ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam, ainsi que de Winston ; Helen met sa vie amoureuse en pause. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : désormais en collocation avec Izan et Asher, à Bayside. POSTS : 1436 POINTS : 360
TW IN RP : adultère GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
IZEN + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8
@Pénélope Danbury 4 août 2024 - logements bayside, chez Pen et Tony ¤¤¤ crédits gifs (elyyxiumgifs) / code (boté du sud )
Le stress et le doute envahissaient la chirurgienne, qui partait le lendemain pour Malte. Ce qui lui faisait peur, c'était de se retrouver face à son meilleur ami qu'elle n'avait pas vu depuis le mois de Mai après qu'ils se soient déshabillés l'un et l'autre à cause de l'alcool et de leur triste situation amoureuse... Sans nouvelles d'Izan pendant depuis mois, les deux amis avaient finalement repris contact après un post instagram du pianiste qui visait très clairement Helen, cette dernière ayant compris l'appel masqué, elle n'hésita pas bien longtemps avant de lui envoyer un SMS. A l'issue de cette discussion, Izan l'avait presque supplié de le rejoindre sous le soleil de la Méditerranée et elle accourait à nouveau, puisqu'il avait besoin d'elle. Cependant, la chirurgienne craignait fort que la gêne de se retrouver en face à face, et non plus devant son téléphone à peser tranquillement chaque mot qu'on écrit, soit trop difficile à gérer, et que ce séjour s'avère être une catastrophe. C'était tellement bizarre, cette situation avec son meilleur ami... Helen ne s'imaginait pas un seul instant partir sans pouvoir se confier à quelqu'un. Et ce quelqu'un, c'était Pénélope. Qui d'autre de mieux placé qu'elle pourrait l'aider à comprendre ce qu'il se tramait avec Izan, étant donné qu'elle et Anthony, son meilleur ami, formaient désormais l'un des plus beaux couples de Brisbane, en plus d'être les jeunes parents de jumeaux. Helen comptait bien faire une pierre deux coups en se rendant chez son amie, puisqu'elle n'avait encore pas eu l'occasion de rencontrer Eva et Mattéo depuis leur naissance, le mois dernier. En plus d'avoir des questions à ses réponses, la brune avait aussi très hâte de faire leur connaissance. Si aujourd'hui l'idée d'être mère lui semblait encore plus lointaine qu'auparavant, cela ne l'empêchait pas d'adorer les enfants des autres, tout comme elle possédait un amour infini pour sa filleule Delilah. Après un détour pour dévaliser le magasin de puériculture, Helen s'était finalement rendue chez Pénélope en fin d'après-midi. Il lui fallait seulement terminer de boucler sa valise, et elle serait prête pour partir le lendemain, donc elle considérait avoir tout le temps nécessaire pour profiter de cette visite avant son départ. Les mains chargées de sacs cadeaux (deux bébés, donc deux fois plus de cadeaux, sans oublier la maman, bien sûr), Helen sonna sur l'interrupteur de l'appartement de Pénélope et Anthony pour manifester sa présence, en espérant que son amie ne soit pas en plein change ou autre, auquel cas elle se permettrait d'entrer sans réponse de sa part. C'est ce qui arriva, d'ailleurs, au bout d'une petite minute d'attente, personne ne venait lui ouvrir la porte d'entrée, alors elle s'en chargea toute seule. Ce n'était pas verrouillé, alors elle s'octroya le droit de pénétrer dans le cocon d'amour de son amie. « Pen ? C'est moi, Helen, je me suis permise d'entrer. » Dit-elle tout fort pour se manifester et ne pas surprendre la psychologue où qu'elle puisse être. « Où se trouvent mes petites loutres préférées ? » Pour chaque nouvelle naissance, un animal totem. Pour Eva et Mattéo, elle avait choisi la loutre. Mignon et original, non ?
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Dernière édition par Helen Stenfield le Jeu 19 Sep 2024, 14:37, édité 1 fois
Pénélope Danbury
la double surprise
ÂGE : 36 ans (14/07/1988) SURNOM : Pen le plus souvent ou Penny, Tony la surnomme Penne, STATUT : Mama Bear & surtout raide dingue amoureuse de son meilleur ami après une amitié platoniquement trop longue de 24 ans. Il était temps de passer la seconde MÉTIER : Directrice adjointe (12/2022) du planning familial à Toowong, psychologue de formation et étudiante en doctorat de psychologie à l’University of Queensland. Elle milite pour les droits des femmes, à la contraception, l’avortement et l’éducation à la sexualité. LOGEMENT : #432 Beachcrest Road, Bayside. Une maison de rêve, coup de cœur, c’est leur maison à eux avec Tony. POSTS : 2943 POINTS : 110
TW IN RP : Maternité, parentalité, sexe, des sujets abordés dans un planning familial pourront être abordés & Anciennement : Grossesse gémellaire, évocation de monoparentalité, mention de fausse couche et d'avortement anciens, autoritarisme familial, père toxique, j’adapte mes rp si besoin et si d’autres tw apparaissent au fil de mes sujets, je le précise au début de mes posts TW IRL : Je préfère en discuter par MPGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Mama Bear d’Eva & Mattéo Lewis (05/07/2024) ● Australo-américaine ● asthmatique ● sportive & complexée par son physique post-grossesse ● girl power & militante féministe ● Haut potentiel intellectuel, intéressée par beaucoup de choses et qui peut s’en désintéresser aussi vite ● hyperactive ● maladroite & bricoleuse, un vrai paradoxe ● nunuche romantique ● un syndrome de l’imposteur qu’elle tente de faire disparaître en reprenant son doctorat en psychologie ● prochain objectif : le semi-marathon de Brisbane en juin 2025 ● CODE COULEUR : Elle prodigue des conseils en #DB7093 (PaleVioletRed) RPs EN COURS : (06) › Savannah#1 › Pony#21 (FB) › Gayle#1 › Joshua#1 › Axel › Riley (event) › Helen › Riley+Josh+Tony › Pony#30 ›
La tête encore dans cette maison qui allait être bientôt la notre, je changeais ma fille qui n’arrêtait de gigoter ses bras potelés. Sa petite main s’enroula autour de mon doigt comme si elle ne voulait plus jamais me lâcher et je me penchais instinctivement pour déposer un baiser sur son front. Je savais que ça allait être particulièrement sportif mais j’avais hâte de déménager maintenant, hâte de quitter cette maison où je me sentais à l’étroit. Ce déménagement, ça allait être un nouveau départ pour notre famille. Je remets en place la pince qui tient ma lourde chevelure blonde, puis je prends Eva pour la mettre avec son frère dans le transat pour bébé alors que j’entends Helen à l’autre bout de la maison. Elle a bien fait de rentrer parce que j’ai à peine entendu frapper à la porte. « Pen ? C'est moi, Helen, je me suis permise d'entrer. » Je connais la belle chirurgienne depuis plusieurs années désormais. J’avais fait sa connaissance quand j’intervenais encore au St Vincent comme psychologue de l’association Beauregard. Et j’avais l’impression que c’était dans une autre vie tant ça me semblait lointain. « On arrive ! » avertis-je la brune tandis que je sortais de la salle de bain. « Où se trouvent mes petites loutres préférées ? » Un sourire fend mes lèvres quand je pénètre dans le salon et que la brunette se tourne vers moi. Je pose le transat à côté de la table basse et viens prendre mon amie dans mes bras. « ça te va bien les cheveux court. » Lui dis-je en touchant une mèche de cheveux quand nous nous détachons. « Je suis contente de te voir. » A vrai dire, j’étais contente de chaque visite que je pouvais recevoir. J’étais tellement habituée à toujours bouger avec mon boulot que, même si les jumeaux me prenaient toute mon énergie, j’étais ravie d’être sortie de ma routine avec les enfants. Je me décale légèrement pour la laisser voir mes petites merveilles, blotties l’une contre l’autre, m’étant rendue compte qu’ils s’endormaient plus vite quand ils étaient ensemble. « Voilà les merveilles. » Et j’assumais complètement d’être ce genre de maman complètement gaga de ses bébés et qui les trouvait parfait. « Ils ont l’air sages comme ça mais il faut pas s’y fier. » j’ajoute malicieusement avant que mon regard bleuté ne tombe sur des sacs. « C’est adorable de ta part, t’étais pas obligée d’amener des cadeaux tu sais. » lui dis-je en pinçant mes lèvres. « Vas-y assieds-toi. » dis-je tout en lui indiquant le canapé. Je la sonde du regard quelques instants, et ne peux m’empêcher de lui demander : « Ce changement de coupe c’est à cause de quoi ? » Bien loin de me douter de tout ce qui se passait dans sa vie en ce moment.
