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 (lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes

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Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
l'orfèvre des émotions
  
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : fiancé à ash, oscille entre le bonheur et la panique, perdu quelque part entre les deux
MÉTIER : pianiste (au poignet cassé) émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde (plus trop) sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées (vraiment) trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé, helen & quatre chats
(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes 773425ecc5541cbcf50d4481124fc6cfe3574d32
POSTS : 1102 POINTS : 600

TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ›› cynophobe depuis l’âge de six ans ›› les bonbons acidulés en intraveineuse ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› insulte les gens en espagnol ›› mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS : (lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes Yuyw
ashan #19 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one

(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes Hseh
izen #9 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me

(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes Nln0
jayzan #4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you

(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes Wg9c
samzan #2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth

nicholas #1kippan #1hadley #1bryn #1min #2greta #2mateo #1
(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes G1ii

AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : daikunart (profil) › ninzied (ashan) › baiedor (jayzan) › mulderscully (sign)
DC : maeve wang & yasmin hikmet
Femme (elle)
INSCRIT LE : 11/06/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54628-izan-da-silva-i-said-im-fucking-fine
https://www.30yearsstillyoung.com/t54641-izan-soft-hearted-with-anger-issues
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyJeu 8 Aoû 2024 - 13:32


see the rays of light dance in hurricanes
@Lincoln Reddington • août 2024


(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes 1f6a9 tw : désamour maternel, violences verbales

Il avait à peine passé le pas de la porte que, déjà, les insultes avaient fusé avec une fureur redoutable. Il s’y était préparé, puisque toutes les personnes liées à cette médiation savamment orchestrée avaient anticipé que la madone ne se laisserait nullement impressionnée par le parterre d’hommes en costumes élégants qui allaient se présenter, quand bien même inspirent-ils une certaine forme d’autorité et de puissance. Il n’a pas été le premier à apparaître devant la table accueillant la famille (presque) au complet, et si elle a gardé le silence en les voyant défiler devant ses yeux intransigeants, elle a explosé de colère en voyant celui qui, dans son coeur, n’est plus le fils qu’elle a porté, mis au monde et élevé, mais seulement l’assassin s’étant soustrait à la justice. Vêtue d’un tailleur sobre, Yesenia s’était dressée sur ses jambes en brandissant les mots comme on brandit un fusil, et nul doute que la balle devait atteindre sa cible sans lui octroyer la moindre chance d’y survivre. Malgré les vives protestations de ses autres enfants et de son époux, qui avaient tenté d’apaiser le feu de sa colère en la ramenant auprès d’eux par des gestes et des murmures, elle n’avait pas imprimé un seul moment d’accalmie, ne cessant de proférer des injures et des outrages à celui qui, n’ayant guère eu le temps de s’asseoir, avait été entouré par ses alliés : l’on avait tenté de le faire sortir dans la précipitation mais, ayant trouvé suffisamment de force pour affronter les yeux assassins de sa mère, il lui avait demandé - en espagnol - si elle pensait sincèrement ce qu’elle disait, et elle n’avait pas cillé avant de confirmer qu’elle aurait préféré qu’il meurt à la place de son dernier fils, qu’il était le pire enfant qu’une mère pouvait souhaiter, et qu’elle regrettait d’être la sienne. Elle n’était plus en colère, Yesenia, puisque la colère peut être domptée, atténuée, raisonnée, non, là, c’était la haine, viscérale, infinie, profonde et volcanique, qui s’était installée dans chaque cellule de son corps, si bien qu’elle semblait incapable de s’en défaire à présent, et tout le dégoût que lui inspirait l’homme qui se tenait devant elle lui donnait l’impression qu’elle serait capable de le tuer de ses propres mains si on la laissait faire. Puisqu’elle n’a jamais réussi à véritablement l’aimer, ce gamin insolent qui ne pliait pas sous ses punitions et qui lui répondait effrontément, contrairement à tous ces autres enfants qui étaient des modèles de perfection : si son cadet a bu au point de prendre le volant et de se tuer dans un virage, c’est forcément la faute du vilain garnement, pas vrai ? Pendant quelques secondes, les cris haineux et dénigrants de sa mère l’avait paralysé, le remplissant de honte et de douleur, comme si chacun de ses mots avaient été des coups portés à ses os fragilisés, lui donnant l’impression d’être un-moins-que-rien ; si sa propre mère ne l’aime pas comme il est, qui le pourra ? Il aurait aimé s’enfoncer très loin dans la terre ou s’évaporer dans l’air, mais on l’avait plutôt fait sortir pour tempérer la situation précaire, toute la charge de l’apaisement étant alors retombée sur Lincoln, avec lequel il n’avait guère eu le temps d’échanger un seul regard - ou alors, il ne s’en souvient pas.

’’Alors ?’’ est la première chose qu’il demande en se laissant tomber dans le canapé de Lincoln, sans grand égard pour les bonnes manières ; personne ne l’a tenu informé de la poursuite de la médiation en son absence, et ce mutisme généralisé à son équipe lui indique que sa génitrice n’a guère été plus ouverte au débat après son départ. Il serait volontiers resté terré chez lui pour quelques heures (jours) (mois) (années) mais, devant l’insistance de son avocat et ami, il n’a pas pu faire autrement que de traîner sa carcasse jusqu’à la villa de ce dernier : preuve qu’il est trop préoccupé par la bataille juridique et familiale dans laquelle il est empêtré, il n’a pas encore relevé que Lincoln avait un goût sacrément prononcé pour les peluches. Ou alors est-ce la fatigue liée au voyage ? Même si cette brève escapade américaine lui a permis de faire l’agréable rencontre d’un rockeur dont il n’est pas prêt d’oublier le nom. ’’J’imagine qu’elle ne s’est pas calmée…’’ qu’il suppose en faisant rouler ses billes sombres vers le brun, en finissant par se redresser même si c’est seulement pour attraper un coussin qu’il applique contre son ventre désespérément vide, avant de se rallonger. ’’C’est quoi la suite, maintenant ?’’ si l’on sent la détermination dans sa voix, Lincoln doit lire que ses yeux expriment autre chose, une profonde douleur qu’il n’est même pas capable de comprendre, et encore moins de partager. Personne ne lui a jamais appris, personne ne lui a jamais permis. Il n’a pas le droit, le prodigue.
crédits/noahreids




« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »

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Lincoln Reddington
Lincoln Reddington
le maestro de l'image
  
Présent
ÂGE : 32 ans (01.10.1992)
STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique.
MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques
LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill)
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PETIT PLUS : La mort change un homme
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyLun 12 Aoû 2024 - 18:34

Izan Da Silva adore ce message


Comme le disait Albert Camus, « ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu'elle exige ». Et en cela, Izan avait été noble de venir à cette entrevue qu’avait organisée Lincoln avec le reste de la famille Da Silva. Noble de contrôler cette révolte qui devait grandir en lui. L’avocat était fier de lui, fier de son ami avant tout. Ce n’était pas donné à tout le monde que d’affronter sa famille, surtout sa propre mère. L’avocat pensait que cette médiation pouvait permettre d’arranger les choses. Mais c’était sans compter la haine de Mme Da Silva envers son fils. Ce n’était pas de la colère car des clients colériques, il en avait vu dans sa carrière d’avocat. Que ce soit dans son cabinet, à des rendez-vous ou même dans une salle au tribunal. Et dans les yeux de la mère d’Izan, on voyait la haine qu’elle avait envers son fils. Et Lincoln se demanda alors comment on pouvait haïr autant son propre fils. Mais cela allait être une question sans réponse, ne voulant pas rajouter de l’huile sur le feu. Finalement, la bonne idée se transforma en quelque chose de douloureux dans l’esprit de l’avocat qui avait mal pour son ami. Mal face à cette situation qui faisait saigner son cœur à petit feu. Mais il restait fort, fort pour son client et pour le petit espoir qui pouvait encore subsister quant au fait de trouver une solution pacifique. Mais au bout de plusieurs longues minutes où la mère d’Izan prononça des mots en espagnol qui ne devaient pas être très catholiques dirons-nous, l’espoir s’envola définitivement et Lincoln comprit que la voie diplomatique venait d’arriver à son terme. Cependant, il ne manqua pas de noter que le reste de la famille se montra plus modéré envers Izan. Un détail qui pouvait avoir son importance pour la suite. Une suite qui se déroula cependant sans le client, une décision prise par Lincoln lui-même, voyant que cette situation stagnait et faisait davantage de mal que de bien. Les minutes défilèrent et se ressemblèrent, car aucune proposition, aucun mot prononcé ne semblaient faire changer d’avis la mère d’Izan. En sortant de la salle où eut lieu la réunion, l’avocat lâcha un petit soupir très discret et décida de rejoindre sa villa pour se reposer un peu, s’éclaircir l’esprit. Il en profita pour envoyer un message à Izan pour lui dire de passer quand il le pouvait et ainsi se retrouver pour évoquer à tête reposée ce qui venait de se produire. Le trajet jusqu’à sa villa fut silencieux. Lincoln s’en voulait terriblement d’avoir permis à Izan de participer à cette conversation. Il pensait réellement que la présence de son client pouvait faire basculer la balance dans leur camp. Mais c’était sans compter cette haine qu’avait la mère d’Izan envers son fils. Un échec pour l’avocat. Un échec quasi-total car maintenant, il savait sur quel pied danser dans cette affaire et avait une petite idée de la manière dont les choses allaient se dérouler, de l’angle d’attaquer. Enfin bref, de tous ses détails juridiques que l’on pouvait observer dans une affaire telle que celle de son ami. Une fois arrivé à la villa, il resta quelques minutes dans la voiture où il souffla un grand coup. Il s’en voulait. Il s’en voulait terriblement. C’était un sentiment qu’il n’avait pas souvent à vrai dire et c’était peut-être pour cela qu’il ne savait pas comment le contrôler. Sortant de sa voiture en fermant violemment sa portière, il entra dans sa demeure et balança alors sa sacoche sur le canapé d’un geste franc et rebelle avant d’aller dans la cuisine pour se servir un petit rafraichissement, sans alcool bien sûr. Heureusement pour lui, ces deux nouvelles colocataires ne se trouvaient pas à la villa pour le voir dans cet état. Buvant un premier verre de coca zéro puis un second, l’avocat fit les cent pas dans sa cuisine, essayant de savoir où son plan avait merdé. Mais au fond, il le savait : les réactions humaines. Il ne pouvait pas prévoir la manière dont les humains allaient réagir et en l’occurrence, la mère d’Izan. Il ne pensait pas assister à un tel spectacle. Soufflant un grand coup pour évacuer l’air, quelque peu contaminé par cette entrevue, de son corps, il se dirigea vers son canapé pour prendre sa sacoche de travail et la mettre à sa place, dans son bureau où il s’affala sur son fauteuil, regardant le plafond.

Le temps passa et Izan avait répondu favorablement à l’invitation de Lincoln quant au fait de se voir pour parler de ce qui s’était passé durant cette entrevue. Qu’allait-il lui dire ? La vérité, certes, mais après ? L’avocat avait demandé à ces deux colocataires d’avoir sa soirée à la villa, présentant cela comme un long rendez-vous professionnel. Ce qui en soit était vrai. Et Izan ne tarda pas à montrer le bout de son nez, s’en allant directement sur le canapé après avoir franchi le seuil de la porte. Et sans surprise, ses premières questions concernèrent l’affaire et le rendez-vous manqué qu’ils avaient eu avec le reste de la famille Da Silva. Un peu surpris du fait que ses confrères n’avaient pas informé de la situation leur client, Lincoln se douta que ce fut parce qu’ils voulaient qu’il s’en charge lui-même. Après tout, l’idée de cette médiation venait de l’avocat lui-même. Le regardant droit dans les yeux, il fit cette douleur qu’il reconnaitrait entre mille, celle d’un fils blessé qui était tout simplement perdu. « Concernant ta mère, disons qu’après que tu sois parti, elle a arrêté de prononcer des injures en espagnol. Mais sa colère ne s’est pas atténuée pour autant. Elle a été agressive pendant tous nos échanges et ne voulait rien entendre. J’avais l’impression de parler à un mur. Et cela ne va pas t’étonner, mais cette médiation se termina sur un échec. » Avoua-t-il avant de reprendre la parole pour en venir à la deuxième question de son ami. « Par conséquent, la suite, c’est donc le procès. Enfin, j’aimerais quand même essayer quelque chose avant si tu me le permets. J’ai remarqué que la reste de ta famille était beaucoup plus neutre envers toi et je me demande si ce n’est pas une porte que l’on pourrait ouvrir pour éviter ce procès. Je sais qu’il y a peu d’espoir, mais je me dis peut-être que ta mère voudra entendre raison avec l’aide de ton père et de ta sœur. Je sais que c’est vain comme espoir, mais j’me dis : qui ne tente à rien, n’a rien. Puis, nous n’avons plus rien à perdre. » Proposa-t-il dans cette folie pacifiste qui le caractérisait assez bien. Il marqua une légère pause, se rapprochant alors d’Izan. « Je … Ce n’est pas un exercice que j’ai l’habitude de pratiquer, mais je tenais à m’excuser. Je … Je suis désolé Izan d’avoir échouer. Je pensais sincèrement que mon idée pouvait être bonne. Mais résultat des courses, on est au même stade. Puis, je m’en veux car je n’imagine même pas la douleur que tu as dû ressentir face à ta mère. Je suis responsable de cela. Désolé Izan, sincèrement. » Lorsqu’il s’en voulait, Lincoln avait tendance à répéter plusieurs mois le mot désolé dans ses paroles. Chose qu’il fit en lâchant un soupir, regardant toujours droit dans les yeux son ami.

