(momeï #2) ☽ all i need is somebody to grab my hand
Maxime Coventry
ÂGE : trente-deux printemps (24.12.92) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : en couple depuis 2017 avec Pablo, artiste peintre Barcelonais qui a ramassé les morceaux d'un cœur émietté. MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 206 POINTS : 50
TW IN RP : insupportable personnalité (et ouais) ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)#1 / #2 ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? AVATAR : pierre niney CRÉDITS : sweetpoison-rpg (avatar) - harleygifstock (gifs) - anaelle (signature) DC : Helen Stenfield, le tyran & Andréa Eames PSEUDO : JUJU INSCRIT LE : 05/07/2024
@"Maeve Wang" - west end – septembre 2024 ¤¤¤ 1 097 mots crédits gifs (doloresgifs&perfectlyfuckingcivils) / code (boté du sud )
L'entente entre Mokare et Maeve est évidente ; les deux protagonistes apprécient les moments passés en tête à tête, que ce soit pour danser, ou comme là, dans ce bar à chats. Au fil de leurs conversations, le japonais a compris que la jeune femme le laisse la taquiner, alors il profite de cette possibilité pour alléger les conversations un peu lourdes d'embarras pour Maeve, lorsqu'elle évoque la nécessité de l'aider à lire le menu, à cause de son handicap, ou qu'il lui fait croire qu'il prévoyait de lui voler des morceaux de son gâteau. La moquerie, qui n'en est pas sérieusement une, est légère ; elle fait naître d'innombrables sourires entre eux, et renforce leur complicité. Alors, lorsque Maeve l'interroge sur sa mère, Mokare n'a aucune hésitation à lui partager la nouvelle de son décès. Il n'a aucune raison de lui faire croire qu'elle est en vie, mis à part se faire du mal à soi-même, en plus de blesser Maeve si elle apprend un jour qu'il lui a menti. Mokare n'est pas pour le mensonge, même pour l'omission d'informations... il a déjà bien assez été heurté par l'ignorance de la maladie de sa mère, cachée par cette dernière durant de longs mois.Sentir la main de Maeve contre la sienne lui fait du bien, apaisant cette peine qui cherche de nouveau à s'emparer de lui, même si l'idée commence à se faire une place dans sa tête. « Je suis désolée. Je suis sûre que, de là où elle est, Hinata veille sur toi. Dans chaque soleil… » - « Merci... » Souffle-t-il, touché par la douceur de ses mots. Il la remercie sincèrement d'être ce qu'elle est, délicate et rassurante, alors qu'ils ne se connaissent que depuis peu de temps.
Heureusement que son emploi du temps lui permet de poursuivre ses cours de danse auprès de Maeve, la déception aurait été immense de ne plus honorer ce rendez-vous hebdomadaire qu'il apprécie énormément. Il assure à la jeune femme qu'il ne compte pas arrêter de lui apprendre à danser, et en profite pour la complimenter de nouveau sur ses véritables capacités de danseuses : « C’est comme tout. Je n’ai pas appris le braille en une journée… » En effet, c'est la même procédure pour n'importe quel apprentissage. L'effort, la persévérance, la répétition ; c'est là les éléments clés de la réussite. Si on s'en donne les moyens, le corps et l'esprit sont capables de tout. Maeve est la preuve vivante que, même porteuse d'un handicap lourd, elle adopte le comportement nécessaire pour réussir en danse. Et il ne regrette absolument pas d'être son professeur, il en est même très ravi. Lui qui a craint de ne pas être en mesure de surmonter la difficulté de sa cécité, Mokare est heureux d'avoir choisi de tenter l'aventure. Et, forcément, le jeune homme se questionne lui aussi à propos de son handicap. Des questions, il en a plusieurs en tête, tout comme des scénarios plausibles. Alors il ose lui poser cette question qui lui brûle les lèvres, à savoir si elle est née ainsi, tandis que le tintement de leurs fourchettes résonne entre eux, à chaque bouchée de gâteau attrapée : « Ce n'est pas une histoire joyeuse, tu sais... mes parents m'ont empoisonnée. » Si Maeve pouvait voir sa tête, elle verrait un Mokare surpris, voire même carrément choqué par l'aveu de la jeune femme en face d'elle. A-t-il bien entendu ? Ses parents ont voulu l'empoisonner ? « Disons que je n’étais pas l’enfant qu’ils voulaient, et ils