ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 33666 POINTS : 720
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #3 ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #3 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
when nothing feels real anymore Raelyn Blackwell & @Atlas Siede ☆ crédit/ungiffed
J’ignore l’heure qu’il est lorsque j’ouvre les yeux. Habillée de la tête aux pieds, pendant un bref instant, cinq secondes, peut-être dix, je suis entièrement déconnectée de la réalité. J’ai l’impression de sortir d’un mauvais rêve.
Puis je me souviens.
Je me rappelle du corps sans vie d’Amos allongé sur la table en métal. Je me souviens du goût métallique du sang dans ma bouche, avalé à force de trop me mordre l’intérieur de la lèvre. Je me souviens des larmes, je me souviens d’avoir été dans un état indicible, en proie à ce qui ressemble certainement beaucoup à de l’hystérie dans son sens le plus tragique. Je me souviens qu’Amos est mort, que ce n’était pas un cauchemar, qu’il ne se réveillera jamais.
Plus jamais il ne capturera un cliché volé avec le polaroid que je lui avais offert à la naissance de Micah. Plus jamais il ne dispersera ces photos dans l’appartement pour que je tombe dessus, pour me faire sourire même lorsque rien n’appelle à de la joie. Plus jamais il m’embrassera, ne me touchera, ne me dira que je suis faite pour ces mains. Plus jamais il ne me fera sortir de mes gond faute de mauvaise foi, une mauvaise foi légendaire qui, je suis prête à mettre ma main au feu, n’a jamais été égalée de mémoire d’homme. Plus jamais il n’agira comme un rustre, un ours mal léché convaincu qu’homme doit protéger femme. Plus jamais il ne m’attirera contre lui pour respirer l’odeur de mon shampoing, ne relève mon t-shirt et le sien non pour initier un brûlant corps à corps mais simplement pour sentir la chaleur de ma peau contre la sienne. Plus jamais il n’ouvrira ses yeux océans ; j’ai su que j’étais perdue à l’instant où il les a plongés dans les mien, dès la première fois. Plus jamais je ne les observerai en silence et de loin, lui et Micah, jouer tous les deux, apprendre l’un au contact de l’autre, chacun s’émerveillant pour des raisons bien différentes.
Y penser me donne envie de me faire mal.
Y penser me donne envie de vomir, de brûler cette putain de ville et de sauter du haut de l’infinity tower. Y penser me donne envie de refermer les yeux et de me rendormir juste pour oublier.
Dans sa chambre, Micah pleure. Depuis combien de temps ? Un coup d’œil à mon téléphone m’indique qu’il est déjà dix heures. En état de choc, je tente de faire refluer mes larmes, mais je n’y parviens pas et cela me rend dingue. J’ai mal à la tête, mal au ventre, la gorge qui se noue à nouveau au point d’avoir le sentiment que je vais m’étrangler. Aujourd’hui fait plus mal que cette nuit.
Mais Micah pleure et entendre les cris de frustration de mon bébé me donne envie de lui faire du mal, à elle aussi, et dès lors que cette pensée traverse mon esprit, aussi fugace soit-elle, aussi normale soit-elle – si tant est qu’il y ait quelque chose de normal dans une situation comme celle-là – elle m’horrifie immédiatement. Je m’horrifie, moi qui me suis toujours tenue en très haute estime. Moi qui n’aimais que moi, avant Amos. Elle m’horrifie et pleurant, haletant, j’enroule mes doigts autour de ma gorge. Pour me calmer, j’y applique de la pression, mais le calme ne vient pas.
Je ne réfléchis pas. Je me lève, enfile une veste en jean sur mes vêtements de la veille et me dirige droit vers la chambre ma fille. « Chut Micah, chut. » Amos la disait capable de ressentir ce que je ressentais. Il pensait que mes angoisses et mon état d’esprit rejaillissait sur Micah qui, à défaut de les comprendre, avait besoin d’extérioriser. Amos ne dira jamais plus rien mais Micah pleure même lorsque je la soulève de son lit pour la prendre dans mes bras. Elle n’a que son pyjama sur elle lorsque je jette en vrac dans l’une de ses petites valises tout ce qui me tombe sous la main. Elle n’a que son pyjama lorsque je l’attache dans son siège pour enfant dans la voiture. Elle n’a que son pyjama lorsque, rassemblant mes maigres notions de conduites, je roule à la vitesse d’un corbillard jusqu’à chez son parrain. La porte s’ouvre. La silhouette d’Atlas apparaît. Nous ne nous connaissons pas réellement, lui et moi. Il était le choix d’Amos comme Ariane était le mien. Toutefois, il ne m’a certainement jamais vue dans l’état dans lequel je suis, le yeux rougis, les lèvres tremblante, échevelée et dans mes vêtements de la veille.
« Prends-là. » Mon bébé ressert sa petite main dans la mienne, debout comme la petite fille qu’elle est en train de devenir. Qu’elle deviendra sans que son père ne puisse jamais la voir. « Prends-là s’il te plait. » J’ai du mal à respirer. J’halète, incapable de dire quoi que ce soit d’autre. Incapable de prendre soin de la chair de ma chair pour l’instant, mais incapable de supporter l’idée de lui avoir voulu du mal, même l’espace d’une ou deux secondes. « Quelques jours. Je peux pas. »
:
Dernière édition par Raelyn Blackwell le Ven 6 Sep 2024 - 5:09, édité 2 fois
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 7569 POINTS : 60
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › louis › sergio › gayle › raelyn › lewis #2 › yasmin #1 › alma #1 › ginny #3
alma #1 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2
Ce devait être un jour comme les autres. D’une banalité affligeante, de celle qui jouait avec ses nerfs, mais qui lui apportait une stabilité qu’il jurait vouloir retrouver depuis si longtemps. Il n’avait pas très bien dormi, encore une fois, mais quelques heures de sommeil lui suffisaient depuis ses premières années à l’armée. Son chien avait fini par le tirer du lit avec quelques grognements, de part et d’autre, pour une balade qu’il préféra faire durer, usant de détours à ne plus en finir avant de s’arrêter dans un café du coin pour ramener le petit-déjeuner. Dans quelques heures, il regrettera cette marche intensive qui laissera place à une douleur qui se voulait familière, mais jouait dangereusement avec sa santé mentale. En attendant, Atlas s’imagina faire perdurer ce genre de routine. Sortir de la maison pour une balade, récupérer des cafés à emporter et quelques sucreries pour tirer Ginny du lit et improviser le reste de sa journée. Il détestait l’imprévu, ne supportait déjà plus de n’avoir aucun programme à suivre au millimètre près, mais il essayait de toutes ses forces d’insuffler une certaine normalité dans cette vie qui sera désormais la sienne. Il ne se permet plus le moindre détour sur la base, refuse tout contact avec ses anciens frères d’armes. Il s’isole, Atlas, ne laissant qu’une poignée de personnes triées sur le volet, assister à la déchéance de son quotidien. Bref, un jour comme les autres.