The touch of your hand
... says you'll catch me wherever I fall. It's amazing how you can speak right to my heart without saying a word, you can light up the dark. ( ☽☽ )
Helen Stenfield
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Impatiente à l'idée de rencontrer les jumeaux, la chirurgienne déposa les nombreux sacs garnis de cadeaux contre le canapé, pendant qu'elle observait calmement la décoration chez son amie. Pénélope s'était manifestée de sa voix forte et douce à la fois, lui indiquant qu'ils arrivaient très vite pour la rejoindre. C'était toujours un merveilleux moment que de rencontrer pour la première fois les bébés de ses amies, en tout cas il s'agissait de moments qu'Helen chérissait énormément. En voyant Pénélope et les bébés dans leur transat, un 'oh' attendri et ému sortit de ses lèvres qui s'élargissaient en de nombreux sourires déjà gaga, avant de venir enlacer la blonde. « Oh mon dieu qu'ils sont beaux... » Les jumeaux étaient tout petits, puisqu'ils étaient à peine âgé d'un mois. En les regardant, on avait envie de les protéger si fort. « ça te va bien les cheveux courts. » « Merci » Décidément, sa coupe était remarquée de tous. D'un côté, la brune avait opté une longueur qui ne passait pas inaperçue par rapport à celle qu'elle avait quelques semaines plus tôt. « Je suis contente de te voir. » « Et moi dont, je suis ravie de pouvoir rencontrer ces deux charmantes personnes... mais je viens aussi pour toi, hein ! » Même si Eva et Mattéo allaient être un peu les stars, il ne fallait pas se le cacher, la chirurgienne était aussi ravie de retrouver son amie, avec un ventre bien moins rond que la dernière fois qu'elles s'étaient vues. « Voilà les merveilles. Ils ont l’air sages comme ça mais il faut pas s’y fier. » Les yeux bruns d'Helen se posèrent de nouveau sur les bébés collés l'un contre l'autre, et elle se pencha sur eux pour attraper avec délicatesse une main à chacun. Par réflexe, ils lui attrapèrent très vite le doigt et un sourire rempli de joie et d'émotions repris sa place sur ses lèvres. « Je fonds déjà d'amour pour eux. » Ce côté tata était inné chez elle, encore plus depuis l'arrivée de Delilah. « C’est adorable de ta part, t’étais pas obligée d’amener des cadeaux tu sais. » Helen balaya la gêne de Pénélope d'un revers de main, les agitant délicatement pour lui montrer que ce n'était rien. « ça me fait plaisir ! et pas de jaloux, tout le monde est gâté. Un sac pour Mattéo, un sac pour Eva, et un sac pour les merveilleux parents que vous faites. J'ai vu sur internet que le meilleur cadeau qui puisse exister pour des jeunes parents c'était des bons petits plats... mais comme je ne sais pas cuisiner, je vous ai pris une carte d'abonnement Uber Eats, et pour vous retrouver en amoureux, il y a un soin massage en duo pour Anthony et toi. » Vraiment, ça lui faisait extrêmement plaisir, c'était quelque chose qu'elle adorait pouvoir faire de gâter les bébés ET les parents qu'il ne fallait pas non plus oublier. Helen s'installa ensuite sur le canapé après y avoir été invitée, et elle se retrouva rapidement confrontée à une Pénélope très curieuse à propos de sa coupe de cheveux. En tant que femme, la blonde devait certainement se douter qu'un changement aussi radical de coupe signifiait possiblement troubles dans sa vie personnelle, à juste titre du coup. « Sam et moi, on est séparés. » Répondit-elle, même si la raison de sa visite n'était pas pour se plaindre de ses soucis, alors que Pénélope vivait pleinement le début de sa nouvelle vie à 4. « Je ne veux pas t'embêter avec mes soucis perso... ça se passe bien ce nouveau quotidien avec ces merveilleuses petites loutres ? » La chirurgienne bifurquait de nouveau sur les jumeaux, pour inviter Pénélope à éviter le sujet Sam qui s'apparentait à un sujet plutôt déprimant pour des retrouvailles... Elle lui évitait un moment de blues, sachant qu'elle-même connaissait peut-être le baby blues d'après accouchement ?
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« Oh mon dieu qu'ils sont beaux... » Mon sourire s’agrandit encore plus. Je n’étais clairement pas objective parce qu’à mes yeux, mes enfants étaient parfaits et surtout très beaux. « j’arrive pas à croire que j’ai fait des enfants si beaux, » lui répondis-je d’une voix attendrie tout en posant mon regard sur le transat. Je viens l’enlacer. Je suis tellement contente de la voir et qu’elle ne croit pas que je n’ai pas remarqué son changement de coupe de cheveux. Elle était passé de longs cheveux bruns à cette petite longueur qui lui allait vraiment à ravir. Elle n’allait pas y échapper, il fallait que je sache d’où venait ce changement si soudain. « (…) je suis ravie de pouvoir rencontrer ces deux charmantes personnes... mais je viens aussi pour toi, hein ! » Je lève les yeux au ciel et lui fais un petit geste de la main. « C’est eux les vedettes maintenant ! » lui répondis-je sans me départir de mon sourire. Le manque de sommeil, la fatigue, ça n’était rien tout ça, à côté de ce que je ressentais quand je les avais contre moi et je ne crois pas me tromper en disant que c’est la même chose pour Tony. Helen se penche ensuite sur le transat en attrapant délicatement leurs petits mains qu’ils lui serrent immédiatement. « Je fonds déjà d'amour pour eux. » Et je ne peux que la comprendre parce que j’en suis complètement gaga de ces deux êtres humains. « Vous avez fait craquer tata Helen, ça y est ? » Une question rhétorique bien entendu parce que je voyais bien qu’elle avait déjà succombé à leur charme.
Je sentais mes joues prendre une légère teinte rosée lorsque je vis tous les sacs qu’elle avait apporté. Elle est folle !, fut ma première pensée et je me sentis d’autant plus rougir tout en mettant ma main devant ma bouche, ébahie, quand elle me dévoila avoir apporté des cadeaux pour les enfants et pour nous. « ça me fait plaisir ! et pas de jaloux, tout le monde est gâté. Un sac pour Mattéo, un sac pour Eva, et un sac pour les merveilleux parents que vous faites. J'ai vu sur internet que le meilleur cadeau qui puisse exister pour des jeunes parents c'était des bons petits plats... mais comme je ne sais pas cuisiner, je vous ai pris une carte d'abonnement Uber Eats, et pour vous retrouver en amoureux, il y a un soin massage en duo pour Anthony et toi. » Quand on ne sait pas cuisiner, le plus beau cadeau qu’on puisse faire à ses amis, c’est de, justement, ne pas cuisiner pour eux ! « T’es vraiment géniale Helen. Merci … pour tout mais je te le redis, c’est beaucoup trop ! » L’abonnement Uber Eats allait être utilisé sans le moindre doute, surtout que j’allais bientôt reprendre le travail, alors ça allait être utile et le soin massage … Oh la la, elle n’imaginait pas comment j’en rêvais de me faire masser même si ça voulait dire que j’allais devoir montrer ma silhouette à un ou une inconnue. J’ouvris tour à tour les sacs pour Eva et Mattéo, et y trouvais de magnifiques doudous en forme de loutre, ainsi que des vêtements à l’effigie de la mer, des poulpes et même une sirène. Ok, c’était beaucoup trop mignon et Helen ne le savait pas, mais elle avait tapé pile dans le thème que j’avais choisi pour leur chambre. « T’as un don de voyance non ? Je suis à fond dans le thème océan, poulpes, sirènes … et les loutres, c’est beaucoup trop mignon ! Merci, ils vont adorer ! Je te prendrais des photos pour que tu vois à quel point ça leur va bien. » Mon téléphone était devenu une galerie photo des grumeaux comme tout bon parent qui se respecte.
Je la laissais s’installer dans le canapé et fis de même. « Sam et moi, on est séparés. » Mon regard bleu glacé se pose sur mon amie et je grimace. « Merde … je suis désolée Helen, si je peux faire quoi que ce soit pour t’aider … » Je me dis qu’elle devait déjà commencer à aller mieux – en apparence - étant donné qu’elle s’était coupée les cheveux. C’était bien un truc de femme pour reprendre sa vie en main de se couper les cheveux. Personnellement, j’y avais déjà pensé lors de mes nombreuses séparations passée – pas avec Tony hein – mais je n’avais jamais eu le courage d’aller jusqu’au bout. J’aimais trop ma crinière blonde et j’avais trop peur de le regretter juste après. Ado, j’avais expérimenté le brun – spoiler : la coloration brune ne tient pas sur les vrais blondes comme moi – et le roux mais je l’avais vite regretté. « Je ne veux pas t'embêter avec mes soucis perso... ça se passe bien ce nouveau quotidien avec ces merveilleuses petites loutres ? » Je pose ma main sur la sienne, « Jamais de la vie, tu m’embêtes avec tes soucis perso, les amis c’est fait pour ça : relâcher la pression. » Et j’appréciais aussi de pouvoir parler d’autre chose que de couches et de tout ce qui se rapportait à la maternité. J’avais tendance à l’oublier ces derniers temps, mais j’étais aussi une femme en plus d’être une maman. « C’est … sport ! » avouais-je, « Avec Tony on forme une super équipe quand un s’occupe du premier, on a le temps de préparer des biberons ou faire à manger avec le deuxième dans les bras. Il est parfait … je sais pas dans quelle vie j’ai sauvé une colonie de licornes pour avoir un tel mec dans ma vie, je te jure ! » et je me sens presque gênée de lui confier ça quand, maintenant, je sais qu’elle est séparée de son mari. « Et je sais pas non plus comment il peut encore avoir envie de moi alors que je suis … une baleine ! » lâchais-je dans un éclat de rire, mal à l’aise. Ça irait mieux avec le temps, du moins je l’espérais, mais je ne me reconnaissais pas vraiment en ce moment même si j’étais dans cette catégorie hyper énervante de femmes à avoir déjà perdu une grosse partie de mes kilos de grossesse. Peut-être que les nerfs me tenaient, que j’allais vraiment craquer quand j’allais reprendre le boulot, que j’aurais à passer ma soutenance de doctorat et que je m’y présenterais sans avoir dormi ! « On a de la chance parce que les parents de Tony adorent s’occuper de jumeaux, surtout sa mère à qui ça manque beaucoup de pouponner maintenant que ses petites filles ont grandi alors on gagne au change. » ris-je tout en me grattant l’arrière du crâne. « Je te l’avais dit je crois, j’ai perdu ma mère quand j’avais 16 ans et mon père il y a deux ans donc on peut compter que sur les parents de Tony. Ma sœur est là mais elle a déjà à gérer ses célébrités. » Mon regard se pose alors sur la brunette et je me mets à grimacer : « Je parle trop c’est ça ? Merde désolée, je parle trop ! » m’écriais-je, « Assez parlé de moi, parles-moi de toi … Je peux te demander ce qu’il s’est passé avec Sam ou ? » demandai-je prudemment.
