ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : il aime un peu trop le temps qu'il passe avec diego. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il n'est plus le seul représentant de la gent masculine depuis l'arrivée d'ollie. POSTS : 3043 POINTS : 440
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
any of you guys know how to madison ? @Maisie Moriarty & Mateo Alvarez
(LOGAN city, oates park, 06/2024)
Mateo était plus que satisfait de la configuration de sa colocation depuis ces derniers mois et il ne perdait jamais une occasion de se vanter d'à quel points l'ambiance chez eux était toujours au beau fixe. Des colocataires compliqués il en avait connus, il savait ce que ça pouvait représenter au quotidien et il chérissait la chance qu'il avait d'être entouré de trois jeunes femmes qu'il appréciait énormément. S'il y avait bien une chose qu'il regrettait, c'était de ne pas prendre plus le temps que ça de les voir en dehors des murs de l'appartement qu'ils partageaient tous les quatre. Certes, la vie en communauté était parfois prenante et il appréciait tout autant de pouvoir se retrouver seul parfois, mais au delà d'être des colocataires les filles étaient toutes devenues ses amies - entre autre, l'une étant à présent son ex copine et une autre ayant été son date Tinder. C'est la troisième qu'il avait prévu de voir ce soir en dehors de leur appartement et bien qu'il aurait certainement mieux fait de la prévenir de cette envie subite de passer du temps ensemble, il ne l'avait pas fait. C'était probablement une erreur puisque Maisie était au cinéma en plein air non pas pour en profiter mais dans le cadre de son travail et pourtant, ça n'avait pas posé plus de problème que ça à Mateo qui avait trouvé son idée de la rejoindre purement géniale. Il avait choisi de sortir ce soir là parce qu'un de ses films préférés était diffusé en plein coeur du Oates Park, une occasion qu'il n'aurait en rien voulu manquer. Portant fièrement son le t-shirt vintage qu'il s'était procuré à un stand de fripes lorsqu'il s'était rendu à la foire peace & love, il s'était brièvement fait la réflexion qu'il faisait depuis peu partie de ce genre de personnes bien décidées à profiter des évènements culturels proposés par la ville et y penser le faisait presque rire. En réalité, ces nouveaux hobbies qu'il avait lui donnaient la sensation de passer officiellement à l'âge adulte alors même qu'il ne se sentait ni plus mature, ni prêt à se responsabiliser sur tous les aspects de sa vie. Évidemment, ce genre de réflexions le menaient irrémédiablement à penser à Diego puisque sur ce sujet là, ils étaient en opposition plutôt claire. Mais il refusait de laisser son esprit divaguer constamment vers lui par réflexe et s'était reconcentré sur son objectif du jour - ou de la soirée - alors qu'il apercevait Maisie, afférée derrière son stand. Mateo s'en était approché discrètement et avait subtilisé un seau de popcorn, qu'il paierait plus tard si son vol risquait de causer le moindre tort à Maisie. Puisqu'elle ne l'avait pas encore remarqué il s'était positionné face à elle, grignotant sans vergogne la nourriture volée. « Tu vas me dénoncer ? » Un sourire taquin s'était mêlé à son air faussement inquiet de voir une quelconque répercussion lui tomber dessus. « Je pensais pas qu'il y aurait autant de monde. J'étais venu pour t'emmerder mais t'as l'air bien occupée quand même. » Avait-il ajouté en riant mais non sans une part de vérité dans ses propos.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
make me feel this way so i can breathe again
Dernière édition par Mateo Alvarez le Jeu 12 Sep 2024 - 12:11, édité 1 fois
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1304 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). TW IRL : violences conjugales + des sujets qui n'ont pas leur place sur un city (en principe), mais on en discute ensemble. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #5 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
