and i'm nothing but the things that i tell myself (blackland#21)
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1240 POINTS : 40
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Un appel manqué. Quatre. Douze. J'observe l'objet dans ma main comme si le fixer suffisamment fort me connecterait télépathiquement à toi pour te joindre directement. Mon pouce bouge sur la touche d’appel dès que ton répondeur se déclenche, on est à treize et toujours rien, pas de réponse, pas de SMS, pas de merde, ça a un vieux relent de Sydney et je me contiens avec une force monstre pour ne pas laisser mon cerveau sauter sur putain de Sydney. T’as niqué ta batterie, t’as oublié ton portable dans la voiture d’un collègue qui te déposait, y a mille et une raisons valables pour lesquelles tu décroches pas, mais aucune qui explique rationnellement tous tes appels manqués avant ça. Je vais devenir folle : d’inquiétude sûrement ou de colère peut-être, parce que c’est toujours ce mélange savamment dégueulasse qui me caractérise et qui me pulvérise jusqu’à ce qu’il ne reste rien de ma gentillesse ou de ma patience. Je me déteste déjà de t’en vouloir alors que t’as sûrement besoin de moi.
« …besoin que je te refasse le topo, ou ça va le faire ? Hé, Mac. »
Kate tape gentiment du plat de la main sur la table pour me rappeler à moi, à mon corps qui est là dans la salle de pause et pas déjà en train de te courir après à Sydney ou à identifier un corps chez les flics, je suis partout sauf ici et ma patronne le voit, sûrement, parce qu’il n’y a rien de plus clair comme indicateur que son expression inquiète et le « Ouais, putain » qui se bouscule chaotiquement pour franchir la barrière de mes lèvres. Je m’en veux déjà et c’est pire, parce que ça n’ôte rien à l’inquiétude qui domine toujours ses traits. Je suis en train de me flinguer, et toi t’as toujours pas rappelé. « C’est bon. J'ai entendu, merci. » Mon ton s’est radouci mais l’angoisse me brûle toujours la gorge ; je me relève brusquement sans autre forme de procès et je fous ma tasse au sale en la rinçant à peine avant de foutre le camp sur le balcon. C’est peut-être un problème de réseau, en réalité t’as appelé douze fois, tu veux m’annoncer une super nouvelle, on repart à Vegas, tant pis pour l’engueulade de l’autre jour. Je prendrai tout, du moment que tu réponds. Pendant une minute, j’y crois presque.
Et puis rien. Toujours le vide en face, les bips qui résonnent puis s’écrasent contre rien d’autre qu’une tension qui menace de jaillir de ma peau. « Je rentre chez moi, j'ai vomi partout et ça va continuer. » Je laisse pas à Kate le temps d’embrayer, de proposer de me ramener comme elle le fera ; je suis déjà dans ma caisse, puis déjà chez nous face au rien que tu laisses jusque-là. T’as pas oublié ton portable : j’ai cherché. T’as pas pris d’affaires non plus. C’est le trente-huitième appel auquel tu réponds pas et il y a plus qu’une évidence à laquelle me confronter : je sais absolument pas par où commencer à te chercher.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3798 POINTS : 30
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
and i'm nothing but the things that i tell myself Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Un appel manqué. Deux. Trois. Tu voulais juste lui parler, entendre sa voix pour être rassurée, il te faudra te contenter de son répondeur. Résignée, tu t’arrêtes là; si elle ne répond pas, c’est qu’elle est occupée, qu’elle est en meeting important, tout simplement pas à côté de son téléphone ou alors elle t’en veut encore pour ton changement d’avis de dernière minute. T’insistes pas, mode silencieux activé et l’appareil est balancé sans ménagement au fond du casier le temps de te délester de ton uniforme de travail. Tu peines à masquer ta tronche de six pieds de long, les quelques collègues que tu croises dans les vestiaires t’interrogent du regard et tu te contentes de les ignorer allégrement, toujours pas capable d’appréhender les trop plein d'émotions qui arrivent sans prévenir. Au pire ils croiront que tu fais la gueule parce que t’as remplacé Mike en dernière minute. D’abord Vegas qui est devenu une vaste blague, sujet de discorde plus qu’autre chose, puis l’espèce de distance glaciale qui s’est immiscée suite à ça et pour finir, l’autre qui revient à la charge et qui s’avère être celui qu’il prétendait être depuis le début. Ça fait beaucoup pour toi, bien plus que prévu en tout cas et tu pensais pouvoir gérer et faire comme si de rien n’était mais l’évidence s’est imposée à toi : tu n’en es pas capable et ça te désole autant que ça te met en colère. T’as jamais su prendre les choses avec détachement et s’il y a encore quelques années tu savais à peu près prétendre que si, aujourd’hui ce n’est absolument plus le cas. A l’époque, t’avais toujours une solution radicale pour stopper la machine, toujours quelqu’un à contacter pour te dépanner et s’il existe toujours certains numéros dans ton téléphone, tu sais ce qu’impliquerait une reprise de contact. Pour elle, tu refuses d’y replonger. En sortant du casino, tu te mets à scruter les environs à la recherche de l’homme qui te trouble tant aujourd’hui, impossible de dire si tu as envie de le trouver ou non, toujours est-il que tu te retrouves déçue de ne pas l’apercevoir. Tant pis. Tête basse et mains dans les poches, tu te mets en marche direction la maison, profitant du trajet prolongé pour essayer de mettre de l’ordre dans ton esprit et de faire le point. Qu’est-ce que t’es supposée faire de l’information maintenant ? Qu’est-ce qu’il va se passer une fois que les choses auront été mises au clair avec Raelyn ? Est-ce que t’as vraiment envie d’avoir tes foutues réponses ou alors même de tenter une quelconque relation avec lui si l’occasion se présente ? Merde, tu sais pas, tout est encore trop mélangé et brouillon, tu sais pas par quel bout commencer ou s’il y a même quoi que ce soit à tirer de tout ça. Lorsque tu arrives chez toi, rien n’est vraiment en ordre dans ton crâne mais au moins t’es un peu moins à fleur de peau. Les clés tournent dans le vide, signe que la porte n’est pas verrouillée et qu’elle est rentrée avant toi, ce qui est une bonne chose vu que ça t’évitera de te retrouver seule face à tes pensées. Légère inspiration, tu affiches ton meilleur sourire forcé qui ne la convaincra sans doute pas, « hey, » que tu lances en accrochant ta veste. « J’pensais pas que tu serais déjà rentrée, t’as fini plus tôt ? » Autant faire mine de rien ; non, t’es pas chamboulée, oui, ça va, non, t’as pas fait exprès d’appeler trois fois, merde, t’as laissé ton téléphone dans ton casier. Enfin, t’oses regarder dans sa direction et le regard qu’elle t’adresse te retourne l’estomac. « Mac ? » Cette fois c’est toi qui saute direct aux pires conclusions ; il s’est passé quelque chose et t’étais pas là pour elle ou alors elle s’est finalement rendue compte que tout ça n’en valait pas la peine et a pris une décision un peu radicale vous concernant.