@Izan Da Silva


Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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Izan Da Silva
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyMer 14 Aoû 2024 - 1:14


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@Lincoln Reddington • août 2024


(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes 1f6a9 tw : désamour maternel, violences verbales

Est-ce qu’il a vraiment envie de savoir ce qu’il s’est passé après son départ ? Il ne s’attend pas à une réponse miraculeuse, Izan, il n’espère pas que Lincoln lui fasse le récit fabuleux de sa mère retrouvant la raison en abandonnant la haine viscérale qu’elle lui porte, puisqu’il a compris — et ce depuis longtemps, que rien ne pourrait sauver leur relation. Il n’a jamais été véritablement un fils, pour elle, tout au plus un moyen de briller socialement, un biais comme un autre de se vanter auprès de sa famille mexicaine et des autres mères du quartier, pour sortir de son quotidien morne et effacé. Mais les espoirs fondés en le fils prodigue se sont effacés avec la mort du petit dernier, et il ne reste, désormais, que la répulsion, le dégoût et la rancune. Mais du côté d’Izan, que reste-t-il ? Allongé sur le canapé, un coussin calé contre son ventre vide, il est suspendu aux lèvres de son ami, qui cherche tout d’abord son regard comme appui, en apparaissant aussi sonné que lui après l’altercation. « Concernant ta mère, disons qu’après que tu sois parti, elle a arrêté de prononcer des injures en espagnol. Mais sa colère ne s’est pas atténuée pour autant. Elle a été agressive pendant tous nos échanges et ne voulait rien entendre. J’avais l’impression de parler à un mur. Et cela ne va pas t’étonner, mais cette médiation se termina sur un échec. » comme il l’avait prédit, si bien qu’il n’est pas franchement surpris de cette conclusion, Izan, mais il hausse quand même les sourcils en soupirant de découragement, détournant un instant le regard en songeant qu’il est véritablement une épine dans le pied de Lincoln ; assurément, cette affaire est loin d’être facile, et l’expression de l’avocat démontre toute la complexité de la mission qu’on lui a confié. « Par conséquent, la suite, c’est donc le procès. » il ne s’était pas rendu compte qu’il avait retenu son souffle, mais il en prend conscience lorsque l’air recommence à circuler dans sa gorge, presque douloureusement. Le procès. Concret. Devant les tribunaux. Il va devoir trainer sa propre famille en justice. « Enfin, j’aimerais quand même essayer quelque chose avant si tu me le permets. J’ai remarqué que la reste de ta famille était beaucoup plus neutre envers toi et je me demande si ce n’est pas une porte que l’on pourrait ouvrir pour éviter ce procès. Je sais qu’il y a peu d’espoir, mais je me dis peut-être que ta mère voudra entendre raison avec l’aide de ton père et de ta sœur. Je sais que c’est vain comme espoir, mais j’me dis : qui ne tente à rien, n’a rien. Puis, nous n’avons plus rien à perdre. » Lincoln n’a pas fini d’être naïf, qu’il pense en se redressant sur le canapé, prenant une position assise pendant qu’il mordille le coin de sa lèvre en baissant les yeux sur ses mains, qu’il tord sous la nervosité. ’’Dis-moi que je n’aurais pas à être là, cette fois…’’ son père et sa soeur ne l’ont pas insulté, certes, mais il n’est pas suffisamment en conscience avec eux pour accepter de se retrouver dans la même pièce. Pas aussi rapidement, du moins. « Je … Ce n’est pas un exercice que j’ai l’habitude de pratiquer, mais je tenais à m’excuser. Je … Je suis désolé Izan d’avoir échouer. Je pensais sincèrement que mon idée pouvait être bonne. Mais résultat des courses, on est au même stade. Puis, je m’en veux car je n’imagine même pas la douleur que tu as dû ressentir face à ta mère. Je suis responsable de cela. Désolé Izan, sincèrement.  » Il n’a pas détourné les yeux un seul instant, le pianiste, mais il apparaît comme sincèrement décontenancé du discours de Lincoln, puisqu’il ne s’attendait visiblement pas à entendre des mots d’excuses, ne considérant pas son avocat tient une quelconque responsabilité dans ce désastre : il ne peut pas lui en vouloir de penser qu’une mère peut arrêter de persécuter sa progéniture, n’est-ce pas. ’’Tu n’as aucune raison de t’excuser…’’ qu’il souffle en se relevant, abandonnant le coussin pour se rapprocher de Lincoln, sans investir son espace personnel puisque, il le sait, son ami n’est pas franchement friand de la proximité avec autrui. ’’Je sais que tu as beaucoup travaillé pour arranger la situation, tu as fait de ton mieux, tu ne pouvais pas imaginer que la haine de ma mère serait aussi coriace…’’ lui l’avait anticipé, mais il est légitime de penser qu’il est le seul de son équipe à avoir véritablement envisagé cette issue défavorable ’’Je te remercie de ce que tu as fait pour moi, Lincoln. Et de ce que tu continues de faire.’’ comme veiller à ne pas le laisser seul après une telle humiliation… Les excuses sont indignes de Lincoln, qui s’illustre à merveille dans le rôle qui est le sien. ’’Je te fais toujours confiance pour gérer ce dossier… Alors tu as carte blanche. Je ferais ce que tu me diras.’’ pour l’insolent, c’est peut-être la première fois qu’il concède à obéir sans même savoir ce qu’on va lui ordonner : c’est dire combien il fait confiance à son ami. ’’Mais je doute que mon père contrarie ma mère… C’est elle qui dirige tout, tu sais ?’’ qu’il prévient en s’asseyant au bord du canapé, appuyant ses coudes sur ses genoux liés et glissant une main dans ses cheveux, pendant que l’autre pend dans le vide devant ses jambes. ’’Ils ont peur d’elle, je crois ? D’une certaine façon. Mais si tu crois que ça peut marcher, alors, moi aussi. Essayons.’’ marquant une petite pause, il lève de nouveau ses yeux vers Lincoln pour demander, soucieux de son état : ’’Comment tu te sens, toi, après tout ça ?’’ il espère que cela ne ravive pas certains souvenirs douloureux, surtout…
crédits/noahreids




« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »

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Lincoln Reddington
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ÂGE : 32 ans (01.10.1992)
STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique.
MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques
LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill)
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : La mort change un homme
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RPs EN COURS : Lara #1 ; Jayden #1 ; Axel #1 ; Phoebe #1 ; Izan #2 ; Mokare #1 ; Jesse #1 ; Harper #2 ; Scarlett #1 ; Kehlani #2 ; Yasmin #1
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AVATAR : Taron Egerton
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PSEUDO : Barcyoda
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyDim 18 Aoû 2024 - 13:42

Izan Da Silva adore ce message


Une fois face à Izan, Lincoln exposa les événements qui s’étaient produits une fois que le jeune Da Silva avait franchi la porte pour quitter la réunion. Des événements très peu réjouissant, il fallait le dire. Cependant, après mûre réflexion, l’avocat avait eu l’idée d’essayer une nouvelle approche de médiation, mais ce coup-ci, sans la mère. Rien qu’avec le père et la sœur d’Izan. Peut-être était-ce une idée qui allait se solder par un échec, mais il se devait de tenter cette option pour éviter le procès. Izan exprima alors son désir de ne pas être convié à cette nouvelle réunion. Et au fond, Lincoln le comprenait. Il venait de se faire lapider en place publique par sa propre mère et il ne voulait certainement pas que cela recommence, même si ses autres membres de sa famille semblaient beaucoup plus modérés que la matriarche. Divisé, l’avocat l’était, car même s’il comprenait la position de son ami, il savait également que sa présence pouvait avoir un impact sur cette nouvelle médiation et qu’il pouvait faire entendre raison à son père ainsi qu’à sa sœur. Cependant, le forcer n’était en rien une option. « Je comprends ta position. Si tu penses que ta présence changera la done, tu es le bienvenue. Si tu penses le contraire, alors je ne te forcerai pas à venir à ce rendez-vous. Je te laisse le choix. » Lincoln savait que forcer une personne à faire quelque chose qu’elle ne voulait pas faire, était souvent contre-productif. Et il n’avait pas besoin de cela dans cette affaire. Maintenant que les nouvelles venaient d’être données en quelque sorte, l’avocat prit un temps pour s’excuser. Et pour cause, il savait au fond de lui qu’il avait, sans le vouloir intentionnellement, poussé son ami à venir à la médiation où sa mère voua une haine contre lui. Et même si Izan lui dit qu’il n’avait pas besoin de présenter ses excuses, pour Lincoln, il ressentit ce besoin de le faire. Pour lui, pour Izan, pour leur amitié. Il esquissa un sourire en écoutant les propos de son interlocuteur qui le remercia pour ce qu’il avait fait et ce qu’il faisait encore. Haussant les épaules, l’avocat répondit tout simplement : « Je ne fais que mon travail. Mais merci. » C’était toujours plaisant d’entendre de la part de ses propres clients que le travail que l’on faisait avait un impact, était reconnu à sa juste valeur et qu’on n’était pas simplement leurs larbins qui exécutaient une tâche contre de l’argent. Même si sous un certain angle, c’était le cas. Mais pour Lincoln, il y avait cette importance d’humaniser son travail. Parler de confiance n’était pas une chose si banale dans le monde du droit. Car il y avait une confiance qu’un client avait envers son avocat, mais était-ce une confiance simplement professionnelle ou bien une réelle confiance. Dans le cas d’Izan et Lincoln, ce dernier se plaisait à croire qu’il y avait une sincérité dans la confiance qui les unissait. « Si tous les clients pouvaient être comme toi, ça rendrait parfois mon travail moins stressant. » Dit-il dans un premier temps en prenant un ton léger pour détendre légèrement l’atmosphère avant de reprendre son sérieux. « En tout cas, saches que ta confiance me touche et que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour arranger les choses et faire en sorte que cette histoire soit du passé. » Ressentait-il une certaine pression sur ces épaules ? Un peu à vrai dire, car il ne voulait pas décevoir son ami. L’amitié rajoutait une sorte de pression finalement car un ami, lorsqu’il venait voir un avocat, ce dernier ne pouvait pas, en tout cas avait plus de mal de le traiter comme un simple client.

Comme dit au début de leur conversation, Lincoln comptait prendre en compte les souhaits d’Izan quant à la prochaine médiation et préféra donc se répéter lorsque celui-ci lui indiqua qu’il fera ce que l’avocat lui demandera. « Pour le coup, je veux que ce soit toi le décideur pour la prochaine médiation avec ton père et ta sœur. Comme je te l’ai dit précédemment, si tu ne le sens pas, alors je ne vais pas te forcer. » Lui rappela-t-il avant d’écouter Izan dire que dans la famille, c’était la mère qui avait le pouvoir en quelque sorte. Un fait qu’il avait pu remarquer lors du dernier rendez-vous car c’était la seule à avoir parlée. Lincoln avait très peu entendu le père et la sœur prendre la parole. Quelques mots simplement. « En effet, j’ai remarqué que ta mère dirigeait les choses. Je pense que même un aveugle le remarquerait si tu veux mon avis. » Lança-t-il avec une légère pointe d’humour, même si la situation n’avait rien d’amusant. « C’est quand même dommage d’inspirer la peur au sein de sa propre famille. Même si je me demande si c’est sincèrement de la peur ou bien est-ce du respect, mélangé à un soupçon de peur et à une situation qui dure depuis assez longtemps pour qu’elle ne change pas de sitôt. » Lincoln avait eu cette chance d’avoir eu des parents aimants, qui l’encourageaient dans ces choix, pas tous, mais la plupart. Il n’y avait pas forcément eu de relations dominant/dominé, mais plutôt une relation basée sur le respect. La prochaine question d’Izan fit légèrement sourire l’avocat qui trouvait la question plutôt attentionnée. Comment allait-il ? Une question qui pouvait paraitre simple aux premiers abords, mais dans la tête de Lincoln, était plus compliquée que cela. Allait-il bien ? Oui. Enfin, à vrai dire, cela faisait bien des mois, voire des années, qu’il ne se posait plus la question car il ne voulait pas en connaître la réponse. Par peur, par crainte certainement. « Te dire que cette médiation ne m’a pas du tout secoué serait te mentir. Mais ça va. C’est plutôt à moi de te demander comment ça. Comment te sens-tu ? » Il retourna la question pour ne pas s’éteindre sur sa vie à lui, mais également car en tant qu’ami, il voulait savoir comment allait Izan après ce moment très dur, très fort qu’il venait de vivre. « Mais avant de me répondre, peut-être que tu veux boire quelque chose ? J’ai de tout, enfin je crois. Sauf si mes colocataires m’ont dévalisé entre temps. » Dit-il pour plaisanter avant d’ouvrir le placard à verre, attendant la réponse de son hôte pour sortir les verres car il n’allait pas sortir des verres à vin s’il voulait par exemple une boisson gazeuse par exemple.