J’ai réussi à fuir l’appartement. C’est le problème quand on vit à quatre ; c’est trop, ça devient un substitut de colonie de vacances et il y en a toujours un qui veut « resserrer les liens » en exigeant de passer une soirée tous ensemble autour d’un bon repas. Je ne fais pas toujours l’impasse, mais mon domaine de prédilection, c’est le cinéma et non l’alimentaire ; alors, parfois, je modifie le programme pour qu’il me corresponde mieux. D’autres fois, quand je n’y arrive pas, je déserte, me confondant en excuses pour ne pas avoir à préciser que le problème n’est évidemment pas la cuisine des uns et des autres, mais mon désir de solitude. J’ai été balancée d’une colocation à l’autre durant un an, je me suis attachée à chaque fois aux personnes qui partagent mon quotidien, toutes différentes, mais pour une même finalité : je fais tout foirer. Je sais que cette nouvelle expérience n’échappera pas à cette règle devenue universelle, et j'attends le moment fatidique où je serais forcée de faire mes cartons. Je n’ai pas envie d’adorer mes colocataires, mais je ne veux pas non plus les détester ; alors je me contente de les apprécier. Ça implique d’être moins présente qu’eux à la maison, me cachant derrière des horaires de travail toujours plus irréguliers, accentués par des périodes de rush comme celle-ci ; ce n’est qu’un demi-mensonge, alors que j’ai consacré toute mon énergie, au cours des dernières semaines, à m’assurer que nous soyons prêts pour proposer des séances en plein air. Ce n’est pas la première fois que nous prenons part à un festival qui se déroule à travers la ville ; mais c’est bien la première fois que nous devons déplacer le cinéma pour cela. Rosemary est plutôt traditionnelle et il m’a été difficile de la convaincre de sortir de sa zone de confort, de quitter quelques jours ce bâtiment qu’elle aime tant pour sa tranquillité, son charme et le cocon qu’il représente pour l’effervescence de la ville et l’agitation constante des spectateurs. Je lui ai juré que le pari serait gagnant ; sans préciser que mes promesses ne valent souvent pas grand-chose.
« Tu vas me dénoncer ? » Je sursaute en levant le nez pour découvrir Mateo, fronçant légèrement les sourcils durant un instant alors que je vois ma tranquillité s’envoler. Sa présence n’est pas pour autant contraignante ; au contraire. On est sur mon terrain, ici, où je suis nettement plus à l’aise qu’à l’appartement parce que ce sont les règles que je décide, et que là où le contrôle m’échappe souvent au profit de mes colocataires chez nous, ici il n’en sera rien. « Seulement si tu fous des miettes partout. » J’annonce, tapotant le seau pour qu’il l’éloigne de mon comptoir – et de ma vue. « Je pensais pas qu'il y aurait autant de monde. J'étais venu pour t'emmerder mais t'as l'air bien occupée quand même. » J’arque un sourcil, faussement outrée. « Huh ? Tu crois que je me donne à fond pour que trois spectateurs se courent après dans ce parc ? Not on my watch. » Je grimace exagérément, même si, dans le fond, j’apprécierais qu’on donne sa chance à ce cinéma ; tout le monde autour de moi se surprend qu’il résiste encore à la concurrence des grandes chaînes, à tel point que j’ai parfois l’impression d’être la seule à m’évertuer à le réanimer alors que tout le monde l’a enterré. « Tu m’as pas dit que tu pensais passer, j’apprécie. » Je suis sincère. Ce n’est pas parce que je reste parfois à distance que je n’essaie pas de passer du temps avec lui, ou Maxine et Elena. Et le simple fait que malgré mes fuites ponctuelles il daigne quand même se rendre jusqu’ici me réchauffe le cœur, même j’émets soudainement un doute : « car tu es évidemment venu pour me soutenir et non pas parce que ton film préféré est diffusé ce soir, n’est-ce pas ? » Je lui dis, le menton légèrement relevant pour me donner une importance que je n’ai certainement pas pour lui, avant que mes fossettes trahissent la légèreté de ma réprimande – de toute façon, je n’ai aucune foutue idée de son film préféré.
