ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : fiancé à ash, oscille entre le bonheur et la panique, perdu quelque part entre les deux MÉTIER : pianiste (au poignet cassé) émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde (plus trop) sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées (vraiment) trop bruyantes LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé, helen & quatre chats POSTS : 1094 POINTS : 320
TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ›› cynophobe depuis l’âge de six ans ›› les bonbons acidulés en intraveineuse ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› insulte les gens en espagnol ›› mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS : ashan#19 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one
izen #9 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me
jayzan#4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
samzan#2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
Déjà grandement éprouvé par l’épuisement moral accumulé au cours des derniers mois, le pianiste n’a que trop peu profité de sa victoire à Cleveland, en dépit de la présence ô combien précieuse de son fiancé. Sur les dix dernières minutes de l’Allegro Vivace, bien après qu’on l’ait qualité grand vainqueur de cette édition 2024, il a eu l’impression de plonger dans une nuit obscure, sans repère et sans ancrage pour l’éclairer, comme si ses dernières forces avaient été livrées dans cette ultime bataille et qu’il ne lui restait plus rien pour honorer l’Orchestre venu l’accompagner pour la dernière représentation de la soirée. Assurément, c’est un privilège de pouvoir jouer du piano à leurs côtés mais, très vite, pendant que ses mains continuaient de monter et descendre, de sauter de blanche en noire, de croche en double croche, d’un triolet à un éphémère arpège, la douleur avait fait irruption dans sa tête en lui donnant tout à coup l’impression que ses paupières étaient trop lourdes pour ne pas se refermer. Heureusement que ses mains sont indépendantes de sa conscience et qu’elles peuvent, toutes seules, mener la danse sur le clavier, guidant le si bémol, le do dièse et le point d’orgue sans avoir besoin qu’on leur indique quoi faire ; il a joué, encore et encore, comme un automate programmé pour tenir le choc, pour encaisser le rythme, pour assurer la continuité de la mélodie, sans savoir comment il faisait pour ne pas s’effondrer de fatigue. L’orchestre avait brillé sous le regard des spectateurs, bienheureuse de partager ce morceau avec le pianiste émérite qui venait de laver son honneur, qui venait de rétablir la noble dorure de son nom, et les cordes avaient repris en choeur avant lui ; sans hésitation, sans un regard, il les avait rejoint, jouant même sans sentir ses mains et ses bras, n’ayant même plus la simple sensation d’avoir de corps. Parce que ce corps, trop longtemps exploité par la pression, écrasé sous le poids du stress, éreinté, abîmé, harassé, délabré, poussé au bout de ses retranchements, usé par les entrainements excessifs des dernières semaines, ruiné par les dénigrements de sa famille, noyé par les querelles avec son entourage, venait de rompre sous le surmenage.
Et cette fatigue, trop longtemps déplacée et ignorée, semble s’être installée durablement puisque, quatre jours après leur retour de Cleveland, le pianiste passe toujours le plus clair de son temps à dormir, sans que sa faiblesse ne se dissipe — la vérité étant plutôt l’inverse. Plus il dort, plus il est abattu, comme si son corps ne parvenait pas à emmagasiner suffisamment d’énergie pour se remettre des affres des derniers mois, mais sans que cette soudaine apathie ne l’inquiète réellement, puisque le bonheur de ses récentes fiançailles effacent considérablement son état léthargique. Aujourd’hui encore, lorsqu’il s’extirpe de sa torpeur somnolente, il bascule sur les flancs en fronçant durement ses sourcils sous la migraine qui barre son front au niveau de ses sourcils, rendant jusqu’à ses yeux incroyablement lourds… Alors qu’il vient tout juste de se réveiller de la sieste. Râleur, il gonfle ses joues en soupirant, restant quelques secondes ainsi allongé avant de daigner se lever du lit, en embarquant le plaid beige avec lui afin de s’en servir comme d’une cape, dont l’extrémité traîne sur le sol lorsqu’il se rend dans le salon afin d’y retrouver son fiancé, un peu trop tranquille sur le canapé. Le considérant un instant du regard, il cligne plusieurs fois des paupières en donnant l’impression de réfléchir très fortement à une question existentielle, qui s’exprime par un ’’Je suis fatigué.’’ qu’il prononce en se laissant tomber sur le canapé - ou plutôt sur son homme - s’allongeant contre lui en nichant sa joue contre son épaule, son front brûlant collé contre sa mâchoire. Refermant le voile de ses paupières sans se préoccuper outre mesure de son état fiévreux, il remonte l’une de ses mains sur le torse de son anglais, en semblant s’apaiser auprès de lui, bercé par sa simple présence, par le seul contact de son corps et par son odeur qui vient remplir sa respiration ’’J’ai une question pour mon fiancé…’’ qu’il marmonne d’une voix joueuse après quelques secondes, ses doigts caressant la peau fine de son bras tatoué tandis qu’il poursuit, d’une voix toujours amusée et peut-être déliée par la fièvre : ’’On va les chercher quand, tes dernières affaires ?’’ parce qu’il sait que son homme n’a même pas conscience de n’être retourné à son studio que pour ramener ses effets personnels ici, qu’il a désormais une place égale dans le dressing, qu’il a envahi le salon avec sa guitare et son clavier (qui est menacé de finir à la poubelle six fois par jour), qu’il possède sa propre clef, qu’il a pris ses marques dans l’appartement au point que la cuisine est devenue son domaine, et qu’il contrôle un peu trop la télécommande. Il est peut-être temps d’officialiser les choses, non ?
« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »
:
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash, « ashouille » est le surnom réservé pour izan, son fiancé. STATUT : fiancé à l'homme de sa vie, Izan Da Silva, depuis la fin août 2024. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours des guitare et conduit un uber pour arrondir les fins de mois difficiles. LOGEMENT : il habite avec son fiancé et leurs trois chats (sol, luna &eclipse) ainsi qu'avec Helen au #547 wellington street, bayside. POSTS : 1643 POINTS : 1190
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : TDAH modéré, calmé par la présence de son pianiste dans sa vie › doté d’un sourire solaire › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › fier papa de sol, luna & eclipse avec izan › il porte l'anneau jumeau qu'il a offert à izan à son annulaire gauche et désormais il peut dire à qui veut l'entendre qu'il est fiancé à son pianiste <3DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : (ASHAN#19&UA) ≈ when i'm around you, how i come alive. when i'm without you, i can't help but feel so lost. i wanna give you all i've got. they say you know it when you know it, and i know. promise that you'll hold me close, don't let me go.
