(midas #1) a crumpled up piece of paper lying here
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4125 POINTS : 160
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (09)diego #3 › clarence #1 › midas #1 › diego #4 › landry #1 › jo #1 › marceline #1 › ruben #12 › oscar #1 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
L’endroit a pris l’allure d’un appartement témoin, vide et sans âme. Les souvenirs sont là, les photos aux murs, leurs vêtements toujours soigneusement rangés ensemble dans le même dressing, le piano de Ruben qui paraît prendre la poussière. Auparavant, Nina aimait rentrer chez elle après une longue garde. Passer le pas de la porte pour être accueilli par les effluves du parfum de Ruben, trouver le plat qu’il avait laissé pour elle dans le frigo, une note collée à son miroir. L’appartement est désormais hanté par ces souvenirs, les moments d’une douce période, lorsqu’elle ne se souciait de rien et qu’elle pensait vivre une vie, somme toute, idéale. Elle ne s’attarde pas, enfouie simplement des vêtements dans une valise. Bientôt elle va partir à l’autre bout du monde, se couper de ce quotidien qui lui pèse sur les épaules. Avant cela, Nina a quelques obligations : des heures de garde à assumer, un déjeuner avec son petit frère d’ici la prochaine heure. Elle aurait pu se passer d’un tel rendez-vous, mais Midas a des questions et même s’ils n’ont jamais été particulièrement proches, elle ne se voit pas lui annoncer cela par message. Ruben a été trop lâche pour lui dire quoi que ce soit, il lui laisse l’épreuve de devoir expliquer, d’une fois encore être tenu à une parfaite maîtrise de ses émotions, qu’importe l’épuisement qui la ronge.
« Au nom de Sterling. » Elle est en avance, cela l’arrange. Elle aura l’avantage d’être déjà assise, une maîtrise de son environnement avant que son frère n’arrive. Il s’est chargé de la réservation et bien sûr qu’on leur attribue une table totalement à l’écart de la salle habituelle. Si la plupart du temps, cela a le don d’agacer Nina, aujourd’hui, elle apprécie l’intimité que lui offre la célébrité de son frère. Elle préfère qu’aucune oreille indiscrète ne traîne autour de leur table. Quelques minutes s’écoulent avant que la silhouette de Midas se dessine derrière l’hôtesse. Elle lui adresse un sourire, se demandant sérieusement quand ils avaient bien pu se voir pour la dernière fois. Il y a trop longtemps, c’est certain. Une accolade timide et elle reprend déjà sa place de l’autre côté de la table. « Je t’ai pris un verre de vin. » Elle va chercher à faire durer une conversation banale. Il va poser des questions, elle le voit dans son regard, mais elle grapille quelques minutes. Une gorgée de son verre, la serviette qu’elle replace sur ses genoux, quelques questions banales et puis celle qui lui fera gagner plus de temps encore, elle l’espère. « Comment va Posy ? » Midas est souvent bavard lorsqu’il s’agit de sa fille. Il lui en fera bien grâce une fois encore, n’est-ce pas ? Elle hésite à tout lui dire et s’en aller, mais quelque chose la retient sur sa chaise. Que dira Midas ? Va-t-il s’empresser d’en parler au reste de la fratrie ? Nina aimerait ne plus jamais avoir cette conversation avec qui que ce soit, mais son frère est l’exception, lui qui a connu Ruben avant elle.
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 30 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1872 POINTS : 180
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05)cassie #4 › nina › jo #34 › oscar › harleen #2
mine #34 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #1 & oscar #1 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
Ruben Hartfield, Nina Sterling et Harleen Honeywood adorent ce message
Olive Sterling est ému.e par ce message
spring hill → esquire
a crumpled up piece of paper lying here Midas Sterling & @Nina Sterling ☆ crédit/ssoveia
Nina a été évasive, mais elle a maintenu que tout allait bien, qu’il ne s’agissait de rien de grave alors, en gars simple, je suis tombé dans le panneau. J’ai été jusqu’à imaginer que ma sœur était simplement enceinte et qu’il s’agissait là de leur façon de l’annoncer au reste de la famille. Après tout, peut-être est-ce la raison qui motive Ruben à me dire de valider avec mon ainée quelque chose d’aussi simple qu’un barbecue ? La peur qu’elle ait trop de temps à passer debout – c’est ridicule, l’un et l’autre connaissent l’étendue de ma propriété et tout le confort qu’elle procure – ou bien l’idée de devoir avoir à expliquer pourquoi elle ne boit pas d’alcool de façon gênante ? A mi-chemin entre l’Esquire et chez moi je m’en suis déjà convaincu : Nina et Ruben vont faire de moi un oncle et donner une cousine à Posy. Je m’en réjouis déjà : ma gamine est parfaite avec la fille d’Amos qui est pourtant bien plus jeune qu’elle. Elle semble dotée d’un tempérament doux qui la pousse à prendre soin des tout petits alors qu’elle-même est encore une enfant. Si je ne savais pas tout le stress qu’engendre les études de médecine et si je n’avais pas l’exemple d’Oli en tête, je lui souhaiterais presque de suivre la même carrière couronnée de succès que sa tante.
On ne fait pas vraiment ça, Nina et moi. On ne s’invite pas au restaurant, pas même pour s’annoncer les grandes nouvelles. Plus proche du mari de ma sœur que je ne le suis vraiment d’elle, j’ai été surpris qu’elle veuille me rencontrer de façon si formelle, mais pas assez pour que mes instincts se réveillent et ne me soufflent qu’il y a anguille sous roche. Au contraire, je n’aborderai pas la blonde avec un grand sourire chaleureux alors que je m’installe en face d’elle. « Je t’ai pris un verre de vin. » Et elle, s’en est-elle commandé un ? Elle ne l’a pas précisé, et j’y vois une confirmation de ce que je soupçonnais déjà. Mais pourquoi Diable Ruben ne l’accompagne-t-il pas s’il s’agit de nous annoncer qu’ils attendent un heureux événement ? A titre personne, je me suis toujours demandé ce qu’ils attendaient. Ils sont ensemble depuis des années et je sais que ma sœur veut des enfants ; tout comme je n’envisage pas qu’elle ait épousé un homme qui puisse avoir des désirs divergents des siens à ce sujet-là. « Merci. C’est moi qui t’invite, de toute façon. » Avoir de l’argent à ne plus savoir quoi en faire, c’est refuser de ne pas régler l’addition quelles que soient les circonstances. Pour moi, cela ne représente rien, pas besoin donc d’en faire toute une histoire ou même un sujet de conversation. « Comment va Posy ? » - « Bien. Elle s’est fait une entorse l’autre jour chez Maggie et Bill. Elle est triste de ne pas pouvoir monter à cheval cet hiver mais, en dehors de ça, elle est merveilleuse. » J’arbore ce sourire typique des parents fiers de leur progéniture. Posy est une enfant vive, bienveillante et renfermant une âme à la fibre artistique, rien ne pourrait me rendre plus heureux que de la voir s’épanouir et devenir une vraie petite fille. Je note l’angle d’attaque choisi par Nina. Les enfants, comme par hasard. « Elle va passer la majeure partie de l’hiver chez sa mère. » Puisque moi-même je serai en tournée. « Tu me diras si vous voulez la prendre un week-end, j’arrangerai ça avec Harls. » Nina et moi ne sommes pas proches, mais ma sœur aime les enfants. Peut-être que cela sera une bonne opportunité pour elle et Ruben de jouer aux parents, d’apprendre avec une gamine facile à vivre. « Mais tu m’as pas demandé de te rejoindre ici pour parler de Posy. » Ce n’est pas une question, je n’y mets même pas l’intonation pour tenter de lui faire croire quoi que ce soit. « T’es enceinte, c’est ça ? Vous allez avoir un bébé ? » Mon sourire jusqu’aux oreilles témoigne d’à quel point je serais heureux pour eux, le cas échéant.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4125 POINTS : 160
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midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Qui invite son petit frère au restaurant pour évoquer les tromperies de son conjoint ? Nina réalise que le lieu semble être bien mal choisi, mais le malaise ne fait qu’illustrer le creux de la relation qui l’unit à Midas. Ils se connaissent plus qu’ils ne sont frère et sœur, ils s’acceptent et se tolèrent, mais il ne sera jamais vraiment la première personne vers laquelle elle se tournera en cas de problème. C’est chez Oscar qu’elle a élu domicile, c’est auprès de son aîné qu’elle s’est autorisée à pleurer l’échec de son mariage. Et c’est dans un restaurant impersonnel qu’elle compte avoir une discussion bien différente avec son plus jeune frère. S’en tenir aux faits, lui expliquer pourquoi Ruben semblait l’avoir redirigé vers elle, rien de plus. Elle ne compte pas donner dans les états d’âmes, encore moins faire durer la conversation durant des heures pour une analyse complète de tout ce qui semble avoir foiré dans son mariage encore si frais. Sourire, toujours sourire et avec la tête haute face à l’éternel enthousiasme de Midas. « Merci. C’est moi qui t’invite, de toute façon. » Elle lève les yeux au ciel, la réaction se veut plus forte qu’elle. « Je peux aussi t’inviter à déjeuner, tu sais. » Il est riche, elle le sait. Bien plus riche qu’elle ne le sera jamais, mais pour une fois, une rare fois, il n’est pas question de compétition. Midas ne voudra jamais entrer dans celle qu’elle allait lui exposer, lui qui semblait vivre de beaux jours avec une petite brune.
