoir réfléchit, me parlant de ses règles qui étaient sensé arrivé bientôt, mais qui au final, était en retard d’une semaine. Elle se décomposait, quant à moi, je crois que je commençais à réaliser petit à petit ce qui était en train de se passer. “Oh... Alors ça veut dire, que c’est vraiment sûr sûr...? Donc tu es réellement... Enceinte...?” Le fait de le dire à voix haute, me faisait terriblement bizarre, mais en même temps, me faisait du bien, me soulageais un peu. Je la voyais pourtant fuir mon regard, je ne comprenais pas trop, elle tentait de parler, avant de faire demi-tour pour retourner dans la salle de bain. J’avais tellement envie de parler de ça avec elle, j’avais besoin de mettre des mots sur ce qui nous arrivait, de comprendre, de savoir si c’était une mauvaise chose, ou pas du tout. Je voyais bien qu’elle était perturbée, perdu, qu’elle avait besoin de réfléchir, mais je ne pouvais pas la laisser seule dans son angoisse. Si j’avais peur, elle était encore plus effrayée que moi, et je devais faire quelque chose. Je tentais alors de prendre une grande inspiration et de la suivre dans la salle de bain. Je m’appuyais contre l’encadrant de la porte, voyant qu’elle se lavait les dents. “Cami... Mon cœur... Je... Est-ce que... Est ce qu’on peut en parler ?” Je la regardais à travers le miroir, décidant d’attendre ici pour en parler avec elle. J’en avais vraiment besoin, je ne pouvais clairement pas garder tout ce que j’avais en moi, c’était beaucoup trop fort, beaucoup trop important. Je sentais mon cœur dans tout mon corps tellement il battait fort et n’importe comment, j’étais vraiment stressé par la nouvelle, et encore plus par la réaction de Cami. Elle semblait au bout de sa vie, comme si cette nouvelle avait annoncé la fin du monde, alors que moi, plus je me la répétais dans la tête, moins c’était étrange et flippant. Une fois qu’elle avait terminé, je commençais déjà par me rapprocher d’elle, et la prendre dans mes bras. J’avais besoin de ça pour me sentir mieux et me calmer, et je pensais que ça serait de même pour elle. “Ça va aller...” Je caressais doucement ses cheveux. “Est-ce tu as une idée de comment ça a pu arriver ? Ou alors c’est juste un coup du sort ?” Je tentais du mieux que je pouvais pour parler d’une voix douce et calme, pour essayer de la calmer, mais a vrai dire, je me mentais un peu à moi-même aussi. Je me reculais ensuite légèrement, et posais mes mains sur son cou pour la regarder dans les yeux. “On va arranger ça, comme on le fait toujours, d’accord ?” Je prenais alors une nouvelle inspiration pour me donner du courage pour ce qui allait suivre. “Ecoute hm... Il faut que je te dise ce que je pense, et, il faut le faire toute suite je pense, parce qu'après ça sera beaucoup plus compliqué... Hm je...” Je cherchais mes mots, c’était compliqué, j’étais un peu fébrile, je sentais mes mains trembler un peu, mais j’essayais de faire le maximum pour rester fort et concentré. “Je sais que ça tombe pas du tout au bon moment, entre le fait qu’on vient à peine de se remettre ensemble, tout tes changements dans ton entreprise, et ton envie d’ouvrir une nouvelle boite. On avait tellement d’autre projets avant ça je sais. Le fait qu’il est toujours Josh encore dans les parages. Et même si malgré tout ça, tout va bien entre nous aujourd’hui, notre vie n'est pas encore totalement stable. Alors... sache juste que... si jamais... Tu ne souhaites pas le garder, je comprendrais totalement, tu serais dans droit le plus total. Ne t’en veux pas pour ça, je te suivrais quoi que tu décides.” Au vu de sa réaction, je pensais vraiment que c’était ce qu’elle voulait. Mais en prononçant ces mots, que j’avais eu du mal à dire d’ailleurs, je m’étais rendu compte que ça me ferait beaucoup de peine si c’était ce qu’elle choisirait. Je veux dire, même si c’était loin d’être le moment idéal, au final, en y réfléchissant un peu, c’était ce qu’on voulait tous les deux, alors, pourquoi ça serait si mal que ça ? Pourquoi on n'y arriverait pas ? Finalement, l’idée me semblait de moins en moins dingue. Ce n’était pas l’ordre de chose, mais qui on était pour juger quel ordre était le bon et le meilleur après tout ? Mon regard faisait un allé retour entre son ventre et son visage, et j’imaginais un cours instant la grossesse de Cami, cette petite chose dans son ventre, qui pouvait peut être donné un jour un bébé, notre bébé même. “Mais si c’est ce que tu veux, je voudrais que tu me le dises tout de suite. Je ne veux pas me faire de fausses idées pour rien... Je ne veux pas m’attacher pour rien. Parce que, même avec tout ça, je pense...” Je prenais une autre inspiration avant de continuer, de peur clairement en dire de trop, l’effrayer, et la faire fuir. Mais il le fallait, j’en avais besoin. “Je pense qu’on arriverait à gérer et à surmonter tout ça. Je t’aime, et tout ce que je veux, c’est faire ma vie avec toi. Et peu importe l’ordre dans lequel on fait les choses, je sais qu’on les fera bien. Alors quoi que tu décides, je serais avec toi.” J’esquissais un bref sourire tendre. J’avais très envie de lui dire clairement que je voulais qu’on garde ce bébé, je voulais qu’on l’ait, même si c’était effrayant et absolument pas prévu, c’était ce je voulais, mais si ce n’était pas son avis, je ne voulais pas l’influencer. Si elle préférait qu’on attende encore un ou deux ans, j’accepterais et j’attendrais. Mais si elle le voulait, j’étais prêt, je le savais. @Cami Hasting |
| | | | (#)Mer 15 Mai - 21:58 | |
| Totalement perdu, c’était ce que notre américaine ressentait. Elle avait l’impression d’être dans un rêve et pour le moment, elle n’arrivait pas à décider s’il était bon ou mauvais. Elle était dans ses pensées, elle n’arrivait presque plus à échanger des phrases, presque aucuns mots ne sortaient de sa bouche, c’était trop, trop pour elle. La soirée devenait désastreuse, comment pouvait-elle être dans cette situation ? Elle n’arrivait même pas à prononcer le mot enceinte. Comment pouvait-elle l’assumer ? Elle ne savait pas, elle était dans tous ses états, toutes ses émotions se bousculaient. Elle entendait au loin, la voix de Dorian qui lui demandait si elle allait bien, mais elle était trop lointaine, pour qu’elle puisse lui répondre, elle n’était plus présente. Son corps était là mais pas son esprit. Elle faisait des aller-retours entre la salle de bain, le salon, la cuisine. Bon dieu comme elle aurait besoin d’un verre de téquila de suite. Dans la salle de bain, elle se regardait dans le miroir, se demandant comment cela avait bien pu arriver, comment elle s’était retrouvé dans cette situation. Elle calculait le jour où ses prochaines règles devaient arriver. Elle se souvenait pertinemment de la dernière fois qu’elle les avait eu, le jour où Dorian était arrivé à Nashville, alors pour elle tout coïncidée, elle devait les avoir la semaine prochaine. Arrivant très rapidement dans le salon, elle vérifiait sur son téléphone portable et elle avait bien raison, elle les avait bien eu la semaine où Dorian était venu à Nashville mais, elle ne s’était pas rendu compte que plus d’un mois était passé depuis. C’était trop à encaisser, elle n’arrivait même pas à répondre au jeune homme. Il ne comprenait pas, il n’y avait déjà plus aucun doute avec la prise de sang, c’était une évidence, quelque chose qui allait vraiment arriver, ils allaient avoir un bébé. Elle le contournait pour partir dans la salle de bain, elle décidait de se brosser les dents, ce qui l’empêchait de boire, manger, avoir envie de vomir mais surtout, elle ne pouvait pas parler, elle ne pouvait pas sortir un son de sa bouche et peut-être dire des choses qu’elle pourrait regretter.
Elle se regardait dans le miroir et son regard, sans vraiment réaliser ne faisait que descendre vers son ventre. Elle pouvait presque s’imaginer son ventre s’arrondir, son corps qui change, elle arrivait presque à s’imaginer la joie qu’elle ressentirait en sentant le premier coup du bébé, la joie sur le visage de Dorian quand il le sentirait aussi. Elle s’imaginait le jour où devant toutes leurs familles ils apprendraient le sexe de leur bébé, elle arrivait aussi à voir les sourires et les larmes sur le visage de la mère de Dorian quand ils lui apprendront qu’elle allait bientôt devenir grand-mère. Elle s’imaginait toute cette grossesse, et intérieurement elle souriait. Une larme coulait sur son visage, elle passait sa main doucement sur celle-ci pour l’essuyer. Elle terminait de brosser ses dents, rincer sa bouche et se tournait. Elle voyait Dorian appuyer sur la porte, et elle savait qu’elle ne pouvait plus éviter la conversation, elle savait qu’elle allait devoir avoir cette discussion avec lui mais elle ne savait pas quoi dire, ni par où commencer, c’était un moment compliqué, difficile. Cami esquissait un sourire en sentant ses bras autour d’elle, elle le serrait à son tour, sa tête contre son torse, elle pourrait rester comme cela pendant des heures. Les battements de son cœur se calmaient, elle se sentait en sécurité, et elle savait qu’elle arriverait à gérer la situation, du moins tant qu’elle serait dans ses bras, elle était rassurée, prête à discuter. Elle souriait en sentant ses caresses dans ses cheveux. La première question qui lui posait, la faisait un peu réfléchir. En réalité, elle savait très bien, ce qui s’était passé mais elle ne savait pas si elle voulait l’assumer, il allait surement lui en vouloir mais elle ne voulait pas lui mentir non plus. « Je.. A vrai dire.. Je.. Oui.. Je pense savoir.. Elle avait tellement du mal à parler, elle avait tellement peur qu’il lui en veuille. C’était une sensation horrible. Lorsqu’on s’est séparé, j’ai pas vraiment fait attention à ma prise de contraception.. Je, je ne voulais avoir des relations avec personne d’autres que toi, et ça allait pas arriver, alors, j’ai pu en louper certaine, et j’avoue que je ne la prenais pas forcément à heure fixe. Mais dès qu’on s’est rapprocher de nouveau intimement, j’ai repris un véritable rythme, j’ai fais attention de nouveau mais.. Elle laissait quelques larmes coulaient sur son visage, elle se sentait vraiment mal à l’aise, elle avait si peur. Je suis désolé.. Ne m’en veux pas s’il te plait.. Je.. » Elle était partagé entre la peur, la joie, la tristesse, l’angoisse, l’anxiété, toutes les émotions y passaient.
