ÂGE : vingt-sept ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5466 POINTS : 650
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Elle avait tant de fois repoussé le moment qu’elle se demandait encore si cela faisait le moindre sens. Ils se voyaient régulièrement désormais, un peu comme si rien n’avait changé, comme si elle n’avait jamais quitté la ville. Il serait si simple de prétendre que rien ne les avait séparés, que Shiloh était exactement la même personne. Parfois, elle fermait les yeux et prétendait n’avoir jamais eu l’idée de partir pour Sydney. Elle se demandait à quoi sa vie ressemblerait si elle était restée dans les parages, est-ce qu’elle serait encore amie avec Lewis ? Est-ce que les choses auraient changé entre eux ? Est-ce qu’elle aurait eu le courage de reconnaître qu’elle en pinçait pour lui ? Ce n’était que des rêves, des scénarios imaginaires qui ne pouvaient réellement remplacer la réalité. Shiloh était partie, on l’avait brisé et désormais elle prenait les choses en mains pour se reconstruire. Cela passait par n’avoir aucun secret pour celui qui avait toujours eu une place un peu particulière dans sa vie. Elle était terrorisée à l’idée de tout lui dire, pas parce qu’elle craignait son jugement, mais parce qu’elle redoutait le moment où elle verrait le regard qu’il pose sur elle changer. Elle avait peur de voir sa joie s’envoler, de voir Lewis la traiter telle un objet fragile, une petite chose incapable de se relever des épreuves qu’elle avait traversées. Au fond d’elle, Shiloh savait parfaitement que ce n’était pas dans la personnalité de son ami, mais les peurs de ce genre se voulaient absolument irrationnelles.
Elle avait longtemps imaginé débuter la conversation autour d’un café ou lorsqu’ils se retrouvaient pour poursuivre leur marathon des films Harry Potter, mais ce n’était jamais le bon moment. Ils passaient leur temps à rire, à se charrier et à s’amuser, et elle redoutait tant de plomber l’ambiance que les mots finissaient toujours par coincer dans le fond de sa gorge. Et finalement, le vide-greniers lui avait offert une opportunité. Après tout, il n’existe pas meilleur véhicule de souvenirs que les objets, les choses concrètes. Elle avait son petit stand, dans le fond de la pièce. Elle était venue parler aux organisateurs, leur demandant si elle pouvait pénétrer dans les lieux avec Lewis avant que la salle ne soit réellement ouverte au public. Elle avait tout expliqué de sa démarche, on l’avait entendu et surtout, on l’avait compris. La gérante l’avait prise dans ses bras et avait souligné à quel point elle admirait sa démarche. Elle avait eu le feu vert. Et désormais, elle attendait Lewis. Toujours en retard. C’est bien pour cela qu’elle lui avait donné rendez-vous presque deux heures avant l’ouverture officielle du lieu.
Il s’était retrouvé surpris de la trouver sous l’affiche mentionnant le nom de la galerie éphémère. La galerie des cœurs brisés. Drôle d’endroit pour se donner rendez-vous, pas vrai ? Elle lui adressa un sourire timide et maladroit. Son cœur commençait déjà à battre la chamade alors qu’elle l’entraîna à l’intérieur. « J’ai promis de t’expliquer pourquoi j’avais disparu. » Il savait qu’elle avait eu une relation, que tout ne s’était pas très bien terminé, mais elle ne lui en avait pas dit plus. « J’ai longtemps cherché mes mots, mais c’est… Je crois que ce sera plus simple si je te montre. » Elle avait agencé son stand de manière presque chronologique. Les premiers cadeaux que Lawrence lui avait fait dont ce CD avec sa tête dessus, la maquette de son super projet qui avait si rapidement floppé. Puis la lente descente aux enfers, la façon dont il avait changé sa garde-robe, la manière qu’il avait eu d’abîmer l’image qu’elle avait d’elle-même et tout le reste, tout ce qui ne pouvait pas être représenté par un objet, mais qu’elle lui dira. « Je suis vraiment partie à Sydney pour le travail, j’avais trouvé un truc super pour un studio de cinéma. » A l’époque, elle avait fait la connaissance de Penny et la vie lui semblait si belle. « Et puis j’ai rencontré Lawrence. » Elle pointa du doigt le CD. « Il s’était présenté comme un artiste, un chanteur. Il était beau, il a su me faire du charme, je suis tombé la tête la première. » Elle avait craqué pour ses belles paroles et ses doux sourires. « Ce que je savais pas à l’époque, c’est qu’il avait déjà une copine. » Elle l’avait su bien après, lorsqu’elle s’était retrouvée nez à nez avec une Lucia en larme. « Il me faisait croire que j’étais la meilleure, il m’a mise sur un piédestal et je l’ai laissé faire. » Elle avait à peine vingt ans et il était plus âgé qu’elle. « Les paillettes et les jolis mots, ça n’a pas duré très longtemps. » Et déjà sa voix se mit à légèrement chevroter. Du bout des doigts, elle vint toucher le portant de vêtements. Elle voulait que quelqu’un se les approprie, qu’une âme de couturière les transforme pour en faire quelque chose de beau. Elle avait essayé, mais elle n’avait jamais réussi. « Tu te souviens comment je m’habillais à l’époque, un peu comme aujourd’hui. J’adorais ça. Lui il a commencé à me dire que je m’habillais comme une pute. Au début, je lui tenais tête, mais il persistait et il a commencé à m’acheter des vêtements informes, du noir, des jeans droits, du noir encore. Et j’ai porté ce qu’il voulait parce que sinon c’était des disputes sans fin, et je voulais encore lui plaire. » Il verrait à quel point les fringues se voulaient sans forme, trois fois trop grandes pour sa silhouette. « Il disait que j’avais pris du poids aussi et que c’était pas beau. » Elle avait commencé à moins manger, pour lui plaire, encore. « Il détestait quand je passais du temps au téléphone avec toi. » Parce qu’au début de sa relation, Shiloh était encore en contact avec Lewis. « Je voulais pas t’abandonner, tu sais… » Elle n’avait jamais pleinement voulu couper contact. « Je… J’étais vraiment aveuglé. » Est-ce qu’il allait comprendre ? Elle se sentait déjà si fragile sous son regard qu’elle osait à peine continuer. Peut-être qu’il lui fallait une légère pause pour digérer ce qu’il venait d’entendre. Et encore, ce n’était rien. Ce n’était que la surface. « Je me rends compte à quel point j’ai été conne. » Elle n’aurait jamais dû laisser un homme lui imposer sa vie. Lawrence avait cette emprise sur elle, ce qui l’avait rendu si fragile et qui la faisait encore trembler aujourd’hui alors que le silence paraissait s’étirer entre eux.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Dernière édition par Shiloh Atkins le Jeu 29 Aoû 2024 - 3:32, édité 1 fois
Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1058 POINTS : 120
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
Tout avait toujours été fluide entre eux et ils étaient ce genre d’amis qui se confiaient le moindre détail insignifiant de leur quotidien. Pourtant, le fait de s’être retrouvés ne justifiait pas de tout se dire, tout de suite. Ils avaient été proches, l’étaient probablement toujours autant et avaient pu commencer à le constater, mais ils avaient vécu des choses chacun de leur côté et ils avaient le choix d’avancer à leur propre rythme. Si Lewis savait que Shiloh avait des choses à lui dire, il en était de même pour lui, et c’était peut-être cet équilibre qui leur avait permis de mettre leur curiosité de côté et de rester patients. Mais les jours avaient passé depuis leurs retrouvailles et comme si la styliste avait pu sentir que Lewis avait atteint un niveau d’impatience presque devenu inconfortable, elle l’avait contacté. Il n’en pouvait plus d’avancer avec les bribes d’informations qu’il possédait sans même que Shiloh ne le sache. De constater que l’étincelle de son regard s’était éteinte. De remarquer ses mécanismes de défense à chaque haussement de voix. Et par dessus tout, il n’en pouvait plus de se sentir aussi impuissant face à la détresse d’une amie avec laquelle il avait pourtant le sentiment qu’il ne réussirait jamais à être totalement honnête. « J’ai promis de t’expliquer pourquoi j’avais disparu. » A la seconde où elle lui avait accordé un simple sourire timide à la place des accolades ou baisers sur la joue habituels, Lewis avait su que la conversation allait prendre une tournure bien différente de celles qu’ils avaient eu jusque là. Il l’avait même anticipé avant, alors que la demande sortait de l’ordinaire et que Shiloh était restée aussi secrète quant à ce qu’elle souhaitait faire. « J’ai longtemps cherché mes mots, mais c’est… Je crois que ce sera plus simple si je te montre. » L’endroit n’était animé que par les quelques vendeurs déjà présents et ils n’étaient pas nombreux. C’était amusant cette impression qu’il avait de savoir lire les expressions de son visage mais aussi ses intentions - l’horaire choisie n’était pas un hasard, loin de là, et allait même au-delà de sa crainte qu’il soit en retard. Shiloh voulaient qu’ils soient presque seuls, et l’anticipation mêlée à toutes ces observations avaient fait s’accélérer les battements de son coeur.