Elle profite, de l’air innocent de son frère, de sa bonne humeur. Elle gagne du temps avec un sujet qui le fait parler, quelque chose qui peut le distraire quelques minutes encore. « Bien. Elle s’est fait une entorse l’autre jour chez Maggie et Bill. Elle est triste de ne pas pouvoir monter à cheval cet hiver, mais, en dehors de ça, elle est merveilleuse. » Elle s’inquiète, même, de cette nièce qu’elle ne voit jamais assez souvent. « Tu l’as emmené voir un médecin. » Elle se tient là, la preuve qu’ils n’ont jamais été si proches que cela. Sinon, Midas l’aurait appelée elle, la chirurgienne en pédiatrie de la famille. Elle ne s’attarde pas sur la sensation de pincement dans le fond de sa poitrine. Ce n’en est qu’une plus parmi tous ceux qui l’agacent depuis des semaines déjà. « Elle va passer la majeure partie de l’hiver chez sa mère. » Avec l’autre folle. Nina se retient de tout commentaire sur l’hippie qui prétend être mère. « Tu me diras si vous voulez la prendre un week-end, j’arrangerai ça avec Harls. » Elle voudrait rire, mais aucun son ne s’échappe d’entre ses lèvres. Elle hoche de la tête, comme si elle allait réfléchir à la question. Il y a encore quelques semaines de cela, elle aurait accepté avec un sourire, cherchant déjà un moyen d’arranger son planning pour prévoir au moins un moment avec la petite fille. Mais ce n’est plus ce qui la préoccupe désormais et Midas semble l’avoir senti. « Mais tu m’as pas demandé de te rejoindre ici pour parler de Posy. » Ne veut-il pas encore lui accorder quelques minutes de répit ? Elle s’apprête à l’interroger sur sa musique, sur sa copine, sur n’importe quoi, mais il se veut bien plus rapide qu’elle avec son sourire en coin. « T’es enceinte, c’est ça ? Vous allez avoir un bébé ? » Nina manque de s’étouffer avec sa propre salive alors que son frère semble si fier d’avoir déjoué l’énigme. Elle aimerait compatir, mais son cœur n’est plus disponible pour ce genre d’affect. Ruben s’était bien gardé de se confier à son ami, semblerait-il. Et Nina, elle, n’a jamais su se confier auprès de son propre frère. Il ne va pas être déçu du voyage, car si habituellement elle excelle dans la maîtrise de son discours, la fatigue semble avoir dissolu ces derniers remparts. Le barrage a sauté, et avec toute la retenue dont Nina faisait preuve à longueur de journée. Elle ne cherche même plus à prendre des pincettes. « On a déjà joué cet épisode-là, t’as un peu de retard. » Elle voit le regard de Midas qui change, mais plus rien ne l’arrête désormais. « Mais à quoi bon aviser la famille quand avortement a été le premier mot prononcé par le principal intéressé lorsqu’il a appris la nouvelle. » Elle joue la carte de la nonchalance, mais qu’importe le temps écoulé, le sujet sera toujours à vif sur sa chair. Elle ne voulait pas d’enfant aussi rapidement, pas à cette période, mais elle s’était bêtement attachée, elle s’était autorisée à ressentir de la peine. Tristesse qui semble lui coller à la peau depuis deux ans désormais, qui a changé son regard sur Posy et sur tous les enfants qui l’entourent constamment. Une mère qui aurait voulu être, mais qui ne le sera probablement jamais. « Je ne suis pas enceinte, t’as manqué d’être tonton une fois, je repasserais pas l’étape. » Elle ne serait pas capable d’avorter à nouveau et désormais, l’idée d’amener un enfant dans leur histoire manque de la faire éclater de rire. Le scénario catastrophe. L’enfer en plusieurs volumes.
Comme par magie, la serveuse amène leurs verres de vin alors que le silence s’éternise entre eux. Nina s’empresse d’en boire une gorgée comme pour appuyer son propos. Pour s’humidifier à nouveau les lèvres et lâcher la dernière bombe sur la relation que Midas pouvait entretenir avec son mari. « Ruben me trompe. » L’image d’Épinal qui s’effrite. Le dire à voix haute est toujours aussi douloureux, quelle que soit la version choisie. Elle avait essayé les pleurs, la colère et désormais la nonchalance, mais rien ne change. Il y a toujours ce foutu poids qui vient lui compresser la poitrine. « Avec la Terre entière, il semblerait. » Hier encore, elle découvrait qu’une connasse ne suffisait pas à Ruben, il fallait également ajouter son ex petit ami dans le lot. Et désormais, elle cherche à disparaître, s’affaissant légèrement dans sa chaise, jouant avec son verre à pied, sans jamais amener son regard à croiser celui de son frère.
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 30 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1872 POINTS : 180
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(05)cassie #4 › nina › jo #34 › oscar › harleen #2
mine #34 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #1 & oscar #1 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
a crumpled up piece of paper lying here Midas Sterling & @Nina Sterling ☆ crédit/ssoveia
« Je peux aussi t’inviter à déjeuner, tu sais.» Je hoche la tête un peu comme un gamin trop enthousiaste ou pris en faute, je ne sais pas trop laquelle de ces attitude se rapproche le plus de ce que je renvoie à l’heure actuelle. Une chose est sûre : je ne suis pas à l’aise. Nous ne sommes plus proches depuis des années, Nina et moi. Nous ne l’avons jamais réellement été, pas au-delà de la complicité naturelle qui existe entre deux jeunes enfants qui vivent l’un avec l’autre mais, alors que nous faisons tous les deux des manières qui ne devraient pas exister au sein d’une fratrie, le constat me frappe de plein fouet. « Bien sûr que je sais que tu peux. C’est pas ça la question. » Nina n’est pas aussi odieusement riche que je le suis, mais sa situation confortable fait la fierté de mes parents. « C’est simplement que ça me fait plaisir. C’est pas comme si j’avais souvent l’occasion de t’inviter au restaurant. » Ou de l’inviter tout court. Lorsque je les reçois elle et Ruben pour un barbecue, c’est bien plus avec mon ami que j’échange et passe du temps. Parfois, Nina ne se joint même pas à la fête et, si je ne lui en veut pas, mon constat n’en reste pas moins vrai pour autant.
« Tu l’as emmené voir un médecin. » - « Abraham l’a emmenée aux urgences. Je les ai rejoints là-bas. » J’ignore si cela changera quelque chose à ses yeux. Je n’ai jamais eu l’impression que Nina était très proche de nos cousins Taylor et je doute qu’elle s’offusque qu’Abraham n’ait pas nécessairement pensé à elle. Moi, je suis simplement un peu lâche et bien trop content de pouvoir remettre la faute sur le dos de quelqu’un d’autre.