(je maj bientôt avec un ptit gif comme d'hab )
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
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Je vois déjà le pire, je t’imagine allongée par terre noyée dans une flaque de vomi mélangé à des substances, ou prête à partir au bout du monde mais cette fois sans moi ; j’ai jamais appris à mettre des rênes à mes craintes, dans ces périodes, et je crois que je saurai jamais complètement le faire. Parce que si t’as contrecarré toutes mes craintes avec toute la patience que je t’ai forcée à déployer envers moi, mon cerveau s’accroche moins aux angoisses déjouées qu’aux traumatismes mal digérés, aux départs, aux peurs que tu partes pour de bon et sans possibilité de retour même fortuit. Il se rappelle que de ça : fi de toutes les fois où t’es rentrée indemne mais 10mn en retard, ou de celles où t’as appelé pour prévenir. C'est la sélection par le pire pour mieux me préparer au jour où tu rentreras potentiellement pas : c'est pas sain, et on l’a déjà vécu mille fois, cet épisode, mais j'en décroche pas, parce que je t'ai vue si près de la mort et du départ que je préfère m’en protéger en m'y préparant. Ça ne marche jamais, mais ça a quelque chose de tristement rassurant. C’est le côté rituel de la chose, peut-être : me laisser guider par ce que mon cerveau imagine de pire avant de tout laisser tomber quand tu rentres inévitablement. Ce soir ne fait pas exception.
J'entends pas trop tes salutations ni tes questions : je focalise sur ton sourire forcé et sur ton air mi-surpris mi-coupable de me voir rentrée à cette heure. Une autre pensée invasive s'empare de moi : tu reviens de chez quelqu'un d’autre. Elle est rangée en 800ème, bien derrière t’as perdu ton job et t’étais chez ton dealer entre autres, si bien qu’elle ne compte même pas : celle-là, c’est l'une des rares que j'ai appris à dompter. Je me rends compte seulement là que je suis toujours debout, les mains serrées autour du dossier de la chaise, j'ai pas bougé et j'ai mal aux lombaires d'être penchée comme ça et à la mâchoire de tant la contracter. « Spence », je souffle enfin, et c’est tremblant, ça lâche toute la peur que j’essayais de masquer sous de la colère jusque-là pour mieux tenir ; ma première impulsion c’est de me jeter dans tes bras mais je le fais pas, pour ces deux raisons, et puis par peur de t’ensevelir de mes émotions qui sont toujours trop fortes et trop intenses pour toi, qui en a toujours de plus timorées, qui mettent du temps à se révéler. Pour le coup, je te rejoins presque, et je m'en étonne toute seule : j'ai dû trop dépenser d’énergie en scénarios catastrophes pour avoir encore de la force en réserve. D'habitude, j'aurais pas réussi à pleurer avant et c’est là que j'aurais ouvert toutes les vannes, par soulagement, par colère envers moi-même et mes peurs jamais fondées, par déception peut-être que t’aies pas pensé à moi alors que t’avais tant d'autres choses sûrement plus importantes auxquelles réfléchir avant. Aujourd'hui, j'y arrive même pas : on est bien au-delà des larmes, ma gorge est trop sèche et ma respiration trop rapide, trop hâtée, tellement intense que je sais plus quoi en faire, sinon gratter ma gorge comme pour en faire sortir l'air plus rapidement. Je me racle la gorge quand je réalise avoir l'air conne et je passe une main sur mon visage : elle en sort moite pour une raison que je n’identifie pas sur le coup. Ma gorge est serrée, trop pour que je parle : un mot et j'explose, j'en suis à peu près certaine. Une main nerveuse frotte mon front, cherche à le gratter, ou à l'arracher pour me sortir de ma peau, qu'importe ce qui marchera le plus vite, tout pourvu qu'on me rende mon souffle. « Je savais pas si t'étais… » je hoquète sans que ça m’amène nulle part. Je sais pas comment finir, et de toute façon j'aurais pas pu : j'étouffe, c’est certain, et quand j'essaie de respirer, ça sort en un sanglot sans larmes. Je manque d'air et je sais même pas pourquoi.
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Spencer Blackwell
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3798 POINTS : 30
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
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(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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Difficile de dire à quoi tu t'attends en rentrant, certainement pas de la trouver là en train de bégayer en te dévisageant comme si elle venait de voir un fantôme. Son prénom s'échappe d'entre tes lèvres dans une question qui cherche à savoir s'il est arrivé quelque chose et ta seule réponse c'est une phrase pas terminée et un regard qui pue la détresse, le même qu’elle avait lors de ton retour du centre il y a deux ans. Ca te frappe comme à l’époque, peut-être même plus fort encore et en une fraction de seconde, tu te retrouves à ses côtés. Tu saisis sa main, l’autre vient se glisser sur sa joue pour l’ancrer un peu plus à toi, et surtout « j’suis là… » que tu souffles en venant embrasser son front. Le cheminement de pensées est facile à retracer, même pour toi, et tu réalises seulement maintenant à quel point t’as pas assuré. C’est con, ce qu’un simple oubli peut causer, et en même temps, ça n’a rien d’une surprise ; t’as conscience que les fois où t’as simplement arrêté de répondre au téléphone ont rarement été bon signe. Ca a souvent été annonciateur de mauvaises décisions et d’erreurs quasiment irréversibles. « Pardon, je voulais pas… » tu commences sans même savoir comment t’expliquer tant c’est stupide, ce qui s’est passé. « J'avais besoin de… de marcher un peu et j'suis partie sans faire gaffe à mon téléphone. » Résultat des courses, t’es rentrée à la maison sans même te rendre compte de l’oubli. Et pas un seul instant t’as pensé au fait qu’elle allait bien évidemment essayer de te rappeler, qu’elle allait s’inquiéter si tu ne décrochais pas. « J’suis là. » Tu répètes en serrant sa main avant de venir la poser sur ton cœur, l’air de dire “tu vois, on est là, on va bien, c’est rien”. « J’aurai pas dû appeler, c’était rien d’urgent, ça pouvait attendre. » Sur le moment ça te paraissait presque vital de lui en parler dans la minute, de t’assurer qu’elle sache avant que tu prennes une énième mauvaise décision sur un coup de tête, et puis avec le recul, tu te rends compte à quel point c’était stupide et précipité. Si t’avais pris ne serait-ce que cinq minutes avant d’agir, elle ne serait pas là dans cet état, vous auriez pu en discuter calmement ce soir et tout se serait bien passé. Au lieu de ça elle est là en train de faire une crise de panique au beau milieu du salon et t’as rien de mieux à lui offrir que ton air coupable et les éternelles mêmes excuses. « T’es quand même pas rentrée juste pour ça, si ? » Juste pour s’assurer que t’aies pas recommencé à faire tes conneries en douce ou que t’aies pas soudainement décidé de te barrer sans plus de considération pour elle. Peut-être un peu trop tard, tu te rends compte de l’indélicatesse dont tu fais preuve, surtout compte tenu de la situation. « Quand t’as pas répondu j’ai pas pensé à laisser un message, désolée. » C’est ce que font les gens pour ne pas inquiéter les autres, oui. Tu te sens sacrément conne d’avoir été aussi obnubilée par ta problématique du moment pour en arriver à zapper quelque chose d’aussi élémentaire que ça.
Spoiler:
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1240 POINTS : 40
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Je ne sais plus quoi faire, ni dire pour me rassurer ; mon cerveau entre en contradiction totale, pour une énième fois, entre l’évidence de ton retour saine et sauve et tous les scénarios que j’ai savamment construit pour me préparer au pire. Je le sais, que je me fais plus de mal à les imaginer qu’à me changer les idées et à choisir de te faire confiance, mais c’est plus fort que moi. J’ai réussi à passer outre ton premier départ et à arrêter de t’imaginer un pied dehors à tout instant, à réfuter l’évidence que je ne suffirais jamais à te faire rester, ni par la force ni par les suppliques. Ca m’a demandé du temps, et ça t’a pris de la patience, mais je suis passée au-dessus à la force de nos bras. Puis je t’ai retrouvée par terre et j’ai guetté un pouls trop faible pour le différencier du mien, j’ai remis toutes mes connaissances des premiers secours appris au lycée en pratique sans savoir si j’allais empirer les choses et j’ai pas dormi pendant trois nuits après que tu sois tirée d’affaire, parce que j’étais infoutue de savoir ce que ça signifiait, si c’était un accident ou si y avait eu une quelconque intentionnalité derrière.