Il aurait dû en être ainsi pour le reste de la journée. Qu’importe s’il eut envie de ronchonner quand, en rentrant de sa balade, il eut tout le loisir d’observer le bordel que Ginny venait d’étaler sur la table du salon. Du papier, des aquarelles et des crayons couleurs jonchent le moindre centimètre carré de libre, à peine un espace suffisant pour venir déposer le gobelet qu’il avait pris pour elle. Dans trois minutes, elle allait essayer de l’entraîner dans son élan de création et il se devait de trouver une distraction. Il a pensé à aller chercher le livre que Mia lui a prêté quelques jours auparavant ou même à allumer la télévision pour lancer une partie de jeux vidéo. Il ne se pensait pas doté de pouvoirs surnaturels au point d’être sauvé par le bruit de la sonnette résonnant dans l’entrée. Il trouva la coïncidence amusante jusqu’à ce que le panneau de bois laisse apparaître la dernière personne qu’il aurait imaginé trouver sur son palier. « Raelyn ? » Il n’a pas le temps de réaliser quoi que ce soit que déjà la jeune femme se met à parler avec une certaine urgence dans la voix. « Prends-là. » Au bout de son bras, à moitié dissimulé derrière la jambe de sa mère, se tient Micah. Il ne l’avait pas vu depuis un certain temps, il le réalisa à l’instant. « Prends-là s’il te plait. » Son urgence se transforme en une supplication qui lui vrille les tympans. Atlas ne savait pratiquement rien de Raelyn, elle n’était pas son amie, ils n’étaient pas du genre à organiser un moment pour se voir malgré l’absence d’Amos. Mais Atlas savait une chose, elle n’était pas une personne négligée, encore moins quelqu’un qui agissait dans une urgence désespérée. Et ce constat vint lui glacer le sang alors que la jeune mère cherchait à pousser son enfant dans ses bras. « Quelques jours. Je peux pas. » Il n’était pas certain de vouloir connaître la raison de son désespoir, mais une voix en lui criait déjà la réponse. « D’accord, d’accord. » Il s’empressa de répondre sans même savoir ce qui était en train de se jouer. Il ne faisait que répondre à la détresse d’une mère qui paraissait perdre pied. Oubliant ses propres douleurs, il s’abaissa pour se retrouver au niveau de Micah qui lui adresse un sourire empli de timidité. « Tu veux aller voir Ginny au salon ? Elle a plein de coloriages et des crayons de toutes les couleurs. » Elle hoche la tête, la petite fille, avant de relever les yeux vers sa mère qui ne la regarde à peine. « Vas-y Micah. » Il ne cherche pas à lui donner d’ordre, sa voix se veut rassurante alors qu’en se redressant, il trouve le regard de sa colocataire. Elle a compris Ginny, tendant déjà sa main vers la petite fille en lui parlant de fées et de bonshommes à colorier.
Son attention toute entière se tourne alors vers Raelyn qui paraît sur le point de s’écrouler dans son entrée. « Qu’est-ce qui se passe ? » Une part de lui connaissait la réponse tout en refusant de l’admettre. Il ne pouvait exister qu’une seule raison pour une telle détresse. Il n’ose pas s’approcher, encore moins la toucher, mais sa respiration se veut si erratique que même son sang-froid paraissait vaciller. « Qu’est-ce que je peux faire ? » A part prendre Micah comme elle venait de le lui demander. Qu’est-ce qu’il pouvait faire pour elle ? Il ne pourra rien lui imposer, il le savait. Raelyn est un esprit indépendant qui ne reçoit d’ordre de personne, il l’avait compris depuis bien longtemps, mais il refusait également de la laisser repartir dans cet état.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 33666 POINTS : 720
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #3 ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #3 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
when nothing feels real anymore Raelyn Blackwell & @Atlas Siede ☆ crédit/ungiffed
Je n’ai même pas songé à l’éventualité que le parrain de ma fille ne soit pas chez lui, à ce que je ferais si je trouvais porte close et je n’ai pas à le faire. La porte s’ouvre sur sa mine qui prend un air concerné lorsqu’il pose les yeux sur moi. J’ai le cœur brisé à l’idée de laisser Micah, j’ai le cœur qui se serre parce que je sens qu’elle ne comprend pas ce qu’il se passe, qu’elle a peur et qu’elle se sent peut-être un peu abandonnée. Je resserre mes doigts autour des siens, moi-aussi, je n’ai pas plus envie de laisser ma fille qu’elle n’a envie d’être séparée de moi, mais j’ai à peine réussi à me sortir du lit ce matin, a peine réussi à contenir la rage que j’ai ressenti lorsqu’elle s’est mise à pleure et Micah a besoin d’une bulle d’équilibre. La mienne a volé en éclat et je ne peux plus l’y héberger pour l’instant. « D’accord, d’accord. » Le soulagement que je ressens me donne envie de céder aux larmes que j’ai versées toute la nuit à l’abri des regards mais dans mon malheur j’ai la chance de ne ressentir plus qu’une immense sécheresse. Je ne pleurerai donc pas face à Atlas Siede et, plus important encore, je ne pleurerai pas face à mon bébé. « Tu veux aller voir Ginny au salon ? Elle a plein de coloriages et des crayons de toutes les couleurs. » En temps normal, je serais agacée à l’idée qu’une autre femme approche ma fille, joue avec elle, la câline et prenne la place d’une mère, même quelques jours, même quelques heures. Sur l’heure, je songe juste à l’équilibre qu’Atlas et cette inconnue lui apporteront, celui que je ne suis pas en mesure de lui donner pour l’instant. Il faudra lui dire ce qu’il se passe. Il faudra que je dise à Micah que son père ne reviendra pas du voyage qu’elle le croît parti faire. Mais je suis à court de mots autant que je suis à court de tendresse pour l’instant. Je suis en état de choc. J’ai du mal à croire que ce que j’ai vu cette nuit - le corps d’Amos étalé sur cette table en métal - était vrai, que c’est réellement arrivé. Qu’il n’est plus là et qu’il m’a quittée. « Vas-y Micah. » Une voix féminine appelle Micah et, dans un élan d’urgence, je me baisse au niveau de ma fille pour l’attirer vers moi et la serrer un peu trop fort dans mes bras. Sa lèvre inférieure tremble, elle ne comprend pas ce qu’il se passe, si elle doit être gaie pour le coloriage ou pleurer pour une raison qu’elle ignore. « Je te laisse pas, d’accord ? C’est que quelques jours. Tu vas rester avec Atlas quelques jours. » Micah étouffe un gémissement, celui d’un bébé qui n’a pas envie de quitter sa maman même quelques heures. « Je t’aime, d’accord ? Je viendrai te chercher. » J’embrasse son front à plusieurs reprises avant de parvenir à la laisser partir et, lorsque la brune vient la chercher et que quelques larmes d’enfants glissent des yeux bleus de Micah je ne parviens pas à le supporter ; je détourne le regard. J’ai voulu qu’elle les ait bleus. Amos voulait qu’ils soient verts, comme les miens, nous nous sommes tendrement chamaillés à ce sujet. Pourquoi a-t-il fallu que je l’emporte ? Pourquoi a-t-il fallu qu’elle soit là, à me fixer et à pleurer avec les yeux d’Amos ? Je sens ma volonté ciller, menacer de s’effondrer. Je me reprend en entendant la voix d’Atlas.