Qu’elle parle de Posy me met la puce à l’oreille. Je ne suis pas assez fin pour avoir remarqué que les œillades qu’elle lançait à ma fille avait changé au cours de ces deux dernières années, mais je crois dur comme fer avoir résolu cette énigme-là : il faut des circonstances exceptionnelles pour que ma grande sœur me propose un déjeuner en tête à tête et sans le reste de la fratrie. Certes, le ton de ses messages était un peu alarmiste. Toutefois, je mets ça sur le compte du tempérament froid – parfois coincé – de ma sœur. Je me dis c’est Nina après tout comme si cela expliquait tout. Inutile de préciser donc que je tombe de haut quand ma sœur s’exprime d’un ton trop sec, même pour elle, pour remettre l’église au milieu du village. « On a déjà joué cet épisode-là, t’as un peu de retard. Mais à quoi bon aviser la famille quand avortement a été le premier mot prononcé par le principal intéressé lorsqu’il a appris la nouvelle. » J’ouvre les lèvres mais aucun son ne sort de ma bouche. C’est un peu trop d’informations d’un coup pour moi. Comment ça, on a déjà joué cet épisode-là ? Et qu’entend-t-elle lorsqu’elle dit que j’ai du retard ? Nina veut des enfants, Nina a toujours voulu des enfants ou, en tout cas, c’est ainsi que j’imagine les choses dans son esprit conformiste et qui met les apparences et la performance au cœur de son existence. Pourquoi aurait-elle accepté d’avorter ? Pourquoi Ruben lui aurait-il mis la pression pour le faire ? Mon ami est ambitieux, j’en convient, mais il aime profondément ma sœur et se voit faire sa vie avec elle, non ? La suite logique n’est-elle pas de fonder une famille ? « Je ne suis pas enceinte, t’as manqué d’être tonton une fois, je repasserai pas l’étape. » - « Attends, attends, je comprends rien là. » Et je ne suis pas au bout de mes peines.
Parce que ce n’est pas de ça que Nina veut me parler. « Ruben me trompe. Avec la Terre entière, il semblerait. » Cette fois, ma mâchoire se décroche un peu plus encore que précédemment. Abasourdi par cette révélation et par la détresse qui s’échappe de chaque pore de sa peau, je ne parviens pas tout de suite à aligner une pensée cohérente. « Attends, Ruben, te tromper ? » Je ne touche pas au verre de vin déposé par la serveuse, je suis bien trop sous le choc de la révélation de Nina – à laquelle je n’arrive pas encore à croire vraiment – pour m’attarder sur des détails matériels. « T’es sûre que tu fais pas erreur ? Je veux dire, si t’as trouvé quelque chose qui te laisse penser ça, y’a peut-être une autre explication. » Forcément, c’est ce qu’il doit se passer : Nina est tombée seule sur des indices qui l’ont menée à la mauvaise conclusion. « Qu’est-ce qui te fais penser ça ? Vous venez de vous marier, il est fou de toi. » Putain, je n’arrive pas à y croire, mon cerveau refuse encore l’évidence.
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Nina Sterling
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« Bien sûr que je sais que tu peux. C’est pas ça la question. » Elle ne sait déjà plus ce qui l’a amené à faire ce genre de réflexion. C’est stupide et diablement enfantin. Parfois, elle oublie que Midas n’est pas son aîné, qu’il n’a jamais souhaité démarrer la moindre compétition entre eux comme Oscar pouvait le faire à longueur de temps. « C’est simplement que ça me fait plaisir. C’est pas comme si j’avais souvent l’occasion de t’inviter au restaurant. » Elle oublie constamment que Midas est bon, qu’il cherche simplement à faire plaisir, en profitant de l’instant qu’elle lui accorde. Elle prendra pleinement conscience de tout ce qu’elle a manqué auprès de lui un peu plus tard. En attendant, elle lui accorde un sourire, et démarre la conversation sur un sujet neutre, mais qui saura les mettre d’accord.
Elle aurait aimé pouvoir poursuivre sur des banalités, elle aurait même pu prétendre s’intéresser à la vie de chacun de leurs cousins si nécessaire, mais ce n’est pas pour cela qu’elle a demandé à le voir en personne. Midas s’agite au point de vouloir découvrir la vérité avant que Nina ne trouve le courage de sauter dans le vide. Et il se trompe sur toute la ligne. Zéro pointé. Si habituellement, Nina s’efforce de ne pas employer un ton trop sec envers sa fratrie, elle ne peut s’empêcher de répliquer avec dureté. Elle ne veut plus parler de cette grossesse, encore moins de cet avortement. L’avoir fait récemment avec Ruben est amplement suffisant, mais Midas ne sait rien de tout cela. Alors elle explique, vaguement, en mettant toute la distance dont elle est capable pour ne jamais montrer que ce simple sujet peut la faire flancher. « Attends, attends, je comprends rien là. » C’est pourtant assez simple, non ?
Nina en vient à la véritable raison qui l’a amené à vouloir rencontrer Midas. Pas une question d’hormone de grossesse, mais bien plus dans le registre d’une trahison qui l’obsède. « Attends, Ruben, te tromper ? » Elle hoche de la tête. « C’est ce que je viens de dire. » Qu’il ne lui fasse pas répéter une troisième fois, elle en perdrait son calme. Mais cela aurait probablement été plus facile à encaisser que ce qui s’en suit. Nina s’attendait à ce que Midas pose des questions. Leur couple ne pouvait être voué à un échec aussi banal. Elle s’était préparée à l’incrédulité de son frère, mais jamais Nina n’aurait pu prévoir qu’il doute de ses propos. « T’es sûre que tu fais pas erreur ? Je veux dire, si t’as trouvé quelque chose qui te laisse penser ça, y’a peut-être une autre explication. » Ses mots la heurtent, poussant dans ses retranchements la raison logique qui amenait Midas à penser d’une telle manière. Elle ne voit que le fossé qui les sépare au point où il choisit de s’aligner auprès de Ruben plutôt que sa propre sœur, en omettant le simple fait que Midas est avant tout un être empli de candeur. Pour une fois dans sa vie, Nina aurait apprécié que Midas prenne sa défense sans même remettre en question sa parole. Elle ravale la boule qui s’est formée dans le fond de sa gorge et cligne des yeux à plusieurs reprises pour regagner un parfait contrôle sur ses émotions. Hors de questions de montrer la moindre affection. Midas a préféré défendre son ami de toujours, elle aurait probablement pu le voir venir, après tout… « Qu’est-ce qui te fait penser ça ? Vous venez de vous marier, il est fou de toi. » Nina a besoin d’un instant avant de faire l’usage de sa voix. Du coin de l’œil, elle observe l’agitation de Midas et si une part d’elle est tentée à l’idée de simplement s’en aller, elle a également besoin de pouvoir se confier. Qu’importe les réactions de son frère, il faut que quelqu’un l’entende. « J’hésite entre le moment où il s’est fait prendre à son propre jeu et a été obligé de tout m’avouer pour sa maîtresse. » Ce moment-là aurait dû lui suffire pour une vie entière. « Ou alors celui où son amant est venu m’interpeller en pleine rue pour jouer à confesse. » L’humiliation n’en avait été que plus forte lorsqu’elle a reconnu le jeune homme et quand ce dernier s’est permis de la juger comme s’il n’était pas le vilain petit secret d’un homme de dix ans, son aîné. « Mais peut-être que tu préfères appeler Ruben pour être sûre que je n’invente rien ? Peut-être qu’à toi, il dira qui est la femme qu’il saute dans mon dos. » Elle mord pour se protéger, mais tout ce que Nina souhaite à cet instant, c’est que Midas entende tout ce qu’elle cherche à dissimuler derrière son sarcasme.