Ils se tenaient devant ce stand, et il pouvait sentir l’appréhension chez Shiloh. Il aurait voulu lui prendre la main, ou lui montrer n’importe quel signe d’affection lui indiquant à quel point il la soutenait, mais tout paraissait faux. Alors, il l’avait laissée parler. « Je suis vraiment partie à Sydney pour le travail, j’avais trouvé un truc super pour un studio de cinéma. » Un sourire encourageant s’était dessiné au coin de ses lèvres, lui qui ne pouvait s’empêcher de se réjouir pour elle lorsqu’elle évoquait quelque chose qui l’enthousiasmait. « Et puis j’ai rencontré Lawrence. » Il avait bien fait de profiter de ce très court moment d’apaisement avant que Shiloh n’entame un monologue qu’il savait extrêmement éprouvant pour elle. Ce qu’il savait de Lawrence lui suffisait à le détester, et il n’était pas convaincu d’être prêt à en savoir plus, malgré la façon dont il s’était préparé à ce moment. « Il s’était présenté comme un artiste, un chanteur. Il était beau, il a su me faire du charme, je suis tombé la tête la première. » Elle avait désigné le CD, les objets venant raconter cette triste histoire dont la toxicité avait été savamment dissimulée dès le début. « Ce que je savais pas à l’époque, c’est qu’il avait déjà une copine. » S’il avait tout orchestré, il avait forcément été assez malin pour ne rien lui dire. Sa volonté n’était de toute façon pas de rendre une femme heureuse mais bel et bien de venir combler un désir malsain d’attention et d’appuyer son autorité. Si la révélation l’écoeurait, Lewis ne pouvait cependant pas dire qu’il était étonné. « Il me faisait croire que j’étais la meilleure, il m’a mise sur un piédestal et je l’ai laissé faire. » Parce que sur ce point, sur ce point seulement, il avait eu raison. « Les paillettes et les jolis mots, ça n’a pas duré très longtemps. » Lewis avait pris une inspiration, parce que le récit de Shiloh était structuré et qu’elle venait d’indiquer qu’elle allait prendre un virage extrêmement dramatique. « Tu te souviens comment je m’habillais à l’époque, un peu comme aujourd’hui. J’adorais ça. Lui il a commencé à me dire que je m’habillais comme une pute. Au début, je lui tenais tête, mais il persistait et il a commencé à m’acheter des vêtements informes, du noir, des jeans droits, du noir encore. Et j’ai porté ce qu’il voulait parce que sinon c’était des disputes sans fin, et je voulais encore lui plaire. » Les objets installés méthodiquement venaient non seulement laisser à Lewis le loisir d’imaginer à quel point Shiloh avait réfléchi à la façon dont elle aborderait le sujet mais étaient aussi la manière idéale pour lui de trouver une distraction. Non pas pour échapper à la conversation, ni pour cesser d’écouter les mots poignants qu’il recevait, mais plutôt pour ne pas se laisser submerger par ses propres émotions et ne pas faire de faux pas. Il n’y avait plus la place pour la moindre erreur, non pas parce que Shiloh n’était pas capable de les accepter mais parce qu’elle n’en méritait plus aucune. « Il disait que j’avais pris du poids aussi et que c’était pas beau. » Son poing se serrait, parce qu’il aurait trouvé le comportement abject dans tous les cas, mais que le fait qu’il ait été dirigé envers elle l’empêchait de garder ce calme qui le décrivait normalement parfaitement.
« Il détestait quand je passais du temps au téléphone avec toi. » Et il s’en voulait, quelque part, d’avoir pu donner l’occasion à son bourreau de trouver davantage de reproches à lui faire. Lewis n’était pas coupable, il s’en doutait, mais le fait de n’avoir rien pu faire pour empêcher tout cela était tout aussi douloureux. Il avait eu un rôle à jouer dans cette histoire, mais il ne voyait pas son intervention comme quelque chose qu’il pourrait confier à Shiloh dans une tentative de l’apaiser. A l’intonation de sa voix, ses confidences étaient déjà trop, et il n’était pas sûr de la façon dont elle accueillerait cette aide qu’elle n’avait jamais demandée. « Je voulais pas t’abandonner, tu sais… » Et cette fois-ci, ses réflexes avaient pris de l’avance sur le cours de ses pensées et il avait attrapé sa main, venant en caresser doucement la paume avec son pouce. « Je… J’étais vraiment aveuglé. » Il constatait le pouvoir qu’avait réussi à avoir Lawrence sur elle, imprégnant Shiloh d’une marque presque indélébile et qui était de loin la chose la plus insupportable pour Lewis. « Je me rends compte à quel point j’ai été conne. » Il avait lâché sa main pour pouvoir venir se frotter le visage, comme pour tenter de retrouver ses esprits. « C’est difficile pour moi d’entendre tout ça, d’entendre tout ce qu’il a été capable de te faire vivre mais tu sais ce que c’est le pire ? Voir qu’il a réussi à te persuader qu’il avait raison alors s’il te plaît, parle pas de toi comme ça. Jamais, Shy. » Elle était merveilleuse. Même ce sale type avait été capable de le dire, et il refusait qu’elle accepte de voir quoique ce soit d’autre lorsqu’elle se regardait dans un miroir. Le moment aurait été opportun pour lui indiquer la façon dont lui la voyait et pourtant, il aurait aussi été totalement déplacé, alors Lewis avait trouvé d’autres mots. « On parlera de ce sujet autant de temps que tu le jugeras nécessaire, mais je peux pas te laisser te sentir coupable de quoique ce soit et surtout pas vis à vis de moi. » Il lui avait déjà indiqué qu’elle n’avait pas à s’excuser, et il se sentait même maintenant affreusement coupable d’avoir égoïstement regretté l’absence de son amie lorsqu’il avait le plus besoin d’elle parce qu’il mesurait maintenant l’ampleur de l’emprise dont elle était victime. « Si je comprends bien, tous ces trucs, c’est ce qui te rattache encore à lui ? Si tu les vends pas on fera un feu de joie avec, mais je peux t’assurer qu’on va te libérer de son emprise et te rappeler qui t’es réellement. » Elle allait guérir et il l’accompagnerait autant de temps que cela serait nécessaire.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-sept ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5466 POINTS : 650