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« j’arrive pas à croire que j’ai fait des enfants si beaux » « C'est vrai que vous ne les avez pas ratés, ils sont parfaits ! » Rares étaient les mères trouvant leurs enfants moches et... heureusement ! Après neuf mois de couvade, ce serait un comble de penser ça de son petit bébé. Après, il fallait admettre que certaines progénitures étaient plus merveilleux que d'autres, et ce, pour plusieurs raisons : les cheveux, la forme de la tête, certains donnaient déjà l'impression d'avoir quarante ans, pour une raison obscure et encore inexpliquée. Et puis bon, la beauté, chez les enfants comme chez les adultes, c'était une question de subjectivité. Helen était, en tout cas, conquise par les petites frimousses d'Éva et Mattéo. Comme Pénélope le résumait si bien, tata Helen était déjà en train de craquer, en effet. Et pour cette merveilleuse occasion qu'était la rencontre entre ces deux merveilles et la chirurgienne, Helen s'était lâchée au magasin pour bébé. Le shopping était une bonne thérapie quand les choses n'allaient pas fort, alors elle avait peut-être un peu trop craquer, certes. « T’es vraiment géniale Helen. Merci … pour tout mais je te le redis, c’est beaucoup trop ! » « ça me fait plaisir, vraiment, vous le méritez tous. » Et c'était sincère, Helen était aux anges de pouvoir gâter les jumeaux mais aussi leurs parents qui devaient connaître un quotidien complètement chamboulé. « T’as un don de voyance non ? Je suis à fond dans le thème océan, poulpes, sirènes … et les loutres, c’est beaucoup trop mignon ! Merci, ils vont adorer ! Je te prendrais des photos pour que tu vois à quel point ça leur va bien. » « Il se pourrait bien que j'ai scruté ton compte instagram et tes stories pour m'aider, mais je trouve que la loutre est un excellent animal totem, avec pleins de qualités, tu regarderas. Et, avec plaisir pour les photos, j'ai hâte de gagatiser devant. » Helen adorait recevoir des photos de Delilah, alors elle accepterait également avec plaisir celles d'Éva et Mattéo.
« Merde … je suis désolée Helen, si je peux faire quoi que ce soit pour t’aider … » Ne voulant pas laisser s'envoler le caractère joyeux et merveilleux de cette rencontre avec les jumeaux, Helen préféra rediriger la conversation sur Pénélope qui découvrait les joies de la maternité. « Jamais de la vie, tu m’embêtes avec tes soucis perso, les amis c’est fait pour ça : relâcher la pression. » « ça me touche, merci... » Si son amie insistait, la chirurgienne n'hésiterait pas à se confier... mais elle lui laissait tout de même l'opportunité de lui partager ses joies, ses doutes, ses difficultés, pour être elle aussi un véritable soutien si elle en ressentait le besoin. En tout cas, Helen était curieuse de savoir comment cela se passait, la vie de parents d'Anthony et Pénélope. La brune savait que leur relation n'était pas forcément bien perçue aux yeux de tous, ce qui n'était pas son cas. La psychologue semblait nager dans le bonheur, grâce aux jumeaux, c'était certain, mais aussi grâce à son meilleur ami devenu conjoint. « C’est … sport ! Avec Tony on forme une super équipe quand un s’occupe du premier, on a le temps de préparer des biberons ou faire à manger avec le deuxième dans les bras. Il est parfait … je sais pas dans quelle vie j’ai sauvé une colonie de licornes pour avoir un tel mec dans ma vie, je te jure ! » Et voilà, bingo ! Anthony était un homme capable, et c'était chose rare dans le monde aujourd'hui, même si les choses évoluaient, côté paternité. « Et je sais pas non plus comment il peut encore avoir envie de moi alors que je suis … une baleine !» Alors là, gros mensonge. Helen agitait les mains en douceur pour rétablir la vérité : « Qu'est-ce que tu racontes ? J'aimerais bien savoir où ils ont trouvé de la place ces bébés, on a l'impression que tu n'as jamais accouché. » Puis, elle se permit une question un peu plus intime, sa curiosité étant piquée à vif : « Vous avez déjà repris les galipettes, donc, si je comprends bien ? » Allez, un petit peu de croquant à se mettre sous la dent, personne ne le refuserait, si ? Sa question était toute gentille, sans mauvaise arrière pensée, juste avec l'envie de connaître les petits potins. « On a de la chance parce que les parents de Tony adorent s’occuper de jumeaux, surtout sa mère à qui ça manque beaucoup de pouponner maintenant que ses petites filles ont grandi alors on gagne au change. Je te l’avais dit je crois, j’ai perdu ma mère quand j’avais 16 ans et mon père il y a deux ans donc on peut compter que sur les parents de Tony. Ma sœur est là mais elle a déjà à gérer ses célébrités. » Helen acquiesça de la tête en lui adressant un sourire plein de compassion, puisque ça ne devait pas être facile, mine de rien, de ne pas pouvoir présenter ces deux petites merveilles à ses propres parents. Malheureusement, la vie n'était pas toujours facile... « Oui, tu me l'avais dis... c'est une bonne chose que tes beaux-parents puissent vous soulager un peu, j'ai toujours entendu que, même si on aime ces petites choses, c'est très sain aussi de pouvoir les laisser un peu et souffler. » Toujours des "on dit que", puisque la chirurgienne ne connaissait pas l'expérience de la maternité... et elle était encore moins prête qu'auparavant de le vivre. « En tout cas, si un jour vous avez besoin, j'ai gagné en expérience grâce à Delilah, la fille de Sloane. » Les garder serait un plaisir, même si s'occuper de jumeaux s'avérait certainement plus difficile et sportif, comme le disait à juste titre Pénélope tout à l'heure. « Je parle trop c’est ça ? Merde désolée, je parle trop ! Assez parlé de moi, parles-moi de toi … Je peux te demander ce qu’il s’est passé avec Sam ou ?» « J'adore t'écouter parler de ta nouvelle vie, je suis très heureuse pour toi, et Anthony. » Répondit-elle à la première partie de son interrogation, puis elle prit une profonde inspiration pour satisfaire la curiosité de son amie : « Sam me trompe depuis deux ans, avec une de ses collègues de travail. » Le dire faisait beaucoup moins mal aujourd'hui, même si ça restait plutôt frais comme nouvelle. En tout cas, Helen était désormais capable d'évoquer le sujet sans se mettre à pleurer toutes les larmes de son corps, c'était plutôt positif, n'est-ce pas ? « En gros, je l'ai surpris en train de l'embrasser, j'arrivais pas à l'affronter, j'ai fais traîner les choses... et finalement, on s'est disputé début-juillet, je lui ai dis que je voulais qu'on se sépare... ma vie est un véritable désastre. » Et encore, elle pesait ses mots... même si, finalement, certaines parties de sa vie étaient amenées à s'arranger, elle le pressentait. « Parce que, c'est pas tout, non. Qui a eu la merveilleuse idée de coucher avec son meilleur ami deux jours après l'avoir appris ? C'est bibi. Qui a eu la merveilleuse idée de fréquenter un ancien interne que j'ai fait virer ? C'est bibi aussi. » Helen ne criait pas sur tous les toits ce genre de soucis personnels, mais elle savait qu'elle pouvait se confier à Pénélope. La psychologue faisait partie de son véritable cercle d'amies, envers qui elle ne s'était jamais sentie obligée d'être fausse comme avec d'autres.