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 30 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1872 POINTS : 180
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05)cassie #4 › nina › jo #34 › oscar › harleen #2
mine #34 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #1 & oscar #1 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
a crumpled up piece of paper lying here Midas Sterling & @Nina Sterling ☆ crédit/ssoveia
« C’est ce que je viens de dire. » J’ai parfaitement entendu la première fois, je n’ai par contre pas compris, intégré l’information et elle ne m’aide pas particulièrement à le faire. A mes yeux, Ruben et Nina sont le couple parfait, ils sont ambitieux, amoureux l’un de l’autre : les deux chirurgiens avaient à mon sens tout pour devenir la famille parfaite. Alors apprendre que tout n’est pas rose au pays des merveille me choque, et ce malgré notre manque de proximité à ma sœur et moi. Je ne crois pas Ruben envers et contre tout. Je ne suis même pas en train de lui fabriquer des excuses dans mon esprit, encore moins d’essayer de lui trouver un alibi. Je suis simplement sous le coup de la surprise.
« J’hésite entre le moment où il s’est fait prendre à son propre jeu et a été obligé de tout m’avouer pour sa maîtresse. » J’entrouvre les lèvres pour parler mais aucun son ne s’en échappe. Ruben a avoué et cela rend la possibilité que Nina ait mal ou surinterprété quoi que ce soit parfaitement inenvisageable. Ruben la trompe, et il n’a plus le droit au bénéfice du doute. « Ou alors celui où son amant est venu m’interpeller en pleine rue pour jouer à confesse. » - « Attends tu veux dire avec plusieurs personnes ? » J’ai déjà du mal à intégrer qu’il ne lui soit pas fidèle, alors qu’il la fasse cocu avec la terre entière me semble d’autant plus improbable. Cela ne me semble pas être le genre de mon ami mais, ne vient-elle pas de me prouver que je portais des œillères ? Que j’ignorais absolument tout de ce dont le médecin est capable ? Ai-je été aveugle parce que je voulais qu’il soit fou amoureux de ma sœur et ne voit qu’elle ou bien est-il un très bon acteur. « Mais peut-être que tu préfères appeler Ruben pour être sûre que je n’invente rien ? Peut-être qu’à toi, il dira qui est la femme qu’il saute dans mon dos » La bouche toujours ouverte, je relève mon regard vers Nina et j’ai mal au cœur. Elle est sur la défensive – elle est même agressive à vrai dire – mais qui serais-je si j’osais le lui reprocher ? Elle a doublement été trahie par l’homme auquel elle avait confié sa confiance et son mariage est en train de s’effondrer. Elle a tous les droits du monde d’être en colère, que je ne sois pas le bon bouc émissaire n’est certainement qu’un détail à ses yeux. Penaud, je referme la bouche, et je glisse mes mains sous la table pour les poser sur mes genoux et jouer nerveusement avec. J’ai l’impression d’être un gamin qu’on réprimande alors que, je le jure, je n’étais au courant de rien. « Je te traite pas de menteuse. » Je garde un ton doux et calme. Je ne veux pas qu’elle s’énerve, et je veux encore moins qu’elle fonde en larmes. Je sais gérer les larmes de la tendre et sensible Olive. En revanche, je ne sais pas si je parviendrai à en faire de même avec Nina qui m’a surtout habituée à de la froideur. Elle m’a toujours donné l’impression que rien ne l’ébranlait, ma grande sœur. C’est déstabilisant de la voir dans un état ou elle semble hésiter entre se répandre en larmes ou me sauter à la gorge. « Je… Je suis désolé. J’ai pas besoin de vérifier. Bien sûr que je te crois. » Je ne précise pas que je suis sous le choc : ai-je droit de l’être, en comparaison avec elle qui s’est prise une claque autrement plus violente ? « J’arrive pas à croire que… Avec plusieurs personnes ? Merde, quel connard. » Face à son regard d’acier – qu’elle soit la seule de la famille à ne pas avoir hérité des yeux bleus de ma mère et sa sœur Margaret ne change rien au fait que, sur l’instant, il s’agit du meilleur qualificatif – je tente de désamorcer sa colère, et certainement sa peine, de la seule façon que je connaisse : en douceur. « Je suis de ton côté Nina, au cas où ce serait pas clair. T’es ma famille. » Et même si j’ai cru que je pouvais considérer Ruben comme un frère, les liens du sang passent avant ce genre de considération.
:
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4125 POINTS : 160
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (09)diego #3 › clarence #1 › midas #1 › diego #4 › landry #1 › jo #1 › marceline #1 › ruben #12 › oscar #1 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Elle perçoit chaque vague d’incompréhension qui semble secouer son frère. « Attends, tu veux dire avec plusieurs personnes ? » Elle aussi a eu bien du mal à croire cette version de l’histoire. Une seule trahison n’a pas été suffisante pour Ruben. Il ne sait jamais rien faire comme les autres, il lui en faut toujours plus, pour constamment être celui qui sera unique en son genre. Un futur médecin de renom et un homme qui maîtrise l’adultère comme personne. Le titre est méprisant au possible, à mille lieux de l’image qu’elle a toujours eue de lui. Il était celui qu’elle admirait sans détourner le regard, il est devenu celui qu’elle méprise plus que personne. Ruben toujours porté aux nues se résume désormais à la définition d’un homme moyen, de ceux que l’on oublie et à qui on souhaite le pire. Ce qui ne pouvait entrer dans le champ des possibles aux yeux de Midas. Lui qui porte ses émotions sur son visage, cherchant à trouver un sens à quelque chose qui n’en a guère. Elle ne peut attendre les autres questions qui arriveront après celle-ci. Nina a besoin qu’on l’écoute, qu’on l’entende et surtout que l’on cesse d’offrir une immunité à celui qui l’a trahi de la pire des façons possibles. Il n’existe aucune explication logique, aucun précédent, Ruben est un menteur égocentrique qui a trop longtemps profité de la situation.
Elle a conscience de la dureté de ses mots. La part la plus raisonnée de sa personnalité vient lui rappeler que Midas n’est responsable de rien. Il a cherché à mettre sa parole en doute, mais elle peut le voir désormais, il n’était absolument pas au courant des agissements de son ami. Il cherche à donner un sens à tout cela quand il est impossible de faire entrer cette narrative dans l’histoire qui est la leur depuis le départ. Nina et Ruben représentent l’image même du couple solide, un duo qui réussit et surtout qui s’épaule au travers des épreuves et des challenges de la vie. Midas ne voit qu’une image d’Épinal qui s’effrite, laissant place à une réalité tristement banale, celle d’un mari adultère et d’une femme bafouée qui cherche à garder la tête haute. Nina se trouve pathétique, haïssant la moindre émotion qui cherche à enrayer la machine pour ne faire d’elle que la victime de Ruben. Elle va se coller un mal de crâne à cligner des yeux de cette manière, mais elle se refuse à flancher quand en face d’elle Midas paraît ramer à la surface, conscient d’avoir enclenché une colère qui n’a rien de saine. « Je te traite pas de menteuse. » Elle hoche la tête, consciente de l’effort qu’il amène dans sa façon d’approcher les choses. « Moi aussi, j’ai pas voulu y croire… » Elle peut au moins lui accorder ce point commun. Elle avait essayé de fermer les yeux, de prétendre que cela n’avait jamais existé, que Ruben n’avait pas baissé la tête pour lui avouer avoir amené une autre femme dans cette même chambre d’hôtel. Elle aurait aimé ne jamais l’avoir entendu prononcer cette phrase donnant une longévité à la trahison. Mais Nina n’est pas une personne qui se berce d’illusion, et continuer à prétendre n’aurait rien changé. « Je… Je suis désolé. J’ai pas besoin de vérifier. Bien sûr que je te crois. » Elle soupire sans s’excuser, Midas a pris pour les autres, mais Nina économise sa parole, pas encore certaine d’avoir une pleine maîtrise sur les intonations de sa voix. « J’arrive pas à croire que… Avec plusieurs personnes ? Merde, quel connard. » Elle hoche de la tête pour approuver. Elle aussi a décliné tous les noms d’oiseaux pour désigner son mari et rien de tout cela ne semble l’avoir réellement soulagé. « Ruben a visiblement besoin de varier ses plaisirs avec une autre femme et un autre homme. » L’autre homme, elle aurait presque pu l’accepter sans sourciller. Ambrose n’est qu’un minot avec qui Ruben a su prendre du bon temps par le passé, il ne représente pas la moindre compétition et aux yeux de Nina, il n’est qu’un à côté, un vilain secret dont son mari n’a pas su se défaire. Quelque chose de facile à éliminer. Une autre femme, en revanche. Nina déteste ne pas connaître l’identité de sa rivale. « Je suis de ton côté Nina, au cas où ce serait pas clair. T’es ma famille. » Elle ne peut s’empêcher de sourire très légèrement face à son affirmation. Ils ont un sens de la famille bien à eux, mais même si Nina n’a jamais été particulièrement proche de Midas, ce genre de parole la rassure malgré tout. « Je ne te demande pas de choisir un camp. » Tout ce qu’elle voulait, c’est que Midas la croit immédiatement et non pas qu’il agisse tel un enfant issu du divorce. Mot auquel elle se refuse à penser pour le moment. « Je dors chez Oscar en ce moment. » Il comprendra qu’elle ne souhaite plus partager son appartement avec Ruben, pour le moment. Nina n’est pas certaine de la durer de tout cela, mais une chose est sûre, elle a besoin de temps. Un instant, elle joue avec son verre, laissant le silence s’installer entre eux. Elle n’a rien planifié de cette conversation et pour la première fois, elle ne dirige en rien le moment, s’autorisant à laisser des silences, elle qui a pourtant toujours horreur de cela. « Je voulais juste pas te le dire dans un message à la va-vite. » Elle trouve cela idiot désormais. Que dire à son petit frère dans une telle situation ? « Et j’imagine que Ruben n’aurait jamais eu le courage de t’en parler. » Probablement conscient du fait que Midas ne saurait s’abstenir de lui donner le fond de sa pensée. « J’ai pas besoin que l’on me protège, si c’est à ça que tu penses avec tes sourcils froncés. » Ils ne sont pas proches, mais elle connaît tout de même assez son frère pour savoir que tout tourne à mille à l’heure dans un coin de son esprit.