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Sa gorge lui faisait mal, comme si le moindre de ses mots se voulait être des lames de rasoirs, lacérant tout sur leur passage. Elle aurait aimé ne jamais avoir à lui raconter tout cela. Elle aurait voulu être normale, raconter des briefs anecdotes sur son ex-copain, comme pouvaient le faire toutes les filles de son âge. Des choses sans importance, des petits détails insignifiants qui l’auraient fait rire aux éclats en se demandant ce qu’elle avait bien pu trouver d’intéressant chez ce type. Elle se posait la question, malgré tout. Qu’est-ce qu’elle avait bien pu trouver d’intéressant chez Lawrence maintenant qu’elle connaissait la noirceur de son âme, Shiloh se trouvait idiote. Et il n’était pas simple de formuler les choses de cette façon. Elle restait encore en surface, dépeignant tout d’abord l’emprise malsaine qu’il avait d’abord su mettre en place. La façon dont Lawrence la couvrait de compliments pour mieux lui cracher sa haine à la figure la minute d’après. Elle s’était complètement laissé hypnotiser, convaincue qu’elle devait écouter cet homme plus âgé, qui ne cessait de lui répéter qu’il l’aimait plus que tout et qu’il voulait que son bien. Elle l’aimait, elle aussi. Comme elle n’avait jamais aimé personne auparavant. C’est peut-être bien pour cela qu’il avait réussi à la manipuler. Elle s’était laissé aveugler avec des cœurs dans les yeux, lui confiant son corps et son esprit sans même regarder en arrière. Et aujourd’hui, Shiloh s’en voulait terriblement. Mais au-delà des regrets, elle cherchait à transmettre toute la vérité à Lewis qui l’écoutait sans pour autant croiser son regard. Elle sentait son cœur s’emballer à chaque nouveau silence qui durait plus que le précédent. Au fond d’elle, une petite voix lui rappelait qu’à tout moment, il pourrait lui tourner le dos et ne plus jamais la contacter. Une part d’elle s’était déjà résignée à ne pas lui en vouloir si c’était le cas.
Mais Lewis su la surprendre en attrapant sa main dans la sienne. La pression exercée par ses doigts vint calmer les battements incessants de son cœur. Il l’écoutait et visiblement, il avait quelque chose à dire. « C’est difficile pour moi d’entendre tout ça, d’entendre tout ce qu’il a été capable de te faire vivre, mais tu sais ce que c’est le pire ? Voir qu’il a réussi à te persuader qu’il avait raison, alors s’il te plaît, parle pas de toi comme ça. Jamais, Shy. » Elle ne sut retenir les larmes qui menaçaient de couler depuis un moment déjà. Il venait de la rassurer en quelques mots seulement. Lui qui avait toujours cherché à la défendre. Elle serra ses doigts entre les siens, incapable de prononcer le moindre mot tant qu’elle était touchée par ce qu’il venait de dire. Elle en était consciente désormais, que les opinions de Lawrence ne reflétaient en rien la réalité, mais elle avait encore bien du mal à s’en convaincre parfois. « On parlera de ce sujet autant de temps que tu le jugeras nécessaire, mais je peux pas te laisser te sentir coupable de quoi que ce soit et surtout pas vis à vis de moi. » Elle lui adressa un sourire humidifié par les larmes. « Vis-à-vis de tout le monde Lew. J’ai laissé tomber tous mes proches pour un garçon que je venais de rencontrer. » Et elle se demandait encore comment elle avait pu être aussi naïve. Parce qu’elle ne lui avait pas encore tout dit et la seconde partie de son récit allait s’avérer plus difficile encore. « Si je comprends bien, tous ces trucs, c’est ce qui te rattache encore à lui ? Si tu les vends pas on fera un feu de joie avec, mais je peux t’assurer qu’on va te libérer de son emprise et te rappeler qui t’es réellement. » Elle eut un léger rire face à la détermination de son ami. « J’ai pas l’intention de repartir avec. » Elle était venue exposer tout cela dans le but de s’en débarrasser, que ces affaires trouvent preneur ou non. « Mais je t’ai pas encore tout dit. » Et même si elle redoutait encore sa réaction, elle ne pouvait désormais se défaire de l’étreinte chaude de sa main contre la sienne.
Essuyant une larme qui roulait sur sa joue, elle prit une seconde pour souffler un bon coup, mais également pour s’assurer que personne ne se trouvait près d’eux. Elle voulait bien tout confesser à Lewis, mais elle ne désirait pas que son histoire soit entendue par des étrangers. « Tu as compris que c’est lui qui décidait de tout, comment je m’habillais, à qui je pouvais parler, ce que j’avais le droit de faire dans mon métier, les soirs où l’ont devait coucher ensemble, enfin tout… » Et même les soirs où elle n’avait pas envie, il ne lui demandait pas son avis, mais Shiloh n’allait pas s’étaler sur ce point, pas avec Lewis. Elle n’osait déjà presque plus le regarder. « Il disait que je devais continuer à le séduire, qu’on devait pas s’enterrer dans une routine, alors… » Elle avala sa salive difficilement, fermant les yeux pour ne surtout pas croiser le regard de Lewis après sa confession. « J’ai fait des photos dénudées que je lui ai envoyé… Quand je l’ai quitté, il les a publiés sur le net pour se venger. » Elle pouvait sentir ses joues s’enflammer sous l’effet de la honte qu’elle pouvait encore ressentir face à cet épisode. « Je me suis jamais sentie aussi humiliée que ce jour-là. » Elle secoua la tête, réalisant que la honte se balançait dans un autre souvenir également. « En fait, non. Le premier jour où il m’a véritablement humiliée, c’est quand il m’a frappé tout simplement parce que j’avais cassé un verre sans le vouloir. » Elle se souvenait encore du bruit de la gifle, de la brûlure sur sa joue. « Il a recommencé après. » À la frapper, sans raison. « À la quatrième gifle, je suis partie. » Il en avait fallu quatre en moins d’une semaine pour qu’elle trouve le courage de s’en fuir. « J’avais tellement peur, Lewis. » Et sa main tremblait dans la sienne. « Il m’appelait sans cesse en hurlant, qu’il allait me retrouver, qu’il allait me tuer ou faire du mal à mes proches. » Et il l’avait retrouvé, une fois. Il avait fait du mal à Megan. Et même si sa meilleure amie jurait ne pas lui en vouloir, Shiloh s’en voudra pour le reste de sa vie. « J’ai mis si longtemps à porter plainte et aujourd’hui encore, j’ai peur de le voir revenir dans ma vie. » Elle avait peur, tout le temps. « J’ai peur des hommes qui lèvent la voix, de ceux qui s’approchent de moi avec des gestes brusques, j’ai peur tout le temps et je suis fatiguée de tout ça. » Elle avait eu peur de lui, une seconde, quand il était revenu énervé après sa rencontre inopinée avec Winston. Et elle voulait qu’il comprenne tous les aspects de ce qui faisait d’elle une personne différente désormais.