pensaient se débarrasser de moi. » Ses paroles sont violentes, Mokare comprend qu'ils ont été de la tuer, et il trouve ça... horrible. Il n'y a pas d'autre mot. Comment des parents peuvent-ils vouloir assassiner leur propre enfant ? Même s'il n'a pas plus de détails sur le pourquoi elle ne correspond pas à leurs attentes, cela n'est pas une raison pour tenter le meurtre de sa progéniture. « Ça va… Je me suis habituée, depuis. J’ai eu une famille d’accueil très aimante après ça, ils m’ont aidée à accepter et à trouver de nouveaux repères. » Cette note positive ne lui fait pour autant pas oublier la nouvelle... Mokare est sur le cul, littéralement. Il ne sait plus quoi dire ; s'excuser paraît être la solution la plus facile, même s'il n'a rien à voir dans l'histoire. Mais ça ne changera rien... alors le silence s'installe, et Maeve le remarque : « Je t’avais prévenu… C’est loin d’être joyeux. » Il secoue la tête, pour tenter de retrouver ses esprits. Il s'en veut un peu d'être muet comme une carpe, après ce qu'elle vient de dire ; tout à l'heure, Maeve a été capable de paroles douces et rassurantes, et lui n'en est rien. Il se sent bête. « Désolé, je reste sans voix... ça me... ça me rend triste pour toi. » Même si elle a eu une famille d'accueillante aimante (et heureusement), Mokare ne doute pas que ça laisse des traces, malgré tout. Nos parents sont censés être les personnes qui nous aiment le plus au monde, pas ceux qui veulent notre mort les premiers... « Je ne sais pas ce qu'ils attendaient de toi pour prétendre que tu n'étais pas comme ils le voulaient mais... à mes yeux, tu es une très belle personne. » ça ne changera rien non plus de le lui dire, mais il en a envie : « Douce, drôle, soucieuse des autres. Tu appelles les autres au calme et à la tendresse, c'est rare comme don. » A son tour, Mokare dépose délicatement la paume de sa main contre le dos de celle de Maeve, dans un geste tendre, compatissant et rassurant. Elle n'a sûrement pas besoin d'être rassurée, mais le japonais est tellement blessé lui-même par cet aveu qu'il ressent l'envie de faire naître un sourire sincère sur ses lèvres, plutôt que celui amusé, qui lui sert probablement de carapace. « Je suis ravi que nos chemins se soient croisés, tu es une personne formidable. Et je le pense pas uniquement parce que tes parents ont eu un comportement affreux à l'égard de leur fille. C'est ce que je pense depuis notre première rencontre. » Il s'ouvre beaucoup à elle, Mokare n'en a pas vraiment l'habitude, en réalité. Cela fait bien longtemps, qu'il a ce genre de paroles sincères pour une personne, et ça l'embarrasse, si bien qu'il a besoin d'orienter la conversation vers autre chose : « Tu veux goûter mon gâteau, au fait ? Avant que je ne dévore tout. » Très bonne diversion, non ?
you gotta keep breathing
All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 233 POINTS : 120
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#4 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
WILLEVE #2 ¤ vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts
Un café remplit de pâtisseries moelleuses et sucrées, de chats ronronnants qui réclament des câlins en passant entre vos jambes et une délicate mélodie en fond-sonore, ce n’est pas vraiment l’endroit idéal pour avouer que ses parents ont eu la volonté de la tuer, et qu’ils s’y sont employés avec une méthode qui a certes foiré, mais qui lui a suffisamment pourri la vie pour qu’elle ne puisse même pas se rendre compte de son environnement aujourd’hui. Elle l’a accepté, depuis, elle a assimilé l’idée que ses parents n’ont jamais voulu d’elle, qu’elle a précipité leur mariage par sa venue au monde et qu’ils ne lui ont jamais pardonné de s’être retrouvés emprisonnés l’un à l’autre pour la vie. Elle était le fruit de leurs aventures, la sentence qui les condamnait à se supporter pour les années à venir et, plutôt que d’avoir le courage de se séparer, ils lui ont fait payer le prix — sa mort, c’est ce qu’ils espéraient récolter pour être soulagés de leurs responsabilités. « Désolé, je reste sans voix... ça me... ça me rend triste pour toi. » elle hausse ses épaules avec une nonchalance qui n’est pas totalement soufflée par la fausseté mais qui n’est pas entièrement sincère non plus ; elle mentirait si elle affirmait ne pas avoir rêvé d’une famille aimante, elle aussi. ‘’Ne t’inquiète pas, c’était il y a longtemps.’’ même si elle subit les conséquences tous les jours, et qu’elle devra les endurer jusqu’à la vie de sa fin « Je ne sais pas ce qu'ils attendaient de toi pour prétendre que tu n'étais pas comme ils le voulaient mais... à mes yeux, tu es une très belle personne. » ça courbe ses lèvres vers le haut tandis qu’elle abaisse ses épaules, adoucissant l’expression de son visage sous la tendresse que lui offre Mokare « Douce, drôle, soucieuse des autres. Tu appelles les autres au calme et à la tendresse, c'est rare comme don. » peut-être parce qu’elle a trop connu les cris, la souffrance, la peur, les coups et la terreur pour la poursuivre ; elle aurait pu choisir cette voie, elle aurait pu cracher sa rancoeur à la face du monde, devenir le monstre odieux qu’ils dépeignaient, mais ce n’est pas dans son tempérament. Elle reste néanmoins touchée de la façon dont Mokare la décrit, et elle accueille le contact de sa peau avec tout autant de tendresse, retournant délicatement sa paume pour pouvoir prendre sa main dans la sienne. « Je suis ravi que nos chemins se soient croisés, tu es une personne formidable. Et je le pense pas uniquement parce que tes parents ont eu un comportement affreux à l'égard de leur fille. C'est ce que je pense depuis notre première rencontre. » - ’’Même si je t’écrasais les pieds ?’’ qu’elle demande d’une voix partagée entre la douceur et l’amusement, avant d’appuyer davantage sur la première quand elle poursuit : ’’Plus sérieusement, je te remercie pour tout ce que tu viens de dire. Ça me touche beaucoup…’’ puisqu’elle ne doute pas de la sincérité du danseur, pour ainsi dire, dès le départ elle a eu l’intime conviction qu’il était quelqu’un de confiance, et pas seulement parce qu’il avait été recommandée par sa meilleure amie. ’’Moi aussi, je suis contente de t’avoir rencontré.’’ surtout qu’il ne tarde pas à lui faire une proposition alléchante, à laquelle Maeve ne peut résister « Tu veux goûter mon gâteau, au fait ? Avant que je ne dévore tout. » - ’’Et comment !’’ qu’elle lance d’une voix joyeuse en libérant la main de Mokare afin de se saisir de sa fourchette, appuyant son coude sur la table pour surélever son couvert même si, dans les faits, elle ne peut pas encore s’emparer d’un morceau de gâteau, ne pouvant pas le localiser sur la table ’’Tu veux goûter le mien ?’’ elle le propose en avançant son assiette de sa main libre, comme un échange de bons procédés ’’Lequel de tes voyages tu as préféré ?’’ elle se doute qu’il y en a beaucoup, mais elle est curieuse d’en connaître certains détails, elle qui n’a jamais vraiment quitté Brisbane.
(724 mots)
crédits/doloresgifs&perfectlyfuckingcivils
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
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Maxime Coventry
ÂGE : trente-deux printemps (24.12.92) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : en couple depuis 2017 avec Pablo, artiste peintre Barcelonais qui a ramassé les morceaux d'un cœur émietté. MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 206 POINTS : 50
TW IN RP : insupportable personnalité (et ouais) ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)#1 / #2 ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? AVATAR : pierre niney CRÉDITS : sweetpoison-rpg (avatar) - harleygifstock (gifs) - anaelle (signature) DC : Helen Stenfield, le tyran & Andréa Eames PSEUDO : JUJU INSCRIT LE : 05/07/2024
@"Maeve Wang" - west end – septembre 2024 ¤¤¤ 820 mots crédits gifs (doloresgifs&perfectlyfuckingcivils) / code (boté du sud )
