ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 732 POINTS : 0
TW IN RP : addictions TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : écolo et végé ≈ passe plus souvent ses nuits avec son chien jazz qu'avec de jolies filles ces derniers temps ≈ cordon bleu hors pair, il te fera le meilleur houmous que t'aies jamais mangé ≈ fume presque pas comme un pompier ≈ god save the queen est sa chanson préférée (mais pas l'hymne anglais) ≈ engagé dans une asso, toujours prêt à servir son prochain ≈ tatoué ≈ tromboniste amateurDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #003333 RPs EN COURS : répertoire téléphonique : greta - joaquin - joshua - olive
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #6
just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ millie #1
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #4
can it be that it was all so simple then? or has time re-written every line? if we had the chance to do it all again, tell me, would we? could we? ≈ olive #3
we've taken different paths and travelled different roads i know we'll always end up on the same one when we're old ≈ joshua #1
« Ouch. », gémit Lucas. En temps normal, le pompier adore Swann, son kiné. Sauf quand celui-ci décide de le faire souffrir plus que d’habitude en séance. Souvent, il se contentait de le faire courir sur un tapis, avant de lui donner une suite d’exercices de renforcement musculaire. Mais aujourd’hui, l’Anglais a préféré manipuler sa jambe dans tous les sens, prenant le soin d’appuyer notamment là où ça lui faisait mal. Il savait que son patient, tout aimable et souriant qu’il pouvait être, avait parfois tendance à rester en sous régime pendant les exercices qu’il lui proposait, histoire de ne pas trop forcer et de ne pas avoir à grimacer de douleur face à lui. Il avait compris son petit manège et le lui faisait gentiment comprendre. Et maintenant, Lucas regrettait plus ou moins amèrement. Néanmoins, le brun avait remarqué le kiné n’avait pas spécialement l’air dans son assiette, ces temps-ci, alors il se contente de souffrir (presque) en silence. « J’ai dit un truc qui t’as mis sur les nerfs ? », demande alors Lucas, en plaisantant. Bien sûr que Swann ne lui faisait pas mal intentionnellement, le pompier essayait simplement de briser un peu la glace. Il trouvait le britannique particulièrement silencieux lors de leurs dernières séances, lui qui est d’habitude plus bavard - même s’il reste concentré sur son travail. Pour tout réponse, le kiné manipule de nouveau sa jambe dans un mouvement précis, lui arrachant une nouvelle grimace de douleur. Le pompier souffle doucement, tentant par tous le moyens d’atténuer les décharges électriques qui remontent le long de ses muscles. « Promis, je me mettrai à fond sur tous les exercices que tu me donneras, maintenant. », abdique-t-il. Il marmonnait des phrases de temps à autres, espérant que l’une d’entre elles finirait par convaincre Swann de mettre fin à cette séance de torture, oups, de kinésithérapie. Finalement, les manipulations s’arrêtent, et l’Anglais fait signe à Lucas qu’il peut se rhabiller. Soulagé mais encore douloureux, l’ancien pompier s’affaire à remettre son jogging, tandis que son ami retourne derrière son bureau pour griffonner quelques mots sur un calepin. Pendant ce temps, l’Australien l’observe, du coin de l’oeil, n’arrivant pas à se sortir de la tête que quelque chose cloche. Doit-il lui en parler ou bien l’ignorer ? Non, Swann est aussi son ami. Peut-être qu’il ne se confiera pas à lui, mais il devait au moins lui signifier qu’il était présent, s’il en ressentait le besoin. Le pompier se racle alors la gorge, ne sachant trop comment aborder le sujet. « Euh… Tout va bien ? », finit-il par demander, en se rapprochant du bureau derrière lequel se tenait Swann. Ce dernier hausse un sourcil, ne voyant vraisemblablement trop où il voulait en venir. Lui parlait-il de sa jambe ? « Je veux dire… T’étais pas super bavard, aujourd’hui. Et la dernière fois non plus, alors… je me demandais si tout allait bien… pour toi ? », précise alors Lucas, la mine plutôt inquiète. Il ne voulait pas presser son ami, dont il savait qu’il n’était pas toujours très disposé à se confier sur sa vie personnelle, mais il ne pouvait pas non plus ignorer son comportement plus introverti que d’habitude, qui ne laissait présager rien de bon.
every time that i look in the mirror all these lines on my face getting clearer the past is gone oh, it went by like dusk to dawn isn't that the way?