Cami levait son visage vers le sien, elle sentait ses mains sur son cou, elle le regardait, esquissait un petit sourire en l’entendant. Arranger ça ? Comment voulait-il qu’on arrange ça ? Ce n’était pas possible, elle était bel et bien enceinte, ils allaient bel et bien avoir un bébé. Elle fronçait les sourcils en l’écoutant, elle se sentait un peu perdu. Elle écoutait chaque mot qui sortait de sa bouche, elle analysait chaque parole, comme si les mots qu’il était sur le point de dire, allait faire prendre un tournant à la situation. Il avait les cartes en main, c’était lui qui allait prendre en main leur avenir. Cependant, tout ce qu’il disait, lui prouvait le contraire, elle avait l’impression qu’il lui conseillait d’avorter, elle avait l’impression qu’il lui laissait prendre la décision toute seule, et bien qu’elle appréciait le fait qu’il accepte que ce soit son corps, sa décision, ce n’était pas ce qu’elle voulait. Elle voulait prendre la décision avec lui, c’était une décision qu’ils devaient prendre ensemble, en couple, en tant que partenaire et non, attendre que Cami décidé et que lui doit accepter son choix sans broncher. Cami se décalait légèrement et fronçait les sourcils. Elle n’était plus dans ses bras, elle était un peu surprise et ne savait pas comment commencer. « Non, ce n’est pas.. Ce n’est pas ce qu’on doit faire Dorian. Elle laissait à peine quelque secondes de silence, elle passait une main dans ses cheveux. Ce n’est pas ma décision, ce n’est pas une décision que je dois prendre et que toi tu dois accepter, c’est.. C’est une décision qu’on doit prendre ensemble. Je n’ai pas à décider pour une chose que tu veux ou non, ce n’est pas ce qui est censée se passer. » Elle détachait totalement son corps du sien, elle marchait dans la salle de bain, regardant un peu partout. Elle avait l’impression qu’il ne voulait pas du bébé, et maintenant, qu’elle y réfléchissait, elle avait un peu mal au cœur. Certes ce n’était pas le meilleur moment, ils venaient à peine de se remettre ensemble, et ils n’en avaient pas vraiment discuté, mais ils savaient tous les deux qu’ils voulaient des enfants ensemble, une vie de famille, une maison, des chiens, des repas de famille, des fêtes de noël, des moments de bonheur. Et peut-être que c’était trop rapide, peut-être que ce n’était pas le moment idéal, bien sur qu’elle aurait préféré être mariée avec lui avant, mais elle était presque sur que c’était peut-être le destin, que c’est comme ça que devait être leur vie. Et à chaque fois qu’elle imaginait Dorian en tant que père, avec un bébé dans ses bras, elle fondait, elle était persuadée qu’il serait un père parfait. Doucement, cette idée d’avoir le bébé maintenant, n’était plus si effrayante, elle était d’ailleurs plutôt agréable, elle pouvait ressentir la joie. Se regardant dans le miroir de la salle de bain, Cami voyait son ventre, comme instinctivement ses mains se posaient sur son ventre, le ventre qui abritait un bébé, le leur, celui qui le ferait grandir. Elle esquissait un sourire, et elle se tournait automatiquement vers Dorian. Sa voix était fébrile, tremblante, elle avait un peu du mal à aligner des mots, mais elle devait lui demander. « C’est ce que tu veux ? Tu veux qu’on se sépare de notre bébé ? » Le mot avorter était trop compliqué à dire. Elle n’était pas forcément pour, sauf dans des cas bien spécifique, mais celui dans lequel elle se trouver n’en faisait pas parti. Elle était désormais certaine de vouloir du bébé, mais elle ne le garderait pas s’il n’en avait pas envie. Elle voulait qu’il le veuille, qu’il le désire, pour qu’il soit un père présent et aimant lorsque le bébé viendra au monde. Elle ne voulait pas qu’il se sente forcer et après soit un père mauvais, même si elle était certaine, que c’était impossible.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Jeu 16 Mai - 22:12 | |
| J’essayais du mieux que je pouvais de respirer calmement et d’essayer de réfléchir à la situation, mais je devais bien avouer que tout ça était difficile. Cette nouvelle nous était tombé dessus d’un seul coup, et maintenant que c’était bien sûr que c’était réel, on n’avait pas d’autres choix que d’en parler. Ce n’était pas le genre de discussion que l’on laisse en suspens plusieurs jours. Pour le coup, tout notre avenir était en jeu, ainsi qu’une future vie. J’avais très envie de savoir comment ça avait pu arriver, je voulais comprendre, où est ce que l’on avait commis une erreur. Mais Cami avait fini par m’avouer que c’était probablement sa faute, qu’elle avait pu oublier ou mal prendre sa pilule pendant notre séparation. Elle m’affirmait qu’une fois retourner ensemble, elle avait de nouveau fait attention, mais visiblement, c’était déjà trop tard. Je resserrais mon étreinte autour d’elle en entendant au son de sa voix qu’elle s’en voulait réellement. “Bien sûr que je ne t’en veux pas Cami... Tu as fait ce qu’il fallait, on ne pouvait pas prévoir à l’avance ce qui allait se passer là-bas.” Puis quand bien même, c’était aussi un coup de pas de chance, que comme par hasard, les deux ou trois jours qu’on a réellement passé ensemble là-bas, était pile poil le bon moment. J’essayais de la rassurer au mieux que je pouvais, je voulais lui faire comprendre que je serais toujours là pour elle, qu’importe son choix je la soutiendrais, je ne voulais pas qu’elle se sente obligé d’avoir ce bébé juste parce que moi j’en avais envie. Parce que pour le moment, tous les signes que j’avais vu chez elle me donnait l’impression qu’elle n’en voulait pas. J’essayais alors de rester détaché de la situation, parce que je savais qu’au moment même où j’accepterais le fait qu’elle soit enceinte de notre bébé, il serait impossible pour moi de m’en séparer. Qu’importe qu’il soit trop tôt, que ce soit trop rapide, on s’aimait, on voulait tous les deux fonder une famille, on n’avait pas besoin de plus. A part le fait d’être en d’accord sur le fait de le garder. Au vu de sa réaction, j’avais l’impression que ce que je lui disais ne lui plaisait pas, je ne comprenais pas trop, et je la regardais d’un air un peu perdu, un peu pensif. Elle n’avait pas l’air d’accord avec moi, sur la manière dont les choses devaient se passer. Je fronçais légèrement les sourcils avant de comprendre que ce qu’elle voulait c’était qu’on prenne cette décision ensemble, et pas seulement le fait que je devais suivre sa décision à elle. “D’accord d’accord... On va en parler ensemble, calmement, et décider ensemble alors. Je dis juste que si jamais on n’ait pas d’accord, pour moi c’est toi qui es censé avoir le dernier mot.” Je me voyais mal décider pour elle les transformations que son corps devait avoir ou non, mais j’étais tout à fait d’accord sur le principe qu’il fallait au plus et au mieux, voir tout cela ensemble. C’était quand même assez étrange comme situation, comme quoi, même si, quand on en parlait, on était certain de vouloir des enfants, une fois devant le fait accompli c’était différent. Tout était beaucoup plus effrayant que ce que j’imaginais. D’un seul coup, je me mettais à douter de si j’étais vraiment capable de gérer tout ça, est ce que j’étais vraiment fait pour ça ? Pour la paternité. Est-ce que je serais un bon père ? Est-ce que je serais à la hauteur des attentes de Cami ? J’avais si peur de la décevoir en fin de compte, qu’elle regrette un jour sa décision d’avoir voulu des enfants avec moi. On savait ce qu’on voulait, mais on ne savait même pas ce qu’on ne voulait pas. On n’a jamais évoqué le style d’éducation qu’on voulait, ni parler du fait de tous les changements que cela allait engendrer dans notre vie. Mais lorsque je voyais Cami se regarder dans le miroir et poser ses mains sur son ventre, je ressentais immédiatement une multitude de papillon dans mon ventre, et je sentais mon cœur battre plus vite. Je comprenais alors, en la voyant sourire, que l’idée de porter notre enfant la rendait heureuse, et qu’elle avait juste eu besoin de temps pour comprendre la situation. J’esquissais un sourire léger en la regardant, et j’avais la certitude, je le sentais au plus profond de moi qu’elle serait une mère formidable. J’étais persuadé que même si on allait avoir des désaccords sur la façon d’élever cet enfant, on allait toujours finir par trouver un terrain d’entente, comme à chaque fois que quelque chose n’allait pas entre nous, on trouvait une solution. Être père était l’un de mes rêves les plus cher, et aujourd’hui, j’avais la possibilité de pouvoir l’envisager avec la femme que j’aimais. Je voulais de cet enfant, et de la vie de famille qui allait en suivre, je voulais tous ses futurs moments de joie, comme de tristesse ou de colère. Peut-être que ce n’était pas le bon moment, mais en tout cas, ça avait l’air d’être le moment que le destin avait choisi pour nous, et donc ça sera à nous de nous adapter. Alors que j’ouvrais la bouche pour lui parler, pour lui dire ce que je pensais réellement, lui dire que ce que je voulais c’était le garder, je fronçais les sourcils en l’entendant me demander si je voulais qu’on s’en sépare. Je ne comprenais pas tout de suite, et la regardais d’un air vraiment surpris. Mais je me rendais ensuite rapidement compte qu’elle avait mal compris ou mal interprété ce que je lui avais dit, et qu’il fallait vraiment que je corrige ça au plus vite. “Quoi...? Non, grand dieu, non ! Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire.” Je laissais échapper un rire un peu nerveux, comprenant alors qu’en fait on voulait la même chose depuis le début, le garder, mais qu’on c’était juste mal exprimé l’un comme l’autre. Je passais mes mains dans mes cheveux avant de reprendre, je me sentais plus stressé que jamais de ce que j’allais dire. “J’ai parlé de ça parce que je pensais que c’était ce que tu voulais. Tu avais l’air si... paniqué, à t’en rendre malade même, alors tout de suite j’ai cru que... Tu...” Je ne savais même pas comment finir par phrase. Mon cœur s’emballait, je me sentais comme si je venais de recevoir une décharge, survolté. “Mais non jamais de la vie je voudrais qu’on s’en sépare ! Au contraire je...” Plus je parlais, et plus je réalisais ce qui était en train de se passer et de m’arriver, et plus un sourire bête s’affichait sur mon visage. “ J’en ai rien à faire que ce soit trop tôt, pour moi c’est... Tu es enceinte putain !” Le dire à haute voix me faisais un bien fou, et rendait ça vraiment réel. Je me rapprochais d’elle, posant d’abord mes mains sur son cou et la regardant de nouveau dans les yeux, toujours ce même sourire aux lèvres. “Mon envie de fonder une famille avec toi n’a absolue pas changé, c’est ce que je désire le plus aujourd’hui. Et si ça arrive maintenant et bien qu’il en soit ainsi ! On adaptera notre vie, on fera ce qui faut pour bien faire, je nous fais confiance pour gérer ça !” Je baissais mon regard vers son ventre, et détachais une de mes mains de son cou, pour venir la placer sur son ventre doucement. Je prenais pleinement conscience de ce qu’il y avait à l’intérieur, et relevais mon visage vers le sien, avec un regard plein d’émotion et de tendresse. “Bien sûr que je veux qu’on le garde, c’est notre bébé...” Je laissais un instant de pause, avant de réaliser quelques choses et d’ouvrir de grands yeux. “Mais attend c’est bien ce que tu veux aussi hein ?! Parce que je viens de réaliser que je m’emballe, mais j’ai raison ?” Un éclair d’inquiétude traversait mon regard, bien sûr j’étais sûr à 95% que c’était ce qu’elle voulait, mais techniquement, elle ne l’avait pas dit clairement, et j’avais besoin de l’entendre avant de pouvoir vraiment exploser de joie et vraiment me dire qu’on allait pouvoir être parents. @Cami Hasting |
| | | | (#)Ven 17 Mai - 21:30 | |
| Un bébé. Cami n’arrivait pas à encore réellement réaliser, elle allait devenir mère, ils allaient avoir un bébé, et c’était une bénédiction, elle en avait douté quelques secondes, quelques minutes même, mais au final, elle était heureuse, aux anges, comblés. Elle allait être une mère, et le stress revenait quand elle le réalisait. Serait-elle à la hauteur ? Serait-elle une bonne mère ? Elle espérait qu’elle y arriverait. Elle s’était toujours donnée un seul objectif : ne pas être comme la sienne. Elle rêvait d’une toute autre enfance que la sienne pour ses futurs enfants. Elle rêvait d’énorme fête d’anniversaire remplis de ballons, de pinata, de copains d’écoles courant partout, de château gonflables, de princesses ou de super-héros défilant dans le salon pour venir voir la star du jour. Elle rêvait de batailles de pistolets à eau l’été, de courir dans le jardin à n’en plus finir, de se faire peur durant les parties de cache-cache, qu’ils viennent la réveiller le dimanche matin, tous dans le lit de papa et maman, elle voulait que leurs enfants aient une enfance, qu’ils sachent qu’ils peuvent compter sur papa et maman, qu’ils peuvent tous leur dire, et qu’elle les soutiendrait dans chacun de leurs rêves. Elle voulait qu’ils soient heureux. Elle ne voulait pas qu’ils aient à supporter les fêtes d’anniversaire avec les collègues de papa et maman, parce que être venue au monde n’est pas un exploit. Elle voulait tout simplement qu’ils se sentent aimés, important, désirés et non exposé comme une bête de foire à qui aura le meilleur enfant. Ils pourraient faire ce qu’ils veulent de leurs vies, Cami savait qu’elle ferait tout ce qui est en son pouvoir pour réaliser leurs rêves. Mais surtout, elle voulait qu’ils grandissent en voyant leurs parents heureux, amoureux, et elle savait qu’avec Dorian, elle avait fait le choix parfait. Elle l’aimait si fort, elle était si heureuse à ses côtés, il serait le père parfait. En se regardant dans le miroir, la main sur son ventre, elle savait, elle était certaine de vouloir le garder, de vouloir avoir cet enfant, mais elle ne pouvait le garder si ce n’est pas ce que Dorian désirait. Jamais, au grand jamais elle ne l’obligerait à avoir un enfant. Ce n’était peut-être pas le moment, mais elle était certaine qu’ils étaient prêt.
Naturellement, il y avait encore tellement de chose dont ils n’avaient jamais discuté. Comment ils voulaient élever leurs enfants ? Quel type d’éducations ils voulaient pour lui ? Comment feront ils quand le bébé sera présent ? Cami voudra-t-elle allaiter ? Dorian voudrait-il était présent au moment de l’accouchement ? Cami aimerait-elle être enceinte ? Allait-elle avoir une grossesse facile ou au contraire serait-elle compliquée ? Préféraient-ils avoir un fils ou une fille en premier ? Comment aimeraient-ils l’appeler ? Tant de questions se bousculaient dans sa tête, tant d’interrogations, elle ne savait plus où penser, des heures de discussions les attendait, mais d’une certaine façon, elle était impatiente, véritablement. Finalement, elle allait réaliser un autre rêve d’enfant. Elle et Taylor avait toujours rêvé avoir un enfant en même temps. Taylor accoucherait fin juin, début juillet et Cami, accoucherait en deux mille vingt-cinq surement mais elle était impatiente, leurs bébés auraient moins d’un an d’écart et ils auraient un meilleur ami pour la vie. Elle avait hâte que son enfant connaisse le bonheur d’avoir quelqu’un sur toujours compter. Elle se tournait vers Dorian, s’approchant doucement, elle se devait de poster la question, et elle le fit, elle devait lui demander s’il voulait du bébé lui aussi, ou s’il préférait qu’ils s’en séparent. La voix de Cami était fébrile, pour cause, prononcer ses mots étaient difficiles, elle avait la voix fébrile, elle retenait ses larmes, elle espérait au plus profond d’elle qu’il lui dise qu’il voulait de ce bébé, de leur bébé. En prononçant le mot : notre bébé, un sourire c’était dessiné sur son visage, elle avait encore du mal à y croire mais pourtant c’était la vérité. Elle avait l’impression que les minutes étaient des heures, tant elle attendait la réponse du jeune homme, elle était presque plus anxieuse, que lorsqu’elle avait lu les résultats. Une main toujours sur son ventre, Cami le regardait, son sourire s’agrandissait au fur et à mesure de la conversation, Dorian disait tout ce qu’elle voulait entendre, tout ce qu’elle voulait : garder le bébé. Il le voulait également. Elle laissait échapper un rire en l’entendant jurer, et les larmes de joies coulaient sur son visage, finalement, tout cela c’était qu’un malentendu, ils avaient toujours voulu la même chose, c’était comme une évidence, ils allaient avoir un bébé et rien ne pouvait les rendre plus heureux. Le jeune homme s’approchait et Cami ne pouvait s’empêcher de passer une main sur sa joue tendrement. Elle fondait en entendant ses paroles, et encore plus en l’entendant prononcer les mots : notre bébé. Cami tombait encore plus amoureuse de lui à chaque seconde qui passait. « Je ne pensais pas qu’il était possible de t’aimer encore plus que je ne t’aime déjà, mais je suis ravie d’avoir tort. Je t’aime tellement. Elle laissait un instant de silence avant de rependre. Non.. Elle avait dit cela si rapidement qu’elle voyait bien que le jeune homme se demandait ce qu’il se passait. On t’aime tellement. » Elle essuyait une larme sur son visage, et secouait la tête lorsqu’elle l’entendait lui poser la question à son tour, comme un éclair cela lui avait traversé l’esprit. Elle posait son autre main sur la sienne, qui était posé sur son ventre et reprenait. « C’est ce que je veux aussi. C’est notre bébé. Elle lui souriait si amoureusement, c’était incroyable, finalement, elle se sentait comme dans une bulle de bonheur. On va avoir un bébé, le nôtre. ON VA ETRE PARENTS. » Sans attendre plus longtemps, Cami lui sautait dans les bras, elle ne touchait plus le sol, elle décalait son visage et déposait un long baiser sur ses lèvres. Elle faisait durer le baiser le plus longtemps possible, il était tendre, amoureux, doux, romantique, à la hauteur de ce moment. Ce n’était pas comme ça qu’elle espérait apprendre sa grossesse un jour, mais elle ne changerait ce moment pour rien au monde, elle était au paradis. « Je suis.. Si heureuse de partager cette nouvelle aventure avec toi.. Tu vas être un papa géniale Dorian Kean. Et je suis ravie de t’avoir choisi, pour toujours, pour toute la vie, et pour ce nouveau rôle. » Elle lui caressait la joue avec sa main libre, et reposait ensuite les pieds au sol. Elle essuyait quelques larmes. « Je t’aime. » Elle déposait un petit baiser sur ses lèvres avant de se décaler légèrement. « J’ai tellement soif. » Sa main effleurait celle de Dorian et elle sortait de la salle de bain, elle allait vers la cuisine, et prenait un nouveau verre, elle se servait de l’eau et souriait à Dorian. « Il faut que tu termines le pichet de Margarita, je ne peux plus en boire et je refuse de jeter ça. » Disait-elle en souriant, le pichet était presque plein, il ne pouvait définitivement pas tout boire. Elle buvait une longue gorgée d’eau, appuyait contre le comptoir de la cuisine, elle le regardait amoureusement, le père de son enfant, l’amour de sa vie.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Sam 18 Mai - 22:01 | |