C’est tout ça, qui traverse mes yeux quand je te vois passer le pas de la porte et l’adéquation ne se fait pas totalement jusqu’à ce que j’entende ta voix : mes yeux sont brouillés, et par essence non fiables. Tu me tires contre toi et ça aussi, c’est réel, mais trop distant encore, et je me laisse étreindre sans rien dire, sans savoir quoi faire de mes mains. Le seul sens dont je ne suis pas privée, c’est l’odorat ; ton parfum qui vient à mon nez et qui m’ancre un peu dans le présent quand rien d’autre n’y parvient. « Pardon, je voulais pas… » J’aimerais y croire, mais c’est la même phrase que j’ai entendue dix fois, quand je t’en voulais parce que tu rentrais plus tard et que t’avais pas pu me prévenir. Ca aussi, à la longue, j’ai su m’y faire : je flippe moins quand tu préviens pas que t’auras du retard, j’arrête de te le reprocher ensuite ; les quelques fois les plus complexes à gérer, c’est plusieurs heures d’affilée, et c’est souvent la même chose. Des oublis à la con dont personne de sain ne se formaliserait. Moi, j’ai du mal à comprendre à quel moment j’ai déconné.
J’entends à peine tes mots ; je réagis pas à ta question sur le fait que j’ai quitté le boulot : ma présence parle d’elle-même, et à quoi bon te rassurer avec un mensonge ? J’ai surréagi. L’air est encore trop rare dans mes poumons pour que je le gaspille à parler : je hausse les épaules à tes excuses, puis hoche la tête comme pour les accepter. « Je sais », je finis par lâcher, la voix toujours brouillée par ma respiration encore trop vive, et les yeux toujours secs. J’ai dû épuiser mon stock de larmes sur les dernières années, et plus rien ne sortira jamais. « Ça va. » Je plonge mon visage dans mes mains pour atténuer ma respiration derrière celles-ci et pour frotter mes joues, retrouver une attache dans le présent où tu n’es pas morte quelque part, mais dans l’appart avec moi. Quelque part derrière nous, Charlie a une quinte d’éternuements qui me sors un peu plus du brouillard. Mes coudes se posent sur mes genoux et j’échappe à ton étreinte en me penchant en avant, tentant de réguler mon souffle sans risquer de vomir.
Ça prend peut-être quatre, cinq minutes, mais je me redresse, les yeux rougis par la fatigue ou par la crise, puis je lâche : « Pardon, ça va mieux. » J’aurais aimé pleurer, mais je ne sens pas le chatouillement familier des larmes derrière la gorge : ce n’est pas pour maintenant, me fait comprendre mon corps. « Ca va, toi ? » J’ai le ton détaché du sortir d’un rêve, et je n’ose pas te regarder ; peut-être parce que je crains de lancer une énième dispute sur un sujet qui ne bouge jamais, que j’ai honte d’avoir réagi aussi viscéralement à une absence de réponse sur peut-être une heure. « C’était pour quoi, tes appels ? » Autant oublier les miens, prétendre que je ne me suis pas inquiétée, que je ne me referme pas systématiquement parce que j’ai peur que tu prennes mes insécurités comme une énième cage.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3798 POINTS : 30
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
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(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
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RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
and i'm nothing but the things that i tell myself Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Toi qui pensais pouvoir rentrer tranquillement et avoir une discussion posée avec ta fiancée, c’est raté. Au lieu de trouver un appartement vide dans lequel t’aurais pu faire le point en l’attendant, tu la découvres là, prise de panique aussi sûrement que s’il s’était passé quelque chose de grave. Peut-être que c’est le cas, tu te dis en premier lieu, et puis elle s’adresse à toi d’une voix blanche et t’as vite fait de comprendre que c’est toi, la cause de son désarroi. Encore. Ni une ni deux, c’est ton corps qui réagit pour toi, venant chercher son contact pour la rassurer, lui murmurant quelques excuses qui viennent rejoindre les milliers d’autres ayant précédées et tu ne comprends toujours pas comment vous pouvez encore en être à ce stade là, deux ans après. Comment elle fait pour supporter, jusqu’à quand elle saura le faire, et le jour où elle ne saura plus que va-t'il se passer ? Ca va, qu’elle ment sans même te regarder, s’éloignant à peine de ton étreinte pour reprendre ses esprits. Ta main caresse machinalement son dos dans une maigre tentative de réconfort tandis qu’un silence pesant vient prendre toute la place entre vous. Les yeux vissés sur sa nuque, ce sont les éternelles même constats qui se frayent un chemin dans ton cerveau ; elle mérite mieux que ça, mieux que toi et que l’appréhension d’une nouvelle disparition, que ça soit à Sydney ou au bout d’une aiguille. Ces pensées parasites, t’as appris à les chasser chaque fois qu’elles reviennent, mais cette fois pourtant, c’est d’un difficile sans nom. T’as l’impression qu’elles te narguent, qu’elles se contentent de gueuler à ton oreille que t’as été bien assez prévenue et que t’as préféré ignorer tous les signes par pur égoïsme. Difficile de ne pas les croire quand tu la vois réagir de cette façon. Nouvelles excuses, nouveau mensonge, toujours pas de regard qui t’es adressé et tu ignores complètement sa question. Non, ça ne va pas, encore moins maintenant que t’as été confrontée à tout ça. Deuxième interrogation balancée dans la foulée et tu réitères, remisant ta propre problématique tout en bas de la pile pour adresser la sienne en premier lieu. Peu importe la raison de tes appels, tu l’as dit plus tôt ; rien d’important. Lèvres pincées, tu récupères ta main pour venir la poser sur tes jambes, ton index tapotant nerveusement le tissu de ton jean alors que tu cherches comment adresser l’éléphant dans la pièce. L’approche frontale semble se dessiner plus distinctement que les autres, « donc on parle pas de ce qui vient de se passer ? » Vous faites comme si de rien n’était, comme d’habitude, comme trop souvent ? Et puis ça va pourrir dans un coin jusqu’à ce que ça pue trop pour continuer d’ignorer, alors ça finira forcément par ressortir avec force et fracas d’ici quelques mois, faisant plus de dégâts que de simplement adresser le problème sur le tas. Quelques secondes de flottement et tu te redresses à ton tour, pas franchement à l’aise à l’idée de peut-être remettre de l’huile sur le feu. « On s’en fout de pourquoi j’ai appelé. » Dans la finalité, ça n’a plus la moindre importance. « Tu crois pas qu’il y a plus important, là ? » Des oublis du genre, c’est déjà arrivé, et t’as pas besoin d’être médium pour savoir que ça arrivera encore, qu’importe combien tu fais de ton mieux pour l’éviter. Combien de temps elle va tenir avant de craquer complètement ?