@Izan Da Silva


Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
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ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : fiancé à ash, oscille entre le bonheur et la panique, perdu quelque part entre les deux
MÉTIER : pianiste (au poignet cassé) émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde (plus trop) sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées (vraiment) trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé, helen & quatre chats
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PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ›› cynophobe depuis l’âge de six ans ›› les bonbons acidulés en intraveineuse ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› insulte les gens en espagnol ›› mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash.
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyDim 18 Aoû 2024 - 22:55


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@Lincoln Reddington • août 2024


Comme il l’avait très justement anticipé, sa génitrice n’a pas daigné montrer un semblant d’écoute et de calme pour faciliter le dialogue avec son équipe, même une fois qu’il a été sorti de la pièce. La haine qu’elle lui porte s’étend donc à ce point, c’est le constat qu’il fait de ce récapitulatif qui lui octroie, pendant quelques secondes, une boule d’angoisse qui lui opprime le coeur, l’estomac et la gorge, lui faisant quitter la conversation avec Lincoln durant un court instant, le temps de masser machinalement le haut de son torse avec l’une de ses mains, dans une tentative vaine de dissoudre la manifestation de son anxiété tout à coup ravivée. La pensée qu’il aimerait être aux côtés de Ash ne veut pas quitter son esprit mais, têtu et bien trop braqué par les mensonges et les déceptions, il se refuse même pas à lui envoyer un sms ; il y trouverait certainement du réconfort sur l’instant mais, ensuite ? « Je comprends ta position. Si tu penses que ta présence changera la done, tu es le bienvenue. Si tu penses le contraire, alors je ne te forcerai pas à venir à ce rendez-vous. Je te laisse le choix. » - ’’Je ne viendrai pas.’’ c’est tranchant et net, nullement enclin aux dialogues ou aux négociations : il ne mettra pas un pied dans cette foutue salle, peu importe où et quand cette réunion se déroule. Il a assez payé aujourd’hui, et même s’il ne s’attendait pas à autre chose, il a bien trop conscience du mal qui lui a été causé pour vouloir réitérer l’expérience. Mais si son refus est abrupt, il tient à clarifier l’absence de rancoeur envers Lincoln, puisqu’il n’est pas suffisamment aveuglé par la peine pour chercher un coupable autre que celle qui porte ce titre depuis des années ; l’avocat a fait ce qui lui semblait le mieux et, personne ne peut lui reprocher d’avoir espéré que Yesenia prenne conscience du débordement de son comportement envers sa progéniture. Il semblerait qu’elle ait au moins donné ce trait de caractère à son fils : il est aussi têtu qu’elle. « Je ne fais que mon travail. Mais merci. Si tous les clients pouvaient être comme toi, ça rendrait parfois mon travail moins stressant. » bien que le ton employé soit léger, les mots et la vérité abordés ne le sont pas, et Izan presse ses lèvres l’une contre l’autre en étant silencieusement désolé pour son ami. ’’Tu es un bon avocat, Lincoln. Personne n’en doute et surtout pas moi.’’ sincère, il maintient le contact visuel avec son ami comme pour mettre une emphase muette sur ses paroles, avant de reprendre sa place sur le canapé en soupirant, sans perdre le fil de leur conversation malgré ses pensées éparpillées qui viennent encombrer son esprit. « En tout cas, saches que ta confiance me touche et que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour arranger les choses et faire en sorte que cette histoire soit du passé. » il n’en doute pas, Izan, mas l’entendre le formuler le réconforte assurément, et il reprend son coussin pour l’appliquer de nouveau contre lui, ayant besoin d’occuper ses mains pendant que Lincoln reporte la conversation sur la nouvelle médiation à venir, et qu’il n’envisage pas vraiment sous un autre angle qu’un  second désastre. « Pour le coup, je veux que ce soit toi le décideur pour la prochaine médiation avec ton père et ta sœur. Comme je te l’ai dit précédemment, si tu ne le sens pas, alors je ne vais pas te forcer. » il ne le sent pas, non, pas du tout même, et comme il a déjà manifesté son envie de rester en-dehors de cette nouvelle tentative d’apaisement, il ne pense pas avoir besoin de le formuler une nouvelle fois. Il tend plutôt l’oreille aux observations de Lincoln, qui donne l’impression d’avoir trouvé une faille dans l’offensive des Da Silva « En effet, j’ai remarqué que ta mère dirigeait les choses. Je pense que même un aveugle le remarquerait si tu veux mon avis. » il n’est pas franchement effleuré par la surprise, Izan, puisqu’il sait très bien que sa mère règne en maître sur l’empire qu’est leur famille, tout comme il sait que personne n’osera contester son autorité — il l’a fait, et voyez le résultat « C’est quand même dommage d’inspirer la peur au sein de sa propre famille. Même si je me demande si c’est sincèrement de la peur ou bien est-ce du respect, mélangé à un soupçon de peur et à une situation qui dure depuis assez longtemps pour qu’elle ne change pas de sitôt. » détournant le regard, il mordille l’intérieur de sa joue en fronçant légèrement les sourcils, n’ayant jamais vraiment réfléchi à la dynamique de sa propre famille, sans nul doute parce qu’il n’en a jamais connu d’autres pour effectuer la comparaison. Il lui semble que les parents d’Helen produisaient le même effet sur leur fille, alors il y avait quelque chose de légitime à toute cette autorité toxique mais, en y réfléchissant bien, les parents d’Asher ne semblent pas correspondre à ce schéma de dominance malsaine ? ’’Elle ne changera pas.’’ qu’il dit en enlaçant ses propres bras ’’Qu’on se le dise : je n’ai jamais été maltraité, ce n’est pas ce que je veux sous-entendre, pas du tout. Mais ma mère n’est pas du genre à flancher… C’est pour ça qu’on a toujours eu du mal à s’entendre, elle et moi. C’est pour ça qu’elle ne m’aime pas. Parce qu’elle a réussi à prendre le dessus sur tous les autres, sauf sur moi.’’ mais assez parler de sa famille catastrophique, il hausse ses épaules pour faire taire ses afflictions internes avant de demander après l’état de son ami, inclinant davantage son buste vers Lincoln, son coude se déposant sur le haut du canapé afin d’y allonger son bras, sur toute la bordure. « Te dire que cette médiation ne m’a pas du tout secoué serait te mentir. Mais ça va. C’est plutôt à moi de te demander comment ça. Comment te sens-tu ? Mais avant de me répondre, peut-être que tu veux boire quelque chose ? J’ai de tout, enfin je crois. Sauf si mes colocataires m’ont dévalisé entre temps. » les deux amis se repassent le flambeau de peur que le feu leur brûle les mains, et comme Lincoln, il sert un préfabriqué sous la forme d’un ’’Ça va aussi.’’ marquant une petite pause, il rajoute d’une voix plus éteinte : ’’Désolé pour tout ça.’’ puisque même si l’on pourrait brandir l’idée que c’est son métier, Izan n’en est pas moins navré d’entendre que Lincoln a essuyé, lui aussi, les frasques de cette journée. ’’Et pour te répondre… J’passe pour un alcoolo si j’te dis que j’ai besoin d’un petit remontant, là ? Idéalement, quelque chose de fort.’’ il parait qu’il ne sert à rien d’essayer de noyer son chagrin puisqu’il sait nager, mais Izan est quand même volontaire pour essayer. ’’Tu vis avec des enfants ? C’est quoi toutes ces… Peluches…’’ il le demande avec un air perplexe, ses yeux vagabondant d’un ourson à l’autre en ayant l’air de se demander si Lincoln a ouvert une crèche en parallèle de son activité d’avocat.
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptySam 24 Aoû 2024 - 17:55

Izan Da Silva adore ce message


« Je ne viendrai pas. » Cela avait le mérite d’être clair et n’amenait pas à une discussion. Et Lincoln ne comptait pas revenir sur la décision de son ami, lui ayant laissé l’opportunité de refuser une nouvelle confrontation. « Très bien, je prends note. » Dit-il tout simplement, ne voyant rien d’autre à rajouter sur le sujet, à ce moment précis de la conversation en tout cas. Une parenthèse plus personnelle s’ouvrit, les deux se montrant affectueux l’un envers l’autre. Lincoln s’excusant de son échec, Izan ne le tenant pas pour responsable et lui glissa le fait qu’il était un bon avocat. Un sourire se dessina sur le visage de Lincoln qui appréciait les compliments, comme un peu tout le monde lorsqu’on y regardait. Il ne fallait pas avoir honte d’aimer se faire complimenter. C’était humain après tout non ? Quoiqu’il en soit, cela le rassura. Non pas qu’il en avait réellement besoin, mais au moins, il n’allait pas perdre son ami dans cette affreuse histoire. Ami, pas client. « J’essaie de l’être au maximum. En tout cas merci, tes mots me touchent. » L’avocat avait toujours œuvré pour ses clients et non pour ses propres intérêts. Après tout, il n’avait pas tous les jours des clients où ses intérêts étaient en jeu et heureusement car cela procurait bien trop de stress. Même si sa clientèle restait principalement des personnes ayant les moyens de s’offrir au moins une fois par moi les services d’un avocat. Cependant, il arrivait à Lincoln de venir défendre des personnes aux revenus plus modestes dans certaines circonstances. Mais cela était un tout autre sujet. Revenant alors au sujet initialement commencé au début de cette conversation, Lincoln ne put s’empêcher d’exprimer avec une légère ironie dans le ton qu’il prit, qu’il avait bien remarqué que la mère d’Izan était la personne qui dirigeait dans la famille et qu’il ne fallait pas se la mettre à dos. Chose que semblait avoir fait Izan, sans même le vouloir et n’ayant surtout rien fait. La médiation qu’il comptait faire avec le père et la sœur était un rendez-vous qu’il comptait bien rentabiliser un maximum, et même, sans la présence de son client. Après peut-être que ce rendez-vous n’allait jamais avoir lieu vu qu’il excluait la matriarche et cela allait certainement la mettre en rogne. Une forte personnalité comme avait pu en juger l’avocat lors de la médiation. Une personnalité qui ne l’avait pas laissé indifférente, mais pas dans le bon sens du terme. Car souvent, on disait cela lorsque l’on parlait d’une personne qui nous avait plu sur un moment donné. Mais là, cela n’était en aucun cas le cas, bien au contraire. Ecoutant alors les propos de son ami, il ne put que saluer la nuance apportée dans son discours sur sa mère. Tout le monde n’aurait pas dit ces mêmes mots après une telle confrontation. Ce qui était tout à l’honneur d’Izan. « Ne t’en fais pas, je n’ai pas interprété tes propos sous l’angle de la maltraitance. Simplement, je me dis que tu n’as pas du avoir une vie simple avec ta mère. Je regrette ce rapport de force entre ta mère et toi surtout. » Mais que pouvait-il y faire ? Pas grand-chose en réalité car il y avait certains combats, certaines luttes et même certaines guerres que l’on ne pouvait pas gagner et ça, Lincoln le savait que trop bien.

Comment se sentait-il ? Bien. Enfin neutre. Quelques touches de bien et de mal, de la tristesse quant à la situation dans laquelle se trouvait son ami et de la joie de le voir, ici, ce soir. Heureux de voir que malgré son échec, Izan le considérait encore comme un bon avocat et surtout encore comme un ami. Triste car tout cela lui avait fait remonter tant de souvenirs, des souvenirs d’une époque qu’il essayait d’oublier, mais qu’il savait que cela lui était impossible finalement. Exprimant rapidement son ressenti, Lincoln retourna la question à Izan avant de lui proposer de quoi se désaltérer. Les deux hommes semblaient aller bien au vu de leurs propos, mais c’était bien plus une façade qu’ils voulaient ne montrer que la réalité. Lincoln ne comptait pas passer sa soirée à se plaindre, évoquer le passé et se mettre à pleurer de tristesse. Aucun intérêt, même si la soirée pouvait très bien se faire ainsi car il ne lisait pas l’avenir dans une boule de cristal comme Mme Irma. En ce qui concernait le verre que proposa Lincoln à son invité, ce dernier semblait partir sur quelque chose de fort, ce qui pouvait donner le ton de la soirée. Amusé, Lincoln prit alors une bouteille qui se trouvait dans son placard du bas et l’ouvrit pour servir les deux verres qui, pour le moment, se trouvaient vides. « Si à chaque fois que l’on prenait un remontant fort, on était un alcoolique, alors crois moi que nous serions beaucoup à l’être. C’est avant tout humain. Et je te propose du whisky. Classique, mais je pense que cela sera assez fort pour toi. » Sortant une bouteille de coca sans sucre de son frigo, il en versa dans son propre verre, regardant Izan pour savoir s’il en voulait ou pas également. Une fois la boisson servie, l’avocat se dirigea vers son canapé pour se mettre dessus, donnant alors son verre à son invité. « Bonne dégustation. » Fit-il avant de concentrer son regard sur les quelques peluches qui avaient attiré l’attention d’Izan. Des enfants sous son toit ? Alors vu la question, cela pouvait être les enfants d’une autre personne, mais ce ne fut pas le cas. « Aucun enfant ici. Que ce soit d’une tierce personne ou de ma part. Il faudrait déjà que je trouve quelqu’un pour ça. » Vu que la vie sentimentale était désertique, davantage que sa vie sexuelle qui l’était un peu moins, même si assez rare. « Pour te répondre, ils sont principalement à ma nouvelle colocataire et j’crois qu’il y a le mien dans le lot qui doit traîner. Et oui, le célèbre avocat Reddington a une peluche. » Finit-il par dire en levant son verre avant de boire une gorgée, une gorgée qui le fit frissonner car cela faisait quelque temps qu’il n’avait pas bu un alcool aussi fort. « Ces peluches nous font un peu de compagnie comme ça ! » Dit-il sur un ton plus léger qu’au début de leur conversation, essayant d’apporter une atmosphère beaucoup plus détendue.

