ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 408 POINTS : 200
TW IN RP : Psychologie/santé mentale TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : La mort change un hommeDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc6666 RPs EN COURS : Lara #1 ; Jayden #1 ; Axel #1 ; Phoebe #1 ; Izan #2 ; Mokare #1 ; Jesse #1 ; Coloc #1 ; Harper #2 ; Scarlett #1 RPs EN ATTENTE : shane RPs TERMINÉS : Helen #1 (flashback) ; Izan #1 ; Harper #1 (SMS) ; Bran #1 ; Helen #2 (SMS)AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : gainsboro (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
Le soleil devenait de plus en plus timide en cette douce soirée du mois de juillet à Brisbane. Pendant que certaines personnes se trouvaient au cabinet Reddington & Associé.e.s pour clôturer des dossiers, Lincoln était dans un univers qui le replongea quelques années auparavant : l’université. Même s’il n’avait pas étudié à l’université de Brisbane, il ressentait l’atmosphère qui se dégageait de ses lieux, la même qu’il avait pu ressentir lorsqu’il était lui-même étudiant. Celle qui mélangeait les soirées alcoolisées avec les nombreuses heures de révision pour un partiel. Une époque pas si lointaine pour le jeune homme car cela faisait cinq ans qu’il avait quitté les bancs de la fac. Mais pourquoi se trouvait-il à l’université ? Ce n’était certainement pas pour reprendre des études. Non, cette fois-ci, il avait décidé d’accepter la proposition d’un collègue avocat qui lui avait donné l’opportunité d’intervenir lors d’un cours pour permettre aux étudiant.e.s d’échanger avec d’autres avocats que ceux qui leur donnaient cours.
Cela faisait plusieurs minutes que l’échange venait de commencer et Lincoln venait de donner la parole à une étudiante qui lui demanda ce qui faisait de lui un bon avocat. Une question qui paraissait à la fois vaste et très complexe. « Tout dépend du point de vue sur lequel nous nous basons. Est-ce en terme de statistiques comme le nombre de procès qu’il gagne ? Ou bien faut-il se baser sur le type de clients qu’il prend ? Certaines personnes vous diront qu’un bon avocat est celui qui perd le moins de procès. Mais si l’on rentre dans le détail, ce même avocat peut très bien faire en sorte de fausser les résultats en prenant que des procès où il est sûr de gagner donc peut-on vraiment dire qu’il est bon ? Je ne suis pas sûr voyez-vous car la simplicité ne fait pas forcément de vous un bon avocat. Bien au contraire d’ailleurs dans le domaine du droit. On va davantage vous glorifier lorsque vous gagnez des procès complexes que si vous en avez gagné des tonnes, mais des procès que je qualifierai facile. » Le jeune homme marqua alors une courte pause durant laquelle il but quelques gorgées du verre d’eau qui se trouvait en face de lui. « Je pense qu’un bon avocat, c’est celui qui ne trahit pas ces convictions. C’est celui qui se bat coute que coute pour son client/sa cliente sans jamais lâcher, quitte à perdre à la fin. Vous allez en perdre des procès. Plus que vous ne l’imaginiez. Moi-même, ce fut le cas. Et il faut affronter l’échec pour décrocher la victoire. Mais gardez toujours comme boussole vos valeurs. » Conclut-il avant que son collègue ne sonna la fin du cours, commençant à se faire tard.
La salle se vida petit à petit et Lincoln échangea quelques politesses et retours sur le cours qui venait d’être donné. A vrai dire, c’était son premier qu’il fit en tant qu’intervenant et une part de lui avait plutôt adoré transmettre son expérience, ses ressentis à de potentiels futurs avocat.e.s. Après plusieurs minutes de discussions fructueuses, le jeune homme d’une trentaine d’années quitta les murs de l’université pour se rendre dans le quartier bohème, West End, où se trouvait Comics Etc, sa boutique préférée de comics. En réalité, c’était la seule boutique de comics dans laquelle il avait franchi les portes depuis son arrivée à Brisbane. Il se rappelait de la première fois où il foula le sol de cette boutique. L’agencement, l’atmosphère et les diverses propositions l’avaient directement conquis. Et aucune raison le poussa à aller voir ailleurs. S’il voulait se rendre à Comics Etc ce soir-là, c’était pour aller voir les nouveautés et peut-être acheter un nouveau comic de Star Wars, comme à son habitude. Il préférait acheter un comic à chaque fois qu’il venait, que tous d’un coup. C’était un prétexte pour le jeune homme pour passer à la boutique et voir les nouvelles et voir les personnes qui travaillaient et qui étaient plutôt gentilles avec lui, il devait le reconnaître. Une fois arrivé à la boutique, il jeta un rapide coup d’œil à sa montre et vit que l’heure de fermeture allait bientôt approcher. Ce qui en soit était une aubaine dans le sens où cela allait pousser Lincoln à ne pas rester des heures entre tous ces comics autour de lui. Une fois à l’intérieur, il vit que très peu de clients et Axel, le vendeur. Un jeune homme intriguant mais qui connaissait son sujet. Lincoln aimait bien discuter avec lui. Chaque discussion qui portait sur un comic était comme un moyen d’évasion pour l’avocat. Cela semblait être les seuls moments où il ne pensait pas au travail ou très rarement. « Axel, toujours fidèle au poste à ce que je vois ! J’espère que tu vas bien ? Et promis, je ne te dérange pas longtemps, je viens juste prendre un petit comic Star Wars pour compléter ma collection. Enfin tu as l’habitude maintenant ! » Finit-il par conclure en laissant échapper un petit rire de sa bouche, prenant la direction de l’endroit où se trouvait les petites pépites qu’il recherchait.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Dernière édition par Lincoln Reddington le Mer 17 Juil 2024 - 13:31, édité 1 fois
Axel Hartmann
la torche humaine
ÂGE : 24 ans - 08.11.1999 SURNOM : Genre quatre lettres, c'est pas déjà un surnom en soi ?! STATUT : célibataire. Avec des liens qui s'entachent et qui se détachent. En gros : tombe en 'amour', comme on peut tomber d'une chaise quoi. MÉTIER : Vendeur dans une boutique de comics spécialisée - Comics Etc - mais poussé à reprendre des études. LOGEMENT : Un appartement sur Spring Hill au numéro 88, partagé avec un cousin récemment trouvé. On va croiser les doigts pour que la coloc' se passe bien. Jusque là, pas de meurtres à déplorer. POSTS : 594 POINTS : 0
TW IN RP : Mots grossiers - dépréciation - violence verbale et physique - deuil parental - accident de la route TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Passionné de tout ce qui peut toucher de près ou de loin au neuvième art || Fumeur depuis ses quatorze ans || Bombe à retardement d'1m75 || Tente de privilégier la discussion aux poings (c'est pas encore gagné)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #850606 RPs EN COURS : || Loan ; || Lincoln ; || Jayden ; || Norah #2 ; || Jesse ; || Sara ; || Pénélope ; || Maeve ; || Camille ; || Molly ; || Cesar ; || Jeon ; || Kehlani #2 ; RPs TERMINÉS : || Kehlani ; || Norah ; || Ishtar ;
Les 'autres' : || Aubrey ; || Liliana ; || AugustAVATAR : Benjamin Wadsworth CRÉDITS : harley DC : Nieves del Pino aka la vie en mieux INSCRIT LE : 05/07/2024
Ce job, que j'avais pensé être alimentaire au tout début de ma venue ici, était devenu bien autre chose au fil des quelques semaines qui m'avaient vu évoluer ici. Cet emploi, je l'appréciais bien plus que je ne devais me l'avouer. Ayant rencontré par ce biais des personnes, qui étaient aussi passionnées que moi, si ce ne fut plus. Georges déjà. Lui, c'était un adulte dans un corps d'ado' qui connaissait par cœur sa boutique et l'emplacement inhérent pour chaque comics présent en rayon. C'était un petit jeu que j'avais initié avec lui : il suffisait que je lui souffle une allée et une étagère pour qu'il me dise précisément où le livre se trouvait. Et moi, pour sûr que ça me faisait ricaner et que ça m'enchantait.
Mais y'en avait un, qui partageait pas le même engouement pour mon boulot. Et cette personne, c'était mon cousin. C'était Loan. Lui, il brillait dans des sphères hautement placées de la société et croyait de ce fait, que j'aspirais à mieux. J'en savais rien moi. J'avais eu cette opportunité, peut-être avec du culot mais aussi avec une certaine connaissance de cette passion que j'avais embarqué avec moi et dans mes valises. Et qui avait envahi l'appart' que je partageais avec mon aîné. Aîné qui m'avait subtilement glissé dans mon sac à dos une brochure pour l'Université qui avait pas encore trouvé grâce à mes yeux.
Ou plutôt, j'avais pas encore trouvé le temps d'y jeter ne serait-ce qu'une oeillade. Concentré à renseigner la clientèle qui affluait par vagues. Y'avait des jours où c'était méga calme et d'autres, -comme aujourd'hui semblait-t-il, où j'avais pas une minute à moi pour m'en griller une. Ce qui faisait qu'immanquablement, j'étais un poil nerveux et irascible. J'avais besoin d'une dose de nicotine et le temps, -que j'avais pas en ce moment-, me permettait pas d'y prétendre. J'en étais presque à saluer l'instant où je me retrouverais à faire la fermeture. C'était dire.