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : il aime un peu trop le temps qu'il passe avec diego. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il n'est plus le seul représentant de la gent masculine depuis l'arrivée d'ollie. POSTS : 3043 POINTS : 440
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Avoir croisé Lewis en arrivant au parc et avoir appris grâce à ça que son ami était celui d'Emery avait semé le trouble dans les pensées de Mateo, mais il s'était promis de mettre tout ça de côté pour ne pas perdre de vu son objectif du jour : être une gentille épine dans le pied de sa colocataire. Il n'aurait pas pu trouver mieux comme entrée en matière que de l'aborder avec un seau de pop corn qu'il venait tout juste de lui dérober, et son sourire arrogant prouvait qu'il était fier de son coup. Il aurait reposé les friandises si Maisie lui avait indiqué qu'elle risquait de se faire réprimander pour ça, mais heureusement pour lui elle ne semblait pas fâchée d'avoir prit ses aises un peu trop rapidement. « Seulement si tu fous des miettes partout. » Il avait attrapé son seau de pop corn durement volé et s'était reculé de quelques pas pour ne pas se trouver dans les pieds de Maisie qui, rappelons le, était là pour travailler et non pas pour babysitter son colocataire en manque de stimulations. « Oui enfin le principe du ciné en plein air c'est qu'on peut semer du popcorn par terre sans culpabiliser, nan ? » Qu'il lui faisait remarquer juste après avoir accepté de suivre la consigne qu'elle lui avait donné : ça n'aurait pas été digne de lui de le faire sans émettre un commentaire à ce sujet. Ayant regardé rapidement autour de lui il n'avait pu s'empêcher de faire une remarque aussi au sujet de la fréquentation de l'évènement, point qui devait ravir Maisie vu l'investissement qu'elle mettait dans la réussite du cinéma. « Huh ? Tu crois que je me donne à fond pour que trois spectateurs se courent après dans ce parc ? Not on my watch. » Bien évidemment sa réflexion lui avait arraché un sourire et il avait baissé les yeux vers son popcorn pour venir en grignoter quelques uns sans cesser de regarder tout autour de lui : il n'avait aucune envie de voir Emery s'approcher et de risquer une rencontre qui serait peut-être plus gênante que la première. Visiblement, il avait du mal à ne pas y penser et c'était extrêmement frustrant. « Tu m’as pas dit que tu pensais passer, j’apprécie. » Si elle avait dit le contraire et l'avait envoyé sur les roses son égo en aurait certainement prit un sacré coup alors il ne cachait pas sa joie de la voir sincère dans ses propos. « car tu es évidemment venu pour me soutenir et non pas parce que ton film préféré est diffusé ce soir, n’est-ce pas ? » « Je sais pas si te soutenir c'est le mot que j'aurais choisi. Mais j'suis ravi que tu le prennes comme ça. » Il ne voyait pas trop en quoi sa présence pouvait être un soutien quand lui cherchait juste à sortir prendre l'air tout en profitant de l'occasion pour profiter de ce que la ville avait à offrir ; mais c'est surtout parce qu'il avait une sacré tendance à banaliser et minimiser tout actes de gentillesse. Parce qu'admettre ce genre de choses à voix haute, c'était en quelque sorte s'ouvrir émotionnellement et ça, il n'en était pas réellement capable. « De toute façon je sais même pas quel film vous diffusez en fait. A croire que vous avez pas fait suffisamment de comm. » Il savait que dire ça irriterait Maisie mais il l'avait dit avec une telle nonchalance, et surtout en pointant du doigt l'une des énormes affiches "Woodstock", qu'elle ne pourrait lui en vouloir tant l'ironie était palpable. Bon, il ne lui avouerait pas qu'il avait débarqué réellement sans savoir quel film allait être diffusé ; l'essentiel était qu'elle ait compris qu'il n'était là qu'en visite de courtoisie. « C'est censé commencer à quelle heure au fait ? » Qu'il demandait, curieux.