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PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ›› cynophobe depuis l’âge de six ans ›› les bonbons acidulés en intraveineuse ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› insulte les gens en espagnol ›› mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash.
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ashan #19 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one

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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyDim 25 Aoû 2024 - 22:14


see the rays of light dance in hurricanes
@Lincoln Reddington • août 2024


« Très bien, je prends note. » que Lincoln n’insiste pas le soulage, même s’il avait déjà préparé des arguments en béton pour appuyer son refus catégorique. Il n’avait pas l’intention d’expliquer en long en large et en travers pourquoi il ne comptait pas assister à une nouvelle mise à mort de sa personne, mais il est clair que sa présence n’apporte rien de bon à l’entretien, sinon braquer davantage sa mère. ’’J’ai une question… Est-ce qu’elle était obligée de venir ?’’ il plisse légèrement ses paupières en plongeant son regard dans celui de l’avocat, expliquant rapidement son questionnement par un ’’Je voudrais savoir pourquoi elle est venue. Si c’était seulement pour…’’ pour m’en mettre plein la gueule ’’Si elle est venue juste pour ça, ou si elle était obligée d’être là et, enfin tu vois ce que je veux dire ?’’ il s’emmêle les pinceaux parce qu’il n’a pas envie d’expliciter concrètement qu’il veut une réponse rassurante, même s’il se doute que ce sera l’inverse. Mais il fait suffisamment confiance à Lincoln pour mettre des mots suffisamment précautionneux pour ne pas le heurter plus que nécessaire, tout comme il le sait convenablement mesuré pour ne pas mal interpréter ses confidences, puisque son but n’est pas pour maudire sa famille en les faisant passer pour des êtres abjects qui l’ont maltraité. Il a subi la pression familiale, la rigueur et la sévérité du rythme effréné qu’ils lui imposaient mais, jamais, on n’a levé la main sur lui. « Ne t’en fais pas, je n’ai pas interprété tes propos sous l’angle de la maltraitance. Simplement, je me dis que tu n’as pas du avoir une vie simple avec ta mère. Je regrette ce rapport de force entre ta mère et toi surtout.  » il hausse simplement les épaules en étant rassuré d’entendre que Lincoln ne s’imagine pas le pire, même s’il serait aisé de tomber dans la tentation du mensonge pour les accabler à son tour ; il sait ce qu’il leur doit, il sait tous les sacrifices endurés pour que sa carrière rayonne, et il n’a pas envie de tomber aussi bas que eux. ’’Il y a probablement pire que moi, dans le monde. Ça ne fait rien.’’ il ne cherche pas à dédouaner ses parents, mais il faut être réaliste : les familles parfaites n’existent pas, et sa mère n’est probablement pas la seule à détester l’enfant qu’il a été (qu’il est). Mais songeant que la conversation s’est suffisamment éternisée autour de sa petite personne, il resserre son étreinte autour du coussin capturé en se penchant plutôt vers Lincoln, dont il questionne l’état en l’observant remplir les verres sortis du placard. « Si à chaque fois que l’on prenait un remontant fort, on était un alcoolique, alors crois moi que nous serions beaucoup à l’être. C’est avant tout humain. Et je te propose du whisky. Classique, mais je pense que cela sera assez fort pour toi. » - ’’C’est parfait.’’ de toute façon, il n’est pas franchement difficile ou regardant en matière d’alcool, et son besoin d’être apaisé par une quelconque liqueur coulant dans sa gorge est bien plus fort que ses préférences ’’Non merci, j’le préfère pur.’’ il grimace légèrement devant la vision de la boisson sucrée qui a l’appétence de Lincoln mais clairement pas la sienne ; heureusement qu’il a précisé qu’il ne voulait pas passer pour un ivrogne ’’Merci…’’ qu’il murmure d’une voix basse en prenant son verre, considérant la boisson ambrée pendant quelques secondes avant de l’apporter à ses lèvres pour en boire une petite gorgée.  Et si l’alcool adoucit la surface de ses mots, lui faisant croire que la douleur se met en sommeil, il reste suffisamment lucide pour se rendre compte du nombre impressionnant de peluches qui occupent l’espace du salon « Aucun enfant ici. Que ce soit d’une tierce personne ou de ma part. Il faudrait déjà que je trouve quelqu’un pour ça. » cela ne l’étonne pas vraiment puisqu’il a l’air d’être noyé dans son travail, Lincoln, refusant même de quitter son cabinet pour de quelconques vacances, mais ça rend la présence des peluches encore plus mystérieuse et il demande une réponse en haussant un sourcil « Pour te répondre, ils sont principalement à ma nouvelle colocataire et j’crois qu’il y a le mien dans le lot qui doit traîner. Et oui, le célèbre avocat Reddington a une peluche. » à la fois attendri et amusé, il penche son menton sur le côté en faisant une petite moue, se levant du canapé en buvant une autre gorgée de sa boisson, avec la volonté de se rapprocher de l’attroupement de peluches afin de les étudier de plus près ’’Sérieux ? T’as un doudou ?’’ il le dit sans moquerie dans la voix mais avec une vraie surprise dans celle-ci, ne s’attendant visiblement pas à ce que le grand et l’impassible Lincoln Reddington ait un doudou ’’C’est lequel ?’’ il attrape, au hasard, un éléphant qui porte des lunettes sur le nez et un noeud papillon autour du cou, avant de le reposer parmi ses semblables. ’’T’es un peu envahi, quand même…’’ esquissant un petit sourire complice, il s’assoit au bord du canapé en avalant le contenu de son verre d’une seule traite, bien trop habitué à descendre des bouteilles pour s’offusquer de quelques gorgées ’’T’as déjà vu Helen boire ? On faisait des concours quand elle était étudiante.’’ oui il balance des dossiers mais, après la journée qu’il a passé, il a le droit, non ? ’’C’est gentil, en tous cas…Tout ça.’’ Pas le verre, mais l’invitation et la compagnie. ’’J’aurais vraiment déprimé tout seul.’’ se penchant légèrement vers Lincoln, il cogne gentiment son verre contre le sien comme pour trinquer, en disant d’une voix plus joyeuse ’’À notre santé ?’’
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« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »

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Lincoln Reddington
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STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique.
MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques
LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill)
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyJeu 29 Aoû 2024 - 16:56

Izan Da Silva adore ce message


Lincoln pensait que la conversation autour de la médiation ratée, arrivait à son terme, mais c’était sans compter sur les interrogations d’Izan autour de la présence de sa mère. Etait-elle obligée d’être là ? Oui, mais pour parler, pas pour aboyer comme elle avait pu le faire. Et même si ce n’était pas l’intention de son ami, Lincoln avait cette sensation que la question qui lui avait été posée, était comme un couteau que l’on tournait dans une plaie légèrement profonde. Alors oui, ce n’était pas le but recherché par Izan, l’avocat le savait. Mais, parler de cette médiation, c’était comme parler d’un échec qui lui restait en travers de la gorge et sur lequel, il s’en voulait encore. Cependant, il ne laissa rien paraître et répondit à son ami qui fut plus que légitime de lui poser ces questions-là autour de sa mère. Après tout, il voulait simplement comprendre et à sa place, Lincoln aurait certainement eu le même comportement. « Oui Izan. Elle était obligée de venir. Après tout, c’est elle qui te tient responsable de … Enfin tu vois ce que je veux dire. Etait-ce un mauvais douloureux ? Oui, et je l’admets volontiers que je ne pensais pas que cela allait l’être autant. Mais c’était nécessaire. Parfois, nous devons souffrir pour guérir et aller de l’avant. » De bien jolies paroles prononcées, mais Lincoln savait qu’elles n’allaient pas pour autant soigner son ami de la douleur qu’il devait encore ressentir à la suite de cette médiation. « Maintenant, tu dois aller de l’avant et nous allons faire en sorte que ça s’arrange pour toi. » Conclut-il sur une note un peu plus positive, aussi positive qu’elle puisse être dans une telle situation. Il était temps de se vider l’esprit et de penser à autre chose. Et pour ce faire, l’avocat proposa un verre à son invité, celui-ci demandant alors quelque chose de fort. Du whisky donc. Whisky pur pour Izan et avec du coca sans sucre pour Lincoln qui servit deux verres avant de quitter la cuisine pour rejoindre la pièce à vivre et le canapé où il donna son verre à son ami, ce dernier portant alors son attention sur les quelques peluches qui se trouvaient dessus. Des enfants ? Lincoln n’en avait pas et il n’en hébergeait pas non plus. Mais peut-être qu’un jour l’opportunité allait se présenter à lui. C’était plutôt l’œuvre de l’une de ses colocataires, qui avait décidé de prendre quelques libertés concernant l’endroit où ses peluches allaient loger. Des libertés qui ne dérangeaient en aucun cas l’avocat. Il voulait après tout qu’elle se sente chez elle ainsi que son amie, Lani également. Mais le sujet, c’étaient les peluches, un sujet sur lequel Lincoln admit qu’il en possédait une lui-même. Un fait qui semblait étonner Izan au vu de ses propos et de la tête qu’il afficha. Une tête qui fit légèrement rire l’avocat. « Eh oui, j’ai un doudou. On ne dirait pas comme ça. Mais tu sais, j’ai quelques petits secrets que peu de personnes soupçonneraient. » Fit-il en prenant un air mystérieux avant de reprendre une mine plus joyeuse. Buvant alors une gorgée de son whisky, il désigna alors l’ours qui se trouvait juste à côté de lui comme étant sa peluche. « Celui que tu as, c’est celui de ma colocataire. Simba est là. Eh oui, Simba, comme dans le Roi Lion. Que veux-tu, je voulais certainement garder mon âme d’enfant. » Fit-il en haussant les épaules, l’écoutant alors dire qu’il était quand même un peu envahi. Si une invasion pouvait être aussi mignonne, ce mot deviendrait positif alors. Cependant, ce fut un autre fait qui attira l’attention de Lincoln : le cul sec de son ami avec le verre de whisky. Ne manquant pas d’afficher une mine étonnée sur son visage, l’avocat le fut davantage en apprenant que Helen, une amie qui travaillait à l’hôpital Saint Vincent, faisait des concours de boisson quand elle était étudiante. « Non, je ne savais pas. Mais je donnerai cher pour voir ça et surtout dans l’état qu’elle devait être. Je ne l’imaginais pas faire des concours, mais pourquoi pas après tout non ? On n’avait qu’une jeunesse alors il fallait bien en profiter. » Il comptait bien parler de ce moment-là à Helen la prochaine fois qu’il la verrait. Juste pour en savoir plus et peut-être avoir des détails croustillants. Posant son regard sur son interlocuteur, Lincoln esquissa un léger sourire en écoutant les propos de ce dernier, le remerciant alors de l’avoir invité, trinquant alors avec un verre vide. « Tu oses trinquer avec un verre vide Izan ? Attends deux secondes. » Lincoln se leva alors du canapé pour se rendre une nouvelle fois dans la cuisine, prenant avec lui la bouteille de whisky ainsi que la bouteille de coca sans sucre qu’il avait remis dans le frigo, revenant dans la pièce à vivre pour poser les bouteilles sur la table basse. Prenant le verre d’Izan, il lui remplit alors de le lui redonner. « A notre santé ! » Trinqua-t-il en arborant un large sourire. « Et tu ne m’as pas à me remercier. C’est normal. Les amis sont là pour ça non ? Pour faire penser à autre chose. » Lincoln but alors une nouvelle gorgée du liquide qui se trouvait dans son verre, celui-ci descendant moins vite que celui d’Izan. « Et sinon, tu faisais quoi d’autre quand tu étais étudiant ? Mise à part des concours de shot. » Finit-il par dire en lui adressant un clin d’œil amusé, voulant en savoir plus sur Izan. Car même si les deux adultes se considéraient comme des amis, il y avait tellement de choses qu’ils ignoraient l’un de l’autre et une soirée comme celle qui semblait se profiler, paraissait être une bonne manière d’en apprendre l’un sur l’autre non ?

@Izan Da Silva :l:


Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyJeu 29 Aoû 2024 - 23:10

Helen Stenfield adore ce message



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@Lincoln Reddington • août 2024


« Oui Izan. Elle était obligée de venir. » curieusement, l’entendre soulage considérablement son esprit, puisqu’il préfère savoir que le déferlement de haine n’a pas été son principal moteur pour se rendre à cette médiation ; si Yesenia a été contrainte de venir, elle n’a pas nourri le projet de pourrir son fils au détour d’un couloir ou, du moins, ce n’était pas la seule case qu’elle cochait. « Après tout, c’est elle qui te tient responsable de … Enfin tu vois ce que je veux dire. Etait-ce un mauvais douloureux ? Oui, et je l’admets volontiers que je ne pensais pas que cela allait l’être autant. Mais c’était nécessaire. Parfois, nous devons souffrir pour guérir et aller de l’avant. Maintenant, tu dois aller de l’avant et nous allons faire en sorte que ça s’arrange pour toi. » il hoche son menton de haut en bas, sans savoir quel taux de véracité accorder aux sages paroles de l’avocat qui, assurément, maîtrise son rôle d’orateur avec éloquence. Il sait joliment parler, Lincoln, et Izan se laisserait presque tenter par la douceur de cette promesse pour berner son pessimisme : quand il s’agit de sa famille, il ne se permet aucune illusion caressante. ’’On verra bien.’’ cela lui paraît être une conclusion adéquate : il ne va rien attendre pour ne pas risquer d’être déçu une nouvelle fois.

