seven years of bad luck, the good things in your past (kate&eden)
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Eden Veliz
ÂGE : 33 ans, plus que quelques mois pour lancer une secte SURNOM : edi ou eddie, par ses potes ; elle se présente plutôt comme robin auprès des inconnus (c'est moins nul). STATUT : fini le fuckboy-isme, bonjour la vie d'adulte : elle tombe amoureuse des femmes mariées, maintenant, c'est vachement plus stable. MÉTIER : infirmière, idole des vieux, uber occasionnelle et recommandeuse de bonne musique. POSTS : 107 POINTS : 20
TW IN RP : cassosserie parentale, violences intrafamiliales, ancienne consommation de drogues, intolérance passée / religion mal employée, criminalité. TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : a toujours des chaussettes super originales. fervente porteuse du combo sandales-chaussettes. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : CLAYDEN (??) › uc.
Putain. C'était sa première pensée en arrivant devant la porte verrouillée et ça l'avait été durant tout le trajet ; nul doute que ça l'accompagnerait toute la soirée également. Elle n'avait pas pensé en revenant en Australie qu’elle viendrait sauver le cul de Jackson en plus d’éponger les dettes familiales : dommage pour sa naïveté, car l'un allait rarement sans l'autre. Ça avait toujours été son job d’aînée, de réparer les conneries, d’essuyer les crasses – celles-ci coûtaient rarement plusieurs dizaines de milliers de dollars australiens, cela dit, et il fallait bien saluer son frère cadet pour ça : sur ce coup-là, il s'était surpassé. Eden avait revêtu sa tenue la plus provocante, empruntée à la fille d'une patiente un peu trop sympa, pour l'occasion – inutile de compter sur maman ou sur les haillons de Joetta, qui ne la mèneraient qu’à un peu plus d’embarras pour le compte d’une seule personne en moins d’une semaine. Avec le temps, elle avait appris que la bonne tenue rendait exactement l'impression voulue : une robe, c'était parfait pour attirer le regard du vieux véreux et du jeune en rut, et mettre sa féminité en avant la disqualifiait d’office pour les autres clients dans un monde comme celui-ci. Ils seraient trop occupés à regarder son décolleté ou la cuisse sur laquelle la robe jade profond se fendait habilement pour voir qu’elle était relativement douée ; ils soupçonneraient encore moins la triche. Elle, ça la distrayait d’autant plus que ça la foutait mal à l'aise : la boss lui avait clairement fait comprendre que les crocs chaussettes, c'était un no-no, dans ses soirées ; elle avait donc compensé en mettant une robe trop chère, trop révélatrice, et à des milliards de kilomètres de son style habituel.
Bref : trop bien habillée pour une soirée qui allait puer le cigare, mais certainement pas assez par rapport à Katherine Beauregard, qui la dépassait toujours d'un poil. Katherine. Ç'avait déjà été suffisamment humiliant pour elle de quasi s’agenouiller en espérant obtenir le pardon pour les dettes de son frère : ça l'était encore plus de bosser pour elle, sous son joug, à sentir un regard scrutateur lui cautériser l’arrière du crâne ; la jeune femme n'avait aucune confiance en elle et, par principe un peu revanchard, Eden n'en éprouvait aucune non plus. De fait, le second martini-olive qu’elle porte à ses lèvres n’a qu'un goût encore plus amer lorsque leurs regards se croisent : ça y est, la lionne est sortie de sa tanière pour observer ses sujets se divertir grâce à ses jeux. Ce serait théâtral, voire admirable, si ce n'était pas cette femme-là, précisément. « Salut », balance-t-elle pourtant, avec toute la diplomatie d'un enfant de huit ans saoulé de ne pas avoir eu de cadeau dans ses céréales. Ce n'était que la seconde fois qu'elles se croisaient depuis cette fameuse soirée où Eden s'était présentée pour demander pardon pour son frère. Ce n'était toujours pas plus facile, ni plus agréable. « J'ai vérifié, le mec est pas revenu. » Le flic, ou l’indic, ou le mec louche que son frangin avait ramené dans sa grande stupidité : autant éviter que les oreilles qui traînent situent ce qui se jouait. « Y a qui à ma table, ce soir ? » se renseigne-t-elle. Puisqu’elles sont contraintes et forcées de bosser ensemble, autant rendre la discussion à peu près tolérable.
all out times have come; here, but now they're gone, seasons don't fear the ripper, nor do the wind, the sun or the rain - we can be like they are, baby, don't fear the reaper (c)flotsam.