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 51712 POINTS : 80
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (06) › arthur #17 › scarlett #5 › greta #11 › lucas #2 › rory #60 › lucia #23
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
greta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : harley (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Troquer le tapis de course pour des manipulations n’est en rien pour faire plaisir à Lucas, et pourtant Swann se doit malgré tout de continuer l’exercice. Il s’agit d’une partie de son travail qu’il ne peut aimer, à ainsi provoquer davantage de tort à autrui dans l’objectif parfois oublié de les faire aller mieux ensuite. Les résultats ne peuvent arriver en un claquement de doigts, faisant de lui la personne qu’ils craignent parfois de retrouver, et ce même alors qu’il met tout son cœur à la tâche et tout son cœur à l’idée de trouver des biais pour leur faire oublier la peine. Lucas, au moins, est de ceux qui ne doutent pas qu’il s’agit d’une mauvaise passe pour ensuite accéder au mieux ensuite, et Swann lui est au moins redevable de ce point. « J’ai dit un truc qui t’as mis sur les nerfs ? » Perdu dans ses pensées, il capte cependant parfaitement ces mots-là et relève leur singularité. Son regard se repose dans celui de son patient et ami sans qu’il ne cherche à cacher l’interrogation qui s’est imposée à son esprit. « Hm ? » Est-ce qu’il s’est mis à lire des threads sur X ou des publications dans des magazines au sourçage douteux, lui aussi ? « Promis, je me mettrai à fond sur tous les exercices que tu me donneras, maintenant. » Ne voulant sans doute pas entendre le fond du problème, Swann se focalise uniquement sur la séance et sur la douleur que semble ressentir son patient. « T’as fait un exercice en particulier ? Pour que la douleur soit aussi vive ? » Et pas à un seul instant il ne remet en question ses propres pratiques, lui qui pourtant ne rentre habituellement pas dans le carcan de ces hommes à l’ego trop entraîné pour se remettre en question. Sur l’instant, il n’y pense tout simplement pas.
Quelques minutes plus tard, la séance prend fin, sans doute pour le plus grand plaisir de Lucas. Il revient rhabiller après quelques secondes, l’indice d’une gorge raclée allant de pair avec une discussion qu’il a peur d’avoir - selon l’analyse de comptoir de Swann. « Euh… Tout va bien ? » Il étire un sourire poli, bien rodé. « Tu me voles mes questions maintenant ? » Il est celui qui est supposé connaître sa situation mentale autant que physique pour qu’ils avancent ensemble dans la bonne direction ; pas l’inverse. « Je veux dire… T’étais pas super bavard, aujourd’hui. Et la dernière fois non plus, alors… je me demandais si tout allait bien… pour toi ? » D’un geste de la main, il propose à Lucas de s’asseoir, comme n’importe quel autre patient. « T’en fais pas. » ce qui est sûrement la réponse la moins optimiste à ajouter dans ce genre de scenario, pas vrai ? Elle est lisse, blanche, impersonnelle au possible et surtout loin d’être la réalité mais elle permet au moins de ne pas mettre ses problèmes au centre d’une discussion qui ne peut pas le concerner. Pas au sein du cabinet où il n’est pas le patient. « C’est juste un jour sans. » Il n’est jamais à l’aise à l’idée d’expliquer plus amplement ses émotions, et cela va de paire avec l’idée qu’il n’a aucune envie d’étaler le désastre actuel qu’est sa vie personnelle, après avoir passé de longs mois à croire qu’il ne retomberait plus jamais dans ce genre de problèmes. « T’as l’air un peu down toi aussi, si je peux me permettre. » Et quand bien même il s’agit là d’une façon de détourner l’attention ailleurs, Swann ne s’en soucie pas moins du bien être de son ami et patient. Il n’a pas l’air d’être au meilleur de sa forme.