| Je crois que la vie ne cessera jamais de me surprendre. Comme quoi, c’est vraiment au moment où l’on s’attend le moins qu’il nous arrive les choses les plus incroyables. J’avais trouvé un job fantastique, alors que je pensais finir en prison, j’avais trouvé une femme comme on n'en trouve jamais, alors que je commençais à perdre foi en l’amour. Et là, j’allais avoir un bébé, avec cette femme, que j’aimais plus que tout, alors que j’avais failli la perdre quelques semaines plus tôt. A y réfléchir, je crois bien que j’avais quelque chose ou quelqu’un au-dessus de moi qui me portait bonheur. Comme quoi, il ne faut jamais s’avouer vaincu, avec un peu de patiente, la roue finie toujours par tourner. Peut-être qu’au final, j’allais enfin avoir le droit à ce bonheur que j’aspirais tant. Je trouvais ça presque indécent d’être aussi heureux, j’en étais presque à me demander si j’en avais bien le droit, si je pouvais vraiment m’en réjouir et en profiter. Moi qui vivais déjà sur un petit nuage depuis quelques semaines avec Cami, là clairement, j’en étais à un point de béatitude que je me demandais comment j’allais bien pouvoir redescendre un jour. Je pouvais très clairement imaginer cet avenir devant nous, qui devenait de plus en plus précis au fur et à mesure que les jours passaient. Pour le coup, le tableau se dessinait parfaitement, je nous voyais, Loki, Cami, notre bébé et moi, profitant de cette nouvelle vie qui s’offrait à nous. J’avais cette impression de me sentir invincible, comme si rien ni personne ne pourrait gâcher cette vie, comme si toutes les ombres, tous nos problèmes avaient disparu avec cette simple nouvelle. La seule inquiétude que j’avais, était que j’espérais pouvoir être un aussi bon père pour cet enfant à venir, que le mien avait été pour moi, et un aussi bon mari qu’il avait été pour ma mère. J’étais de base, naturellement prêt à tout pour Cami, mais désormais, sachant qu’elle portait notre enfant, je crois bien que j’irais lui décrocher la lune si elle me le demandait. Elle ne le savait pas encore, mais elle faisait de moi le plus heureux des hommes en comblant chacun de mes rêves. Je devais tout de même avouer que j’avais eu un cours instant de doute, lorsqu'elle c’était tourné vers moi, pensant que je voulais qu’elle avorte. J’avais réagi au plus vite que j’avais pu pour rectifier cette incompréhension, jamais, une seule seconde, j’avais envisagé une telle chose. Du moins j’avais cru que c’était ce qu’elle voulait un instant, mais jamais je ne lui aurais demandé une telle chose. Certain peut être nous dirons que c’est trop tôt, mais ils ne vivent pas ce qu’on vit, et ne peuvent pas comprendre. J’étais certain d’avoir trouvé en elle, l’amour de ma vie, alors à quoi bon attendre, surtout quand le sort s’acharne. Je lui expliquais, lui faisais comprendre que garder ce bébé était mon souhait le plus cher, que la savoir enceinte me rendais fou de joie et que bordel, je l’aimais plus que tout. Et voyant ce sourire sur son visage, et ses larmes qui coulaient, je comprenais que c’était tout ce qu’elle avait besoin d’entendre. J’avais ce même sourire idiot et ému sur mon visage qui ne disparaissait pas. Tout ça était si soudain, que je crois que ça rendait le moment encore plus fort. “Si tu savais comme je t’aime aussi.” Je fronçais les sourcils en l’entendant revenir sur ce qu’elle venait de dire, ne comprenant pas trop ce qu’elle voulait dire. Mais un sourire tendre avait rapidement refait son apparition, en l’entendant corriger sa phrase, transformant le “je” en “on”. “Crois-moi je t’aime bien plus encore, j’ai désormais deux fois plus d’amour à devoir donner.” En effet, j’allais devoir donner au moins autant d’amour à ce bébé, que j’en donnais à Cami. Mais quelque chose me disait que ça n’allait pas être bien compliqué. J’avais soudainement eu une révélation, une inquiétude, car elle n’avait toujours pas dit clairement qu’elle voulait garde ce bébé, j’avais besoin de l’entendre dans sa bouche avant de m’autoriser à prendre ça pour la réalité. Je souriais de nouveau en sentant sa main sur la mienne, sur son ventre, et en l’entendant me dire clairement qu’elle voulait de notre bébé. Un sourire immense s’affichais sur mon visage, je la regardais tendrement, ému . “Alors... On va avoir un bébé...?” Elle répétait mot pour mot ma phrase, avant de s’extasier qu’on allait être parents. Elle sautait alors dans mes bras, et je la serrais de toute mes forces, je me sentais euphorique, comme si je n’avais jamais été aussi bien. Nos lèvres se retrouvaient pour un long et amoureux baiser. C’était dit, et c’était fait, on allait avoir ce bébé, j’allais être père bientôt, et c’était incroyable. Jamais je n’avais imaginé que ça se passerait comme ça, ni à ce moment-là, si on m’aurait dit il y huit mois, que la fille dont j’étais amoureux en secret serrait la future mère de mes enfants, j’aurais certainement rit, pensant que c’était impossible. Comme quoi. “Je suis certain que tu seras une mère exemplaire aussi, future madame Kean. Si tu savais comme tu me rends heureux. On va tout déchirer comme parents, c’est obligé.” Je souriais en la reposant doucement au sol, voir toute ses larmes de joie me faisaient fondre. Tout ce que je voulais, c’était réussir à la rendre heureuse, et je ne connaissais rien de plus plaisais d’avoir le sentiment de bien faire. “Je t’aime aussi.” Je déposais un baiser sur ses lèvres et la laissais se détacher doucement de moi. Elle se plaignais d’avoir soif, en même temps, ça pouvait se comprendre, avec toute ces émotions. Je la suivais alors hors de la salle de bain, et en profitais pour aller récupérer mon verre sur la table. Pour le coup, ce verre de margarita allait me faire le plus grand bien. Je riais doucement en l’entendant me dire que j’allais devoir tout finir, étant donné qu’elle n’allait plus avoir le droit de boire. “Alors je veux bien boire ou manger pour deux désormais, mais je risque de prendre à peu près autant de poids que toi ces prochains mois, et quelque chose me dit que c’est pas vraiment ce que tu veux.” Adieu les abdos sinon, quelle tristesse. Je finissais tout de même mon propre verre, et le lui montrais que j’y avais tout de même fait honneur. Je m’asseyais sur l’accoudoir du canapé, avant de me laisser tomber en arrière. Je passais mes mains sur mon visage regardant le plafond, laissant mes jambes dans le vide. “Mon dieu... Je crois je n’arrive toujours pas à réaliser... Je vais être papa...” J’esquissais un petit sourire, l’idée me plaisant beaucoup. Puis je me redressais d’un seul coup sur les coudes réalisant quelque chose. “Han mais imagine quand je vais le dire à ma mère, elle va être complètement folle... Je crois qu’elle serait prête à t’épouser pour ça.” J’affichais un sourire amusé, avant de me laisser retomber sur le dos. Je crois que ça allait être l’un des plus beaux cadeaux que je pourrais lui faire. Elle attendait ça avec tellement d’impatience, et elle adorait tellement Cami, ma mère allait être folle de joie, j’étais même certain qu’elle allait pleurer. Je souriais en voyant Loki se lever de son coin de canapé et vouloir venir me lécher le visage. Je prenais alors sa tête dans mes mains pour le caresser. “Tu entends ça mon grand ? Tu vas avoir un petit frère, ou une petite sœur !” Bien entendu, il s’en fichait, tout ce qu’il voulait, c’étaient des câlins. “Mais tu sais ce que ça veut dire surtout ? Qu’on va très certainement devoir déménager... Oui encore je sais. Mais tu auras le droit à un grand jardin pour courir partout !” J’esquissais un sourire amusé, et relevais ma tête vers Cami. Bien entendu que je n’allais pas lâcher cette histoire de maison, surtout que c’était évident, qu’à quatre ici, on allait rapidement manquer de place. “Finalement, j’avais raison quand je te disais de commencer à préparer les papiers pour la future maison. Et puis tu ne peux pas briser le nouveau rêve de Loki, regarde-le, il est si mignon t’es obligé de lui dire oui.” Je tenais la tête de mon chien en direction de Cami pour qu’il la regarde exprès, en le forçant un peu certes. Et puis en soit, il fallait être réaliste, si on devait trouver la maison de nos rêves, il allait falloir si prendre tôt tout de même. J’avais si hâte, il allait y avoir tellement de changement, mais que du positif, j’avais hâte aussi de l’annoncer à toute ma famille, mes amis, je voulais que tous, partage ce bonheur que je vivais. @Cami Hasting |
| | | | (#)Dim 19 Mai - 11:14 | |
