One more for the tea | Nicholas

One more for the tea

“What really knocks me out is a book that, when you're all done reading it, you wish the author that wrote it was a terrific friend of yours and you could call him up on the phone whenever you felt like it. That doesn't happen much, though.”
― J.D. Salinger

@Nicholas Hurley
L'ATELIER DU THÉ - 9 JUILLET 2024 - 18h00

Elle y a passé la journée, Catarina. Le salon de thé est ouvert depuis dix heures ce matin et elle ne l’a pas quitté aujourd’hui. Ces derniers temps, ces journées sont un peu plus mouvementées qu’avant et il lui arrive parfois de devoir s’absenter pendant qu’un employé prend la relève. Elle a retrouvé son frère biologique fin juin et c’est un véritable choc pour elle. Sans parler d’Angelo qui est de retour en ville depuis plus d’un mois et qui squatte chez elle. Il y a aussi ses sessions équitation et surf, parfois, avec Winston. Elle qui n’est pas du genre à faire beaucoup de choses, voir beaucoup de monde, on est bien loin de sa tranquillité habituelle. Alors, aujourd’hui elle a prévenu tout le monde, elle reste au salon. Elle prend le temps de souffler. On est mardi et c’est souvent peu fréquenté le mardi. Elle va pouvoir se pencher sur ses livres, voir si elle a eu des suggestions de clients, s’occuper de vérifier l’état de ceux-ci et les retirer si besoin d’une réparation. Parmi ses clients de la matinée, elle a reconnu Nicholas. Ce musicien qu’elle a croisé lorsque son label a emménagé dans les locaux d’à côté. Elle a été ravie de le voir passer le pas de sa porte comme il le lui avait promis et elle a pris un peu de temps pour discuter avant de retourner s’occuper de son salon, le laissant profiter. Et elle a été étonnée de le voir encore là à midi, puis à seize heures. Il n’a pas quitté la table, commandant de temps en temps.

Il est dix-sept heures cinquante quand ses derniers clients quittent le salon. Catarina ferme à dix-huit heures généralement. Elle relève les yeux sur la salle et se rend compte que Nicholas est encore là, assis sur le même fauteuil, dévorant le même livre. Elle jette un oeil à la porte avant de se diriger vers lui. Doucement, pour ne pas le surprendre elle vient s’installer dans son champ de vision, lui offrant un sourire et un petit signe de la main.

- Nicholas ? » Qu’elle l’appelle. « Il est quasiment dix-huit. Je vous resserre quelque chose avant de fermer ? » Qu’elle lui demande, n’osant pas le mettre à la porte sachant qu’il a passé sa journée là. Elle pense même à lui faire un geste sur sa note pour avoir passé autant de temps à l’atelier du thé.