Le verre de whisky l’aide probablement à diluer la masse de ses tourments intérieurs, qui mélangent tant de sujets différents qu’il lui faudrait des litres pour définitivement les noyer. Mais comme il s’est suffisamment épanché sur ses problèmes pour la soirée (la semaine), Izan préfère aborder le sujet léger mais néanmoins insolite des nombreuses peluches qui peuplent le salon de son hôte « Eh oui, j’ai un doudou. On ne dirait pas comme ça. Mais tu sais, j’ai quelques petits secrets que peu de personnes soupçonneraient. » les mots énigmatiques et l’air mystérieux de son interlocuteur le font lentement sourire tandis qu’il le dévisage avec intérêt, ses propres traits prenant une aura amusée pendant qu’il rétorque, en zieutant vers les nounours ’’C’est clair que je n’aurais jamais soupçonné que le grand Reddington dorme avec une peluche… Ça casse un peu le mythe, je t’avoue.’’ sans moquerie aucune, il émet un petit rire taquin et tendre avant de boire une nouvelle gorgée de sa boisson, ses yeux suivant ensuite la trajectoire indiquée par Lincoln pour découvrir le petit ours qui lui appartient « Celui que tu as, c’est celui de ma colocataire. Simba est là. Eh oui, Simba, comme dans le Roi Lion. Que veux-tu, je voulais certainement garder mon âme d’enfant.  » - ’’Simba, c’est pas un lion à la base ?’’ ayant comme un léger doute tout à coup — puisqu’il n’a jamais été branché dessin-animé et qu’il en a découvert plusieurs grâce à Asher, il plisse légèrement ses paupières sous cette réflexion, qui est rapidement chassée au profit des soirées de beuverie qu’il a écumé aux côtés d’Helen, un temps qui lui paraît considérablement loin aujourd’hui, mais qu’il évoque avec une forme de nostalgie doucereuse et insouciante ’’Elle se défendait très bien, d’ailleurs.’’ il rétablit l’honneur de sa meilleure amie puisque tout compétiteur qu’il est, Izan sait reconnaître le talent de la concurrence ’’Oh, elle en a bien profité, crois-moi.’’ est-ce qu’elle va le tuer d’oser entacher son image ? À cette idée, il presse ses lèvres dans un sourire amusé, ses pensées s’éparpillant dans quelques souvenirs nébuleux de sa mémoire, si bien qu’il ne remarque même pas que son verre est désespérément vide quand il vient le cogner contre celui de son complice « Tu oses trinquer avec un verre vide Izan ? Attends deux secondes. » clignant des cils, il abaisse son menton vers son verre en fronçant légèrement ses sourcils, ne rechignant pas à ce que son hôte le remplisse, bien au contraire ’’Merci !’’ qu’il lance d’une voix joyeuse avant de trinquer une nouvelle fois avec un sourire plus franc, et en ayant maintenu le contact visuel avec l’avocat. « Et tu ne m’as pas à me remercier. C’est normal. Les amis sont là pour ça non ? Pour faire penser à autre chose. » certes, mais après une telle journée éprouvante, Lincoln n’était pas obligé de prolonger leur entrevue en le traînant jusqu’à chez lui ; il ne lui a pas seulement ouvert la porte de sa demeure, il l’a accueilli dans son cercle intime et, cette considération toute particulière lui fait courber les lèvres avec tendresse sans qu’il ne sache quoi répondre, toujours aussi peu habile lorsqu’il s’agit d’exprimer véritablement ce qu’il ressent, même si c’est quelque chose d’aussi simpliste que la gratitude. Buvant plutôt une nouvelle gorgée de sa liqueur, il délaisse ensuite son verre sur la table basse, songeant qu’il lui faut ralentir s’il ne veut pas prendre trop d’avance sur son comparse « Et sinon, tu faisais quoi d’autre quand tu étais étudiant ? Mise à part des concours de shot. » les derniers mots lui arrachent un petit rire pendant qu’il retombe dans le sofa, en ayant bien peur de décevoir Lincoln ’’Rien de bien intéressant, en réalité…’’ il grimace quelque peu en haussant ses sourcils sur son front, pliant l’une de ses jambes sur le canapé sans même demander la permission ’’Je ne sais même pas si on peut dire que j’ai été étudiant, puisque j’ai quitté le Conservatoire très jeune. Ensuite, j’ai signé chez mon Label et j’ai commencé à être trimballé d’un pays à l’autre. J’vais pas m’en plaindre, j’ai eu beaucoup de chance.’’ mais il ne compte pas jouer les hypocrites non plus ; pour obtenir cette place, il a travaillé comme un acharné toute sa vie, et il continue de le faire — c’est bien ce qui est en train de lui ruiner la santé, d’ailleurs, le faisant flirter dangereusement avec le burn-out. ’’Et toi ? Les études de droit, ce ne devait pas être faciles tous les jours, je me trompe ?’’ en attendant la réponse de l’avocat, il reprend son verre pour en boire une nouvelle gorgée, ne résistant finalement pas à la sensation fallacieuse et apaisante de l’alcool qui coule dans sa gorge.
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyMar 3 Sep 2024 - 12:08

Izan Da Silva adore ce message


Advienne que pourra se dit Lincoln en ce qui concernait la mère d’Izan ainsi que de la potentielle médiation avec le père et la sœur de ce dernier. Il espérait bien évidemment que cela se conclut par une bonne nouvelle. Mais il ne pouvait rien prévoir. En tout cas, ce soir, c’était un moment avant tout pour se détendre et par conséquent, parler de cette affaire allait, en quelque sorte, à l’encontre du but de ce petit moment que les deux hommes passaient et que Lincoln avait planifié. Enfin planifié à la dernière minute, ce qui voulait dire plus d’improvisation que d’organisation. Et le premier vrai sujet fut les peluches qui se trouvaient sur le canapé, un sujet beaucoup plus amusant et léger que de parler de la mère d’Izan, il fallait le reconnaître. Lincoln expliqua que ces peluches n’étaient pas les siennes, mais celles de sa nouvelle colocataire, sauf une : Simba. Il admit par la même occasion posséder une peluche, un fait que l’on appropriait davantage à des enfants et non aux adultes. Ce que l’avocat trouvait bien ridicule d’ailleurs car il n’y avait pas d’âge finalement pour avoir une peluche. Un mythe venait d’être cassé selon les propos de son ami, ce qui amusa beaucoup Lincoln qui laissa échapper un rire. « Je ne savais pas qu’il y avait un mythe autour de ma personne. C’est toujours bon à savoir. Mais tu sais, il faut savoir casser les mythes parfois. D’ailleurs, si je ne me trompe pas, un célèbre humoriste anglais, Fly je crois, a dit un jour que les mythes sont des histoires que nous racontons pour expliquer pourquoi nous sommes comme nous sommes, mais ils ne sont pas plus réels que les contes de fées. » Et il n’avait pas tort en soi. Cependant, cela n’enlevait rien à la féérie que pouvait procurer les mythes, aux histoires poétiques qui étaient racontés et à l’imaginaire qu’ils provoquaient. Son attention à nouveau sur les peluches, l’avocat désigna un ours comme le sien, le présentant sous le nom de Simba, comme dans le Roi Lion. Et une remarque d’Izan ne se fit pas attendre, ce dernier soulignant que la peluche n’avait rien d’un lion. Et encore une fois, les propos de son ami provoqua l’hilarité de l’hôte. « Perspicace Sherlock dis-moi. En effet, ce n’est pas un lion. Mais je ne voulais pas non plus être dans le cliché total. J’ai pris le nom de Simba surtout parce que je suis fan du Roi Lion. Je suis fan de l’histoire, des musiques d’Elton John, puis ça fait partit de mon enfance. On a tendance à oublier peu de choses de notre enfance et heureusement. » Pour l’avocat, il était important de garder une âme d’enfant pour essayer de profiter au maximum de la vie. Car une fois adulte, on voyait sous un nouvel angle le monde et cette vision paraissait bien plus triste que celle que l’individu avait quand il était encore qu’un enfant.

Après quoi, la conversation dériva sur les soirées assez folles, à première vue, que faisaient Izan et surtout Helen lorsqu’elle n’était encore qu’une étudiante. Une perspective que voudrait bien voir le jeune homme. Peut-être avait-elle changé depuis ses années universitaires cependant. Comme un certain nombre de personnes. Le fait de grandir, de murir, de changer de style de vie nous faisait changer après tout non ? « Je n’en doute pas une seule seconde. Peut-être pourrions-nous organiser un concours pour voir ce qu’il reste de votre compétitivité à tous les deux. Surtout face à d’autres joueurs. » Trouva-t-il intelligent de dire sur un ton assez léger avant d’aller chercher la bouteille de whisky et de servir à nouveau un verre à son ami pour pouvoir trinquer. Les deux hommes trinquèrent alors à leur santé, comme s’ils étaient le réveillon de l’an. Ce qui n’était pas du tout le cas, ils leur restaient encore la moitié d’une année avant d’y être. Revenant alors quelques secondes sur la raison qui avait poussé l’avocat à inviter Izan sous son toit ce soir-là, Lincoln souligna simplement que c’était aussi pour cela que les amis étaient là. Après tout, il n’y avait pas que les bons moments où l’amitié devait se montrer, mais aussi les mauvais. Même si dans le second cas, cela devait quand même quelque chose de plus en plus rare avait l’impression l’avocat. Mais cela ne restait qu’une impression après tout. Quoiqu’il en soit, Lincoln en revint sur les années universitaires et se montra curieux quant à celles d’Izan. Ce dernier lui avoua qu’il en avait eu très peu avec sa vie d’artiste. « Tu as été dans la vie active très jeune finalement. Entrer jeune dans la vie active, c’est un peu comme plonger tête la première dans l’océan de la réalité. On passe du monde des rêves, des ambitions et des espoirs à celui des responsabilités, des échéances, et parfois même des désillusions. Car je pense que tu as dû avoir des désillusions non ? » Après tout, ce n’est pas la première star que l’avocat côtoyait et il semblait y avoir un peu le même discours dans le sens où Lincoln entendait souvent les artistes parlaient du manque de vie privée et du monde difficile que constituait le monde de strasses et de paillettes, de gloire, de renommées et de déboires également. Izan se montra intéressé par les études de l’avocat, celle de droit et émettant alors l’hypothèse que cela ne devait pas être facile tous les jours. « Je ne te le fais pas dire. » Commença-t-il à dire avant de boire d’une trait la fin de son verre, se servant alors à nouveau un petit verre de whisky tout en mettant une dose de coca sans sucre. « Il n’y avait que ça qui comptait et heureusement dans un sens. La légende qui veut que les études de droit soient dures, est vraie. On doit s’y consacrer totalement. Enfin, c’était ainsi que je voyais les choses donc je sortais très peu faire la fête par exemple. Il m’arrivait d’aller à des soirées avec des amis, mais davantage des soirées softs tu vois ? Puis, pour moi, c’était un échappatoire pour partir de la petite ville où j’avais grandi. Il fallait que je réussisse, ce n’était pas négociable. Et finalement, je m’en suis sorti et c’est le principal. » Conclut-il en buvant une nouvelle gorgée de son verre, esquissant un sourire sur son visage avant de poser ses yeux sur le jeune homme qui se trouvait à ses côtés. « J’ai fait le choix des études et je pense que je suis passé à côté de beaucoup de choses. Mais j’ai encore toute une vie pour me rattraper sur certaines choses que j’aurai bien voulu et que je veux encore faire. » Dans sa tête, il pensa à sa fameuse liste des choses à faire avant de mourir, comme il l’avait appelé. Il détourna son regard pour le poser sur son verre encore plein. « Tu sais que ce whisky m’a été offert après un procès par un client qui possédait et possède encore un ranch. Et franchement, même en le coupant avec du coca, je sens son arôme très agréable en bouche, tu ne trouves pas ? Quoique tu me diras, vu comment tu bois vite, je ne sais pas si tu pourras juger un tel point. » Finit-il par dire en rigolant pour taquiner son ami. Prenant son verre à la main, l’avocat continua de regarder le liquide qui s’y trouvait dedans, restant concentré sur la discussion malgré tout.

@Izan Da Silva :l:


Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
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ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : fiancé à ash, oscille entre le bonheur et la panique, perdu quelque part entre les deux
MÉTIER : pianiste (au poignet cassé) émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde (plus trop) sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées (vraiment) trop bruyantes
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyMer 4 Sep 2024 - 23:27


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@Lincoln Reddington • août 2024


« Je ne savais pas qu’il y avait un mythe autour de ma personne. C’est toujours bon à savoir. » - ’’Comment ? Tu n’as jamais entendu la légende du Grand Maître Reddington ?’’ le ton de sa voix frôle l’exubérance tant il exagère son ton théâtral, même si l’avocat s’épanche ensuite sous une ombrelle philosophique, qui oblige Izan à hausser ses sourcils sur son front plissé « Mais tu sais, il faut savoir casser les mythes parfois. D’ailleurs, si je ne me trompe pas, un célèbre humoriste anglais, Fly je crois, a dit un jour que les mythes sont des histoires que nous racontons pour expliquer pourquoi nous sommes comme nous sommes, mais ils ne sont pas plus réels que les contes de fées. » c’est une réflexion de trop haute voltige pour celui qui est épuisé, accablé et enivré par l’alcool, si bien qu’il baisse son menton de quelques degrés en décalant le bas de sa mâchoire quelques degrés, appuyant davantage son coude sur le dossier du canapé ’’T’es en train d’me dire que les licornes n’existent pas ? Tu brises un de mes rêves, là, j’sais pas si tu te rends compte…’’ s’illustrant sous une peine immense qui est fallacieuse, le pianiste laisse entendre un petit rire qui se mêle à celui de son hôte, qui présente sa peluche en reprenant, peut-être inconsciemment, une aura presque enfantine qui est bien attendrissante « Perspicace Sherlock dis-moi. En effet, ce n’est pas un lion. Mais je ne voulais pas non plus être dans le cliché total. J’ai pris le nom de Simba surtout parce que je suis fan du Roi Lion. Je suis fan de l’histoire, des musiques d’Elton John, puis ça fait partit de mon enfance. On a tendance à oublier peu de choses de notre enfance et heureusement. » en écoutant le discours de Lincoln, Izan s’est levé pour attraper le fameux Simba d’une main, reprenant sa place sur le canapé en tenant la peluche sur ses jambes, essayant de se souvenir si - oui ou non - il a déjà possédé pareil objet. Sans nul doute que oui, puisqu’il ne juge pas ses parents assez austères pour l’en priver mais, sa mémoire ne parvient à retrouver les contours de cette présence rassurante qu’il a pu traîner partout et auprès de laquelle il s’endormait. En revanche, il se rend compte qu’il se souvient très bien du doudou de son petit frère. ’’Ça dépend pour qui.’’ qu’il répond d’une voix basse et sans réelle amertume, concluant simplement cette discussion en abandonnant la peluche à côté de lui, se penchant ensuite au-dessus de la table basse pour remplir de nouveau son verre, ayant bien besoin de diluer l’écho de ses pensées dans sa boisson, tout en ayant à l’esprit que les mots resteront, dans un coin, imprimés dans le tissu de ses idées.