Et, ç'allait pas tarder si j'en croyais la pénombre qui commençait à s'inviter dans le ciel et sous mon regard sombre. Tout comme le soleil qui était en train de déserter Brisbane et ses environs, y'avait la clientèle qui disparaissait petit à petit, jusqu'à ne plus être que dérisoire. Encaissant la dernière cliente, -je l'espérais-, je m'apprêtais enfin à prendre cette dose de poison dans les veines qui serait alors bienvenue. Pas pour mon organisme, au regard de mon chirurgien de cousin. Mais, qu'est-ce que je pouvais bien en avoir à foutre ? Rien. M'apprêtant à me saisir de cette parenthèse au goût peu amène de goudron et d'autres trucs pas très bons pour la santé, je fus interrompu dans mon geste par une voix que je ne connaissais que trop bien.
Cette voix, elle appartenait à Lincoln Reddington. Un Avocat. Mais surtout, un client fidèle depuis que j'étais là. Quatre mois, à le conseiller. Et, fallait croire que mes conseils avisés avaient fait mouche, parce qu'il revenait. Et ce, à chaque fois. Ou c'était peut-être ce sourire odieusement commercial qui s'affichait sur mes lèvres ? Peut-être bien. Qui sait ?
- Heeeey ! Que je soufflais avec un petit rire, ayant fait volte-face sur le comptoir. ... je pourrais dire la même chose de toi, Lincoln. Un sourire en coin, alors que je sortais la brochure de mon sac à dos noir, étant donné que mon interlocuteur savait où se rendre dans les rayons. Ouais. J'ai l'habitude ! Et toi, ça va ? Que je lui demandais tout en relevant ma tête aux boucles brunes, l'espace de quelques secondes, me rendant compte à moitié, que j'avais pas répondu plus que ça, à sa question initiale.
Si ça allait. Moi, tant que j'étais vivant ... c'était que ça allait, dans un sens. Non ?
☾☾ Crucio
The only way that I can identify with anyone is through a similar painful experience.
Lincoln Reddington
le maestro de l'image
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 408 POINTS : 200
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Dire que Lincoln était lui-même fidèle au poste ? Au vu du nombre de fois qu’il venait par mois à la boutique, bien sûr qu’Axel pouvait lui retourner la remarque. Une remarque bienveillante car c’était toujours un plaisir de voir les mêmes têtes lorsque l’on allait dans un magasin ou dans une boutique. Enfin pour Lincoln, car pour lui, c’était un moyen de sympathiser avec de nouvelles personnes, de parler de sujets qui pouvaient être en commun comme cela était le cas avec Axel. Les deux parlaient régulièrement autour des comics. « En effet. » Répondit alors le jeune homme. Deux mots qui pouvaient paraître anodins, mais qui avaient une référence cachée pour ceux et celles étant fan à la fois de séries et de science-fiction. Ces deux petits mots formaient l’une des répliques phares de la série à succès, Stargate SG-1, et amusaient beaucoup Lincoln lorsqu’il le disait. Mais encore fallait-il que son interlocuteur eût la référence.
Une fois vers les rayons qui intéressaient le jeune homme, ce dernier posa ses yeux assez rapidement sur les comics Star Wars et commença à faire une petite recherche rapide tout en écoutant Axel lui répondre quant à la question qu’il venait de lui poser. Une réponse vague qui se transforma pour une question renvoyée à l’envoyeur. « Je vais bien. Je ne te cache pas que je vais bien être content de retrouver mon lit ce soir ! Mais ce fut une journée plutôt enrichissante. Je sors d’une intervention au sein de l’université, dans un cours que donnait l’un de mes confrères. Et franchement, ce fut une expérience intéressante ! » Raconta-t-il pour faire la conversation avec le vendeur. « Et j’ai bien vu que tu avais quelque peu esquivé ma question. Mais ça encore, c’est une habitude chez toi ! » Dit-il avec une légère pointe d’humour dans le ton qu’il prit pour ne pas froisser Axel. Il était vrai que le bouclé n’était pas du genre à s’étendre sur la question « ça va ? » et cela pouvait se comprendre dans un sens. Non pas parce qu’il connaissait entièrement la vie d’Axel pour penser cela, mais Lincoln pouvait comprendre que certaines personnes ne voulaient pas exposer leur vie sur la place publique. Le jeune homme disait rarement lorsque cela allait mal, préférant dire que tout allait bien en racontant les choses positives qui s’étaient produites dernièrement. Un stratagème qui marchait presque à tous les coups.
Regardant rapidement les différents comics qui l’intéressaient, il tomba sur un qui attira son attention et concernait l’un des plus célèbres méchants du cinéma : Dark Vador. Il avait plutôt apprécié les différents comics qui retraçaient la vie de ce méchant. Lincoln trouvait que c’était un excellent moyen d’approcher ce personnage sous un nouvel angle, un angle parfois plus cruel que dans les séries ou les films, mais qui l’humanisait également dans certains comics. C’était l’une des choses que le jeune homme appréciait chez un personnage qu’on considérait comme méchant : l’humaniser. Cela donnait du background, de la complexité et davantage de relief. Mais c’était une tout autre discussion sur laquelle Lincoln pouvait débattre, mais peut-être pas ce soir. Surtout que son vendeur préféré, même si ce détail-là, il ne fallait pas le dire, devait vouloir rentrer chez lui. Prenant alors le comic qui l’intéressait en main, Lincoln se retourna alors vers Axel qui n’était pas très loin de lui. « J’en profite d’être là pour savoir si tu pouvais me conseiller sur un comic de type fantaisie et qui parlerait d’une aventure, un peu style Le seigneur des anneaux. Je ne sais pas si tu vois, mais j’ai envie de varier un peu mes lectures. Après, ne t’en fais pas, je continuerai à venir chercher des comics Star Wars. Ma collection est loin d’être finie. » Plaisanta-t-il, tout en se montrant attentif aux possibles différentes propositions qu’allaient lui faire Axel.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Dernière édition par Lincoln Reddington le Mer 17 Juil 2024 - 13:30, édité 1 fois
Axel Hartmann
la torche humaine
ÂGE : 24 ans - 08.11.1999 SURNOM : Genre quatre lettres, c'est pas déjà un surnom en soi ?! STATUT : célibataire. Avec des liens qui s'entachent et qui se détachent. En gros : tombe en 'amour', comme on peut tomber d'une chaise quoi. MÉTIER : Vendeur dans une boutique de comics spécialisée - Comics Etc - mais poussé à reprendre des études. LOGEMENT : Un appartement sur Spring Hill au numéro 88, partagé avec un cousin récemment trouvé. On va croiser les doigts pour que la coloc' se passe bien. Jusque là, pas de meurtres à déplorer. POSTS : 594 POINTS : 0
TW IN RP : Mots grossiers - dépréciation - violence verbale et physique - deuil parental - accident de la route TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Passionné de tout ce qui peut toucher de près ou de loin au neuvième art || Fumeur depuis ses quatorze ans || Bombe à retardement d'1m75 || Tente de privilégier la discussion aux poings (c'est pas encore gagné)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #850606 RPs EN COURS : || Loan ; || Lincoln ; || Jayden ; || Norah #2 ; || Jesse ; || Sara ; || Pénélope ; || Maeve ; || Camille ; || Molly ; || Cesar ; || Jeon ; || Kehlani #2 ; RPs TERMINÉS : || Kehlani ; || Norah ; || Ishtar ;
Les 'autres' : || Aubrey ; || Liliana ; || AugustAVATAR : Benjamin Wadsworth CRÉDITS : harley DC : Nieves del Pino aka la vie en mieux INSCRIT LE : 05/07/2024
Je l'aimais bien Lincoln. C'était un chic type, en plus d'être un client fidèle. Enfin, pour la première partie, je savais que c'était un avocat mais pas plus. Parce que j'avais pas cette habitude de m'étendre sur mon existence et j'avais peut-être pas envie d'écouter celle des autres. C'était pas faire preuve de mauvaise volonté de ma part, c'était parce que j'en avais pas plus envie que ça. Et surtout, c'était aussi pour me préserver, un peu. Parce que j'étais comme ça, et c'était pas prêt de changer ça. Même si avec mon interlocuteur, on avait quand même les mêmes références, je restais frileux quant à cet état de fait.
Ce même interlocuteur, à croire qu'il aimait vraiment mes conseils, pour se pointer à chaque fois et en redemander. Là aussi, non pas que j'aimais pas ça ... j'en étais même flatté. Georges, il savait qu'il y avait même des clients et des clientes, qui demandaient après moi, pour être expressément servis par ma personne. Parce que soit-disant, je divulguais les meilleurs conseils et les recommandations les plus adéquates. Celles, qui étaient susceptibles de plaire.
Aux quelques mots de mon vis-à-vis donc, j'eus un sourire en coin. Parce qu'évidemment que je la connaissais sa référence. Même si là encore, j'avais une nette préférence pour le film avec Kurt Russel, plutôt que la série qui en était dérivée. Non pas que Richard Dean Anderson était un mauvais acteur mais Kurt Russel, quoi. Kurt. Russel. Parce qu'il fallait passer par les politesses d'usage, l'avocat il m'avait demandé comment j'allais et j'avais à la hâte esquivé son interrogation. Et pour sûr, il était pas dupe et il avait bien pigé mon manège, comme celui de lui renvoyer l'ascenseur innocemment. Comme je le faisais toujours. Quand ça concernait, un peu trop à mon goût notamment, ma vie privée.
- C'était quoi comme genre de cours ? T'as fait quoi comme intervention ? Note que j'étais vraiment intéressé là. Réellement. Ça devait être plus que passionnant à écouter, un colloque dispensé par un mec qui était dans le métier d'avocat comme Lincoln. ... raconte, un peu.
J'esquissais un large sourire entendu, avant de froncer légèrement mon nez quant à cette affirmation qu'il venait de me sortir, sans pression. Ah. Touché. Pas encore coulé mais touché quand même.