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Carina ☼ lorem ipsum

≈ ≈ ≈
{one more for the tea}
crédit/(padmeamiidalas) ✰ w/ @Catarina Welch

Qu'on se le dise, tu ne te soucies pas de grand-chose. La façon dont on te perçoit ? Ce qui est à la mode ? Ce qui n'est pas à la mode ? Tout cela, tu t'en fous complètement, la seule chose qui te motive, qui te pousse à sortir de ton lit et à faire ton petit bout de chemin ? C'est ta musique, juste ta musique, et ce deuxième album qui commence à prendre forme depuis quelques mois. Tu es perfectionniste à souhait, alors la session d'écoute que le label a prévu à la fin du mois ? Elle te rend un peu nerveux. Pour les bonnes raisons, et parce que tu es un éternel insatisfait, toujours à la recherche de la bonne rime, du bon accord... Oui, tu l'admets c'est fatiguant, mais tu y es presque. Il te faut juste un peu d'inspiration. C'est ce que tu viens chercher dans l'établissement de Catarina aujourd'hui et après avoir salué la patronne, toi, ton ordinateur portable, ton carnet de notes et ta guitare, vous trouvez une table. Un peu en retrait, mais tout de même là. On pourrait te dire qu'il y a mieux comme endroit pour favoriser la création, mais tu n'es pas d'accord. Tu préfères être au milieu de tout ça, regarder les clients arriver et partir, alors que tu corriges une phrase, alors que tu changes une note, alors que tes doigts passent sur les cordes de ta guitare. C'est satisfaisant dans un sens, personne n'attend rien de toi, c'est ce que toi tu peux faire le plus important. Tu as le temps de retravailler quatre chansons depuis ton siège, de trouver la fin d'un couplet pour un quatrième et... on s'assoit en face de toi.
"Hmm ?" Ton stylo est dans ta bouche, ta guitare entre les mains, et tu fais face à Catarina. Tu en oublierais presque ou tu te trouves avec tout ça. Presque. Tu laisses retomber le stylo, sur la table, juste à côté de ta tasse vide, avant de la saluer. Enfin, vous vous vous êtes déjà parlés un peu plus tôt, tu en es sûr et certain. C'était il y a quelques moments de cela, tu le sais. "Oh Catarina ?" Avant de fermer. De quoi est-ce qu'elle parle ? La brune veut vraiment fermer en plein milieu de la journée et perdre de la clientèle, ça te parait un peu ridicule, mais soit, c'est son affaire.
"Nan, il est... oh." Oui, l'heure a tourné, l'écran de ton ordinateur portable indique presque dix-huit heures. Où est-ce que la journée est passé ? C'est une excellente question. "Tu as raison." Tu l'admets, dans un rire, laissant tomber le vouvoiement, parce que vous n'êtes plus à cela près et vous allez en effet vous croiser très souvent, alors à quoi bon, hmm ? "Est-ce que j'ai passé la journée ici ?" Tu connais déjà la réponse à cette question, tu poses ta guitare sur le siège à côté de toi et tu fermes ton ordinateur.
"Je me suis laissé un peu emporter, enfin... je crois." Tu as souvent tendance à faire ça, Esmée sait comment te tirer de ce genre de rêverie, mais tu supposes que maintenant, tu vas devoir le faire tout seul. Comme un grand. "Il se trouve que ton salon de thé est très bien pour mon inspiration."

Got a little rhythm, a rhythm, a rhythm, That pit-apats through my brain, So darn persistent The day isn't distant, When it'll drive me insane

One more for the tea

“What really knocks me out is a book that, when you're all done reading it, you wish the author that wrote it was a terrific friend of yours and you could call him up on the phone whenever you felt like it. That doesn't happen much, though.”
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@Nicholas Hurley
L'ATELIER DU THÉ - 9 JUILLET 2024 - 18h00

- Hmm ? » Marmonne Nicholas quand Catarina vient lui faire un petit signe en s’asseyant face à lui. Elle lui annonce qu’il est bientôt dix-huit heure et qu’elle va bientôt fermer, demandant si il souhaite autre chose avant. Ton stylo est dans ta bouche, ta guitare entre les mains, et tu fais face à Catarina. « Oh Catarina ? » Elle lui sourit, l’ayant visiblement tiré de ses pensées. « Nan, il est... oh. » Un rire s’échappe des lèvres de la brune. Il avait été bien concentré toute la journée, elle n’est pas certaine qu’il ait même remarqué qu’elle l’avait resservi en boisson à plusieurs reprises. La créativité ça ne se freine pas et elle avait pris soin du musicien comme elle aurait pris soin de n’importe quel autre client. « Tu as raison. » Elle sourit une fois de plus. Ce n’est pas le genre de Catarina de mettre les gens à la porte, elle serait presque prête à travailler plus tard encore si il le fallait. « Est-ce que j'ai passé la journée ici ? »

- Je crois bien, à moins qu’on soit tombé dans une faille temporelle… » Répond-t-elle avec bienveillance. C’est très flatteur pour elle que Nicholas ne se soit pas rendu compte du temps qu’il a passé dans son salon, ça veut dire qu’on s’y sent bien et que le bruit autour ne dérange pas plus que cela. Les gens sont respectueux du silence qu'imposent parfois certains lecteurs.

- Je me suis laissé un peu emporter, enfin... je crois. » Elle balaye l’air, il n’y a pas de mal à ça. « Il se trouve que ton salon de thé est très bien pour mon inspiration. »

- Ça me fait plaisir ce que tu dis ! » Qu’elle lui répond. « Je suis contente de voir que le salon est assez calme pour te permettre de travailler. » Elle sourit à nouveau. « Tu veux autre chose à boire ? » Qu’elle lui redemande, maintenant qu’il est revenu parmi les vivants. « J’ai encore une cafetière avec du café, sinon je peux lancer de l’eau pour un thé ou un truc froid si tu préfères ? » Elle a, encore, pas mal de choses à proposer. « Pareil, si t’as faim hésites pas. » Elle regarde l’heure. Oui, il y a peut-être une faille temporelle. Ça a pris dix minutes de sortir Nick de sa rêverie et de discuter un peu avec lui. Elle se lève alors pour commencer à fermer les rideaux et la porte à clef. « Attends, je ferme et je reviens vers toi, prends ton temps t’inquiète... » Elle s’active un peu et revient vers Nicholas. « Ça a été productif ? » Qu’elle lui demande.