:
Lucas Allen
l'accident de parcours
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 732 POINTS : 0
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how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #6
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« T’as fait un exercice en particulier ? Pour que la douleur soit aussi vive ? » Lucas se mord la lèvre, coupable. Il n’a pas chômé ces derniers temps, entre les répétitions pour son groupe, le retour de son frère et de sa famille à Brisbane - il avait fait les visites de maisons et appartements en amont de leur arrivée. Sa jambe n’a pas été au repos, loin de là. « Pas vraiment, disons juste que… je ne me suis pas reposé comme je l’aurais dû, j’ai peut-être un peu forcé. », avoue-t-il. Il a tendance parfois à oublier qu’il ne peut plus faire autant de choses qu’avant, comme rester debout pendant des heures. Le fait qu’il a totalement arrêté les antidouleurs depuis quelques mois maintenant et qu’il devait s’interdire d’en reprendre, même s’il pouvait en avoir besoin, rendait certainement les douleurs plus insupportables. « Et comme je veux plus prendre d’antidouleurs… », ajoute-t-il, en guise d’explications. Il en mourrait d’envie parfois, de s’assommer de pilules pour trouver le sommeil et échapper aux cauchemars, s’enfuir de cette réalité qu’était devenue sa vie désormais. Les réunions aux narcotiques anonymes lui sont d’une grande aide, mais il est difficile de lutter chaque instant pour ne pas sombrer à nouveau. Une fois rhabillé, l’ancien pompier ne peut s’empêcher de questionner son kiné qu’il a trouvé bien avare de paroles ces derniers temps, l’absence de l’étincelle qui brille habituellement dans son regard l’ayant inquiété également. La réponse ne se fait pas attendre - ou du moins l’absence de réponse, puisque Swann se contente de répondre à sa question par une autre question. Lucas affiche un sourire poli à son tour. Toutefois, il n’est pas dupe, alors il précise son propos. Certes, il était le patient, mais il était aussi l’ami de l’anglais et la mine sombre qu’il arborait depuis quelques semaines maintenant méritait que l’ancien pompier s’autorise à insister un peu. Il s’assied en face du kiné, de l’autre côté de son bureau, prêt à avoir une discussion qui dépasse le cadre de la relation médecin-patient, mais il n’en est rien. Swann se contente de balayer ses inquiétudes en quelques mots, qui veulent tout dire selon Lucas et n’arrangent en rien ce sentiment chez lui qui lui fait dire que non, quelque chose ne va pas bien dans la vie de son ami. « Ça fait plusieurs fois que je te vois et que j’ai l’impression que c’est un jour sans… », insiste-t-il, en reprenant son expression. Ils ne se connaissent pas depuis si longtemps alors le brun ne sait pas tellement jusqu’où il peut pousser son interrogatoire et si l’anglais finirait par se confier à lui, mais il se doit d’essayer - a minima de faire comprendre à Swann qu’il peut aussi être pour lui une épaule sur laquelle s’appuyer. « Ce que je veux dire, c’est que si t’as d’autres jours sans… tu peux m’appeler. », l’encourage-t-il, avec un petit sourire. « J’ai une tête aussi horrible que ça ? », rit légèrement Lucas, lorsque son kiné lui fait remarquer qu’il n’a pas l’air dans son assiette également. Effectivement, le retour de son frère à Brisbane ne l’a pas ménagé. Il se retrouve avec ses mensonges à gérer, l’angoisse de voir sa vie repartir à vau-l’eau, après tant d’efforts. Les raisons de son retour l’ont aussi travaillé plus qu’il ne l’aurait imaginé ; Allen père était malade et il ne savait pas quoi faire de cette information. D’abord, il avait préféré l’ignorer, décidant qu’il n’en avait rien à faire. Mais la nuit dernière, pris d’insomnie comme souvent, son esprit a décidé de le remettre face à cette réalité. Il n’avait pas bien compris à quel point son père était malade - il n’avait pas fait médecine comme lui ou son frère. Il a alors commencé à faire des recherches sur internet. Sclérose en plaques, des termes barbares pour lui, qu’il avait lu dans tous les sens une bonne partie de la nuit. Il n’était même pas sûr d’en avoir bien assimilé les implications sur la santé de son paternel. Néanmoins, il se souvient avoir lu qu’un accompagnement par kiné pouvait être recommandé pour les personnes atteintes, alors peut-être que Swann saurait lui expliquer, avec ses mots à lui. « J’ai pas très bien dormi, la nuit dernière. », finit par avouer Lucas. Il cherche comment poser ses questions, sans trop alarmer son ami. « T’as… T’as déjà traité des patients atteints de sclérose en plaques ? » De toutes évidences, poser cette question allait certainement mettre la puce à l’oreille de l’anglais. Lucas craint que les réponses ne l’aident pas à y voir plus clair, mais il avait besoin de savoir ce qui attendait son père, malgré lui.
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Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 51712 POINTS : 80
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (06) › arthur #17 › scarlett #5 › greta #11 › lucas #2 › rory #60 › lucia #23
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
greta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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« Pas vraiment, disons juste que… je ne me suis pas reposé comme je l’aurais dû, j’ai peut-être un peu forcé. » Et au fond, Swann s’y attendait. Il savait bien que si le problème ne venait pas d’un excès de sport ou d’un faux mouvement, il venait au moins de l’absence du repos qui était pourtant presque imposé à Lucas. Il fait une moue simple, ne voulant pas jouer au bad cop face à un adulte qui comprend lui-même l’ampleur du problème et surtout les possibles conséquences de son esprit borné. Tous les patients sont semblables sur ce point, et Swann lui-même ne fait guère exception. « Peut-être ? » Il ne l’accable pas, en témoigne le sourire en coin qu’il dessine simplement. Il est loin de justifier et défendre la façon de faire de Lucas, mais il sait malgré tout que le faire se sentir coupable ne serait pas pour les aider, ni l’un ni l’autre. « Et comme je veux plus prendre d’antidouleurs… » Plus sobrement, Swann hoche la tête, bien conscient que l’addiction à ce genre de médicaments peut arriver rapidement ; trop rapidement. « Je jouerai pas au donneur de leçons, mais pense à ça avant de pousser ton corps à bout, ok ? » Il n’a pas de filet de secours, là où bien d’autres pourraient effectivement se jeter à corps perdu dans la prise de médicaments comme d’un remède universel. Lui ne le peut pas, et Swann ne l’encouragera pas à aller en ce sens. Sa décision est réfléchie, et tant mieux.