| Cami était aux anges, finalement cette nouvelle qui avait été un réel choc, elle était désormais comme une promesse de bonheur, d’une vie remplis de joie, de rire, et d’amour. Naturellement, elle se sentait beaucoup mieux depuis qu’elle avait compris que Dorian voulait exactement la même chose qu’elle, ils étaient sur la même longueur d’onde. Evidemment, ce n’était pas comme ça qu’ils avaient prévu leurs vies, mais le destin avait décidé pour eux, ils allaient devenir dans quelques mois les parents d’un petit bébé, du fruit de leur amour. Dans la cuisine, son verre à la main, Cami souriait en entendant les paroles de Dorian. Elle fronçait les sourcils en l’entendant. « Penses-tu vraiment que la seule chose qui m’intéresse chez toi ce sont tes abdos ? Elle se tournait, dos à lui pour se servir un autre verre d’eau, elle réfléchissait en même temps et finissait par reprendre tout en croisant le regard du jeune homme. Tu as raison, ce n’est pas une bonne idée. Ne manges pas comme moi. » Disait-elle en riant. Ce n’était pas la seule chose qui l’intéressait chez le jeune homme, c’est certain. Elle l’aimait pour sa gentillesse, sa douceur, la façon qu’il avait de la faire rire, pour son support inconditionnel, pour son sourire, pour son regard, pour la façon dont il la traiter, pour chaque centimètre de son corps et ses abdos en faisait partie, elle adorait pouvoir passer ses mains dessus, s’endormir sur eux. Elle prenait une gorgée dans son verre et tout à coup, elle se rendait compte que son corps à elle, allait énormément changer dans les prochains mois, qu’elle n’allait plus être aussi mince, qu’elle allait grossir et pas qu’un peu. Elle s’imaginait son ventre qui grossissait au fur et à mesure des mois, et elle était déjà un peu inquiète. Elle posait son verre sur le comptoir de la cuisine, et posait son regard vers le jeune homme qui se dirigeait vers le canapé. Elle faisait la moue avant de reprendre. « Tu sais..que moi, par contre, je vais devenir énorme, vraiment très grosse.. Elle soupirait légèrement, au final, même si elle savait que c’était pour le bien de leur bébé, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle allait grossir, et que peut-être elle serait beaucoup moins attirante, beaucoup moins jolie qu’avec son corps actuel. Elle levait le regard vers Dorian et reprenait. Peut-être que c’est toi finalement qui ne me trouveras plus jolie, trop grosse, beaucoup moins attirante.. peut-être que ce n’est pas ce que tu veux. » Oui, elle reprenait exactement la même phrase que lui, comme si cela allait changer quelque chose. Elle savait pertinemment que Dorian n’était pas ce genre de garçon, qu’il ne s’arrêterait pas la, et qu’il était plis que ravis d’avoir ce bébé avec elle, et qu’il l’aimait si fort, qu’elle pouvait bien prendre trente kilos, il l’aimerait toujours autant, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser à tout ce que ce bébé allait engendrer.
Cami souriait en le voyant s’affaler dans le canapé, répétant qu’il allait être papa, elle était si contente de le voir si heureux. Son sourire n’avait plus quitté son visage depuis tout à l’heure, elle le trouvait si beau avec son grand sourire, elle était si heureuse d’en être responsable, c’était leur bonheur. Passant une main dans ses cheveux, Cami le regardait, amoureuse comme jamais. « Tu vas être un super papa, ce bébé à beaucoup de chance.. Et moi aussi. » Un petit silence s’installait dans la pièce mais ce n’était pas un silence gênant, ils étaient chacun dans leurs pensées, mais tout deux souriaient. Cami rêvassait, si elle fermait les yeux, elle pouvait imaginer parfaitement leurs vies avec un enfant, mais surtout, elle réfléchissait à comment elle allait l’annoncer à la personne la plus importante de sa vie – avec Dorian -, Taylor. Elle avait tellement hâte de lui téléphoner et de lui dire que leurs rêves allaient devenir réalité. Elle était impatiente. Au fond d’elle, elle espérait avoir une fille pour que sa fille puisse connaitre la même relation qu’elle avait avec Taylor. Qu’elle ait pour toujours une deuxième famille, si jamais, elle et Dorian n’était plus là. Elle sortait de ses pensées lorsque la voix de Dorian lui arrivait aux oreilles. Elle souriait en l’entendant, il est sur que Suzanne allait être plus que ravie. Cami n’oubliait pas que la première fois qu’elle l’avait vu, elle lui avait déjà demandé si elle voulait des enfants, alors. Cami reprenait avec un grand sourire. « Elle va être folle de joie, c’est certain. Je vais définitivement devenir sa belle-fille favorite. Bye-bye Callie. Cami se mit à rire, en entendant ce que Dorian disait. Je dirais certainement oui, je serais une Kean comme ça. Elle souriait en lui faisant un clin d’œil. Elle passait une main sur son visage et le regardait. J’ai tellement hâte de téléphoner à Taylor. Tu te rends compte ? On va avoir un bébé en même temps, c’est encore mieux que tout ce qu’on avait imaginée. Cami savait pertinemment que Dorian comprendrait ce qu’elle voulait dire, Taylor était comme une sœur pour elle. Elle prenait une gorgée de son verre. D’ailleurs, je sais qu’il est tôt pour parler de tout ça mais.. Elle laissait une seconde de silence, ne savant pas vraiment comment tourné la phrase. Je sais qu’Alex est ta sœur et je comprendrais tout à fait si, si tu voulais que ce soit elle mais.. J’aimerais beaucoup que la marraine de notre bébé soit Taylor. » Comme elle, était la marraine de son bébé à venir. Dorian avait une grande famille, il avait des cousins pour être parrain, et Alex était liée par les liens du sang avec le bébé mais Cami voulait vraiment que Taylor puisse avoir ce lien spécial avec le bébé, c’était sa famille. Elle n’avait personne d’autre. Tout à coup Cami, réalisait qu’ils étaient en train de tout prévoir, l’annoncer aux familles, à leurs amis alors qu’ils ne savaient même pas depuis quand elle était enceinte, peut-être cela était-il un peu précipité. « Peut-être on devrait attendre un peu avant d’en parler à tout le monde ? Pour être sûr de … Que tout vas bien ? » Elle disait cela mais elle n’y croyait pas trop. De toute manière, toutes ses copines étaient déjà au courant, et elle n’attendait que l’accord de Dorian pour téléphoner à Taylor. Elle sortait de ses pensées en voyant Loki et Dorian, sa famille, qui s’agrandirait bientôt. Loki remuait la queue partout, et Cami riait en entendant le jeune homme, il ne ratait pas une occasion, de parler de la maison encore et encore. Elle se rapprochait doucement, avant vers le canapé, elle souriait en voyant Dorian prendre la tête de Loki dans ses mains, elle levait les yeux aux ciels. « Tu préférais une petite sœur ou un petit frère mon bébé ? » Elle s’asseyait sur le canapé derrière Loki qui était entre elle et Dorian. Elle le caressait et déposait un baiser sur son crâne. « Et toi ? Tu préférais quoi ? » Son regard croisait celui de Dorian, elle le regardait amoureusement, et bien que cela était tôt, elle appréciait cette conversation, imaginer ce qu’il allait avoir, comment ils voyaient la chose. « On a neuf mois avant de devoir déménager, et encore au début, il ou elle dormira avec nous. Elle haussait les épaules, et reprenait. On peut tout de même regarder les maisons, avec un jardin, un porche. Elle continuait de caresser Loki et levait le regard vers Dorian. Aufaite, tu es d’accord pour acheter n’est-ce pas ? On ne va pas louer une maison, n’est-ce pas ? » C’était tôt mais il allait avoir un bébé, ils étaient déjà plus qu’engagé ensemble. Elle avait très envie d’un calin mais Loki était toujours entre eux. « Hé bébé, si tu laissais maman venir plus près de papa ? » Loki penchait la tête sur le côté, se demandant ce qu’elle disait, il n’avait pas vraiment envie de bouger. « Tu veux téléphoner à ta mère ? » Elle mentirait si elle disait qu’elle ne voulait pas l’appeler, elle était impatiente de voir sa réaction. Heureusement, les appels vidéos existent.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Lun 20 Mai - 0:02 | |