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Pénélope Danbury
la double surprise
ÂGE : 36 ans (14/07/1988) SURNOM : Pen le plus souvent ou Penny, Tony la surnomme Penne, STATUT : Mama Bear & surtout raide dingue amoureuse de son meilleur ami après une amitié platoniquement trop longue de 24 ans. Il était temps de passer la seconde MÉTIER : Directrice adjointe (12/2022) du planning familial à Toowong, psychologue de formation et étudiante en doctorat de psychologie à l’University of Queensland. Elle milite pour les droits des femmes, à la contraception, l’avortement et l’éducation à la sexualité. LOGEMENT : #432 Beachcrest Road, Bayside. Une maison de rêve, coup de cœur, c’est leur maison à eux avec Tony. POSTS : 2943 POINTS : 110
TW IN RP : Maternité, parentalité, sexe, des sujets abordés dans un planning familial pourront être abordés & Anciennement : Grossesse gémellaire, évocation de monoparentalité, mention de fausse couche et d'avortement anciens, autoritarisme familial, père toxique, j’adapte mes rp si besoin et si d’autres tw apparaissent au fil de mes sujets, je le précise au début de mes posts TW IRL : Je préfère en discuter par MPGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Mama Bear d’Eva & Mattéo Lewis (05/07/2024) ● Australo-américaine ● asthmatique ● sportive & complexée par son physique post-grossesse ● girl power & militante féministe ● Haut potentiel intellectuel, intéressée par beaucoup de choses et qui peut s’en désintéresser aussi vite ● hyperactive ● maladroite & bricoleuse, un vrai paradoxe ● nunuche romantique ● un syndrome de l’imposteur qu’elle tente de faire disparaître en reprenant son doctorat en psychologie ● prochain objectif : le semi-marathon de Brisbane en juin 2025 ● CODE COULEUR : Elle prodigue des conseils en #DB7093 (PaleVioletRed) RPs EN COURS : (06) › Savannah#1 › Pony#21 (FB) › Gayle#1 › Joshua#1 › Axel › Riley (event) › Helen › Riley+Josh+Tony › Pony#30 ›
tw post-partum - « Il se pourrait bien que j'ai scruté ton compte instagram et tes stories pour m'aider, mais je trouve que la loutre est un excellent animal totem, avec pleins de qualités, tu regarderas. Et, avec plaisir pour les photos, j'ai hâte de gagatiser devant. » Une preuve de plus - si je n’étais pas encore convaincue - que j’étais devenue ce genre de femme : celle qui est complètement gaga de ses enfants. Ces même femmes dont j’avais pu me moquer à une époque, tout comme des couples que ces même femmes pouvaient former … J’y étais en plein dedans désormais. « Ma pauvre, » la regardais-je d’un air faussement désolée, « Je crois que tu réalises pas à quoi tu viens de dire oui ! » me moquais-je.
J’avais rapidement compris qu’elle ne souhaitait pas assombrir notre conversation avec ses problèmes et je ne voulais pas l’obliger à parler mais … Ce n’était pas rien ce qu’elle venait de me lâcher. Helen avait l’air de former un couple solide avec son époux. Je me souviens que ça faisait plusieurs années qu’ils étaient ensemble et s’ils avaient pris la décision de se séparer, ce n’étaient certainement pas une décision prise sur un coup de tête. Je finis par céder en lui racontant comment on vivait notre nouvelle vie de parents avec Tony mais qu’elle ne croit que j’avais lâché l’affaire. C’était mal me connaître. Le manque de sommeil faisait partie du packaging des parents, j’en avais conscience et je ne m’en plaignais pas, même si je rêvais de grasse matinée. De même que j’avais aimé voir mon corps changer, mon ventre s’arrondir, prendre des formes, autant, à ce jour, je ne le vivais pas si bien que ça. Je me trouvais grosse et je me demandais comment je pouvais encore attirer – physiquement – Tony parce que je ne me sentais plus à l’aise avec mon corps. « Qu'est-ce que tu racontes ? J'aimerais bien savoir où ils ont trouvé de la place ces bébés, on a l'impression que tu n'as jamais accouché. » Je me sens littéralement rougir et balaye ses paroles d’un vague signe de la main, « Dis pas n’importe quoi ! Je suis énorme et c’est pas tous les donut’s que j’ai mangé quand j’étais enceinte qui a arrangé les choses. » Les donut’s , ma kryptonite. « J’aurais pas cru que j’aurais tant de mal à m’accepter alors que j’ai adoré être enceinte et voir mon corps changer. » C’est futil, je me sens un peu bête d’aborder ce genre de sujet. Je suis en bonne santé, et surtout les jumeaux sont en bonne santé et je ne suis pas complexée par mon physique en temps normal, je ne me pèse pas mais en ce moment si. « Vous avez déjà repris les galipettes, donc, si je comprends bien ? » J’éclate de rire tant pour le mot galipette que pour sa question. « ça s’est fait … naturellement. J’en avais envie, il en avait envie, on en avait très envie » Et le fait qu’il se soit assuré que j’en ai vraiment envie, qu’il ne veuille rien forcer si je me sentais pas encore prête, m’avait encore plus donné envie de lui, « Et … et voilà. On était sages depuis de trop longs mois. » Ris-je, « C’est pas comme si on était ensemble depuis des années, on a un peu fait tout à l’envers. D’abord les bébés et on a pas réellement profité à fond des débuts de relation un peu fougueux, tu vois ce que je veux dire ? » Je lui demande. Ça on allait certainement le vivre à notre manière avec deux bébés pour nous interrompre à n’importe quel moment ! Heureusement, j’avais de la chance d’avoir des beaux-parents – et ça me faisait toujours aussi bizarre de qualifier les parents de Tony comme mes beaux-parents tant ils faisaient partis de ma vie depuis si longtemps, ils m’avaient vu grandir, passer de la jeune fille, à l’adolescente, à la femme … J’avais une chance inouïe, je les aimais beaucoup et c’était réciproque – présents et prêts à tout pour nous aider. « Oui, tu me l'avais dis... c'est une bonne chose que tes beaux-parents puissent vous soulager un peu, j'ai toujours entendu que, même si on aime ces petites choses, c'est très sain aussi de pouvoir les laisser un peu et souffler. » Je lui souris et acquiesce. « Ils sont tellement heureux de voir Tony, papa, qu’ils sont prêts à tout pour nous faciliter la vie. J’ai une chance folle. Et puis, je pense que, comme ils me connaissent par cœur – on se connaît depuis qu’on a 12 ans avec Tony et je connais ses parents depuis autant de temps – ça les a rassuré de voir que c’était moi. » Je repense encore au déménagement de Tony ici, quand on avait dit à ses parents qu’il allait reconnaître les enfants comme les siens, et que sa mère nous avait dit qu’elle en était sûre qu’on finirait ensemble. « En tout cas, si un jour vous avez besoin, j'ai gagné en expérience grâce à Delilah, la fille de Sloane. » Je pose ma main sur la sienne et la serre légèrement, « T’es un amour. On y pensera. » C’était du boulot, deux bébés en même temps !
Et comme d’habitude, je me rendais compte que je parlais trop. Beaucoup trop ! « J'adore t'écouter parler de ta nouvelle vie, je suis très heureuse pour toi, et Anthony. » Assez parlé de moi, c’est à son tour maintenant. La belle brune prend une profonde inspiration, je me doute que ce ne doit pas être facile pour elle. « Sam me trompe depuis deux ans, avec une de ses collègues de travail. » Mes yeux s’écarquillent comment des billes et je porte ma main à ma bouche. Je ne suis pas proche de Sam, je l’ai déjà cotoyé mais, je ne me serais pas imaginé qu’il puisse être infidèle à Helen. C’était cliché mais je les trouvais très soudés. Et surtout avec une collègue de travail ! « En gros, je l'ai surpris en train de l'embrasser, j'arrivais pas à l'affronter, j'ai fais traîner les choses... et finalement, on s'est disputé début-juillet, je lui ai dis que je voulais qu'on se sépare... ma vie est un véritable désastre. » - « Oh putain ! le batârd ! » m’insurgeais-je. Je ne pouvais pas imaginer ce qu’elle avait pu ressentir quand elle avait vu son mari embrasser une autre femme. Elle devait être sonnée quand elle les avait surpris et j’espérais qu’elle ne se culpabilisait pas d’avoir fait traîner les choses parce qu’il fallait une sacré dose de courage pour affronter les choses en face. « Je suis tellement désolée que tu aies eu à vivre ça Helen, t’es pas restée toute seule avec ça au moins ? » Et ma réponse, j’allais l’avoir rapidement, « Parce que, c'est pas tout, non. Qui a eu la merveilleuse idée de coucher avec son meilleur ami deux jours après l'avoir appris ? C'est bibi. Qui a eu la merveilleuse idée de fréquenter un ancien interne que j'ai fait virer ? C'est bibi aussi. » - « Oh ! » Là encore, mes yeux s’écarquillent comme des billes. Il y avait beaucoup trop d’informations d’un coup là ! « Wow ! il va nous falloir … » dis-je en me levant d’un bond du canapé, « un café et des toooonnes de donut’s. Fais-moi confiance, les donut’s sont nécessaires dans toutes les situations de crise. » Sans lui laisser le temps de refuser, je nous prépare les cafés que je pose sur la table basse et sors la boîte de donut’s que Tony m’a apporté ce matin. C’était, sans aucun doute, les meilleurs de Brisbane, faits par une amie pâtissière qui a sa boutique dans le même quartier que le restaurant du Lewis. Je me rassois et tends sa tasse à la jolie brune. « Un apéro aurait été plus adapté, mais il est que 15h, c’est limite quoi … » pouffais-je de rire. « Donc …. Ton meilleur ami et un petit interne… » Je la cherche du regard, attendant avec impatience la suite : « Qu’est-ce qui s’est passé avec Izan ? » Jamais je ne me permettrais de la juger sur ce qu’elle avait fait avec son meilleur ami… surtout pas moi ! « Il te plait ou c’est le chagrin qui a parlé pour toi ? » demandais-je, encore une fois sans le moindre trace de jugement. Si elle savait qu’avec Tony on avait trouvé l’excuse de se dépanner sexuellement à la base …
The touch of your hand
... says you'll catch me wherever I fall. It's amazing how you can speak right to my heart without saying a word, you can light up the dark. ( ☽☽ )
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam, ainsi que de Winston ; Helen met sa vie amoureuse en pause. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : désormais en collocation avec Izan et Asher, à Bayside. POSTS : 1436 POINTS : 360
TW IN RP : adultère GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
IZEN + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8
Pénélope Danbury et Izan Da Silva adorent ce message
i gotta find peace of mind
@Pénélope Danbury 4 août 2024 - malte ¤¤¤ crédits gifs (elyyxiumgifs) / code (boté du sud )
« Ma pauvre, je crois que tu réalises pas à quoi tu viens de dire oui ! » La remarque de Pénélope la fit rire, sa menace ne l'effrayait absolument pas puisqu'elle était déjà tellement enchantée en recevant les photos de Delilah de la part de Sloane, qu'elle ferait avec plaisir de la place dans son stockage téléphone pour Eva et Mattéo. Faute de ne pas avoir ses propres enfants, Helen prenait un véritable plaisir à complimenter et choyer ceux des autres. Et puis, après la naissance de Delilah, la chirurgienne avait compris à quel point le soutien des amies était important pour les nouvelles maman. Sloane lui avait tellement partagé ses souffrances post-partum, qu'elle veillait désormais à être présente dès que possible en cas de besoin auprès de ses amies devenues maman, puisque son temps était désormais partagé différemment du leur. A part Miketi (et encore), Helen n'avait pas une petite personne ultra dépendante de sa présence pour manger, faire ses besoins, se sociabiliser en continu tous les jours de la semaine.