- Ouais. Les habitudes ont la vie dure, faut croire. Évidemment, que j'employais mon ton sarcastique. Comment pouvait-il en être autrement, après tout ?! Reportant mon regard sombre sur la brochure d'études supérieures au sein de Brisbane, sans pour autant la scruter plus que ça avec intérêt, je restais focalisé sur mon dernier client.
Lui, sa came c'était Star Wars. Il kiffait un max le lore et j'avais pas hésité à lui fournir une bonne partie de ce dernier, pour qu'il puisse l'ingurgiter. Et putain que je le comprenais ! Même si, j'adorais d'autres univers évidemment. Mais celui-là, surpassait parfois d'autres. Ça dépendait peut-être de mon humeur aussi. Jusqu'à ce que Monsieur Reddington m'interpelle de nouveau et que je clape cette foutue brochure pour la refermer d'un coup sec et la dégager loin de moi.
Mon très cher client voulait donc que je mette à profit mes aptitudes ? Cette fois, notre interaction prenait une tournure plus qu'intéressante. Posant mes deux mains à plat sur le comptoir, je me mettais à réfléchir. Prenant chacun des axes demandés du brun en considération. Ayant peut-être une idée pour sortir du lot mais avant, et ce, juste pour être sûr à cent pour cent :
- Comics ou mangas ? Parce que si t'as clairement envie de varier tes lectures, je peux te proposer ça. Tenté ? Ou on reste dans les comics pour de vrai, et je te trouve un truc à la hauteur de tes doléances ? À nouveau, mon sourire en coin. Aaaaah, que j'aimais ce genre de challenge poussé à l'extrême ! Même si, c'était en fin de journée et que j'avais plus que besoin, d'une clope. Putain.
☾☾ Crucio
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Lincoln Reddington
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C’était toujours agréable de savoir que d’autres personnes pouvaient s’intéresser à ce que l’on faisait dans notre vie. En tout cas, cela fit sourire l’avocat en écoutant les questions du jeune homme concernant l’intervention qu’il venait de faire au sein de l’université de Brisbane. « Oh rien d’extraordinaire à vrai dire ! Un confrère avocat m’a invité dans son cours pour que j’exprime ma notion de droit. Ce qui a été le plus intéressant, à mes yeux, ça a été les échanges que j’ai eus avec les étudiants et étudiantes qui suivaient son cours. Je trouve ça formateur de transmettre et d’écouter les retours des autres. » A cet instant précis, Lincoln avait l’impression de parler comme un vrai pédagogue. Peut-être qu’un jour, lorsqu’il aura moins de travail, de dossiers, de clients à défendre, il s’ouvrira à l’enseignement. Mais ce n’était pas pour de suite, car bien qu’il se considérait parfois comme un surhomme en termes de travail, il avait des limites.
La discussion, durant laquelle Axel esquiva la question de savoir comment il allait, se poursuivit vers les comics Star Wars. Lincoln était venu pour cela après tout ? Non pas qu’il n’aimait pas discuter avec le jeune vendeur qui n’était non loin de lui, en train de tenir une brochure qu’il reconnut assez rapidement. Se concentrant alors sur les différents bouquins qui se trouvaient sous son nez, il regarda la sélection pour en choisir un avant de se retourner vers Axel et lui demander s’il n’avait pas des conseils pour un choix. La diversification, une notion que l’on rattachait souvent au management d’une entreprise, mais pas que. Il fallait se diversifier dans les lectures, dans les activités, bref dans tout un tas de choses du quotidien en somme. Mais à quel point voulait-il varier ses lectures ? Passer du comics au manga ? Peut-être, mais cela ne semblait pas être pour aujourd’hui. « Pour le moment, je préfère rester sur les comics. Mais promis, un jour je me mettrai au manga ! Même si je pense que tu dois déjà avoir une clientèle fidèle pour les mangas. C’est assez populaire comme genre. » Lincoln n’était pas un expert, mais le manga devait avoir une certaine popularité surtout lorsque l’on savait que l’un d’entre eux avait été adapté en série, il n’y avait pas longtemps de cela. « En tout cas j’ai hâte de voir la proposition de comics que tu vas me faire ! Je ne devrais pas te rappeler que je peux être un client exigeant. » Finit-il par dire sur un ton quelque peu sérieux pour apporter un peu de la crédibilité à ces propos. Exigeant ? Il pouvait l’être dans bien des domaines surtout dans son travail. Mais en lecture également. Cependant, il restait assez ouvert d’esprit pour étudier les propositions qu’on pouvait lui faire. Connaissant Axel, il allait certainement lui dénicher quelque chose qui allait lui plaire. Ce n’était pas qu’un simple vendeur derrière un comptoir qui vendait des bouquins. Non, on sentait une réelle passion. Tout comme le propriétaire de la boutique d’ailleurs, propriétaire qu’il vit à plusieurs reprises depuis qu’il venait ici. C’était l’une des raisons qui avaient poussé l’avocat à rester fidèle à Comics Etc. Les personnes qui vendaient un produit, un service, sans même avoir une once de connaissance dessus, exaspérait Lincoln au plus au point. Quoiqu’il en soit, il n’avait plus qu’à attendre la proposition du jeune vendeur, ayant trouvé son bonheur niveau Star Wars pour la journée. Et pour rendre plus agréable cette attente qui n’allait pas certainement pas durer des heures, Lincoln décida de revenir sur la brochure qu’il avait vue entre les mains d’Axel précédemment. « Sans vouloir m’immiscer dans ta vie, j’ai vu que tu avais une brochure de l’université. Et par curiosité, je me suis dit : tiens peut-être veut-il reprendre ses études ? » Une idée forte intéressante aux yeux de l’avocat qui se rappela rapidement de ses années universitaires qu’il fit aux Etats-Unis, son pays de naissance. Il trouvait cela formidable de se dire que les études supérieures pouvaient accueillir tout profil : des origines différentes, des âges différentes, des personnalités différentes, bref de la différence ! Même si de nos jours, la différence pouvait être une arme, malheureusement. Mais cela était un tout autre débat et Lincoln préféra attendre la réponse d’Axel quant à sa question, mais également voir le comics qu’il allait lui proposer.
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Dernière édition par Lincoln Reddington le Mer 17 Juil 2024 - 13:29, édité 1 fois
Axel Hartmann
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J'avais pas pour habitude première et primordiale, de me lier rapidement. Quand ça se faisait, j'avais généralement pas à me plaindre. Mais, quand ça se faisait pas non plus, je forçais jamais. Parce que je me disais que c'était comme ça et pas autrement. Et que la magie, elle avait pas opéré. Ou elle était restée à l'état de néant, sans rien demander de plus. Avec Lincoln, en revanche, ça s'était fait tout de suite. Et, fallait croire que les quelques sourires que je tapais sur ma gueule, y étaient pour beaucoup. Pour fidéliser la clientèle, notamment. Parce que je me rendais compte qu'en plus de ces quelques sourires -commerciaux certes-, que j'affichais sporadiquement, y'avait aussi la qualité des conseils que je pouvais prodiguer. Et ça, je pouvais pas m'en empêcher. Moi, tant que ça pouvait faire revenir dans l'établissement des clients comme l'avocat Reddington, j'avais pas à me plaindre.
Avocat, dont la vie devait être palpitante. À naviguer entre plein d'affaires et ce, à contre-courant. Mais, cet emploi, je me voyais clairement pas le faire. Je me voyais mal être le défenseur de connards qui le méritaient pas. Ça, c'était hors de question. J'étais pas un super héros à la Matt Murdock- ... oh putain, ça serait le surnom de mon interlocuteur à partir de maintenant. Pour sûr, qu'il saisirait la référence. S'il le faisait pas, j'allais moi-même le sortir de Comics Etc, un coup de pied au cul.
- Aaaaah, bah j'aurais été grave curieux de pouvoir y assister Matt. Un petit sourire en coin, parce que bien évidemment, que je me souvenais de son prénom mais, c'était pour mettre directement à profit mon petit surnom. Bon, il était juste pas aveugle à cause d'une substance radioactive qui avait rencontré son regard quand il était jeune mais il était avocat. C'était du pareil au même. ... tu m'autoriserais à venir écouter, un de ces quatre ?
Pas sûr que je le puisse, vu que j'étais pas (encore) inscrit à l'université. Et que, bien malgré moi, j'en retardais l'échéance. Malgré cette brochure, qui me brouillait la vue depuis que je l'avais sortie de mon sac à dos. Car, je savais pas quoi en penser de ça ? De ce que Loan m'avait mis sous le nez sans en parler, étant donné que je devais deviner le fond même de sa pensée. Je l'avais fait hein, c'était pas si compliqué mais il aurait pu au moins m'en toucher deux mots avant de me mettre devant le fait accompli. Note que ... tant qu'il m'avait pas inscrit à mon insu, ça pouvait encore passer.
Hum-. Les mangas, non. Les comics plutôt. Ça serait pas le premier à bientôt tomber amoureux de l'univers japonais dans son intégralité. Et, je savais déjà quel titre lui proposer quand il sera assez mûr pour tomber dedans, mais avant :
- Ouais. Y'en a pas mal qui viennent que pour ça. D'autres que pour les comics. Puis, t'as ceux qui sont pas assez rassasiés avec un seul genre et qui cumulent les deux. Eux, c'étaient mes préférés. C'étaient ceux qui restaient intransigeants et exigeants dans leurs choix comme pouvait l'être mon vis-à-vis mais qui se refusaient jamais à de la découverte.
Et moi, qu'est-ce que je pouvais avoir d'intéressant et de sensiblement excitant dans mon chapeau inexistant de vendeur de comics ? En pleine réflexion, ce qui se traduisait notamment par un index tapotant mon menton et un regard sombre pétillant d'une certaine forme de malice, je me devais de frapper fort. En pensant aux nouveaux titres qui avaient pris place dans les rayons et devant lesquels, je me retrouvais l'instant d'après.