| Il était une chose que ce bébé allait engendrer beaucoup de changement dans nos vies. Plus rien ne serait pareil, notre routine serait complètement chamboulée, mais à vrai dire, je m’en fichais, j’avais si hâte. Je savais que c’était le bon choix, que c’était ça, la vie qui nous attendait, une vie de famille comblée. Mais j’étais bien conscient que cela n’allait pas seulement changer notre vie, mais ça allait aussi nous changer nous. Que ce soit mentalement, ça allait nous faire grandir d’un coup, que physiquement, et surtout pour Cami, c’était quand même quelque chose je pense de voir son corps changer à ce point. Elle avait l’air inquiète de tout ce poid qu’elle risquait de prendre ces prochains mois. “Eh bien, pas plus qu’une femme enceinte normale j’imagine, ce qui je pense, t’ira à merveille d’ailleurs.” Et je le pensais sincèrement, certaine femme rayonnait encore plus une fois enceinte, et j’étais certain que ça allait être son cas, elle serait resplendissante. Mais je levais les yeux aux ciels en l’entendant supposer que j’allais ne plus la trouver jolie ou attirante, avant de lui répondre un sourire aux lèvres. “ Alors peut être que toi tu ne m’aime que pour mon physique et mes abdos, mais moi, je ne t’aime pas seulement pour ton ventre et ta silhouette. Même si j’avoue en être dingue, je t’assure que la simple idée de savoir qu’il y a mon bébé à l’intérieur me rendra fou. Tu es déjà la plus belle femme que je connaisse, et ne t’en fait pas, que même enceinte, surtout enceinte, tu seras toujours la plus magnifique et attirante à mes yeux. J’ai tellement hâte de te voir avec ce ventre arrondi, je suis sûr que tu le porteras comme personne.” Et s’il fallait que je lui répète cela chaque jour pour qu’elle se sente mieux, je le ferais. Je savais que mon amour pour elle allait augmenter au fur et à mesure que les jours allaient passer jusqu’au moment où elle me ferait ce cadeau. Affalé dans le canapé, je rêvassais un sourire constant aux lèvres, au sujet de ma paternité à venir, c’était si incroyable juste le fait d’y penser. Je ne pense pas que j’aurais pu rêver meilleure famille. J’avais si hâte de l’annoncer à ma mère, je la voyais déjà sauter de joie en apprenant la nouvelle. Pour le coup je ne pouvais pas contre dire Cami, c’était certain qu’avec l’annonce de sa grossesse, elle allait faire oublier Callie à tout le reste de ma famille. Ma mère était déjà fan d’elle, mais là, elle allait devenir la femme qui la ferait devenir grand-mère, et elle lui serait éternellement reconnaissante. Je souriais à sa réponse, concernant le fait d’épouser ma mère pour devenir une Kean. “Il y a quand même un moyen plus simple et aussi beaucoup plus agréable pour en devenir une.” Je lui rendais son sourire, il était vrai que de base, j’avais plutôt imaginé qu’on se serait marié un jour avant d’avoir des enfants. Mais en soit, l’inverse ne me gênait pas non plus, et d’ailleurs, me donnait même encore plus envie et hâte, de l’appeler un jour ma femme. J’esquissais un sourire amusé en l’entendant parler de Taylor, bien évidemment, ça allait être l’évènement du siècle, je savais déjà d’avance que lorsqu’elle allait l’appeler, je n’allais pas la revoir pendant au moins trois heures. “Je sais pas si c’est une bonne idée... Elle va prendre la grosse tête en disant que c’est grâce à elle si tu es enceinte.” Je riais doucement. Bien entendu je plaisantais, j’avais hâte aussi qu’elle soit au courant, elle allait être folle de joie c’était certain. Puis c’était vrai que c’était une bonne chose qu’elle soit enceinte en même temps, elles allaient pouvoir se soutenir et s’entraider. Je fronçais ensuite un peu les sourcils en l’entendant parler plus sérieusement, je me demandais de quoi elle allait parler. Elle tournait un peu autour du pot, mais je finissais par sourire en l’entendant me demander si Taylor allait pouvoir être la marraine du bébé. “Oula oui pour le coup c’est vraiment tôt ! Tu sais clairement, pour ça, je te laisse entièrement choisir ! Pas que le choix m’importe peu, je trouve que Taylor est un très bon choix, mais surtout que, il me semble qu’on avait parlé de plusieurs enfants alors... Tout le monde aura son tour.” Et puis je savais très bien que c’était quelque chose qui lui tenait à cœur, alors s'il n’y avait que ça pour lui faire plaisir, je ne pouvais pas le lui refuser. Je trouvais ça bien et touchant qu’elle veuille que sa meilleure amie fasse partie à sa manière de notre future famille. Je hochais ensuite la tête en l’entendant dire qu’il fallait peut être qu’on garde encore cette histoire pour nous, afin d’attendre d’être sûr que tout aille bien avant de faire autant de projet. Elle avait raison, on ne devrait peut être s’emballer autant, ni le crier sur tous les toits même si on en mourrait d’envie. “Bien sûr, je ne comptais pas le dire à toute ma famille et à mes amis tout de suite. Bon toi t’a pas eu trop le choix, mais ça ne fait rien, on n'y peut rien. Mais on peut peut-être le dire au moins à ma mère et à Taylor alors...?" J’esquissais un petit sourire, car je savais très bien que le deal allait lui convenir. Puis une fois qu’elle aura fait tous les examens nécessaires pour s’assurer que tout allait bien, on allait pouvoir élargir le cercle de personnes au courant. Je m’amusais avec Loki sur le canapé, ou du moins je profitais de sa présence pour relancer le sujet de la maison sur le tapis, qui pour le coup, finalement pouvait désormais devenir un sujet sérieux. Cami nous rejoignait sur le canapé, s’asseyant à côté du chien, lui demandant au passage s’il préférait une petite sœur ou un petit frère, ce qui me faisait sourire. “A mon avis pour le moment il préfère surtout des câlins et avoir toute l’attention pour lui.” Je relevais ensuite mon regard vers elle, en voyant qu’elle me posait ensuite la question à mon tour. A vrai dire c’était une question assez intéressante que je m’étais en réalité, encore jamais posé. J’étais toujours allongé sur le dos, et passait une main sur mon menton comme pour m’aider à réfléchir. “Hm... Je sais pas trop... En réalité, peu importe, je serais heureux pareil dans tous les cas. Mais si je devais choisir... Je pense que j’adorerais avoir une mini toi. J’espère sincèrement que notre enfant te ressemblera plus à toi qu’à moi. Et toi ?” J’esquissais un sourire, en effet en tant que parent, je pense qu’une version d’elle enfant serait beaucoup plus facile à vivre qu’une version de moi. Je posais ma main sur la sienne, qui était sur Loki. Elle relançait le sujet de la maison, nous précisant qu’en réalité on avait encore largement le temps de trouver une maison, même si elle acceptait de tout de même qu’on jette un œil de temps en temps. J’esquissais alors un large sourire content. “Yes ! Oh tu sais, je suis certain que le temps va passer très vite, et puis ce n’est pas plus mal de s’y prendre à l’avance, ça évite de passer à côté de la perle rare comme ça !” Puis quelque chose me disait que trouver une maison avec toute nos conditions n’allaient pas être chose si aisé. Mais en tout cas, j’avais vraiment hâte qu’on s’y mette. “Oh oui bien sûre autant acheter, je veux que ce soit vraiment chez nous !” J’allais devoir réfléchir au fait si au final je revendais mon appartement ou si je le laissais en location. Mais une chose était sûr, je voulais un chez nous bien à nous, dans lequel on pourrait y faire exactement tout ce qui nous plairait. Je souriais en voyant qu’elle essayait de déloger Loki gentiment, mais sans succès. Je me redressais pour m’asseoir et me retournais pour faire face à Cami. “T’inquiète, il va se pousser tout seul regarde, vient par-là.” Je me penchais vers elle, passant mes bras au dessus de Loki, et les glissaient autour d’elle, avant de l’attirer vers moi. Loki avait donc fini par se décaler lui-même à l’autre bout du canapé. Je me laissais alors retomber en arrière, entrainant Cami avec moi pour qu’elle se retrouve sur moi. Je l’encerclais et la serrait fort de mes bras, et même avec mes jambes. “Voilà, tu es mieux comme ça ? Je ne peux pas faire plus près.” J’esquissais un sourire amusé, me demandant un peu si elle pouvait encore respirer. Je finissais tout de même par desserrer légèrement mon étreinte, et déposais un baiser tendre sur ses lèvres. Je réfléchissais un instant quand elle me demandait si je voulais téléphoner à ma mère. “Bien sûr, mais peut-être demain matin, je sais d’avance que ça va être très long. Là pour le moment, je préfère qu’on profite de ce moment juste tous les deux, enfin sauf si toi tu ressens le besoin d’appeler Taylor immédiatement." Je souriais tout en caressant doucement ses cheveux. Je devais avouer que j’avais plus envie que l’on reste dans notre petite bulle de bonheur et d’euphorie ce soir, que l’on reste dans cet état de rêve un peu, avant de rendre tout cela réel demain. Je la regardais ensuite d’un air comme si je venais de réaliser quelque chose. “Oh mon dieu... Je viens de penser qu’on allait du coup devoir trouver des prénoms. Je sais pas pourquoi, mais je sens que ça va un très long sujet de conversation à l’avenir.” Je riais doucement, je ne savais pas vraiment pourquoi mais j’avais l’impression qu’on allait avoir du mal à se mettre d’accord sur ce sujet-là, pour le coup, c’était bien quelque chose à ne pas choisir à la légère. Alors j’appréhendais un peu, mais en même temps ça faisait partie des choses pour laquelle j’avais hâte qu’on s’y mette. Car pour moi, à partir du moment où on lui donnait un prénom, le lien qu’on avait avec le bébé devenait différent. D’ailleurs en parlant d’avenir, il y avait tout un tas d’autres gens que l’on pouvait imaginer encore. “Tu crois que tu seras qu’elle genre de femme enceinte ? Du style à changer d’humeur toutes les cinq minutes, ou bien de me demander d’aller chercher de la nourriture à trois heures du matin ? Ou bien encore du genre à avoir en permanence envie qu’on s’envoie en l’air ? Quoi que, la dernière ça ne changera pas de d’habitude...” Je lui lançais un regard amusé et déposait un baiser sur ses lèvres. Pour le coup, chaque personne réagissait différent, alors j’allais devoir être prêt à tout, afin de répondre au moindre de ses besoins, afin qu’elle passe une grossesse dans les meilleures conditions possibles. Même si jamais elle finissait par agir comme une princesse, je la traiterais alors comme une reine. Clairement, j’allais faire le maximum pour qu’elle n'est pas l’impression de vivre ce moment seule de son côté, je voulais être présent à chaque instant, à chaque étape. @Cami Hasting |
| | | | (#)Lun 20 Mai - 22:32 | |
