(harter #23) i've never been a natural, all i do is try
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11204 POINTS : 1110
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AB8BC3 RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i've never been a natural, all i do is try @Nicholas Hurley ☆ crédit/josshelps
C’était toujours à peu près la même rengaine : une partie de son visage cachée par l’arrondi fleuri d’un bouquet de mauve et autres fleurs sauvages du meilleur effet, Jo rentra dans la maison de sa grand-mère sans s’annoncer, ici chez elle depuis des années. Elle s’attendait à la trouver évidemment. Elle l’avait laissée que quelques heures tout au plus, mais assez tôt dans la matinée pour qu’elles ne puissent vraiment discuter, la chanteuse lui promettant de le faire, toujours inquiète à son sujet, quand elle rentrerait ce soir, après sa journée de répétitions. Le workshop qu’elle avait investi avec son équipe pour la préparation de sa petite tournée se trouvait en ville, et c’était là qu’elle passait le plus clair de son temps depuis qu’elle était rentrée d’Ibiza. Elle avait bien fait quelques allers-retours vers Sydney pour promouvoir son nouveau single, mais rien qui ne nécessitait une absence prolongée : elle prévenait dans tous les cas désormais, consciente d’avoir inquiété son entourage plus que de raison en faisant la morte quelques jours à peine seulement, mais c’était quelques jours de trop. Elle était concentrée sur la suite des évènements, sur ces dates qui l’enchantaient plus que lorsqu’elle était partie et qui constituaient un objectif sain au futur proche qu’elle voyait se dessiner devant ses grands yeux bruns. Ce n’était pas une tournée dans le sens dans lequel elle l’entendait, ça restait de la scène, et c’était pour ça qu’elle était faite. De fait, elle saurait s’en contenter sans déroger à sa ligne de conduite personnelle : assurer, quoi qu’il en serait "Attends, je t’aide." Marcus l’avait suivie à l’intérieur, la talonnant par habitude pour lui enlever son bouquet des mains et lui permettre de ses débarrasser de ses petites affaires qu’elle déposa sur le secrétaire de l’entrée "C’est moi. Je suis avec Marcus." fit-elle, s’annonçant à la maisonnée qui aurait dû être plus animée que ça à cette heure, Richie ne la quittant plus désormais, aussi installé auprès de sa future épouse que sa petite-fille l’était — c’était rassurant d’ailleurs, ça soulageait le coeur de Jo qui de plus en plus, pensait que ce ne serait pas une mauvaise idée de s’en aller, de laisser du lest à ce petit couple formé par sa grand-mère et cet homme qu’elle considérait comme un membre à part entière de son cercle restreint. Mais là, c’était étrangement silencieux. Elle fronça les sourcils, sentant son coeur se mettre à battre trop fort dans sa poitrine alors qu’elle remontait le petit corridor jusqu’à la cuisine. Rationaliser ce genre d’imprévu, elle y travaillait très fort, mais depuis la mort de Charlie, elle avouait être prompte à sauter aux conclusions qui n’avaient rien de réjouissantes, et sur le moment, elle n’y échappa pas. Tout à coup angoissée, elle pêcha son téléphone portable dans la poche du sweat beaucoup trop grand pour elle pour lui appartenir vraiment qu’elle portait sur le dos, ne constata aucun appel alarmant, aucune notifications urgentes, et s’engouffra dans la cuisine à la recherche d’un indice quelconque pendant que Marcus lui demandait si tout allait bien. Elle lui dit que oui qu’une seule fois qu’elle lut ce qui était écrit sur l’ardoise accrochée à côté du frigo et soupira en papillonnant des paupières, ces dernières se fermant pour qu’elle puisse se calmer "J’avais complètement oublié." Marcus disposa le bouquet que Jo avait par habitude ramené à sa grand-mère sur l’îlot central de la cuisine et l’interrogea à nouveau du regard. Ne comprenant pas ce qui se jouait dans l’esprit de sa cliente, elle se tourna vers lui pour lui faire dans une sorte de grognement résigné "Tu veux venir avec moi à une garden party ?"
La petite Lydia Walter était une peste de première catégorie, mais ses parents étaient charmants comme tout. Jo lui avait chipé son vélo quand elle avait une dizaine d’années, quelques jours seulement après s’être installée chez sa grand-mère pour de bon, et ne lui avait jamais rendu parce qu’elle le méritait bien, de se taper le chemin jusqu’à l’école à pieds cette petite conne. Aujourd’hui, elle était une belle et grande jeune femme qui s’apprêtait à rentrer à la fac pour faire des études dont Jo se foutait éperdument au demeurant, pas du genre à s’émerveiller au sujet de ce genre de choses, mais c’était la tradition dans le quartier : chaque fois qu’un gamin des environs fêtait son diplôme, le quartier dans son ensemble était convié, et c’était souvent quelque chose. Rien de grandiloquent au demeurant, ça restait champêtre, un environnement dans lequel Jo aimait plutôt évoluer si on lui promettait de ne pas être forcée de s’occuper de gosses susceptibles de lui dégueuler dessus. Ava adorait ces moments et Jo le comprenait sans caprice : c’était là qu’elle devait être fourrée avec Richie, une certitude qui la frappa en lisant le mot qu’il lui avait laissé pour la prévenir et lui sommer de ne pas s’inquiéter dès qu’elle rentrerait. Elle n’avait pas spécialement envie de s’y rendre, mais elle avait promis au fiancé de sa grand-mère de faire l’effort, elle s’en rappelait désormais. Il lui fallut la moitié d’une heure pour se préparer, un record personnel qu’elle ne pouvait partager qu’avec Marcus pour l’instant et qu’elle rejoignit en bas de l’escalier. Il tenait le bouquet que Jo avait ramené pour Ava dans ses bras "T’as pas eu le temps pour un cadeau, personne saura que ça lui était pas destiné." "C’est pour ça que t’es mon préféré." lui fit-elle dans un murmure sincère, prenant son bras tout en prenant le bouquet, se laissant accompagner par le jeune homme jusqu’au lieu de la fête qui n’était pas grandiloquente, donc, mais qui était assez animée pour que Marcus lui dise dans un sourire en biais "On sait faire la fête dans ton quartier." "Et encore, t’as rien vu. Passée une certaine heure, t’as les petits vieux des environs qui se prennent pour des strip-teaseurs. Reste jusqu’à la fin, t’en auras pour ton argent." Ça le fit rire tandis que Jo poussait la barrière qui menait à l’arrière de la grande maison des Walter qui levèrent la tête à son arrivée. Evidemment, elle ne passait pas inaperçue, et pas seulement parce qu’elle était la mieux habillée de l’assemblée ; elle n’était une inconnue pour personne de présents aujourd’hui, elle l’était encore moins que, maintenant, elle se rendait à ce genre de sauterie accompagnée d’un chauffeur reconverti en membre de sa sécurité "J’en reviens pas que vous m’ayez même pas attendue pour commencer." s’offusqua-t-elle pour de faux, battant des cils pour parfaire son petit manège, tendant son bouquet à la maîtresse de maison sans se soucier si la star de la fête était dans les environs. De toute façon, c’était elle qui était soudainement devenue la star de la fête.