- Huuuum. Je peux te proposer Amazing Fantasy, on est chez Marvel, pour le coup. T'as Captain America, Spider-Man et Black Widow qui se retrouvent transportés sur une île. Mais j'en dis pas plus. Avec un sourire, je lui tendais l'ouvrage en question, continuant mes recherches. ... après, je peux partir sur du DC. J'ai en stock Fellspyre Chronicles, une lutte manichéenne entre deux congrégations de héros. Là aussi, j'en dis pas plus.
Je lui tendais aussi le comics, pour qu'il puisse en feuilleter les pages, s'il le souhaitait. En ce qui me concernait, je fouillais encore çà et là, pour prétendre le satisfaire. Alors que l'interrogation qu'il m'avait posé, elle me trottait un peu trop dans la tête, pour que je puisse décemment me concentrer. Ouais, c'était un peu m'immiscer dans ma vie. Mais, j'avais ma part de responsabilités quant au questionnement énoncé.
- C'est une lubie de mon cousin, ça. Il prétend que je vaux mieux que ça. D'être vendeur dans une boutique. Un silence. ... c'est plus par curiosité et dépit que je la regarde, cette brochure. Même si ... je serais peut-être intéressé par des études de cinéma. Les poursuivre du moins. Parce que je les avais entamées à Londres et- ... Et quoi ? J'avais tout envoyé bouler parce que mes deux darons étaient morts ? Peut-être bien.
☾☾ Crucio
The only way that I can identify with anyone is through a similar painful experience.
Lincoln Reddington
le maestro de l'image
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 408 POINTS : 200
TW IN RP : Psychologie/santé mentale TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : La mort change un hommeDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc6666 RPs EN COURS : Lara #1 ; Jayden #1 ; Axel #1 ; Phoebe #1 ; Izan #2 ; Mokare #1 ; Jesse #1 ; Coloc #1 ; Harper #2 ; Scarlett #1 RPs EN ATTENTE : shane RPs TERMINÉS : Helen #1 (flashback) ; Izan #1 ; Harper #1 (SMS) ; Bran #1 ; Helen #2 (SMS)AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : gainsboro (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
Venait-il d’entendre l’appeler Matt ? Lincoln regarda autour de lui pour voir s’il n’y avait pas un autre client, mais ils étaient tous les deux dans la boutique. Par conséquent, une seule possibilité : il n’avait pas retenu son prénom et venait de se tromper. Mais pouvait-il lui en vouloir ? Ce n’était pas comme s’ils avaient une relation privilégiée et qu’ils parlaient à point d’heure. Lincoln venait chez Comics Etc, parlait davantage sur les univers des comics que sur sa vie personnelle et rien de plus. Cependant, il ne manqua pas l’occasion pour corriger le jeune vendeur. « Par contre, moi c’est Lincoln. Comme le seizième président des Etats-Unis d’Amérique. Et je ne dis pas ça pour me venter, juste que c’est un bon moyen mnémotechnique pour s’en souvenir. » Finalement, c’était un détail insignifiant cette histoire de prénom. Quant au fait de l’accueillir lors de sa prochaine intervention, il fallait déjà savoir s’il allait recommencer cette expérience et si on allait lui donner l’occasion ou pas. Mais il n’allait pas refuser la présence d’une autre personne à un cours lorsque celle-ci venait avec intérêt et curiosité. « Avec joie ! Après tu sais, durant les cours magistraux, tu peux très bien t’incruster comme tu veux. » Lui confie-t-il en esquissant un léger sourire. Une information qu’il devait déjà certainement savoir, mais préféra la lui rappeler.
Mais revenons en à nos moutons et à Lincoln qui demanda au vendeur de lui proposer un comics fantasy pour essayer de varier ses lectures. Star Wars, c’est bien, même très bien, mais s’orienter vers d’autres univers permettait d’accroître sa culture et de voyager. Il préféra, pour le moment, rester sur des comics. Axel lui expliqua alors les tendances de ses clients en termes de mangas et de comics. Des informations que l’avocat écouta attentivement. Mais il était temps de passer aux choses sérieuses et Axel fit deux propositions à Lincoln : l’une portant sur Marvel et l’autre DC. Un choix difficile. Pourquoi ? Parce que l’avocat avait son avis sur les deux grosses franchises de super-héros. Il avait apprécié les films Marvel, sauf peut-être les films faisant partie de la saga multiverse, mais beaucoup moins les séries. Contrairement à DC où il avait plutôt bien apprécié les séries arrwoverse telles qu’Arrow ou Legend of Tomorrow, mais moins les films sauf peut-être Aquaman ou Wonder Woman. Après, c’était son avis personnel et il était prêt à en discuter. Mais vu l’heure, ce n’était pas le moment d’engager une telle discussion avec le jeune vendeur. Deux belles couvertures qui présageaient des histoires assez sombres cependant. Alors lequel choisir ? Très bonne question. « Deux choix intéressants, je dois l’admettre. Car j’aime l’univers que propose Marvel, mais également celui de DC. Je pense que je vais prendre … Les deux ! Pourquoi choisir après tout ? Je prends les deux ! » Au moins, pas besoin de trancher ou de faire une choix qui allait certainement durer des heures. Car dans certaines situations, Lincoln pouvait mettre trente secondes à choisir, tandis que dans d’autres, cela pouvait durer de longues, de très longues minutes. « Je dois t’avouer que je penche légèrement pour Fellspyre Chronicles car cette histoire de lutte manichéenne entre deux congrégations de héros m’intrigue. Mais Amazing Fantasy avec Spiden Man ou Captain America, je ne peux pas refuser non plus tu vois ? Allez go, les deux plus celui sur Star Wars. » Conclut-il, se surprenant lui-même de la rapidité de son choix.
Un choix rapide et une conversation qui dériva sur une brochure qui s’était retrouvée dans les mains du vendeur peu de temps avant que Lincoln ne le dérange en lui demandant des idées de comics. Un détail qu’avait remarqué l’avocat qui adorait porter son regard un peu partout autour de lui. Il lui posa une question, peut-être indiscrète, il devait l’avouer. Mais pas assez pour ne pas obtenir une réponse de la part du vendeur qui lui expliqua alors que c’était davantage une « lubie » de son cousin qui pensait qu’il y avait mieux dans la vie que d’être vendeur dans une boutique de comics. Un petit pincement au cœur car comment pouvait-on hiérarchiser les métiers de la sorte ? Les commentaires familiaux, ce n’était pas trop sa tasse de thé. Chacun, chacune était libre de faire ses propres choix. Continuant à l’écouter sans vouloir l’interrompre, il apprit par la même occasion que le jeune homme voulait faire des études de cinéma, les continuer vu qu’il avait déjà commencé lorsqu’il était à Londres. « Tu étais à Londres avant de venir à Brisbane ? Tu me diras, l’Australie étant dans le Commonwealth, tu restes dans l’atmosphère british ! » Dit-il avec une légère pointe d’humour avant de reprendre la parole pour donner son avis, même si on ne lui avait pas demandé, sur cette histoire de reprise des études. « Je pense que ça peut être utile de finir tes études en cinéma. Cela peut t’ouvrir de nouvelles portes. Cependant, il faut le faire parce que tu en as envie. Et non parce que ton cousin juge que tu exerces un sous-métier. Ce qui n’est pas le cas. Car on voit ta passion que tu transmets aux clients et clientes. Et je trouve que c’est ce qui manque parfois chez les vendeurs. Donc je trouve que tu as ta place dans le métier si je puis dire ainsi. Mais reprendre ses études, ça peut constituer une belle opportunité. Et … Désolé d’avoir donné mon avis alors que tu ne me l’avais pas demandé ! » Finit-il par dire avec une légère pointe d’humour dans le ton de sa voix. C’était un peu son principal défaut : donner son avis sans qu’on ne lui demande. En espérant ne pas avoir froissé Axel. En tout cas, il trouvait ça chouette de voir qu’il voulait reprendre les études. C’était important de suivre ces envies, surtout lorsque ces dernières étaient réalisables.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Axel Hartmann
la torche humaine
ÂGE : 24 ans - 08.11.1999 SURNOM : Genre quatre lettres, c'est pas déjà un surnom en soi ?! STATUT : célibataire. Avec des liens qui s'entachent et qui se détachent. En gros : tombe en 'amour', comme on peut tomber d'une chaise quoi. MÉTIER : Vendeur dans une boutique de comics spécialisée - Comics Etc - mais poussé à reprendre des études. LOGEMENT : Un appartement sur Spring Hill au numéro 88, partagé avec un cousin récemment trouvé. On va croiser les doigts pour que la coloc' se passe bien. Jusque là, pas de meurtres à déplorer. POSTS : 594 POINTS : 0
TW IN RP : Mots grossiers - dépréciation - violence verbale et physique - deuil parental - accident de la route TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Passionné de tout ce qui peut toucher de près ou de loin au neuvième art || Fumeur depuis ses quatorze ans || Bombe à retardement d'1m75 || Tente de privilégier la discussion aux poings (c'est pas encore gagné)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #850606 RPs EN COURS : || Loan ; || Lincoln ; || Jayden ; || Norah #2 ; || Jesse ; || Sara ; || Pénélope ; || Maeve ; || Camille ; || Molly ; || Cesar ; || Jeon ; || Kehlani #2 ; RPs TERMINÉS : || Kehlani ; || Norah ; || Ishtar ;
Les 'autres' : || Aubrey ; || Liliana ; || AugustAVATAR : Benjamin Wadsworth CRÉDITS : harley DC : Nieves del Pino aka la vie en mieux INSCRIT LE : 05/07/2024
Silencieusement et toujours avec ce même sourire en coin qui me collait à la peau, fallait croire, j'attends que mon interlocuteur prenne part à cette petite blague que je venais d'avoir envers lui. Or, il semblerait qu'elle n'ait pas marché. Pire, que ce fut un flop complet parce qu'il avait pas saisi la référence au vol le Lincoln, et je me voyais presque contraint de le sortir de chez Comics Etc, un coup de pied au cul, comme je l'avais précédemment pensé. Mais, il avait largement le bénéfice du doute. Car, ce sobriquet, -tellement approprié et tellement de circonstance après tout-, je l'avais un peu sorti de nulle part. D'un chapeau invisible, que techniquement, je ne possédais pas. Alors, je pouvais bien comprendre qu'il me ressorte tout un laïus sur l'origine de son prénom.