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 30 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1872 POINTS : 180
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05)cassie #4 › nina › jo #34 › oscar › harleen #2
mine #34 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #1 & oscar #1 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
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Ruben et moi sommes amis depuis toujours. Aussi loin que je me souvienne, il a toujours fait partie de ma vie depuis que nous avons posé nos valises à Brisbane. Originaire comme les Taylor de Kilcoy, et du même âge que moi ou presque, nous avons naturellement sympathisé à la ferme pendant les longues vacances d’été. Plus jeune, je n’imaginais pas possible qu’il finisse par tomber amoureux de ma grande sœur et qu’il ne l’épouse. Mais ce que j’imaginais encore moins, c’est que mon ami brise le cœur de Nina.
Puisqu’elle est mon ainée et que je n’ai jamais ressenti le besoin de la protéger – elle ne transpire pas la fragilité comme c’est le cas d’Olive, elle donne le sentiment de n’avoir besoin de personne pour ça et d’être parfaitement capable de prendre soin d’elle-même, je n’ai pas non plus ressenti celui de prévenir Ruben. De lui dire des conneries du genre les potes d’abord ou si tu brises le cœur de ma sœur, je te brise les genoux. Personne ne m’aurait de toute façon pris au sérieux si j’avais proféré ce genre de menace, Nina et Ruben auraient tout de même fait ce qu’ils voulaient et, moi, j’aurais perdu un ami. Toutefois, je pensais jusque-là que c’était tacite. Qu’en tant qu’ami qui s’est mis à fréquenter ma sœur, le chirurgien savait aussi qu’il avait le devoir de ne pas la faire souffrir autant par respect pour moi et par amitié que par respect pour elle. Visiblement, il aurait peut-être fallu que je formule une quelconque sorte de mise en garde. « Moi aussi, j’ai pas voulu y croire… » Ne se doutait-elle donc de rien ? Comment a-t-il réussi son coup ? Donner de l’attention à une seule femme me prend déjà tout mon temps et une partie de mon énergie – et Dieu que j’aime Jo – alors, au-delà du fait d’être un vrai cœur fidèle, je n’imagine pas comment je pourrais caser non pas une mais deux autres personnes dans mon emploi du temps. Alors le faire en étant chirurgien et en ayant des obligations professionnelles plus que prenantes, je n’arrive pas à le concevoir ! « Les choses allaient bien entre vous ? Y’avait aucun signe qui pouvait te rendre soupçonneuse ? » Elle n’est responsable de rien et je ne cherche pas à sous-entendre le contraire. Non, je cherche simplement à savoir si ma sœur a gardé ce genre de chose pour elle pendant des mois – la déchéance de son couple – sans qu’aucun d’entre nous, en tout cas ni Olive ni moi, ne le soupçonne. Après tout, elle a parlé d’avortement et j’ai compris au travers de sa tirade que c’était bien plus son choix à lui qu’à elle, alors qu’ont-ils dissimulé d’autre derrière des sourires heureux ?
« Ruben a visiblement besoin de varier ses plaisirs avec une autre femme et un autre homme. » La bisexualité de Ruben n’a jamais été un secret et je ne suis pas du genre à m’offusquer de ce genre de découverte de toute façon. Il aurait trompé Nina avec deux femmes que ma réaction aurait été la même : elle n’est pas motivée par la moindre intolérance. Bien sûr, élevé dans des valeurs traditionnelles j’ai du mal à comprendre l’attirance pour les gens du même sexe, mais je me moque malgré tout bien des choix des autres. Tant qu’ils ne font du mal à personne, ils ne concernent qu’eux mais c’est là que le bât blesse : Ruben a fait du mal à Nina. Il a fait du mal à ma famille et à mes yeux, cela revient à nous faire du mal à tous. « Je sais pas quoi te dire Nina. Je suis tellement désolé. » J’ai les joues rougies par l’injustice et la colère que je ressens. « Tu as parlé d’avortement ? Me dis pas qu’il t’as force à quoi que ce soit… » Parce que si j’en veux déjà à mon ami d’avoir brisé le cœur de ma sœur, ce n’est rien en comparaison de ce que je ressentirais s’il lui avait forcé la main à ce niveau. Je ne suis pas un violent, mais il faudrait me retenir pour éviter que je batte ce fils de pute à mort. « Je ne te demande pas de choisir un camp. » - « C’est pas de ça dont il est question. T’es de la famille est pas Ruben, on sera tous là pour toi. » Je parle pour Olive sans nourrir le moindre doute quant à sa réaction. Certes, la jeune femme et son ainée ne sont pas plus proche que je ne le suis de la chirurgienne. Toutefois, je connais le cœur de ma petite sœur, et je sais que ses priorités sont dans le bon ordre : elle soutiendra la blonde quoi qu’il arrive.
« Je dors chez Oscar en ce moment. » Mon regards se voile à la mention de mon ainé, mais je n’en dis rien. Ma relation compliquée avec mon frère n’a rien à faire dans cette discussion. « D’accord. » Ce n’est pas surprenant, Nina et lui ont une relation privilégiée que je leur ai envié pendant mes premières années de vie, avant qu’Olive n’arrive et que je trouve moi aussi mon duo. « C’est bien. T'es la bienvenue chez moi aussi, si jamais t’avais besoin de changer d’air. » Oscar est un maniaque difficile à vivre à bien des égards. Je ne cherche toutefois pas plus à la convaincre qu’à m’immiscer dans leur relation : je tiens juste à ce qu’elle sache que cette porte-là est ouvert également si d’aventure elle venait à en ressentir le besoin. « Je voulais juste pas te le dire dans un message à la va-vite. » Et je le comprends, même si j’aurais au moins été moins démuni et que je me serais senti moins con. « Et j’imagine que Ruben n’aurait jamais eu le courage de t’en parler. » Je secoue la tête, comme pour dissiper le moindre doute avant-même qu’il ne naisse dans son esprit. « J’étais pas au courant. Je lui aurais pas écrit pour lui proposer un barbecue ou quoi que ce soit d’autre si c’était le cas. » Je n’ai aucune envie de le voir, à présent, ou bien pour lui demander des comptes et lui régler le sien. « J’ai pas besoin que l’on me protège, si c’est à ça que tu penses avec tes sourcils froncés. » Je sais. « Bien sûr. » Mais cela ne m’empêchera pas d’attraper la veste de Ruben. « Puis Oscar peut faire ça pour toi, j’en doute pas. » Oscar est trop égocentré pour se mouiller pour quiconque d’autre que lui-même, si on me demande mon avis. Mais il aime Nina malgré la compétition qui a toujours fait rage entre eux. « Qu’est-ce que tu vas faire ? » Le quitter ? Divorcer après quelques mois de mariage ? Lui pardonner ? Nina fera les choix qu’elle doit faire et elle aura mon soutien quoi qu’il arrive, mais cela n’arrivera pas sans que je ne m’assure des intentions de Ruben, cette fois. Il n’a pas eu le droit au discours du frère protecteur lorsque nous étions plus jeunes et il a merdé alors, si jamais elle devait lui pardonner, je rectifierais ça pour m’assurer qu’il ne lui fasse plus jamais de mal.