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Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1304 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). TW IRL : violences conjugales + des sujets qui n'ont pas leur place sur un city (en principe), mais on en discute ensemble. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
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Mes colocataires n’ont pas pu échapper à l’événement ; je n’ai que celui-ci à la bouche depuis des semaines, au point où j’étais persuadée de les en avoir dégoûtés avant même qu’il n’ait lieu, et qu’aucun d’entre eux n’aurait le courage de faire le déplacement. J’aurais compris, d’autant que ce n’est pas parce que nous nous entendons bien que nous avons des obligations les uns envers les autres, mais ouais, que Mateo ait fait le déplacement me touche presque, peu importe les raisons derrière sa venue. Si ça se trouve, il a été forcé par une tierce personne, mais j’ai envie de croire qu’il a simplement été suffisamment curieux après des semaines à vendre l’événement, signe que notre promotion est plutôt réussie – puisqu’il y a aussi une part de bouche à oreille pas anodine lors d’une telle organisation. Pour autant, il n’a pas toutes les libertés du monde et je ne peux pas m’empêcher de le réprimer alors que, pour vivre avec lui, je sais dans quel état l’appart peut se trouver. Rien n’indique que c’est spécifiquement sa faute, mais pour les besoins de mon argument, je vais croire que oui. « Oui enfin le principe du ciné en plein air c'est qu'on peut semer du popcorn par terre sans culpabiliser, nan ? » - « Ouais, mais là, t’es à moitié sur mon comptoir. » Ok, peut-être pas totalement, mais il est trop près, un éclat de rire et c’est pour ma gueule, alors excusez-moi de vouloir m’en préserver, et de préserver également la surface étonnement immaculé de notre comptoir de fortune. Et si en débarquant ici Mateo a gagné quelques points, il semble mettre toute son énergie à les perdre, désormais, à en croire ses réflexions qui me font froncer les sourcils, du pop-corn à la fréquentation de l’événement, j’imagine que la suite logique est le choix de la programmation, hm. « Je sais pas si te soutenir c'est le mot que j'aurais choisi. Mais j'suis ravi que tu le prennes comme ça. » - « Parce que tu vas prendre une boisson, payante, avec ton pop-corn offert par la maison, n’est-ce pas ? » Je souligne avec un sourire angélique plaqué sur les lèvres, ajoutant très vite : « et peut-être même une glace à l’entracte, parce que tu auras évidemment déjà dégommé le pop-corn, je me trompe ? » Et je bats même exagérément des cils, à chaque réflexion sur la soirée, son encas payant pour se rattraper, non mais. « De toute façon je sais même pas quel film vous diffusez en fait. A croire que vous avez pas fait suffisamment de comm. » Un instant, je m’apprête à lui offrir un second seau de maïs sauté (en lui le balançant à la figure), avant que mon regard ne suive son index et qu’il ne se sauve. « Laisse-toi surprendre, tu vas adorer. » Non, j’en sais rien, mais j’affiche un sourire suffisamment convaincant pour qu’il ne remette pas ma parole en doute – il n’oserait pas le faire encore une fois, n’est-ce pas ? « C'est censé commencer à quelle heure au fait ? » - « Dans un quart d’heure. » Je dis après avoir jeté un coup d’œil à ma montre. « La plupart des gens sont venus tôt pour s’assurer d’une bonne place et profiter de l’ambiance. » J’explique, alors que les clients ne se bousculent plus au comptoir pour payer leurs entrées et leurs snacks. « Soit tu les imites, soit tu me tiens compagnie jusqu’à ce que ça commence. Et comme t’es un chic type... » J’appuie volontairement sur ce terme démodé, pour me foutre un peu de lui (à charge de revanche) avant de m’accouder au comptoir pour l’observer et débuter un semblant d’interrogatoire. « Sauf si t’es venu accompagné ? » Je n’oserai pas le retenir, dans ce cas-là (si, bien sûr que si).