Katherine Beauregard
ÂGE : 35 ans SURNOM : Kate ou Katie pour les intimes STATUT : Célibataire MÉTIER : Aux yeux de tous : une des meilleures décoratrices d'intérieur de sa génération en australie. derrière les rideaux : organisatrice de parties de poker illégales et truquées LOGEMENT : Villa au 814 Water Street, Spring Hill POSTS : 181 POINTS : 0
TW IN RP : Parties de poker illégales et truquées ≈ Questions existentielles tirant vers le négatif, voire un fatalisme global ≈ Perfectionnisme excessif TW IRL : Aucun, à discuter au besoin GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Bisexuelle dans le placard ≈ Très aisée, mais version féminine et moderne de Robin des Bois ≈ A perdu sa mère du cancer avant même d'avoir 1 an et a perdu un de ses frères lorsqu'elle était dans la vingtaine ≈ Vit un profond sentiment d'injustice envers la perte de sa mère et de son frèreDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9163cb RPs EN COURS : * surtout présente le week-end *
(liens)
- ezra et charlie
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RPs EN ATTENTE : (sujets)
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AVATAR : Lily James CRÉDITS : Weasleylove (avatar), Awona (code signature) et Lilyjamessource (gifs signature) PSEUDO : Saturday.Sun INSCRIT LE : 27/03/2024
Ce Jackson de malheur l’avait encore mise dans de beaux draps. Quand allait-elle apprendre à ne pas laisser autant de chances aux gens ? C’était plus fort qu’elle ; elle croyait en la rédemption. Ce qui était paradoxal étant donné son pessimisme envers l’être humain. Son problème, en fait, c’était qu’elle avait perdu foi en l’humanité, mais qu’elle continuait malgré tout à vouloir y croire. « Je me fous de savoir comment, mais t’as intérêt à te bouger le cul pour réparer ou rembourser tes conneries, Jackson ! » Tout le monde connaissait la règle : à la deuxième connerie, c’était dehors. Comme Jackson lui ramenait pas mal d’argent, elle lui avait laissé plus de chances. C’était un de ses joueurs vedettes : il n’était pas particulièrement doué au poker, mais il excellait dans l’art de faire semblant de l’être. Il avait aussi un côté provocateur qui incitait ses adversaires à miser plus haut et un certain charme qui animait les foules. Sauf qu’il avait franchi la ligne le mois passé en ramenant un policier sur place sans faire gaffe et en perdant une deuxième partie parce qu’il était trop défoncé. Katherine avait beau être tolérante sur certaines choses, elle n’était pas stupide non plus. Sa tolérance avait des limites. Des limites qu’il valait mieux ne pas dépasser.
« Salut ». Katherine fit un effort titanesque pour ne pas rouler des yeux. Eden avait le don de l’irriter à un plus haut niveau avec son ton de gamine saoulée. « Eden », répondit-elle, agacée. « Toujours aussi polie et agréable, à ce que je vois », ajouta-t-elle, sèchement. C’était le début d’une autre merveilleuse soirée à travailler aux côtés de la brune et à devoir scruter ses moindres faits et gestes afin de s’assurer qu’elle remplissait bien sa part du marché et qu’elle n’était pas en train de lui faire un coup bas. Accepter que la soeur de Jackson vienne travailler pour elle pour rembourser les dettes de son frère, quelle idée ! Mais, en même temps, que pouvait-elle faire d’autre ? Elle était bloquée. Ils étaient dans la suite d’un hôtel cinq étoiles du quartier de Spring Hills ce soir. C’était sa suite préférée, celle qui lui plaisait le plus en termes de décoration et d’emplacement. Ce qu’elle préférait ? La vue. La suite était construite sur le long et munie de baies vitrées qui offraient une des plus belles vues sur la ville. La soirée allait débuter et tout semblait être en place. Les croupiers, les serveurs, les gardiens, les joueurs, les spectateurs… Tout le monde était à sa place et prêt à entamer la soirée. « J’ai vérifié, le mec est pas revenu ». Eden parlait de Kendall, le flic que Jackson avait ramené sans faire gaffe le mois dernier. Ses collaborateurs - elle n’aimait pas utiliser le terme « employés » dans le cadre de ses activités entourant le poker - avaient comme mission de l’avertir s’il revenait sur place. Pour le moment, rien n’indiquait qu’il avait l’intention d’investiguer sur ses parties de poker, mais il valait mieux faire preuve de prudence. « Parfait, merci. En espérant qu’il se trouve d’autres activités. » Katherine regarda plus longuement Eden. Elle était fière de son choix de tenue, elle avait bien appris, mais elle garda sa réflexion pour elle-même. La blonde, de son côté, avait opté pour une robe révélatrice en satin or rose.
Y a qui à ma table, ce soir ? Il y avait trois grandes tables ce soir : une à gauche, entourée de joueurs principalement issus du milieu immobilier, une au milieu, entourée de jeunes issus de parents millionnaires, et une à droite, entourée de joueurs issus du milieu sportif de haut niveau. La table d’Eden était celle à gauche. « On a plusieurs touristes Américains ce soir. Je les ai mis à ta table. L’homme chauve aux lunettes teintées est Harrison Parker, homme d’affaires à la tête d’un empire hôtelier mondial de luxe. Les hôtels H.P, tu connais ? Bref. Il est réputé pour embaucher des employés étrangers et les faire travailler dans des conditions abominables. N’hésite surtout pas lui accorder plus d’attention qu’aux autres et à le manipuler pour qu'il mise encore plus. » Katherine passa en revue tous les joueurs de la table d’Eden avec les informations que ses recruteurs lui avaient fourni. Elle priorisait les gens aisés qui méritaient de se faire arnaquer, mais elle acceptait tout de même toutes personnes qui avaient les moyens de participer à ses soirées. L’important, ce n’était pas les riches, qu’ils soient gentils ou pas, c’était les pauvres. De toute manière, ce n’était pas comme si elle obligeait qui que ce soit à payer les frais d’entrée exorbitants ou à miser l’équivalent d’une collection de yachts sur le tapis de jeu. Les joueurs savaient qu’ils pouvaient tout perdre ; ils ne savaient seulement pas qu’ils n’avaient aucune chance de gagner. « J’oubliais. Crée un lien de confiance avec M. Parker, mais méfie-toi de Mme Parker, la femme aigrie à sa droite. Tu es jeune et jolie, tout ce qu’elle déteste. » Elle avait voulu souligner le fait qu’elle était jolie pour la prévenir contre Mme Parker, mais elle regretta tout de suite ses paroles en réalisant qu’elle pouvait les interpréter autrement. Il ne fallait pas fraterniser avec l’ennemie. Le mot était un peu fort, certes, mais représentait bien la méfiance que l’infirmière suscitait en elle. Une méfiance qui s’expliquait principalement par les conneries de son abruti de frère. « Je compte sur toi pour que ta table soit la plus rentable de la soirée. Sinon, tu peux oublier notre marché. » Voilà. C’était mieux.