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Lewis Siede
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Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
S’il devait y avoir un lieu pour ce genre de discussions, celui-ci n’aurait pas été le premier auquel il aurait pensé et pourtant, il était parfait. Bien sûr, il n’y avait aucun endroit où il deviendrait acceptable d’écouter tout ce qui était en train de se dire parce que rien de tout cela ne devrait exister. Pourtant, dans l’intimité toute relative d’un endroit boudé par des visiteurs s’accrochant aux horaires mais déjà chahuté par ceux qui comme Shiloh avaient énormément à jouer aujourd’hui, Lewis se sentait prêt. Prêt à affronter des confidences qu’il avait redouté assez longtemps pour qu’il en vienne à penser qu’il était peut-être le mieux placé pour recevoir. Shiloh lui faisait confiance, et malgré son incertitude de pouvoir trouver les mots justes, il tentait de garder son calme et d’être cette oreille attentive dont elle avait forcément besoin. Mais si il était prêt à tout entendre, il était encore bien incapable de laisser la blonde se permettre la moindre critique à son sujet, il était l’opposé de Lawrence mais il était surtout quelqu’un dénué de toute objectivité la concernant. Et il se fichait d’à quel point cela pouvait être dangereux, convaincu qu’il adressait sa confiance et ces sentiments là à la personne qui les méritait le plus. « Vis-à-vis de tout le monde Lew. J’ai laissé tomber tous mes proches pour un garçon que je venais de rencontrer. » « On fait tous des erreurs, t’as pas à être aussi dure avec toi-même. » Il se permettait de parler pour les autres parce qu’il n’incluait dans ces mots que ceux capables de pardonner à quelqu’un qui possédait toutes les circonstances atténuantes imaginables. Plus que lui pardonner, Lewis voulait l’aider à oublier une période de sa vie qui ne méritait pas d’avoir le moindre impact sur son présent. « J’ai pas l’intention de repartir avec. » Lewis avait secoué la tête, si son rire avait apaisé un instant son âme meurtrie par des aveux extrêmement lourds, le fait qu’elle précise ce point le mettait presque mal à l’aise. C’était évident, si elle était capable d’avouer s’être laissée aveugler par cet homme, ce n’était pas pour commettre la même erreur une seconde fois.
« Mais je t’ai pas encore tout dit. » Lewis avait pourtant le sentiment d’en avoir entendu assez, même bien plus qu’il ne pouvait le supporter. Mais il lui avait laissée une brèche où s’engouffrer si elle ressentait le besoin de livrer le moindre détails de cet enfer qu’elle avait vécu, et elle était l’une des rares personnes pour qui il réussirait à être fort. Il se devait de l’être quand en face de lui, Shiloh pleurait, le laissant complètement démuni, incapable d’avoir les gestes qui lui venaient à l’esprit envers elle. Sa main était encore dans la sienne, mais c’était l’étape qui l’empêchait d’essuyer ses larmes ou de la prendre dans ses bras et de la laisser penser qu’il n’entendait pas toute la détresse que son discours laissait paraître. « Tu as compris que c’est lui qui décidait de tout, comment je m’habillais, à qui je pouvais parler, ce que j’avais le droit de faire dans mon métier, les soirs où l’ont devait coucher ensemble, enfin tout… » Il avait grimacé, chaque information était plus douloureuse à entendre que la précédente. « Il disait que je devais continuer à le séduire, qu’on devait pas s’enterrer dans une routine, alors… » Il aurait voulu la stopper. Lui indiquer qu’il était au courant. Qu’il avait été l’un des destinataires de ces photos. Mais il craignait qu’elle ne se brise sous le poids de la honte, parce que malgré la femme forte qu’elle était à ses yeux, elle lui apparaissait à cet instant précis comme la chose la plus fragile du monde. « J’ai fait des photos dénudées que je lui ai envoyé… Quand je l’ai quitté, il les a publiés sur le net pour se venger. Je me suis jamais sentie aussi humiliée que ce jour-là. » Ses yeux sondaient les siens, alors qu’il pouvait voir qu’elle était incapable de le regarder. Pourquoi ? Elle pouvait avoir honte de cette mise à nue qu’il lui avait infligée mais aurait dû savoir qu’elle était en sécurité avec lui. Et ces brèves pensées égoïstes ponctuaient ce moment, comme des alertes que son cerveau lui envoyait pour déconnecter un instant et s’empêcher de laisser parler sa colère sur les objets qui lui passeraient sous la main. « En fait, non. Le premier jour où il m’a véritablement humiliée, c’est quand il m’a frappé tout simplement parce que j’avais cassé un verre sans le vouloir. » Si sa main avait quitté la sienne un instant seulement, c’était simplement pour venir se frotter le front, alors qu’il essayait du mieux qu’il pouvait de ne pas laisser ses émotions prendre le dessus et de risquer de montrer à Shiloh ne serait-ce qu’une infime similitude avec Lawrence. « Il a recommencé après. À la quatrième gifle, je suis partie. J’avais tellement peur, Lewis. » Il pouvait encore la ressentir, cette peur, venir agiter sa main sur laquelle il s’efforçait d’exercer de légères pressions rassurantes. Rien ne pouvait effacer cela, il en était conscient, mais il passerait ses jours et ses nuits à tenter de l’aider à y parvenir si elle lui en laissait l’occasion. « Il m’appelait sans cesse en hurlant, qu’il allait me retrouver, qu’il allait me tuer ou faire du mal à mes proches. J’ai mis si longtemps à porter plainte et aujourd’hui encore, j’ai peur de le voir revenir dans ma vie. » La crainte était légitime et avec la façon dont son estomac s’était noué, il réalisait qu’il la partageait. « J’ai peur des hommes qui lèvent la voix, de ceux qui s’approchent de moi avec des gestes brusques, j’ai peur tout le temps et je suis fatiguée de tout ça. » Il s’était forcément senti visé, sans n’avoir d'autre réaction que l’envie de mieux faire.