« Qu’est-ce qui se passe ? » Je n’ai ni la force d’expliquer ni celle de m’ouvrir à lui d’une quelconque façon. « Qu’est-ce que je peux faire ? » - « Rien, occupe toi d’elle, c’est tout. » La froideur est la seule arme que j’ai à ma disposition pour ne pas m’effondrer. Elle est la prunelle de mes yeux, mon monde tourne autour d’elle et elle seule à présent. Je voudrais lui demander qui est l’inconnue. Si elle est digne de confiance et digne de graviter autour de Micah. Certainement que non, il n’y a que de rares personnes qui le soient à mes yeux, mais faire confiance en le jugement du parrain de ma fille est dur, m’ouvrir à lui l’est encore plus ; je laisse tomber le sac que j’ai amené pour ma fille par terre, remonte l’allée qui mène à sa maison aussi vite que je l’ai descendue et disparais dans ma voiture avant qu’il ne le temps de me retenir.
***
Cinq jours. C’est le temps que j’ai passé sans ma fille, un laps de temps pendant lequel je suis restée cloîtrée chez moi et fait le minimum nécessaire à ma survie. Je n’ai plus d’appétit, ne parviens pas à dormir de peur de rêver de lui ou de cauchemarder de sa mort - j’ignore ce qui serait le pire - et je passe plus d’heure que je ne peux en compter sous le jet d’eau trop chaude de la douche. La douleur que je ressens lorsqu’il cuit ma peau et la fait rougir est salutaire ; elle permet à mon esprit de s’échapper l’espace d’un instant, autant que mon corps parvient à le supporter.
Au sixième jour et à la veille de l’enterrement d’Amos, le manque de Micah est plus important que tout le reste. Pour ne pas l’effrayer je me douche, me force à boire deux cafés serrés, enfile un jean à moi mais une chemise blanche qui appartenait à Amos et dans laquelle je flotte beaucoup trop, et conduit à nouveau lentement jusqu’à ma princesse. Je suis un peu plus présentable que la dernière fois que je me suis présentée sur le perron d’Atlas, mais je n’ai l’air plus solide qu’en apparence. Il a certainement appris la mort d’Amos. Il a dû appeler le ranch ou l’un de ses frères, il a peut-être joint n’importe quelle autre connaissance en commun et, de fil en aiguille, il a appris, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. D’une certaine façon, je suis soulagée de ne pas avoir à le dire à voix haute. Lorsqu’il ouvre la porte, ma première question est pour Micah. Pour elle, je me suis concentrée sur le fait d’avoir l’air forte ces cinq derniers jours, de parvenir à faire semblant. « Elle est là ? » Je n’ai pas réalisé jusque-là à quel point le fait qu’elle soit loin m’arrachait le cœur, lui aussi. « On l’enterre demain, tu as dû recevoir le carton d’invitation. » J’ai laissé les Taylor faire ce travail-là. Moi, j’ai supervisé tout ce qui le concernait lui : j’ai choisi sa tenue, sa pierre tombale ainsi son cercueil. J’ai fait tout ça en déconnectant mon cerveau ; j’en aurais bien été incapable si j’avais réellement songé à l’évenement en lui-même. « Elle ne sera pas là demain. Tu ne lui a parlé de rien ? » Ce n’est pas son rôle de lui apprendre la mort de son père et je le mépriserais s’il l’avait fait.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 7569 POINTS : 60
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › louis › sergio › gayle › raelyn › lewis #2 › yasmin #1 › alma #1 › ginny #3
alma #1 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2
Jamais il n’a envisagé recevoir la visite de Raelyn. Encore moins pour qu’elle le supplie de prendre soin de sa fille pour quelques jours. Les actions s’enchaînent à une vitesse qui lui file le tournis. Il n’a pas le temps de penser, pas le temps de s’interroger plus d’une seconde avant d’accepter face à la détresse d’une mère. Il est sa dernière solution, il le sait. Elle ne serait pas venue ici s’il n’était pas question d’urgence. Il redoute le pire, mais toute son attention se focalise sur la petite fille qui semble ne pas tout comprendre. Ses larmes font briller ses yeux bleus et ne font que souligner les traits qu’elle emprunte à son père. Il serre la mâchoire, n’ose pas prononcer le prénom de son plus vieil ami. Quelque chose ne tourne pas rond, il aimerait pouvoir parler à Raelyn, mais l’intervention de Ginny semble la rendre nerveuse. Elle ne lui fait pas confiance. « Je te laisse pas, d’accord ? C’est que quelques jours. Tu vas rester avec Atlas quelques jours. » La petite fille dodeline de la tête tout en faisant de son mieux pour retenir un énorme sanglot. L’image lui brise le cœur. Une mère qui dit au revoir à sa fille. « Je t’aime, d’accord ? Je viendrai te chercher. » Il espère sincèrement qu’elle ne ment pas, qu’elle ne s’échappe pas pour ne jamais revenir. Il ne s’est jamais mêlé de tout ce qui semblait graviter autour du couple formé par Amos et Raelyn, il n’a jamais fouiné, mais une part de lui sait, que tout cela n’a rien de franchement légal. Il ne juge pas, mais l’urgence qui s’imprime dans les actions de la blonde, lui donne l’impression d’une fuite vers l’avant, une escapade qui pourrait durer des années au lieu des quelques jours promis. « Je te rejoins tout de suite, ma puce. » Elle s’en va, attirée par les crayons de couleurs et la promesse d’un dessin de princesse. Et son regard tombe entre les iris froids de la Blackwell. « Rien, occupe toi d’elle, c’est tout. » Il n’obtiendra rien de plus, « Promis. » Un instant, leur regard s’affronte. Juste le temps d’une seconde. Sa promesse en seule bonne foi. Et après avoir jeté le sac de sa fille à ses pieds, Raelyn s’échappe. Il ne lui court pas après, cela ne servirait à rien. Il espère simplement qu’elle reviendra. Il espère qu’elle ne reviendra pas seule.