Puisqu’il a longtemps essayé de noyer son chagrin dans l’alcool, jouissant du prisme de la fougue jeunesse à laquelle on pardonne aisément ses écarts ; Helen est bien placée pour témoigner du fait qu’ils ont épuisé leur stock d’incorrections « Je n’en doute pas une seule seconde. Peut-être pourrions-nous organiser un concours pour voir ce qu’il reste de votre compétitivité à tous les deux. Surtout face à d’autres joueurs. » le ton léger de Lincoln oblige Izan a reconsidérer les mots qu’il a prononcé, et s’il arque un sourcil c’est en disant, sur le ton de la provocation ’’Tu t’inclus dans les nouveaux joueurs ?’’ compétiteur avant l’heure, il le jauge d’un regard faussement douteux en zieutant le verre qu’il tient dans sa main, et qui ne descend pas vraiment, il faut bien l’avouer. De toute évidence, si Lincoln possède de bonnes bouteilles, il n’a pas pour habitude de les boire ! « Tu as été dans la vie active très jeune finalement. Entrer jeune dans la vie active, c’est un peu comme plonger tête la première dans l’océan de la réalité. On passe du monde des rêves, des ambitions et des espoirs à celui des responsabilités, des échéances, et parfois même des désillusions. Car je pense que tu as dû avoir des désillusions non ? » il prend une fine inspiration nasale en détournant le regard quelques secondes, finissant par hausser ses épaules avec mollesse même si sa main se sent obligée de frotter le tissu du canapé avec la pulpe de ses doigts ‘’Peut-être quand je me suis rendu compte que les autres musiciens n’étaient pas des personnes avec qui je pouvais partager ma passion… Tôt ou tard, la rivalité vient et les amitiés n’y résistent pas. Au final, il n’y a qu’avec Anna et Wells que je peux parler de musique sans avoir besoin de traduire ou d’expliquer. Mais quand j’étais plus jeune, avant même d’être adolescent, c’est ça qui m’a le plus marqué, je pense. Ça paraît pas grand-chose, je pense, mais quand les concours et le Conservatoire rythment ta vie, tu te rends compte que tu es seul… Ce qui explique pourquoi je n’étais pas très doué pour me faire des amis.’’ il rigole avec un relan d’amertume éloigné, qui n’est pas suffisante pour ternir son expression joviale mais, il repose son verre en préférant se pencher sur les études menées par Lincoln, et pour lesquelles il témoigne une admiration sincère, puisqu’il devine combien elles sont ardues « Je ne te le fais pas dire. » il souligne la confirmation d’un bref haussement de sourcils, en attendant impatiemment des détails de la part de l’avocat « Il n’y avait que ça qui comptait et heureusement dans un sens. La légende qui veut que les études de droit soient dures, est vraie. On doit s’y consacrer totalement. Enfin, c’était ainsi que je voyais les choses donc je sortais très peu faire la fête par exemple. Il m’arrivait d’aller à des soirées avec des amis, mais davantage des soirées softs tu vois ? Puis, pour moi, c’était un échappatoire pour partir de la petite ville où j’avais grandi. Il fallait que je réussisse, ce n’était pas négociable. Et finalement, je m’en suis sorti et c’est le principal. » entendre que Lincoln a fait preuve d’une grande détermination ne l’étonne pas du tout — surtout depuis qu’il a été mis dans la confidence du traumatisme qui a déferlé dans sa vie, et il lui accorde donc un regard appréciatif, qui souligne l’admiration qu’il lui porte « J’ai fait le choix des études et je pense que je suis passé à côté de beaucoup de choses. Mais j’ai encore toute une vie pour me rattraper sur certaines choses que j’aurai bien voulu et que je veux encore faire. » - ’’Comme quoi ?’’ qu’il rétorque aussitôt avec une vive curiosité dans la voix, impatient de découvrir la liste de choses que Lincoln rêve d’accomplir, puisque l’homme est assez énigmatique dans son genre, et même s’il apprend à l’apprécier, Izan n’arrive pas vraiment à imaginer ses rêves. « Tu sais que ce whisky m’a été offert après un procès par un client qui possédait et possède encore un ranch. Et franchement, même en le coupant avec du coca, je sens son arôme très agréable en bouche, tu ne trouves pas ? Quoique tu me diras, vu comment tu bois vite, je ne sais pas si tu pourras juger un tel point. » attrapant son verre pour considérer son contenue d’un regard, comme si la couleur ambrée pouvait lui confirmer qu’elle est de grande valeur, il roule finalement des yeux en soufflant un petit air amusé avant de dire ’’Comment tu crois que je gagnais contre Helen ?’’ pour preuve, il avale les dernières gorgées d’une seule traite avant de poser un regard victorieux de Lincoln, se penchant ensuite vers la table pour y abandonner son verre vide. ’’Mon foie ne gagnait pas, lui, mais il a survécu.’’ s’enfonçant dans le moelleux du canapé, il reprend Simba pour jouer distraitement avec, avouant finalement avec une voix reposée : ’’Pour être honnête, je n’y connais rien…’’ il le dit même s’il pense que Lincoln l’a déjà compris, en pliant les oreilles de l’ours en peluche entre ses doigts ’’Si t’avais pas été avocat, qu’est-ce que t’aurais choisi comme métier ?’’ rêver à une autre vie, c’est une chimère bien trop tentante pour ne pas qu’il cède aux machinations de son imaginaire, ce soir.
crédits/noahreids




« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »

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Lincoln Reddington
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyMar 10 Sep 2024 - 17:40

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La légende du Grand Maître Reddington ? L’avocat ne put s’empêcher de se mettre à rire en écoutant les propos de son ami à son sujet. Il ignorait tout d’une légende et pensait bien que c’était davantage une moquerie de la part d’Izan qu’une réalité. Même si être une légende semblait être une perspective qui ne déroutait pas non plus Lincoln qui savait qu’avoir un titre était synonyme de renommé et dans son milieu, la renommé était un atout. Mais comme Lincoln venait de le souligner également, un mythe pouvait très vite se casser et dans certains cas, cela restait davantage un pur produit de l’imagination humaine et non une réalité. Une vision des choses qui cassa en un instant l’existence des licornes aux yeux du pianiste, essayant de faire croire à Lincoln qu’il y croyait dur comme fer. Essayer car il ne tarda pas à laisser échapper un petit rire. « Heureusement que tu ne t’es pas lancé dans une carrière d’acteur car tu es guère convaincant. Mais tu sais, je n’ai pas dit que les licornes n’existaient pas. Seulement dans notre imaginaire. Donc dans un sens, elles existent. Juste que je ne suis pas sûr que tu en croiseras dans une forêt. » Finit-il par dire en haussant les épaules, sachant pertinemment qu’il ne décevait en aucun cas son ami en disant cela. Et qu’il fallait savoir prendre les choses avec un certain second degré. Mais certains sujets, bien qu’aux premiers abords pouvant être comiques, étaient très sérieux comme Simba, la peluche de l’avocat qui avait attisé l’ironie d’Izan sur la légende que soi-disant constituait Lincoln en tant qu’avocat. Et c’était un bien précieux aux yeux de ce dernier. Simba qui ne resta pas d’ailleurs longtemps en place, se faisant prendre par le pianiste qui vint le poser sur ses jambes. Ce qui paraissait amuser l’avocat qui se mit à sourire tout simplement, expliquant alors l’origine de cette peluche et soulignant l’importance de garder des traces, des fragments de son enfance. Mais comme l’appuya très justement son ami, cela dépendait pour qui. Et malheureusement, il avait raison sur ce point car Lincoln, à travers les nombreux récits qu’il avait pu entendre dans le cadre de son travail, l’enfance ne semblait pas avoir été la meilleure période pour tout le monde. Et en voyant Izan se resservir à nouveau un verre, peut-être était-ce son cas ? Ou bien peut-être que cela le questionna tout simplement et qu’il voulait noyer ces questions dans l’alcool.

Le fil de la conversion arriva sur Helen et plus précisément sur sa période universitaire durant laquelle elle participa, semblait-il à des concours où l’alcool régnait en maître. Et sans forcément vouloir retourner totalement dans le passé, Lincoln proposa un petit tournoi pour voir s’ils tenaient encore toutes et tous ou bien les années avaient laissé une trace indélébile sur certaines de leurs capacités. Et en proposant cela, bien sûr qu’il s’incluait dedans. « Je serai de la partie. Comme on dit, plus on est de fous, plus on rit non ? » Dit-il en se montrant confiant, même au fond de lui, il savait très bien qu’il n’allait pas terminer premier car sa résistance à l’alcool n’était pas la plus élevée qui soit, et dans un sens, heureusement. Une petite parenthèse qui ouvrit sur un retour à quelques années, à l’époque où Izan avait choisi de faire carrière dans la musique. Enfin avait choisi, Lincoln se posait la question si ce n’était pas autant un choix de sa part que celle de sa mère, mais pour des raisons différentes. Mais c’était une réflexion qu’il garda pour lui-même, ne voulant pas revenir sur le sujet de sa mère. On pouvait croire qu’il y avait un énorme soutien dans le milieu artistique au vu des difficultés que l’on connaissait de ce monde-là, mais cela ne semblait pas être totalement le cas. Et à vrai dire, ce n’était pas la première fois que Lincoln entendait ce son de cloche autour du monde artistique, de la solitude qu’il y avait et du manque de collectif qui y régnait parfois. Bien évidemment, il ne fallait pas mettre tout le monde dans le même panier, mais c’était un trait récurrent, avait l’impression l’avocat. Il laissa échapper un léger soupir en écoutant le discours d’Izan. Non pas un soupir désobligeant, mais plutôt navré pour son ami qu’il ait pu connaître une telle situation. Une situation qu’il comprenait également car il avait l’impression d’avoir vécu un peu la même chose lorsqu’il était en droit. Pensant avant tout à ses études, à réviser, il se sentait souvent seul en rentrant chez lui. Mais il savait qu’une récompense l’attendait au bout de son parcours : l’obtention de son diplôme. Cependant, parfois, il lui arrivait de se demander s’il n’avait pas sacrifié certaines choses importantes qu’il aurait pu ne pas sacrifier finalement. Mais avec des « si », on pouvait refaire le monde non ? « Ce n’est pas toujours simple de partager sa passion car ceux et celles qui ne sont pas du domaine, ont souvent du mal à comprendre. J’ai eu ce même problème avec le droit. Quand je commençais à évoquer des termes techniques, les gens me regardaient bizarrement. Mais à force, je m’y suis fait perso. Après, la situation s’est arrangée depuis non ? Tu as quand même réussi à te faire comme ami le Grand Maitre Reddington non ? » Dit-il pour légèrement plaisanter, même si le fond du sujet n’avait rien de drôle. « En tout cas, je trouve que tu t’en es quand même pas mal sorti malgré les épreuves. » Lincoln essaya en quelque sorte de rassurer son ami, mais peut-être n’avait-il pas besoin de l’être. En tout cas, il voulait lui montrer une certaine affection qu’il lui portait. Une affection sincère. L’avocat avait pensé à ses études de droit en écoutant les propos de son ami, et il semblait que ce dernier ait lu dans son esprit car il questionna Lincoln sur ces études de droit. Ce dernier fit quelques confidences sur le sujet, confirmant la dureté de ce monde-là et soulignant qu’il avait mis de côté de certaines choses. « Faire davantage de sorties bien sûr car j’étais très casanier et un vrai rat de bibliothèque. Sinon, je pense aussi à voyager. C’est bête à dire, mais j’ai toujours rêvé voyager davantage. Découvrir de nouveaux pays, de nouvelles cultures et de nouvelles personnes. Je dois même t’avouer que l’idée de prendre une année sabbatique pour partir à la découverte du monde m’avait traversé l’esprit à l’époque. Mais ce n’était pas raisonnable. » Admit-il, voulant être raisonnable et finir ses études tout en étant le meilleur. Il avait l’envie de gagner, la poigne de se hisser parmi les meilleurs. Mais pour cela, seul le travail payait et par conséquent, des sacrifices nécessaires devaient être fait. Ainsi allait la vie et revenir en arrière n’était pas une option. Cependant, il pouvait toujours accomplir certaines choses maintenant ou dans un futur proche.