La leçon avait été retenue, l’ensemble de ses craintes avaient été entendues, et Lewis voulait qu’elle en soit consciente. « Je peux ? » Il s’en voulait à présent d’avoir été le même avec elle, de continuer les habitudes qu’ils avaient pris de s’accorder ces quelques gestes de tendresse qui n’avaient jamais caché d’ambiguïté. Lewis aurait dû être plus observateur et s’inquiéter encore un peu plus des réactions disproportionnées de son amie surtout lorsqu’il possédait déjà l’indice des photographies. Mais il était trop tard pour s’en vouloir, au contraire, il avait l’opportunité de mieux faire les choses et il avait attendu que le regard brillant de Shiloh se plante dans le sien et qu’elle vienne acquiescer pour la prendre dans ses bras. Il était resté là, à caresser doucement ses cheveux alors que sa tête reposait sur son torse. Un moment qu’il espérait bénéfique pour Shiloh et qui, à lui, lui laissait le temps de trouver les mots ou plutôt le courage d’être honnête à son tour. Lewis avait toujours trouvé difficile de se confier, cela le devenait encore plus lorsque le moment était aussi mal choisi. « Tu sais où il est, maintenant ? Je veux dire, si il faut je peux tenter de le savoir pour m’assurer qu’il s’approche pas. On peut en parler à Ken et … » Il parlait trop. Bien trop. Il pouvait la sentir paniquer encore un peu plus alors qu’il essayait seulement de trouver des solutions qui empêcheraient définitivement Lawrence de l’approcher. « Excuse-moi, c’était idiot. Mais je peux rien dire qui pourrait effacer tout ça alors tu me connais, je réfléchis à des solutions. » Comme celle qu’il avait trouvée, en quelques instants, pour enlever l’ensemble des photos de la toile. « Shy je … Les photos. Je savais. » Le silence s’était installé et c’était ainsi qu’il avait décidé de le briser sans aucune certitude qu’il ne prenait pas le risque de la perdre. Le moment était celui-là, parce qu’ils seraient tous les deux désireux de refermer cette parenthèse une fois qu’ils en auraient terminé et si Lewis n'en profitait pas, il n’aurait plus jamais le courage d’être honnête, et il se devait de l’être. « Je les ai reçues, mais je les ai pas regardées, je te le promets. Et je les ai enlevées aussi vite que j’ai pu. » Ses yeux également brillaient maintenant d’une couche de larmes qui menaçaient de couler sans jamais le faire parce qu’il s’était promis de ne plus le faire après l’accident de son frère. « Je suis désolé Shiloh, je savais pas comment réagir. Je voulais t'aider, même de loin. Je serai toujours là. Toujours. » Son regard lui prouvait toute sa sincérité même si elle continuait de le fuir et il aurait tout donné pour que leurs seuls soucis restent aussi futiles que ceux qu’ils avaient au lycée. Quand tout était bien plus simple.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-sept ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5466 POINTS : 650
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
tw: violences conjugales « On fait tous des erreurs, t’as pas à être aussi dur avec toi-même. » La voix de Lewis s’enveloppe d’une douceur qu’elle sait reconnaître chez lui. Il ne prend pas des pincettes pour bien faire, il a naturellement ce désir de prendre soin de ceux qui l’entourent. Et même si Shiloh entend parfaitement son point de vue, il n’est pas le premier à lui demander de ne pas être aussi dur dans son jugement, avant lui, il y a eu Megan, son frère et même sa psy. Avec le recul, il lui est tout de même difficile de ne pas réaliser toute sa stupidité. Elle s’était certes laissé aveugler par le charme de Lawrence, mais depuis son retour à Brisbane, depuis que Megan l’a aidé à ouvrir les yeux sur l’ampleur de la situation, constatant la distance imposée par son propre jumeau, Shiloh ne cesse de s’en vouloir. « Même mon frère jumeau n’a plus vraiment envie d’avoir un lien avec moi. » C’est sans doute le constat le plus douloureux dans cette histoire. Megan l’avait accueilli à bras ouverts, Lewis semble faire de même, mais avec Nathan tout est diamétralement différent. Et Shiloh ne pouvait que constater sa propre culpabilité au milieu de tout cela. Elle s’en veut, elle se trouve idiote et c’est ce qui arrive encore à la faire pleurer à la nuit tombée.
Pour le moment, elle cherche à retenir ses larmes alors qu’elle n’a raconté que la moitié de son histoire. Le plus dur est à venir, mais avec une inspiration, et la force que lui infuse Lewis en lui tenant la main, elle finit par tout lui dire. Sans exception. Ce qu’il lui imposait de faire, les photos qu’elle a prises et dont il s’est servi ensuite, et puis les violences physiques. Tout ce qu’elle a subi sans rien dire avant la gifle de trop, avant d’avoir tellement peur de mourir sous les coups de cet homme, qu’elle préféra fuir. Elle lui dit tout, dans un seul souffle. Entrecoupé de quelques pauses, mais tout est dit. Pas dans les moindres détails, certes, mais assez pour que Lewis comprenne. Dans le fond, elle se dit qu’il avait déjà compris. Il avait vu ses réactions, celle qu’elle cherche à lui justifier désormais, alors que Lewis paraît saisi par tout un tas d’émotions. Elle s’en veut de tout lui jeter sur le dos sans préambule, mais elle avait soudainement trouvé le courage et il était temps d’arracher le pansement d’un coup sec. Son corps tremble après cet aveu, elle se dit qu’un lieu public n’était peut-être pas l’endroit idéal alors qu’elle se mord la lèvre pour ne pas fondre en larmes. Lewis se tient si droit qu’elle a peur de sentir sa main lui échapper et qu’il s’en aille sans se retourner. C’est toute une bataille qui se livre au creux de ses prunelles qui virent au gris, comme l’Océan un jour de tempête. « Je peux ? » La demande est timide, mais Shiloh accepte sans même réfléchir. Dans la seconde qui suit, elle sent deux bras puissants s’enrouler autour de ses épaules. Le nez à moitié enfoui dans la veste de Lewis, elle se retrouve rassurée à la simple odeur de son parfum. Ses bras sont accueillants, empli de la promesse d’une protection sans faille et, face à ce sentiment de sécurité, elle ne sait plus retenir les larmes qui menaçaient de couler. Ses bras s’enroulent autour des hanches de Lewis alors qu’il la serre encore contre lui. Elle peut entendre son cœur qui bat à toute vitesse et elle se demande ce qui peut bien être en train de se passer dans sa tête. Fermant les yeux, elle se laisse totalement aspirer par la douceur de l’instant. Les doigts de Lewis qui glissent le long de ses cheveux l’apaisent plus que de raison. Elle voudrait pouvoir rester des heures dans cette position, mais Lewis a des choses à lui dire désormais. « Tu sais où il est, maintenant ? Je veux dire, si il faut je peux tenter de le savoir pour m’assurer qu’il s’approche pas. On peut en parler à Ken et … » Il parle vite. Bien trop vite, comme souvent, et elle sourit au travers de ses larmes, touchée par son attention. « Excuse-moi, c’était idiot. Mais je peux rien dire qui pourrait effacer tout ça, alors tu me connais, je réfléchis à des solutions. » Elle venait de lui avouer avoir peur de croiser Lawrence un jour et il cherchait déjà une manière de la protéger. « Il y a eu un procès, il a interdiction de m’approcher, sinon il finit en prison. » Elle sait que Lawrence peut être un véritable idiot, mais qu’il ne jouera pas avec le feu de cette manière. Il a su éviter la prison jusque-là et il la menace se veut assez forte pour le tenir éloigné. « Je pense qu’il est retour à Sydney. » Et elle sait déjà qu’elle ne remettra plus jamais les pieds dans cette ville maudite. Même quand James lui a proposé de l’accompagner pour un défilé, elle a prétendu être soudainement malade pour ne pas avoir à monter dans l’avion.