« Dis pas n’importe quoi ! Je suis énorme et c’est pas tous les donut’s que j’ai mangé quand j’étais enceinte qui a arrangé les choses. J’aurais pas cru que j’aurais tant de mal à m’accepter alors que j’ai adoré être enceinte et voir mon corps changer. » Helen n'était pas à même de comprendre ce sentiment, elle n'avait jamais connu ce changement aussi radical du corps lorsqu'il s'apprêtait à donner la vie, mais elle voulait bien croire que ce ne soit pas un moment facile pour Pénélope, en tant que femme. Par ailleurs, même si la psychologue semblait avoir des difficultés à apprécier son nouveau corps, la chirurgienne était ravie d'entendre qu'Anthony et elle retrouvaient une vie sexuelle. « ça s’est fait … naturellement. J’en avais envie, il en avait envie, on en avait très envie » Elle ne put retenir un petit rire, même si ça ne la gênait absolument pas de parler de sexe, bien au contraire. « Et … et voilà. On était sages depuis de trop longs mois. C’est pas comme si on était ensemble depuis des années, on a un peu fait tout à l’envers. D’abord les bébés et on a pas réellement profité à fond des débuts de relation un peu fougueux, tu vois ce que je veux dire ? » « Je vois parfaitement ce que tu veux dire ! Vous avez raison de vous retrouver sous la couette, c'est hyper important dans un couple, mine de rien. » Et cela, elle l'avait longtemps oublié avec Sam... les moments intimes entre eux étaient inexistants depuis des mois avant qu'ils ne se séparent. « Ils sont tellement heureux de voir Tony, papa, qu’ils sont prêts à tout pour nous faciliter la vie. J’ai une chance folle. Et puis, je pense que, comme ils me connaissent par cœur – on se connaît depuis qu’on a 12 ans avec Tony et je connais ses parents depuis autant de temps – ça les a rassuré de voir que c’était moi. » ça se comprenait totalement. Helen ne connaissait pas par cœur la vie amoureuse d'Anthony avant que Pénélope et lui ne se mettent finalement ensemble, mais elle pouvait entendre que les beaux-parents de Pen soient ravis de l'avoir comme belle-fille. Et puis, pour la psychologue, il y avait du y avoir tout un stress en moins en connaissant déjà ses futurs beaux-parents, il n'y avait pas vraiment de risque pour que les choses se passent mal puisque, comme la blonde l'indiquait si bien, cela faisait 12 ans qu'ils se connaissaient tous. « Et ça vous a évité la tradition du "je rencontre mes beaux-parents pour la première fois, c'est la panique, est-ce qu'ils vont m'aimer ?!". » Sourit-elle, ravie que les choses se déroulent si bien dans cette merveilleuse petite famille qu'ils formaient désormais.
La suite de leur conversation se tourna de nouveau vers sa séparation avec Sam, ce qui invita la jeune chirurgienne à avouer la trahison de son ex-époux. Son but n'était évidemment pas de le crier sur tous les toits, même si elle s'en fichait bien que ça lui donne une sale image, il n'avait qu'à pas la tromper avec une autre femme. Mais d'un autre côté, il s'agissait d'une telle humiliation pour elle, qu'Helen n'avait pas non plus envie que la Terre entière soit au courant, mettant de plus en avant leurs soucis de couple. « Je suis tellement désolée que tu aies eu à vivre ça Helen, t’es pas restée toute seule avec ça au moins ? » Elle grimaça quelque peu, avant de lui avouer de but en blanc qu'elle avait couché avec Izan ET qu'elle fréquentait un de ses anciens internes qu'elle avait fait virer. Autrement dit, sa vie résonnait un peu le chaos en ce moment. « Wow ! il va nous falloir … un café et des toooonnes de donut’s. Fais-moi confiance, les donut’s sont nécessaires dans toutes les situations de crise. » Elle voulait bien la croire, alors elle la laissa s'éclipser dans la cuisine pour aller leur chercher tout ça, lui permettant ainsi de gagatiser quelques instants auprès des jumeaux, qui s'avéraient être très calmes. Lorsqu'elle revint avec tout le nécessaire de survie, Helen s'empara de la tasse de café que lui tendit Pénélope. « Je te remercie. » « Un apéro aurait été plus adapté, mais il est que 15h, c’est limite quoi … Donc …. Ton meilleur ami et un petit interne… » La jeune femme hocha de la tête de manière un peu dépitée, tout en soufflant doucement sur le dessus du liquide chaud pour le refroidir et éviter de se brûler la langue. « Et oui... » « Qu’est-ce qui s’est passé avec Izan ? Il te plait ou c’est le chagrin qui a parlé pour toi ? » Helen prit une profonde inspiration, avant de se risquer à boire un peu de café pour se donner du courage. Mais comme si ça ne suffisait pas, elle s'empara également d'un Donut's qu'elle croqua avec délicatesse, et elle gémit presque de plaisir pour manifester à son amie comme il était succulent, avant d'arrêter de faire planer le suspense de sa question : « Je vais t'avouer quelque chose que je n'ai jamais dis à personne... j'ai eu des sentiments pour Izan quand j'étais encore étudiante, il y a 9/10 ans. » Helen savait ce secret en sécurité auprès de Pénélope. Et puis, elle était persuadée que la jeune femme ne la jugerait pas sur ce sujet, puisqu'elle était aujourd'hui une heureuse maman aux côtés de son meilleur ami devenu conjoint. « On a beaucoup bu le soir où c'est arrivé... vraiment, beaucoup. Il venait de se séparer de son copain lui aussi, qui l'a trahi. On était tous les deux plutôt anéantis, oui... mais... » Ce fameux 'mais', qui n'envisageait toujours rien de bon à la fin des phrases. « On ne va pas se cacher que le physique d'Izan ne me rend pas indifférente, il ne peut pas rendre quiconque indifférent, si ? Et puis... wow, il sait utiliser sa langue, crois-moi. » La jeune femme laissa son regard divaguer vers les jumeaux, ce qui la fit se reprendre très vite : « Oups, désolée les jumeaux, vous entendez une conversation pour adulte... » Elle voulait dédramatiser la situation en rigolant un peu, mais finalement, ses interrogations et ses doutes étaient toujours présents. « Dans un coin de ma tête, je sais que mes sentiments sont partis depuis longtemps... mais j'ai ressenti des choses tellement différentes dans ses bras, que ça viendrait presque à m'en faire douter... » Était-ce au moins possible, d'enfouir des sentiments tant d'années, pour qu'ils resurgissent un beau jour, sans s'y attendre ? Helen était un peu perdue, et le fait de savoir qu'elle voyait Izan dans deux jours à Malte n'arrangeait rien à ça. « Qu'est-ce qui t'a rendu certaine de tes sentiments pour Anthony ? vous étiez meilleurs amis, et puis... voilà quoi. » Aujourd'hui, c'était le grand amour entre eux. Avait-elle envie de ça, avec Izan ?