Le lendemain, on lui fera savoir qu’Amos ne reviendra jamais. Et si en apprenant la nouvelle, il a senti quelque chose se briser à l’intérieur, Atlas s’est juré de garder la tête haute, pour la petite fille qui ne cesse de réclamer ses bras entre deux crises de larmes.
Cinq jours. Un enfer de chaque minute. Des larmes à ne plus en finir. L’impossibilité de faire quoi que ce soit sans avoir le petit corps de Micah collé à lui. Chaque instant de ces longues journées est venu jouer avec sa patience. Il s’est promis de ne pas transmettre sa frustration à la gamine, il a tout fait pour être présent pour elle, dès qu’elle réclamait sa mère ou pire encore son père. Il a tout fait pour qu’elle ne se doute de rien, pour que sa petite vie ne soit pas plus chamboulée encore. Lui qui n’a jamais vraiment joué à la nounou plus d’une après-midi, s’est transformé en un expert de la distraction enfantine. Ginny était parti pour lui laisser de l’espace, pour qu’il puisse gérer sans qu’une inconnue n’interfère dans la vie de Micah. Ils se sont retrouvés en tête à tête, une enfant perdue et un adulte instable. Le mélange n’est pas censé faire bon ménage, mais la recette a tenu, malgré tout. Les repas ne sont pas spécialement équilibrés, la routine de sommeil a complètement été entérinée, mais chaque jour Micah a le droit à une nouvelle activité et surtout à toute l’attention de son parrain.
Il est épuisé, mais le sommeil ne vient pas le trouver. Il devrait en profiter pourtant, Micah dors dans son lit, il ne sait pas quand elle se réveillera de sa sieste improvisée. Il devrait ranger la cuisine, probablement donner un coup de ménage dans le salon, mais la fatigue le rattrape jusque dans ses os. Et tout s’envol dès l’instant où il se retrouve, à nouveau, nez à nez avec Raelyn. Elle débarque sans prévenir, une fois encore. L’air plus frais que la dernière fois, son air se veut parfaitement composer, elle se tient droite et il reconnait ce regard. « Elle est là ? » - « Elle dort. » Autrement dit, merci de ne pas faire le moindre bruit. « On l’enterre demain, tu as dû recevoir le carton d’invitation. » Elle annonce cela comme on gère une affaire entre deux associés. « Ça ne t’aurait rien coûté de me le dire. » Atlas est le premier étonné de cette colère qui semble le submerger. Elle ne lui avait rien dit, déposant simplement Micah pour mieux s’enfuir dans l’ombre. Il a dû aller chercher l’information comme s’il n’était qu’un paria dans la vie d’Amos, comme si leurs nombreuses années d’amitié ne se résumaient qu’à peu de chose. « Elle ne sera pas là demain. Tu ne lui as parlé de rien ? » - « Non, je n’ai rien dit. » Il a parfaitement conscience que ce n’est pas à lui d’annoncer à la petite fille qu’elle ne reverra jamais son père. En réalité, c’est pour elle qu’Atlas se retrouve en colère contre la femme qui se tient face à lui. Elle cherche à entrer dans l’appartement et voilà qu’il s’impose pour qu’elle reste dans l’entrée. « Quand Amos m’a demandé d’être son parrain, je lui ai promis que je veillerais toujours sur elle, quoiqu’il arrive. » Et par extension, la promesse s’étendait auprès de Raelyn, elle ne devait jamais douter de cela. « Mais plus jamais, tu la laisse aussi longtemps sans au moins me laisser un numéro où elle aurait pu entendre le son de ta voix. » A-t-elle seulement conscience de l’enfer que sa fille a traversé ces derniers jours ? « Elle dort parce qu’elle s’est épuisée à pleurer après vous. On a été au parc ce matin et elle voulait appeler maman pour lui raconter. » Et il n’avait aucun moyen de joindre Raelyn.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 33666 POINTS : 720
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #3 ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #3 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
when nothing feels real anymore Raelyn Blackwell & @Atlas Siede ☆ crédit/ungiffed
Micah m’a manqué à chaque seconde que j’ai passé dans le loft vide de toute âme, mais elle m’a moins manqué qu’Amos parce que je la savais en sécurité. Parce que je savais que je la retrouverai, parce que mon esprit n’était pas apte à gérer deux choses à la fois et que l’état dans lequel la perte de mon âme sœur m’a laissée n’a pas gangréné, il a explosé et pris toute la place. La douleur que j’ai ressentie est sans précédent : je serais aussi incapable de la décrire ou la quantifier que je ne le suis de la comparer à une autre. Je n'ai pas eu l’impression que l’on m’arrachait le cœur : s’il avait été sorti de ma poitrine et déchiqueté, au moins je n’aurais plus rien ressenti. J’ai eu plus mal que si l’on m’avait coupé un membre, plus mal que si on me comprimait la poitrine sous un étau en métal, plus mal que si l’on me lacérait chaque organe ou que si l’on m’ouvrait la cage thoracique dans le dos, l’on me sciait chacune de mes côtes avant de les tordre pour former de sinistres ailes comme les vikings le faisaient autrefois pour mettre à mort les pires des félons. J’ai cru être anéantie lorsque j’ai perdue Aaron. J’étais bien jeune, bien idiote. Ce que j’ai ressenti n’était rien en comparaison de la façon dont j’ai survécu ces derniers jours. Plus rien ne sera plus jamais comme avant. Je ne serai plus jamais la même.