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Nina Sterling
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ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4125 POINTS : 160
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (09)diego #3 › clarence #1 › midas #1 › diego #4 › landry #1 › jo #1 › marceline #1 › ruben #12 › oscar #1 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Dans le regard de Midas trône une incompréhension qui fait écho à tout ce qu’elle a pu ressentir ces dernières semaines. Ce sentiment d’avoir été trop idiote pour ne rien voir semble s’apaiser face aux réactions de son frère. « Les choses allaient bien entre vous ? Y’avait aucun signe qui pouvait te rendre soupçonneuse ? » Elle comprend qu’il ne lui reproche rien, qu’il ne cherche pas à viser un coupable, mais les questions de Midas la heurtent plus que de raison. « On vient de se marier. » La réflexion avait été longue, ils avaient eu des épreuves, mais depuis des mois, Nina avait la sensation que tout avait retrouvé sa place. Leur complicité était revenue à ses origines, elle pensait de nouveau pouvoir le comprendre en un regard, sans jamais imaginer que Ruben jouait en réalité sur deux tableaux. « Tout allait enfin mieux. » Qu’elle marmonne presque pour elle. Ils avaient traversé une période difficile, mais rien qui n’aurait pu lui laisser imaginer que Ruben partageait son temps avec deux autres personnes. Elle avait eu des doutes, parfois, mais une part d’elle ne voulait croire à cela. Ils n’étaient pas ce genre de couple, elle pouvait lui faire confiance. « Je pensais pouvoir lui faire confiance. » Il était la seule personne envers qui elle avait autant abaissé ses gardes. Le seul à qui elle avait confié son cœur les yeux fermés. Et voilà ce qu’il en avait fait. Ne laissant de Nina que l’ombre d’elle-même, à peine capable de croiser le regard de son frère pour lui affirmer que rien n’aurait laissé présager un tel dénouement.
« Je sais pas quoi te dire Nina. Je suis tellement désolé. » Elle non plus ne sait que dire. Les faits ont été énoncés, ce n’est pas comme s’ils laissaient place à la moindre discussion. Son mariage volait en éclat sans qu’elle ne puisse contrôler quoi que ce soit, lui laissant un amer sentiment d’impuissance en travers de la gorge. « Tu as parlé d’avortement ? Me dis pas qu’il t’as force à quoi que ce soit… » Elle aurait probablement dû taire cette part de l’histoire, ne voulant réellement se lancer dans un récit détaillé de cette part de leur histoire. « J’ai hésité un instant. A le garder. » Ce bébé qui était venu se loger dans le creux de son ventre sans crier gare. « Ruben a refusé toute discussion, c’était lui ou le bébé. » Fin de l’histoire. Nina était revenue à elle, comprenant que sa carrière ne lui permettait pas de prendre une pause aussi longue, elle n’était pas prête à devenir mère, mais le simple fait que Ruben refuse la moindre conversation l’avait profondément blessée. Elle n’élaborera pas plus. Si elle n’avait déjà rien dit à Oscar, elle n’allait pas s’épancher sur l’épaule de Midas. « C’est pas de ça dont il est question. T’es de la famille est pas Ruben, on sera tous là pour toi. » Elle ne savait pas Midas aussi loyal, mais un léger sourire vint se glisser sur ses lèvres en guise d’un remerciement silencieux.
Mais dans la famille, la loyauté semblait s’allouer uniquement dans les évènements malheureux. Mentionner Oscar n’était peut-être pas nécessaire, mais cela lui a échappé. « D’accord. C’est bien. T'es la bienvenue chez moi aussi, si jamais t’avais besoin de changer d’air. » Elle hausse des épaules. « Je passe tout mon temps à l’hôpital. » Là où Ruben peut constamment la trouver, malheureusement. « Midas, si Ruben te demande, tu sais pas où je dors. » Elle a besoin de cela, de l’assurance de pouvoir être tranquille chez son frère, même si elle sait qu’il n’osera jamais aller jusque-là. Elle a conscience de lui en demander beaucoup alors qu’ils n’ont pas pour habitude d’autant partager, mais les messages de Midas étaient venus tout précipiter. « J’étais pas au courant. Je lui aurais pas écrit pour lui proposer un barbecue ou quoi que ce soit d’autre si c’était le cas. » - « Je sais. » Elle ne doute pas de cela. Elle préfère plutôt se concentrer sur l’air si sérieux de son petit frère, consciente qu’il semble être en train de réfléchir à la relation qui le lie à Ruben depuis toutes ces années. « Bien sûr. Puis Oscar peut faire ça pour toi, j’en doute pas. » Elle échappe un léger rire. « Oscar est une poule mouillée. » Il aurait bien trop peur de se faire mal et il n’hésite pas avoir de temps à perdre sur ce genre de futilité. Elle le sait, elle ne lui en veut même pas. Nina saura se défendre seule, lorsqu’elle aura pris le temps de se regrouper pour que ses émotions ne brillent pas dans tous les sens. « Qu’est-ce que tu vas faire ? » La question à mille dollars. Celle à laquelle elle n’a aucune réponse pour le moment. Ce n’est pas son genre de ne pas savoir, de ne pas avoir un plan. C’est quelque chose qui la rend fragile, une sensation détestable à ses yeux. « Je sais pas. » Elle ose l’avouer ainsi. Midas en fera ce qu’il veut. « C’est trop d’un coup. » Trop pour pouvoir réfléchir, pour pouvoir enregistrer la douleur de la trahison et le simple fait qu’elle devra prendre action à un moment donné. « Je vais partir quelque temps, en mission humanitaire. L’opportunité s’est présentée au bon moment. » Est-ce qu’il comprendra ? Ou comme Ruben, il va penser qu’elle fuit ?
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 30 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1872 POINTS : 180
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05)cassie #4 › nina › jo #34 › oscar › harleen #2
mine #34 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #1 & oscar #1 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
a crumpled up piece of paper lying here Midas Sterling & @Nina Sterling ☆ crédit/ssoveia
« On vient de se marier. » Bien sûr et, en ce sens, ma question est certainement maladroite. Elle l’est même sens l’ombre d’un doute, c’est une certitude que nourrirais quelqu’un de plus malin que moi. Sauf que je tente de trouver une explication rationnelle, des indices, quelque chose qui puisse m’aider à comprendre comment la situation a pu passer de tout à rien. Bien sûr, tout elle ne l’était qu’en apparence mais mon cerveau bute sur l’information. J’ai du mal à croire que leur bonheur apparent n’ait pu être que de la poudre aux yeux. « Je suis désolé… » Désolé de remuer le couteau dans la plaie, désolé pour son mariage et pour ses rêves de gamine qui s’effondrent comme un château de cartes. « Tout allait enfin mieux. Je pensais pouvoir lui faire confiance. » Elle pensait pouvoir, et toute la subtilité réside dans ce fait. Moi aussi, je pensais que Ruben était un type bien, je pensais qu’il respectait ma sœur, je pensais qu’il était un ami, je pensais qu’il était presque un membre de la famille. Je pensais beaucoup de choses et j’ai mal au cœur de voir qu’il a berné son monde, alors je peine à imaginer dans quel état se trouve Nina pour qui la trahison est bien plus cruelle encore. Maladroit et penaud, je n’ose pas tendre ma main vers la sienne pour attraper ses doigts. J’en aurais envie, pourtant. Avec Olive, je l’aurais fait sans l’ombre d’une hésitation mais, puisqu’il s’agit de Nina, je garde mes mains nouées sur mes genoux.