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1240 POINTS : 40
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
« donc on parle pas de ce qui vient de se passer ? » Non, je me retiens de rétorquer, j'ai pas envie. J'ai pas envie, parce que ça ferait tout ressortir à nouveau : les larmes, mes peurs que j’ai de plus en plus de mal à gérer, tes peurs à toi que t’es en train de me faire plus de mal que de bien, et les cris, ou bien encore plus de larmes, et ce jusqu'à plus soif ; quelques mots réconfortants ensuite, puis un vide complet dans lequel on se dit ça y est, on a parlé, sans que ça ne change rien. Jamais vraiment, jamais sur le long terme, jamais suffisamment pour que j'aie la sensation d’avancer et de me dépêtrer de ce qui me retient. Alors : « Non, ça va, Spence », je maugrée, et je devrais pas t’en vouloir, je devrais au contraire me raccrocher au soulagement de te revoir entière mais c’est trop tard : retour dans ma tête, dans le confort de mes pires craintes parce qu’elles sont si accueillantes et qu’elles ne me déçoivent jamais. J’ai honte d'avoir été comme ça devant toi : si rabaissée par mes propres peurs que je m'en suis rendue incapable de me contrôler, de prendre sur moi dix minutes de plus sans envisager le pire et dérouler le scénario jusqu'à plus soif. Ton contact toujours réconfortant devient presque irritant contre mon jean ; ma jambe tressaute comme pour signaler l’agacement, le couperet qui va irrémédiablement tomber, mais je ne bouge pas parce qu’au moindre mouvement, je sais que les questions vont repartir de plus belle. Même pas besoin, d'ailleurs : tu relances dans une voix douce mais imprégnée d'un soupçon de tension. T’oses pas, et t’as aussi peur de relancer que de ne pas le faire, mais mon obstination à rester mutique t’inquiète et t’énerve à égale mesure. Je n'ai pas besoin de te regarder pour le sentir : j’en ai jamais eu besoin. Je bondis sur mes jambes et m’éloigne de quelques pas dans le salon, sortant Charlie de sa sieste qui délaisse le canapé pour aller sur le lit où il sera tranquille. « Spence, ça va ! » je répète, mais plus fort, cette fois, à hauteur d'un énervement qui retombera tout seul, mais pas avant que j'aie dit tout ce que j'aurais à regretter plus tard. « J'ai juste besoin de cinq minutes pour digérer ça seule, ok ? » Mes mains sont écartées de mes côtés, comme pour essayer de prendre plus de place dans la défense que je fais de moi même. Mon ton est un tantinet trop aigu pour ne pas trahir que je suis à ça de céder à mes émotions, à nouveau. Je suis obligée de respirer un grand coup avant de poursuivre : « T’as pas besoin de me voir dans ces états à chaque fois. » Et il est là, le problème, toujours le même : je ne sais jamais m’effrondrer devant toi sans avoir peur que tu prennes la fuite, ou que ça provoque pire chez toi.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3798 POINTS : 30
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
and i'm nothing but the things that i tell myself Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Ca va, qu’elle soutient avec fermeté sans pour autant se montrer convaincante et c’est presque comme regarder un putain de miroir de toi en train de mentir à la face du monde alors que l’évidence crève les yeux. Tout est en train de s’effriter et menace de s’effondrer mais promis, ça va, il ne faut surtout pas montrer ses fêlures, tu connais la chanson par coeur. Elles sont rares, les fois où c’est elle qui en vient à demander du temps pour elle. Si d’ordinaire tu proposes par acquis de conscience, elle a plutôt tendance à réclamer que tu restes en soutien, même si tu ne dis rien. N’importe quel autre jour t’aurais protesté, t’aurais poussé jusqu’à ce que ça se mette à crier et à claquer les portes, jusqu’à ce que ça pleure et que ça s’excuse sans avoir rien réglé pour autant. Seulement aujourd’hui, t’as pas la patience pour ça. « Okay, ouais, » que tu souffles en pinçant les lèvres, « si c’est c’que tu veux. » Le ton est las, épuisé, t’as clairement aucune énergie à dépenser dans un énième conflit ouvert que t’as indirectement causé, alors tu abdiques. Frustrée, tu passes tes mains sur ton visage avant de te lever à ton tour, te dirigeant en silence vers l’entrée. Elle a besoin d’espace ? Soit. « J’sors Marlon, » tu décrètes sans même la consulter du regard, l’animal réagissant à son nom et rappliquant dans la seconde, toujours enthousiaste à l’idée d’aller se dégourdir les pattes. Sortir avec le chien, c’est signifier que tu reviens sans avoir à l’exprimer, une fuite temporaire face à une situation qui te dépasse et qui risque de dégénérer si tu n’y prends pas garde, c’est t’éloigner de ses humeurs et surtout la mettre à l’abri de cette colère sourde que tu sens monter malgré toi. Si elle proteste ou t’encourage à te barrer, tu ne l’entends pas. L’avantage de ne pas avoir ton téléphone sur toi, c’est que t’es pas tentée d’attendre ses appels ou d’envoyer un message d’excuse pour préparer le terrain. Tu te contentes simplement de faire le tour du quartier avec tes propres pensées qui prennent toujours trop de place et qui viennent te conforter dans les pires idées qui soient. Non, t’as pas besoin de la voir dans ces états à chaque fois, le truc c’est que ça part toujours d’un rien, que tu sais plus comment faire pour éviter d’empirer les choses et pour montrer patte blanche. T’es fatiguée d’essayer, triste de la voir si affectée et inquiète tout le temps, frustrée de ne pas savoir quoi faire pour arranger les choses sans casser un autre truc à côté. Marlon, lui, se contente de gambader, d’arroser les coins de murs ou les poteaux, bien loin de toutes vos préoccupations trop compliquées à gérer et à comprendre. Lorsque tu reviens pas loin de dix minutes plus tard, c’est à peine si tu as eu le temps de décolérer ; t’es pas plus sereine, pas moins coupable et honteuse de la situation. Tu ne décroches pas un mot alors que tu ranges la laisse de Marlon, pas un regard alors que tu vas prendre un verre d’eau dans la cuisine, pas un sourire désolé lorsque tu retournes te laisser tomber sur le canapé. D’une voix blanche, tu brises finalement le silence après un peu trop longtemps à fixer le sol, « je veux plus te voir malheureuse comme ça mais je sais pas quoi faire pour pas que ça recommence encore et encore. » Lèvres pincées, tu souffles un coup. « Parfois tu te demandes pas si c’est bien, c’qu’on fait ? » Vous deux, cette relation casse-gueule que vous essayez malgré tout de garder hors de l’eau contre vents et marées, « si c’est vraiment ce qu’il te faut ? » T’as bien conscience que c'est ce que vous voulez chacune de votre côté, y a aucun doute là-dessus, mais ça ne veut pas dire pour autant que c’est la meilleure chose pour elle.