Alors qu’on lui demandait si elle était venue avec son amoureux — les petites dernières Walter avaient le même vocabulaire que Posy, ça la fit fondre juste un peu, mais pas assez pour qu’elle leur adresse la parole pour autant —, elle demanda qu’on la laisse respirer deux secondes et se tourna vers Marcus pour lui dire "Ils sont nombreux, mais je les connais tous très bien, t’es pas obligé de rester." "Et rater les petits vieux tous nus ? Tu sous-estimes ma curiosité." Elle lui adressa un léger froncement de nez, retenant un léger rire, et puis elle hocha la tête lorsqu’il lui promis de rester discret en allant de suite se poser un peu plus loin où il s’installa avec son téléphone portable pendant que les yeux de Jo dérivaient sur un groupe qui se dessinait un peu plus loin. Plus précisément dans les rosiers jaunes de l’épouse Walter qui en était aussi fière qu’ils étaient objectivement les plus beaux du quartier ; constitué de sa grand-mère, de Richie, d’Esmée et de Nicholas, c’est ce groupe qui lui permis de s’échapper des griffes des gamines avides de potins sur Midas, et qui la fit venir jusqu’à eux en leur disant sans délai, sa silhouette moulée dans une robe aux motifs fruitiers grimpant les quelques marches de la terrasse qu’elle rejoignit enfin "Vous faites bande à part, les snobs ?"
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
i've never been a natural, all i do is try @Jo Carter ☆ crédit/ssoveiagifs
La date avait beau être écrite sur ton calendrier, si tu as fait un crochet par Toowong aujourd'hui, c'est bien pour Esmée. Et pas pour Lydia Walter. Peut-être que ça fait de toi un snob, c'est ce que tu t'es dit quand Esmée a dû t'expliquer pourquoi est-ce qu'elle s'était mise sur son 31. Tu la connais assez pour savoir qu'elle ne porte pas tous ses bijoux préférés pour simplement aller au supermarché, mais même si on t'a rappelé cette tradition il y a des semaines de cela, ça t'es sorti de l'esprit... tout simplement. Il faut dire que tu es et tu as été occupé ces derniers temps, le lancement du studio de Ninja Tune à Brisbane, la sortie de cet EP, les allers-retours à Londres pour finir les enregistrements avec une certaine Florence, les mains à serrer, les sourires devants les caméras. Un tourbillon sans fin et tes moments libres ? Ils sont passés dans ton propre studio, à mettre en chanson tout ce qui te passe par la tête. Tu tiens quelque chose, tu l'as dit à Vance, votre deuxième album est là, la version brouillonne du moins. Perfectionniste au possible, tu veux aller dans le studio du label et montrer cela aux autres quand tu auras quelque chose à retravailler. La plupart des musiciens font l'inverse, pas toi visiblement. Mais tu as passé le seuil de la demeure d'Esmée parce que tu avais besoin d'une pause, et oui, ta grand-mère te manque. Elle et la bienveillance qui arrive avec elle et elle a beau être en plein milieu de ses préparations, Esmée a quand même pris le temps de te couper une part de gâteau, de te forcer à t'asseoir sur votre canapé et à prendre le temps de respirer. Avant de faire remarquer que peut-être, vous alliez être en retard. "Oh... où est-ce qu'on va?" Que tu as demandé, et Lydia a tellement de chance que tu ne sois pas venu en pull, non, tu es présentable dans ton pantalon vert, accordé au motif de ta chemise, tes lunettes de soleil sur ton nez. Mais votre timing est le bon, assez pour partir en maintenant qu'Ava, en face, et sa nouvelle ombre, c'est comme cela que tu appelles Richie de manière affectueuse. Vous arrivez ensemble à la fête et si tu n'es pas venu avec le moindre cadeau, Lydia semble prête à te pardonner ton écart. Tu ne sais pas, l'étreinte qu'elle te donne est un peu trop enthousiaste, de ton point de vue en tout cas et tu es sauvé par Esmée qui a apporté de quoi nourrir une armée. La fête bat son plein, l'ambiance est bonne, à se demander si c'est vraiment une fête de quartier et tu es content de pouvoir suivre Esmée, encore plus quand vous vous retrouvez à l'écart. Ta part de gâteau est en train de disparaître, tu devrais te lever pour te resservir, tu veux juste t'assurer que Lydia est occupée avant, quand tu es allé te servir la première fois, elle a bien insisté sur le fait qu'elle allait commencer l'université bientôt... Une information qui t'a fait coller un sourire automatique sur ton visage, avant que tu ne t'éloignes. Tu es bien mieux ici, entouré par Esmée, Ava et Richie, pas besoin de qui que ce soit d'autre. La conversation est facile, et comme le reste du groupe, tu tournes vers Jo quand elle se joint à vous. La présence de la brune explique la légère commotion à la fête, son arrivée a dû être remarquée. Tu lui adresses un hochement de tête avant de te tourner vers tes ainés. "Ah vous voyez, je ne suis pas le seul à le penser... Le but d'aller à une fête, c'est d'interagir avec des gens qu'on ne voit pas d'habitude." Tu le fais remarquer avec un sourire aux lèvres, seulement pour voir Esmée rouler des yeux "Tu nous excuseras Nicholas, mais c'est difficile de suivre des conseils d'étiquette de ta part." Tu as un rire avant de prétendre avoir reçu un coup en pleine poitrine. "Ouch, mais je suppose que tu as raison." Tu te lèves, il faut une chaise de plus à votre table, pour Jo, tu mets la tienne à côté d'Ava, pour que Jo puisse s'y installer et dans le même temps, tu lances à la brune."La musique n'est pas du goût de tout le monde tu comprends..." Comme si vous continuez une conversation. Ce n'est pas le cas, tu n'as pas vu la brune depuis... depuis cette fête à l'Electric Playground. Quelques paroles te reviennent, tu te souviens lui avoir dit de venir te trouver si elle voulait faire quelque chose de ses bouts de paroles. Est-ce le moment de lui dire que tu as composé une ou deux mélodies pour elle depuis? Peut-être. Tu le feras plus tard."Et je vois des verres vides, c'est la même chose pour tout le monde je suppose?" Tu es assez poli pour le voir et pour te proposer de jouer les serveurs du moment. Tant pis si Lydia décide de t'accoster encore une fois pour te rappeler d'une façon pas si subtile que ça qu'elle est majeure et vaccinée, Jo la jugerait si elle savait ce qu'elle essayait de faire. "Jo? Tu veux un truc?" Tu poses la question en te tournant vers la brune l'instant suivant.