... mais merci, je savais très bien qui était Abraham Lincoln. Avocat avant d'être devenu le seizième président des États-Unis et assassiné alors qu'il assiste à une pièce de théâtre. Mais aussi, présent dans une sorte de nanar grotesque qui se laissait tout de même regarder : Abraham Lincoln : Chasseur de vampires. Moi, j'ai signé di-rect.
- Merci, pour la petite leçon mais je sais qui est Abraham Lincoln. Et, je sais encore comment tu t'appelles. Un silence, avant un nouveau sourire. Plus rieur, celui-ci. ... Matt, en référence à Matt Murdock. Dardevil, quoi. L'avocat aveugle ... et vu que t'es avocat, ça pouvait coller. Une grimace interne, parce que décidément, je ratais une carrière florissante dans le stand-up (non). ... c'était à chier, laisse tomber.
C'était nettement mieux d'en venir à parler de certains cours où je pouvais m'immiscer plutôt que de persister dans une forme d'humour, pas top. Puis, ça devait être clairement passionnant de l'entendre discourir sur son métier et de ce qu'il pouvait en expliquer en fait. Et, vu que j'aimais apprendre et assouvir ma curiosité, c'était tout bénéf'.
- Faut me dire quand et je viens. Et pour sûr, que je prendrais des notes. C'en était même certain. Je pouvais pas faire autrement de toute façon. Comme lorsque je répondais favorablement aux demandes d'un client, -Lincoln Reddington en l'occurrence-, qui avait souhaité que je l'aiguille sur un choix qui se serait avéré cornélien, s'il avait dû trancher par lui-même.
Parce qu'entre ses mains, qui n'étaient plus vraiment celles d'un novice en matière de comics, je lui avais foutu la franchise Marvel d'un côté et DC de l'autre. Celles qui se faisaient toujours concurrence, même dans les adaptations au cinéma. Note qu'en ce qui me concernait, j'avais une certaine appétence pour le visuel un peu plus sombre de DC. C'était ce qu'en ressortait les critiques ciné, principalement.
- Ah mais moi, tu me rends heureux, si tu prends les deux ! Et Georges, encore plus ! Que je m'exclamais en éclatant de rire, parce que c'était entièrement vrai. ... j'avoue que la lutte entre le Bien et le Mal, elle me fascinera toujours. Du coup, j'espère que ça sera à la hauteur de tes attentes. Ces mots, je les soufflais tout en récupérant les trois ouvrages, prêt à encaisser mon vis-à-vis, jusqu'à ce qu'on dévie sur mon passé ou ce qui s'y rapportait, malgré moi.
Ou mon présent. Au vu de cette brochure qui trônait encore sur le comptoir et que je n'avais pas encore rangé dans mon sac à dos. Ou foutue à la poubelle.
- Je suis londonien, ouais. Un petit sourire en coin, toujours. Parce que je me confiais pas plus concernant mon ascendance familiale et de ce que mes parents étaient au sein de la société huppée britannique. ... au moins ça. Alors que je suspendais mon geste, en entendant mon interlocuteur déblatérer tout un tas de mots qui eurent pour seul effet de me mettre hyper mal à l'aise.
Non pas que j'aimais pas les compliments. Tout le monde les aimait pour flatter l'égo mais là, c'était comme avec mon surnom ... ils sortaient d'on ne savait où mais ça restait appréciable. Tant et si bien que je me mis à toussoter pour occulter la gêne occasionnée, là.
- Loan est un chirurgien, donc ça penche dans la balance. Pour lui, ce que je fais, c'est juste du passe-temps en attendant la rentrée. Un silence. ... merci. Que dire ? Aha. J'ai encore un peu de temps pour me décider et pour m'inscrire. Mais tel que je me connais, je le ferais à la dernière minute. Comme tout.
Et parce que, ç'avait été cool d'entendre son avis :
- Non, t'excuses pas. C'est ... gentil ? Y'a plus mes darons pour le faire donc. Autant l'entendre de la bouche de quelqu'un d'autre, dans un sens. Parfois, ça manquait cruellement dans le paysage de mon existence ça. Les conseils de mes parents, même si, avouons-le, je les avais jamais trop écoutés du temps de leur vivant.
☾☾ Crucio
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Lincoln Reddington
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ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 408 POINTS : 200
TW IN RP : Psychologie/santé mentale TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : La mort change un hommeDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc6666 RPs EN COURS : Lara #1 ; Jayden #1 ; Axel #1 ; Phoebe #1 ; Izan #2 ; Mokare #1 ; Jesse #1 ; Coloc #1 ; Harper #2 ; Scarlett #1 RPs EN ATTENTE : shane RPs TERMINÉS : Helen #1 (flashback) ; Izan #1 ; Harper #1 (SMS) ; Bran #1 ; Helen #2 (SMS)AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : gainsboro (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
Heureux d’apprendre qu’il s’était souvenu de son prénom finalement, car c’était toujours flatteur, Lincoln n’avait pas eu de suite la référence tirée de Daredevil. « Je note l’originalité de ta réf. D’habitude, on me parle davantage de la série Suits. » Même si l’on n’avait pas une référence, cela ne voulait pas autant dire qu’elle n’était pas bonne. On ne pouvait pas penser à tout sur le moment. Enfin, c’était ainsi que Lincoln voyait les choses. Quant à l’intervention qu’il venait de donner avant de venir à la boutique, l’avocat accepta de passer l’information au jeune vendeur lorsqu’il referait l’expérience. Car il y avait de fortes chances que cela se produise. Retour dans les comics, Lincoln venait d’examiner les propositions d’Axel concernant un nouveau comics qu’il aimerait découvrir et prit la décision de prendre les deux. Un choix qui semblait plaire au vendeur. En même temps, dans une boutique, plus on achetait et plus les vendeurs étaient heureux. C’était une augmentation du chiffre d’affaires. Même si Lincoln pensait bien, enfin il espérait qu’Axel était motivé par la satisfaction du client avant le chiffre d’affaires. « Si je peux faire plaisir, c’est avoir joie ! Puis, le choix semblait trop compliqué alors cela n’aurait servi à rien que je reste des minutes à réfléchir. » Tout comme Axel, l’avocat trouvait ça intéressant les différentes approches que l’on pouvait lire ou voir de la lutte entre le bien et le mal et la complexité qui pouvait en découler également dans certaines histoires racontées. « Il y a tellement de façons de raconter la lutte entre le Bien et le Mal. Ce que j’apprécie, c’est lorsqu’on complexifie cette lutte avec des héros qui font de mauvais choix et des antagonistes qu’on humanise comme Thanos dans Marvel. » Après ce n’était que l’avis de l’avocat et il pouvait comprendre qu’il n’était pas partagé par tout le monde.
Une fois les différents choix faits, Lincoln se montra quelque peu curieux et interrogateur quant à la brochure qu’il avait tenue en main. Apprenant le souhait d’une reprise d’études, poussé par son cousin, Lincoln apprit par la même occasion qu’Axel avait vécu à Londres. Et à ce moment-là, l’avocat se rendit compte que c’était certainement la première vraie conversation que les deux hommes avaient autour de leur vie personnelle. Enfin surtout celle d’Axel pour le moment et cela convenait parfaitement à l’avocat qui n’aimait pas s’étendre sur sa propre vie. Il nota que son interlocuteur ne paraissait pas très bavard. Et Lincoln connaissait bien ce signe-là, souvent dû au fait que ladite personne ne voulait pas trop parler de cette période, de cet événement. Et cela pouvait se comprendre. On avait toutes et tous des moments de notre vie qu’on préférait éviter d’aborder, même avec des personnes qui nous étaient proches. Certains souvenirs douloureux devaient rester dans le passé. Mais cela ne voulait pas dire non plus qu’il ne fallait pas parler des choses qui faisaient mal. Lincoln disait souvent à ses clients de se confier même si cela faisait mal car parler pouvait être libérateur. L’avocat exprima son avis sur la situation que vivait Axel quant à cette idée de reprises d’études et le comportement de son cousin. Un cousin qui exerçait la profession de chirurgien. Intéressant. « Chirurgien dis-tu ? Est-ce qu’il travaille à St Vincent ? » Cette question pouvait paraitre bizarre, mais s’il la posait, c’était simplement parce que l’hôpital était l’un des clients du cabinet Reddingtion & Associé.e.s. « Après ce n’est pas parce qu’il est chirurgien qu’il sait mieux que tout le monde. Il est vrai que le monde médical possède un melon aussi gros qu’une pastèque, mais c’est un choix qui t’appartient. C’est ta vie après tout non ? » Conclut-il, s’excusant cependant de peut-être un peu trop immiscé dans sa vie personnelle alors qu’ils avaient une relation plutôt professionnelle, de client/vendeur. Même si cela leur était déjà arrivé de parler de longues minutes ensemble, mais principalement autour de comics et des mondes qu’ils proposaient. La réponse du jeune homme surprit l’avocat qui s’attendait pas à entendre la perte de ses parents. Car c’était ce que sa réponse sous-entendait vu qu’ils n’étaient plus là pour le guider, pour le conseiller. Parfois, Lincoln avait l’impression d’être un peu comme Gandalf, d’être un vieux sage qui guidait les âmes perdues pour un retour vers un apaisement de la vie. Lincoln s’en voulait un peu d’avoir été trop curieux quant à cette brochure car il avait l’impression d’avoir poussé Axel à parler de sa vie, de son passé et par conséquent de la disparition de ses parents. « Je ne sais pas si je suis le plus à même de te conseiller. Et je suis désolé pour tes parents, je ne voulais pas être aussi intrusif en te parlant de cette brochure et du fait que t’aies vécu à Londres. » Cela aurait été un client, il ne se serait pas excusé dans le sens où il devait avoir toutes les informations en main pour pouvoir le défendre au mieux. Mais ce n’était pas le cas avec Axel. « Mais si je peux t’être utile à quoi que ce soit, n’hésites pas. Et vu que tu sembles apprécier un minimum mes conseils, ne t’y prends pas à la dernière minute pour une possible inscription à la fac. La paperasserie peut être longue et cela serait dommage de louper son entrée pour ça. Petit conseil de vieux sage. » Finit-il par dire avec un trait d’humour pour alléger l’atmosphère de la conversation. Si Axel voulait parler, se confier, Lincoln était prêt à l’écouter. Mais il ne voulait pas le forcer. Car pourquoi le forcerait-il ?