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : il aime un peu trop le temps qu'il passe avec diego. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il n'est plus le seul représentant de la gent masculine depuis l'arrivée d'ollie. POSTS : 3043 POINTS : 440
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« Ouais, mais là, t’es à moitié sur mon comptoir. » Il lui avait offert son meilleur air râleur mais s'était reculé malgré tout pour ne pas risquer d'énerver Maisie pour de vrai. Il savait qu'il pouvait rire avec elle mais il savait aussi que ce soir ils étaient sur son terrain de jeu, un terrain auquel elle tenait tout particulièrement et pour lequel elle ressortait son côté perfectionniste ; celui qu'il n'aurait eu aucune envie de contrarier. D'autant qu'il s'était déplacé jusqu'ici spécifiquement pour la soutenir, comme il le lui avait confirmé à demi mot à l'instant. « Parce que tu vas prendre une boisson, payante, avec ton pop-corn offert par la maison, n’est-ce pas ? » Maisie était en train d'essayer de profiter de la situation mais après tout c'était de bonne guerre. Il avait cru, à tort visiblement, qu'il pourrait traîner dans le coin sans dépenser le moindre sou parce qu'il avait un passe droit avec l'une des salariés en poste ce soir là et finalement, c'est cette salarié elle même qui allait réussir à lui extorquer de l'argent. « et peut-être même une glace à l’entracte, parce que tu auras évidemment déjà dégommé le pop-corn, je me trompe ? » Encore une fois il n'avait pu s'empêcher de rire à cette remarque : Mateo était un estomac sur pattes et elle le connaissait suffisamment bien pour le savoir. En même temps, en partageant son quotidien, elle avait l'habitude de le voir manger tout et n'importe quoi à toute heure de la journée. « Moi qui pensais que tu m'offrirais une boisson et une glace pour me remercier de ma présence, je suis un peu déçu je dois dire. » Sa fausse moue déçue ne suffirait pas à la convaincre cette fois ci et il le savait. Il appréciait cette petite dynamique qu’ils avaient : une sorte de jeu tacite, des joutes verbales et des taquineries qui maintenaient leur complicité tout en gardant une certaine distance, juste assez pour que ni l’un ni l’autre ne se sente envahi. Malgré le fait qu’ils vivaient sous le même toit, ces moments partagés en dehors de leur quotidien de colocation rendaient leur amitié d’autant plus agréable, moins routinière. « Enfin de toute façon oui, je te prendrais à boire et une glace tout à l'heure. Je voudrais pas mourir affamé ou déshydraté. » Qu'il ajoutait en plaisantant. Le débat sur les gourmandises terminé il s'était intéressé au film qui allait être diffusé pour l'occasion. « Laisse-toi surprendre, tu vas adorer. » « Tant que c'est pas une romance à l'eau de rose, moi ça me va. » Et ils en étaient bien loin ce soir, alors c'était tant mieux. « Dans un quart d’heure. » Mateo jetait un œil à sa montre. « La plupart des gens sont venus tôt pour s’assurer d’une bonne place et profiter de l’ambiance. » C'était compréhensible, l'air était doux et l'ambiance conviviale. « Soit tu les imites, soit tu me tiens compagnie jusqu’à ce que ça commence. Et comme t’es un chic type... » Mateo se pinçait les lèvres pour s'empêcher de se moquer des expressions de Maisie, quoi qu'elle le connaissait suffisamment bien pour savoir d'où son air amusé provenait. « Sauf si t’es venu accompagné ? » Immédiatement il avait secoué la tête de gauche à droite. « Non, je suis venu tout seul comme un grand garçon. » De toute façon s'il était venu accompagné il aurait tout fait pour éviter Maisie - ou même il aurait choisit un autre programme pour la soirée. « Du coup je vais te tenir compagnie, ouais, la question se même pose pas. » Quel chic type. « Par contre tu rêves si tu crois que je vais rester après le film pour t'aider à ranger, j'te préviens. »
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1304 POINTS : 40
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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #5 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