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11204 POINTS : 1110
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AB8BC3 RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i've never been a natural, all i do is try @Nicholas Hurley ☆ crédit/josshelps
"Plus c’est vieux, plus ça devient exigeant — dis donc jeune fille, on a mis le paquet pour épater la galerie, ou je rêve ?" Elle s’adressait à sa grand-mère, accueillant la chaise que Nicholas avait libéré pour elle avec un signe de tête à son adresse, lui accordant assez peu d’attention pour que ce ne soit pas surjoué. Elle n’avait pas digéré ses moqueries de l’autre fois. C’était peut-être puéril, c’était peut-être malhonnête aussi, elle qui maniait le sarcasme comme une arme à double-tranchant, elle ne le faisait jamais quand la situation était grave, aussi elle n’estimait pas avoir eu tort de s’offusquer que quelqu’un comme lui se permette de moquer ses pensées les plus sombres en cette période difficile, très difficile pour elle. Elle s’installa à côté d’Ava dont l’attention se dirigea vers elle sans que Jo ne réussisse pour l’heure à savoir si elle la reconnaissait ou pas ; il lui suffit juste de croiser son regard pour savoir que ce n’était pas le cas, et son coeur tomba dans son ventre sans qu’elle ne le montre toutefois, se contentant d’un sourire rassurant à la vieille dame qui se demandait surement qui était cette charmante jeune femme. Jo ne s’empêcha pas d’être tendre avec elle pourtant, lui prenant la main pour la serrer dans les siennes, aimant particulièrement la sensation de ses doigts fins et usés contre les siens qu’elle intercala avec ceux d’Ava. Ses paumes étaient douces malgré les rides qui parcheminaient sa peau fine et délicate, elle y était sensible, ça lui laissait la même sensation que caresser la peau d’une pêche qu’elle aurait ramassé au gré d’une ballade estivale. Richie intervint "Et elle a choisi sa tenue toute seule aujourd’hui." "Nana, je suis impressionnée." réagit Jo en la regardant se féliciter d’une sourire sincère. Pas tellement dans le fond. Ava restait une femme de goût malgré sa mémoire défaillante, son passé en tant que costumière ne l’ayant pas encore tout à fait quitter pour la rendre toujours aussi capable de faire les bons choix en matière de style ; elle était belle sa grand-mère, Jo ne manquait pas une occasion de le penser, encore moins de le dire, bien qu’elle lui fit, malicieuse "Moi qui pensais que je serais la plus belle de l’assemblée, j’ai du souci à me faire." commenta-t-elle en reportant son regard sur les autres, dont Esmée, à qui elle sourit sans se faire prier, contente de la voir en bonne santé. Elle avait l’impression que ça faisait des lustres qu’elle ne l’avait pas vue, et c’était surement le cas. Elle avait passé cinq semaines à Ibiza, et le mois de juillet venait à peine de commencer ; chaque fois qu’elle voyait quelqu’un ces derniers temps, ça prenait des allures de retrouvailles, mais elle n’en faisait pas toute une histoire, les seules comptant à ses yeux étant celles avec Midas, celles avec sa grand-mère et Richie.
Doucement, elle lâcha la main d’Ava, la voix de Nicholas la ramenant à l’instant présent. Elle daigna le toiser cette fois, s’exempta de faire le moindre commentaire sur sa tenue puisqu’elle savait qu’il s’en cognait dans tous les cas, et replaça le tombé de sa frange sur son front lorsqu’il pointa du doigt les verres vides autour de la table. Jo arqua un sourcil "Je vous préviens tous autant que vous êtes, j’épongerais pas le moindre vomi, alors surveillez votre consommation de cocktails, hm ?" Les petits vieux étaient des sacrés fêtards, elle l’avait observée tout au long des dernières années, et bien qu’elle grossissait toujours un peu le trait pour faire son intéressante, elle avait appris que certains d’entre eux jugeaient qu’ils n’avaient plus rien à perdre, alors ils ne se refusaient plus le moindre excès — et ils avaient raison, la vie était bien trop courte, ça aussi elle l’avait appris, même si c’était plus récemment. Se levant doucement de sa chaise à la proposition de Nicholas, elle lui fit sans le regarder, se dandinant légèrement pour que le jupon serré de sa robe redescende convenablement sur ses cuisses "Non, je veux rien, mais je t’accompagne." Pourquoi, elle l’ignorait, mais Jo était montée sur pile. Rester assise en écoutant ses aînés parler, ça lui faisait plaisir jusqu’à un certain point seulement. Elle échangea un regard avec Richie qui lui fit comprendre silencieusement qu’il veillait sur Ava à qui Jo déposa un baiser sur le sommet de son crâne, puis elle se dirigea vers Nicholas qu’elle invita à la suivre d’un signe de tête en lui faisant en même temps "Ça vaut pour toi aussi. Je compte pas éponger le moindre vomi, alors contente-toi de jus de fruits pour aujourd’hui." C’était peut-être sa façon de lui faire remarquer qu’il ne tenait pas l’alcool, allez savoir.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Jo se propose de t'accompagner et ça ne t'étonne guère. Tu as du mal à imaginer la brune assise plus de cinq minutes ou même à faire la conversation et juste se contenter de ça. Vous êtes bien différents sur ce point-là, c'est quelque chose que tu pourrais faire pendant des heures, surtout si Esmée est dans les parages et ne jamais te lasser. Mais c'est plus parce que tu aimes passer du temps en compagnie de ta grand-mère, l'endroit où vous vous trouvez n'importe pas vraiment maintenant que tu y songes bien, et tu hoches juste la tête alors que Jo ouvre la marche. Il n'y a pas vraiment de bar, ni de serveur ou même qui que ce soit en charge, les boissons sont juste dans un coin et chacun peut se servir comme il le souhaite, simple et efficace dans un sens. Les mots de la brune à ton égard te font cependant froncer les sourcils et il te faut une longue minute avant de comprendre de quoi elle parle. Oui, vous vous êtes croisés au silent disco, tu avais presque oublié, c'est Vance, le lendemain qui t'a demandé comment elle allait. Et même là, en plus de soigner ta petite gueule de bois, il t'a fallu recoller les morceaux. Il te semble que vous avez parlé de tous les textes qu'elle t'a envoyés et des samples que tu as commencé à faire pour elle, et... ce n'est allé nulle part. Tu n'étais pas vraiment là, trop content dans un sens pour te concentrer sur quoi que ce soit. Et la brune t'a trouvé trop dur et trop vache. Sans