« Elle dort. » Au moins, elle ne pleurera pas lorsque je la prendrai dans mes bras pour la placer dans la voiture. Bien. « Ça ne t’aurait rien coûté de me le dire. » La remontrance m’interromps alors que je m’apprêtais à lui demander de rassembler les affaires de Micah. Cela ne m’aurait rien coûté de le lui dire ? On me prétends sans cœur, mais je suis une petite joueuse face à cette ordure qui ose me faire la morale alors que j’ai perdu mon meilleur ami, mon amant, le père de ma fille et mon âme-sœur. Comment ose-t-il seulement m’adresser la moindre remontrance ? Je ne lui demande pas s’il sait. Il sait. « Mais qui es-tu pour oser me dire ça ? » Nous ne nous connaissons pas lui et moi. Il ferait mieux de prendre garder à ne pas épuiser ma patience : elle n’est plus qu’une rumeur, un simulacre. J’ai enfilé mon masque de froideur parce que lui seul pouvait me porter jusqu’à chez Atlas pour récupérer ma fille sans que je ne m’effondre. Mes yeux sont plus rouges que verts. Peut-être a-t-il pleuré Amos, lui aussi. Mais certainement pas d’une façon qui lui donne le droit de me faire la morale comme si mon deuil n’était pas mille fois plus important, cruel et douloureux que le sien.
J’esquisse un geste pour entrer dans l’appartement, peu disposée à échanger avec ce fils de pute, alors qu’il se place devant moi. Atlas Siede a de la chance que je ne sois pas armée. Atlas Siede a de la chance que le chagrin et la détresse mais vidée de toute combativité. « Non, je n’ai rien dit. » Très bien. Bouge de là, maintenant. « Quand Amos m’a demandé d’être son parrain, je lui ai promis que je veillerais toujours sur elle, quoiqu’il arrive. Mais plus jamais, tu la laisse aussi longtemps sans au moins me laisser un numéro où elle aurait pu entendre le son de ta voix. » Je soutiens son regard. Ancien militaire, le brun a-t-il l’habitude d’être obéi ? Respecté ? Il a frappé à la mauvaise porte s’il s’attend à ça avec moi. Et au-delà de ça, il est complètement idiot s’il pense qu’il est en droit de faire la morale à une veuve. « Elle dort parce qu’elle s’est épuisée à pleurer après vous. On a été au parc ce matin et elle voulait appeler maman pour lui raconter. » - « Tu ne veux pas savoir ce qu’il est arrivé à la dernière personne qui a tenté de s’interposer entre ma fille et moi. » Qu’importe que ce qu’il est en train de faire n’ait rien à voir avec les plan fomentés par Lou Aberline. S’il reste une seconde de plus dans mon passage alors que mon cœur de mère appelle ma fille pour s’y accrocher comme à une bouée, alors il le regrettera amèrement. « Écarte-toi. Maintenant. » Je n’ai plus la moindre combativité. J’ai versé plus de larmes que je n’en avais jamais versées ces derniers jours. Je ne mange rien et ne dors presque pas. Toutefois, le besoin de retrouver Micah couplé à l’offense dont il se rend coupable à mon égard m’investi temporairement des forces que j’ai perdues. Mon ton est directif, sec, froid et il ne laisse pas la moindre place à la négociation. « Et pendant que je récupère ma fille et que je l’installe dans la voiture, tu n’auras qu’à réfléchir à la légitimité que tu as à faire la morale à une femme qui vient de perdre le père de sa fille et l’homme qu’elle aimait. » Peut-être ainsi ne perdra-t-il pas toute chance de la voir un jour à nouveau.
:
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 7569 POINTS : 60
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › louis › sergio › gayle › raelyn › lewis #2 › yasmin #1 › alma #1 › ginny #3
alma #1 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2
Il n’existe pas de manière linéaire de gérer un deuil. Atlas a choisi la colère quand Raelyn a fait le choix de s’isoler. L’un ne devrait pas juger l’autre. Elle a perdu l’homme de sa vie, Atlas a vu son meilleur ami s’éteindre sans avoir jamais pu réellement renouer leur relation d’antan. Pris à la gorge par des regrets, accablé par l’incompréhension des actes de Raelyn, il agit sans réfléchir. Il use de sa froideur pour dresser une barrière de protection à l’entrée de chez lui. Il ne prend rien en considération, si ce n’est l’inquiétude qu’elle lui a forcée de ressentir en s’en allant sans un mot, lui laissant sa fille et aucune date de retour. « Mais qui es-tu pour oser me dire ça ? » A-t-il la moindre légitimité à lui rappeler qu’Amos était son ami ? Probablement pas, mais les mots s’échappèrent d’entre ses lèvres malgré tout. « Il était mon ami. » Il était l’homme qu’elle avait choisi d’épouser, celui avec qui elle voulait construire une famille. Sa douleur ne faisait pas le poids face à celle de la jeune femme, mais rien n’a réellement de cohérence face au deuil.
Il n’est pas père, et c’est sûrement ce qui le permet d’oser son prochain geste. Il s’interpose entre une mère et sa progéniture. Même son instinct de mâle devrait lui hurler qu’il venait de commettre la pire des fautes. Mais Atlas agissait à l’instinct. Durant ses derniers jours, il n’a pensé qu’à Micah, cherchant à la protéger de l’horreur qu’elle allait devenir son enfance sans un père. Amos n’a jamais su apprendre à vivre sans sa première fille, comment la deuxième allait s’en sortir sans son père. C’est une réflexion qui était venue habiter ses cauchemars, plus encore, lorsque les jours ont défilé et que Raelyn ne montrait pas le moindre signe de vie. Il s’entête, s’acharne avec son ton moralisateur, s’approprie des droits qui ne sont pas les siens. Il enchaîne les fautes, s’estimant dans son bon droit dès l’instant où elle lui avait confié la protection de la petite fille qui dormait dans sa chambre. Et face à lui, Raelyn se transforme lentement en un mur de glace. « Tu ne veux pas savoir ce qu’il est arrivé à la dernière personne qui a tenté de s’interposer entre ma fille et moi. » Il a l’intelligence de ne pas poser la question. Il ne veut pas savoir, et pourtant il s’interpose de toute sa hauteur, jouant sur son physique, quand un part de lui sait parfaitement à quel point la femme qui lui fait face peut être létale. Il n’a jamais été question de taille. Entre eux deux, elle était celle qui pouvait le briser en une seconde. « Écarte-toi. Maintenant. » Il le fait à l’instant où les mots le heurtent de plein fouet. Elle est terrifiante dans son affirmation, à lui glacer le sang. Soudainement, il prend conscience de son faux pas, sous couvert d’une protection qu’il estime légitime. Le deuil s’échappe pour reprendre un grippe avec la réalité. Planté dans son entrée, face à une mère en souffrance. T’es vraiment un con Atlas. « Et pendant que je récupère ma fille et que je l’installe dans la voiture, tu n’auras qu’à réfléchir à la légitimité que tu as à faire la morale à une femme qui vient de perdre le père de sa fille et l’homme qu’elle aimait. » Elle cherche du regard et il indique. « Deuxième porte à gauche. » Micah est endormie sur le matelas, entourée d’une armée de coussin comme si elle pouvait s’échapper dans son sommeil.