we'd hold onto the past because it's all we thought that we would ever see, but then the sun came right back and the birds sang as if nothing had happened and, it's alright we will get another day to begin again(helen#5)
because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veinsaubrey - scenario
@Izan Da Silva • septembre 2024, appartement de ash & izan
Le voyage à Cleveland n’avait pas été de tout repos. Ash avait remarqué depuis un moment que son fiancé était épuisé. Il l’était depuis plusieurs mois et l’inquiétude se lisait dans le regard de son compagnon qui n’appréciait pas de le voir ainsi. La joie de leurs fiançailles était bien toujours présente et Ash faisait de son mieux pour soutenir l’homme de sa vie dans les nombreuses épreuves qu’il traversait. Il était heureux d’avoir pu être là pour lui lors du concours, mais le voir tomber d’épuisement dans le taxi renforçait le fait que quelque chose clochait. Et même encore, en ce moment même, Izan dormait. Il dormait sans cesse et semblait toujours au bord du précipice comme s’il n’arrivait jamais à recharger ses batteries. Les termes « burn out » lui étaient venus à l’esprit, mais il savait que son fiancé n’arrêterait pas. Il ne pouvait pas. Son label allait l’user jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien et ça rongeait Ash qui ne savait pas quoi faire pour lui. Il était totalement dépassé par la situation. La seule chose qu’il savait, c’était qu’il avait la chance d’être à ses côtés, qu’il serait à ses côtés pour toujours et qu’il lui servirait de bouclier et d’ancrage. Il ne le laisserait pas tomber, il allait toujours être là et il ne manquait pas de le lui rappeler dès qu’il le pouvait. Cela et le fait qu’il l’aimait à la folie et qu’il était sur un nuage depuis que Izan avait accepté sa demande en mariage. Un doux sourire étira les lèvres de l’anglais qui était assis sur le divan dans l’appartement de son pianiste. Il ne s’était rendu compte de rien, mais cela faisait plus d’un mois qu’il n’avait pas dormi dans son minuscule studio. Il avait tranquillement emmené ses affaires dans l’appartement luxueux de Bayside. Lui restait-il quelque chose là-bas? Il ne savait plus, mais il avait tellement d’autres choses à penser que ça ne lui effleurait même pas l’esprit. Comme il avait déjà fait le ménage pour la troisième fois depuis le matin, il essayait tant bien que mal de s’occuper l’esprit en jouant sur son téléphone à des jeux un peu débiles. Il attendait que Izan se réveille pour faire autre chose, parce qu’il ne souhaitait pas le réveiller. D’ailleurs, ce dernier vint le rejoindre au salon, le sortant du même coup de ses pensées et de son inquiétude. Ash essayait de ne rien montrer à son fiancé, mais il savait. « bien dormi la belle aux bois dormants? » mais son homme lui mentionna qu’il était toujours fatigué juste avant de se laisser tomber sur le canapé ou plutôt directement sur Ash. Ce dernier l’accueillit tout contre lui, le serrant peut-être un peu trop fort. Il avait toujours été une éponge à émotions et ce qu’il ressentait en ce moment ne lui plaisait aucunement. Il sentait la chaleur du front de son pianiste contre sa mâchoire et un léger soupir s’échappa des lèvres du guitariste tandis qu’il profitait de la proximité avec l’homme de sa vie tout en cachant à quel point il était inquiet. ’’J’ai une question pour mon fiancé…’’ Malgré l’inquiétude dans son regard, l’entendre prononcer le mot « fiancé » le fit sourire. Il ne se lasserait jamais d’entendre ce mot sortir de la bouche de son âme sœur. « oui? mon coeur? » Il se demandait bien ce qu’il allait lui demander. ’’On va les chercher quand, tes dernières affaires ?’’ L’anglais eut un petit sourire amusé, puis un léger rire s’échappa de ses lèvres. Jusqu’à ce moment précis, il n’avait pas réalisé qu’en fait, il habitait chez Izan. Il était évident que puisqu’ils allaient passer leur vie ensemble, ils devaient habiter sous le même toit. Ash aurait été mal placé pour dire à son fiancé de venir se loger dans son microscopique studio. « tu as bien joué ton jeu, n’est-ce pas? je crois qu’il ne me reste plus grand-chose là-bas, en effet. » Du moins, tout ce qui lui importait était déjà ici. Ses instruments, la majorité de ses vêtements étaient déjà sur place. Il ne lui restait que les babioles. « est-ce que c’est la manière de mon fiancé de me signifier officiellement qu’on habite ensemble? » Et il le serra un peu plus contre lui. « je suis si bien avec toi… » Tout ce qu’il demandait de plus à son état de bonheur infini, c’était que Izan se sente mieux. Il avait même l’impression qu’il faisait de la fièvre. « voudrais-tu que je te fasse quelque chose à manger? As-tu faim? » Peut-être qu’il se sentirait mieux après avoir mangé un peu? « il faudrait que tu boives un peu au moins… » Il vint caresser sa main où trônait l’anneau qui n’était désormais plus une simple promesse, mais bien un anneau de fiançaille qui avait scellé le fait que leur histoire ne faisait que commencer.
crédit gif/? crédit codage/idril
ashan — you and i stargazing intertwining souls.
:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : fiancé à ash, oscille entre le bonheur et la panique, perdu quelque part entre les deux MÉTIER : pianiste (au poignet cassé) émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde (plus trop) sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées (vraiment) trop bruyantes LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé, helen & quatre chats POSTS : 1094 POINTS : 320
TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ›› cynophobe depuis l’âge de six ans ›› les bonbons acidulés en intraveineuse ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› insulte les gens en espagnol ›› mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS : ashan#19 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one
izen #9 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me
jayzan#4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
samzan#2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
« bien dormi la belle aux bois dormants? » sous le surnom qui lui est donné, Izan émet un léger grognement de protestation qui n’a pas d’autres munitions pour manifester son mécontentement, et il se laisse plutôt tomber dans le canapé afin de rejoindre le corps de son homme, se lovant véritablement contre lui en ressentant, dès les premières secondes de leur éteinte, un apaisement que l’anglais est bien le seul à lui offrir. Il se réfugie complètement contre lui, épousant les contours de son corps dans une symétrie presque parfaite : jambes entremêlées sous le plaid, torse accolé l’un contre l’autre, il entoure son buste musclé d’un bras en nichant son front contre sa gorge, y puisant les particules de son odeur qui emplissent sa respiration en semblant répandre une douce mélodie à l’intérieur de son être, comme des petites cajoleries pour son âme épuisée, vidée de sa substance, délavée de ses couleurs et rendue grise. Izan sait, au fond, qu’il y a un problème plus grand qu’il ne veut l’avouer, et il ne l’ignore pas simplement sous l’essor d’une fierté un peu trop éminente, mais parce que le problème en question lui paraît insoluble : il évolue dans un cercle vicieux destructeur dont il lui est impossible de s’extraire. Pas sans perdre tout ce qu’il a construit, pas sans renoncer à tout ce qui fait sa vie ; est-il seulement capable de vivre sans les applaudissements, sans la reconnaissance de ses pairs, sans les éloges qui fleurissent dans la bouche des critiques, sans les regards envieux que lui laissent ses rivaux ? L’enfant qui a grandi sous les projecteurs peut-il accepter d’être un adulte qui se contente de l’obscurité, même si la lumière lui brûle la peau ?
Mais dans toute cette spirale désastreuse, douloureuse et destructrice, il y a une éclaircie qui perdure, et il est tout blotti contre elle, à se nourrir du timbre de sa voix, de son accent si particulier et de l’odeur rassurante de sa peau, se berçant de sa présence réconfortante qui semble guérir toutes ses blessures, surtout depuis que celle-ci est installée dans son appartement. Ce n’est certes pas officiel — pas pour l’instant, mais maintenant qu’il s’est habitué à vivre à ses côtés, Izan ne s’imagine pas un seul instant le laisser repartir. Jamais. « tu as bien joué ton jeu, n’est-ce pas? je crois qu’il ne me reste plus grand-chose là-bas, en effet. » cette petite phrase fait naître un sourire à la fois amusé et satisfait sur ses lèvres, sans qu’il ne trouve encore la force d’ouvrir les yeux ou de bouger, bien trop pelotonné contre son homme pour éprouver l’envie de quitter l’étau confortable de ses bras ’’Je sais. C’est presque un kidnapping à ce niveau, même.’’ il l’avoue en pimpant sa voix d’une teinte amusée, presque fière dans la forme puisque, effectivement, il a bien joué son coup : Asher a presque fini d’emménager chez lui sans même s’en rendre compte « est-ce que c’est la manière de mon fiancé de me signifier officiellement qu’on habite ensemble? » sans perdre son sourire, il fait coulisser sa joue contre le torse de son homme afin d’embrasser la peau de sa mâchoire, avant de reprendre sa position initiale puisque ce simple effort lui coûte énormément ’’Je veux que tu restes avec moi, oui… Que ce soit chez nous.’’ le silence qui suit semble demander « pas toi ? » « je suis si bien avec toi… » - ’’Moi aussi…’’ il le souffle dans un soupir apaisé, en sentant que tout son corps se décrispe au fur et à mesure des secondes qui passent, comme si Ash était la solution à tous les tourments qu’il nourrit dans son inconscient « voudrais-tu que je te fasse quelque chose à manger? As-tu faim? » il est bien trop fatigué pour avoir de l’appétit, et il remue légèrement son menton pour signifier son refus, tandis que ses doigts courent lentement sur le torse de son anglais, caressant sa peau sans même s’en rendre compte ’’Je n’ai pas faim…’’ - « il faudrait que tu boives un peu au moins… » - ’’Déjà fait il n’y a pas longtemps.’’ ou du moins, il en est presque sûr. ’’Ne t’inquiète pas, tu ne seras pas veuf avant l’heure…’’ tentant de dédramatiser la situation, dont il arrondit les contours pour qu’ils paraissent moins inquiétants, Izan se redresse finalement en ouvrant enfin les yeux, même si on sent que ce simple éveil lui est déjà dispendieux. ’’C’est tout le stress qui retombe, j’imagine. Je vais bien.’’ cherchant sa main avec la sienne, il entrelace leurs doigts en demandant, avec un petit air amusé : ’’Sinon, t’as pensé quoi de Cleveland ? Tous ces snobs en costards, j’imagine que t’étais parfaitement à ton aise…’’ en réalité, il est presque sûr que le concours à été aussi pénible pour l’un que l’autre, mais Izan lui est grandement reconnaissant d’avoir fait l’effort de venir pour l’accompagner puisque, sans lui, il n’aurait sûrement pas trouvé la force et la sérénité nécessaire pour remporter la victoire.
« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »
:
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash, « ashouille » est le surnom réservé pour izan, son fiancé. STATUT : fiancé à l'homme de sa vie, Izan Da Silva, depuis la fin août 2024. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours des guitare et conduit un uber pour arrondir les fins de mois difficiles. LOGEMENT : il habite avec son fiancé et leurs trois chats (sol, luna &eclipse) ainsi qu'avec Helen au #547 wellington street, bayside. POSTS : 1643 POINTS : 1190
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : TDAH modéré, calmé par la présence de son pianiste dans sa vie › doté d’un sourire solaire › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › fier papa de sol, luna & eclipse avec izan › il porte l'anneau jumeau qu'il a offert à izan à son annulaire gauche et désormais il peut dire à qui veut l'entendre qu'il est fiancé à son pianiste <3DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : (ASHAN#19&UA) ≈ when i'm around you, how i come alive. when i'm without you, i can't help but feel so lost. i wanna give you all i've got. they say you know it when you know it, and i know. promise that you'll hold me close, don't let me go.
we'd hold onto the past because it's all we thought that we would ever see, but then the sun came right back and the birds sang as if nothing had happened and, it's alright we will get another day to begin again(helen#5)
because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veinsaubrey - scenario
@Izan Da Silva • septembre 2024, appartement de ash & izan
Son fiancé ne sembla pas apprécier le surnom qu’il lui avait attribué pour l’occasion, puisqu’il émit ce qui ressemblait à un grognement avant de se laisser tout bonnement tombé sur l’anglais qui l’accepta tout de suite contre lui. Un léger sourire s’extirpa des lèvres de Ash qui ne se lassera jamais du contact de son pianiste tout contre sa peau. Il essaya de lui donner un peu de sa propre énergie, mais il était évident que Izan avait besoin de plus. Ash essaya tant bien que mal de chasser ses inquiétudes et en profita pour respirer son odeur. Il caressa la peau de son fiancé tandis que ce dernier l’enlaçait jusqu’à ce qu’ils soient pris tous les deux dans une étreinte que Ash ne souhaitait jamais rompre. Il eut un sourire amusé lorsque Izan lui demanda quand est-ce qu’ils allaient chercher ses dernières affaires dans son studio de Fortitude Valley. Il reconnaissait que son pianiste avait bien joué son jeu et qu’il n’y avait vu que du feu. ’’Je sais. C’est presque un kidnapping à ce niveau, même.’’ Ash eut un rire léger, mais essaya de ne pas trop bouger pour ne pas déranger Izan dans sa tranquillité. « pour une fois que ce n’est pas moi qu’on accuse de kidnapping… » mentionna-t-il en faisant référence à la première fois que son désormais fiancé était entré dans sa voiture. L’anglais attendit tout de même la confirmation verbale de son âme sœur pour s’avancer davantage dans ses propos. Et puis, il fallait l’avouer, il avait bien envie de l’entendre de la bouche de son compagnon qu’ils habitaient bien réellement ensemble. Avant même qu’il ne réponde, le baiser d’Izan contre sa mâchoire lui signifia que c’était bien le cas. ’’Je veux que tu restes avec moi, oui… Que ce soit chez nous.’’ Ash eut un sourire un peu niais à l’entente de ses mots. chez nous, ensemble, fiancé, il s’agissait tous de mots qui sonnaient comme une douceur infinie à ses oreilles, telle une mélodie. « je suis donc ravi de m’installer définitivement chez nous alors. on pourrait aller les chercher plus tard aujourd’hui ou cette semaine. j’en profiterai pour appeler mon propriétaire pour lui expliquer la situation. » Il fallait bien l’avouer, il s’était quand même fait au confort de l’appartement d’Izan. Il n’y avait plus de robinet qui fuyait, il n’y avait plus d’odeur étrange qui s’échappait dont on ne savait pas où. Certes, son studio était très propre, mais habiter dans un grand immeuble un peu plus vieux nécessite beaucoup d’entretien et de travaux. Les propriétaires étaient souvent dépassés. Il était persuadé qu’il y aurait un concierge efficace ici si quelque chose clochait.
Par contre, malgré tout le luxe, Ash tenait à cuisiner. Il était assez doué et il était important pour lui de payer quelque chose dans cet appartement. L’anglais proposa d’ailleurs s’il souhaitait qu’il lui fasse quelque chose à manger. Ou s’il voulait boire. L’inquiétude reprenait un peu de sa place dans son esprit, malgré le bonheur qu’il ressentait de savoir que Izan se sentait bien avec lui. Son fiancé lui signifia alors son refus, lui mentionnant par le fait même s’il n’avait pas faim et qu’il avait bu il n’y avait pas si longtemps de cela. Ash ne put s’empêcher de froncer légèrement les sourcils, mais accepta ses paroles comme de l’argent comptant, ne souhaitant pas le contredire. Il devait garder son énergie, même si ce n’était que pour répondre en grognant. « dans tous les cas, l’offre tient toujours. je te l’apporterai au lit sur un plateau si tu veux…» - ’’Ne t’inquiète pas, tu ne seras pas veuf avant l’heure…’’ Ash eut un petit soupir. C’était bien quelque chose qu’il ne pouvait pas contrôler, c’était le fait d’être inquiet pour l’homme de sa vie. Il tenait à celle d’Izan plus qu’il ne tenait à la sienne. «au moins, tu comptes tenir jusqu’au mariage, c’est un bon objectif… Mais je te rappelle que j’ai bien envie de nous voir avec nos cheveux blancs sur le perron de notre maison dans nos vieux jours, alors j’espère que ce n’est pas trop grave ce que tu as… » Évidemment, Ash savait pertinemment que Izan n’était pas malade physiquement. Il était épuisé au niveau de l’esprit, mais il souhaitait qu’il s’en rende compte par lui-même. Cela ne lui donnait rien de pousser sur cette pente s’il n’acceptait pas de lui-même que son label allait le conduire jusqu’au burn-out. ’’C’est tout le stress qui retombe, j’imagine. Je vais bien.’’ lui dit-il en se redressant, les yeux ouverts. Ash accepta sa main dans la sienne et lui fit un petit sourire amoureux. « oui, tu as eu beaucoup de stress dans les dernières semaines. Il faut te reposer… et si tu veux, je suis là pour te servir d’oreiller sans aucun problème. » le rassura Ash qui n’avait aucune envie de le laisser seul de toute façon. ’’Sinon, t’as pensé quoi de Cleveland ? Tous ces snobs en costards, j’imagine que t’étais parfaitement à ton aise…’’ Encore une fois, Ash eut un léger rire tandis qu’il venait déposer un baiser sur la tête d’Izan. « oui, j’étais tellement à l’aise que je n’avais pas du tout l’impression d’être dans une cage avec des lions affamés… » Les regards que les gens posaient sur lui ne l'atteignaient pas vraiment. Il savait qu’il donnait l’impression de ne pas avoir affaire là-bas. Ses cheveux indomptables et ses habits qui ne valaient pas assez chers faisaient tache dans le décor. Mais il n’avait pas bronché. L’important, c’était Izan et le soutien qu’il pouvait lui apporter. Le reste, il s’en fichait pas mal. Son fiancé avait eu besoin de lui et jamais il ne l’aurait laissé aller tout seul là-bas. « je sais que je te l’ai dit là-bas, mais je te le redis ici. Je suis vraiment fier de toi…. Et je tiens aussi à mentionner que même si tu n’avais pas la musique, je serais fier de toi quand même. Je suis fier de dire que je suis ton fiancé, parce que je vais épouser la meilleure personne qu’il m’a été donné de rencontrer dans ma vie. D’ailleurs, ça se peut, peut-être que je l’ai mentionné en cours de route à des abrutis un peu trop prétentieux… Mais bon, je suis même pas désolé. » Il haussa les épaules avec amusement. S’il pouvait se promener à l’extérieur et le crier à tout va, il le ferait, mais il allait tout de même se garder une petite gêne. « d’ailleurs, j’aimerais beaucoup l’annoncer à mes parents bientôt. je pense qu’ils seraient ravis qu’on leur dise en personne. » Aubrey n’allait pas se retenir longtemps de le leur dire elle-même.
crédit gif/? crédit codage/idril
ashan — you and i stargazing intertwining souls.
:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : fiancé à ash, oscille entre le bonheur et la panique, perdu quelque part entre les deux MÉTIER : pianiste (au poignet cassé) émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde (plus trop) sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées (vraiment) trop bruyantes LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé, helen & quatre chats POSTS : 1094 POINTS : 320
TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ›› cynophobe depuis l’âge de six ans ›› les bonbons acidulés en intraveineuse ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› insulte les gens en espagnol ›› mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS : ashan#19 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one
izen #9 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me
jayzan#4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
samzan#2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
Admettre que sa fatigue est plus que ce qu’elle paraît être lui semble être problématique sur deux points ; le premier est que ce serait amplifier (pour rien) l’inquiétude déjà vivace de Ash, et le second est qu’il a beaucoup trop de mal à admettre ses faiblesses, même quand il est avec la personne qui est son havre de paix. Il ne devrait peut-être pas avoir cet égo mal-placé, Izan, cette propension à l’auto-suffisance qui l’empêche de verbaliser honnêtement ce qu’il ressent, mais il ne sait pas faire autrement et il ne semble pas avoir envie d’en faire l’apprentissage pour l’instant « pour une fois que ce n’est pas moi qu’on accuse de kidnapping… » l’ébauche d’un sourire est tracé sur ses lèvres sous cette douce piqûre de rappel qui le renvoie à leur toute première rencontre — dont ils ont dignement célébré le retour quelques jours plus tôt, et son pouce vient inconsciemment faire tourner l’alliage qui ceint son annulaire gauche comme pour attester de son existence ’’Si on me l’avait dit il y a un an, je ne l’aurais pas cru…’’ qu’il vivrait une relation aussi passionnelle et fusionnelle, qu’il serait incapable de se passer de lui, qu’il aurait une telle complicité avec quelqu’un d’autre, cette inexplicable connexion entre deux âmes, presque comme si elles étaient reliées par un fil que rien ne peut totalement détruire, même quand le lien semble compromis… puisqu’il n’aurait jamais cru, non plus, être capable de pardonner les mensonges et la trahison, mais force est de constater que ses sentiments amoureux ont été plus déterminants que sa rancoeur. ’’Tu sais que je n’ai jamais eu de vraies relations sérieuses, avant toi ?’’ s’il radote, l’on dira que c’est la fièvre qui infecte le fil de ses pensées pour les dessécher, mais pas au point qu’il ne puisse pas confirmer qu’ils vivent ensemble désormais — même le désormais est effectif depuis presque un mois déjà : ces murs sont désormais les leurs, même si Izan nourrit déjà secrètement l’envie de déménager, de choisir ensemble un lieu neutre qui n’appartiendra qu’à eux, et dans lequel ils pourront écrire la suite de leur histoire sans mauvais souvenir. « je suis donc ravi de m’installer définitivement chez nous alors. on pourrait aller les chercher plus tard aujourd’hui ou cette semaine. j’en profiterai pour appeler mon propriétaire pour lui expliquer la situation. » - ’’Pourquoi pas maintenant ?’’ il le demande en basculant lentement sur le côté, s’éloignant à regrets de l’homme qu’il aime mais en comblant leur séparation par leurs mains qui se retrouvent et qui se nouent, faisant perdurer le contact physique entre eux. L’idée de ramener les dernières affaires de Ash dans leur appartement lui octroie un regain d’énergie qu’il sait être temporaire, mais auquel il s’accroche en espérant ainsi le faire persister ; suffisamment pour qu’il pointe le clavier de son homme grâce à sa main libre, ne résistant pas à l’envie d’être taquin, même sous fièvre oui : ’’Et lui ? Il est obligé de rester ?’’
« dans tous les cas, l’offre tient toujours. je te l’apporterai au lit sur un plateau si tu veux… » l’attention le touche mais ne lui ouvre pas l’appétit pour autant, si bien que c’est par l’humour qu’il détourne l’attention de son homme, espérant ainsi lui démontrer qu’il est certes fatigué mais pas au point de perdre son espièglerie naturelle « au moins, tu comptes tenir jusqu’au mariage, c’est un bon objectif… Mais je te rappelle que j’ai bien envie de nous voir avec nos cheveux blancs sur le perron de notre maison dans nos vieux jours, alors j’espère que ce n’est pas trop grave ce que tu as… » - ’’Non,’’ qu’il murmure en se penchant vers Ash pour déposer un baiser sur les lèvres de son fiancé, un baiser imprégné par le sourire qui s’éternise sur les siennes ’’Ce n’est pas trop grave parce que je n’ai rien.’’ rien de plus que toute la retombée d’un stress interiorisé pendant trop longtemps, qui s’exprime enfin avec toute la fureur réprimée ; maintenant que le pire est derrière eux, les choses ne peuvent que s’arranger, pas vrai ? « oui, tu as eu beaucoup de stress dans les dernières semaines. Il faut te reposer… et si tu veux, je suis là pour te servir d’oreiller sans aucun problème. » il hoche lentement son menton de haut en bas en élargissant son sourire sans même s’en rendre compte, ses doigts glissant lentement contre les siens, paume contre paume, dans des caresses aériennes qui retiennent son attention pendant quelques secondes ’’Je vais avoir besoin de tes services pour les trente prochaines années, ça te va ?’’ revenant contre son fiancé, il entoure son ventre d’un bras en déposant d’abord ses lèvres contre son épaule, avant d’y faire lentement coulisser sa joue pour se reposer de nouveau contre lui, sentant bien qu’il serait capable de se rendormir si on le laissait faire alors, il relance plutôt la conversation pour ne pas sombrer. « oui, j’étais tellement à l’aise que je n’avais pas du tout l’impression d’être dans une cage avec des lions affamés… » l’image est totalement adéquate, mais n’amuse pas vraiment le pianiste qui, sans changer de position, ouvre les yeux en pressant ses lèvres l’une contre l’autre d’un air sincèrement navré ’’Désolé de t’avoir imposé ça…’’ - « je sais que je te l’ai dit là-bas, mais je te le redis ici. Je suis vraiment fier de toi…. Et je tiens aussi à mentionner que même si tu n’avais pas la musique, je serais fier de toi quand même. Je suis fier de dire que je suis ton fiancé, parce que je vais épouser la meilleure personne qu’il m’a été donné de rencontrer dans ma vie. D’ailleurs, ça se peut, peut-être que je l’ai mentionné en cours de route à des abrutis un peu trop prétentieux… Mais bon, je suis même pas désolé. » entendre que Ash l’aime sans considération aucune pour sa musique l’émeut d’une façon qu’il n’attend pas, soupçonnant la fatigue et la fièvre d’être toutes deux responsables de son amollissement ; il prend alors une petite inspiration nasale en souriant contre sa peau, ses doigts se glissant finalement entre ceux du guitariste pour qu’il puisse tendrement serrer sa main dans la sienne. « d’ailleurs, j’aimerais beaucoup l’annoncer à mes parents bientôt. je pense qu’ils seraient ravis qu’on leur dise en personne. » - ’’T’es sûr ?’’ réalisant que sa question n’est claire que pour lui, il rajoute en fronçant légèrement ses sourcils sous l’appréhension qui pointe ’’Je veux dire… T’es sûr qu’ils vont être ravis ?’’ non, il n’accorde toujours pas de confiance au modèle parental, même s’il apprécie sincèrement Noam et Emerie.
« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »
:
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash, « ashouille » est le surnom réservé pour izan, son fiancé. STATUT : fiancé à l'homme de sa vie, Izan Da Silva, depuis la fin août 2024. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours des guitare et conduit un uber pour arrondir les fins de mois difficiles. LOGEMENT : il habite avec son fiancé et leurs trois chats (sol, luna &eclipse) ainsi qu'avec Helen au #547 wellington street, bayside. POSTS : 1643 POINTS : 1190
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : TDAH modéré, calmé par la présence de son pianiste dans sa vie › doté d’un sourire solaire › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › fier papa de sol, luna & eclipse avec izan › il porte l'anneau jumeau qu'il a offert à izan à son annulaire gauche et désormais il peut dire à qui veut l'entendre qu'il est fiancé à son pianiste <3DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : (ASHAN#19&UA) ≈ when i'm around you, how i come alive. when i'm without you, i can't help but feel so lost. i wanna give you all i've got. they say you know it when you know it, and i know. promise that you'll hold me close, don't let me go.