| Toute cette histoire de bébé allait être un grand changement dans la vie de nos jeunes amoureux. Cami commençait à peine à réaliser, qu’elle pensait déjà à tous les changements qui adviendront durant les neuf prochains mois. La première chose qui lui venait à l’esprit était le changement que son corps allait avoir. Bien qu’elle n’était pas une grande adepte, des régimes et du culte de la minceur, elle faisait tout de même en sorte de manger équilibré et elle se sentait parfaitement bien dans son corps. Elle ne se refusait jamais aucun plaisir, elle mangeait avec Dorian et ses copines des tonnes de nourriture grasse, mais là, c’était différent. Sans qu’elle n’ai vraiment le choix, son corps allait changer, elle allait grossir, son ventre allait s’arrondir – mais ça encore, elle appréciait cette partie de la grossesse, cela voudrait dire que leur bébé serait en parfaite santé – mais les jambes qui gonflent, les chevilles enflées, les cuisses qui s’élargissent, elle ne pouvait pas s’arrêter d’y penser. Elle savait pertinemment que Dorian n’était pas le genre de garçon à juger sur le physique, mais il l’avait connu d’une certaine façon, et elle devait se l’avouer, même dix ans en arrière, elle était plus ou moins pareil, peut-être avec un peu de poitrine en moins, peut-être que c’était dans son esprit à elle, peut-être que c’était elle qui avait peur, peur de voir son corps changer, peur de ne pas retrouver son corps après la venue au monde de leur bébé. Les paroles de Dorian lui touchaient particulièrement le cœur, elle ne doutait jamais de ses sentiments – enfin, plus ou moins, lors de leur séparation, elle avait douté – mais tout ce qui lui disait la rassurer sur les prochains mois, elle souriait en l’entendant dire qu’il la trouverait toujours aussi belle, voir même peut-être plus, et cela la comblait de bonheur. « Qu’ai-je fait de si bien dans ma vie pour mériter qu’un homme aussi fantastique soit amoureux de moi ? Elle le regardait amoureusement avant de reprendre. Oh, et j’ai bien entendu ta remarque sur le fait que j’aime tes abdos.. Oui, je les aime mais ce que je préfère c’est toi tout entier. » Elle en était désormais certaine, toute cette angoisse, c’était dans sa tête, elle réussirait à passer au-dessus. Elle prenait une gorgée de son verre d’eau avant de rebondir sur le fait de devenir une Kean. Elle espérait un jour devenir une Kea n. Pas seulement parce qu’elle était folle de Dorian et qu’elle voulait porter le même nom que lui et que leurs futurs enfants, mais surtout parce qu’elle ne voulait plus répondre au nom Hasting. Elle n’en était pas particulièrement fière, ne plus porter ce nom, l’éloignerait définitivement de ses parents, elle n’aurait plus de liens obligatoires, elle ne dépendrait plus d’eux entre guillemets. Mais la première des raisons, c’est parce qu’elle arrivait parfaitement à s’imaginer descendre l’allée en robe blanche, rejoignant Dorian qui l’attendrait devant l’autel. Elle souriait rien qu’a l’idée. Naturellement, elle aurait préféré s’appeler Cami Kean avant d’avoir un bébé mais au final, la plus belle preuve d’amour, le véritable lien qui les uniraient à jamais et au final, cela la rendait plus heureuse. Elle souriait en l’écoutant, et décidait de jouer l’imbécile. « Un moyen plus agréable ? De quoi parles-tu Dorian Kean ? Je n’en ai aucune idée. »
Le sujet de conversation avait rapidement dévié sur la future marraine pour le bébé et pour Cami s’était une évidence : Taylor. Elles se l’étaient promise petite. Mais même si cette promesse n’existait pas, Taylor était sa sœur et Cami aurait pleinement confiance en elle s’il leur arrivait quelque chose. Taylor et James donnerait un foyer rempli d’amour à leur enfant, il serait aimé, il ne serait jamais mis à l’écart. Elle ne voyait personne de mieux pour s’occuper de leur enfant, surtout qu’ils en auraient un à ce moment-là également. Elle souriait en l’entendant, elle savait qu’il accepterait, qu’il ferait tout pour lui faire plaisir, et évidement cela la rendait très heureuse. Cami éclatait de rire en l’entendant dire que Taylor allait se vanter d’être la cause de la venue au monde du bébé, et elle ne pouvait s’empêcher de sourire en imaginant la scène, Dorian n’avait pas tort, Taylor dirait surement que c’est grâce à elle mais elle serait surement surexcitée. Cami ne savait pas combien de temps l’appel durerait mais elle savait qu’elle ne serait pas disponible pendant au moins deux heures. Mais en y réfléchissant bien, Cami se disait qu’il valait mieux ne rien dire tout de suite, le temps de passer les premières échographies, d’être sûr que le bébé aille bien, même si elle devait avouer qu’elle était impatiente de connaitre la réaction de Suzanne et de Taylor. Elle souriait en l’entendant et prenait une mine presque choquée. « Comment ça ? Tu oublies ma mère… Tu ne veux pas lui annoncer ? » Elle n’arrivait même pas à finir sa phrase sérieusement, qu’elle éclatait de rire. Elle ne voulait pas lui annoncer, elle ne voulait même pas qu’elle fasse partir de la vie du bébé. O grand jamais, elle ne ferait subir cela à son enfant, elle l’aimait déjà beaucoup trop pour ça. « Taylor et ta mère, ça me convient parfaitement.. On leur annonce ensemble ? » Elle voulait vraiment voir la tête de Suzanne lorsque Dorian lui annoncerait. Cami pensait qu’elle serait d’abord surprise puis folle de joie, c’était certain.
Cami souriait tout en caressant Loki. Naturellement que pour l’instant il préférait l’attention et les calins pour lui. Cami se demandait même s’il serait jaloux une fois le bébé présent, mais elle était presque certaine qu’il ne le serait pas, tout simplement parce qu’ils lui donneraient toujours de l’attention, et que Loki était déjà très protecteur avec Dorian alors un bébé, il le serait encore plus. Cami retournait la question à Dorian s’il avait une préférence et elle souriait en entendant sa réponse, c’était si adorable. Elle fermait les yeux un instant, s’imaginant une mini Cami et cela la rendait heureuse. « Un bébé en bonne santé, je dirais. Elle souriait, émue de discuter de ce sujet. Ses yeux brillaient par l’émotion. Mais si j’avais le choix, je ne sais pas, je pense que j’adorais une mini version de toi, un mini blondinet, qui jouerais à la bagarre avec toi.. Mais je dois avouer qu’avoir une fille, ça serait vraiment super.. La fille de Taylor aurait sa meilleure amie pour la vie, comme moi j’ai eu la chance de l’avoir. Elle laissait un instant de silence avant de reprendre. Une chose dont je suis certaine, je veux que notre bébé ai tes yeux, ils sont si beau, et ton sourire aussi.. » Elle s’arrêtait là, parce qu’elle était émue mais aussi parce qu’elle pourrait passer des heures à citer tout ce qu’elle voulait que leur enfant possède de lui. La maison revenait sur le sujet et cela faisait sourire la demoiselle, il ne lâchait pas l’affaire. Il n’avait cependant pas tort, chercher une maison pouvait prendre du temps et ils avaient quand même pas mal de critères, et Dorian voulait de l’ancien et faire quelques travaux lui-même alors s’ils voulaient une maison avant bébé, ils devraient limite en trouver une assez rapidement. « D’accord, mais on regarde les maisons à partir de demain. Pour l’instant, on profite juste de notre soirée. » C’était une très belle soirée et encore plus lorsque Dorian l’aidait à passer au dessus de Loki et qu’elle se retrouvait dans ses bras. Elle ne respirait presque plus mais elle était heureuse. Ses lèvres trouvaient les siennes, et là, elle se sentait à sa place. « Non, Taylor peut attendre demain, tout ce que je veux, c’est être avec toi. » Cami éclatait de rire en l’entendant parler des prénoms, il est vrai que cela allait s’avérer être une tâche plutôt complexe mais elle était persuadée qu’ils y arriveraient. « Je te propose qu’on attende de savoir le sexe, comme ça, on évite les disputes inutiles sur les prénoms. On se mettra à chercher lorsqu’on sera si c’est un mini Dorian ou une mini Cami. » Son sourire s’agrandissait alors qu’elle venait de prononcer ses mots. Elle n’arrivait toujours pas à y croire, c’était incroyable. Lorsque le jeune homme parlait des différents types de femme enceinte, Cami haussait les épaules, elle ne savait pas vraiment et elle ne pouvait pas le savoir en avance en réalité. Elle le regardait et éclatait de rire en entendant sa dernière supposition. La vengeance serait terrible. Elle reprenait alors. « Très bonne question mais .. je ne sais pas.. Je suppose que ça sera à voir dans les prochains mois.. Je m’excuse d’avance si je suis pas toujours agréable mais ça sera la faute de ton bébé. Dit-elle en riant, elle se protégeait déjà d’avance. Mais si j’ai une envie soudaine de fraise à trois heures du matin, tu iras m’en chercher non ? » Elle le regardait en faisant la moue, connaissant déjà la réponse. Elle approchait ensuite son visage du sien et avec sa voix sensuelle, qu’elle prenait quand elle voulait jouer avec lui, elle disait. « Quel dommage, moi qui allait te proposer de fêter cette nouvelle sous la couette, visiblement, c’est trop pour toi, tu as du mal à tenir la cadence, comme c’est dommage.. Ses lèvres étaient si près des siennes, elle chuchotait, sachant très bien ce qu’elle faisait. Tant pis, je vais aller me coucher. Elle se levait de Dorian et du canapé et avançait tranquillement dans le salon, elle s’arrêtait alors qu’elle arrivait dans le couloir qui menait à sa chambre. Elle tournait sur elle-même pour faire face au jeune homme et reprenait. Tu ne trouves pas qu’il fait étrangement chaud ici ? Elle enlevait le t-shirt du jeune homme qu’elle portait devant lui et se retrouvait uniquement en tanga. Elle lui lançait dessus. Oh, c’est beaucoup mieux comme ça. » Elle souriait, se mordant la lèvre inférieure, elle se tournait de nouveau, marchant vers la chambre. Elle faisait son meilleur catwalk, pour que le jeune homme n’en loupe pas une miette et vienne à regretter ce qu’il venait de dire.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Jeu 23 Mai - 0:06 | |