Il réunit les jouets de la petite, cherche à tout faire rentrer dans le sac que Raelyn lui avait confié. Il ajouta les cadeaux achetés ces derniers jours, vaine tentative de distraire la petite fille. Et dans le silence, alors que la mère retrouve sa chaire, il réalise son imprudence, la maladresse dont il avait fait preuve. Lorsqu’elle revient dans le salon, il se redresse, le sac toujours à la main. « Excuse-moi. » Il n’avait jamais eu à l’idée de séparer la fille de sa mère, son instinct lui avait simplement hurlé de protéger la plus jeune, tel un loup qui veille sur sa meute. « Je m’inquiétais de ne pas te voir revenir. » Il ne virera pas dans l’émotionnel, son seul intérêt est pour Micah désormais blotti fermement dans les bras de sa mère. « De quoi tu as besoin ? » Il demande, malgré tout, conscient qu’elle ne lui offrira probablement pas une réponse. « Pour elle ou pour toi. » Amos le tuerait de laisser les deux femmes de sa vie seules. Il le sait, mais elle est-ce qu’elle le laissera approcher ?
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 33666 POINTS : 720
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #3 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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« Il était mon ami. » « J’en ai absolument rien à foutre. »
Je me moque de savoir à quel point il pensait connaître Amos, à quel point il a ressassé leur rencontre, leurs moments de franche camaraderie et leurs discussions. Le cœur de mon mari n’était connu que de moi : il ne le montrait à personne d’autre ou, en tout cas, il n’en dévoilait qu’une parcelle. Personne ne connaissait réellement mon âme sœur, dans ses combats et instants de faiblesse comme dans ses moments de félicité, dans ses luttes morales et toute sa complexité. Micah et moi étions la famille qu’il avait choisie, c’est pour nous et uniquement nous qu’il se battait, c’est pour nous qu’il a laissé les forces de l’ordre lui passer les menottes aux poignets sans jamais trahir le secret qui commencer déjà à me ronger les entrailles. Oh, je me moque bien du trépas d’Aberline. Le décès de la prostituée de ma main n’a jamais chatouillé ma conscience. En revanche, comment suis-je supposée ne pas me sentir coupable du destin d’Amos ? Comment pourrais-je nier que, si je n’avais pas appuyé sur la détente ce jour-là, Amos serait encore en vie ? Atlas Siede était loin de connaître mon mari aussi bien que je le connaissais et ce n’est pas sa faute : les gens comme Amos et moi ne se livrent pas, ou jamais entièrement. Toutefois, son audace aujourd’hui constitue son crime. Même moi, je le trouve cruel. Et bien qu’en miette, je le remets violemment à sa place avant d’exiger de voir ma fille, puisqu’être son parrain ne lui octroie absolument aucun le moindre droit, et certainement pas sur moi ou ma relation avec la chair de ma chair. « Deuxième porte à gauche. » Je ne hoche même pas la tête. Evidement, je ne le remercie pas non plus. Je me contente de le lâcher des yeux comme s’il était parfaitement insignifiant et puisqu’il s’efface pour me laisser passer, je me diriger vers ladite pièce.
Mes yeux ne sondent pas mon environnement. Je ne suis pas là pour découvrir ce pan de la personnalité du parrain de ma fille, je ne suis même pas là pour le juger sur le soin qu’il a apporté à ma princesse. J’ai besoin de la voir, toute de suite et maintenant et mon cœur ne s’apaise que lorsque je pose les yeux sur mon bébé, endormi sur un lit bien trop grand pour elle et encerclée par une armée de coussins. Le souffle coupé, je tombe à genoux devant elle. Je caresse ses discrètes boucles blondes du bout des doigts avant de me pencher vers elle pour déposer mes lèvres sur son front, lui chuchoter que maman est là et laisser mes doigts caresser son dos. Elle ouvre les yeux et son regard bleu – identique en tous points à celui d’Amos – me fait l’effet d’un coup de poignard en plein cœur. J’hoquète et me redresse pour m’asseoir au bord du lit tandis qu’elle se redresse et enroule ses petits bras autour de mon cou. Le cœur en miette, je reste d’abord paralysée par le choc et la douleur, avant de refermer mes bras autour d’elle et de caresser ses cheveux, ses épaules et son dos. Je la rassure. Je lui dis que oui, on rentre à la maison et je refoule mes larmes lorsqu’elle me demande si papa rentre avec nous. « Non princesse, il ne rentre pas. » Je ne lui dirai qu’il est parti pour toujours que lorsque je serai seule avec elle. Je ne suis pas sûre de me relever après ça, et je ne veux aucun spectateur. Avec délicatesse, je me redresse en la gardant contre moi. Je passe un bras sous elle et l’autre autour de son dos pour la tenir fermement, mais elle-même s’accroche si fort à moi que personne ne pourrait me l’arracher.