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Mac Sutherland
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1240 POINTS : 40
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je ne t'ai pas retenue, quand t’es partie, ni en me levant, ni en t’interpellant – j’ai même pas jeté un regard vers la porte et, pendant une demi-seconde qui m’a semblée tortueuse, j'ai même été soulagée que tu sois partie. Et puis la culpabilité m’a rattrapée et m’a laissée fixée à ma chaise pendant ton quart d'heure d’absence, le front posé sur mes mains, les paupières fermées à m'en faire mal. Je t’adresse pas non plus de signe à ton retour : j’attends que tu reviennes ou non vers moi. Me battre, ça m'intéressait quand il y avait des pneus à crever ; quand c’est toi, ça ne m’intéresse plus, les enjeux sont trop hauts, et je me sens encore une fois trop proche de te perdre pour tenter la manœuvre. Tu t’assois mollement dans le canapé et je m'attends à ce que ça s’arrête là, jusqu'à ce que tu reprennes et c’est si con, la façon dont tout escalade sans qu'on n'ait rien contrôlé ; c’est toujours les mêmes schémas et on en tire jamais rien. Mes mains passent sur mon visage, pour le cacher, ou pour me sortir de la conversation, ou pour m’offrir un répit de ton regard, peut-être. « Sérieux ? » Je lâche un petit rire désabusé, vexé, déjà las de la conversation, à peine surpris qu’elle revienne, en fait, une fois que mes mains se sont reposées sur la table. « Un portable oublié, un petit coup de flippe de ma part, et ça y est, tu remets tout à nouveau en question ? » Je grossis même pas le trait parce que c’est comme ça que je le perçois, toute prise à l'émotion encore vive et à l'anxiété qui me mord sans lâcher prise. J’ai pas bougé de ma chaise, ni toi du canapé, comme si on avait peur en bougeant de donner matière à ce qu’on est en train de se dire. Un geste, un affolement, et la remise en question deviendrait réelle. « C’est moi qui sais plus comment faire, Spence. Au moindre hic, j'ai l'impression que t’es prête à foutre le camp sous prétexte que t’es pas assez bien pour moi, au lieu de juste… » Juste quoi ? Faire des efforts ? T’en fais déjà par milliers tous les jours, tous remerciés silencieusement ou à haute voix. Je les vois, je les comprends, je les reconnais pour ce qu'ils sont. Alors, quoi ? Ne plus oublier ton portable ? Arrêter de faire des erreurs ? Je m’interromps sous ma propre outrecuidance qui me fout face à un mur. La marche à suivre, ce serait de m'excuser, de dire que t’as raison, j'ai surréagi, sauf que j'avais peur, tellement peur, et je peux pas m’excuser de mes réactions, aussi fortes soient-elles, quand j'ai déjà cru devoir me reconstruire sans toi par deux fois. « Combien de fois je vais devoir te convaincre que ça va, et que ça va s’arranger, et que je sais ce qui est bon pour moi ? » Je déteste le fait que la réponse est déjà dans la question, qu’elle est sous-tendue par le nombre de fois où j'ai manqué à te rassurer et à me rassurer moi-même. « À moins que tu sois déjà convaincue de l’inverse mais que t’oses pas le dire, et dans ce cas préviens-moi, pour que je brasse pas de l'air éternellement. » À demi-mots, on revient aussi à l’annulation de Vegas, au mariage qui n'est toujours pas préparé, et à tous les problèmes qui nous étreignent toujours et qu'on arrive jamais complètement à mettre de côté. Peut-être que je prêche une convaincue, que t’as déjà un pied hors de la porte. J'ai envie de croire que non, mais j'ai peur quand t’as peur, et on s’effraie toujours mutuellement jusqu'à se faire fuir.« Qu'est-ce qu'il faut que je te dise, Spence ? » T’attends quoi de moi pour enfin me croire, pour arrêter de penser que t’es la réincarnation de Pol Pot ou la sœur d’Epstein, le Midas qui transforme en merde tout ce qu'il touche, pour arrêter d’amorcer une fuite dès que tu vois que tu me heurtes ?
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3798 POINTS : 30
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
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Rien. Le calme plat alors que tu reviens à l’appart, des regards inquiets balancés en biais et aucune sensation d’apaisement qui pointe son nez, c’est même tout l’inverse ; la tension est telle que la moindre étincelle risquerait de tout faire péter pour de bon. Cette fois, c’est toi qui l’allume en exposant tes éternels doutes alors que t’aurais sûrement dû faire comme d’habitude et te taire jusqu’à ce que ça redescende ne serait-ce qu’un tout petit peu. « Non mais tu t’es vue ? » Tu t’offusques à ton tour. « C’était pas juste un petit coup de flippe, Mac. » De toute évidence, ça a dépassé ce stade depuis bien longtemps. Encore faut-il l’admettre, pas simple quand vous êtes toutes les deux tellement obstinées à vouloir tirer la couverture chacune de votre côté. « C’est moi qui sais plus comment faire, Spence. Au moindre hic, j'ai l'impression que t’es prête à foutre le camp sous prétexte que t’es pas assez bien pour moi, au lieu de juste… » Et vous y revoilà, du réchauffé, du déjà entendu, à croire que vous jouez toujours le même refrain. « Au lieu de juste quoi ? » Tu reprends en haussant le ton. Toi qui ne cherchais pas le conflit à la base, c’est raté. Ce reproche là, tu le connais trop bien et il te remue toujours autant. « C’était quoi les termes exacts, déjà ? » Les yeux braqués dans sa direction, tu te lèves du canapé sur lequel tu ne sais plus rester en place, « c’est facile de dire que t’es pas assez bien au lieu d’essayer de l’être ? » Ou quelque chose qui s’en rapproche, t’as plus les idées si claires. « C’est pas ça les mots que tu cherchais, hm ? » Ceux-là même qu’elle t’a balancé à la figure il y a un moment de ça, ceux-là même qui sont restés dans un coin de ton crâne et qui se rappelaient à toi à chaque échec. T’as tenté d’ignorer, t’as essayé de faire mieux et de corriger le tir, mais voilà, deux ans plus tard vous en êtes toujours à vous engueuler pour les mêmes conneries sans que rien ne change pour autant. « Comment tu veux que j’sois convaincue par quoi que ce soit alors qu’on en est toujours au stade où j’te retrouve en pleine crise de panique parce que t'es déjà en train d'imaginer que je suis repartie je sais pas où ? » Elle vient de le dire, y a pas de mésinterprétation possible. Tu tiens plus en place, tu fais les cent pas en ramassant des trucs avant de les reposer dans la foulée, tu t’agites sans savoir faire une pause pour souffler et peut-être que t’aurais mieux fait d’allonger un peu la sortie de Marlon. « Et comment je suis supposée pas tout remettre en question et imaginer que ça va s’arranger quand même toi t’as pas l’air d’y croire ? » A quel moment c’est ça qui est bon pour elle ? Dans tout ça, t’es bien incapable de dire qui est la véritable cible de ta colère. Toujours est-il qu’elle passe aussi vite qu’elle est venue, à croire que t’as cramé ta réserve et qu’il reste plus de combustible si ce n’est cet étouffant sentiment de culpabilité. Quand est-ce qu’il va finir par disparaître, celui-là ? Retour défait jusqu’au canapé, tu t’y laisse tomber en soufflant, prenant quelques instants pour remettre de l’ordre dans tes idées. « Je veux pas repartir, » tu finis par marmonner en reniflant brièvement. « Je veux pas repartir et si t’y crois toujours pas, si je- si j’ai fait quoi que ce soit qui te donne cette impression là, j’suis désolée. » Est-ce que t’as dit ou fait quelque chose qui a pu lui faire penser que c’était dans tes projets ? « J’ferai mieux. » Aucune idée de comment, mais tu trouveras. « Tout c’que j’veux- tout c’que je demande c’est que tu me parles. Que t’aies pas peur de me dire si je m’y prends mal ou si j’suis à côté de la plaque. » Peut-être que toi aussi, tu devrais le faire un peu plus. « Que t’arrêtes de prétendre que ça va alors que manifestement c’est pas le cas. » Culotté de la part de quelqu’un qui est spécialiste en la matière, mais là n’est pas le sujet. « Toi comme moi on sait que ça fonctionne pas, de faire semblant. » Si t’es pas la meuf la plus efficace dès qu’il s’agit de lire entre les lignes, t’es quand même pas naïve au point de croire des mensonges aussi gros alors que tu la connais par cœur.