Sans que Swann ne le voit venir, les soupçons changent de camp et se portent plutôt sur sa personne. « Ça fait plusieurs fois que je te vois et que j’ai l’impression que c’est un jour sans… » Le blond esquisse un sourire timide, bien incapable de mentir davantage à Lucas sur ce point. Il peut tenter d’esquiver le fond du problème, ça oui, mais il refuse de mentir sciemment en regardant ses amis les yeux dans les yeux. « Ce que je veux dire, c’est que si t’as d’autres jours sans… tu peux m’appeler. » Il hoche la tête, touché par sa sollicitude. Il ne sait pas s’il oserait aller jusqu’à l’appeler, mais il sait malgré tout que la proposition de Lucas est sincère. « C’est juste des différends de couple. Je vais pas t’imposer ce genre de problèmes. » Il esquisse déjà un nouveau sourire, se forçant cette fois-ci à l’appuyer un brin davantage. Il ne l’en remercie pas moins pour sa solicitude, même s’il se connaît maintenant assez pour savoir qu’il est toujours trop gêné d’accepter les mains tendues de la part de ses proches, éternellement craintif d’être un boulet accroché à leur cheville plutôt qu’un véritable ami comme n’importe quel autre.
C’est avec soulagement qu’il écoute Lucas changer de sujet, ou tout du moins dans un premier temps. Lorsqu’il comprend le fond du problème dont il est question, il n’existe déjà plus aucune sorte de soulagement, de quiétude, ou Dieu sait quoi encore. « J’ai pas très bien dormi, la nuit dernière. » Swann pose son regard dans le sien, l’enjoignant à continuer. « T’as… T’as déjà traité des patients atteints de sclérose en plaques ? » Ses sourcils se froncent plus qu’il ne l’aurait voulu, le souci prenant le pas sur tout le reste. « Ca m’est arrivé, oui. » Il n’est pas un expert de la maladie et d’autres médecins seraient bien mieux placés que lui pour parler du sujet sur un bon nombre d’aspects, mais il se contente de l’aspect factuel de la réponse: oui, il a déjà traité des patients de sclérose. « Dis m’en plus, Lucas. » Il le demande bien plus en tant que son ami que son médecin, maintenant. Son inquiétude est visible tant il a l’impression que le monde de son ami s’est déjà écroulé et qu’il n’en a rien vu. « On parle de toi ? »
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Lucas Allen
l'accident de parcours
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Lucas n’a jamais été doué avec les mots, de toute évidence. Il préfère lâcher une bombe, sans davantage de précisions, suscitant souvent l’inquiétude de ses proches. Il ne le fait pas exprès, il ne sait juste pas comment parler de lui, comme parler de ce qui le tracasse sans se faire des noeuds au cerveau. Le manque de sommeil ne l’aide pas et son esprit est encore submergé de termes médicaux en tout genre, dont il n’a pas compris tout à fait le sens. Dans un premier temps, il a essayé de balayer l’information d'un revers de main, ayant l’intime conviction que son père ne faisait belle et bien plus partie de sa vie. Puis, il s’est surpris à y repenser, encore et encore. Il n’a pas osé poser davantage de questions à son frère, par fierté ; et il préférait garder ses distances quelques temps. Au moins, tant qu’il ne le voyait pas, il n’avait pas à mentir sur quoi que ce soit. Swann est donc l’un des seuls vers qui il peut se tourner. Mais il réalise en voyant les sourcils froncés de son ami que sa simple question a immédiatement déclenché de l’inquiétude chez lui. Lucas pince les lèvres, avant de soupirer. Il voit que l’anglais est loin d’être au meilleur de sa forme et il s’en veut déjà de le solliciter pour autre chose que sa jambe, mais il a besoin de réponses à ses questions. « Plus ou moins. », finit par répondre l’ancien pompier, en massant sa nuque tendue. Il ne sait pas comment l’annoncer sans avoir l’air perturbé ou stressé. Il aimerait ne rien en avoir à faire, que ça lui passe au-dessus, et pourtant, la maladie qui s’est déclarée chez son père l’a bien empêché de trouver le sommeil cette nuit. « Mon frère est de retour en ville, depuis quelques semaines. Définitivement. », commence-t-il par expliquer. « Je pensais que c’était parce qu’il avait trop le mal du pays, mais en fait… » Lucas tente de passer sous silence sa jalousie et sa colère, qu’il a bien du mal à s’admettre comme le reste. « Il est revenu en grande partie parce qu’on a diagnostiqué une sclérose en plaques à mon père. », confesse enfin le pompier. Il soupire. Au moins, le prononcer à voix-haute le libérait d’un poids. « J’ai fait le truc qu’il faut absolument pas faire : j’ai cherché sur Google. Mais j’ai pas tout compris. » Il se mordille le bout de pouce, comme il en a l’habitude lorsque la nervosité l’habite. « En vrai, je m’en fous de lui, c’est juste… Je voulais savoir à quoi m’attendre. » Évidemment, il cherche à se justifier, comme si montrer qu’il y attache la moindre importance le trahissait. Sauver les apparences ; c’est la seule chose que son paternel lui avait appris.