nothing goes as planned, everything will break, people say goodbye in their own special way |a.belle
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Pénélope Danbury
la double surprise
ÂGE : 36 ans (14/07/1988) SURNOM : Pen le plus souvent ou Penny, Tony la surnomme Penne, STATUT : Mama Bear & surtout raide dingue amoureuse de son meilleur ami après une amitié platoniquement trop longue de 24 ans. Il était temps de passer la seconde MÉTIER : Directrice adjointe (12/2022) du planning familial à Toowong, psychologue de formation et étudiante en doctorat de psychologie à l’University of Queensland. Elle milite pour les droits des femmes, à la contraception, l’avortement et l’éducation à la sexualité. LOGEMENT : #432 Beachcrest Road, Bayside. Une maison de rêve, coup de cœur, c’est leur maison à eux avec Tony. POSTS : 2943 POINTS : 110
TW IN RP : Maternité, parentalité, sexe, des sujets abordés dans un planning familial pourront être abordés & Anciennement : Grossesse gémellaire, évocation de monoparentalité, mention de fausse couche et d'avortement anciens, autoritarisme familial, père toxique, j’adapte mes rp si besoin et si d’autres tw apparaissent au fil de mes sujets, je le précise au début de mes posts TW IRL : Je préfère en discuter par MPGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Mama Bear d’Eva & Mattéo Lewis (05/07/2024) ● Australo-américaine ● asthmatique ● sportive & complexée par son physique post-grossesse ● girl power & militante féministe ● Haut potentiel intellectuel, intéressée par beaucoup de choses et qui peut s’en désintéresser aussi vite ● hyperactive ● maladroite & bricoleuse, un vrai paradoxe ● nunuche romantique ● un syndrome de l’imposteur qu’elle tente de faire disparaître en reprenant son doctorat en psychologie ● prochain objectif : le semi-marathon de Brisbane en juin 2025 ● CODE COULEUR : Elle prodigue des conseils en #DB7093 (PaleVioletRed) RPs EN COURS : (06) › Savannah#1 › Pony#21 (FB) › Gayle#1 › Joshua#1 › Axel › Riley (event) › Helen › Riley+Josh+Tony › Pony#30 ›
tw post-partum Tony est mon meilleur ami et je sais que je peux tout lui dire, comme on l’a toujours fait depuis des années, mais il y a des choses – maintenant qu’il n’est plus uniquement mon meilleur ami – que je ne me vois que dire à des amies. Oui, des amiEs. Je donne probablement l’image d’être bien dans mes baskets et oui, je rayonne parce que je suis heureuse d’avoir enfin mes enfants mais …. Je n’en reste pas moins complexée par mon corps maintenant. Pourtant, j’ai aimé être enceinte, voir mon corps changer, mon ventre s’arrondir mais je le vis beaucoup moins bien maintenant que je ne suis plus enceinte. Mon nouveau corps semble, en revanche, plaire à Tony parce que ça ne l’empêche pas de vouloir me sauter dessus. Il faut dire qu’on est resté sage à la fin de ma grossesse – logique – et que cette proximité physique nous manquait. A tous les deux. « Je vois parfaitement ce que tu veux dire ! Vous avez raison de vous retrouver sous la couette, c'est hyper important dans un couple, mine de rien. » Oh oui c’était important, essentiel même … « Le sexe c’est ce qui différencie un ami d’un amant, non ? Un ami, t’as pas envie de le voir à poil, tandis que t’as envie de voir ton amant à poil 24h/24 ! » je riais mais c’est vraiment ainsi que je voyais les choses.
J’ai de la chance que les parents de Tony soient présents et qu’ils nous aident avec tant d’envie. Et je sais que j’ai vraiment de la chance parce que je les connais depuis que j’ai l’âge de 12 ans, qu’ils sont déjà comme une deuxième famille pour moi. Ils m’ont connu jeune fille, puis adolescente et enfin femme … « Et ça vous a évité la tradition du "je rencontre mes beaux-parents pour la première fois, c'est la panique, est-ce qu'ils vont m'aimer ?!". » Je ris de bon cœur, « Je te rassure, on a quand même eu nos moments gênants. » lui confiais-je, « Pour l’anniversaire de Tony, j’ai passé la nuit chez lui et sa mère est passée en fin de matinée le lendemain, pensant qu’il serait levé. J’étais là bien sûr – et elle n’était pas vraiment surprise parce que je reste toujours pour l’aider à ranger le bordel une fois la fête terminée, c’est pas gênant. Ce qui l’est plus c’est qu’elle est restée boire le café et que le chien de Tony est allé fouiller dans sa chambre … Et qu’il est revenu avec mon soutien-gorge et ma robe dans la gueule. » je me souviens très bien de la panique que j’avais ressenti alors que Tony avait semblé s’amuser de la situation. « Elle a très bien compris qu’on avait mis fin à ces 25 belles années d’amitié mais j’aurais préféré qu’elle l’apprenne autrement. On en a jamais reparlé et je pense pas qu’on en reparle un jour.» pouffais-je, « Quand elle a compris, elle est vite partie… et franchement ça m’arrangeait ! Et puis, elle espérait quand même un peu que ça finisse par arriver j’crois…» C’était la nuit où on avait décidé avec Tony qu’on ne voulait plus se cacher tous les deux et qu’on ne voulait plus être seulement des meilleurs amis. On en avait parcouru du chemin depuis ! Lui de son côté, moi de mon côté et nous deux ensemble, en tant que couple.
Helen finit par me confier qu’elle s’était séparée de son mari. J’étais triste pour elle parce que je les voyais comme une couple solide … Et finalement, en sachant qu’il la trompe depuis 2 ans, je suis bien contente qu’elle l’ait largué ce bâtard !! Elle me raconte son espèce de descente aux enfers et, ça aurait été le soir, je nous aurais sorti l’apéro mais on est en plein après-midi alors on va devoir se contenter d’un pauvre café … Heureusement, les Donut’s sauvent la mise. Ils sauvent toujours la mise ! Une fois que je nous ai préparé nos boissons et apporté les pâtisseries, je laisse mon amie continuer. Elle venait de me lancer une sacré bombe là : elle avait couché avec son meilleur ami deux soirs après avoir appris la tromperie de Sam et elle fréquentait désormais un interne … qu’elle avait fait virer il y a quelques années. Mon regard glacé se pose sur la jolie brune qui prend le temps de souffler sur sa tasse de café encore fumante. J’ai presque envie de lui crier de continuer mais je ne peux pas imaginer la situation qu’elle vit. Si j’étais avec Tony depuis aussi longtemps qu’Helen avec Sam et que j’apprenais qu’il me trompait depuis si longtemps (deux ans c’est pas s’envoyer en l’air une, c’est une relation qu’il avait !!), je ne sais pas comment je réagirais. Mal c’est sûr et certain mais j’ignore si j’aurais laissé passer autant de temps. Je la regarde prendre un Donut’s et ne peux m’empêcher de faire de même. Devant son gémissement, je me mets à glousser et j’acquiesce. Je la comprends tellement, ça m’avait fait le même effet la première fois que je les avais goûté. « C’est le mal ces Donut’s ! » Lui dis-je sur le ton de la confidence avant de me taire. Elle allait enfin se lancer. « Je vais t'avouer quelque chose que je n'ai jamais dis à personne... j'ai eu des sentiments pour Izan quand j'étais encore étudiante, il y a 9/10 ans. » Son secret était en sécurité, je serais bien mal placée pour le divulguer et la psychologue en moi, me disait que ce ne devait pas être facile pour elle de le dire parce que ça rendait les choses vrais. « Wow … Et il en a jamais rien su j’imagine. » Là encore, ce n’était pas une critique envers elle ou sa façon de gérer les choses, c’était un simple constat. « On a beaucoup bu le soir où c'est arrivé... vraiment, beaucoup. Il venait de se séparer de son copain lui aussi, qui l'a trahi. On était tous les deux plutôt anéantis, oui... mais... » L’alcool bien sûr, ça pouvait désinhiber n’importe qui et j’imaginais sans mal qu’en étant si malheureuse d’avoir découvert la vérité sur son mari, elle s’était sentie le droit de boire plus que d’habitude …. D’autant plus en présence de son meilleur ami. Encore une fois, je comprenais parce que je l’avais fait un nombre incalculable de fois avec mon meilleur ami. Et ce fameux mais qui ne signifiait jamais rien de bon ! « Mais ? … » l’encourageais-je d’une voix douce alors je finissais ma pâtisserie. « On ne va pas se cacher que le physique d'Izan ne me rend pas indifférente, il ne peut pas rendre quiconque indifférent, si ? Et puis... wow, il sait utiliser sa langue, crois-moi. » Pour l’avoir déjà vu en photo sur les réseaux sociaux de la jolie brune, non effectivement, il ne rendait pas indifférente. Izan est un bel homme c’est sûr et je confirme, en levant un sourcil, petite moue coupable avant de glousser une seconde. « Tu m’étonnes qu’il sait utiliser sa langue … un artiste c’est obligé !! » répondis-je du tac-o-tac avant de me mettre à rire, complice avec la jeune femme, « Tu m’as pas dit que c’est aussi un pianiste ? Le mec il sait forcément très bien se servir de sa langue et de ses doigts. » rajoutais-je avant de rire une fois de plus, « Oups, désolée les jumeaux, vous entendez une conversation pour adulte... » Mon regard bleuté se pose sur les jumeaux qui semblent obnubilés par ce qu’on raconte sans en saisir les détails …Et heureusement. « ça restera notre petit secret pas vrai mes poussins ? » J’étais, cependant, toujours concentrée sur mon amie et après avoir remis en place le doudou qu’ils avaient fait tomber, je levais à nouveau les yeux sur elle. « Dans un coin de ma tête, je sais que mes sentiments sont partis depuis longtemps... mais j'ai ressenti des choses tellement différentes dans ses bras, que ça viendrait presque à m'en faire douter... » Est-ce que c’était l’interdit – Oui Izan représentait l’interdit pour elle – qui avait rendu les choses encore plus intenses ? Ou est-ce que c’était ses véritables sentiments qui se manifestaient ? C’était la question qu’elle semblait se poser. « Qu'est-ce qui t'a rendu certaine de tes sentiments pour Anthony ? vous étiez meilleurs amis, et puis... voilà quoi. » Wow, pour le coup, je ne m’attendais pas à cette question ! Je me laisse un peu plus aller dans le dossier du canapé tout en me grattant l’arrière du crâne, parce que je réfléchissais vraiment à la question qu’elle venait de me poser. Parce que j’en ai toujours été certaine au fond de moi , n’est pas une vrai réponse ! « La question à te poser ça serait pas : est-ce que tu as ressenti les choses différemment parce que jusqu’à présent, tu t’étais interdit de penser à ce genre d’activité avec Izan et que l’interdit, c’est toujours plus excitant ! Ou t’as ressenti pleins de choses différentes parce que tu n’avais pas à faire semblant de cacher ce que tu ressentais pour lui ? » lui demandais-je en levant un sourcil sans la quitter des yeux. Je finis par poser ma tasse de café sur la petite table et lui confis : « Ce qui m’a rendu certaine que que je voulais pas rester que sa meilleure amie c’est pleins de choses … En fait quand on a décidé de se voir comme ça, on s’était embrassés une première fois dans son bureau, j’avais dû partir parce qu’il bossait et que son père était arrivé mais bref ! … » Je balaie d’un geste de la main mes paroles avant de poursuivre, « je suis revenue le voir à la fin de son service et en rigolant, j’ai proposé qu’on ré-essaie pour qu’on voit bien que c’est de la folie, que … que … qu’on pouvait pas faire ça ! Tu vois ce que je veux dire ? » De la folie parce que, comme elle, je ne voulais pas foutre en l’air une amitié si forte, si parfaite, « Et en fait … en fait, c’était … » J’hausse les épaules, les yeux dans le vide quelques instants avant de tourner la tête pour lui faire face, « Déjà j’avais pas eu l’impression d’embrasser mon frère, » un rire amusé, « Et … Et finalement on avait pas envie de s’arrêter là et on a eu la brillante idée de conclure un pacte tous les deux : on se disait qu’on allait se dépanner sexuellement parce que lui, il avait personne, moi non plus et … et pourquoi pas ? On faisait rien de mal, on prenait juste du bon temps ! » Une haussement d’épaule, « C’était notre secret mais … mais ça changeait pas grand-chose entre nous : j’avais toujours passé la plupart de mes soirées avec lui, je dormais chez lui quand j’avais trop picolé à une soirée … Presque rien changeait à part le fait que le temps qu’on passait sans nos amis avec nous, on le passait essentiellement sans nos fringues et … Et c’était un super arrangement parce qu’il restait mon meilleur ami et que j’avais plus à me prendre la tête avec des relations qui étaient, de toute façons toujours vouées à l’échec.» Un nouveau haussement d’épaule, « Et on faisait l’autruche, on mettait pas d’étiquette sur ce qu’on devenait … » je soupire, « Et après, j’ai appris que j’étais enceinte et il m’a promis d’être toujours là pour moi, qu’il sera un super tonton et qu’on pouvait continuer ce qu’on faisait : après tout, on était pas en couple … » Tu parles !! « Et puis il est retombé sur une ex à lui. Une femme qui a énormément compté pour lui et il a … il a fait un peu le mort pendant 3 semaines, un mois et quand j’ai su qu’il la revoyait, je lui ai fait une crise de jalousie. En fait, je voulais pas le partager. Je tenais plus que tout à notre amitié mais je le voulais que pour moi. Cette amitié améliorée … Je me rendais compte que c’était une connerie parce que ça voulait pas dire qu’on était pas exclusifs , qu’il était libre d’aller voir ailleurs – Et Tony, ça a toujours été l’homme qui n’arrivait pas à tenir plus de 6 mois une relation – et ça me rendait malade. » conclu-je avant de glousser. « putain je suis désolée, je parle beaucoup trop ! » m’excusais-je encore une fois, « En fait, on a toujours eu une amitié très fusionnelle avec Tony, je l’ai toujours mis sur un piédestal, pareil pour moi et si toutes mes relations passées avaient foiré, c’est parce que je les comparais avec lui. C’était toujours lui qui passait en premier… à chaque fois. Et il faisait pareil avec moi. Toutes ces ex étaient jalouses de moi, j’étais toujours le problème parce qu’il me faisait passer en premier. » Est-ce que ça allait l’aider à y voir plus clair ? « ça restera toujours mon meilleur ami mais c’est aussi mon âme sœur, il me comprend et j’ai pas besoin de faire semblant quand je suis avec lui, de paraître moins cinglée ou plus autre chose… je suis juste moi et il m’accepte telle que je suis , comme je l’accepte aussi. Aussi simple que ça. » Aussi simple que ça aujourd’hui ! On en avait passé des étapes. « C’est mon meilleur ami mais je l’aime encore plus quand il est à poil… En fait, c’est juste l’évolution logique de ce qu’on a toujours été. Est ce que …. Ça t’aide à y voir plus clair ? » je finis par demander.
The touch of your hand
... says you'll catch me wherever I fall. It's amazing how you can speak right to my heart without saying a word, you can light up the dark. ( ☽☽ )
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam, ainsi que de Winston ; Helen met sa vie amoureuse en pause. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : désormais en collocation avec Izan et Asher, à Bayside. POSTS : 1436 POINTS : 360
TW IN RP : adultère GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
IZEN + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8
@Pénélope Danbury 4 août 2024 - malte ¤¤¤ crédits gifs (elyyxiumgifs) / code (boté du sud )
Retrouver Pénélope après des semaines d'absence dues à son accouchement était revigorant. La psychologue était une véritable bouffée d'air dans ce quotidien triste et pesant, entre l'infidélité de Sam, le silence radio d'Izan, les tensions toujours aussi palpables entre ses frères et sœurs, et la présence étouffante de ses parents. Ce genre de moments était typiquement ce qu'Helen recherchait, en plus d'avoir cette chance de rencontrer les jumeaux. Parler de sexe n'était absolument pas tabou pour Helen, qui aimait même plutôt cela. Et de manière sérieuse, non pas sous la taquinerie comme elle le faisait régulièrement avec son meilleur ami. « Le sexe c’est ce qui différencie un ami d’un amant, non ? Un ami, t’as pas envie de le voir à poil, tandis que t’as envie de voir ton amant à poil 24h/24 ! » Son point de vue l'a fit rire, même s'il était entièrement vrai. Il n'y avait pas moyen plus simple de le dire, sa définition de l'amant était parfaitement juste. « Bien plus que de le voir seulement à poil... » Souligna-t-elle, avec un regard et un sourire entendus. Voir son amant à poil d'accord, mais si celui-ci ne restait pas les bras croisés. Il fallait qu'il y ait de l'action, une fois tous les vêtements retirés... sinon, c'était quand même moins sympathique.
La situation entre Pénélope et Anthony donnait le sentiment à la chirurgienne que le début de leur relation avait été simple, fluide, et que Pénélope ne s'était pas retrouvée dans un état de stress complet à l'idée de rencontrer sa belle-famille, puisqu'elle la connaissait déjà depuis longtemps au moment où ils s'étaient mis en couple. Un coup de panique en moins à ses yeux, elle l'enviait presque, puisqu'elle s'imaginait bien qu'elle allait devoir un jour repasser par cette étape-là, étant donné qu'elle n'était absolument pas prête à pardonner à Sam. « Je te rassure, on a quand même eu nos moments gênants. » D'une oreille très attentive, et tout en buvant son café, Helen écouta le récit d'anniversaire d'Anthony qui semblait avoir lever tous les doutes de sa belle-mère concernant la relation entre son fils et Pénélope, ce qui fit aussitôt rire la brune. Elle imaginait bien ce fameux chien se trimballer dans la maison avec un soutien-gorge et une mini-robe dans sa gueule, comme s'il s'apprêtait à lui ramener ce qui lui appartenait. « Elle a très bien compris qu’on avait mis fin à ces 25 belles années d’amitié mais j’aurais préféré qu’elle l’apprenne autrement. On en a jamais reparlé et je pense pas qu’on en reparle un jour. Quand elle a compris, elle est vite partie… et franchement ça m’arrangeait ! Et puis, elle espérait quand même un peu que ça finisse par arriver j’crois…» « Cette histoire est incroyable, digne d'être racontée aux jumeaux lorsqu'ils seront beau-coup plus grands. » C'était forcément un moment marquant de leur histoire amoureuse, qui était en somme très mignonne et drôle. Sur le moment, Helen entendait qu'il y ait eu une certaine gêne entre Pénélope et sa belle-mère. Mais aujourd'hui, le malaise n'avait plus lieu d'être.