doute. Le Nicholas d'une autre vie se serait excusé, si la forme était bancal, le fond de ton message était bien là, mais maintenant? Tu hausses les épaules quand tu retrouves ta voix. "Hmm, t'as pas épongé mon vomi la dernière fois, personne ne l'a fait d'ailleurs, je connais mes limites." Tu as beaucoup de défaut, et tu n'imposes pas tes vices à qui que ce soit, tu as joué les adultes responsables jusqu'au bout, tu es rentré en taxi, que tu as payé toi-même. Et tu t'es effondré, comme un grand, sur ton canapé. "Mais je me contenterai d'un jus d'orange..." Tu joins le geste à la parole, tu attrapes un verre vide et tu te serres. Pour ensuite attraper trois autres verres pour ceux que vous avez laissé à la table. "... Quelque chose me dit que Lydia serait un peu trop contente si je prenais de l'alcool." Tu ajoutes cela sur un ton un peu sec, avant qu'un rire nerveux ne t'échappe. Tu ne sais même pas pourquoi tu le dis sur ce ton-là, tout ceci n'a absolument rien de drôle et ça aurait pu suffire pour te faire tourner les talons. Lydia a de la chance que tu aimes beaucoup, beaucoup, ta grand-mère. Oh et que tu ne possèdes pas réellement d'amour-propre. "Et pour répondre à ta question prochaine question, je crois qu'elle essaye de me faire passer un message pas très subtil depuis que je suis arrivé avec Esmée. Je veux dire, pourquoi autant insister sur le fait qu'elle soit majeure et vaccinée sinon ?" Ce n'est pas toi qui inventes des choses ou qui vois des signes, tu réalises à peine quand les gens flirtent avec toi en temps normal, à chaque fois que cela est arrivé, il a fallu les efforts combinés de Dahlia et de Vance pour te forcer à regarder la réalité en face. Et ce n'était pas comme si tu comptais faire quoi que ce soit de cette information, pas besoin de suggestion pour ce coup-ci. "Bref, si tu me vois disparaître, tu sauras pourquoi." Tu n'es pas connu pour être particulièrement poli, dans le quartier, on te connait surtout comme le type qui a toujours un instrument à la main. Ou l'ombre d'Esmée pour certains de tes voisins, ce n'est plus le cas depuis que tu t'es installé à Bayside, sauf que tu es là aujourd'hui. "Ou alors elle ne viendra pas si je reste dans ton sillage, tu n'es pas sa voisine préférée." Tu as presque envie de demander à Jo ce qui s'est passe entre elles, mais quelque chose te dit que ce n'est pas aussi dramatique ou cosmique que ce que tu peux imaginer dans ta tête. Alors autant garder la version que tu as dans ta tête, ce sera beaucoup mieux. "Je ne m'attendais pas à te voir ici pour te dire. Perso, même si Esmée m'a donné la date il y a des semaines de cela, j'avais un peu oublié tout ça. Et ouais, ça fait de moi un voisin horrible." Mais quand on a enfin tout ce qu'on veut sur un plateau d'argent, c'est difficile de se sentir désolé de louper ce genre de moments un peu triviaux, et ça, quelque chose te dit que Jo le comprendra.
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11204 POINTS : 1110
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AB8BC3 RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i've never been a natural, all i do is try @Nicholas Hurley ☆ crédit/josshelps
"Tant mieux pour toi." Que pouvait-elle répondre d’autre à ce qu’il lui disait ? Nicholas était un grand garçon, s’il voulait se prendre des cuites tous les jours, c’était son droit le plus strict après tout. Jo avait compris qu’elle n’était pas la plus indiquée pour empêcher qui que ce soit de se ruiner la santé quand il s’agissait de choses qui menaient à l’addiction, et parce que la réalisation était difficile à avaler, elle avait décidé de ne plus jamais s’y risquer ; qu’on ne lui demande plus d’intervenir pour qui que ce soit, elle refuserait sans juger nécessaire de s’expliquer, se souvenant encore trop nettement de l’échec cuisant qu’avait été sa tentative auprès de Charlie. Nicholas n’en était surement pas au même point que la blonde, elle ne lui poserait pas la question sachant que, de toute façon, elle ne recevrait peut-être même pas de réponse, le jeune homme n’ayant pas son pareil pour choisir sur quoi il voulait rebondir ou pas, frustrant bien souvent Jo lorsqu’elle s’attardait pour discuter avec lui en ayant le sentiment qu’il ne l’écoutait que d’une oreille.
Là, elle descendit les quelques marches qui menaient à la terrasse, laissant les plus âgés derrière elle, et se faufila au milieu des convives sans difficultés tandis qu’ils la laissaient passer en s’écartant de son passage. Elle avait ce pouvoir-là, elle le ressentait dans la façon que les gens avaient de la regarder, et elle aimait ça. Elle ne se demandait pas ce que ça disait d’elle, elle se contentait d’en profiter, d’en abuser peut-être un peu, acceptant son sort sans juger utile de remercier qui que ce soit, sentant les regards lui couler dessus comme de l’eau sur les plumes d’un canard — elle aimait l’attention, ça avait toujours été le cas, et ça le serait probablement toute sa vie. Ses cheveux étaient maintenus dans un chignon bas, un peu brouillon, qui laissait des mèches brunes encadrer son visage avec nonchalance ; la même qu’elle déploya en en replaçant une derrière son oreille, son attention alpaguée par Nicholas à côté d’elle et qui se remettait à parler "Pourquoi, elle veut te sauter ? Elle a pas genre 12 ans ?" Elle grimaça Jo, autant parce que la teneur de ses propos étaient franchement incorrecte que parce qu’elle ne réussissait pas à s’imaginer que quelqu’un puisse penser à Nicholas Hurley de cette façon-là. D’un regard en biais, elle le toisa, eut une autre grimace, celle-là un peu surjouée, c’est vrai, et finit par lui demander, ayant l’impression que ça le rendait bien trop heureux d’être sollicité de cette façon-là "Et alors, t’es intéressé ? Je te jugerais si c’est le cas. Toi, t’as l’âge d’être son daron, quand même." C’était peut-être ça qui l’intéressait d’ailleurs — et à nouveau elle laissa une grimace lui échapper, avant que son visage ne redevienne aussi lisse qu’il l’était habituellement, l’un de ses sourcils se haussant tout juste en l’entendant la définir comme l’ennemie jurée d’une gosse à qui elle avait fait la misère par pur plaisir, elle l’admettait sans scrupule "Si je te dis que ça me brise le coeur, tu me croiras pas, alors je vais pas le dire." Que Lydia ne l’aime pas, elle s’en cognait à peu près tout ce qui était possible de s’en cogner, elle le craignait.
