and i'm nothing but the things that i tell myself (blackland#21)
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3798 POINTS : 30
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
and i'm nothing but the things that i tell myself Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Elle te dit ça comme s’il y avait de quoi être fière de ton parcours, comme si tu n’avais pas eu la possibilité de bien faire les choses d’entrée de jeu et que t’avais accompli un exploit incroyable en te contentant de remettre la barre à zéro. C’est pas haut, zéro, c’est le minimum de la décence acceptable, le niveau étalon atteignable par absolument tout le monde sauf par les cons dans ton genre. Peut-être que t’es trop dure envers toi-même, que tu devrais pas le voir de cette façon et que tu devrais te contenter de te satisfaire de tes efforts et qu’ils soient reconnus pour ce qu’ils sont, mais t’y arrives juste pas et ça serait hypocrite de prétendre le contraire. Ce soir t’es encore trop sous le coup de l’émotion et tu t’en veux encore un peu plus de ne pas avoir su mesurer tes réactions pour un truc aussi con. Si elle n’est pas déçue, toi tu l’es à plus d’un égard ; tu fais tout un tas de promesses que t’arrives jamais à tenir, pas comme il faudrait ou pas entièrement, et derrière faut gérer les conséquences. Les lèvres pincées et le coeur serré, tu l’écoutes s’excuser comme si tout ça était sa faute et comme si elle n’avait pas un milliards de raisons plus que légitimes ou le droit de douter, de pas te faire confiance, de t’en vouloir, d’avoir peur ou d’avoir besoin de temps. « Non c’est rien. » Ca ne vient pas de nulle part, tu le sais, elle te l’a déjà dit, t’es juste trop impatiente et prompte à croire que parce que tu fais des efforts en dents de scie depuis deux ans, elle va soudainement oublier l’abandon, les mensonges, l’overdose ou tes mots parfois blessants. « C’est rien, » tu répètes en faisant passer ça avec un pauvre sourire un peu crispé. C’est pas grave, tu lui en veux pas, tu patienteras le temps qu’il faudra comme elle a pu maintes fois attendre après toi au cours des quinze dernières années. En réponse à son étreinte, tes bras passent autour d’elle, tes doigts accrochent son tshirt et ton visage vient s’enfouir un peu plus dans son cou. Tu restes comme ça quelques secondes, juste le temps de te refamiliariser avec sa chaleur et son odeur, comme si ça faisait des mois que vous aviez été séparées. « C’est stupide, » que tu marmonnes en secouant la tête, et tu te rends compte que ça l’est encore plus avec le recul. « J’ai toujours imaginé ce genre de moment, tu sais ? Celui où j’me retrouverai face à lui et sur ce qui pourrait se passer… » Dans tes scénarios imaginaires, tu lui hurlais dessus en l’insultant, tu te mettais à pleurer et il te prenait dans ses bras en s’excusant, et le pire des cas c’était sûrement celui où il te regardait de la même façon que Maureen et te faisait te sentir toute petite et insignifiante. « J’avais plein de choses à lui dire et quand j’me suis retrouvée face à lui j’ai juste- » Soupir agacé contre toi-même, tu resserres ta prise en te fustigeant d’avoir été incapable de faire quoi que ce soit. « C’est stupide, » nouvelle répétition pour l’emphase, juste histoire de dire qu’il n’y avait pas de quoi se mettre dans des états pareils et encore moins de se prendre la tête avec elle pour finalement si peu. « J’avais envie d’entendre ta voix, » qu’elle te rassure, qu’elle vienne te rejoindre ou qu’elle t’écoute simplement balbutier des bouts de phrases sans le moindre sens jusqu’à ce que ça te passe. Le fait est que t’aurais surtout dû prendre cinq minutes pour te poser et faire tes exercices de respiration conseillés par le psy au lieu de directement sauter sur ton téléphone et déclencher une réaction en chaîne à la con. Comme d’habitude, t’as réfléchis trop tard et t’as pas mesuré l’ampleur que ça pourrait prendre.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1240 POINTS : 40