La suite de leur conversation avait une dimension plus sur la confidence encore, alors qu'Helen révélait à Pénélope ce secret qu'elle n'avait jamais dévoilé à personne. Depuis toutes ces années, la jeune femme s'était bien gardée d'avouer qu'elle avait eu des sentiments pour Izan un jour... elle le disait aujourd'hui à voix haute, parce qu'ils avaient couché ensemble, et qu'elle se questionnait grandement sur ce que cela pouvait signifier à l'heure actuelle, compte tenu de cet amour qu'elle avait un jour enfoui au fond d'elle. « Wow … Et il en a jamais rien su j’imagine. » Helen secoua la tête négativement, en se mordant le côté droit de sa lèvre. Oh que non, elle n'avait jamais pris le risque d'avouer cet amour pour lui, elle qui avait tellement peur que ça ne change quoique ce soit à leur relation indispensable à ses yeux. Helen poursuivit en plantant le contexte de cette folie entre eux, lui expliquant qu'elle avait beaucoup bu ce jour-là, à cause de leurs situations réciproques... avant de laisser planer un certain suspense sur une évidence qu'elle s'était faite depuis longtemps : Izan lui plaisait physiquement, c'était indéniable. Sentiments, ou pas, elle avait toujours été sensible à son charme. Son sourire, ses mimiques, son corps. Tout était attirant, il ne fallait pas se leurrer. Ce soir-là, en cédant à la tentation, Helen avait eu l'occasion de constater que cette attirance était bel et bien toujours là. Izan lui avait fait ressentir tellement de choses intenses... le plaisir avait été enivrant, si libérateur. « Tu m’étonnes qu’il sait utiliser sa langue … un artiste c’est obligé !! Tu m’as pas dit que c’est aussi un pianiste ? Le mec il sait forcément très bien se servir de sa langue et de ses doigts. » « Mais oui, ses doigts... il a su faire fonctionner mes cordes vocales, j'te dis pas. » Rien que d'y repenser, son bas-ventre recommençait à la chatouiller, et elle se mit à rire très fort pour tenter de calmer l'excitation de nouveau naissante face à ces agréables souvenirs. Le côté physique avait été un moment de pure merveille, dire l'inverse serait mentir. La présence des jumeaux la ramener, heureusement, dans la réalité, et elle s'excusa platement auprès d'eux d'oser parler de sexe en leur présence. Dans les faits, Mattéo et Eva ne se souviendront normalement de rien. En tout cas, tout cela pour arriver à une question qui lui tenait à cœur : Pénélope pouvait-elle l'aider à y voir plus clair dans tout cela ? La psychologue connaissait cette situation avec son meilleur ami, qui était aujourd'hui son amant. Elle-même s'était retrouvé tiraillée par des sentiments qu'Helen jugeait interdits à l'époque, et dont elle questionnait encore la présence ou non. Comment savoir si, ce plaisir immense qui lui avait fait connaître physiquement, n'était qu'une parenthèse charnelle entre eux, ou le symbole de son amour encore présent ? Des sentiments se cachaient derrière tout ça, ce qui justifierait qu'elle avait pris un tel pied ? Ou bien, n'était-ce que de la frustration de ne pas avoir fait l'amour depuis longtemps ? Ou encore l'alcool, qui l'avait bien trop désinhibé, au point qu'elle s'autorise à se lâcher complètement sur le plan sexuel ? Trop de questions, sans réponses. « La question à te poser ça serait pas : est-ce que tu as ressenti les choses différemment parce que jusqu’à présent, tu t’étais interdit de penser à ce genre d’activité avec Izan et que l’interdit, c’est toujours plus excitant ! Ou t’as ressenti pleins de choses différentes parce que tu n’avais pas à faire semblant de cacher ce que tu ressentais pour lui ? » Wow, cette première question faisait déjà naître encore davantage de flou en elle. Son esprit s'emmêlait subitement les pinceaux mais, heureusement, Pénélope reprit la parole pour l'aider à voir plus clair. A nouveau, la chirurgienne l'écouta d'une oreille attentive, enregistrant chaque passage de son récit pour essayer de le transposer à sa propre situation. Elle relevait une certaine nuance, néanmoins. Pénélope et Anthony étaient parfaitement sobres lorsque tout ça était arrivé... Izan et Helen, pas du tout. L'alcool avait forcément biaisé leur manière de penser, c'était certain. Comment se fier sur un acte où les deux protagonistes ne sont pas à même de réfléchir correctement, à cause d'une quantité astronomique de liquide ingurgité. Deuxième nuance, qu'Helen ne pouvait pas -encore ?- transposer à sa relation avec Izan, était le côté manquant de 'sex friend'. Jamais un tel accord n'avait été passé entre eux... et pourraient-ils au moins le faire ? avec le recul, et même si Helen n'était pas contre l'idée de revivre les mêmes sensations au lit avec Izan, cette dernière n'était pas certaine que leur amitié survive à ce genre de rapprochement. Lorsque Pénélope aborda les retrouvailles entre Anthony et son ex, Helen songea aux retrouvailles entre Izan et Asher, et tenta de déceler si elle ressentait cette même jalousie que décrivait la psychologue. Après plusieurs secondes à questionner ses propres émotions, Helen se rendit compte que la jalousie ne s'éprenait pas nécessairement d'elle. Au contraire, la chirurgienne était plutôt partisante à l'idée que le pianiste et le guitariste arrivent à se retrouver, parce qu'elle n'était pas la plus à même de rendre Izan heureux, comme Asher avait su si bien le faire durant ces quelques mois de relation. Cela devrait sûrement l'aider à mieux comprendre, non ? « putain je suis désolée, je parle beaucoup trop ! » « Non, t'inquiète ! Continue ! » S'exclama-t-elle, en cherchant encore quelques arguments pour faire davantage peser la balance du côté négatif en matière de sentiments envers Izan. L'attirance était là, certes, mais sur les autres points que Pénélope décrivait, Helen ne s'y retrouvait pas entièrement non plus... « En fait, on a toujours eu une amitié très fusionnelle avec Tony, je l’ai toujours mis sur un piédestal, pareil pour moi et si toutes mes relations passées avaient foiré, c’est parce que je les comparais avec lui. C’était toujours lui qui passait en premier… à chaque fois. Et il faisait pareil avec moi. Toutes ces ex étaient jalouses de moi, j’étais toujours le problème parce qu’il me faisait passer en premier. » Et merde, cette dernière phrase remettait tout en cause. Parce qu'il ne fallait pas se leurrer, Helen faisait elle aussi passer Izan en priorité. C'était une évidence, elle était prête à tout pour lui, tout comme elle avait été prête à se rendre en Allemagne pour pouvoir fêter leurs deux anniversaires, et pour plein d'autres circonstances. « ça restera toujours mon meilleur ami mais c’est aussi mon âme sœur, il me comprend et j’ai pas besoin de faire semblant quand je suis avec lui, de paraître moins cinglée ou plus autre chose… je suis juste moi et il m’accepte telle que je suis , comme je l’accepte aussi. Aussi simple que ça. C’est mon meilleur ami mais je l’aime encore plus quand il est à poil… En fait, c’est juste l’évolution logique de ce qu’on a toujours été. Est ce que …. Ça t’aide à y voir plus clair ? » Izan et Helen n'avaient pas besoin de communiquer pour se comprendre, cela voulait-il dire qu'ils étaient donc faits l'un pour l'autre ? Le récit de Pénélope l'embrouillait davantage maintenant, pourtant son histoire à elle semblait si claire, si limpide, qu'Helen s'en voulait un peu de ne pas être capable d'en déduire la même conclusion qu'elle, aussi facilement. Gênée, la jeune femme se gratta l'arrière de la tête en admettant : « A vrai dire, je suis encore plus perdue. Je me pose plus de questions que tout à l'heure. » Quelle situation délicate... Helen s'obligea à inspirer et à expirer, avant de reprendre la parole, maintenant que Pénélope s'était arrêté de parler : « Ce que je sais, et ce dont je suis certaine, c'est qu'Izan est peut-être la personne la plus importante de ma vie, parce qu'il m'a vu grandir, évoluer. Pareil pour moi. On se connait depuis plus de vingt ans, alors évidemment qu'on sait communiquer sans avoir besoin de se parler. » Elle recommençait à faire chauffer son cerveau à mesure qu'elle parlait, tenant sincèrement à l'idée de mettre les choses définitivement au clair sur sa relation avec le pianiste. « Mais n'était-ce pas ce que n'importe quels meilleurs amis sont capables, après tant d'années à se côtoyer ? Est-ce que ça veut forcément dire que c'est parce qu'on s'aime comme des fous ? je ne sais pas... » Elle affichait des moues tantôt interrogatives, tantôt mal à l'aise. « Tu parlais de jalousie tout à l'heure... je n'en ressens pas du tout envers Izan, même en pensant à l'idée qu'il puisse se remettre avec Asher, son ex petit-ami. Je crois au contraire que je serai content pour eux. Même si c'était un moment que je n'oublierai jamais, pour tout un tas de raisons, je ne suis pas certaine d'avoir envie que ça recommence sans l'alcool. Je veux de cette complicité avec lui, sans le côté engagement amoureux, et je ne crois pas que c'est ce qu'il voudrait non plus. » Ils étaient très proches, parfois même un peu trop, mais c'était comme ça qu'ils agissaient l'un envers l'autre depuis des années. Pourquoi tout bousculer, tout changer ? Helen soupira discrètement, pour ne pas effrayer subitement les jumeaux. « ça sonne plutôt comme un "je ne l'aime pas" pour toi ? » Son avis était précieux, même si Helen saurait faire la part des choses et continuer à réfléchir par elle-même, le point de vue de Pénélope l'intéressait énormément.
nothing goes as planned, everything will break, people say goodbye in their own special way |a.belle