Se servant à nouveau un verre de whisky qu’il mélangea avec du coca, il questionna son ami sur l’aspect raffiné du liquide que les deux jeunes hommes étaient en train de boire. Izan reconnut ne pas être un expert sur le sujet, bien au contraire. Comme un certain nombre de personnes buvant de l’alcool à vrai dire. En tout cas, il semblait avoir un foie assez résistant pour remporter ses concours face à Helen et il le prouva une nouvelle fois en finissant son verre très rapidement. « Comment veux-tu déguster un si bon whisky avec une telle attitude ? » Dit-il d’un air amusé avant de reprendre la parole. « Je ne doute pas de tes victoires face à Helen. Mais attention, je ne suis pas médecin, mais un jour, tu vas finir par avoir une jaunisse. » Finit-il par dire en secouant légèrement la tête de haut en bas pour confirmer davantage les propos qu’il venait de dire. Après, Izan était un grand garçon et Lincoln doutait qu’il continuait à faire beaucoup de concours d’alcool. « Hâte de voir ce que ça va donner lors de notre concours ! » Car oui, l’avocat comptait bien organiser ce concours dans un esprit festif et soft bien sûr. Le but n’étant pas de finir aux urgences non plus. Prenant la bouteille de whisky, il servit à nouveau, un verre à son ami, l’écoutant alors posé une nouvelle question qui le fit légèrement sourire. Qu’aurait-il fait s’il n’avait pas réussi à devenir avocat ? « Une question qui laisse un large choix de possibilité, je dois l’admettre. Peut-être anthropologue ou archéologue. Ou même genre un Indiana Jones des temps modernes. Je crois que j’ai un besoin d’aventure. » Admit-il avant de retourner la question. « Et toi, si tu n’avais pas pu faire carrière dans la musique, tu aurais fait quoi ? » Demanda-t-il très curieux de la réponse que le pianiste allait donner, espérant que cela allait être une réponse influencée par l’alcool, car l’alcool descendait bien vite dans le gosier du jeune homme.

@Izan Da Silva :l:


Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
l'orfèvre des émotions
  
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : fiancé à ash, oscille entre le bonheur et la panique, perdu quelque part entre les deux
MÉTIER : pianiste (au poignet cassé) émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde (plus trop) sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées (vraiment) trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé, helen & quatre chats
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POSTS : 1102 POINTS : 600

TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ›› cynophobe depuis l’âge de six ans ›› les bonbons acidulés en intraveineuse ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› insulte les gens en espagnol ›› mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS : (lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes Yuyw
ashan #19 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one

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izen #9 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me

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jayzan #4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you

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samzan #2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth

nicholas #1kippan #1hadley #1bryn #1min #2greta #2mateo #1
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AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : daikunart (profil) › ninzied (ashan) › baiedor (jayzan) › mulderscully (sign)
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyMar 10 Sep 2024 - 22:12


see the rays of light dance in hurricanes
@Lincoln Reddington • août 2024


« Heureusement que tu ne t’es pas lancé dans une carrière d’acteur car tu es guère convaincant. » il sait très bien qu’il est un piètre menteur, souffrant davantage de ses excès de franchise que d’un quelconque penchant d’imposture, mais Izan subit la remarque en poussant ses lèvres en avant dans une sorte de petite moue peinée, aggravée par le regard apitoyant qu’il lève vers son interlocuteur sans pitié « Mais tu sais, je n’ai pas dit que les licornes n’existaient pas. Seulement dans notre imaginaire. Donc dans un sens, elles existent. Juste que je ne suis pas sûr que tu en croiseras dans une forêt. » il n’y croit pas non plus, mais cela ne l’empêche pas d’hausser ses épaules avec paresse, avant de se pencher vers l’avant pour récupérer son verre afin de l’alléger un peu ’’Tu ne sais pas, peut-être qu’on finira par découvrir un spécimen de ce genre et tu seras le premier surpris.’’ ou peut-être qu’il a simplement envie de le contrarier parce qu’il est plutôt doué en la matière, et qu’il sait le faire sans être énervant : chacun son talent caché n’est-ce pas. Pour preuve : il hausse ses sourcils d’un air entendu, comme pour appuyer silencieusement ce qu’il vient d’affirmer, bien qu’il est clair qu’il n’en pense pas un seul mot, pas plus qu’il n’est véritablement réconforté par la présence de la peluche. Même s’il comprend très bien l’attachement de l’avocat à cet ourson ayant été délavé par le temps, être confronté à l’idée qu’il n’a conservé aucun souvenir de son doudou le heurte plus que de raison, et lui donne l’impression qu’il devrait se questionner sur l’enfance qu’on lui a donné. Mais pas maintenant. Pas devant Lincoln. Mais s’il refuse de creuser le sujet — qu’il devine sensible, devant témoin, il concède à évoquer son adolescence et le parcours particulier qui est le sien. Assurément, il n’est guère de coutume d’avoir un CV plus long que ses années d’existence, et n’ayant pas tellement connu le quotidien des étudiants, il ne peut qu’être curieux de la vie menée par Lincoln lorsqu’il en était encore un. « Ce n’est pas toujours simple de partager sa passion car ceux et celles qui ne sont pas du domaine, ont souvent du mal à comprendre. J’ai eu ce même problème avec le droit. Quand je commençais à évoquer des termes techniques, les gens me regardaient bizarrement. Mais à force, je m’y suis fait perso. Après, la situation s’est arrangée depuis non ? Tu as quand même réussi à te faire comme ami le Grand Maitre Reddington non ? En tout cas, je trouve que tu t’en es quand même pas mal sorti malgré les épreuves. » il esquisse un sourire complice en pivotant son visage vers Lincoln, attendri par sa volonté de nuancer les propos précédents ’’Parce que je n’ai jamais été seul pour les surmonter.’’ Helen a toujours été là il remonte légèrement ses lèvres serrées l’une contre l’autre avant de reprendre, davantage sérieux : ’’Dans ton monde d’avocats, il y aussi de la rivalité, j’imagine ? Mais tu as quand même des amis qui font le même métier que toi ?’’ il imagine que la compétition est aussi cruelle dans un tribunal que lors d’un concours de musique : tout le monde veut gagner, peu importe à quoi l’arène ressemble. Il est bien placé pour le savoir.

Il ne pensait pas que cette soirée improvisée avec Lincoln lui serait aussi bénéfique, mais il se surprend lui-même à sentir son être s’absoudre progressivement du poids qui pesait dans son buste, comme si le simple fait de discuter avec quelqu’un qui est de son côté, véritablement, invariablement, lui permettait de se sentir de nouveau considéré et protégé. Ou bien est-ce le whisky qui assèche son palais qui étourdit ses tourments ? « Faire davantage de sorties bien sûr car j’étais très casanier et un vrai rat de bibliothèque. Sinon, je pense aussi à voyager. C’est bête à dire, mais j’ai toujours rêvé voyager davantage. Découvrir de nouveaux pays, de nouvelles cultures et de nouvelles personnes. Je dois même t’avouer que l’idée de prendre une année sabbatique pour partir à la découverte du monde m’avait traversé l’esprit à l’époque. Mais ce n’était pas raisonnable. » en somme, Lincoln aurait aimé faire des choses qui ne souffrent d’aucune fantaisie, et il ne peut s’empêcher de se demander pourquoi il n’a pas rendu ces aspirations accessibles ’’Je l’ai fait. L’année sabbatique.’’ il repose son verre avant de frotter le coin de son menton avec la pulpe de ses doigts ’’Pas une année complète mais quelques mois. C’était génial. Quand tu voyages en solo tu crois que la solitude va te peser mais, en fait, tu l’apprécies au contraire… Et tu apprécies encore plus les rencontres que tu fais, du coup.’’ se remémorant quelques moments forts de ses voyages, il abaisse un instant le voile de ses paupières avant de passer la pointe de sa langue sur ses lèvres, achevant par un ’’J’espère que tu pourras faire cette expérience aussi, un jour.’’ il n’ose pas le dire en ces termes, mais il semble avoir cruellement besoin de vacances, Lincoln.

Prouvant qu’il a travaillé avec acharnement pour parvenir à cette descente de maître, il repose son verre complètement vide en faisant rouler l’une contre l’autre pour retenir un petit rire qui prouve bien qu’il n’a pas vraiment conscience que son appétit pour l’alcool peut rapidement devenir un problème s’il en fait une habitude « Comment veux-tu déguster un si bon whisky avec une telle attitude ? » il hausse ses épaules en faisant entendre un petit rire amusé, qui ne se cherche pas vraiment d’excuse : il n’a aucun attrait pour les liqueurs et leurs spécificités, seulement pour l’ivresse qui lui octroie une légèreté confortable et un oubli dont il raffole ; en cet instant, il parvient presque à occulter ses malheurs. « Je ne doute pas de tes victoires face à Helen. Mais attention, je ne suis pas médecin, mais un jour, tu vas finir par avoir une jaunisse. » pour l’encourager littéralement deux secondes après « Hâte de voir ce que ça va donner lors de notre concours ! » - ’’Ta défaite, c’est sûr.’’ qu’il lance avec un petit accent espiègle, en remerciant Lincoln pour le liquide qu’il vient de verser dans son verre. ’’Si je fais une jaunisse comme tu dis, tu viendras me voir à l’hôpital ?’’ il prend la chose bien à la légère, Izan, puisqu’il n’hésite pas une seconde à boire une nouvelle gorgée de sa boisson, avant de poser une question plutôt curieux, qui semble agiter les pensées de son interlocuteur. « Une question qui laisse un large choix de possibilité, je dois l’admettre. Peut-être anthropologue ou archéologue. Ou même genre un Indiana Jones des temps modernes. Je crois que j’ai un besoin d’aventure. » - ’’Tu as besoin d’aventure mais tu refuses de laisser ton cabinet pour partir un weekend ?’’ cela lui semble être contradictoire, puisque l’aventure suggère un lâcher-prise quand Lincoln semble avoir besoin de contrôle, mais il lui demande une précision en lui adressant un sourire complice accompagné d’un petit froncement de sourcils « Et toi, si tu n’avais pas pu faire carrière dans la musique, tu aurais fait quoi ? » il prend une fine inspiration en retombant un peu dans le canapé, n’ayant pas suffisamment bu d’alcool — même si c’est difficile à croire, pour ne plus être capable de réfléchir convenablement, ses pensées sont seulement débarrassées du chaos qui les emmêlent perpétuellement depuis quelques semaines. Après un petit moment de silence sous la réflexion imposée, il rétorque en redressant son menton pour regarder Lincoln dans les yeux : ’’Médecin légiste. Au moins, personne t’emmerde.’’ forcément, difficile d’être emmerdé par un mort ’’Il n’est peut-être pas trop tard pour changer de carrière, t’en penses quoi ?’’
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« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »

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Lincoln Reddington
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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyMer 18 Sep 2024 - 18:21

Izan Da Silva adore ce message


Découvrir un spécimen d’une licorne dans la vraie vie ? Pourquoi pas après tout, car il restait encore beaucoup de choses à découvrir, des endroits à explorer sur Terre. Il ne fallait pas avoir un esprit fermé, tout en essayant de garder les pieds sur terre également. Trouver un juste milieu en quelque sorte. « Ça tombe bien, j’aime qu’on me surprenne donc. » Dit-il en arborant un léger sourire en coin, quelque peu taquin dans le ton de sa voix. Mais au fond, il était sérieux en disant cela. Les bonnes surprises, c’était toujours agréable contrairement aux mauvaises, ce qui allait de soi. Mais l’avocat aimait qu’on le surprenne, qu’on casse sa routine, qu’on lui fasse découvrir de nouvelles choses. Un petit retour dans les années universitaires, davantage pour Lincoln que pour Izan, ce dernier exprimant cependant la solitude qu’il avait dû affronter à certains moments, tout en rappelant qu’il avait su s’entourer, il fallait le croire, par de bonnes personnes qui ont su être présentes pour lui. « Heureux de l’entendre. Car ce n’est jamais simple de surmonter un problème seul. En tout cas certains problèmes que l’on rencontre dans notre vie personnelle et professionnelle. La solitude, ce fardeau invisible, pèse parfois plus lourd que l'absence physique d'une présence. Elle s'immisce, doucement, dans chaque recoin de notre esprit, sans faire de bruit, comme une ombre fidèle qui nous accompagne. Ce n'est pas le vide autour de nous qui fait mal, c'est le vide en nous. On peut être entouré de visages, de paroles, et pourtant, sentir cette distance infranchissable entre soi et les autres, ce gouffre silencieux qui nous sépare. La solitude, c'est ce poids qu'on porte au creux de l'âme, un poids qu'on ne sait pas toujours comment décrire, ni même expliquer. Parfois, elle devient une compagnie amère, mais familière, celle qu'on finit par apprivoiser, à force de la côtoyer. On s'habitue à son silence, on finit par croire que ce silence est normal, qu'il fait partie de nous. Mais au fond, on espère toujours secrètement, dans un recoin oublié de notre cœur, qu'un jour, quelqu'un brisera ce silence. Ce poids, il ne disparaît pas facilement. Il se loge dans les pensées, dans les gestes quotidiens, dans les moments de doute. Il nous rappelle, à chaque instant, cette sensation d'être incomplet, de chercher une connexion qui nous échappe. Et pourtant, il y a aussi une force étrange dans cette solitude. Elle nous confronte à nous-mêmes, nous pousse à explorer les profondeurs de notre être. Mais à quel prix ? » Un des nombreux sujets qui semblait inspirer le jeune qui, comme à son habitude, fit un petit monologue. « Je crois que le whisky me pousse à parler encore plus que d’habitude. » Dit-il avec un ton légèrement amusé, une phrase qu’il exprima comme guise d’excuse pour avoir monopoliser la parole pendant quelques minutes. En ce qui concernait la question d’Izan, Lincoln se montra à la fois pensif et amusé par celle-ci. Bien sûr que la rivalité existait et elle était même importante. Et cette rivalité faisait que les vraies amitiés se faisaient rares finalement et ce fut en cela que le jeune homme se montra pensif car il réfléchissait combien de confrères et de consœurs pouvait-il appeler ami.e ? « La rivalité existe, je ne vais pas te mentir. Elle fait même partie intégrante du droit. Pas officiellement, mais officieusement. On doit être le meilleur, se dépasser car c’est ainsi qu’on est jugé. Il suffit qu’un cabinet trouve meilleur avocat que toi qu’il te vire. Après, tout dépend du cabinet. Nous, ce sont avant tout les valeurs, les principes sur lesquels nous nous basons. Perdre une affaire, cela arrive à tout avocat. Quant au fait des amitiés, j’en ai. Mais elles sont rares. Après, je ne sais pas si c’est dû au métier ou à ma personne. » Car Lincoln n’était pas quelqu’un qui considérait rapidement une personne comme ami. Après, il éprouvait quand même pas mal de respect pour un certain nombre d’avocats, surtout ceux et celles qui arrivaient à le battre.