Elle continua à marcher aux côtés de Nicholas, cherchant du regard l’endroit où les boissons étaient servies. Elle eut un très léger rire en l’entendant lui demander ce qu’elle foutait là, mais de façon plus polie "C’est la tradition, non ?" Croirait-il une seule seconde que Jo était attachée aux traditions ? Elle lui lança un regard, explicita, révélant le fond de ce qui constituait l’effort qu’elle avait fait de se pointer ici malgré le fait que, elle aussi, avait complètement oublié avant de voir le mémo sur l’ardoise de la cuisine tout à l’heure "J’avais promis à Richie de venir pour passer du temps avec nana. Je suis pas souvent à la maison ces derniers temps, je suis en pleines répétitions." Pour son semblant de tournée ; quand elle avait terminé au workshop, son temps, elle ne le passait pas avec sa grand-mère, mais Nicholas n’avait pas envie de le savoir, et puis de toute façon, elle n’avait pas envie de lui en parler. Doucement, elle replaça le très fin bracelet qu’elle portait au poignet de sa main dominante, se décala d’un pas léger lorsqu’ils arrivèrent près du bar, dissimulé derrière des colonnes à l’aspect vaguement antiques que Jo contourna en continuant à dire à Nicholas "T’es plus leur voisin, Nicholas. T’aurais pu ne pas venir, je suis certaine que personne t’en aurais voulu." Il n’était pas si important que ça Nicholas. Elle évita de le lui dire, apprenant à la boucler quand la vérité n’était pas bonne à dire, et arriva devant le bar sur lequel elle appuya délicatement ses avants-bras nus, qu’elle frotta délicatement avant de les déplier à nouveau, puis de les croiser. Après un long, très long soupir, elle demanda à Nicholas vers qui elle tourna la tête pour le regarder, finissant par poser la pointe de son menton sur sa propre épaule "Bon, jus d’orange alors, t’es sûr de toi ?"
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
i've never been a natural, all i do is try @Jo Carter ☆ crédit/ssoveiagifs
S'il y a beaucoup de choses que tu aimes retrouver en venant à Toowong et en visitant Esmée, il faut bien que tu admettes que Jo en fait partie également. Cela te parait juste logique de l'apercevoir quand tu vois Ava et quand elle grimace, à ce que tu viens de lui dire à propos de cette chère Lydia, tu dois te mordre l'intérieur de la joue pour ne pas rire. Mais pas parce que la situation est drôle (c'est tout le contraire même), mais bien à cause de la familiarité de tout ça, du moment, qui est facile à retrouver. Vos grand-mères respectives pas loin, Jo qui grimace à cause de quelque chose que tu as dit, c'est... oui comme tu l'as déjà dit, familier. Jo te pose une question qui transforme ta grimace à une expression beaucoup plus prononcé et tu hoches négativement la tête, avec beaucoup d'énergie. "Elle a douze ans, et non, je ne suis pas du tout intéressé." Lydia fait partie du voisinage, tu as beau être bisexuel, il y a très peu de personnes que tu regardes de cette façon-là et la jeune fille n'est pas sur cette liste là, du tout, ça ne sera même jamais le cas. "Je me souviens encore de la fois où elle s'est faite gronder par sa mère et c'est Esmée qui l'a aidé à sécher ses larmes pendant que je faisais du thé pour tout le monde... ce serait vachement glauque." Et puis, ce ne serait pas prendre avantage de la situation si tu décidais de répondre à ce genre d’avance ? Sans compter que ça ferait de toi une personne absolument horrible, et tu as beaucoup de défauts, mais pas celui-ci. Ton ego s'en remettra et tu le vivras très bien, dans quelques heures, tu salueras Lydia avec une poignée de main tout ce qu'il y a de plus respectable et tu retourneras dans ton coin de la ville, repoussant tout ça le plus loin de ton esprit. Le léger rire de Jo te tire de tes pensées, tu n'es pas si drôle que cela, et oui, elle a raison, c'est une tradition d'être ici. Vous vous y tenez tous les deux, ça t'étonne plus de la part de la brune, tu ne sais pas pourquoi. Mais, elle a promis qu'elle te dit, et ça, c'est quelque chose que tu peux comprendre, Jo tient à sa grand-mère, de la même façon que tu tiens à Esmée, sur ce point, vous vous êtes toujours compris. "Personne ne m'en aurait voulu, mais je voulais passer du temps avec Esmée." Que tu marmonnes, certain que Jo comprendra et que tu n'en as pas besoin d'en rajouter. Pour Esmée, il a beaucoup de choses que tu peux faire, que tu serais capable de faire et tu sais que tu as de la chance. Esmée et Ava n'ont pas les mêmes défis au quotidien et ce malgré leur âge respectif, est-ce que ça fait du sens ? Non, est-ce que c'est injuste ? Oui, totalement, mais tu prends ce que tu peux avoir, sans te plaindre. Tu soupires aussi quand Jo te demande si c'est vraiment ça que tu veux boire. "Oui, j'ai eu mal au cheveu pendant trois jours la dernière fois après alors ouais..." Vous allez en parler n'est-ce pas ? Ou alors il faut tourner du pot ? Hmm, cette idée ne te plait pas, c'est stupide et pourquoi le faire quand vous êtes tous les deux des adultes ? "Je n'ai pas besoin d'être aussi direct que la dernière fois." Tu roules un peu des yeux, pas contre Jo mais bien contre toi, les excuses ne sont toujours par-là, tu ne comptes pas en faire et tu hausses les épaules, ton regard posé sur Jo. "Et je le sais que j'ai manqué de tact, mais ça aide si mes intentions étaient bonnes ?" Tu poses sincèrement la question, sachant que la brune ne va pas arrondir les angles juste pour le faire. Ou parce que c'est la bonne chose à dire. "Je suppose que non, mais, peu importe ce que tu veux en faire après, j'ai des trucs à te faire écouter, ce que tu m'avais demandé de faire et de remixer et d'autres trucs. Avec ta voix." Parce que Jo le sait que la musique reste ta passion, et qu'à défaut d'avoir autant de talent qu'elle, tu es débrouillard au possible et tu aimes expérimenter. Que ce soit avec des instruments dans les mains ou même devant une console ou même ton ordinateur. Et dire qu'à l'époque des notes et des examens, on t'a souvent qualifié d'un peu trop fainéant et même distrait, c'est tout simplement que les sujets en questions ne t'intéressaient pas, du tout même. "Ça t'appartient donc je peux t'envoyer tout ça et tu en fait ce que tu veux ?" Que tu lui proposes dans ce qui te parait être un bon compromis.