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je vitupère et je m’échine à te faire comprendre ce que je ressens, puis j’en oublie que toi aussi, tu ressens des trucs, et quand tu m’en parles, tu te sens déjà trop mal pour que je puisse limiter les dégâts. C’est toujours la Spencer plus bas que terre et en pleine remise en question que je croise dans ces moments-là, et peut-être que je ne la crée pas (peut-être qu’elle est toujours là, au fond), mais au moins je la fais ressurgir. Je me demande combien de fois encore avant que tu en aies marre ; j’espère que je n’aurai jamais à savoir et que ça s’arrête maintenant. Alors je m’excuse, je me trouve pas de raisons : je te dis juste que je suis désolée et je me promets intérieurement que c’était la dernière fois, que j’entreprendrai toutes les démarches pour m’en assurer, que je trouverai comment limiter ma colère et arrêter de systématiquement craindre que te faire part de mes peurs, ça va te faire fuir. Et toi, dans tout ça, tu me dis que c’est rien, avec ton sourire de gamine rafistolée à l’arrache après des années de courses et de douleur. Tu m’offres un petit sourire en prime, celui qui veut dire non, c’est vraiment rien, c’est un peu ma faute, et je me sens encore plus mal. Mais cette fois, je m’excuse pas une énième fois en pensant avoir tout foutu en l’air : je m’assois dans l’inconfort qui vient avec la conscience de t’avoir fait du mal, et je le laisse s’imprimer suffisamment pour m’assurer que les prochaines fois, je ferai mieux.
A la place, j’essaie d’en savoir plus sur ce qui s’est passé plus tôt, et je te laisse le choix de te dérober en t’offrant une étreinte. Je peux pas prétendre que je suis pas curieuse : après ce que ça a généré, je voudrais tous les détails à la minute près, mais je ferai sans, si tu préfères passer à autre chose. « C’est stupide », tu me dis, et je sais pas si ça s’arrête là et qu’on en parlera plus ou si je dois te laisser plus de temps. Dans le doute, je dis rien, même pas bien sûr que non, des émotions c’est jamais stupide, qu’importe combien ça me brûle les lèvres. « J’ai toujours imaginé ce genre de moment, tu sais ? Celui où j’me retrouverai face à lui et sur ce qui pourrait se passer… » Je hoche la tête, même si je sais pas du tout, en réalité : mon père, je l’ai toujours connu. Peut-être que c’était pas celui que je pensais, mais il m’a jamais abandonnée, il a toujours été présent autrement, et j’ai jamais eu de questions non résolues sur son identité ou sur pourquoi il m’avait pas reconnue. Toi, t’as vécu avec elles pendant des années, et avec la version de Maureen, sans savoir quelle légitimité y donner. « J’avais plein de choses à lui dire et quand j’me suis retrouvée face à lui j’ai juste- C’est stupide. » Je te sers un peu plus contre moi en miroir, et je dis toujours rien, parce que c’est tout sauf stupide mais tu me croiras pas. Alors quand tu me répètes que t’as eu besoin de moi, ma gorge se serre et je dépose mes lèvres sur ton haut, sous ta clavicule, puis je te serre un peu plus. « Je suis désolée », je lâche. Pas parce que j’aurais pu répondre plus tôt, ou parce que j’aurais dû être dispo : je n’ai pas pu sur le moment. Je peux m’en vouloir, mais pas remonter le temps. « Je suis là maintenant. » Et c’est pas trop tard, promis : « T’auras d’autres occasions si tu les veux. Tu sais qu’il est à Brisbane, ça fait plusieurs fois qu’il revient… » Et c’est tellement typique de moi, de chercher des solutions plutôt que d’accepter ta tristesse et ton désarroi, parce que m’asseoir avec l’inconfort n’a vraiment jamais été mon truc, « Je peux t’aider à le situer, même. On peut faire le tour d’abris ou de trucs comme ça, si tu veux. » Et peut-être que tu veux plus jamais le voir, et que demain tu te diras que c’est mieux comme ça, mais aujourd’hui j’ai envie de te promettre que t’as toutes les options du monde et que t’as rien perdu juste parce que t’as eu peur. « On fera ce que tu veux faire, au rythme que tu veux », je conclus, et cette fois j’embrasse ta joue. Maintenant, je suis là, et pour l’heure rien n’est grave ou irrémédiable : le reste, le plan d’action, les peurs, on verra demain.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
and i'm nothing but the things that i tell myself (blackland#21)