Mateo se recule et mon sourire satisfait est à peine exagéré alors que j’affiche un air victorieux sur le visage, fière d’avoir gagné cette bataille. Oh, je sais que tout n’a pas besoin d’être une compétition, mais j’y peux rien, c’est une prédisposition, quelque chose d’inné dont je n’arrive pas à me débarrasser malgré toute ma bonne volonté. Et tant que cela reste bon enfant comme ça l’est avec mon colocataire, alors tout est son contrôle. Bien sûr, je ne piquerai pas une crise s’il venait à salir ce comptoir, non, mais je ne pourrai pas m’empêcher de réfléchir à une petite vengeance – sauf s’il met la main à la poche et qu’il soutient le cinéma autrement que par le biais de sa seule présence. Évidemment, qu’il soit ici me touche et me fait plaisir, mais ce n’est pas ce qui permettra de renflouer les caisses du Twelve, et d’assurer sa continuité en dépit de la concurrence des grandes chaînes bien mieux équipées que nous ne le serons jamais dans notre vieux bâtiment de quartier. Et la solution du plein air n’était pas faite pour durer, cet événement est d’autant plus important. « Moi qui pensais que tu m'offrirais une boisson et une glace pour me remercier de ma présence, je suis un peu déçu je dois dire. » Je fronce les sourcils face à sa petite moue qui ne me charme pas – à d’autres, Alvarez. « Imagine si je fais ça avec tous ceux qui sont venus me soutenir, on fait faillite avant la fin de la soirée. » Parce que j’ai évidemment usé mon entourage à force de préparer l’événement, et qu’ils savaient qu’ils n’auraient d’autres choix que de venir ici ce soir. De là à faire faillite… non, je pourrai effectivement offrir une boisson ou deux, mais j’ai décidé d’être un requin et de gratter le moindre centime qui pourrait permettre d’accentuer les bénéfices de la soirée. « Mais je suis prête à négocier un gâteau maison pour te remercier. » La cuisine, aussi paradoxal que cela puisse paraître (ou pas tant que ça), c’est mon domaine ; et j’apprécie suffisamment mon colocataire ainsi que son geste du jour pour effectivement lui accorder une petite attention – mais pas ce soir, il l’a désormais compris, alors il peut ravaler son air de chien battu, je ne craquerai pas. « Enfin de toute façon oui, je te prendrais à boire et une glace tout à l'heure. Je voudrais pas mourir affamé ou déshydraté. » - « Sage décision. » Je chantonne, tout autant victorieux, résistant à l’envie de lui piquer un pop-corn, avant qu’il cesse enfin de s’intéresser à son estomac pour se questionner sur la programmation. « Tant que c'est pas une romance à l'eau de rose, moi ça me va. » - « Oh, c’est un défi ? Question rhétorique ; bien sûr que c’en est un. Je vais te faire apprécier une romance à l’eau de rose un de ces quatre, tu verras. » Chaque personne qui se ferme à un genre cinématographie s’ouvre à subir mes efforts pour lui faire changer d’avis. Et pour Mateo, ça me semble d’autant plus facile que je ne suis moi-même pas une grande amatrice du genre, mais que je suis suffisamment passionnée pour ne pas m’être interdite de découvrir certaines pépites. « Dans tous les cas, j’attends un débrief à la fin de la séance. » Parce qu’à ça, aussi, mes proches ne peuvent pas y échapper : j’aime recueillir leurs impressions. Pour ça, il faudrait peut-être que je laisse Mateo s’installer afin qu’il ait une place qui lui permette de profiter pleinement du film, mais j’apprécie sa présence qui a le don de m’apaiser durant cette soirée angoissante – alors il n’a pas d’autres choix que de rester. À une seule condition, qui n’est heureusement (pour moi) pas remplie : « Non, je suis venu tout seul comme un grand garçon. » Dommage, ça aurait fait une entrée supplémentaire, mais je vais peut-être arrêter de ne voir l’événement que sous le prisme financier. « Du coup je vais te tenir compagnie, ouais, la question se même pose pas. » Mon sourire le remercie silencieusement, avant qu’il ne disparaisse quand il ajoute : « Par contre tu rêves si tu crois que je vais rester après le film pour t'aider à ranger, j'te préviens. » - « Merde, moi qui étais persuadée de compter sur toi, avec la même minutie qu’à l’appartement. » Ce n’est pas une balle perdue, loin de là, alors qu’un coup d’œil sur mon visage suffit à comprendre que je ne suis pas sérieuse. Toutefois, je le redeviens quand, après un instant de silence, j’ajoute, inquiète : « T’en penses quoi de l’idée ? Sérieusement. » Pas celle du rangement, mais de cette soirée. Je me doute qu’il ne sera peut-être pas le plus objectif, mais j’ai besoin de son retour à défaut d’avoir celui des autres clients – jusqu’à ce que je scrute les réseaux sociaux dès qu’on aura remballé tout le matériel.