« Excuse-moi. » Dans le salon, Atlas a l’air penaud, son sac à la main. Je lui en veux encore de toute mon âme, mais ma colère est retombée à l’instant où Micah s’est blottie contre moi. « Je m’inquiétais de ne pas te voir revenir. » - « Je reviendrai toujours. » Je lui réponds sèchement puisque le fait qu’il puisse en douter constitue un affront. Plus doucement, je répète à l’oreille de ma fille. « Je reviendrai toujours pour toi. Je te laisse pas. » Certainement pas maintenant que je suis la seule personne qu’elle ait. Je relève un regard de défi, toujours un peu teinté d’amertume, dans celui de l’ancien militaire. « De quoi tu as besoin ? Pour elle ou pour toi. » Doucement, je dépose ma fille à terre malgré ses protestations. « On rentre à la maison. Termine de regrouper tes jouets, tu veux bien Micah ? » Elle râle encore pour la forme mais, bien trop heureuse d’entendre qu’elle rentre chez elle, ma fille s’exécute. Atlas a déjà fait la majorité du travail, ce n’est qu’une excuse pour l’éloigner quelques secondes. « Que tu ne te comportes pas comme un pauvre con. » Ce serait déjà bien, pour commencer. « Sa nourrice la gardera demain. » Pour l’enterrement : j’ai déjà prononcé le mot une fois, une seconde, c’est au-delà de mes forces. « Tu viens, tu viens pas, je m’en fous. » Amos s’en foutrait, ce genre de chose lui serait passée au-dessus de la tête.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 7569 POINTS : 60
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › louis › sergio › gayle › raelyn › lewis #2 › yasmin #1 › alma #1 › ginny #3
alma #1 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2
Si un regard pouvait tuer, Atlas aurait pris son dernier souffle. Dans sa panique, au milieu de l’inquiétude que le silence de la blonde a insuffler entre ses veines, il n’a pas su faire. Le choix d’une confrontation aussi directe ne pouvait qu’envenimer l’atmosphère et Raelyn lui fera payer son affront. Elle n’a pas besoin de le verbaliser, il a compris. À cet instant, le militaire au sang-froid est prêt à plier le genou plutôt qu’envisager d’affronter la tempête qui lui fait face. Il ne lui tiendra pas tête, il ne lui reprochera rien de plus. Il venait de comprendre son erreur. « J’en ai absolument rien à foutre. » Ses mots blessent, mais il ne lui en tiendra pas rigueur. La femme qui lui fait face vient de perdre son mari. Et s’il n’a jamais réellement compris la profondeur du lien qui les unissait, Atlas est certain d’une seule chose : Amos aimait Raelyn comme un fou. Seule la réciproque peut s’avérer vraie. Un instant, en croisant le regard de cette femme, il se demande quelle serait sa réaction si Lola venait à disparaître aussi brutalement. Il n’a pas besoin de s’aventurer longtemps pour connaître la réponse, il serait aussi à vif et agressif que la femme de son meilleur ami. Alors Atlas s’efface, laissant la mère rejoindre sa fille.
Machinalement, il commence à réunir les jouets de sa filleule. Dans quelques minutes, le calme va retomber sur l’appartement et, pour la première fois depuis l’annonce, Atlas va se retrouver complètement seul avec ses pensées. Les mots de Raelyn se sont imprégnés dans son esprit, elle a parlé d’enterrement et de fin, tout ce qu’il n’avait pas encore pleinement enregistré. Amos ne reviendra pas. C’est comme si la réalité le heurtait à cet instant, dans son salon, alors qu’il cherche à mettre la main sur la poupée de Micah. La petite fille qui ne cessait de réclamer son père ne pourra jamais le retrouver. Et l’émotion vient le chopper à la gorge, le laissant sans souffle. Il se retient au dossier du canapé, pour inspirer, regrettant encore plus profondément son attitude envers la veuve. Atlas se sent con et quelque peu démuni face à l’ampleur de tout ce qui va changer pour Raelyn et sa fille. Inspirant, il se redresse et continue à remplir le sac dans sa main gauche. Il s’effondra plus tard, sans témoin, sans personne auprès de qui justifier quoi que ce soit. Il ne peut pas imposer cela à Raelyn qui revient tout juste dans le salon, son bébé fermement collé contre sa poitrine. La vision de la mère et de la fille réunies lui arrache un faible sourire. Micah ira mieux auprès de sa mère, il en a pleinement conscience désormais. « Je reviendrai toujours. » Si elle lui crache ses paroles, il s’étonne de la douceur qu’elle emploie dans la seconde suivante. Les deux faces d’un diamant brut que personne ne pourra plus jamais approcher désormais. « Je n’aurais pas dû en douter. » Il le voit pleinement, il faudrait être aveugle pour ne pas réaliser à quel point Raelyn aime sa fille. Il n’en a jamais été témoin auparavant, mais désormais, il sait.
« On rentre à la maison. Termine de regrouper tes jouets, tu veux bien Micah ? » Il observe la fillette se plaindre avant de céder au regard de sa mère. Doucement, il dépose le sac ouvert sur la table basse où elle pourra déposer les quelques objets qui traînent encore dans la pièce. « Que tu ne te comportes pas comme un pauvre con. » Son regard se relève pour tomber sur le visage de glace qui lui fait face, sa mâchoire se serrant face au jugement sans détour. Faisant rouler ses lèvres l’une sur l’autre, il ravale tout le sarcasme qui flirte sur le bout de sa langue. Il n’est pas nécessaire de lui répondre, il ne cherche pas l’absolution, elle lui voudra pour des semaines encore. « Sa nourrice la gardera demain. » Il se retient de lui demander si elle sera en sécurité, se contenant de hocher de la tête. « Tu viens, tu viens pas, je m’en fous. » - « Je serais là. » Elle s’en fout, mais il tient à lui faire savoir. Il sera là pour dire au revoir à son ami, aussi con que cela puisse sonner. Le silence allait s’emparer d’eux quand il sent la main de Micah tirer sur son pantalon. « Tu peux l’amener à ta maison. » Qu’il lui confirme alors qu’elle était en train de lui montrer la peluche qu’il avait acheté pour elle. Auprès de la mère, il se justifie encore. « J’ai pas su lui dire non. » Et qu’elle aille au diable si elle déteste l’animal en peluche ou l’idée qu’il cède aux larmes de Micah. Il ne savait que faire et cela avait permis de gagner quelques heures de répit dans les larmes et les questions sans réponses. Et alors qu’elle file vers la chambre comme si elle se souvenait soudainement d’avoir laissé quelque chose là-bas, Atlas profite de l’instant pour réclamer une seule chose. « On ne sera jamais amis. » Il serait naïf d’affirmer l’inverse. « Mais tu me laisseras la voir ? » C’est tout ce qu’il demande, pouvoir faire partie de la vie de Micah, qu’importe ce qui a bien pu arriver à son père. Même s’ils doivent mettre en place un système, une façon de faire pour se croiser le moins possible, Atlas n’abandonnera pas aussi facilement le rôle qui lui a été confié à la naissance de la fillette.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 33666 POINTS : 720
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #3 ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #3 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
when nothing feels real anymore Raelyn Blackwell & @Atlas Siede ☆ crédit/ungiffed
Je n’ai pas la moindre idée de comment je vais faire pour élever ma fille seule. J’ai l’impression d’ignorer comment prendre soin d’elle, comment la préparer du mieux possible à ce qui l’attendra dehors lorsqu’elle volera de ses propres ailes ou, en tout cas, comment le faire sans Amos. Je n’ai jamais pensé que j’aurais à faire toutes ces choses sans mon âme-soeur à mes côtés, je ne voulais pas être mère, je ne le suis devenue que parce que Micah était notre enfant à nous et que, aveuglément folle de l’ancien militaire, je n’ai pas réussi à envisager de m’en débarrasser. J’aime ma fille de toute mon âme et de tout mon coeur froid et abimé, mais les choses n’étaient pas supposées se passer comme ça. Aujourd’hui, plonger mon regard dans ses yeux d’un bleu aussi profond que ceux de son père me vrille les tripes et me tétanise. Moi qui n’ai jamais eu peur de rien ou pas grand chose, je dois jongler en plus du deuil et de la douleur avec des craintes ancestrales.