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11204 POINTS : 1110
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AB8BC3 RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i've never been a natural, all i do is try @Nicholas Hurley ☆ crédit/josshelps
Jo eut un très léger rire, plus comme un souffle qui sortait de ses narines qu’elle dégagea en reniflant légèrement juste après, sa tête s’inclinant doucement en avant pendant qu’elle marchait aux côtés de Nicholas "C’est marrant." Généralement, quand elle commençait une phrase par c’est marrant, il y avait deux options à envisager : soit, elle dégageait le terrain pour permettre à la personne en face d’elle de se préparer à sauter sur la mine sur laquelle elle avait mis les deux pieds en ayant aucune intention de l’en sauver, tenant bien trop à ses fesses pour s’y risquer ; soit, marrant, ça ne l’était que selon les termes de son humour très particulier et qui n’était clairement pas adapté à tout le monde. Là, elle laissait juge Nicholas de choisir quelle option apposer à ce qu’elle lui dit juste après, poursuivant avec l’air de ne pas y toucher, sa voix naturellement traînante se faisant entendre sur le chemin qu’ils empruntaient tous les deux, vadrouillant tranquillement dans le jardin des Walter "Ça a pas l’air de te sembler vraiment glauque de vouloir me sauter alors qu’on s’est rencontrés quand j’avais 14 balais." Oh. Pivotant la tête vers lui, elle plissa les yeux avec, sur le visage, l’espièglerie qui était la sienne lorsqu’elle avançait ce genre de choses "Dis juste qu’elle est pas ton type, on gagnera du temps." Elle s’était jurée qu’un jour, elle soulèverait cette question auprès de son ancien voisin pour confirmer les soupçons que Midas avait à son sujet et qui partaient de ses observations d’homme qui avait lui aussi nourri des velléités pas toujours très pures à l’intention de celle qu’il pouvait maintenant qualifier de petite-amie. Toujours est-il qu’à nouveau, elle laissa un léger rire filer, de sa bouche cette fois-ci, ne s’attendant de toute façon pas à ce que Nicholas prenne tout ça au sérieux étant donné qu'il avait un talent certain pour se foutre d’à peu près tout ce qu’elle lui disait, que ce soit sérieux ou pas. Elle le soupçonnait même de ne pas l’écouter parfois, mais là n’était pas le sujet cette fois, et ils continuèrent d’avancer vers le bar qu’ils finirent par investir, laissant derrière eux leur grand-mère respective et Richie.
Elle hocha la tête lorsqu’il lui confirma être ici pour passer du temps avec sa grand-mère. Jo ne trouva pas nécessaire de lui dire ce qu’il savait déjà, à savoir qu’elle le comprenait, et demanda un jus d’orange pour lui au barman qui se dressa devant elle avec un sourire timide ; elle était sûre qu’avant qu’elle ne parte de cette petite sauterie, il lui demanderait un câlin et une photo. Ce ne serait pas pour tout de suite, Nicholas reprenant déjà la parole, et elle se tournant juste un peu vers lui, s’accotant délicatement au bar par la hanche pour écouter ce qu’il avait à lui dire à propos de la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Elle le corrigea après une hésitation marquée par un très subtil froncement de sourcils "T’as pas été direct. T’as été condescendant et blessant, mais je suppose que c’est que ce que je mérite, c’est moi qui suis spécialiste du genre d’habitude, hm ?" qu’elle lui fit, ses sourcils se haussant maintenant en ajoutant à la suite, déterminée à lui faire passer le message "Quand je partage mon travail avec des gens que je sollicite, je m’attends à être critiquée, c’est vrai, et ça me pose aucun problème." Vraiment. Elle ne prenait pas toujours bien la critique, et c’était humain, mais elle était prompte à l’entendre : sinon elle ne ferait pas se métier "Par contre, j’interdis qui que ce soit à tourner ce que je ressens en dérision, surtout ces choses-là, c’est bien clair pour toi ?" Elle pourrait être plus virulente que ça Jo, choisir de verser dans l’agressivité somme toute habituelle chez elle. Mais sa mise en garde auprès de Nicholas, elle la faisait presque en douceur cette fois "Je me fous que tes intentions étaient bonnes. Je veux pas de tes bonnes intentions, je veux du respect, juste ça" C’est tout, qu’elle fit sans le dire tout en se détournant de lui pour reposer ses avant-bras sur les bords du bar et poursuivre après avoir négligemment repoussé du bout des doigts une mèche ondulée et échappée de son chignon bas derrière son oreille "L’alcool ça fait pousser des ailes, mais c’est pas une excuse pour autant. Si tu le tiens pas, bois pas." Simple, basique, comme dirait l’autre. Elle croisa le regard du barman qui revint à la charge pour déposer une limonade surmontée d’un parasol devant elle sans qu’elle ne lui en fasse la demande, le remercia d’un clin d’oeil qu’elle laissa filer en chopant son verre par le milieu pour en siroter une gorgée du bout de sa paille qu’elle mordilla un instant avant de considérer les paroles qu’il ajoutait et qui, cette fois, concernait le boulot. Elle fronça à nouveau les sourcils, secoua la tête "J’ai pas encore décidé de ce que je ferais de tout ça. Je suis occupée, j’en ai plein la tête." lui avoua-t-elle, et ce n’était pas inhérent au travail d’ailleurs, c’était une vérité qui couvrait à peu près tous les domaines de son existence en ce moment : il n’y avait pas une chose qui ne la taraudait pas, qui ne nourrissait pas ses insomnies, c’était bien pour cette raison qu’elle suivait une thérapie, non ? Elle reprit, reposant son verre sur le bar, faisant se tamponner doucement ses lèvres l’une contre l’autre pour répartir plus uniformément son rouge à lèvres, toujours impeccable pourtant "Je veux écouter ce que t’as fait. Je veux aussi enregistrer ce que moi j’ai fait pour que ce soit plus clean si t’as envie de les retravailler à un moment donné. L’écho de la salle de bain, c’est mignon, mais je suis pas une amatrice." Le prouvait son classement dans les tops du monde entier.