Je me demande ce qu’elle entend par tout allait enfin mieux mais je n’ai pas besoin de réfléchir bien loin. La solution me vient d’elle même lorsque je m’interroge sur cet avortement qu’elle a évoqué. Plus Nina parle, plus je ressens l’envie ou, plutôt, le besoin de coller mon poing dans la figure de mon ami. Je connais mal l’adulte qu’est devenue ma grande sœur. Toutefois, je sais que la gamine et l’adolescente qu’elle était a toujours aspiré à une vie conventionnelle et rêvait d’avoir un jour une famille. Il m’a toujours semblé parfaitement idiot que ce soit moi qui me soit vu offrir le cadeau que représente Posy plutôt que la blonde ou qu’Oscar. Comme si, à sa façon, la vie tentait de nous montrer qu’elle n’est pas un long fleuve tranquille. « J’ai hésité un instant. A le garder. » Je déglutis et pour cause : la conversation est trop intime à mes yeux de grand dadet qui a du mal à parler sentiments. Je suis meilleur pour écouter et, même là, je m’en veux de ne pas savoir comment réagir. « Ruben a refusé toute discussion, c’était lui ou le bébé. » - « Il aurait pas dû te poser ce genre d’ultimatum. » Ruben aurait dû prendre ses responsabilités : c’est lui qui a foutu ma sœur enceinte, pas le Saint Esprit. « Il a été là pour toi ? » Quand elle a dû se rendre dans une clinique pour se débarrasser de leur enfant ? N’importe quel homme droit dans ses bottes aurait au moins fait ça. N’importe quel homme, tout simplement. Si l’avortement avait été la décision de Harls, j’aurais été présent pour elle quel que soit mon avis sur la question, conscient que puisque j’avais joué un rôle dans sa grossesse, j’avais un rôle à jouer dans la suite des étapes également, quelles qu’elles soient. « Tu l’as dit à personne ? » Sous entendu : personne de la famille. Je me moque de savoir si elle s’est confiée à une amie ou pas. Ce qui m’interpelle, c’est qu’elle n’ait pas eu assez confiance en les siens, en son propre sang pour chercher du réconfort dans ce moment compliqué. Je ne devrais pas être surpris : il fallait conserver les apparences.
« Je passe tout mon temps à l’hôpital. » Je n’ai pas mon mot à dire là-dessus, j’en suis conscient, toutefois je trouve qu’elle devrait prendre un peu de temps pour elle. Personne ne lui en voudrait étant données les circonstances, non ? « Midas, si Ruben te demande, tu sais pas où je dors. » J’écarquille les yeux, avant de me secouer les puces pour lui répondre avec un amplond ne laissant aucun doute quant à ma sincérité. « Si tant est que j’adresse un mot à ce fils de pute - » Ce dont je doute, ou alors il n’appréciera pas la teneur de mes paroles. « - bien sûr que je lui dirais pas où te trouver. Je lui dirais rien te concernant. » Ni où elle réside, ni comment elle se sent, ni dans quel état je l’ai trouvée. Il a perdu ce droit au moment où il a décidé de la tromper. « Oscar est une poule mouillée. » Malgré le contexte, je ne peux m’empêcher de laisser un ricanement amusé m’échapper. Je ne devrais pas ; mais j’apprécie d’entendre autre chose que des éloges sortir de sa bouche au sujet de notre aîné. Toutefois, je me reprends bien rapidement. « Si t’as besoin de lui, vraiment besoin, je suis certain qu’il sera là pour toi. » Je n’en sais pas grand chose dans les faits : Oscar est presque devenu un inconnu pour moi, avec le temps. Mais je refuse toutefois de croire qu’il a perdu toutes les valeurs avec lesquelles nous avons été élevés. « Et sinon, je suis certain que papa se fera une joie d’aller lui botter le cul. » A Oscar, à Ruben, à n’importe quel garçon qui le méritera.
« Je sais pas. C’est trop d’un coup. » Je l’observe un instant et je me demande réellement si elle a envie de lui pardonner ou pas. Je sais que je ne devrais pas m'immiscer là-dedans mais, sans doute parce que je me sens moi aussi un peu trahi, je demande. « Tu sais si il a arrêté ? De les voir, je veux dire. » C’est bien plus simple à formuler que "de te tromper". « Est-ce qu’il t’a au moins promis que ça allait cesser ? » Sinon, la réponse est plutôt évidente à mon sens. Et si oui… Et bien, la chose sera plus compliquée, Nina sera-t-elle un jour seulement capable de lui refaire confiance, même s’il se comportait comme un mari parfait, ne se poserait-elle pas toujours la question ? « Je vais partir quelque temps, en mission humanitaire. L’opportunité s’est présentée au bon moment. » Ce n’est pas moi qui trouverais quelque chose à y redire : je ne suis pas courageux. La fuite a toujours été une solution viable et alléchante à mes yeux lorsqu'un problème se présente. « C’est une bonne chose. » Là-bas, elle pensera peut-être un peu moins à tout ça. « Tu pars où ? Pour combien de temps ? »
:
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4125 POINTS : 160
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (09)diego #3 › clarence #1 › midas #1 › diego #4 › landry #1 › jo #1 › marceline #1 › ruben #12 › oscar #1 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Jamais elle ne s’était imaginé entretenir une telle conversation avec Midas. Elle n’a jamais été celle qui se confiait le plus dans la famille et encore moins auprès de son petit frère. Si on venait à lui demander, elle serait bien incapable d’expliquer ce qui l’a décidé à complètement délier sa langue au point de tout amener sur la table. Le changement se veut si soudain qu’elle perçoit le déséquilibre qui s’anime chez Midas. Il ne sait plus sur quel pied danser soudainement mis au pied du mur, témoin sans voix de la chute de l’image qu’il se faisait de Ruben et probablement de celle qu’il avait construite de son aînée au fil des années. « Il aurait pas dû te poser ce genre d’ultimatum. » Il n’aurait pas dû, mais il l’avait fait, sans consulter l’avis de personne. Ruben n’avait jamais été aussi ferme et déterminé. Il n’avait aucunement ouvert la porte à la moindre discussion, n’avait même pas eu à cœur d’envisager la moindre possibilité. « Il a été là pour toi ? » Sans réellement relever les yeux vers lui, elle secoue la tête. La narrative étant qu’elle ne lui avait pas donné l’autorisation d’être là, mais à quoi bon s’attarder sur les détails. Ruben avait usé de ce moment pour aller se jeter dans les bras d’une autre, il ne pouvait prétendre avoir été profondément marqué par l’expérience. « Il est parti vivre chez son frère pendant un temps. » Du côté de Nina, les sentiments se veulent bien plus mélanger, l’expérience avait laissé une cicatrice sur elle. Une qu’elle n’avait pas à cœur de partager avec son frère. « Tu l’as dit à personne ? » - « Qu’est-ce que ça aurait changé ? » Elle répond légèrement sur la défensive alors que la réalité était que le moment s’était avéré bien trop douloureux et qu’elle n’avait eu aucune envie que qui que ce soit la voit ainsi, à pleurer toutes les larmes de son corps pour un fœtus d’à peine quelques semaines. Qu’il profite de l’instant confession, elle n’avait pas l’intention de réitérer le moment.