Alors, ce dont je n’ai pas besoin, c’est d’être jugée sur ma capacité à être une mère, d’être critiquée et pointée du doigt parce que, au moment où mon univers s’enflammait, je n’ai pas pu être là pour ma fille. Pire, pendant l’espace d’une dizaine de secondes, j’ai ressenti à son égard un élan de violence qu’elle ne mérite pas. J’ai eu envie de l’étranger, ou la pensée m’a en tout cas traversé l’esprit et j’en crève. Pour ces raisons, je me juge déjà assez bien seule. « Je n’aurais pas dû en douter. » - « Non, en effet. » Moi-même je n’en doute pas ou plus. En la laissant, j’ignorais si j’aurais un jour la force de regarder ma fille dans les yeux sans m’effondrer. Pourtant, au bout de quelques jours à peine et malgré toute ma détresse, j’ai crevé d’envie de la tenir dans mes bras et de l’avoir auprès de moi, et tant pis si cela me fait en même temps terriblement mal.
Micah commence à entasser ses effets personnels, jouets que j’ai fourrés dans son sac un peu au hasard avant de la conduire jusqu’ici en roulant le plus doucement possible - au delà d’être une terrible conductrice, les fois où j’ai pris le volant depuis cinq ans se compteraient sur les doigts d’une main même si celle-ci était amputée de quelques doigts - et je l'aperçois du coin de l’oeil attraper une peluche que je ne reconnais pas et qu’elle semble hésiter à ranger dans son petit sac de week-end. « Je serais là. » Mon attention se reporte un instant sur Atlas, que je dévisage avec un visage dur qui semble vouloir dire "bien", mais je n’ajoute toutefois rien. « Tu peux l’amener à ta maison. » Mon regard suit celui d’Atlas que ma fille dévisage à présent en tendant vers lui l’animal en peluche qu’elle a donc ajouté à sa collection pendant les quelques jours qu’elle a passé ici. Elle n’a pas besoin de ça, les siennes s'entassent déjà dans bien plus de coffres à jouets qu’un enfant de son âge devrait avoir, mais je n’ai pas le cœur à lui arracher quoi que ce soit de plus. Certainement pas quand, après avoir obtenu l’autorisation d’Atlas, elle tourne ses grands yeux océan dans ma direction. « J’ai pas su lui dire non. » Je plie mes genoux pour pouvoir m’abaisser au niveau de Micah, à laquelle je signale mon accord d’un hochement de tête avec un sourire bien plus doux sur mes lèvres. Je passe une main à l’arrière de sa tête, la pose dans ses cheveux pour l’attirer vers moi. Je dépose un baiser au sommet de son crâne, un autre sur son front. « Tu es vraiment une petite maligne, toi. » Un sourire solaire étire les lèvres de la petite fille et je le reçois comme un violent coup dans le ventre. Apprendre le décès de son père fera disparaître ce sourire de son si joli visage et j’ignore où je puiserais les forces dont j’aurais besoin pour la consoler et supporter son désespoir.
Mon sourire se fade progressivement alors que je déplie mes genoux et me redresse. Micah, quant à elle, part dans la chambre d’ami pour y chercher d’autres de ses affaires. Je déglutis difficilement, bats des cils une ou deux fois de trop, pour me calmer et retrouver mon masque de froideur, avant de renifler et de passer ma main sur mon front. « Si elle a oublié quelque chose, tu n’as qu’à me le dire, j’enverrai quelqu’un le chercher. » Personne n’a le cœur ou l’esprit à faire un tour de l’appartement pour vérifier qui ne manque rien et ma fille ne se préoccupe que des ses jouets et peluches, elle se moque bien de ses possession plus essentielles qui sont pourtant bien plus triviales à ses yeux. « On ne sera jamais amis. » - « Le prend pas personnellement. » Cela n’a pas grand-chose à voir avec lui et même s’il n’avait pas dépassé les bornes aujourd’hui cela aurait été l’absolue vérité. « Je n’ai pas besoin d’amis. » Je n’ai besoin de personne ou, plutôt, je ne peux plus avoir la seule personne dont j’ai terriblement besoin. Plus jamais les bras d’Amos ne se refermeront autour de mon buste alors que je me débats pour m’arracher à son étreinte, pour le simple plaisir de pimenter nos jeux. Plus jamais ses lèvres n’effleureront ma peau ; je n’avais même pas besoin qu’il m’embrasse pour me sentir chez moi avec lui, simplement qu’il les fasse courir sur ma nuque ou les dépose sur mon front ou mes paupières closes. « Mais tu me laisseras la voir ? » Non est la réponse qui me vient naturellement, presque sauvagement, la faute à ma possessivité. Mais Atlas n’est pas Amos, sa voix ne chante pas de la même façon à mes oreilles et elle ne chantera jamais pareil pour ma fille non plus, mais il était son choix de la même façon qu’Ariane était le foutu mien. Il est l’homme sur lequel il voulait voir ma fille prendre exemple si jamais elle se retrouvait sans lui pour le guider, et l’idée de cracher sur sa mémoire et ses choix ne me traverse même pas l’esprit. « Oui. » Mes yeux humides tranchent avec mon visage fermé et froid. « J’ai choisi sa marraine à mon image. Lui, c’est toi qu’il avait choisi pour être son exemple si… » Ma gorge se noue et je ne finis pas ma phrase. S'il lui arrivait quelque chose. Dieu que cette expression semble ridicule, dieu qu’elle illustre mal la réalité. Il n’est pas arrivé quelque chose à Amos. Il a été assassiné et je ne le verrai plus jamais. Je bats des cils un peu trop vite, pour tenter de garder mes larmes de là où elle ne devraient jamais sortir : à l’intérieur. « Maman ? » Micah, revenue à notre niveau, glisse sa petite main dans la mienne. « On y va princesse. » Je tends la main vers Atlas pour qu’il me donne le sac à bandoulière de ma fille. « Tu dis au revoir à ton parrain ? »