Remonter à l’époque universitaire semblait être un sujet récurrent vu qu’Izan demanda à Lincoln s’il avait eu dû faire main basse sur certaines choses au nom de ses études. L’avocat ne se cacha pas qu’il avait mis de côté certaines de ses envies pour maximiser ses chances de décrocher son diplôme. Le fait de sortir, de vouloir prendre une année sabbatique pour voyager et certainement d’autres choses qu’il avait oublié de dire sur le coup. Izan avait eu la chance de pouvoir faire une pause et voyager et d’après son expérience, cela paraissait être une expérience à faire. Et que l’avocat comptait bien réaliser un jour. « Tu as dû t’éclater ! Tu es allé où d’ailleurs ? Mais oui, la solitude peut être différente selon le contexte. Quand tu voyages tu es seul, mais tu t’occupes et tu ne vois pas le temps passer. Mais promis, je ne vais pas me lancer de nouveau dans un autre monologue ennuyant sur le sujet. » Dit-il avec une légère pointe d’humour avant de remercier son ami pour ses paroles, ce dernier espérant que celui-ci allait pouvoir réaliser l’expérience un jour. « Je l’espère. Après à voir si je le fais solo ou pas. » Car cela n’allait pas être la même expérience. Mais le sujet n’était pas encore sur sa table des priorités et il avait le temps d’y penser.

Au fil de la conversation, le nombre de verre augmentait et les deux jeunes hommes en étaient venus à parler des exploits de Helen durant sa folle jeunesse et Lincoln proposa un concours. Une proposition qui était certainement encouragée par les quelques centilitres de whisky qui ruisselaient dans son corps car il avait qu’il n’avait guère de chance d’être le premier. Même s’il pouvait se surprendre lui-même. Cependant, il comptait bien montrer une détermination sans faille dans ses mots et ses actes. Après tout, même si un combat semblait être perdu d’avance, cela ne voulait pas systématiquement dire qu’il allait être perdu. La défaite pour Lincoln ? Possible, mais pas certain. « Il ne faut jamais sous-estimer son adversaire Izan. Après, je dis ça, je dis rien. » Quant au fait de venir le voir à l’hôpital dans l’optique où il avait une jaunisse, bien sûr qu’il irait. Quoique. « Je viendrais te voir avec un bouquet de roses pour décorer ta chambre t’inquiètes. Et peut-être que si t’es sage, je t’apporterai une madeleine. » Finit-il par dire sur un ton amusé, se moquant légèrement de son ami, il devait l’avouer. Mais une moquerie amicale cependant. A travers cette soirée, Lincoln avait l’impression de s’offrir une parenthèse de détente ainsi que de découverte au fur et à mesure des questions que les deux jeunes hommes se posaient entre. Qu’aurait-il fait s’il n’avait pas été avocat ? Lincoln expliqua qu’il se serait dirigé vers quelque chose qui allait le pousser à l’aventure. Un fait qui pouvait paraitre en contradiction avec son train de vie actuel, comme le souligna très justement Izan, mais ça, Lincoln n’allait pas le lui avouer. Il préféra rétorquer par une phrase dont lui seul avait le secret – ou pas. « En soi, le cabinet est une aventure tu sais ? » Dit-il faisant mine de ne pas avoir compris la pensée de son invité, bien qu’il l’avait très bien comprise, décidant de rebondir dessus. « Tu essaies de soulever une contradiction là où il n’y en a pas. Car ta question était de savoir ce que j’aurai pu faire si je n’avais pas été en droit. Donc si je n’avais pas fait d’études de droit, jamais je n’aurais eu de cabinet. Par conséquent, j’aurai eu tout le temps pour me lancer dans une aventure, tel un hobbit quittant la Comté. » Une sacrée référence que venait de pondre l’avocat, mais qui fut fier de lui quant au fait d’avoir torpillé l’incohérence qu’Izan pensait avoir trouvé. Pour Izan, si la musique n’avait pas été sa voie professionnelle, cela aurait été la médecine et plus précisément médecin légiste. Une réponse qui étonna l’avocat, il fallait l’avouer. Il s’attendait à tout sauf à ça et il se montra amusé par la réponse. « Médecin légiste ? Sérieusement ? Pourquoi pas après tout. Après pas sûr que tu ne sois pas emmerdé. Car entre les morts qui ne sont pas réellement morts, les flics qui viennent pour des réponses et les familles qui veulent les corps, je pense que t’auras quand même quelques personnes qui viendront t’emmerder, mais moins que dans d’autres métiers, je te l’accorde. » Quant au fait que ça soit trop tard pour changer de métier, Lincoln ne le pensait pas. « Il n’est jamais trop tard. Surtout que les reconversions sont à la mode en ce moment. Par contre, tu vas devoir retourner sur les bancs de la fac. » Souligna-t-il car c’était un détail parfois qu’on oubliait lorsqu’on imaginait une reconversion professionnelle. « Par contre, je dois t’avouer qu’avec nos questions réponses, j’ai presque l’impression de jouer à action vérité. » Amusé par sa comparaison, il prit son verre pour boire d’une trait le restant de whisky avant de se resservir un autre verre. « Comme diraient les anciens, ce n’est pas une descente que j’aimerais remonter à vélo. » Une blague que certaines personnes qualifieraient de beauf mais qui semblait amusée l’avocat, l’alcool commençant à faire légèrement son effet.

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Message(#)(lincoln #2) ♪ see the rays of light dance in hurricanes EmptyVen 20 Sep 2024 - 0:00


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@Lincoln Reddington • août 2024


« Ça tombe bien, j’aime qu’on me surprenne donc. » - ’’Je n’aime pas les surprises, perso’’ il l’avoue en grimaçant légèrement, le grand gaillard qui a un besoin viscéral de contrôle sur les choses et les situations, dans une volonté fondamentale de se sentir en sécurité, peut-être, parce qu’il en a manqué au cours de son enfance. Mais ce n’est qu’une simple illusion, sans nul doute la plus grande de sa vie), puisque le contrôle qu’il exerce sur ses émotions, ses relations et son corps n’est rien d’autre qu’un mécanisme de défense qui lui donne l’impression d’agir plutôt que de subir. Mais là, ce soir, il subit. Il subit son épuisement moral, sa fatigue physique, le rejet de sa mère, la complicité de sa famille, les mensonges de son ex. Heureusement, dans tout ce chaos oppressant et piétinant, il y a Helen, Jayden, Anna, Charlie, Kip, Wells et, maintenant, Lincoln. Ce dernier se lance d’ailleurs dans un monologue qui pousse le musicien a enfoncé sa nuque dans le moelleux du dossier, les yeux braqués sur ce visage sérieux, réfléchi, en pleine pondération philosophique qui échappe totalement à celui qui a l’esprit embrumé par l’alcool ; peut-être ne devrait-il pas boire autant pour suivre une conversation pointue, ouais, mais personne ne pourra lui reprocher d’avoir eu besoin d’étourdir ses chagrins. « Je crois que le whisky me pousse à parler encore plus que d’habitude. » l’hispanique hausse mollement ses épaules, nullement gêné par cette prise de parole qui lui paraissait plutôt douce et poétique, même s’il n’était pas capable d’en saisir pleinement toutes les nuances ’’Tu sais bien manier les mots, tu sais ?’’ il l’affirme en détournant le regard, n’ayant pas besoin de s’assurer que Lincoln le croit, persuadé de ne pas être le premier à lui faire ce compliment. Soupirant longuement, comme s’il avait vidé le contenu de ses poumons, il tire sur le bas de son t-shirt de sa main libre en reprenant la parole, paraissant tout à coup fatigué : ’’C’est agréable de t’écouter, en tous cas. Les télés-achats devraient t’embaucher, tu ferais grimper les bénéfices.’’ esquissant un petit sourire ainsi qu’un regard sur le côté, Izan apporte ensuite son verre à ses lèvres pour en terminer la gorgée, abandonnant ensuite son verre à côté de lui sur le canapé, en se faisant la promesse de ne plus boire une seule goutte d’alcool avant que le décor autour de lui s’immobilise. Est-ce que sa fatigue affaiblit sa capacité à résister à l’alcool ? On dirait bien mais, yeux fermés, il continue de mener la conversation comme si de rien n’était. « La rivalité existe, je ne vais pas te mentir. Elle fait même partie intégrante du droit. Pas officiellement, mais officieusement. On doit être le meilleur, se dépasser car c’est ainsi qu’on est jugé. Il suffit qu’un cabinet trouve meilleur avocat que toi qu’il te vire. Après, tout dépend du cabinet. Nous, ce sont avant tout les valeurs, les principes sur lesquels nous nous basons. Perdre une affaire, cela arrive à tout avocat. Quant au fait des amitiés, j’en ai. Mais elles sont rares. Après, je ne sais pas si c’est dû au métier ou à ma personne. » - ’’Sans doute les deux.’’ il n’a pas ouvert l’oeil pour le dire, mais il a entrelacer ses propres doigts sur son ventre plat ’’Tu es un très bon avocat, ça force la rivalité mais aussi l’admiration. Mais tu es aussi quelqu’un qui a des valeurs, et des principes. Tu inspires la confiance, donc.’’ est-ce que tous les avocats peuvent en dire autant ?

La fatigue qu’il éprouve n’est pas pesante et ne le presse nullement au sommeil, en réalité, il ressent plutôt un drôle de flottement quiet, comme si la machine douloureuse de ses pensées était sur le mode veille. Il n’y a plus cette tension nerveuse dans son corps, ni cette lourdeur tortueuse qui pèse sur son coeur élimé, il n’y a plus grand-chose, et ce vide émotionnel le soulage grandement. Il le savoure en se replongeant dans la neutralité de ses souvenirs, sous l’évocation de son long voyage en solitaire — il aurait bien besoin de repartir, d’ailleurs « Tu as dû t’éclater ! Tu es allé où d’ailleurs ? Mais oui, la solitude peut être différente selon le contexte. Quand tu voyages tu es seul, mais tu t’occupes et tu ne vois pas le temps passer. Mais promis, je ne vais pas me lancer de nouveau dans un autre monologue ennuyant sur le sujet. » un petit rire s’affranchit pour s’extirper de ses lèvres tandis qu’il remue légèrement sa nuque contre le confortable dossier du canapé, disant : ’’Quelques pays d’Europe et le Mexique. J’ai vraiment adoré cette période… La solitude n’était pas du tout dérangeante, c’est même agréable en un sens de pas avoir de compte à rendre. Tu fais ce que tu veux quand tu veux, c’est la liberté.’’ mais la liberté a un prix, et tôt ou tard, il faut l’abandonner pour retrouver le chemin d’un train-de-vie bien plus morne. ’’Je te le souhaite, mais prépare toi à être nostalgique à ton retour. C’est dur de revenir à la réalité.’’ il en sait quelque chose, et il bascule sa joue vers son épaule en ouvrant enfin les yeux pour poser ses billes mordorées sur le visage de Lincoln, lui offrant un sourire complice qui n’est pas très étiré sur ses lèvres, mais qui est au moins sincère. « Je viendrais te voir avec un bouquet de roses pour décorer ta chambre t’inquiètes. Et peut-être que si t’es sage, je t’apporterai une madeleine. » - ’’Une seule ? T’es radin.’’ le taquinant, il ferme brièvement les yeux en se redressant, courbant son dos pour appuyer ses coudes sur ses genoux et enfouir son visage entre ses mains, sans élan dramatique, seulement poussé par la fatigue qui s’est accumulée soudainement sur ses épaules ; la preuve qu’avoir le contrôle n’est pas sans conséquence. ’’Je crois que je suis finalement trop vieux pour ces conneries.’’ ou trop éprouvé par cette journée difficile, par ces semaines pénibles, par ces mois douloureux. Mais pas au point de perdre totalement son sens de l’humour. ’’C’est vrai que tu ressembles à un Hobbit… Fais voir tes pieds, pour voir ?’’ comme il retombe dans le canapé, il n’a pas le loisir de vérifier la comparaison mais, commençant à se dire qu’il pourrait très bien s’endormir, là tout de suite, il glisse une main dans ses cheveux pour les repousser en arrière, sans vraiment entendre les autres paroles de Lincoln ; non pas que cela ne l’intéresse pas mais, l’alcool et l’abattement froissent considérablement sa capacité à se concentrer. ’’Merci pour tout ça, Lincoln mais… Je crois que je vais rentrer’’ il ne le croit pas mais il en est sûr, et ses petits yeux papillonnants sont bien la preuve que le surmenage vient de le frapper à la nuque sans prévenir ’’En taxi.’’ il le précise avec un petit rire haché, en se levant du canapé avec toute la lenteur du monde. ’’Merci pour tout… Vraiment.’’ maintenant, au moins, il sait qu’il peut compter sur Lincoln, et pas seulement comme étant son avocat.
crédits/noahreids




« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »

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