« Si tant est que j’adresse un mot à ce fils de pute - » Elle manque de s’étouffer avec sa gorgée de vin face à l’aplomb dont fait preuve Midas. « - bien sûr que je lui dirais pas où te trouver. Je lui dirais rien te concernant. » Un léger sourire étire ses lèvres face à la loyauté sans faille de Midas. Ce n’est pas dans leur habitude, mais elle sait qu’il ne dérogera pas à sa parole, qu’importe les implorations dont Ruben a le secret. Elle marmonne un léger remerciement alors que le serveur leur amène une entrée partagée qu’ils n’ont clairement pas commandée, mais doit avoir été envoyée par le chef dans le simple but de satisfaire Midas. « Si t’as besoin de lui, vraiment besoin, je suis certain qu’il sera là pour toi. » Elle estime n’avoir besoin de personne, mais si Midas insiste, elle lui accorde un léger hochement de tête en signe d’approbation. Quelque chose lui fait dire que lui aussi serait prêt à répondre présent sans la moindre hésitation, mais c’est quelque chose à laquelle elle va encore devoir s’habituer. « Et sinon, je suis certain que papa se fera une joie d’aller lui botter le cul. » À la simple mention de leur père, Nina se redresse sur sa chaise. « Personne n’en parle aux parents ! » Son ton ne laisse aucune place à la négociation. « Et encore moins à Olive. » Dans un monde idéal, Ruben ne l’aurait jamais obligé à se confier à Midas. Il sera l’exception. Elle ne compte pas étaler ses problèmes de couple aux yeux de leur famille.
Elle aurait aimé que la conversation s’arrête là. Sur le simple fait qu’elle ne sait ce que l’avenir leur réserve, qu’elle a besoin de penser à autre chose. Mais Midas est curieux et elle ne peut réellement lui en vouloir de chercher à s’investir désormais. « Tu sais si il a arrêté ? De les voir, je veux dire. » Elle aurait simplement préféré qu’il se taise. « Est-ce qu’il t’a au moins promis que ça allait cesser ? » Sa remarque l’atteint en plein cœur. Alors, elle n’est pas la seule à se dire que Ruben aurait dû lui promettre cela au lieu de lui chanter des "je t’aime" qui n’ont plus aucune signification. Un instant, elle ferme les yeux, refusant de laisser les émotions la gagner. Elle lui a fait remarquer qu’il voulait absolument qu’elle lui pardonne, mais que jamais il n’avait émis l’idée de ne plus jamais recommencer. Il n’avait rien dit, la laissant s’en aller, le cœur lourd de ne même pas obtenir cette promesse de sa part. « À part jurer qu’il m’aime, il ne sait pas promettre grand-chose. » Et pourquoi est-ce qu’elle se veut aussi franche avec Midas ? Probablement parce qu’il semble prêt à l’écouter et qu’elle a besoin de cela, Nina, qu’on l’écoute, qu’on la croit et qu’on lui fasse comprendre qu’elle n’était responsable de rien. Parce que sous la façade tout semble vaciller autour d’elle et qu’elle ne saura tenir les fondations droites bien longtemps. Heureusement, l’annonce de son futur voyage sert de parfaite distraction. « C’est une bonne chose. » Elle le pense aussi, qu’importe si Ruben lui reprochera sûrement d’avoir fui. Elle n’en a plus grand-chose à faire de son opinion. « Tu pars où ? Pour combien de temps ? » - « L’hôpital travaille en partenariat avec un dispensaire dans un village en Ethiopie. Je pars avec quelqu’un que je connais et on sera là-bas durant un mois, je pense. » Un mois, ce sera sûrement le temps dont elle aura besoin pour mettre ses idées aux claires. « Ça pourrait m’aider à obtenir ma titularisation. » Ce poste dont elle rêvait tant, pour lequel elle s’est battue durant des années. Et même si la perspective de travailler dans le même hôpital que son mari ne se veut plus aussi alléchante, Nina n’a pas l’intention de baisser les bras.
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 30 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1872 POINTS : 180
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
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mine #34 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34
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missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
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« Il est parti vivre chez son frère pendant un temps. » Il n’a donc pas été là : elle n’a pas répondu à la question, mais elle n’en a pas besoin. Cet aveu me dit tout ce que j’ai à savoir et ma mâchoire se contracte de colère à l’idée que Ruben ait laissé ma sœur seule dans ce genre de moment. Mais comment peut-il simplement se qualifier d’homme, après ça ? Comment y parvient-il alors qu’il agit comme un adolescent qui se comporte de la plus égoïste et immature des façons ? Je ne suis pas parfait. J’aime toutefois penser que j’ai pris mes responsabilités lorsque cela comptait. « Qu’est-ce que ça aurait changé ? » - « On aurait pu être là pour toi. » Même si au moins la moitié d’entre nous n’aurait certainement pas su quoi lui dire. « On aurait aussi pu t’aider à prendre une décision pour toi. » Et pas pour Ruben ou pour son mariage. Voulait-elle le garder cet enfant ? Elle a été avare de détail concernant ce passage-là et je ne lui en veut pas. Au contraire, je suppose qu’il est dangereux de poser plus de question, alors je me contente désormais de répondre aux siennes. Pourtant, si j’osais, je lui demanderais comment elle a pu pardonner à son mari ce genre d’abandon.
« Personne n’en parle aux parents ! » Surpris par son élan de volonté brute, je me redresse également. Perdu, je fronce les sourcils. Comment espère-t-elle parvenir à garder ce genre de chose secrète dans une famille comme la nôtre ? Mais surtout, pourquoi ? Sa séparation finira par se savoir à un moment ou à un autre et puisque nous sommes sa famille, il est exclu que nous portions tout jugement à son encontre. « Et encore moins à Olive. » - « Mais… Pourquoi ? » Soucieux de ne pas la brusquer ou la mettre en colère, je pose ma question du bout des lèvres. « Elle finira par le savoir, et les parents aussi. » Heureusement, ma cadette ne vit plus chez moi. Sans ça, j’aurais été incapable de garder un tel secret pendant plus de quelques jours. « C’est pas à toi d’avoir honte, tu sais. » Nina a qui tout réussit, Nina qui veut incarner aux yeux du reste de la famille la perfection : il s’agit là de l’explication la plus plausible.
« À part jurer qu’il m’aime, il ne sait pas promettre grand-chose. » Il ne promet rien donc et, tandis que je tente de tempérer ma réaction – je suis capable d’être soupe au lait, très soupe au lait lorsque les gens que je considère comme les miens sont blessés d’une quelconque sorte – mes narines se gonflent sous le coup de la colère. « Nina… » Toute la peine que je ressens à son égard est trahie par mon ton. « Tu mérites quelqu’un qui t’aime et qui soit capable de te promettre de te traiter comme tu le mérite. » Et de tenir sa promesse, cela va à mes yeux de soi et la précision n’est donc pas nécessaire. Qu’envisage-t-elle ? De le pardonner ? D’accepter la situation ? C’est à mes yeux impensable. Les notions de polyamour sont déjà bien trop grotesques à mes yeux pour que j’arrive à comprendre ce genre de mode de fonctionnement mais, ce que je sais en revanche, c’est que toutes les personnes impliquées doivent être désireuses de mener ce genre de vie là. Et je sais que ça ne conviendrait pas à Nina qui mérite bien mieux que quelqu’un qui exige d’avoir le droit de batifoler. Elle-même est un cœur fidèle, je n’ai pas le moindre doute à ce sujet – je n’en avais pas concernant Ruben, mais la blonde est ma sœur – et si nous avons un point commun dont je suis certain, c’est que nous envisageons tous les deux le couple de façon conventionnelle.
« L’hôpital travaille en partenariat avec un dispensaire dans un village en Ethiopie. Je pars avec quelqu’un que je connais et on sera là-bas durant un mois, je pense. » Je hoche la tête, notant les informations dans un coin de ma tête tout en sachant pertinemment que j’oublierais les dates et lieux en l’espace de quelques heures, trop tête en l’air pour réellement retenir tous les détails. « Ça pourrait m’aider à obtenir ma titularisation. » - « C’est bien. » Elle me donne l’impression de choisir de se noyer dans le travail pour ne pas avoir à affronter tout ce qui a trait à son mariage, mais je me garde bien de le lui dire à voix haute. Je ne parle déjà pas aussi librement avec elle qu’avec notre cadette, et je la sens en plus de ça prompte à s’emballer et se mettre sur la défensive. « Ca t’aidera à changer d’air. C’est une bonne decision. » Tant que ce n’est pas sa façon de faire l’autruche, tout du moins.