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crédit/(padmeamiidalas) ✰ w/ @Catarina Welch

Tu n'avais vraiment pas vu le temps passer, perdu dans ton propre monde, sur la page et entre les notes de musique. Tu considères que c'est une bonne chose, et peut-être que le faire ici et pas dans ta propriété garantit qu'au moins, tu seras obligé de bouger. Et de sortir pour rentrer chez toi et donc de sortir tout court. C'est souvent ton plus gros défaut, de t'enfermer dans ta bulle au point d'ignorer les autres et le reste du monde. C'était plus un problème avant, maintenant, c'est quelque chose que tu contrôles un peu mieux, tu en es persuadé."C'est calme quand il le faut, bruyant quand il le faut et avec plein de pâtisseries disponibles, un endroit parfait pour moi en fait." Tu résumes cela du mieux que tu peux, toujours une expression sereine sur le visage. Encore plus quand, au lieu de te montrer la porte, Catarina essaye de te faire rester. C'est la propriétaire après tout, si elle le fait, c'est que ça ne doit pas lui poser de problèmes de passer un peu plus de temps ici.
Tu te sens un peu coupable et juste quand tu allais lui demander si elle n'est pas attendue ailleurs, elle te propose une boisson chaude. Dans un sens, tu as déjà la réponse à la question que tu n'avais pas encore posée et plutôt que de te prendre la tête, tu réponds positivement."Hmm... ce serait possible d'avoir un chocolat chaud ? Et si tu dis oui, tu deviendras immédiatement ma personne préférée..." Cela reste ta boisson chaude préférée et si Catarina le propose, tu ne vas pas laisser filer l'occasion. "Okay." Tu risques de ne plus jamais repartir que tu te dis avec un sourire et tu te lèves alors que Catarina ferme officiellement le salon de thé. Tu es prêt à l'aider et tu le prouves en t'emparant d'une tasse à thé qui a été abandonnée là, à une autre table. "Très productif, oui." Que tu dis en reposant la tête là où tu as vu les membres de l'équipe les déposer un peu plus tôt. "J'ai une session d'écoute pour le deuxième album de mon groupe à la fin du mois, je voulais retravailler quelques morceaux avant que qui que ce soit ne les entende." Cela te paraissait un minimum important, non correction, c'est très important à tes yeux et avant que Catarina ne le commente, tu ajoutes tout simplement : "Oui, je suis perfectionniste en plus de tout." En plus de tous les défauts que tu as, est-ce que la brune veut une liste, tu pourrais la lui donner. "Mais ce n'est pas une excuse, tu me dis si tu as besoin d'aide pour fermer la boutique... c'était mon métier à un moment de ma vie, de bosser dans des cafés et des restaurants."

Got a little rhythm, a rhythm, a rhythm, That pit-apats through my brain, So darn persistent The day isn't distant, When it'll drive me insane

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“What really knocks me out is a book that, when you're all done reading it, you wish the author that wrote it was a terrific friend of yours and you could call him up on the phone whenever you felt like it. That doesn't happen much, though.”
― J.D. Salinger

@Nicholas Hurley
L'ATELIER DU THÉ - 9 JUILLET 2024 - 18h00

Elle est ravie d’entendre que son salon de thé lui permet d’être productif, c’est un très bon compliment à ses yeux. Ça signifie que celui-ci est assez calme pour accueillir les travailleurs et que ses clients respectent les autres.