we'd hold onto the past because it's all we thought that we would ever see, but then the sun came right back and the birds sang as if nothing had happened and, it's alright we will get another day to begin again(helen#5)
because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veinsaubrey - scenario
@Izan Da Silva • septembre 2024, appartement de ash & izan
Il s’en était en effet produit des événements en l’espace d’une année. Il était évident que si on aurait dit à Ash il y a un an de cela qu’il aurait passé la bague au doigt à son pianiste, il ne l’aurait probablement pas cru non plus. Mais chaque partie de leur histoire représentait une pièce d’un puzzle qui s’emboîtait parfaitement l’une dans l’autre. Il n’y avait pas de morceaux qui n’étaient pas à leur place. Tout devait se produire exactement comme ça avait été le cas. Les douleurs, les peines et les erreurs en faisaient également partie intégrante. Même si Ash aurait voulu complètement les éliminer, cela aurait été totalement impossible. Ils n’en seraient peut-être pas rendus au même point si cela n’avait pas été le cas. Tout ce qui restait à faire à Ash et à Izan, c’était de faire en sorte que leur histoire commune continue d’évoluer dans le respect l’un de l’autre. L’anglais continuait son épopée de se faire entièrement pardonner par l’homme de sa vie, mais heureusement chaque jour qui passait était un pas de plus vers la rédemption. ’’Si on me l’avait dit il y a un an, je ne l’aurais pas cru…’’ Ash caressa les cheveux bouclés de son fiancé tandis qu’il souriait amoureusement en se rappelant les bons souvenirs, comme le premier regard qu’ils s’étaient tous les deux lancés dans son uber. Il se souviendrait pour toujours de l’éclat dans son regard, ses longs cils noirs et du fait qu’il avait encore à ce jour cette envie irrésistible d’y plonger et de s’y perdre pour toujours. ’’Tu sais que je n’ai jamais eu de vraies relations sérieuses, avant toi ?’’ Ash se souvenait qu’il lui avait mentionné à un moment ou à un autre. Il avait toujours été étonné de savoir que Izan n’avait jamais réellement ouvert son cœur avant de le rencontrer, mais connaissant désormais son histoire sur le bout de ses doigts, ce n’était finalement pas si étonnant. Cela rajoutait un brin de tristesse dans le parcours de son fiancé, mais cela rendait également leur histoire encore plus magique et merveilleuse. Il aurait aimé pouvoir en dire de même Ash. Mais s’il avait déjà aimé quelqu’un d’autre, ses sentiments n’avaient jamais été aussi forts et aussi sincères que ceux qu’il avait pour Izan. On n’avait qu’une seule possibilité de rencontrer son âme sœur au courant d’une vie et il l’avait dans ses bras, tout contre lui et il ne le laisserait plus jamais filer. « je t’aime. » lui dit-il tout simplement en le serrant davantage contre lui. Il ne cesserait jamais de vouloir lui répéter sans cesse. Il n’avait pas peur qu’il l’oublie, mais il aimait le dire. Et il aimait encore plus le dire à son fiancé.
L’idée d’habiter tous les deux sous le même toit officiellement avait chassé temporairement l’inquiétude des traits du visage de l’anglais, mais évidemment, cela fut de courte durée. Ash se dit à haute voix qu’il irait chercher ses derniers effets personnels dans la semaine et que le plus rapidement possible il informera qui de droit que son logement était désormais vacant. ’’Pourquoi pas maintenant ?’’ Une idée très intéressante, mais Ash était hésitant. « dans ton état de faiblesse, je crois que pas tu aies l’énergie nécessaire pour m’aider et je n’ai pas trop envie de te laisser tout seul. » avoua l’anglais. Il ne comprenait pas pourquoi soudainement son fiancé s’était éloigné de lui, mais il fronça les sourcils en guise d’interrogation silencieuse. Leurs mains étaient toujours jointes, mais il se surprenait à ne pas trouver cela suffisant. ’’Et lui ? Il est obligé de rester ?’’ Un regain soudain d’énergie et Izan était de nouveau taquin. Un sourire étira les lèvres du guitariste qui fit par la suite une moue boudeuse. « j’aimerais bien ne pas le retrouver dans les poubelles s’il te plait. » S’ils avaient un jour, un sous-sol, peut-être pourrait-il l’épargner à sa vue, mais pour le moment, le clavier était bien là pour rester. De toute façon, Ash doutait fortement que Izan ait l’énergie pour le balancer dans les ordures dans un avenir proche. D’ailleurs, l’anglais mentionna à haute voix une partie de ses inquiétudes, mais son compagnon lui mentionna que ce qu’il avait n’était pas grave. Ash savait qu’il se mentait probablement à lui-même et cela ne le soulagea pas une seule seconde. Le baiser sur ses lèvres ne parvint pas à retirer l’inquiétude de ses traits qui se faisait toujours plus vivace de jour en jour. ’’Ce n’est pas trop grave parce que je n’ai rien.’’ Ash eut un petit soupire bien malgré lui, mais alla tout de même dans le sens de son pianiste, lui proposant de lui servir d’oreiller jusqu’à ce que son énergie ne revienne. D’ailleurs, s’il pouvait commencer maintenant, Ash n’en serait que plus heureux, puisque les simples caresses contre ses mains ne lui suffisaient pas. ’’Je vais avoir besoin de tes services pour les trente prochaines années, ça te va ?’’ - « je suis toujours là pour toi, tu sais? et tu sais aussi que tu peux tout me dire? » L’anglais savait très bien que Izan avait toutes les difficultés du monde à se confier. Dans un petit coin de son esprit, il était un peu triste que même avec lui, il ne disait pas tout. Il était conscient de ses efforts. Il lui avait déjà confié bien des choses par le passé, mais il continuait de se freiner souvent. Un jour, peut-être…
Se collant de nouveau contre son homme, ils reprirent finalement leur position initiale, même si leur discussion revint vers le fameux stress qui était en partie la cause de la faiblesse de Izan. ’’Désolé de t’avoir imposé ça…’’ - « tu ne me l’imposes pas… je serai toujours là pour toi. je voulais venir et tu sais très bien que leur opinion ne m’intéresse pas. Il n’y a que toi qui a de l’importance. Lorsque je suis avec toi, le reste du monde n’existe plus. Il n’y a que toi… » L’anglais était si fier de son homme et même sans la musique, il l’aimerait tout aussi éperdument. Un jour, peut-être qu’Izan le comprendrait aussi? Qu’il était tellement plus que son piano. Mais la soudaine envie d’annoncer officiellement à ses parents ses fiançailles avec l’homme de sa vie changea de nouveau le ton de la conversation. ’’T’es sûr ?’’ Ash caressa la paume de sa main qui était de nouveau dans la sienne et vint l’embrasser. Il eut un petit sourire amusé. ’’Je veux dire… T’es sûr qu’ils vont être ravis ?’’ Cette fois-ci, ce fut le guitariste qui se tourna vers son fiancé, pour prendre son visage entre ses mains. Ce qu’il pouvait aimer le regarder dans les yeux. Il lui fit un très grand sourire. « Ma mère et mon père seront extrêmement ravis de t’avoir officiellement dans leur famille, dans notre famille. Je pense que je ne te l’ai jamais dit, mais ma mère savait déjà que tu étais le bon. Elle n’arrête pas de me faire des allusions concernant un futur mariage et si on tarde trop, c’est ma sœur qui va leur annoncer. ça, par contre, elle ne nous le pardonnera pas. J’ai tellement hâte aussi de voir la réaction de mon père. Lui aussi, va être extrêmement heureux. Ils sont nos fan numéro un depuis le jour un. » et il n’exagérait même pas pour faire plaisir à Izan. Noam et Emerie aimaient déjà profondément l’australien et même si deux ruptures et des semaines de tourmente entrecoupaient le bonheur de leur fils, ils n’avaient jamais cessé d’aimer Izan. Ils avaient compris dès leur première rencontre avec lui qu’il était l’âme sœur de Ash, bien avant que lui-même n’en fasse la réalisation. « bon, avant que je change d’idée, on peut tout faire cela aujourd’hui, non? je veux dire, appeler mon proprio, allez prendre mes dernières affaires et ensuite, aller voir mes parents? si tu as assez d’énergie bien sûr? sinon, tu pourras toujours faire la sieste dans ma voiture. » lui demanda Ash avec le plus beau des sourires. « je peux t’aider à prendre ta douche aussi si tu veux… » Il haussa les épaules, soudainement amusé. Lorsqu’ils s’aidaient mutuellement à se laver, ce n’était jamais bien productif. Ash était toujours et le serait pour l’éternité en admiration avec le corps de son homme et le satisfaire était toujours une de ses plus grandes missions dans la vie.
crédit gif/? crédit codage/idril
ashan — you and i stargazing intertwining souls.
:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : fiancé à ash, oscille entre le bonheur et la panique, perdu quelque part entre les deux MÉTIER : pianiste (au poignet cassé) émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde (plus trop) sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées (vraiment) trop bruyantes LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé, helen & quatre chats POSTS : 1094 POINTS : 320
TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ›› cynophobe depuis l’âge de six ans ›› les bonbons acidulés en intraveineuse ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› insulte les gens en espagnol ›› mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS : ashan#19 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one
izen #9 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me
jayzan#4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
samzan#2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
’’Tu sais que je n’ai jamais eu de vraies relations sérieuses, avant toi ?’’ il ne l’a pas dit en ayant une idée derrière la tête, encore moins parce qu’il attend quelque chose en particulier. Savoir que la réciproque n’est pas vraie ne l’empêche pas non plus d’apprécier l’amour que Ash lui porte dans leur présent, puisqu’il n’est pas question d’un jeu d’égo ou de fierté mal placée, cette formule étant simplement le témoignage spécial de la façon dont il considère leur histoire dans son cheminement personnel, sans que cet aveu — ou ce rappel, puisqu’il ne parvient pas à se souvenir s’il l’a déjà évoqué ou non, ne soit porteur d’une quelconque intention dissimulée. Alors, comme il n’attend pas de réponse précise, il se contente de clôturer son élocution d’un sourire suave, qui disparaît quelque peu sur ses lèvres quand celles-ci se déposent sur l’épaule de son fiancé, se réconfortant dans la chaleur rassurante de ses bras, en faisant courir ses doigts caressants sur ses flancs par simple besoin de sentir sa peau rouler sous la sienne « je t’aime. » si l’anglais ne se lasse pas de le dire, l’australien ne se lasse pas de l’entendre, puisque ces sonorités viennent toujours bercer son coeur de la même façon, et il est persuadé que cette confession amoureuse ne perdra jamais de sa valeur doucereuse : leur amour n’est assurément pas de ceux qui se délavent ou pâlissent sous l’assaut du temps.
Peut-être auraient-ils dû vivre ensemble avant de projeter leur mariage de manière aussi concrète mais, l’idée qu’ils fassent les choses à l’envers ne l’inquiète pas autre mesure, puisqu’il ne craint point les possibles déconvenues ; cette vie à deux, avec Ash, est tout ce qu’il désire. « dans ton état de faiblesse, je crois que pas tu aies l’énergie nécessaire pour m’aider et je n’ai pas trop envie de te laisser tout seul. » il roule des yeux en soupirant, ne dissimulant rien de sa déception même s’il ne tente pas de négocier, défaitiste par le manque d’énergie qui l’empêche d’insister mais aussi parce qu’il sent, dans le ton de sa voix, qu’il n’y a pas vraiment de place pour le marchandage. S’éloignant de quelques degrés de son fiancé, Izan accole ses lèvres l’une contre l’autre dans une petite moue boudeuse avant de lever un regard empreint d’une tristesse exagérée vers lui, cherchant sans nul doute à effleurer sa pitié pour qu’il cède mais, en vain, tout comme il ne parvient visiblement pas à gagner la bataille contre le clavier qui trône désormais dans son salon ; il accumule trop de défaites en peu de temps, le pianiste, et il se formule l’idée, en regardant le pseudo instrument, qu’il lui faut rapidement retrouver des forces « j’aimerais bien ne pas le retrouver dans les poubelles s’il te plait. » jouant avec ses doigts, qu’il caresse ou effleure des siens, le pianiste s’enfonce un peu plus dans le moelleux du sofa avant de tourner ses iris mordorés vers son homme, sa voix se faisant malicieuse lorsqu’il prévient, sans trop de volonté ’’Je ne te promets rien… Tu sais, un accident est vite arrivé…’’ accrochant le regard de son compagnon, il entrelace leurs doigts en contenant ses lèvres dans un sourire joueur, qui trahit l’effet sérieux qu’il veut brandir. Même s’il voulait balancer le clavier par la fenêtre, il n’est même pas sûr d’avoir suffisamment de force pour le faire et, cette soudaine faiblesse n’a pas échappé à la vigilance de Ash, même s’il s’emploie à le rassurer, ne voulant pas que leur vrai premier moment de calme, après toutes les tempêtes traversées, soit gâché par sa faute « je suis toujours là pour toi, tu sais? et tu sais aussi que tu peux tout me dire? » il abaisse le rideau de ses paupières en regardant leurs mains entrelacées, hochant son menton de haut en bas sans oser répondre que savoir et pouvoir sont deux choses radicalement différentes. Avoir conscience que son fiancé est capable de tout entendre et accueillir ne rend pas l’exercice moins difficile pour celui qui, renvoyé à l’idée qu’il est totalement inapte à parler de ses manquements, redresse finalement le menton en exposant un sourire qui se veut rassurant, même si le regard qu’il lui partage est teinté d’une agitation anxieuse ’’Je sais, oui… Mais ça va, je t’assure. Fais-moi confiance, ok ?’’ ou du moins, fais semblant avec moi qu’il semble lui demander en se blottissant de nouveau contre lui, ne résistant pas bien longtemps à l’appel de son corps dont il chérit grandement la présence, et nul doute que cette présence rassurante et salvatrice l’a aidé à sillonner le concours de Cleveland en survivant à la pression exercée par la compétition, même si cela n’a pas été une partie de plaisir pour Asher « tu ne me l’imposes pas… je serai toujours là pour toi. je voulais venir et tu sais très bien que leur opinion ne m’intéresse pas. Il n’y a que toi qui a de l’importance. Lorsque je suis avec toi, le reste du monde n’existe plus. Il n’y a que toi… » il se laisser cajoler par les paroles de son homme, levant tout d’abord un regard amoureux vers son visage pour pouvoir admirer ses traits pendant quelques secondes, attrapant peut-être chaque mot qui a été prononcé pour les enfermer dans un coffre qui conserve ses souvenirs les plus précieux ’’C’est pareil pour moi, tu sais… Il n’y a que toi qui compte, pour de vrai. Je pourrais renoncer à beaucoup de choses, mais pas à toi, pas à nous.’’ même si l’hispanique s’est viscéralement accroché à l’idée qu’il pouvait vivre sans lui, inutile de nier l’évidence : sa vie n’est complète que lorsque Ash y tient le premier rôle.