Elle s’attendait à ce que Lewis lui pose des questions. À ce qu’il veuille en savoir plus encore ou bien qu’il lui demande qui l’avait recueilli lorsqu’elle a décidé de fuir. Mais il emprunte un chemin auquel elle n’aurait jamais pensé. « Shy je … Les photos. Je savais. » Elle eut la sensation de se faire foudroyer sur place. Un instant, elle se recule pour s’échapper de son étreinte. Comment est-ce qu’il pouvait savoir autrement qu’en les ayant vues ? Si elle s’était sentie humiliée la première fois, la sensation se voulait soudainement plus intense. « Je les ai reçues, mais je les ai pas regardées, je te le promets. Et je les ai enlevées aussi vite que j’ai pu. » Elle sent ses joues s’empourprées alors qu’une part d’elle veut le croire. Il n’a sûrement rien vu, mais il les a vus malgré tout. Au moins une, pour savoir qu’il s’agissait d’elle. C’est déjà une de trop. Qu’est-ce qu’il peut bien penser d’elle désormais ? Est-ce qu’il trouve que c’était mérité ? Qu’elle fût aussi sale et délurée que Lawrence cherchait à ce qu’elle soit ? Elle prit un pas de recul, puis deux. Imposant une distance entre eux alors que Lewis bégaye des explications bancales. « Je suis désolé, Shiloh, je savais pas comment réagir. Je voulais t'aider, même de loin. Je serai toujours là. Toujours. » Elle secoue la tête, baissant les yeux, luttant contre des sanglots qui lui échappent quand même. « Je voulais pas que tu vois ça. » Mais il a vu. « Je voulais pas faire ça. » Elle a soudainement l’impression de devoir se justifier, pour qu’il ne s’en aille pas, pour qu’il reste auprès d’elle, parce que sa présence la rassure, parce que Lewis a toujours été bon et peut-être aussi parce qu’elle retrouvait des sentiments enfouis pour lui. Mais tout venait de basculer. « Ton opinion sur moi a forcément changé. » Pas vrai ? « Sinon, tu m’en aurais parlé. » Il l’aurait contacté non ? Et qu’est-ce qu’il lui faisait croire qu’il avait réellement supprimé les fichiers. « Je suis désolée. » qu’elle murmure entre deux sanglots, sans même savoir pourquoi elle s’excuse encore une fois. « J’ai tellement honte. » Le sentiment se veut si accentué qu’il en vient à lui vriller l’estomac. Elle ne se sent pas bien, prête à s’écrouler à l’idée même que Lewis ne soit pas le seul à avoir vu ces clichés. Elle le savait, mais cela devenait concret désormais. Il l’avait vu à moitié nu, elle qui a toujours été si pudique à ce sujet. Elle voudrait s’enfuir, mais ses jambes ne la porteront pas jusqu’à la sortie, alors elle attend que le jugement de Lewis tombe, qu’il s’emporte face à sa fragilité, qu’il lui demande de se ressaissir. Elle attend que le couperet tombe, parce que Lawrence n’avait de cesse de lui répéter : elle a toujours été pathétique.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1058 POINTS : 120
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
A trop vouloir bien faire, Lewis se retrouvait avec des secrets qu’il n’avait pas confiés à Shiloh et ce tête à tête était en train de lui en faire prendre conscience. Il ne pouvait pas tout faire correctement, malgré sa volonté de rester loyal envers l’ensemble de ses amis, il y avait trop de paramètres qui rentraient en compte et le mettaient lui aussi en difficulté. Alors il se livrait une bataille interne afin de prendre la bonne décision : profiter de l’occasion d’être honnête et redevenir l’homme droit qu’il souhaitait être ou taire la vérité pour préserver Shiloh. Il n’y avait aucune bonne réponse, il en était conscient, et choisir s’avérer encore plus difficile au milieu d’un discours qu’il était impossible d’écouter en restant calme. « Même mon frère jumeau n’a plus vraiment envie d’avoir un lien avec moi. » Il pouvait lui avouer avoir renoué avec Nathan sur le champ, mais elle s’inquiéterait de ce qui avait été dit. Il pouvait se taire, remettre la discussion à plus tard, en prenant le risque qu’elle ne l’apprenne plus tard et y voit une trahison. Et il n’en pouvait plus, de voir chacune de ses phrases comme une possibilité de la perdre. Lewis avait décidé d’attendre le meilleur moment pour effacer tous ces secrets qui pourraient détruire tout ce qu’ils essayaient tant bien que mal de reconstruire, Shiloh avait ouvert la voie en étant sincère, il se devait de la suivre dans cette démarche et c’était une si grande évidence qu’il ne savait plus pourquoi il se torturait initialement l’esprit. Reprenant le cours de la discussion, il s’était inquiété de où pouvait se trouver Lawrence, incapable de savoir s’il avait été puni pour ses actions. Son étreinte n’était pas une volonté de sa part de se rapprocher d’elle, simplement un besoin de la réconforter au moment où elle en avait sûrement le plus besoin. Il aurait pu rester là des heures si elle en avait ressenti le besoin et seuls les premiers visiteurs les auraient dérangés mais il y avait encore tant à dire. « Il y a eu un procès, il a interdiction de m’approcher, sinon il finit en prison. » Ne plus pouvoir approcher Shiloh semblait une punition bien plus efficace que la prison à ses yeux, mais là encore il avait enfoui ses pensées les plus profondes. « Je pense qu’il est retour à Sydney. » « Qu’il y reste, on s’en fiche, l’important c’est qu’il ait disparu. » Et qu’il ne revienne jamais.
La boule au fin fond de la gorge de Lewis n’avait cessé de grossir alors qu’il savait que le moment qu’il redoutait se rapprochait dangereusement. Il allait devoir être sincère à son tour, et contrairement à Shiloh, il ne serait pas la victime mais le coupable d’actions pourtant simplement destinées à lui venir en aide. Le mouvement de recul qu’elle avait eu était un premier déchirement, la façon dont son regard avait à nouveau refusé de croiser le sien un second. « Je voulais pas que tu vois ça. » Pensait-elle que lui avait souhaité les voir ? Il n’avait tiré aucun plaisir à recevoir ces photos, qu’il avait immédiatement enlevées de son écran. Comprendre toute la détresse de son amie à travers quelques clichés ne lui avait apporté qu’un sentiment d’impuissance qu’il avait souhaité réparer en agissant. « Je voulais pas faire ça. » Il haïssait qu’elle se justifie quand il ne voyait rien de répréhensible à ses actes, surtout pas lorsqu’ils étaient mis en parallèle avec ceux de Lawrence. « Ton opinion sur moi a forcément changé. » Son visage tournait de droite à gauche dans un mouvement rapide alors qu’il n’arrivait pas à formuler sa négation. « Sinon, tu m’en aurais parlé. » Sa tête s’était baissée sous le poids de la culpabilité. Il n’avait pas d’explications logiques, il souhaitait simplement la préserver sans jamais n’avoir anticipé qu’il devrait se retrouver à lui livrer la vérité un dimanche au beau milieu d’un hangar sombre. Tout était sordide, la candeur de Shiloh s’était évaporée, et il était l’un des acteurs de ce spectacle affligeant. « Je suis désolée. J’ai tellement honte. » « Hey…. » avait-il tenté d’une voix douce en réfrénant l’envie de lui tendre à nouveau la main. Abaissant son visage pour réussir à capter à nouveau le regard de Shiloh il s’était remis à parler lorsqu’il était assuré qu’elle avait réussi à s’apaiser ne serait-ce qu’un peu. « Rien a changé, absolument rien. La seule personne qui devrait avoir honte c'est ce sale type, toi t'as rien fait de mal. Je voudrais seulement que tu continues à me faire confiance. » La demande était conséquente dans un pareil contexte, il en était conscient, mais il était toujours ce garçon un peu maladroit et timide qui se trouvait extrêmement chanceux qu’une fille comme elle lui accorde rien qu’un peu d’attention. « Je savais pas si on se reverrait, Shy. Je voulais t’éviter… » Comment formuler ses propos sans la déshumaniser plus qu’elle ne l’avait déjà été et lui donner le sentiment de n’être qu’une petite chose fragile ? « Je savais que t’aurais honte, je te connais. Mais tu comprends que c'est exactement ce qu'il voulait et que t'es plus forte que ça ? » Impossible pour lui d'imaginer ce qu'elle pouvait ressentir, et pourtant, il était persuadé d'une chose, Shiloh ne pouvait pas donner à Lawrence la satisfaction d'être arrivé à ses fins. Pas quand il avait mis un point d'honneur à continuer de la respecter même alors qu'elle était loin en passant des heures derrière l'ordinateur pour s'assurer que plus personne ne pourrait accéder à cette partie de son intimité qui lui avait été volée. « Je voulais surtout pas ça. Je pensais bien faire … » Sa détresse était palpable, Lewis n’arrivant plus à formuler ses pensées et s’agitant sur un périmètre bien défini qui ne l’éloignait pas complètement de Shiloh. Il était mal à l’aise, mais il ne voulait pas fuir. Jamais.