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i've never been a natural, all i do is try @Jo Carter ☆ crédit/ssoveiagifs
Non, tu ne dirais pas que tu as le même humour que Jo. C'est tout le contraire, ça vous sépare comme votre rapport vis-à-vis des autres et les années que tu as en plus. Alors, quelque part, tu sais déjà que son entame n'amène rien de bon et tu ne caches même pas la grimace que tu fais la seconde suivante, alors que ton ancienne voisine te dévisage un peu. En avançant quelque chose qui te dérange... Parce que ça n'a jamais été à propos de ça, c'est plus clair maintenant quand elle te fixe. Tu sais que tu es un idiot romantique fini, mais ça n'a jamais été aussi simple que ce qu'elle vient de dire. Tu ne vas pas argumenter avec elle, la pilule est déjà bien difficile à avaler, par bien des aspects, alors tu préfères te taire. Vu que Jo a déjà tiré ses propres conclusions, vu que Jo est prise et amoureuse, ça, elle te l'a déjà dit des tas de fois, et il n'y a jamais eu de doute à tes yeux. Elle a trouvé la personne qui lui convenait, et toi en tant qu'éternel célibataire ? Tu ne peux que lui souhaiter que ça se termine bien, vraiment, les relations, c'est déjà bien compliqué avec la mauvaise personne. Alors avec la bonne personne ? Tu espères que c'est plus facile, qu'est-ce que tu en sais de toute façon ? Tu n'en sais rien, tout comme tu ne savais pas que Jo voulait te jeter tes torts à la figure aujourd'hui. L'ambiance est si légère. Oh tant pis, il ne s'agit plus de mettre les pieds dans le plat et tu vides ton verre de jus d'orange, pour ne plus avoir la gorge aussi sèche et pour trouver des mots. Tu en as des choses à lui dire à la brune, plus qu'à espérer qu'elle t'écoute. "Okay, je ne pense pas que ce soit le meilleur endroit pour avoir une telle discussion, mais tu as dit ce que tu avais à dire, alors je vais le faire aussi, ça me parait juste... non ?" Peu importe si elle te rabroue et te dit que non, tu as déjà une petite idée de ce que tu veux lui dire. "Je ne sais pas si c'est ce que tu méritais, mais c'est vrai, tu as raison sur ce point-là. C'était totalement déplacé, et pour ça, je m'excuse, sincèrement, la forme était plus que mauvaise." Tu ne pensais pas t'excuser, mais vu les précédents mots de Jo, c'est nécessaire, plus que nécessaire. Tu vides ton verre de sa dernière goutte de jus d'orange et tu le reposes, vide, pas trop loin d'elle, avant de reprendre. Ton ton est plus mesuré que ce que tu pensais, une bonne chose au moins."Et j'entends ce que tu me dis, Jo. Vraiment, j'en prends compte parce que je te considère comme une amie, une vraie amie, et je ne me permettrai jamais de faire quelque chose pour saboter ça. Jamais. Pas parce que c'est toi, mais parce que j'essaye de traiter mes amis le mieux possible." Et qu'est-ce qu'elle veut que tu lui dises ? Tu es naïf mais pas stupide, romantique, mais pas maso. Qu'est-ce que tu aurais dû faire d'un crush sans fondement et à sens unique ? Tu as fait la seule chose décente à tes yeux, tu as enterré tout ça sous une énorme montagne de sable, comme un grand, et tu l'as regardé s'éloigner et trouver chaussure à son pied. Comme elle le mérite, comme tu le mérites, comme tout le monde le mérite; ça ne fait pas de toi un héros, juste un type comme un autre, tu le sais."Mais, j'insiste bien sur ça : le respect, ça va dans les deux sens." Une phrase clichée que tu n'aurais jamais pensé dire un jour mais tant pis, ça te fait prendre quelques années de plus, mais tant pis. Tu ne lui as jamais dit, jamais tenter de se défaire de ses piques, de ses insultes et de la façon dont Jo te décrivait. Pourquoi ? Parce que Jo n'a jamais été cruelle, pas à tes yeux du moins, il n'y a jamais eu rien de méchant ou de malicieux derrière ses mots, tu avais besoin de les entendre à chaque fois. Une règle qu'elle vient de briser aujourd'hui, en étant aussi crue et en te prêtant des intentions qui n'ont jamais été les tiennes. Jamais. "T'as pas encore décidé ce que tu voulais faire et il n'y a aucune pression de mon côté, mais si on est amené à bosser ensemble, en studio, j'attends la même chose de ta part. Pas de ce genre de piques déguisées ou de remarques déplacées, si je veux que je te traite comme toutes les autres personnes de mon label, ce sera pareil de mon côté." Les conditions sont données de ton côté aussi, l'inflexion dans ta voix indiquant que tu es plus que sérieux, comme elle vient de l'être."Parce que tu n'es pas une amatrice, mais moi non plus. Si on bosse sur un morceau, un truc ensemble, c'est en tant qu'égaux, sinon ce n'est pas la peine." Sinon, tu n'es pas intéressé et tu lui enverras un simple e-mail avec tous les fichiers audios, et elle pourra décider de ce qu'elle en fait et bosser avec quelqu'un d'autre, une autre personne que toi.