Et maintenant que leur volonté de construire une vie ensemble est actée par un emménagement prestement terminé et un mariage à préparer, il est peut-être temps d’annoncer la nouvelle aux parents de Ash même si, tout de suite, cette perspective soulève quelques inquiétudes dans son esprit, des inquiétudes que même le contact des paumes doucereuses contre ses joues ne parvient pas à apaiser « Ma mère et mon père seront extrêmement ravis de t’avoir officiellement dans leur famille, dans notre famille. Je pense que je ne te l’ai jamais dit, mais ma mère savait déjà que tu étais le bon. Elle n’arrête pas de me faire des allusions concernant un futur mariage et si on tarde trop, c’est ma sœur qui va leur annoncer. ça, par contre, elle ne nous le pardonnera pas. J’ai tellement hâte aussi de voir la réaction de mon père. Lui aussi, va être extrêmement heureux. Ils sont nos fan numéro un depuis le jour un. » s’il a manifesté ses craintes par un froncement de sourcils, il ne paraît pas vraiment se rassurer des mots réparateurs concédés par son compagnon, si bien qu’il prend une petite inspiration en se réconfortant avec l’idée qu’ils ont le temps de préparer leur annonce mais… « bon, avant que je change d’idée, on peut tout faire cela aujourd’hui, non? je veux dire, appeler mon proprio, allez prendre mes dernières affaires et ensuite, aller voir mes parents? si tu as assez d’énergie bien sûr? sinon, tu pourras toujours faire la sieste dans ma voiture. » le soudain revirement de situation l’oblige à cligner des paupières pendant quelques secondes tandis qu’il hésite entre se réjouir pour les dernières affaires ou paniquer pour la visite chez les parents ; bloqué dans cette indécision qui le maintient dans un sentiment franchement mitigé, il regarde à droite et à gauche à la recherche d’une porte de sortie mais il connait suffisamment bien son salon pour savoir qu’il n’en possède aucune, et il n’est pas assez en forme pour sauter par la fenêtre ’’Sans les prévenir qu’on va les voir ? Ils sont peut-être occupés…’’ il tente cette parade en se levant du canapé sous l’impulsion de l’impatience et de l’anxiété, puisqu’il craint toujours que les parents de Ash s’illustre avec réticence, peut-être, à l’image de son propre entourage. ’’Je vais prendre une douche et on y va ?’’ glissant une main sur sa nuque en commençant à ressentir une vive appréhension, le noeud de son stress est quelque peu desserré quand il entend « je peux t’aider à prendre ta douche aussi si tu veux… » une proposition hautement alléchante qui l’incite à reporter toute son attention sur le visage — et le corps — de son homme, vers lequel il tend sa main tout en souriant avec malice ’’Quel fiancé serviable tu fais…’’ resserrant la première partie de ses doigts autour de la paume de son compagnon, il l’attire contre lui en guidant sa main libre sur sa hanche, cette dernière ne résistant pas à l’envie de se glisser sous le t-shirt de l’anglais tandis qu’il le fait lentement reculer en direction de la salle-de-bain, en effleurant ses lèvres des siennes sans véritablement le toucher, attisant ainsi l’appétit de sa bouche sans assouvir sa faim ’’On va encore être en retard, tu sais…’’ mais puisqu’il porte un sourire aussi allègre que possible, cela ne doit pas être un réel problème pour le pianiste qui, inclinant légèrement son menton sur le côté, dépose au hasard des faveurs de sa bouche une pluie de baisers contre la peau fine et parfumé de sa gorge, en ayant désormais ses deux mains sous le t-shirt de son fiancé. Ses doigts s’appliquant à redessiner les contours noués de ses muscles sur son torse avant que ses paumes, possessives, se déposent de chaque côté de ses hanches alors qu’ils arrivent devant la porte de la salle-de-bain et, s’il peut aisément leur faire franchir le seuil, il s’arrête plutôt devant en redressant sa nuque pour murmurer, d’un ton faussement sérieux : ’’Finalement, je crois que je préfère prendre ma douche tout seul…’’ plongeant ses iris mordorés dans ceux verdâtres de son homme, il maintient son mutisme en même temps que l’idée tout à fait fallacieuse qu’il vient d’énoncer, bien trop heureux de le torturer avec cet éventuel changement d’humeur mais, ne pouvant pas résister bien longtemps, il rompt finalement son masque solennel lorsqu’il vient capturer ses lèvres, dans un baiser fougueux, qui laisse pressentir qu’il n’est pas du tout prêt à le laisser s’éloigner. Se rapprochant même davantage de son anglais tant l’attirance, entre eux, est magnétique, Izan le pousse à l’intérieur de la pièce en faisant déjà remonter son t-shirt sur son torse, le dévorant du regard en venant brièvement accroché le coeur de sa lèvre inférieure avec ses dents ’’Tu es à moi…’’ qu’il murmure contre sa bouche avec un ton délicieusement autoritaire, désireux de prouver ce qu’il vient d’affirmer, avec toute la possessivité amoureuse qu’il peut nourrir à son égard…
* **
Lorsqu’ils ressortent — enfin — de la salle de bain, c’est en partageant un petit rire complice qui ne s’éternise pas bien longtemps sur les lèvres du pianiste qui, une serviette blanche nouée autour de la taille, ramène son anglais contre lui en sollicitant ses lèvres pour un dernier baiser ’’On est encore plus en retard que prévu…’’ il le fait remarquer dans un petit brin de rire amusé, ne tardant pas à redéployer son téléphone sur le meuble devant lui afin de libérer sa main, celle-ci retrouvant très rapidement le dos de son anglais, dont la peau est encore humide ’’Faut qu’on aille s’habiller…’’ presque à regret, puisqu’il préfère largement pouvoir admirer le corps dévêtu de son homme, et il ne se prive pas de le faire pendant qu’il le peut encore, ses yeux s’attardant quelques instants supplémentaires sur le plus récent tatouage qui orne le torse de son fiancé. ’’…Même si je te préfère largement comme ça.’’ enlaçant sa taille en déposant un baiser contre son épaule, il profite quelques secondes de son étreinte avant de l’entraîner dans leur dressing, davantage intéressé par le corps de Ash que par les vêtements suspendus à des cintres dans la penderie. ’’Qu’est-ce que tu vas mettre ?’’ passant derrière lui pour coller son torse au dos de son homme, le pianiste entoure sa taille de ses bras tout en déposant son menton sur son épaule, n’entravant pas vraiment ses gestes ni ses mouvements mais, les baisers qu’il sème dans sa nuque déconcentrent peut-être un peu l’anglais… sans que cela n’éveille sa culpabilité, bien entendu.
« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »
:
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash, « ashouille » est le surnom réservé pour izan, son fiancé. STATUT : fiancé à l'homme de sa vie, Izan Da Silva, depuis la fin août 2024. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours des guitare et conduit un uber pour arrondir les fins de mois difficiles. LOGEMENT : il habite avec son fiancé et leurs trois chats (sol, luna &eclipse) ainsi qu'avec Helen au #547 wellington street, bayside. POSTS : 1643 POINTS : 1190
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : TDAH modéré, calmé par la présence de son pianiste dans sa vie › doté d’un sourire solaire › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › fier papa de sol, luna & eclipse avec izan › il porte l'anneau jumeau qu'il a offert à izan à son annulaire gauche et désormais il peut dire à qui veut l'entendre qu'il est fiancé à son pianiste <3DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : (ASHAN#19&UA) ≈ when i'm around you, how i come alive. when i'm without you, i can't help but feel so lost. i wanna give you all i've got. they say you know it when you know it, and i know. promise that you'll hold me close, don't let me go.
we'd hold onto the past because it's all we thought that we would ever see, but then the sun came right back and the birds sang as if nothing had happened and, it's alright we will get another day to begin again(helen#5)
because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veinsaubrey - scenario
@Izan Da Silva • septembre 2024, appartement de ash & izan
Ash restait toujours protecteur envers les gens qu’il aimait, et bien évidemment, son pianiste ne faisait pas exception. L’envie d’officialiser son déménagement était bien présente de son côté. Il savait que Izan souhaitait qu’il appelle rapidement son propriétaire pour qu’il mette une croix définitive sur son ancien logement. Ash n’avait aucun regret de quitter ce dernier, bien au contraire. Cela faisait un mois qu’il était ici à temps plein. Il s’agissait de sa vie désormais. Il avait pris ses marques et étonnamment, il était à l’aise dans ce nouveau milieu. Après tout, l’endroit où il résidait importait peu, tant qu’il était avec son fiancé. Peut-être dirait-il autre chose si l’idée prenait à ce dernier de chercher une nouvelle habitation? Il n’y songeait même pas pour le moment. Il était partagé en ce moment à l’idée de laisser seul Izan dans l’appartement et d’aller lui-même régler les derniers détails. Ash n’avait cependant aucune envie d’être séparé de son homme pour le moment, surtout dans ce moment où l’inquiétude était à son comble. Voir son expression boudeuse lui arracha tout de même un sourire léger, puisque même épuisé Izan trouvait toujours un moyen d’être lui-même. Ash en était particulièrement admiratif. Ça ne l’empêcha pas d’être ferme en ce moment précis, puisqu’il jugeait qu’il était mieux de rester dans l’appartement - leur appartement pour que son fiancé puisse continuer de se reposer. Un éclair de malice traversa le regard du pianiste lorsque Ash l’averti qu’il ne voulait pas retrouver son clavier dans les poubelles. Il savait que Izan n’oserait jamais, puisque ça le blesserait, mais ça ne l’empêchait pas de le taquiner à ce propos. D’ailleurs, cela faisait un bien fou au guitariste de voir qu’il avait encore de l’énergie pour être lui-même. Il n’en attendait pas moins de sa part. ’’Je ne te promets rien… Tu sais, un accident est vite arrivé…’’ - «j’espère que tu n’oseras pas. » surtout qu’il tenait à ce dit instrument, même si Izan ne le considérait pas comme tel. Après tout, Ash avait dû économiser longtemps pour se l’offrir. Il y avait bien quelque chose qui les différencie énormément les deux amoureux, c’était bien la valeur de l’argent. Ash était prêt à faire bien des concessions dans leur couple, mais ce qu’il avait durement gagné, il n’était aucunement prêt à s’en défaire. Ash n’était cependant pas fâché de ces taquineries. Ce qu’il appréciait un peu moins, c’était que Izan ait toujours une certaine retenue lorsqu’il lui parlait de lui-même. Il y avait souvent une pointe de tristesse qui perçait au niveau de son regard bien malgré lui et il faisait de son mieux pour l’étouffer. Ash avait accepté depuis un moment que Izan ne baisse pas toujours la garde même en sa présence. ’’Je sais, oui… Mais ça va, je t’assure. Fais-moi confiance, ok ?’’ - « je te fais confiance. » Un doux sourire s’afficha sur les lèvres de l’anglais qui caressait la main de son fiancé, peut-être pour se rassurer lui-même et Izan par la même occasion. Il espérait seulement qu’il ne le regretterait pas. Il n’avait aucune envie que cela soit plus grave et il s’en voudrait énormément de ne pas avoir réagi au bon moment. ’’C’est pareil pour moi, tu sais… Il n’y a que toi qui compte, pour de vrai. Je pourrais renoncer à beaucoup de choses, mais pas à toi, pas à nous.’’ L’anglais le serra un peu plus fort contre lui à l’entente de ses paroles qui faisaient battre son cœur toujours un peu plus fort dans sa poitrine. Izan était tout pour lui et l’entendre lui dire que c’était la même chose pour lui le remplissait d’un bonheur intense qu’il ne souhaitait jamais perdre. Mais il n’allait jamais perdre l’homme de sa vie. Ils étaient ensemble et allaient finir leurs beaux jours ensemble. C’était tout ce qui comptait.