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so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-sept ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5466 POINTS : 650
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
tw: violences conjugales Elle aurait peut-être dû choisir un endroit plus intime, pas un lieu où elle viendrait à sangloter, alors qu’à tout instant quelqu’un peut les entendre et choisir de les interrompre. Elle s’en veut de l’avoir traîné ici aussi tôt. Sur l’instant, elle pensait sincèrement que c’était la meilleure chose à faire que de l’amener ici, pour lui montrer, pour qu’il voit en plus de tout ce qu’elle avait à lui dire. Elle s’était répété son discours devant son miroir. En restant au fait, répondre à ses questions s’il en avait. Jamais, dans toute sa préparation, elle n’avait envisagé le simple fait que Lewis ait pu voir les photos. C’est presque trop, elle ne peut encaisser tout cela sans broncher. Elle aimerait partir, mais quelque chose la retient. Laisser Lewis en plan n’aurait rien de bon, ce n’est pas ce qu’elle souhaite, mais savoir qu’il a pu voir ces clichés lui provoque une honte qu’elle ne saurait qualifier. Elle cherche à contenir ses larmes, mais ses doigts ne sont pas assez rapides pour toutes les contenir. L’espace qu’elle impose entre eux semble déstabiliser Lewis, elle le voit, mais relever les yeux vers lui s’apparente à un effort incommensurable. Elle a honte, elle se sent humiliée et elle voudrait ne plus jamais avoir à parler de tout cela. Mais c’est surtout la honte qui prime et qu’elle exprime de manière maladroite. « Hey. » Le ton de sa voix se veut si doux, alors qu’il manque presque de s’accroupir devant elle pour attraper son regard. Elle relève ses prunelles embuées de larmes vers Lewis qui lui sourit dans une douceur qu’elle a du mal à comprendre. Lawrence aussi faisait cela, avant de frapper plus fort. Elle déteste cette comparaison, mais tout la déstabilise, elle ne s’était plus livrée ainsi depuis si longtemps et si, parfois, l’avis des autres ne lui importe guère, ce n’est pas le cas dès lors qu’il s’agit de Lewis. « Rien a changé, absolument rien. La seule personne qui devrait avoir honte, c'est ce sale type, toi t'as rien fait de mal. Je voudrais seulement que tu continues à me faire confiance. » Elle hoche la tête ayant bien du mal à trouver sa voix. Elle veut lui dire qu’elle a confiance, qu’il n’est pas réellement question de cela, mais ses mains tremblent et elle ne fait pas vraiment confiance en sa voix. « Je savais pas si on se reverrait, Shy. Je voulais t’éviter… » Est-ce qu’il voulait l’éviter elle ? Elle ne va pas lui en vouloir. Elle aussi, elle aurait voulu s’éviter à l’époque. Elle aurait préféré ne même plus se voir dans le miroir même. « Je savais que t’aurais honte, je te connais. Mais tu comprends que c'est exactement ce qu'il voulait et que t'es plus forte que ça ? » Une nouvelle fois, elle hoche la tête avant de ravaler son sanglot. « Y’a des jours encore où j’en suis pas si certaine. » Elle a fait du chemin, beaucoup, depuis tout ce temps. Mais parfois, les idées noires que Lawrence avait implantées dans un coin de sa tête, s’amusent à refaire surface. Elle possède les armes pour contrer tout cela, mais aujourd’hui, tout se veut trop charger en émotion. Shiloh tient énormément à Lewis et l’idée même qu’il puisse la rejeter la fait chavirer. Elle le voit baisser la tête et tout s’affole dans son esprit. « Je t’assure que j’ai travaillé là-dessus, que je travaille encore, je vois une psy qui m’aide beaucoup. » Elle a longtemps évité le sujet, mais elle a fini par se sentir assez forte pour le faire. « Je fais partie d’une association aussi, pour les femmes qui ont vécu la même chose que moi. Je parle pas beaucoup, mais j’y vais… Je… J’aime pas parler de ça, parce que… » Et un énième sanglot lui échappe, lui faisant presque perdre sa patience. « Tu vois… Je suis si fatiguée de pleurer, de ne pas m’aimer comme avant. Je me déteste pour être tombé dans son filet et je m’en veux d’avoir mis tellement de temps à entamer des démarches qu’il avait recommencé avec une autre fille. » Elle lui dit tout alors que face à elle, Lewis paraît sur le point de sombrer à son tour.
« Je voulais surtout pas ça. Je pensais bien faire… » - « Lewis. » Elle comprend que sa réaction n’a pas enclenché les bons mécanismes, que désormais, c’est lui qui semble s’en vouloir alors qu’il n’a strictement rien fait de mal. Et puis, brutalement, elle se souvient. « C’est… C’est toi qui as fait fermer la page Instagram ? » Cette page qui revenait sans cesse et qui tombait quelques heures après. Elle le sait doué en informatique, mais doué à ce point ? « Pendant une semaine, ça réapparaissait de partout, mais après plus rien. C’est toi ? » Elle attend fébrilement qu’il lui confirme. Une part d’elle sait désormais, elle a compris, mais elle a besoin de l’entendre de la bouche de Lewis, son ami de toujours.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1058 POINTS : 120
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
Hier encore, Lewis était privé de sa présence, se contentant uniquement de songer à l’endroit où elle se trouvait et ce qu’elle pouvait bien faire de sa vie. Il l’avait retrouvée, il en était heureux, mais ce bonheur semblait avoir un prix qu’il était en train de payer actuellement. Le destin lui avait rendue Shiloh, mais avec elle venaient maintenant tout un tas de souvenirs tous plus sombres les uns que les autres et s’il devait composer avec l’ombre d’elle-même durant un temps, il accepterait de le faire pour s’empêcher de la perdre à nouveau. « Y’a des jours encore où j’en suis pas si certaine. » La voir sangloter lui brisait le coeur mais il était convaincu que cela serait tout aussi thérapeutique que la façon dont elle avait osé parler. Dire la vérité, affronter le problème en face pour mieux le ranger et ne plus jamais y songer. C’était une partie de sa vie avec laquelle elle devrait à présent composer mais ce n’était aucun cas quelque chose qui devrait la définir. « Je t’assure que j’ai travaillé là-dessus, que je travaille encore, je vois une psy qui m’aide beaucoup. » « Je te crois. Le fait que tu m’en parles montre déjà à quel point t’as avancé. » Il la trouvait extrêmement courageuse malgré ses dires, acceptant de la voir lutter contre ses démons sans décrédibiliser ce qu’elle ressentait. « Je fais partie d’une association aussi, pour les femmes qui ont vécu la même chose que moi. Je parle pas beaucoup, mais j’y vais… Je… J’aime pas parler de ça, parce que… » Ses yeux fixaient une Shiloh qui n’arrivait plus à faire semblant devant lui, le laissant les yeux emplis de larmes qu’il réussissait bien mieux à maîtriser qu’elle à force d’entraînement. Il avait appris à se contrôler dans la chambre d’hôpital d’Atlas. « Tu vois… Je suis si fatiguée de pleurer, de ne pas m’aimer comme avant. Je me déteste pour être tombé dans son filet et je m’en veux d’avoir mis tellement de temps à entamer des démarches qu’il avait recommencé avec une autre fille. » Le fait qu’il était en liberté après tout ce qu’il avait fait était inconcevable, mais l’injustice qu’elle ressentait allait de pair avec l’impuissance qu’il avait ressentie et continuait de ressentir devant elle. « Tu fais du mieux que tu peux, t’es la victime là-dedans. » Shiloh était incapable de tout contrôler, surtout pas les agissements de Lawrence.