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Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 51712 POINTS : 80
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arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
greta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : harley (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
« Plus ou moins. » Il n’existe que peu de réponses aussi inquiétantes que celles en demi-teinte. Swann ne saurait dire si cela tend vers le “plus” ou vers le “moins”, et cet entre-deux n’a rien pour le rassurer, justement parce qu’il ne sait pas quelle posture adopter face à une telle idée. Il veut le meilleur pour son ami, évidemment, et n’a aucun mal à comprendre que ce dernier fait lui aussi de son mieux pour évoquer une situation difficile et a besoin de temps pour évoquer la situation dans de plus amples détails. Swann lui donne ce temps, choisissant de ne pas surenchérir ou de lui poser une nouvelle question alors qu’il jurerait pouvoir observer les rouages du cerveau de Lucas tourner plus rapidement que jamais. « Mon frère est de retour en ville, depuis quelques semaines. Définitivement. » Moins. La réponse était donc moins. Swann entend peu parler de son frère, et si tel est le cas aujourd’hui il anticipe déjà que cela n’a rien d’une bonne nouvelle pour quiconque. « Je pensais que c’était parce qu’il avait trop le mal du pays, mais en fait… Il est revenu en grande partie parce qu’on a diagnostiqué une sclérose en plaques à mon père. » - « Oh. » Ce n’est pas à ce “moins” là que Swann s’était attendu, il doit bien l’avouer, même s’il fait le choix de ne pas lui préciser qu’il pensait que son frère était le malade en question : cela n’aiderait en rien leur discussion, et cela ne ferait sans doute qu’ajouter de l’incompréhension à un dialogue déjà difficile. « C’est lui qui te l’a appris ? » Il n’a aucune idée de ce que cela changerait au diagnostic en lui-même mais le blond nourrit malgré lui l’impression que cela lui donnera une meilleure vision d’ensemble sur toute cette histoire et, par extension, que cela l’aidera un peu mieux à comprendre ce qu’il se passe dans l’esprit de Lucas. « Je suis désolé. » Il ajoute finalement, conscient qu’il aurait dû commencer par là plutôt que de faire jouer sa curiosité.
« J’ai fait le truc qu’il faut absolument pas faire : j’ai cherché sur Google. Mais j’ai pas tout compris. » Effectivement, c’est sûrement ce qu’il ne faut absolument pas faire, pour cette maladie ou pour n’importe qu’elle autre. Est-ce qu’on peut seulement en vouloir à Lucas d’avoir voulu anticiper le futur ? Non, bien sûr que non. Swann ne dit rien, il n’en pense pas davantage non plus. « En vrai, je m’en fous de lui, c’est juste… Je voulais savoir à quoi m’attendre. » - « Et tu veux que je tienne ce rôle maintenant ? » Il ne lui en voudrait pas si tel est le cas. Tout ce qu’il cherche à savoir, c’est où se positionner exactement dans cette histoire dont il ignorait tout il y a encore peu de temps. « Tu en as déjà parlé avec ton frère ? Tu veux que je le fasse ? » Est-ce qu’il veut qu’il informe aussi son frère sur ce qui va advenir des mois et années à venir ? La relation fraternelle entre eux est difficile à suivre mais Swann ne donne pas son avis sur ce point, parce que cela ne le regarde pas le moins du monde, parce qu’agir comme un ami reste encore le mieux qu’il puisse faire sur l’instant. « Il y a des traitements. Tu as lu ça aussi ? » Rien qui n’arrive à guérir la maladie, mais ils sont au moins capables de ralentir son évolution ainsi que les symptômes, ce qui n’est pas négligeable. Il n’existe aucun remède miracle mais les cœurs peuvent être apaisés, jusqu’à un certain niveau du moins. C’est ce qu’il espère faire comprendre à Lucas, pour ne plus jamais avoir à observer un regard aussi triste et démuni chez son ami.