- C'est calme quand il le faut, bruyant quand il le faut et avec plein de pâtisseries disponibles, un endroit parfait pour moi en fait. » Elle rit de bon coeur. C’est une des choses qu’elle apprécie dans ce travail, savoir qu’elle apporte un peu de joie, de tranquillité, d’effervescence peut-être… Catarina lui propose de boire encore quelque chose si il le souhaite où même de manger si il a faim. « Hmm... ce serait possible d'avoir un chocolat chaud ? Et si tu dis oui, tu deviendras immédiatement ma personne préférée… » Il ne faut pas le lui dire deux fois, elle se lève pour fermer le salon, lui demandant de ne pas bouger pour le moment, le temps qu’elle ferme le salon. « Okay. » Elle s’active et vois qu’il se lève pour l’aider. La brune lui demande alors si ça a été productif au moins. « Très productif, oui. J'ai une session d'écoute pour le deuxième album de mon groupe à la fin du mois, je voulais retravailler quelques morceaux avant que qui que ce soit ne les entende. » En passant vers les machines, Cat attrape une tasse propre et la pose sur le socle pour y faire couler du lait chaud. Elle récupère les tasses que Nicholas a posées sur le comptoir et les place dans le lave-vaisselle qui se trouve juste dessous. « Oui, je suis perfectionniste en plus de tout. » Elle comprend parfaitement, ne l’est-elle pas aussi quand il s’agit d’un gâteau ou d’une recette d’un mélange de thé qu’elle élabore. « Mais ce n'est pas une excuse, tu me dis si tu as besoin d'aide pour fermer la boutique... c'était mon métier à un moment de ma vie, de bosser dans des cafés et des restaurants. » Elle se retourne vers la tasse de lait chaud et la récupère pour la poser sur le comptoir avant de récupérer un pot où elle garde son chocolat en poudre légèrement sucré. Elle en verse deux cuillères, remue et tend la tasse à Nick.

- Savoure ton chocolat, mais pour le reste tu fais comme tu veux. » Qu’elle répond avec un clin d’oeil. Elle a l’habitude de fermer seule, c’est quelque chose qu’elle a fait longtemps avant d’avoir au moins un employé. Elle repart dans la salle avec son petit sceau d’eau, son éponge et un tissu propre et sec pour nettoyer les tables une à une avant de poser les chaises dessus après avoir nettoyé les assises également. « Je passe l’aspirateur, je lave le sol et après je passe derrière dans la cuisine. T’es le bienvenue si tu le souhaites… » Parce qu’après avoir nettoyé, elle retourne dans la cuisine pour compter sa caisse et vérifier qu’il n’y a pas eu d’erreurs d’encaissements avant de s’attaquer aux stocks de gâteaux pour le lendemain. « Tu as travaillé où avant de pouvoir vivre de ta musique ? » Demande-t-elle, curieuse.

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"Merci." Le simple mot est sincère, ainsi que le sourire que tu renvoies à Catarina alors qu'elle prépare ta boisson efficacement et rapidement. Tu le sais, tu es chanceux, la brune aurait juste pu te montrer la porte et te dire de revenir dès que l'établissement sera de nouveau ouvert, donc le lendemain. Tu comptes bien l'aider et pas juste te tourner les pouces, comme tu le lui as dit quelques minutes plus tôt, la journée a été productive pour toi, tu penses que tu tiens définitivement quelque chose et ça ne fait que te ravir. Tu prends une gorgée de ton chocolat chaud alors qu'elle t'explique comment elle ferme son café, oui, tu fais partie de ceux qui aiment bien se brûler le haut de la bouche avec leurs boissons sucrées, tu ne l'expliques pas, ça a toujours été le cas. "Je peux passer l'aspirateur, pas besoin de brancher mes neurones pour faire ça, ne t'inquiète pas, je m'en occupe." Une fermeture plutôt standard et comme tu l'as dit à Catarina, tu as de l'expérience dans le domaine. Tu es bien passé par la case de l'artiste à la dérive, obligé de faire d'autres métiers pour pouvoir subvenir à ses besoins.
Toi, tu le sais que tu as eu de la chance, tu as eu Esmée pour te soutenir et pour t'encourager, pas besoin de t'inquiéter pour les factures en vivant chez ta grand-mère et en n'étant pas si prêt que cela à déménager. Des années plus tard, on peut dire que tu as fait du chemin, tu peux te tenir sur tes deux pieds en tant que musicien et ce n'est pas rien à tes yeux. Tu finis ta boisson rapidement et tu te lèves, attrapant l'aspirateur et à la recherche d'une prise. "Dans plusieurs restaurants dans le centre-ville principalement, histoire de payer les factures et d'acheter plus d'instruments." Que tu dis à Catarina en branchant l'appareil électrique. Il faut que la brune le réalise, tu es plus vieux qu'elle, du haut de tes quarante ans, tu as bien occupé ton temps professionnellement parlant, avant de te jeter corps et âme dans la musique. Quand Dahlia et toi, vous avez décidé de créer 15 possible girlfriends, votre ancien wedding band, ça vous a permis de combiner plusieurs de vos passions et de pouvoir continuer de vivre. L'aspirateur est allumé, l'appareil ne fait pas trop de bruit et tu peux continuer de parler à Catarina alors que tu passes entre les tables. "J'ai arrêté les études après le lycée, j'étais jugé comme trop distrait, et ouais, ça n'a jamais été pour moi les études... et aller dans un cursus académique pour la musique, ça m'a toujours paru un peu abérrant." Même si certains le font, même si ça t'a été recommandé pendant des années, tu as décidé d'emprunter une route bien différente et cela te réussit bien, aucun doute là-dessus. "Et toi ? Comment on devient propriétaire de salon de thé ?"