| Cette nouvelle occupait désormais toute nos pensées et également toute notre conversation. Je pense qu’il y avait de forte probabilité pour que ce le soit ces prochains mois. On avait si hâte, qu’on ne pouvait pas s’empêcher de déjà se projeter, imaginer notre futur, et de vouloir le dire à tout le monde. En même temps quand quelque chose nous rend aussi heureux, on a qu’une seule envie, le partager. Mais Cami avait raison sur le point qu’il fallait tout de même y aller doucement et attendre que l’on soit sûr que tout va bien, comme bien souvent, elle était la plus réfléchi de nous deux. On avait alors décidé d’en parler seulement aux personnes les plus importantes pour nous, c’est à dire ma mère et Taylor. Je n’avais pas pu m’empêcher de rire en l’entendant dire que j’avais oublié sa propre mère. “Et bien si tu veux, mais je ne vaux certainement pas être là quand tu lui annonceras, je tiens à ma vie quand même.” Bien entendu, je savais très bien qu’elle ne le ferait jamais, elle ne portait pas ses parents dans son cœur, et après tout ce qu’ils lui avaient fait, je trouvais ça normal qu’elle ne veuille pas d’eux dans sa vie et encore moins dans celle de notre future enfant. Mais quand bien même, un jour, ses parents l’apprendraient, je pense qu’ils feraient soit une crise cardiaque du fait qu’elle est un enfant, illégitime déjà, avec un gars de mon rang, soit, ils tenteraient peut-être de me tuer. J’avais quand même une préférence entre les deux. Mais ma première proposition avait l’air de lui aller parfaitement. “Bien sûr qu’on leur annonce ensemble, ma mère va avoir un millier de questions à te poser, et j’avoue que j’ai très envie de voir la tête de Taylor quand tu vas lui dire, je sens que ça va être épique.” Je pense que ce serait un parfait mélange entre la surprise, l’étonnement, la joie et l’émotion, j’étais certain de trouver ça très drôle. La discussion avait vite dévié sur le futur sexe du bébé, sur ce qu’on préfèrerait avoir, finalement, cela m’importait peu, j’étais certain qu’il aurait le meilleur de nous deux, et serait parfait à nos yeux. Mais je lui souriais tendrement, en l’entendant raconter qu’elle aimerait un bébé qui me ressemble, mais que tout cela l’importait peu également, elle serait heureuse dans tous les cas. “Ah non, je veux qu’il ait ton sourire, il illumine beaucoup plus et contamine davantage, et puis il faut bien un peu mélanger. Mais dans tous les cas, il sera incroyable, regarde-nous, le mélange ne peut être que parfait.” Je la regardais avec un air un peu fier avant de rire de nouveau. Même si quelque part, je le pensais vraiment. On reparlait également de la maison, j’avais réussi à la convaincre de se lancer rapidement dans la recherche de maison, d’une part parce que j’étais plus que pressé, et d’autres part parce que je savais le temps que ça nous prendrait. “Demain à la première heure je m’y mets ! Mais je suis plutôt d’accord sur le fait de profiter ce soir, ne pas trop se prendre la tête sur tout ça, et d’y aller sans se presser non plus.” C’était tout ce que je voulais également, être proche d’elle ce soir, je ressentais ce besoin encore plus que d’habitude. Une fois dans mes bras, je me sentais encore mieux, comblé, la discussion était légère, agréable, et parler de ce futur bébé, à l’ayant tout contre moi, me faisait simplement sourire. Ni elle ni moi ne voulaient appeler ma mère ou Taylor de suite, sachant pertinemment le temps que ça prendrait, la soirée en amoureux serait pour le coup terminé. Alors commencé les hostilités demain serait parfait, ni Cami ni moi ne travaillait, on aurait tout notre temps. J’avais soudain pensé à quelque chose de très important, les prénoms, il allait bien falloir choisir un jour, et je sentais d’avance la complexité de la chose, sachant pertinemment qu’elle allait avoir des idées bien précise de ce qu’elle voudrait. “Ah oui ? Je suis plutôt étonné, j’aurais pensé que tu aurais été du genre à vouloir garder la surprise le plus longtemps possible. Mais le deal me va parfaitement.” Je lui souriais, au moins, ça faisait une chose de moins à penser dans l’immédiat, ce n’était pas plus mal ainsi. Je pense qu’on allait déjà être bien occupé ces prochaines semaines. Je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer quel genre de femme enceinte serait Cami, persuadé quelque part, qu’elle allait être du genre à me rendre la vie dure, mais pas dans le style à toujours me demander quelque chose. Plutôt le contraire, du style à vouloir toujours tout gérer elle-même au lieu de déléguer, et que j’allais devoir en permanence la rappeler à l’ordre. Et je savais déjà d’avance que ça n’allait pas lui plaire, j’étais presque prêt à y mettre ma main à couper. Mais j’allais l’aimer comme un fou, et je pouvais être très patient parfois, alors je ne m’en inquiétais pas. Je riais en l’entendant s’excuser d’avance de son futur comportement. “Eh ! Comment ça de mon bébé ? A ce que je sache, ça se fait à deux ces choses-là ! Ça sera simplement toi, si tu es méchante avec moi.” J’esquissais un sourire amusé, et la tête qu’elle faisait me donnait envie de rire de nouveau, elle tâtait déjà le terrain pour voir si j’irais lui chercher à manger en pleine nuit. “Bien entendu, je retournerais tout Brisbane s’il le faut pour en trouver ! Je ferais n’importe quoi pour ce bébé, et pour toi aussi.” Je lui souriais, voyant son visage s’approcher de mien, pensant qu’elle allait m’embrasser, mais elle s’arrêtait juste avant, commencer à me parler d’une fois douce et suave. Je la regardais d’un un premier temps avec intérêt en l’entendant parler de fêter ça sous la couette. Mais je prenais ensuite un air faussement choqué en entendant la suite, avant qu’elle ne se lèvre en annonçant qu’elle allait se coucher. “Quoi ? Du mal à tenir la cadence ? Moi ?"Je me redressais sur les coudes en la voyant commencer à s’éloigner. “Ne joue pas à ça... Tu sais très bien que je ne refuse aucun défi, ni une occasion de te prouver que tu as tort...” J’esquissais un petit sourire, elle jouait à un jeu dangereux, je savais bien qu’elle essayait juste de me provoquer, mais je ne pouvais pas m’empêcher de courir derrière elle et de rentrer dans son jeu. Je la voyais ensuite s’arrêter pour me faire face de nouveau, me demandant s’il faisait chaud. Je fronçais légèrement les sourcils. “Chaud ?” Je n’avais pas saisie dans l’immédiat, mais je haussais les sourcils en la voyant retirer son t-shirt et me le lancer dessus. Un sourire en coin se dessinait sur mon visage, et je la dévorais du regard. “Étrangement chaud comme tu dis...” Je la regardais se mordre la lèvre, avant de se retourner et de marcher lentement vers la chambre, il m’était impossible de décrocher mon regard de son déhanché. Parfois, ça m’agaçait de voir à quel point elle pouvait faire ce qu’elle voulait de moi, à quel point j’étais à sa merci, à quel point j’étais incapable de résister même une seconde ou me faire désirer. Mais en même temps, j’adorais ça. Elle me rendait dingue, et ce soir encore plus. “Eh tu vas où comme ça ? Attends-moi !” Je sautais littéralement par-dessus le dossier du canapé et retirais aussitôt mon t-shirt. “Croit pas que tu vas t’en sortir comme ça ! Je vais te montrer ce que c’est de tenir une cadence et c’est toi qui finiras par trouver que c’est trop.” J’esquissais un sourire amusé, avant de lui courir après pour la rattraper. Je l’attrapais par la taille, avant de la retourner pour pouvoir l’embrasser avec passion et intensité. “Je ne m’arrêterait que lorsque tu me le demanderas.” Je parlais entre deux baiser, avant de la soulever et de la porter, afin de l’emmener jusqu’à la chambre. “Je prévient, je plaide non coupable si demain on a une nouvelle plainte des voisins... Il y a des circonstances qu’on ne peut négliger, alors, on commencera demain d’y aller plus doucement.” J’esquissais un petit sourire entendu, avant de cette fois-ci coller mes lèvres aux siennes pour de bon. Je l’emmenais alors jusqu’à notre lit, où nous allions nous laisser complètement aller, perdre pied, au rythme de nos baisers, de nos caresses, et surtout de nos hanches. Après tout, ce n’était pas bien grave si on ennuyait une fois de plus nos chers voisins, maintenant qu’on savait qu’on allait devoir partir d’ici incessamment sous peu, afin de se préparer à ce qui nous attendait très bientôt : notre bébé. @Cami Hasting |
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