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Lucas Allen
l'accident de parcours
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 732 POINTS : 0
TW IN RP : addictions TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : écolo et végé ≈ passe plus souvent ses nuits avec son chien jazz qu'avec de jolies filles ces derniers temps ≈ cordon bleu hors pair, il te fera le meilleur houmous que t'aies jamais mangé ≈ fume presque pas comme un pompier ≈ god save the queen est sa chanson préférée (mais pas l'hymne anglais) ≈ engagé dans une asso, toujours prêt à servir son prochain ≈ tatoué ≈ tromboniste amateurDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #003333 RPs EN COURS : répertoire téléphonique : greta - joaquin - joshua - olive
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #6
just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ millie #1
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #4
can it be that it was all so simple then? or has time re-written every line? if we had the chance to do it all again, tell me, would we? could we? ≈ olive #3
we've taken different paths and travelled different roads i know we'll always end up on the same one when we're old ≈ joshua #1
Lucas sait qu’il va devoir donner davantage de détails à Swann pour que ce dernier ait une image claire et précise de la situation. Il ne s’est jamais étendu sur ses histoires familiales auprès de l’anglais, alors il se doit de répondre à ses questions. « Ouais. En gros, il m’a prévenu qu’il revenait vivre à Brisbane avec sa famille, y a quelques mois. Ça faisait presque vingt ans que Joshua habitait à Londres. » Il fait une pause, pour laisser le temps au blond d’enregistrer l’information. « C’était hyper soudain et même si j’étais hyper content, je me doutais bien qu’il se passait un truc, mais il voulait pas m’en parler par message. Alors quand on s’est vu y a quelques semaines, je lui ai demandé pourquoi ils sont revenus si vite. Et c’est là qu’il m’a annoncé le diagnostic. », explique rapidement l’ancien pompier à son ami. Les excuses qui se forment par la suite sur les lèvres de Swann sont balayées d’un revers de la main de Lucas. Évidemment, il s’agit là d’une réaction naturelle et amicale qui est convenue face à ce genre de nouvelles. Mais le brun tient à rassurer son ami, même s’il est bien plus secoué à l’intérieur qu’il ne veut bien l’admettre. « Oh, il faut pas. Mon père n’a que ce qu’il mérite. », déclare-t-il, pour dédramatiser. Il a bien conscience que ses paroles peuvent être un peu dur, mais il les pense sincèrement. Pour autant, ça n’a pas empêché Lucas ne faire des recherches, toute la nuit. L’inquiétude et l’appréhension ont pris le pas sur la rancoeur et sa volonté d’être totalement indifférent à ce que pouvait traverser son paternel. Et c’est comme ça qu’il se retrouve à en parler à Swann, alors qu’il a un frère diplômé en médecine de UCL, qui pourrait tout aussi bien répondre à ses questions. « Je sais pas… Je crois que j’ai lu tellement de trucs cette nuit que j’arrive plus à y voir clair. », répond-il au kiné, perplexe. Il ne voulait pas le solliciter plus que nécessaire, mais avoir cette conversation avec son frère lui semblait insurmontable. Sa fierté, bien ancrée en lui, l’empêchait de montrer devant lui une quelconque empathie pour leur père. « On en a un peu parlé, quand il me l’a dit, mais on est pas allé dans le détail. Je parle plus à mes parents depuis plus de quinze ans maintenant, donc c’est pas un sujet qu’on aborde souvent. Et quand on l’aborde, j’essaie de faire en sorte que ça dure le moins de temps possible… », explique Lucas, son visage affichant une moue un peu contrite. Cette volonté de paraître fort en toutes circonstances, surtout face à son frère, l’avait conduite à s’angoisser dans son coin, quitte à lire tout et son contraire sur internet. « Joshua est médecin donc j’imagine qu’il sait tout ce qu’il y a à savoir, t’embêtes pas. C’est juste moi qui ai pas voulu creuser davantage. » L’ancien pompier se sent bête de le dire à voix haute, mais il ne veut surtout pas que Swann se sente obligé de quoique ce soit. Et l’idée que son kiné et son frère se rencontrent lui donnait des sueurs froides ; l’issue quasi certaine serait que Joshua finisse par apprendre la bouche de son ami que son accident a eu plus de conséquences qu’il ne l’avait laissé entendre, et Lucas s’est promis de le faire lui-même. Il n’a juste pas encore trouvé le bon moment. Lorsque l’anglais aborde le sujet des traitements possibles contre la sclérose en plaques, Lucas se triture les doigts, nerveusement. A vrai dire, ce n’est pas tellement les moyens de supporter la maladie qui avaient fait l’objet de ses recherches, mais plutôt le temps qu’il restait à vivre pour son père. « Ouais, j’ai lu… », dit-il distraitement. Il aimerait être honnête avec Swann, mais comme d’habitude, il ne sait pas par où commencer. Il soupire, passant ses doigts noueux dans les boucles de ses cheveux. Il redoute la réaction du blond, mais après tout, il ne l’a jamais jugé par le passé. Alors, il se lance. « Le seul truc que j’ai demandé à mon frère, c’était si mon père allait mourir. », finit-il par dire, brisant un silence qui traînait depuis plusieurs secondes maintenant. Son regard est fuyant, comme