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la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1240 POINTS : 40
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
« Non, c'était ‘faire gaffe à où tu fous ton portable après m'avoir appelée trois fois sans laisser de message’, Spence, merde », je lâche, visiblement exaspérée d'une confrontation dont je ne peux plus m’extirper. J'ai sorti ma tête de mes mains pour regarder dans ta direction générale (mais jamais dans tes yeux) d'un air courroucé et blessé tout à la fois. Je déteste que tu me ressortes ce que j'ai dit et ce pour quoi je me suis excusée. Presque autant que tu détestes que je te remettes le nez dans tes erreurs, je suis sûre. Mes maxillaires comprimées me font mal, la colère rampe sur ma peau et jusqu'au bord de mes lèvres, mais surtout je suis blessée de te voir réutiliser mes mots contre moi, triste de comprendre que c’est moins pour me blesser que parce qu'ils te hantent toujours. C’est ça, plutôt que le reste, qui me fait prendre un pas de recul. Les mots passent et je les entends : t’es fatiguée de me voir imaginer te perdre, t’en peux plus de me sentir pessimiste au moindre retard ou au moindre pas de côté, quand moi, je m'occupe l'esprit en recensant la moindre anormalité même relative dans notre quotidien. Tu me rejettes tout ça dessus, puis tu t’effondres, comme toujours, tu prends tout sur tes épaules, tu fais des promesses. Là, c’est le moment où je me plie toujours pour te faire le moins de mal possible, décidant d'arrêter les frais. Cet après-midi, je décide de faire autrement, peut-être à cause de mes nerfs trop échaudés, ou de mon anxiété encore si près de déborder. « Arrête. Arrête de dire que tu feras mieux, ou que t’es désolée. » J'arrête tout, à la place. Je brandis une main devant moi en guise de stop, mais je bouge pas de ma chaise : j’ai besoin d'un peu de distance, pour l'heure, sinon je vais céder trop facilement, retomber dans nos vieux schémas. « Commence par, je sais pas, moi, répondre aux questions que je te pose au lieu de me les rejeter dessus. » Parce que mon anxiété, elle se niche toujours dans tes absences, mais toujours celles qui sont inopinées : « Genre, me dire pourquoi tu m’as appelée trois fois avant de disparaître, et de revenir avec un c’est rien t'inquiète tranquille, et pourquoi tu flippes, quand c’est jamais rien, et que c’est jamais tranquille, et que bien sûr, que je flippe. » Ça peut s’appliquer à tellement de choses. J'envisage de commencer la liste, puis je décide contre : pas envie de parler de ton silence relatif lors de l’annulation de Vegas, ni du temps que tu passes occupée à plein d’autres trucs ces dernières semaines. C’est assez blessant pour l’ego pour l'afficher en plus devant toi. « J'ai pas le droit de savoir ? Quoi, t’as juste surréagi sur le coup et maintenant que c’est passé tu veux plus en parler ? Et je suis censée m’en tenir à ça ? » Je sais pas si l'ironie te frôlera, si tu comprendras qu'on se reproche la même chose. « Dis rien, au pire, prends sur toi pour pas m'inquiéter, si vraiment tu veux pas m’en parler. » Je préférerais ça, je pense. Je prendrais mille fois ton silence des dernières semaines à ton changement d'humeur de la dernière heure ; à moins que l'anxiété, ce ne soit une accumulation des deux. Je suis infoutue de le dire, à ce stade : j’ai juste besoin que tu sois là, ouverte, présente d'une façon que tu n'es plus en ce moment. « Mais je sens, Spence, je suis pas complètement conne, je sais quand il y a des trucs que tu me dis pas ou qu'à moitié. On le sait toutes les deux. » Et je te pose pas de questions justement parce que j'ai décidé de te faire confiance au maximum. Mais dès qu'un imprévu se glisse, qu'un petit caillou vient enrayer la machine, c’est tout ce que je construis qui se brise à nouveau, et je ne sais plus avec quoi le réparer. « Alors t’as pas le droit de prétendre que t’es désolée et tu feras mieux pour me ressortir la même soupe la prochaine fois que tu paniques et fuis comme ça. » Je m'aperçois que je regarde mes genoux juste au moment où Charlie vient me miauler dessus pour que je lui laisse une place. Je lui cède : peut-être que j'ai besoin d'un truc chaud qui ronronne pour m’apaiser, cette fois.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3798 POINTS : 30
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
and i'm nothing but the things that i tell myself Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
« Ouais, si tu l’dis. » Tu marmonnes, faisant preuve de toute la mauvaise foi dont tu es capable, tout ça pour faire genre que t’es pas au moins aussi touchée qu’elle par la façon dont ses mots te sont adressés. Bien sûr que t’y penses toujours, à vos anciennes disputes, à celles qui n’ont été qu’à moitié réglées ou à peine évoquées faute de savoir comment tout arranger après coup. Façon gamine qui se prend une soufflante, tu fixes droit devant toi avec un air renfrogné, les sourcils froncés au point de laisser des marques permanentes sur ton visage, tes doigts qui s’accrochent entre eux, ta jambe s’agite et par moment, tu risques quelques regards mi-honteux mi-colériques dans sa direction avant de reporter ton attention loin d’elle. Ca y est, tu peux pas t’empêcher de penser, la limite a été dépassée, elle est pas loin de son point de non retour, t’es sur le point d’encore tout gâcher et de foutre en l’air tout ce que vous avez eu tant de mal à construire. Elle rejette en bloc tes excuses et tes promesses qui doivent sonner sacrément creuses à ses oreilles, peu importe à quel point toi t’y crois quand tu les sors. T’écoutes sans rien dire si ce n’est un « je fuis pas. » que tu grommelles entre tes dents et sans plus d’argument que ça pour étayer ta défense. En tout cas, tu ne le fais pas vraiment, pas volontairement. C’est des vieux réflexes qui ont la vie dure, ton besoin de gérer dans ton coin et de ne dépendre de personne, peu importe combien tu t’écorches dans le procédé. « J’ai appelé parce que le type de la dernière fois est revenu au casino et- » Et ouais, t’as paniqué, t’as surréagi, peu importe ce qu’elle préfère. « C’était lui. C’était vraiment lui. » Et pourquoi t’es encore aussi émotive au simple fait d’en parler ? Ca t’a remuée sur l’instant mais promis maintenant ça va mieux, t’as eu le temps d’accuser le coup. « Son père, » tu précises. Surtout pas le tien, pas pour l’instant en tout cas, t’es pas encore prête à employer ce terme et peut-être bien que tu le seras jamais. « Il veut qu’on se voit et j’avais besoin- » d’en parler tout de suite à quelqu’un, de recevoir des conseils sur la réponse à apporter, d’elle, tout simplement. Seulement voilà, elle n’est pas à ta disposition et n’a pas à répondre à tes attentes H24 alors il t’a fallu gérer autrement sur l’instant. « Putain. » Tu souffles en passant une main dans tes cheveux. Ok, ok, c’est rien, ça va passer, ça ira mieux plus tard, quand vous aurez pris sur vous chacune de votre côté. « J’suis allée prendre l’air et j’suis rentrée dans la foulée, j’ai pas cherché à disparaître ou à repartir ou à éviter d’avoir à t’en parler. » La technique de la disparition, tu connais par coeur, sans doute la raison pour laquelle elle a autant flippé de son côté, et tu peux pas lui en vouloir quand toi-même tu crains le jour où ça te reprendra. « J’allais en parler... » C’était prévu, c’était le plan, pour une fois t’attendais même que ça. « Mais c’était mille fois moins important que toi et l’état dans lequel je t’ai trouvée en rentrant. » Et ça l’est toujours, peu importe les proportions que la discussion a pu prendre. « J’étais supposée faire quoi ? Te voir au bord de la crise de panique et à deux doigts de pleurer et juste te balancer ma journée sans en avoir rien à foutre de pourquoi ça allait pas ? » Ton ordre des priorités est pourtant facile à déterminer, y a elle tout en haut de la liste, et tout le reste, c’est du détail sans la moindre importance à côté. Du bout des doigts, tu commences à te masser les tempes avant de reprendre, plus doucement, « du coup ouais, t’as raison, peut-être que j’ai surréagi sur le moment, mais il me semble pas être la seule à l’avoir fait. » Tout ce que t’as à ajouter, c’est un vague haussement d’épaules qu’elle ne verra probablement même pas. Tu marques une brève pause avant de reprendre. « On peut… » Soupir et légère hésitation, « on peut en reparler plus tard ? » Traduction : t’as effectivement plus envie de le faire pour le moment, trop drainée par tout ça, franchement épuisée par l’accumulation de la journée, du contrecoup de Vegas, de la dispute de trop, de la situation qui vous échappe encore bien trop souvent. « S’il te plait. » Qu'une envie pour le moment, aller t’allonger et dormir jusqu'à ce que ça passe, tout pour ne pas avoir à affronter son regard inquisiteur et ce sentiment de culpabilité qui te colle à la peau. Sauf que si tu bouges d'un pouce, on va encore te reprocher de prendre la fuite et tu tiens à rester un tant soit peu crédible dans tes promesses, peu importe si elle ne tient plus à les entendre.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1240 POINTS : 40
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je sens que la situation commence à nous dépasser et que les mots nous échappent, mais qu’aucune de nous deux n’essaie de la rattraper : c’est trop tard, ça a été trop refoulé, et il faut que ça sorte quelque part avant que ça nous étouffe. Je me demande si tu ressens avec la même urgence, si tu le vis avec le même degré de détresse, si toi aussi, tes mains font mal avec cette sensation familière d’avoir envie de pleurer sans y parvenir. Dans n’importe quelle engueulade, mes joues ont jamais été aussi sèches, et je sais pas à qui l’attribuer, entre l’anxiété permanente et la fatigue. Mon corps me signale que j’ai encore besoin de mon sang-froid : qu’à tout moment, tu peux faire volte-face et repartir, parce que t’en auras marre, que c’est la fois de trop. Je t’entends à moitié sous le sang qui bat à mes tempes et ça me force à te regarder, même si tu me tournes le dos pour ne pas avoir à me faire face, toi aussi. Et on sort petit à petit des fautes qu’on se rejette et des incompréhensions qu’on ne digère pas et tu m’expliques, avec un ton rapide, frustré, fautif, et je m'étonne de ne pas avoir l'impulsion de tout lâcher y compris ma colère pour absorber tes peines, cette fois. Je reste plantée dans les miennes, fermement, comme si avoir mes poings sur la table et le regard rivé ailleurs pouvait m’aider à maintenir ma position. C'est rare, que je me protège de toi. Tu parles de ton père – son père, tu sembles corriger, et je m’abstiens de tout commentaire –, de son retour, de son envie de te parler. Puis de tes appels, et de ta sortie le temps de te calmer. « Hm », je lâche, parce que j'ai l'impression que toute autre intervention te serait superflue ou inopinée, pour le moment : je reconnais un ton définitif quand j'en entends un de ta bouche. « Et tu t'es pas dit que pour calmer ma panique, t'aurais pu la couper à la source en me disant ce qui s'était passé ? » je demande quand même, quand tu reviens sur mon angoisse et sur le fait que t’as préféré t’y intéresser plutôt que de me raconter ce qui s’était passé. C'est posé d'un ton curieux, la question est sincère, pas rhétorique ni agressive, parce que je ne comprends pas ta réaction. Est-ce qu'on complique toujours tout ? Mais t’indiques avoir besoin de temps et je me contente de hocher la tête sans me soucier que tu le voies ou non, parce que moi aussi, je suis défaite, et trop abattue pour rappeler qu'on fait ça à chaque fois : peut-être que, cette fois-ci, c’est pour le mieux. Qu'on mériterait de laisser reposer un peu le sujet avant de prendre les mots comme des armes. J'y reviens peut-être une heure plus tard, alors qu'aucune de nous deux n’a bougé, et que je me suis bornée à envoyer des SMS d’excuses au boulot et à regarder les mails que je pouvais voir depuis mon application mobile. « Je sais que tu partirais pas de ton plein gré, tu sais. » Ça rompt le silence oppressant de façon si nette que sur mes genoux, Charlie se réveille en sursaut. Je considère mes mots, une autre minute, avant d'arrêter : ça sortira jamais comme il faut. « Mais t’es pas toute seule. » Je montre ma tête pour désigner la tienne, puis je vois que ça prend pas, alors je viens sur le canapé avec toi, un peu timide. Charlie prend la chaise pour lui tout seul, content de s’y rendormir. « Y a une maladie, là-dedans. On m’a dit que ça pouvait ressurgir n'importe quand, et je sais pas quelle forme ça peut prendre. » Je croise mes jambes sous moi, considère mes mains. Nouvelle pause. « Spence, en peut-être, genre, six mois, y a eu plein de fois où t’es rentrée plus tard, où tu m’as appelée puis t’as oublié ton portable, où t’as eu des imprévus et j'ai été au courant que plus tard. » Et c'était difficile à gérer au début, mais plus maintenant. Moins maintenant, en tout cas ; la peur est toujours là, mais je la garde pour moi, parce que tu finis toujours pas rentrer. « Et pour l'énorme majorité de ces fois-là, j'ai pris sur moi et j'ai pas sauté aux conclusions. » J’ai besoin de le souligner même si, merde, qui serait fier de ça ? À quel point mon système d’émotions est retourné pour que je considère le fait de te laisser respirer sans craindre que tu partes comme un accomplissement ? « Ça va m’arriver de temps en temps, parce que j'arrive pas toujours à tout contrôler, et ces derniers temps… » Je hausse les épaules. Ces derniers temps, tout est flou et plus compliqué que ça devrait l'être. Je sais pas comment te communiquer autrement que je me sens pas en sécurité, en ce moment. « Je sais que c’est lourd pour toi et je te demande pas de le gérer à ma place. Je veux pas non plus que tu sentes que c’est ta faute. J’ai juste besoin que tu me rassures un peu, de temps en temps. » Voilà, peut-être que le message passera, même si on le sait toutes les deux : me rassurer, tu fais que ça. Et au fond, le problème est ailleurs. « Mais je peux pas continuer ça si à chaque tentative ratée de ma part tu remets en question la relation. » Je sais pas ce que j'entends par ça – sûrement la même chose dont tu parlais tout à l'heure.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3798 POINTS : 30
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
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Vague haussement d’épaules l’air de dire que non, tu t’es pas dit que ça couperait à la source, parce que le mal était déjà fait et que ça aurait sûrement été trop simple de dire les choses tant qu’il était encore temps. Tu t’es contentée de jeter de l’huile sur le feu au lieu de sortir l’extincteur et maintenant que tu t’es brûlée, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Comme d’habitude. « Le truc c’est que… » lèvres pincées, tu hésites un instant avant de reprendre sur le même ton posé qu’elle, « si j’en avais parlé, on aurait fait comme d’habitude et on aurait sans doute plus jamais évoqué le sujet en faisant semblant que tout était ok. » Elle aurait tout fait pour te faire parler de l’autre, pour prétendre que l’état dans lequel elle était c’était trois fois rien, que ça valait pas la peine d’y revenir parce qu’elle allait y travailler et blablabla, le procédé vous le connaissez par coeur, à force. A côté de ça, t’as été particulièrement déstabilisée de te retrouver dans le rôle de celle qui se fait repousser en essayant de tirer les vers du nez de l’autre. D’ordinaire c’est plutôt toi, celle qui a tendance à se refermer et à balayer les mains