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Axel Hartmann
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ÂGE : 24 ans - 08.11.1999 SURNOM : Genre quatre lettres, c'est pas déjà un surnom en soi ?! STATUT : célibataire. Avec des liens qui s'entachent et qui se détachent. En gros : tombe en 'amour', comme on peut tomber d'une chaise quoi. MÉTIER : Vendeur dans une boutique de comics spécialisée - Comics Etc - mais poussé à reprendre des études. LOGEMENT : Un appartement sur Spring Hill au numéro 88, partagé avec un cousin récemment trouvé. On va croiser les doigts pour que la coloc' se passe bien. Jusque là, pas de meurtres à déplorer. POSTS : 594 POINTS : 0
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- Ah bah encore heureux. Je serais à la limite de la vexation. Et de te foutre hors de la boutique, avec un coup de pied au cul. Bien entendu, j'allais pas le faire. C'était juste en filigrane, ça. Bien qu'il le méritait allègrement, le bougre. Parce que, sa référence à lui, j'étais pas certain de la connaître. J'accueillis cette dernière, avec une grimace d'ailleurs.
Suits, c'était pas une série qui se passait dans un hôpital ? Ou, je confondais avec Scrubs ? Putain, quelle idée aussi, d'avoir des noms similaires à la con ! Baaaah non, je suis con. La série mentionnée par Lincoln, elle devait mettre en scène des avocats ... heureusement que j'avais fermé ma gueule et que j'en avais rien dit, parce que là, intérieurement, j'étais en train de littéralement me facepalm. Mais, heureusement que ça déviait sur un domaine qui faisait partie intégrante de mes compétences.
Les comics. Les mangas. Les œuvres graphiques et littéraires qui peuplaient les étagères de Georges Ford, qu'il mettait tant de passion à remplir. Y'en avait partout mais tout était rangé au millimètre près. Rien ne dépassait. Tout était étiqueté à la perfection et quand c'était à mon tour de le faire, je le faisais avec une forme d'abnégation un brin trop loyale à ce patron qui m'avait laissé ma chance. Je l'aimais, lui. Il avait une forme de douceur qui émanait de ses traits, que certains de mes collègues, trouvaient trop durs. Moi, c'était pas mon avis. Je l'appréciais tel qu'il était, et je voulais clairement pas en changer.
Et ... là où il y avait une forme de plaisir, il y avait une forme de profit. Si la clientèle était contente des conseils qu'elle avait précédemment reçus, alors ... elle revenait. C'était comme ça, que ça fonctionnait, non ? Comme depuis des millénaires, de toute façon. Ici, ça changeait pas, quoi.
- Quand ça plait, faut pas hésiter. Surtout si ça te parle. Si c'est quelque chose qui te fait vibrer, c'est con de se freiner. Un silence. Parce que ces mots-là, ils valaient un peu pour tout. ... alooors. Y'en a beaucoup qui aiment pas la logique du Titan Thanos. Mais moi, je trouve que sa manière de penser est intéressante. Car, comme tu l'as dit ... il est pas si vilain que ça dans le fond. Il l'était clairement pas. Mais, quand je partais dans des discussions animées avec des fanatiques des Avengers, j'étais de suite mal barré.
Pas que ça partait en couilles, on était quand même civilisés. Note que pour certains, je me posais encore des questions. Genre, en ce qui me concernait moi, je l'étais bien moins que Loan. Mon cousin, dont j'avais fait mention entre les lignes de cette brochure, qu'il m'avait pourtant fichu entre les mains. Ou plutôt glissé dans mon sac, sans que je ne m'en aperçoive. Il était doué le cousin, pour ce genre de coups en douce. Du moins, j'y croyais dur comme fer.
- Ouais. Il bosse là-bas. Et il y est efficace. Mais pas vraiment pour sa ... sympathie envers les patients. Plutôt pour son boulot impeccable. Un autre silence, alors que je regardais mon interlocuteur avec un certain intérêt. ... c'est ma vie, ouais. Mais, elle peut être compliquée.
Encore une preuve, de cet état de fait. C'était toujours pareil. J'étais toujours dans des trucs qui me dépassait, et d'avoir retrouvé Loan, j'en avais tiré un certain bénéfice mais surtout un bon paquet d'emmerdes. Parce que mes études futures, ça lui tenait à cœur que je les termine. Boutique ou non. Enfin, tel que j'avais appris à le connaître : c'était certainement sans. Et ça, ça me foutait un peu les boules. Parce que j'étais tout de même tiraillé, parce que je vivais chez lui et que j'avais cette impression perpétuelle de devoir quasiment lui rendre toujours des comptes. Et. Merde.
- ... c'est pas la mort. C'est pas grave, ça. C'est juste que ... ouais, mes darons sont morts et j'ai quitté Londres, en partie à cause de ça. Je m'étonnais moi-même, à parler autant. Sans m'agacer, en plus. ... un grand merci, Gandalf Reddington. J'écouterais tes conseils avisés, avec attention.
Mais là, j'avais juste envie de me niquer la santé avec une clope. Que je venais récupérer dans son paquet, ainsi que mon briquet. Une œillade noire envers mon interlocuteur, avant de lui proposer de m'accompagner, pour cette pause, plus que méritée.
- Tu m'accompagnes ? Vu que t'es le dernier client ... Un sourire en coin, parce que j'étais déjà plus que prêt à m'encrasser les poumons, moi. Et ça, depuis un moment déjà.
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ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 408 POINTS : 200
TW IN RP : Psychologie/santé mentale TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : La mort change un hommeDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc6666 RPs EN COURS : Lara #1 ; Jayden #1 ; Axel #1 ; Phoebe #1 ; Izan #2 ; Mokare #1 ; Jesse #1 ; Coloc #1 ; Harper #2 ; Scarlett #1 RPs EN ATTENTE : shane RPs TERMINÉS : Helen #1 (flashback) ; Izan #1 ; Harper #1 (SMS) ; Bran #1 ; Helen #2 (SMS)AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : gainsboro (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
Lincoln trouvait les discussions autour de l’univers cinématographique assez intéressante. Et pour cause, elle permettait à la fois d’exprimer son point de vue, de débattre et à la fois d’éviter de tomber dans des sujets tabous, des sujets qui menaient souvent au conflit comme la politique. Rare était les gens qui s’embrouillaient parce qu’ils ne paraissaient pas d’accord que le vrai héros dans Batman, n’était pas Bruce, mais Alfred. Un exemple parmi tant d’autres. L’avocat esquissa alors un sourire en écoutant la réponse du vendeur de Comics Etc, parlant de Thanos, l’un des plus importants antagonistes de l’univers Marvel. Pourquoi ce sourire ? Car Lincoln semblait plutôt d’accord avec ce qu’il venait d’entendre et c’était toujours appréciable d’entendre de la nuance dans les points de vue que l’on offrait aux autres. « Je peux comprendre que certaines personnes puissent ne pas aimer la manière de penser de Thanos. Ou même le personnage car c’est un antagoniste qui sème la mort. Cependant, comme j’aime à le dire -merci Dumbledore pour cette réplique-, ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos aptitudes. Thanos a fait le choix de tuer la moitié de la population de l’univers pour une noble cause. Mais la question sur laquelle nous devrions nous pencher, c’est est-ce qu’une noble cause, continue d’être noble si le seul moyen est de commettre une tragédie ? Puis, n’y avait-il pas une autre solution qui aurait pu s’offrir à Thanos. Il avait du bon en lui, mais il a préféré montrer sa part d’obscurité. Mais, je vais m’arrêter ici car sinon, je vais rester là toute la soirée pour en discuter davantage. » Conclut-il en laissant échapper un léger rire de sa bouche. Il pouvait parler de certaines choses pendant des heures, que ce soit avec des amis, mais également des connaissances ou même des inconnus.