si prononcer à voix haute ce qui l’inquiète vraiment était pire que de le penser. « Mais je crois que ce que j’ai vraiment envie de savoir c’est s’il va mourir bientôt. », avoue-t-il enfin. Il ose enfin planter ses prunelles sombres dans celles de l’anglais, attendant une quelconque sentence. « C’est pas joli-joli, hein ? » Évidemment, la question est rhétorique. Il a l’impression de montrer à Swann un aspect de sa personnalité qu’il n’apprécie pas du tout ; lui qui aime rester le pompier, prêt à aide son prochain en toutes circonstances. Et pourtant, il était capable de souhaiter à moitié à son père de mourir, tout en étant inquiet pour lui, malgré toute la rancoeur qu’il a à son égard. L’ironie arrache un léger rire à Lucas. « Je coupe les ponts à dix-sept ans pour avoir la paix, je me refais une vie, je trouve ma vocation… Puis j’ai un accident, je fais une croix sur mon métier, je deviens complètement accro aux médocs. Et là, mon père tombe malade et je me retrouve à m’inquiéter pour lui alors qu’il le mérite vraiment pas… C’est quel genre de karma éclaté ça, selon toi ? », finit-il par demander à l’anglais, espérant détendre l’atmosphère.
every time that i look in the mirror all these lines on my face getting clearer the past is gone oh, it went by like dusk to dawn isn't that the way?
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 51712 POINTS : 80
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (06) › arthur #17 › scarlett #5 › greta #11 › lucas #2 › rory #60 › lucia #23
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
greta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : harley (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
« Ouais. En gros, il m’a prévenu qu’il revenait vivre à Brisbane avec sa famille, y a quelques mois. Ça faisait presque vingt ans que Joshua habitait à Londres. » Une telle notion de temps lui couperait presque le souffle tant il ne s’imagine pas vivre loin de sa famille pendant près de deux décennies et même si Lucas en parle avec une certaine désinvolture de son côté, il n’est pas certain qu’il pense à son tour qu’il y a si peu à en dire, si peu à en ressentir aussi. L’anglais est néanmoins heureux de l’entendre dire que son retour a été un doux synonyme pour lui, ce qui lui fait comprendre que les relations familiales sont bonnes - bonnes, mais pas au point qu’il ait cherché à revenir au pays avant d’être mis face au fait accompli d’un diagnostic contre lequel l’homme ne peut rien, ou tout du moins pas grand chose. « Oh, il faut pas. Mon père n’a que ce qu’il mérite. » Swann ne réagit pas, n’ayant aucune envie de rentrer dans un quelconque débat imposant l’empathie envers autrui. Si c’est la façon dont Lucas souhaite réagir, il n’en dira pas davantage mais n’en sera pas moins présent pour lui. Son rôle est découter Lucas, pas grand chose de plus, surtout alors qu’il sait qu’il est loin de connaître parfaitement toutes les nuances des relations familiales au sein des Allen.
« C’est différent de couper les ponts avec ses parents et de réaliser qu’ils vont mourir. » Il répond simplement, faisant le choix de ne pas utiliser une enième expression plutôt que d’avoir à utiliser le verbe mourir. Lucas est conscient de l’idée et c’est justement cette dernière qui semble le tourmenter, pour autant elle n’en est pas moins évitable. En parler rend sans doute tout un peu moins indigeste, mais cela ne change pas la finalité. « Mais je crois que ce que j’ai vraiment envie de savoir c’est s’il va mourir bientôt. » - « Tu as encore le temps d’être avec lui. » L’anglais n’est même pas certain que c’est ce que Lucas voudrait, mais il le statue tout de même, sans doute parce qu’il espère que cela lui donnera une envie similaire, éternellement trop fleur bleue. Il devrait apprendre de sa propre histoire pour comprendre et statuer que toutes les familles ne se valent pas et que toutes les relations ne méritent pas d’être réparées. « Je coupe les ponts à dix-sept ans pour avoir la paix, je me refais une vie, je trouve ma vocation… Puis j’ai un accident, je fais une croix sur mon métier, je deviens complètement accro aux médocs. Et là, mon père tombe malade et je me retrouve à m’inquiéter pour lui alors qu’il le mérite vraiment pas… C’est quel genre de karma éclaté ça, selon toi ? » Swann étire un sourire qui n’en a que le nom. « Si jamais tu veux en faire un film, en tout cas, j’ai des contacts dans le milieu à ce qu’il paraît. » Son sourire s’étend un peu plus et gagne en confiance alors qu’il tend dans la même direction que son ami, à tenter d’en sortir le positif plutôt que de s’appitoyer davantage sur une vie qui, il est vrai, n’a pas été de tout repos. « Tu gardes la face Lucas, c’est le plus important. » Avoir une bonne relation avec ses parents n’est pas une nécessité, et si ce n’est pas ce qu’il veut alors il est dans son droit ; et s’il veut simplement veiller sur eux pour leur assurer une fin plus simple, alors encore une fois il est dans son droit. « Ton frère en pense quoi ? » De la maladie de leur père, de leur relation-non-relation avec son propre frère. Il s’en fait assez pour tout quitter et revenir au pays, mais cela ne concerne que lui. En ce qui concerne Lucas, Swann se montre particulièrement aveugle au sujet des liens fraternels.