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11204 POINTS : 1110
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AB8BC3 RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i've never been a natural, all i do is try @Nicholas Hurley ☆ crédit/josshelps
"Ohlala. Attention, Nicholas Hurley va monter sur ses grands chevaux." La thérapie, ça n’adoucissait pas Jo. Ça l’aidait au mieux à gérer ce qui la chagrinait, ça ne la ferait pas changer pour autant parce qu’elle était profondément comme ça : insolente, provocatrice, avec le besoin maladif d’avoir le dernier mot, même si elle se mettait des balles dans le pied plus souvent qu’à son tour, même si elle en récoltait l’étiquette de garce de service à la fin — au moins, on ne s’ennuyait pas avec elle, c’était presque ça le plus important. La grande différence entre elle et le grand gaillard qui se trouvait à ses côtés à ce moment-là, c’était qu’elle avait toujours été cette fille-là. Elle était certes un peu plus douce jusqu’à un point nommé, la désillusion autour de sa carrière l’ayant rendue beaucoup plus amère lorsqu’elle avait été éjectée du trône doré qu’elle avait cru pouvoir investir non sans efforts, mais avec un manque d’humilité évident qui l’avait faite descendre de plusieurs étages, se mangeant le macadam en pleine face lorsque c’était Midas qui avait été sacré roi. Mais à côté de ça, elle était restée elle-même toute sa vie. Elle ne s’inventait pas une personnalité soudainement, elle, elle n’en avait pas besoin. On l’aimait comme ça, ou on ne l’aimait pas, elle ne s’entourait pas de gens qui la méprisait dans tous les cas, alors elle était plutôt tranquille de ce côté-là.
C’était drôle, cette façon qu’avait son entourage de s’offusquer face aux limites qu’elle leur imposait quand elle sentait que c’était trop pour elle. On s’attendait à ce qu’elle supporte tout, c’était gravé dans le marbre. C’était encore plus drôle de les entendre remettre en cause son caractère juste parce qu’elle avait eu le malheur de démontrer des émotions différentes d’ordinaire, des émotions qui n’étaient pas la colère, la rancoeur, ou la mauvaise foi. Nicholas, elle savait qu’il adorait se donner le beau rôle, alors elle comprenait que ça lui faisait un choc d’entendre dire qu'il avait été un sacré connard l’autre fois ; lui dire pardon, c’était une chose normale, elle n’avait pas besoin de le remercier de l’avoir fait, encore moins exprimer une quelconque reconnaissance à ce sujet, qui plus est parce qu’il enchaînait déjà une leçon de morale à deux balles dont elle n’avait pas besoin et qui mettait plus en exergue sa petite personne que quoi que ce soit d’autre. Plus vieux qu’elle, il l’était, certes, il n’avait cependant pas la moindre légitimité à vouloir la remettre à sa place, surtout quand ça concernait le travail. Parce qu’elle, elle s’était permise de le faire à ce sujet-là, du travail, et du travail uniquement, basant sa demande d’un peu de respect sur la manière dont il avait tourné en dérision quelque chose qu’elle lui avait confié, pas au sujet du reste ; le reste, ce n’était rien d’autre que ses paroles habituelles, pas très drôles certes, pas franchement différentes de la manière dont elle s’était foutue de la gueule de Lydia qui voulait se taper un grand-père. Mais ça aussi, c’était drôle finalement, de voir que débusqué dans ses sentiments, accusé d’alimenter autre chose pour elle que de la simple amitié, il se ragaillardissait soudainement d’un peu plus de gueule pour défendre son droit au respect — l’ego des hommes se disant timides et purs, c’était quelque chose, décidément. Finalement, c’était tout ce dont elle avait besoin pour savoir que Midas avait raison et que ses observations étaient on ne peut plus justes.
Ça lui fit lui dire, sa décision devenant ainsi radicale, ses épaules se haussant en même temps "C’est pas la peine alors." Elle faisait comme lui, elle rebondissait sur ce qui l’arrangeait, laissant tout le reste de côté parce que pour quoi faire, de toute façon ? Il prendrait cinq minutes à chialer sur son sort au lieu de l’écouter se défendre, elle avait clairement autre chose à foutre. Elle ne comptait pas parler différemment, elle ne comptait pas le traiter différemment : il n’était pas spécial Nicholas à ses yeux, et il fallait qu’il l’entende, l’assimile, et le digère enfin une bonne fois pour toutes. Néanmoins, elle devait admettre qu’elle était venue vers lui parce qu’elle avait confiance en lui, qu’elle avait confiance en sa vision des choses, et que prête à travailler à ses côtés, elle n’avait basé leur discussion que sur ça lorsqu'ils avaient échangé. Lui, il lui avait démontré en l’espace d’une cuite mal gérée qu’elle avait eu tort de croire qu’elle pouvait compter sur lui en partageant des textes qui mettaient en lumière ce qu’elle ressentait et qui n’était pas évident à retranscrire autrement que comme ça, et ça aussi, c’était tout ce dont elle avait besoin pour savoir que de toute façon, elle n’était jamais mieux servie que par elle-même. A nouveau, elle haussa les épaules "Mes textes sont en lieux sûrs, tu peux supprimer ce sur quoi t’as travaillé, je m’en servirais pas." Elle n’avait aucun moyen de savoir s’il le ferait ou non, elle lui laissait le bénéfice du doute à ce sujet. Ce pour quoi elle ne lui laissait pas le bénéfice du doute, c’était tout le reste : chapitre clos, next. Est-ce que je peux avoir une photo ? Le barman qu’elle avait senti venir, il se pencha sur elle pour lui donner un sourire qu’elle savait sincère et qu’elle lui rendit, détournant son regard de Nicholas avec qui elle n’essaierait plus, c’était officiel. Elle passait peut-être à côté d’une collaboration intéressante, elle passait peut-être à côté d’une forme de catharsis qui la guérirait pour de bon, mais elle s’en foutait. Elle trouverait un autre moyen, elle n’avait pas besoin de se créer plus de problèmes qu’elle n’en avait déjà, elle n’avait pas besoin de travailler plus sur elle-même qu’elle ne le faisait déjà. Après toutes ces années, elle était lasse de se battre pour imposer qu’on la prenne telle qu’elle était : plus imparfaite qu’elle l’avait toujours laissée croire. Elle était aussi mal à l’aise d’avoir compris, c’était suffisant pour la contraindre à battre en retraite, disant au barman "Si on trouve un endroit avec une meilleure lumière, tu pourras même avoir un carrousel pour ta prochaine publication Instagram." Elle tapota sur le bar du bout de ses ongles mi-longs, l’invita d'un clin d’oeil à le contourner pour la rejoindre et laissa Nicholas derrière elle sans un regard de plus. Elle serait occupée pendant une bonne heure de toute façon, puisque les photos s’enchaineraient, et que Marcus serait obligé d’intervenir auprès de la masse qui s’attrouperait près d’elle pour leur faire entendre qu’elle n’était pas une mascotte : qu’elle était humaine bordel de merde, quand est-ce qu’on le comprendrait ?
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.