La conversation prit cependant un virage à cent quatre-vingts degrés, qui les firent dériver sur un aspect beaucoup plus personnel, surtout pour Axel. La faute à la curiosité de Lincoln qui, au départ, avait juste réagi quant à la brochure qu’il avait vu dans sa main, une brochure de l’université. Et au fil de la conversation, il apprit que son cousin travaillait à St Vincent. Comme quoi, le monde était bel et bien petit dans certains cas. « Alors, je te confirme que son boulot doit être impeccable vu que je n’en étais jamais entendu parler. C’est qu’il n’a jamais fait quelque chose de répréhensible. Car oui, je suis l’un des avocats de l’hôpital, c’est pour ça que je te dis ça. » Quant à la non-sympathie de son cousin, qu’importe ? Après tout, il n’était pas là pour forcément être le médecin le plus sympathique au monde. Tant qu’il faisait correctement son travail, c’était le principal. Même si un peu de sympathie envers les patients ne semblait pas être non plus la mer à boire. Quant au fait d’avoir une vie compliquée, c’était l’histoire de la vie de Lincoln, bien qu’il n’exposait que très peu ces complications. Il ne voulait pas ennuyer les autres et pourtant il adorant quand d’autres personnes en venaient à lui raconter leurs problèmes. « Rare sont les personnes ayant une vie simple. Je pense que ce qui nous différencie, en ce qui concerne les histoires compliquées, c’est à la fois l’intensité de ces dites complications, mais également la durée. » Un ton beaucoup plus sérieux qu’il ne l’était déjà, se profila. En effet, Lincoln apprit, sans trop chercher à le vouloir, la mort des parents d’Axel. Et c’était pour cette raison qu’il avait quitté Londres. Et à ce moment, l’avocat avait l’impression de se voir à travers le jeune vendeur. Car lui-même avait quitté sa ville natale après la mort brutale de ses parents donc il savait oh combien la mort d’un proche pouvait affecter sur divers plans la vie d’un individu. Cependant, il ne s’attendait pas à avoir une telle conversation en entrant dans sa boutique préférée de comics. Fort heureusement pour lui, rare étaient les fois où il ne savait plus quoi dire. D’ailleurs, dans d’autres circonstances, il aurait trouvé ça ironique de commencer par parler de la mort en disant que ce n’était pas la mort et de finir par parler du décès de ses parents, comme venait de faire Axel. Mais l’heure ne paraissait pas être à la plaisanterie. « Je suis désolé pour toi Axel. Ce n’est jamais facile de perdre un proche, surtout quand ce sont nos parents. Et je comprends ta décision d’avoir quitté Londres après. Un besoin de changement. » Finit-il par dire, autant pour son interlocuteur que pour lui à vrai dire. Peu de temps après la mort de ses parents, Lincoln avait pris la décision de quitter les Etats-Unis pour recommencer sa vie sur un autre continent. Une décision difficile à prendre mais nécessaire. Et il ne le regrettait pas d’être venu finalement vivre à Brisbane. Même s’il aurait préféré s’y rendre dans d’autres circonstances. Il arrivait parfois à l’avocat de penser à ce qu’aurait été sa vie si ses parents étaient encore de ce monde. Parfois, il donnerait cher pour les revoir, leur faire visiter Brisbane également, faire des trucs de famille quoi. Mais il savait que cela était impossible. Essayant de ne montrer aucune émotion personnelle sur son visage, l’avocat esquissa un sourire, écoutant son interlocuteur le comparer à Gandalf. Ce qui avait pour réaction de le faire légèrement rire et ainsi détendre l’atmosphère. « Il ne me manque plus qu’à me faire pousser les cheveux et la barbe et les teindre en blanc ou en gris. Cela dépend de quelle version on parle de Gandalf. » Puis Axel lui proposa alors de l’accompagner dehors, étant le dernier client. « Si tu veux. N’empêche, c’est un concept que de prendre une pause juste avant la fin de sa journée de taff. J’aime l’idée. » S’amusa-t-il à dire à Axel avant de sortir avec lui pour se retrouver avec une brise fraiche qui lui caressa le visage, une sensation des plus agréables. « Sinon, je ne pense pas t’avoir déjà posé la question, mais pourquoi les comics, les mangas ? Pourquoi t’aimes ça ? » On aurait pu croire que c’était une simple question pour passer le temps mais, en réalité, Lincoln avait cette curiosité de connaître des détails qui pouvaient paraître anodins aux yeux des autres et que lui, trouvaient à la fois passionnants et importants.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Axel Hartmann
la torche humaine
ÂGE : 24 ans - 08.11.1999 SURNOM : Genre quatre lettres, c'est pas déjà un surnom en soi ?! STATUT : célibataire. Avec des liens qui s'entachent et qui se détachent. En gros : tombe en 'amour', comme on peut tomber d'une chaise quoi. MÉTIER : Vendeur dans une boutique de comics spécialisée - Comics Etc - mais poussé à reprendre des études. LOGEMENT : Un appartement sur Spring Hill au numéro 88, partagé avec un cousin récemment trouvé. On va croiser les doigts pour que la coloc' se passe bien. Jusque là, pas de meurtres à déplorer. POSTS : 594 POINTS : 0
TW IN RP : Mots grossiers - dépréciation - violence verbale et physique - deuil parental - accident de la route TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Passionné de tout ce qui peut toucher de près ou de loin au neuvième art || Fumeur depuis ses quatorze ans || Bombe à retardement d'1m75 || Tente de privilégier la discussion aux poings (c'est pas encore gagné)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #850606 RPs EN COURS : || Loan ; || Lincoln ; || Jayden ; || Norah #2 ; || Jesse ; || Sara ; || Pénélope ; || Maeve ; || Camille ; || Molly ; || Cesar ; || Jeon ; || Kehlani #2 ; RPs TERMINÉS : || Kehlani ; || Norah ; || Ishtar ;
Les 'autres' : || Aubrey ; || Liliana ; || AugustAVATAR : Benjamin Wadsworth CRÉDITS : harley DC : Nieves del Pino aka la vie en mieux INSCRIT LE : 05/07/2024
D'aussi loin que puissent remonter mes souvenirs, je crois que j'avais toujours préféré les personnages clivants ou ceux qui avaient pour but premier de faire parler d'eux. J'appréciais pas foncièrement les gentils, parce que pour moi, y'avait pas d'âme. Torturée, hein. Y'avait pas ce petit plus qui faisait que l'être en lui-même était ma foi plus qu'intéressant. Parce que c'était comme ça, que je m'étais vu adhérer à la philosophie de Thanos, l'un des grands Titans de chez l'industrie Marvel.
... c'était pas comme si je lui vouais un culte mais un peu quand même, parce qu'il était passionnant dans ses actes et dans ses propos. Privilégiant de faire disparaître une bonne partie des univers, pour une noble cause. Et rien que d'entendre les propos de mon dernier client de la soirée, ça me confortait dans l'idée que ouais ... j'avais un peu raison de me rallier aux idées de ce type à la peau violette et burinée. Puis, il avait quelques arguments, le Thanos et ces derniers n'étaient pas à exclure, un seule seconde. Tout en croisant mes bras sur mon torse, j'écoutais Lincoln et ses palabres. Palabres qui eurent pour simple effet de me faire avoir un sourire en coin. Le traditionnel. Celui qui avait toujours une connotation sarcastique et dont je ne m'étais plus défait depuis que j'étais gosse.
Accentué ce faisant, par le décès (peut-être un peu trop) prématuré de mes darons.
- Je retiens la référence à ce cher Dumby. Grand homme de sagesse mais casse-couilles en puissance, quand il foutait des points à Gryffondor sans que ceux et celles issus de cette Maison, en soient dignes. Moi, j'étais clairement Serpentard. Jamais ô grand jamais, j'endosserais les couleurs outrageantes des Lions, ou encore des Aigles et avec horreur des Blaireaux. ... je trouve la cause noble. Même si cette dernière est derrière une tragédie pleine et entière. Ça fait penser aux grands héros grecs et aux histoires grandioses qui les subliment ... jusqu'à ce que tout merde mais que c'est globalement fait avec un certain panache. J'opérais un silence, avant de continuer. Ce que je veux dire, c'est que l'être humain est le plus à même de vivre des tragédies tout au long de son existence et que ces dernières peuvent octroyer une âme des plus nobles. Ou chevaleresque. Un truc, dans le genre, tu vois ?
Pas sûr qu'il voie, mais bref, passons. Passons donc à ce sujet qui était moi et qui était, semble-t-il, passionnant pour mon interlocuteur. Interlocuteur, qui, d'ailleurs, pouvait se targuer d'être un brin trop curieux. Si en d'autres temps, je me serais permis de lui bousiller le nez, fallait croire que je m'étais un peu assagi (non), avec l'âge. Or, parler de Loan, -mon cousin-, c'était mieux que d'en venir à confesser que j'étais orphelin. Même s'il l'avait sûrement compris, l'Avocat. Pas que j'avais honte de l'être, mais ma construction mentale devait être bancale, pour le coup. Ça, c'était même plus que certain.
- Je crois que le jour où Loan fait une erreur, c'est qu'on l'aura sûrement remplacé par un clone. Ça peut pas être autrement, ça. Mon cousin était une pointure dans son domaine, même si, la sociabilisation, c'était pas vraiment son fort. C'était peut-être dans les gènes Hartmann, hein. ... on se ferait grave chier, non ? Si la vie était simple.
En ce qui me concernait, c'était clair et net, que je m'emmerderais. Je me ferais globalement chier, quitte à provoquer quelques emmerdes. Ce que je faisais déjà, ordinairement, mais passons. Et, comme je l'avais initialement pensé : Lincoln Reddington avait capté pour mes darons. Ou plutôt pour le fait, qu'ils n'étaient plus de ce monde. Parce qu'au moment même où j'entendis ses excuses, je crispais ma mâchoire. Car, ces condoléances hypocrites, qu'est-ce que j'avais pu les entendre, à leur enterrement ! Qu'est-ce qu'elles me donnaient envie de cogner voire de cracher au visage de celui ou celle qui osait me les offrir avec toute la compassion du monde ! Mais ici, je savais qu'elles étaient sincères. Bien que ça me laissait toujours un goût amer dans l'âme et dans le cœur, que de les entendre.