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : il aime un peu trop le temps qu'il passe avec diego. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il n'est plus le seul représentant de la gent masculine depuis l'arrivée d'ollie. POSTS : 3043 POINTS : 440
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
any of you guys know how to madison ? @Maisie Moriarty & Mateo Alvarez
Mateo avait accepté de venir à cette séance de cinéma en plein air un peu par impulsion. Maisie avait mentionné l’événement en passant, avec ce mélange d’enthousiasme et d’espièglerie qui la caractérisait, et il n’avait pas réfléchi longtemps avant de répondre qu’il ne serait pas là, mais il avait fini par changer d'avis. Venir par surprise était certainement la meilleure idée qu'il avait eue, au vu de la joie qu'arborait Maise. « Imagine si je fais ça avec tous ceux qui sont venus me soutenir, on fait faillite avant la fin de la soirée. » - « J'ai pas dis de faire ça pour tout le monde, juste pour tes colocs qui viennent te soutenir. » Mateo arqua un sourcil, amusé. Il pointa son propre torse du pouce avec un sourire. « Moi, donc. Juste moi. » Maisie secoua la tête en riant, mais elle ne put s’empêcher de jouer le jeu. « Mais je suis prête à négocier un gâteau maison pour te remercier. » Mateo hocha la tête d’un air faussement grave. « Sage décision. » Leurs échanges avaient toujours été comme ça, une danse entre le sérieux et le taquin. Mais ce fut Maisie qui, cette fois, changea de registre, son regard se faisant plus provocateur. « Oh, c’est un défi ? Question rhétorique ; bien sûr que c’en est un. Je vais te faire apprécier une romance à l’eau de rose un de ces quatre, tu verras. » C'était loin d'être gagné : Mateo n'était pas du genre à apprécier les histoires d'amour, qu'elles étaient racontées dans un film, un livre ou même sur une toile. Peut être que ce fait allait changer à force qu'il ne fréquente Diego et que ses émotions se libèrent un peu mais pour l'heure, il avait toujours grand mal à apprécier ces différents contenus. Et pourtant, il savait ô combien l'amour avait sa place en art. « Tu feras pas ta vexée quand je me serais endormie au bout d'une demi heure, je t'aurais prévenue. » Qu'il lançait, toujours ce même air amusé calé sur son visage. « Dans tous les cas, j’attends un débrief à la fin de la séance. » Il lui adressait un regard entendu avant de répondre à sa question de savoir s'il était venu seul. Bien qu'il venait de croiser Lewis en arrivant, la réponse restait oui, et il espérait d'ailleurs que sa solitude se poursuive car il avait vu Lewis en compagnie d'Emery et il n'avait aucune envie de croiser la blonde, pour des raisons bien évidentes. Il répondait par la négative aussi lorsque Maisie plaisantait sur le fait qu'il soit peut être venu pour l'aider à ranger. Ils échangèrent un regard entendu encore une fois, un de ceux qui scellaient les accords tacites entre eux, avant que Maisie ne fasse une remarque qui le fit sourire malgré lui. « Merde, moi qui étais persuadée de compter sur toi, avec la même minutie qu’à l’appartement. »- « J'assume, j'suis pas un maniaque. » En même temps du moment qu'il gardait les espaces communs rangés, personne n'avait le droit de lui faire le moindre commentaire sur sa chambre. De toute façon ce n'était pas comme si beaucoup de monde venait y mettre les pieds pour admirer son bordel. « T’en penses quoi de l’idée ? Sérieusement. » Mateo prit un moment pour regarder autour de lui. Les guirlandes lumineuses suspendues entre les arbres, le groupe de jeunes qui riaient non loin, le couple un peu plus vieux, accoudé sur une table improvisée en palettes. C’était simple, mais ça fonctionnait.« Moi j'aime bien la vibe de l'évènement, puis ça fait passer un peu de temps dehors alors qu'on a de plus en plus tendance à tous s'enfermer chez nous. » Il savait le soin que Maisie mettait dans son travail, l'importance qu'il avait à ses yeux. « Jusqu'ici j'ai rien à redire. On verra à la fin si le choix du film est validé autan que l'organisation de la séance. » S'il se voulait rassurant, il ne perdait pas non plus de vu leur dynamique et ne ratait pas une occasion de la taquiner une fois de plus. Quelques minutes plus tard Mateo était parti s'installer, resté non loin du stand de Maisie qui s'afférait durant toute la durée du film à vendre des sucreries et boissons à ses clients. Et une fois que le générique de fin aparaissait sur l'écran, il s'était relevé, retournant vers sa colocataire, le sourire aux lèvres. « Aller, j'avoue tout, t'as bien travaillé. »
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.