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Lucas Allen
l'accident de parcours
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Lucas se redresse légèrement, ses doigts jouant nerveusement avec une couture de son sweat. Le sourire léger de Swann est réconfortant, mais l'ironie mordante de la situation est toujours bien présente. « Mon frère ? » Il répète la question, comme s'il a besoin d'entendre le mot à nouveau pour saisir tout ce qu'il englobe. Un soupir lui échappe avant qu'il n'ose répondre. « Lui, c’est différent. Josh a toujours été le fils modèle, le genre à ne jamais faire de vagues, à suivre le chemin tracé sans poser de questions. », dit-il, en haussant les épaules, l’air détaché, même si au fond de lui, il sait que, si son père est un sujet, sa relation avec son frère en est un autre tout aussi délicat. « Quand on était gosses, on n'était pas si proches que ça, tu vois. Lui, il arrivait à correspondre à ce que nos parents attendaient, et moi… disons que j'étais plutôt doué pour faire l'inverse. » Il sourit, mais c’est un sourire amer. Il se souvient de tous ces événements mondains où Allen père et mère les ont trainés, où Lucas se sentait si peu à l’aise, alors que Joshua avait l’air d’être un poisson dans l’eau. Il passe une main dans ses cheveux, ébouriffant quelques mèches déjà en bataille. « Il s'inquiète pour notre père, bien sûr. Josh est comme ça. Même après tout ce temps loin d'ici, il reste attaché à l'idée de famille, tu vois ? Il a ce sens du devoir, même envers un père qui n'a jamais vraiment été là pour nous. », explique le pompier. Car, si Joshua n’a pas coupé les ponts comme lui, il a tout de même toujours eu conscience des aspects problématiques de la personnalité de leur père. Et pour ça, Lucas ne peut s'empêcher de ressentir une certaine admiration pour son frère, même s'il ne le dirait jamais à haute voix. Josh a toujours été celui qui portait les choses sur ses épaules, celui qui prenait les décisions difficiles sans se plaindre, là où lui, a pris la fuite dès qu'il en avait eu l'occasion. « En vrai, je crois qu’il comprend pas pourquoi je m'implique pas plus. » Il hausse les épaules de nouveau, comme si la réponse importe peu, mais son regard trahit certainement un doute plus profond. « Même s’il disait le contraire si je lui demandais, il doit penser que je suis un lâche. Mais c'est pas ça… Je veux dire, ouais, j'ai fui, mais pas parce que j'avais peur. J'ai juste… » Il s’interrompt, cherchant les bons mots. « Je pouvais juste plus supporter d’être le moins bon des deux et qu’on me le fasse comprendre sans cesse. » Les derniers mots lui échappent plus doucement, presque comme une confession. Il sait que Swann ne le jugerait pas, mais il n’a jamais vraiment osé le dire à voix haute, même à lui. Il serre un peu plus fort la couture de son sweat, sentant la tension grimper dans ses épaules. « Josh, lui, il est revenu parce qu’il croit encore à ces conneries de rédemption, je suppose. Il pense que tout peut se réparer. » Lucas secoue la tête, un léger rire amer franchissant ses lèvres. « Moi, je pense que certaines choses sont trop brisées pour être réparées. Et c’est pas grave. » Qui aurait cru qu’il prononcerait ses paroles, deux ans plus tôt, alors qu’on lui annonçait la fin de sa carrière de pompier ? Il marque une pause, levant les yeux vers Swann. « Tu crois pas ? », finit-il par demander à l’anglais. Le silence s’étire un moment entre eux. Lucas attend une réponse, sans vraiment la chercher. Peut-être que ce qu’il attend vraiment, c’est une forme de validation, un signe qu’il n’est pas complètement perdu à s’accrocher à ses propres décisions. Lucas s'enfonce de nouveau dans ses pensées, les paroles de son ami résonnant encore dans son esprit. « Tu gardes la face, Lucas, c’est le plus important. » Mais pour combien de temps encore ?