Got a little rhythm, a rhythm, a rhythm, That pit-apats through my brain, So darn persistent The day isn't distant, When it'll drive me insane

(#)Mar 3 Sep 2024 - 22:50

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― J.D. Salinger

@Nicholas Hurley
L'ATELIER DU THÉ - 9 JUILLET 2024 - 18h00

- Merci. » Répond Nicholas avec un sourire tandis qu’elle lui prépare le chocolat chaud. La brune le lui apporte et lui explique qu’elle va passer l’aspirateur et laver le sol avant de passer dans la cuisine où il sera le bienvenue. « Je peux passer l'aspirateur, pas besoin de brancher mes neurones pour faire ça, ne t'inquiète pas, je m'en occupe. » Dit-il en approchant la tasse encore fumante de son visage. Elle sourit.

- C’est gentil, merci ! » Qu’elle répond alors en récupérant un seau d’eau, une éponge et un linge propre pour nettoyer les tables et les assises des chaises. Elle s’affaire à nouveau et demande au brun où il a travaillé avant de devenir un musicien reconnu.

- Dans plusieurs restaurants dans le centre-ville principalement, histoire de payer les factures et d'acheter plus d'instruments. » Lui répond Nich en attrapant l’aspirateur après avoir terminé la tasse de chocolat chaud. Elle lui montre la prise au mur derrière lui. Comme elle a prévu que des clients viennent avec des ordinateurs ou tablettes, elle a prévu des prises en plus pour pouvoir charger les différents appareils. « J'ai arrêté les études après le lycée, j'étais jugé comme trop distrait, et ouais, ça n'a jamais été pour moi les études... et aller dans un cursus académique pour la musique, ça m'a toujours paru un peu abérrant. » Elle imagine sans peine un garçon actif. Elle ne sait pas trop pourquoi, mais c’est l’image qui lui vient en tête lorsqu’il évoque son parcours. « Et toi ? Comment on devient propriétaire de salon de thé ? »

- Par hasard ! » Dit-elle en riant. Parce que c’est exactement comme ça qu’elle est devenue propriétaire du salon de thé. « J’ai fait des études vétérinaires pour devenir kinésithérapeute équin. » Elle en profite pour remonter toutes les chaises sur les tables pour laisser libre champ à l’aspirateur. « C’était un peu un rêve et puis j’ai obtenu mon diplôme, j’ai commencé à bosser et j’ai tout plaquer y a deux ans… » Rina tait la raison pour laquelle elle a tout plaqué et continue. « … J’ai commencé à travailler ici et la propriétaire partait à la retraite alors elle m’a filé les rennes. » Elle hausse les épaules avant de reprendre. « On s’entendait bien et je lui ai parlé d’une idée de salon de thé et j’pense qu’elle s’est dit que son salon serait entre de bonnes mains ! » La brune se redresse et se tourne vers lui. « Je ne possède pas encore les murs, l’affaire fonctionne bien donc il a fallu que j’embauche, mais dès que je peux je ferai une offre pour racheter la boutique histoire que tout soit à moi ! » Catarina est épanouie dans cette activité. Son ancien boulot lui manque parfois, mais les souvenirs de Léandre sont encore trop douloureux. Elle a repris l’équitation, mais elle ne sait pas si elle sera capable un jour de refaire de la kinésithérapie en tant que métier. « T'as du chocolat... » Dit-elle, sourire au lèvres, en pointant du doigt le dessus de sa lèvre.

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