- Ouais, merci. C'était à la fois, pour ces excuses qu'il n'avait pas eu besoin de me produire et pour avoir compris la raison de mon départ de Londres. Néanmoins, l'atmosphère se fit bien moins pesante quand Gandalf et son honorable clairvoyance furent évoquées. ... tu vas pas tarder à attraper des cheveux blancs. Tracasse. C'est juste une question de temps. Je ricanais, tout en portant ma clope à mes lèvres, ayant proposé que le trentenaire m'accompagne à l'extérieur. Pour une pause.
... mon idée, elle avait l'air de le faire bien rire. Moi, j'avais un sourire sur mes lèvres, tandis que je m'empoisonnais les poumons, mon regard sombre scrutant un point imaginaire devant moi. Jusqu'à ce qu'il en vienne à me cueillir avec son interrogation. Faisant en sorte que mes iris reviennent vers lui. Chapeau. Parce que j'étais parti pour une pause nicotine tranquille, voilà que je devais disserter sur cette passion qui faisait que je voyais pas le temps passer, au sein même de Comics Etc.
- ... c'est parce que je crois être tombé dedans depuis tout gosse, en fait. Puis, je sais pas ... tu t'identifieras toujours à ce que tu n'es pas. Genre un héros. Des pouvoirs. Des trucs qui te font te sentir unique au regard du monde qui t'entoure et dans lequel, t'évolues. Et, ça arrive à des gars lambdas de se choper des pouvoirs. Un haussement d'épaules, alors que je recrachais la fumée, sans la foutre sur mon invité. Quand t'aimes, ça devient une passion. T'as envie de lire les histoires qui arrivent à ton héros favori. Ou à ton méchant. Ça devient un pote, même s'il est fait de papier glacé.
Une pause et puis :
- ... ça permet surtout ... de pas affronter la réalité quand elle est injuste et dure à accepter. En quelques mots, je m'étais livré pour dix ans, là. J'allais pas faire plus, parce que ça demandait trop d'efforts et comme d'hab', j'avais pas envie d'en fournir plus que le minimum syndical nécessaire.
☾☾ Crucio
The only way that I can identify with anyone is through a similar painful experience.
Lincoln Reddington
le maestro de l'image
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 408 POINTS : 200
TW IN RP : Psychologie/santé mentale TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : La mort change un hommeDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc6666 RPs EN COURS : Lara #1 ; Jayden #1 ; Axel #1 ; Phoebe #1 ; Izan #2 ; Mokare #1 ; Jesse #1 ; Coloc #1 ; Harper #2 ; Scarlett #1 RPs EN ATTENTE : shane RPs TERMINÉS : Helen #1 (flashback) ; Izan #1 ; Harper #1 (SMS) ; Bran #1 ; Helen #2 (SMS)AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : gainsboro (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
Lincoln était un homme à référence, il fallait l’admettre. Et avec un large panel de références car il pouvait très bien citer un auteur français, qu’une chanteuse américaine tout en passant par des personnages fictifs, comme il venait de le faire en citant une réplique d’Albus Dumbledore, tirée du deuxième tome de la saga Harry Potter. Une réplique qui fit réagir le jeune Axel et pour qui, son cœur ne penchait clairement pas pour la maison Gryffondor. Peut-être avait-elle été mise trop en avant et trop de succès tuait le succès finalement. Ou bien, comme venait de le souligner le vendeur, peut-être était-ce dû au fait est que Dumbledore leur distribuait trop de points pour des raisons discutables ? « Je pense que d’autres maisons auraient mérité également des points, mais que son cœur penchait un peu trop pour Gryffondor. La vieillesse je pense. » Dit-il en ironisant sur l’âge avancé d’Albus à l’époque où se déroulait l’action des livres. Axel expliqua, avec un certain talent d’orateur même, sa vision des choses sur la tragédie humaine et la noblesse de certaines actions, même si celle-ci conduisait à des tragédies, comme venait de le souligner Lincoln en prenant l’exemple de Thanos. Pour Axel, une tragédie qui découlait d’une noble action n’enlevait pas la noblesse de celle-ci. Pour l’avocat, ce n’était pas aussi simple. Tout dépendant de certains facteurs, certains résultats qu’il fallait prendre en compte dans le sens où la fin ne pouvait pas justifier les moyens à chaque fois. Parfois, le prix était bien trop élevé pour que l’on ne puisse pas reconsidérer la noblesse de l’action. En tout cas, il voyait parfaitement où voulait en venir son interlocuteur et comprenait son cheminement. Lincoln était même quelque peu d’accord avec la fin du raisonnement d’Axel d’ailleurs. « Si je résumé, ce que tu veux me dire c’est que la noblesse peut découler de la tragédie. Que la tragédie contribue, ou en tout cas, peut contribuer à la noblesse d’une personne finalement. Et tu n’as pas tort en cela. Enfin ce n’est que mon point de vue après tout. » Finalement, devant lui, Lincoln n’avait pas simplement qu’un simple vendeur de BD et de mangas qui maitrisait son sujet. Il avait une personne qui pouvait avoir une réflexion construite et c’était un trait de caractère qu’appréciait grandement l’avocat.
La discussion prit un tournant un peu plus intimiste, Lincoln apprenant alors que le cousin d’Axel travaillait à l’hôpital St Vincent, hôpital que le cabinet de Reddington représentait. Une belle coïncidence qui montrait bien que le monde restait petit malgré la grandeur du monde. Cependant, il n’avait jamais entendu parler de son cousin, synonyme qu’il devait bien faire son travail. « On n’est jamais à l’abri d’une erreur malheureusement. Mais, je lui souhaite de ne jamais en faire. » Car lorsqu’un médecin, un chirurgien faisait une erreur, c’était une épreuve qui pouvait s’avérer compliquée à surmonter. En tout cas, le vendeur avait bien raison de dire que la simplicité d’une vie pouvait conduire à l’ennui, sans vouloir dire « se faire chier » comme venait de le souligner celui-ci. « Je pense qu’il faut essayer d’alterner entre simplicité et complexité dirons-nous. » Conclut-il, se disant au fond de lui qu’un peu de tranquillité dans une vie ne faisait pas de mal non plus de temps à autre. L’impression d’entrer davantage dans une discussion plus intime se confirma aux yeux de l’avocat lorsqu’Axel parla des raisons qui l’avaient poussé à partir de Londres : la mort de ses parents. Un détail qu’ignorait Lincoln jusqu’à présent et qu’il comprit, ayant vécu la même tragédie, dans deux contextes différents cependant. On sentait que c’était un sujet dont il ne fallait pas parler pendant des heures, Axel ayant répondu par simplement deux mots, préférant davantage s’attarder sur le fait que Lincoln ne ressemblait pas encore à Gandalf d’un point de vue physique. Ce à quoi Axel rétorqua que ce n’était qu’une question de temps. Une phrase qui semblait amuser l’avocat qui lâcha un petit rire de sa bouche. « Perso, ça ne me dérangerait pas. Il parait que ça fait un style d’avoir des cheveux blancs. » Dit-il en montrant que la remarque ne lui avait posé aucun problème, bien au contraire. Car oui, certaines personnes se vexaient facilement lorsqu’on leur parlait de leurs cheveux grisonnants. Surfant sur cette vague de la discussion un peu plus intimiste, Lincoln demanda alors au jeune vendeur ce qui l’avait poussé à travailler et à aimer également l’univers de la BD, du manga. Et en l’écoutant, il comprenait pourquoi. Les différents univers proposés par ces genres de littérature, comme à peu près tous les genres en réalité, permettaient l’évasion, le rêve, l’identification et une certaine socialisation entre les personnes également. Le voyant marquer une pause, il allait pour prendre la parole, mais fut coupé dans son élan par une phrase d’Axel qui en disait long finalement. C’était incroyable de voir que quelques mots pouvaient en dire beaucoup plus long lorsque l’on savait lire entre les lignes. « Je vois ce que tu veux dire. Il est vrai que lorsque l’on se passionne pour telle ou telle chose, on a envie d’en découvrir plus, de lire et de se documenter davantage. Après, quand on parle de super-héros ou en tout cas de ce monde-là, on s’est toutes et tous imaginés au moins une fois avoir leur vie, leur pouvoir etc. C’est ce qui est magique avec ce monde. Puis, on a tendance à opposer la réalité avec la fiction alors que finalement, elles sont étroitement reliées car elles se nourrissent l’une de l’autre. » Commença-t-il par réagir avant de revenir sur la dernière phrase prononcée par Axel, prenant les pincettes, ne voulant pas non plus le froisser. « Je suppose qu’en disant cela, tu penses à tes parents. Il est difficile d’affronter certaines épreuves de la vie, surtout lorsque cette dernière est injuste. Et je le sais autant que certaines personnes. Mais si j’ai appris une chose, c’est qu’il est important parfois, d’affronter cette réalité, même si elle s’avère dure car il faut savoir avancer. Tu sais, dans certains cas, il faut apprendre à en parler car ça nous libère. » Lui donna-t-il comme conseil, un conseil qu’il avait suivi en partie vu qu’il voyait un professionnel de santé pour parler du traumatisme qu’il avait vu, ayant du mal à en parler encore avec des personnes qu’il côtoyait régulièrement. Lincoln venait de laisser en quelque sorte une porte ouverte à Axel pour l’écouter s’il en ressentait le besoin, ne le forçant pas pour autant à se confier s’il ne le sentait pas. Mais Lincoln se tenait devant lui, prêt à l’écouter en tout cas.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.