tendues, elle est plus du genre à réclamer de l’attention et du soutien lorsqu'elle en a besoin et t’as pas non plus su appréhender cette soudaine inversion des rôles. Ca s’arrête là pour le moment, chacune restant de son côté de la pièce sans rien dire de plus et tu sais pas si ce moment de silence te fait du bien ou s’il t’angoisse encore plus que les échanges un peu trop houleux. Pendant ce qui semble être une éternité, tu lances des oeillades dans sa direction, sur Charlie qui a choisi son camp, sur Marlon qui a décidé de vous ignorer en restant dans son panier, sur l’heure qui défile lentement sur l’écran du micro-onde, sur le coin du mur sali par les frottements réguliers des animaux, de nouveau sur elle et puis le cycle recommence encore et encore jusqu’à faire mal au crâne. Ta jambe te fait presque mal à force de s’agiter et t’es pas loin de sursauter toi aussi lorsqu’elle reprend la parole, décidant sûrement de faire le premier pas. Ton regard glisse vers elle, à la fois curieux, coupable, navré, fuyant, il suit le moindre de ses mouvements alors qu’elle revient s’installer juste à côté de toi. Elle hésite, cherche les formes à mettre à son discours et t’écoutes en silence, lèvres pincées et cœur serré alors que tu prends à peine conscience de ce que ça doit être, pour elle. T’acquiesces en silence à sa demande de la rassurer un peu plus sans pour autant savoir comment tu vas faire. « C’est pas la relation, que je remets en question. » Indirectement si, mais c’est pas ce que tu remets en cause dans tes moments de doute. « Ni même toi. » Surtout pas. Ne reste qu’une seule personne dans l’équation, la même que d’habitude et qu’elle le veuille ou non, tu te sentiras toujours fautive d’avoir déconné au point de lui faire vivre le pire. Ça a laissé des traces, ça n’a pas été sans conséquences et t’as parfois du mal à accepter l’idée qu’aujourd’hui, elle vit avec. Ta main vient chercher la sienne, presque aussi timide qu’à l’époque où tu n’osais pas encore initier le moindre contact. « T’as des raisons plus que légitimes d’être flippée. J’veux dire... » après tout ce qui s’est passé, que ça soit pré ou post-Sydney, l’overdose, les petits détails comme les retards ou les oublis qui peuvent te paraître insignifiants mais qui pour elle font office de sonnette d’alarme. Le problème c’est que ça ne devrait pas être la norme et t’as pas mesuré à quel point ça pouvait l’affecter au quotidien. « Ça me fait peur aussi, de pas savoir… » tu confesses presque à voix basse après un moment. Si, quand, comment ça va revenir, t’es autant dans le flou qu’elle ne l’est et c’est terrifiant. Doucement, ta main se resserre et tu te rapproches, ayant du mal à trouver les bons mots pour reprendre, « mais pas autant que l’idée de te décevoir à nouveau. » Et autant le dire, t’as jamais les meilleures réactions quand t’as l’impression de ne pas être à la hauteur. Ca entraine plein de choses, dans ton subconscient, des raccourcis qui te font dire que si elle est déçue, elle va regretter, si elle regrette, elle va vouloir arrêter, si elle arrête, tu te retrouves sans rien. Pourtant quand tu te braques, que tu repousses, bref, que tu retombes dans les mêmes vieux schémas à la con qui t’ont conduite à prendre les pires décisions de ta vie, ça n’arrange rien, bien au contraire. « Pardon de t’avoir fait flipper et de pas avoir su réagir, tout à l’heure. » Que tu souffles en venant embrasser son front.
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1240 POINTS : 40
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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je sais pas pourquoi il faut toujours que je crie, que je m’emporte, avant d’arriver à poser des mots sur mes émotions ; peut-être que je devrais juste me taire, prendre du recul dans mon coin, mais c’est au risque de me noyer dans tout ce que je n’arrive pas à démêler, et j’ai presque besoin de tes réactions pour savoir comment commencer à comprendre les miennes. Ce n’est pas sain : je le sais, j’ai jamais eu besoin qu’on me le dise pour m’en rendre compte, ton air blessé suffit. Celui de Daisy a suffi avant le tien. Mon père se refermait un peu plus dès que j’essayais de provoquer des réactions pour perturber son impassibilité chronique. Ca n’a jamais plu, jamais réussi, jamais provoqué de satisfaction ; mais avec toi, au moins, ça crée quelque chose, ça m’aiguille, ça m’aide à sentir que je ne suis pas seule dans mon désarroi, dans ma peine, dans mes craintes, que je ne me heurte pas à un énième mur, à une indifférence qui me dépasse. J’en ressors toujours un peu plus détruite, et je pense que toi aussi. Mais au moins, je ne suis plus seule. Et puis, on retombe toujours dans un silence de mort où je comprends que j’ai été trop loin, et où tu réfléchis à tous les mots blessants que j’ai pu te dire. Le schéma est si classique qu’il en est devenu confortable, avec le temps. Je ne sais plus comment le rompre, sinon en me levant et en faisant un mea culpa un peu désordonné, la tête basse et les mots trop rapides. J’essaie d’expliquer, de justifier pourquoi je n’ai pas l’impression de surréagir, quand j’ai peur de te perdre ou de m’étouffer complètement. « C’est pas la relation, que je remets en question. Ni même toi. » J’y crois jamais, quand tu me dis ça. C’est pas toi, c’est moi, je l’ai entendu des milliers de fois d’autres personnes, d’un père absentéiste et malade, d’une Daisy dans un éclair de lucidité, d’exs qui étaient plus lucides que moi sur l’impossibilité que ça marche. C’est là que je décide de briser le cycle : j’ai envie d’y croire, d’imaginer que c’est un appel à l’aide plutôt qu’une justification foireuse et fainéante. Je noue nos doigts et je me tais, consciente que ce sont généralement mes mots, qui font tout foirer. Je t’écoute me dire que t’as peur, aussi, et je me retiens d’ajouter que je préfère mille fois le savoir que de te voir prétendre que tout va bien et que tu gères. Je préfère avoir peur à deux. C’est peut-être plutôt ta confession, qui sort de l’ordinaire, cette crainte crasse de me décevoir que je ne comprends pas et que je pensais tarie, depuis le temps. Je cherche ton regard sans le trouver, pas avant que tu embrasses mon front, et c’est mon tour de te demander pardon en pressant mes lèvres sur le dos de la main que je serre dans la mienne. « Spence », je souffle pour attirer ton attention, pour te demander de me regarder. « T’es revenue, tu t’es battue contre ça, et t’es toujours là, et sobre, et présente. Comment je pourrais être déçue ? » Je me demande si je t’ai déjà dit combien je t’admire d’avoir fait ce chemin ; comme il me semblerait impossible, si j’étais à ta place, et peut-être que je ne te donne pas assez de crédit pour ça. Peut-être que mes craintes à moi m’empêchent de reconnaître ce que tu fais au quotidien pour toi-même, et par extension pour moi. « Et moi, je suis désolée de pas savoir me raisonner et de pas suffisamment te faire confiance. » Et malgré tout, c’est à moi de travailler sur ça. Qu’importe la légitimité derrière ces craintes à une époque, celle-ci est révolue, et moi, je ne peux rien faire de plus que te croire. « Et de pas savoir gérer autrement qu’avec de la colère et de la peur. Et d’attendre que ça explose pour t’en parler. » Ca aussi, c’est un truc qui revient toujours. Ca fait combien de temps, que j’ai peur des retards sur le mariage, que tu n’aies plus envie de ça pour nous ? « Est-ce que tu veux me parler de ce qui s’est passé aujourd’hui, à ton boulot ? » j’enchaîne plus délicatement, presque timidement ; peut-être que t’en as pas envie et que le moment est passé. Alors juste au cas où, je t’attire contre moi et je pose ta tête entre mon épaule et mon cou. Le silence, ça sera bien aussi.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.