Il lui aurait dit, un jour, ou peut-être pas. Il n’était pas préparé à devoir se confier aussi rapidement sur le rôle qu’il avait joué dans tout cela, mais le soulagement qu’il avait ressenti à le faire était indéniable, Shiloh comptait trop à ses yeux pour qu’il ait le moindre secret pour elle. « Lewis. » Ses yeux avaient retrouvé les siens, son discours confus prenant fin à la seconde où elle l’avait interpellé. « C’est… C’est toi qui as fait fermer la page Instagram ? » C’était ce qu’il avait essayé de lui dire avec toute la maladresse du monde additionnée à une gêne qu’il n’avait probablement jamais ressentie auparavant. Celle-ci, ils la partageaient, parce qu’aucun d’entre eux n’avait été préparé à devoir faire face à un revenge porn qui ne semblait exister que dans les films américains. Et Lewis haïssait cette façon dont il semblait être devenu le protagoniste d’un mauvais scénario. « Pendant une semaine, ça réapparaissait de partout, mais après plus rien. C’est toi ? » « J’ai fait aussi vite que j’ai pu. » Il ne s’était pas autorisé à dormir sans la certitude que le compte ne réapparaîtrait pas dans la nuit et que l’ensemble des sites assez pervers pour utiliser les photos en un laps de temps absolument hallucinant puissent le prendre de cours. Il était resté en alerte pendant plusieurs jours, de la réception de ce mail étrange contenant les photos à la découverte de la page les exposant fièrement. « Je sais que l’idée que ces photos soient passées sous mes yeux est horrible à imaginer mais ça m’a permis d’être au courant et de pouvoir agir. » Et Shiloh pouvait remercier sa bonne étoile d’avoir dans son répertoire quelqu’un capable de faire tomber les sites les uns après les autres. Il pensait qu’elle saurait, il n’était pas le seul à qui Lawrence avait décidé d’envoyer les photos, et s’il avait agi vite, un bon nombre de personnes y avait également eu accès. Mais quelque part, il comprenait que le sentiment soit différent lorsqu’il s’agissait de proches. « C’est du passé maintenant, on en parlera plus. » Des photos, le reste serait abordé autant de fois que Shiloh jugerait nécessaire de revenir sur ce traumatisme. L’heure avait tournée depuis le début de leur échange, et bientôt, ils seraient entourés de tout un tas de personnes qui n’avaient pas besoin d’assister à cela alors si Lewis s’était retenu par pudeur et par respect pour le discours qu’elle venait de tenir, il s’était finalement avancé. D’un geste lent et doux, presque timide, ses pouces étaient venus essuyer les larmes de son amie. « Tu méritais pas ça, je suis désolé. »
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-sept ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5466 POINTS : 650
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Toutes les émotions se mélangent, la tristesse se couple à cette culpabilité dont elle n’arrive pas encore à se défaire. Shiloh s’en veut d’avoir été aussi naïve autant qu’elle peut s’en vouloir de toujours pleurer en racontant son histoire. Rien ne fait réellement sens tant elle essaye de combler tous les trous sans jamais offrir le moindre silence qui pourrait mieux laisser entrevoir sa détresse. Elle débite à toute vitesse et pourtant Lewis l’écoute comme personne ne l’a jamais fait. Il n’est pas simplement là pour entendre, il prend tout ce qu’elle cherche à lui transmettre, il interprète la moindre de ses inspirations et chaque larme qui s’échappe contre son gré. « Je te crois. Le fait que tu m’en parles montre déjà à quel point t’as avancé. » Et surtout, il la croit. Sans rien remettre en question, sans ressentir le besoin de poser la moindre question. Et au fond d’elle, Shiloh sait qu’il ne dit pas cela simplement pour la rassurer. Il croit son histoire, se désole de devoir l’écouter, culpabilise probablement de ne pas avoir plus insisté lorsqu’elle a coupé les ponts. Le cercle est vicieux, mais déjà, une part d’elle se sent presque plus légère d’avoir enfin partagé cela avec cet homme qui tient tant d’importance dans sa vie. « Tu fais du mieux que tu peux, t’es la victime là-dedans. » Elle déteste ce mot désormais : victime. Pourtant, il est celui qui définit le mieux la situation dans laquelle elle a pu se retrouver. Shiloh a été la victime de son ex petit-ami. Et elle refuse de se laisser définir par cela, qu’importe le temps que ça prendra pour guérir.
Elle ne saurait définir la sensation de honte qui s’infiltre en elle à la simple réalisation que Lewis ait pu voir les photos. Shiloh voudrait disparaître, mais les actes sont passés, il a vu ce qu’il ne devait pas voir. Et si sa réaction première se veut brutale, elle finit par se reprendre, consciente que Lewis n’a jamais demandé à voir cela. Avant de complètement réaliser le sens de ses mots. Il a tout fait pour les faire disparaître. Pas seulement de son ordinateur personnel, mais d’Internet en général. « J’ai fait aussi vite que j’ai pu. » Son ami doué en informatique a probablement passé des heures à tracer l’origine des fichiers afin de s’en débarrasser et Shiloh se retrouve sans voix. « Je sais que l’idée que ces photos soient passées sous mes yeux est horrible à imaginer, mais ça m’a permis d’être au courant et de pouvoir agir. » Et il l’a fait alors que Shiloh ne répondait plus à ses messages depuis bien longtemps déjà. Lewis ne s’est pas posé de questions, il a agi pour préserver l’intégrité de son amie et cela amène une nouvelle vague d’émotion. « Merci… » Les mots lui manquent, mais elle n’a jamais été aussi sincère. Elle déteste l’idée que ses proches aient pu voir ce genre de cliché, mais reste profondément reconnaissante de l’action complètement désintéressée de son ami. « C’est du passé maintenant, on en parlera plus. » Elle hoche la tête, cherchant à regagner une contenance. Elle retient ses larmes, hoche de la tête et se félicite malgré tout d’avoir su tout lui dire. « Tu sais tout maintenant. » Qu’elle murmure doucement alors qu’il s’approche d’elle en douceur. Chacun de ses gestes se veut plus bienveillant que le précédent et lorsqu’il vient essuyer ses joues trempées de larmes, Shiloh se sent frissonner. « Tu méritais pas ça, je suis désolé. » Incapable de prononcer le moindre mot, elle s’abandonne au seul désir qui domine parmi tout cela. Sans attendre, elle retourne se blottir dans les bras de Lewis. Il répond à son étreinte avec douceur, lui murmurant des mots qui ne font qu’approfondir la sensation de sécurité qu’elle éprouve à ses côtés.
Durant de longues minutes, il reste ainsi. Lewis glissant ses doigts dans ses cheveux, alors que Shiloh s’autorise à verser ses dernières larmes contre son tee-shirt sur lequel elle laissera une trace de mascara. Elle venait de vider son sac, n’ayant désormais plus aucun secret pour le jeune homme. « Merci d’être toujours là. » Qu’importe les épreuves traversées au sein de leur amitié, Lewis a répondu présent, a su l’écouter et la rassurer. Elle n’en demandait pas tant, mais quelque chose lui donnait à espérer que leur relation n’allait pas s’en arrêter là. Et quand elle lui propose d’aller boire un milkshake, il répond avec son sarcasme habituel pour mieux tenter de dissimuler ses propres émotions. Comme si de rien était. Un retour à la normale. Lewis ne la traitera pas différemment maintenant qu’il sait, elle en est assurée désormais. Il reste son ami et peut-être même ce garçon qui lui donne à nouveau espoir dans des sentiments qu’elle pensait condamnés à jamais.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you