Mokare ressent beaucoup de peine à l'entente du récit de vie de Maeve... il se demande comment des parents peuvent se montrer capable de telles monstruosités, à l'égard de leur enfant ; l'empoisonner, dans le but de la tuer... quelle vision devait avoir Maeve de l'amour paternel et maternel, après ça ? Même si elle lui atteste avoir connu une très gentille famille d'accueil par la suite, son amour-propre doit être sacrément fragilisé, non ? Comment avoir confiance en soi, alors que nos propres parents souhaitent notre mort, si jeune ? Comment avoir confiance aux autres, si on ne peut même pas l'accorder aux deux personnes censées nous aimer le plus au monde ? C'est horrible, et Mokare sent des frissons d'effroi le parcourir. « Ne t’inquiète pas, c’était il y a longtemps. » Il se doute bien qu'elle essaie d'alléger la gravité de la situation, et ça doit être bien difficile pour elle de le faire. Car on peut pas dire que ce n'est pas grave... ça l'est. Même si les années passent, et qu'elle est aujourd'hui en vie, en sécurité, ce n'est pas une enfance anodine, à laquelle on peut aisément tourner le dos ; elle doit marquer, forcément. Mokare s'en veut un peu de l'avoir questionné à ce sujet.. mais comment aurait-il pu savoir ? Rien n'a laissé présager qu'elle lui raconte de telles atrocités vécues. Alors il se veut rassurant, lui avouant ce que son cœur ressent à l'égard de la jeune femme. Il n'est pas obligé de le faire, mais il a envie que Maeve sache qu'il l'apprécie beaucoup, même si ça ne changera jamais rien à ce qu'elle a vécu, et au fait qu'elle est déjà certainement bien entouré depuis. « Même si je t’écrasais les pieds ? » Elle a cette capacité à réussir à apporter cette légèreté qu'elle recherche, probablement pour se protéger. Un sourire discret trouve le chemin des lèvres du japonais, qui veut s'armer aussi de cette légèreté pour s'excuser : « Justement, parce que tu m'écrasais les pieds. » Il ne lui en a jamais tenu rigueur, et ne le fera jamais. La gentillesse, la douceur, l'humour de Maeve sont au-dessus de ce petit détail. « Plus sérieusement, je te remercie pour tout ce que tu viens de dire. Ça me touche beaucoup… Moi aussi, je suis contente de t’avoir rencontré. » L'embarras est présent, mais il ne regrette pas ses aveux. Ils n'en sont plus à leur première rencontre, à leur première discussion. A force de se voir, ils finissent par se connaître, et visiblement s'apprécier mutuellement. Alors tant mieux, Mokare est heureux de cela. « Et comment ! » Il s'empare délicatement de la fourchette de Maeve, suspendue dans le vide, puis attrape un morceau de son gâteau avec. Celui-ci s'effrite un peu, alors il lui ordonne gentiment un : « Ouvre la bouche ! » Elle lui fait suffisamment confiance pour entendre sa demande et y accéder, non ? Et c'est bel et bien le cas, il porte alors le morceau de gâteau à ses lèvres, lui laissant ensuite le loisir de s'emparer de nouveau de sa fourchette. « Tu veux goûter le mien ? » - « Bien sûr ! » Puisqu'elle lui avance son assiette jusque sous son nez, le japonais ne se fait pas prier pour piquer un petit morceau de son gâteau, qu'il trouve tout aussi délicieux que le sien. « Excellent... on sent parfaitement bien le citron, ce n'est pas trop écœurant. » Après ce commentaire digne des plus grands critiques culinaires, Mokare lui rend son assiette, ravi de ce moment partagé entre eux. « Lequel de tes voyages tu as préféré ? » La question l'invite à lâcher un long 'oh', signe de sa réflexion, et de la difficulté qu'il trouve à répondre au tac au tac. La première chose à faire, c'est de se poser la question : quels voyages a-t-il fait ? Un paquet... « J'en ai fais énormément... je trouve la question difficile, parce que j'ai le sentiment que chaque voyage m'a appris quelque chose. » Aucune préférence ne lui vient nécessairement à l'esprit, même s'il est en train d'y réfléchir en même temps que de parler : « Je me replonge souvent dans mes carnets de route, pour me souvenir de tout ce que ces voyages m'ont apporté, justement... alors je crois que je n'ai pas de préférence, désolé... » Il déguste la fin de son gâteau, un peu désolé de lui répondre certainement à côté... mais c'est comme ça. Il ne va pas lui mentir, tout comme il ne lui a pas menti tout à l'heure au sujet de sa mère. « Et toi, tu as déjà voyagé hors de Brisbane ? » Peut-être qu'elle saura davantage répondre à sa propre question... Le principal est de continuer à discuter, même si la fin semble approcher, en même temps que le soleil commence à se coucher.
you gotta keep breathing
All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.