Ash avait très hâte d’annoncer leurs fiançailles à ses parents en personne, puisqu’il en avait déjà fait l’annonce à sa petite sœur. Son fiancé lui sembla un peu moins enthousiaste, mais il s’évertua à essayer de le rassurer sur la façon dont Emerie et Noam allaient réagir. L’anglais les connaissait sur le bout des doigts. Il n’avait aucun doute que leur réaction serait positive. Cependant, Izan ne sembla pas le croire, puisque à mesure que Ash parlait, il voyait ses sourcils se froncer. Il décida donc de lui prouver qu’il n’avait absolument rien à craindre en décidant qu’au final ils allaient sortir de l’appartement d’Izan et qu’ils se chargeraient de l’annonce aujourd’hui. Autant le faire le plus rapidement possible, puisque de toute façon, ils n’avaient pas le choix. Ce n’était pas le genre de nouvelles qu’on annonçait au téléphone ou par message texte. Emerie ne pardonnerait jamais à son fils une telle hérésie. ’’Sans les prévenir qu’on va les voir ? Ils sont peut-être occupés…’’ Ash posa son regard sur Izan et lui fit un doux sourire qui se voulait rassurant. « j’ai parlé à ma mère pendant que tu dormais. Ils sont bien à la maison et n’ont rien de prévu aujourd’hui. » Il n’y avait aucun moyen pour qu’il s’en sorte. Mais Ash avait bien l’intention de rassurer Izan d’une manière un peu plus explicite. Il lui proposa donc de l’aider à prendre sa douche. Bien sûr, il avait quelques arrières pensées, mais cela suffirait sûrement à adoucir la situation de la meilleure des façons. Et honnêtement, peut-être que ça réussirait à chasser les dernières inquiétudes des pensées du jeune trentenaire qui essayait tant bien que mal de se voiler la face sur le fait que Izan n’était pas à son meilleur. Lorsque le pianiste se leva du divan, tout son être reflétait l’anxiété dont il était affligé, mais il sembla un peu mieux lorsque Ash se leva à son tour avec un sourire espiègle. Il savait très bien que ce n’était pas facile pour son fiancé, alors il allait faire tout son possible pour diminuer son anxiété. ’’Quel fiancé serviable tu fais…’’ Ash se mordilla sa lèvre inférieure, lorsque la main libre de son fiancé vint l’attirer tout contre lui tout en passant sa main sous son t-shirt. « il faut bien que je m’occupe de toi, et tu sais, j’ai déjà quelques idées en tête pour te détendre…. » Sans s’en rendre compte, ils étaient déjà arrivés tout près de la salle de bain. Les lèvres de l’anglais étaient si proches de celles de l’hispanique, mais ce dernier freinait son élan et ne l’embrassa pas tout de suite. Un soupir de frustration amusé s’échappa des lèvres de l’anglais qui n’avait qu’une envie, s’occuper de son fiancé de la meilleure des manières possible. ’’On va encore être en retard, tu sais…’’ils n’avaient aucun horaire établi, mais l’idée l’amusa. Ash lui fit un petit clin d'œil, puis son cœur chavira lorsque Izan plongea vers sa gorge, l’assainant d’une multitude de baisers qui avait le don de l’étourdir. Les mains de son pianiste sous son t-shirt, il eut presque une plainte de supplication pour qu’il le lui retire, mais contre toute attente il lui balança un ’’Finalement, je crois que je préfère prendre ma douche tout seul…’’. Son regard plongé dans le sien, Ash se demandait s’il était bien sérieux, trop préoccupé par la torture de ne pas pouvoir l’embrasser et lui retirer le peu de vêtement qui se trouvait sur son corps parfait. « tu veux me rendre fou ou quoi? » souffla l’anglais, mais sa tourmente se termina lorsque les lèvres de son pianiste vinrent capturer les siennes dans un baiser qui lui fit perdre pied avec la réalité. Il le poussa avec son corps contre le sien jusqu’à le faire entrer définitivement dans la salle de bain, lui lançant un ’’Tu es à moi…’’ dans un murmure tout contre sa bouche qui suffit à l’achever. « et toi, tu es à moi, pour toujours. »
* **
Un sourire amoureux sur les lèvres, Ash ne put s’empêcher de laisser un petit rire en sortant de la salle de bain, ce qui lui sembla être une vie plus tard. Il n’y avait pas de conséquences à quoi que ce soit lorsqu’il passait du temps avec son fiancé. Le monde pourrait se transformer en terrain pour les zombies ou il pourrait y avoir une catastrophe naturelle que leur bulle pourrait les protéger envers et contre tous. C’était du moins ce qu’il ressentait lorsqu’il était en présence d’Izan. Il pouvait tout faire, il se sentait plus fort et plus vivant dès qu’il était en sa présence. Bien que même fatigué à l’extrême, son fiancé restait son soleil, un astre brillant de mille feux qu’il vénérait jusqu’à en perdre l’esprit. ’’On est encore plus en retard que prévu…’’ Un énième baiser sur ses lèvres, Ash lui fit un clin d’oeil. « tu sais, on est pas réellement pressé. Mais le monde se contentera de cela… Maintenant que je suis ton fiancé, je vis désormais sur le même fuseau horaire que toi… et ça me plait. » Il s’agissait d’une demi taquinerie. Tant qu’il était avec lui, il pouvait tout affronter, vraiment tout. ’’Faut qu’on aille s’habiller… …Même si je te préfère largement comme ça’` - «et c’est bien dommage… qu’on doive s’habiller….» Ash l’aimait sous toutes ses formes, mais nu était définitivement sa préférée. Ce fut donc en le dévorant du regard qu’ils allèrent jusqu’à la chambre. Un frisson lui parcourut l’échine lorsqu’il vint déposer un baiser sur son épaule et il avait toutes les misères du monde pour réfléchir et répondre à sa question sur ce qu’il allait mettre. Izan dans son dos, ses bras entrelacés au niveau de sa taille, il ferma les yeux quelques secondes. Il essayait de reprendre ses esprits, mais il s’agissait d’une tâche difficile. « finalement, on est peut-être pas obligé d’y aller? » C’était désormais à son tour de tout vouloir freiner, pas parce que ça l’inquiétait outre mesure, mais surtout parce qu’il aimait plus que tout passer du temps de qualité comme celui-là avec l’homme de savie. « tu as le don de me déconcentrer… » Il se tourna vers Izan pour l’embrasser sur le coin de sa mâchoire, puis déposa un doux baiser contre ses lèvres. « tu devrais t’habiller tout de suite parce que sinon il pourrait y avoir un round two et honnêtement, je ne serais même pas désolé. » Il embrassa ensuite sa gorge juste parce que et il se tourna vers ses vêtements à contre cœur en poussant un petit grognement de frustration. Une paire de jeans sombre et un t-shirt noir plus tard, il était prêt. « tu es tellement beau… » en regardant son homme, désormais tout habillé lui aussi. Ash poussa un profond soupir, puis à contre cœur, il alla chercher les clés de sa voiture. « avant que tu ne dises quoi que ce soit, c’est moi qui conduis… » Il haussa les épaules devant la possibilité que Izan refuse. Il n’avait pas envie qu’il s’endorme au volant, alors il était totalement inutile de rouspéter.
« ça va me faire bizarre de quitter définitivement mon studio, mais je suis bien heureux de le faire. » Il lui fit un immense sourire. Il n’y avait aucun regret, ni dans sa voix ni dans son esprit. La décision était la bonne et puis, de toute façon, il n’avait aucune attache envers son logement à la base. Il était même bien heureux de laisser les mauvais souvenirs en ces lieux pour faire place à de nouveaux qui étaient définitivement beaucoup plus intéressants et surtout, beaucoup plus joyeux. Dans sa voiture, Ash profita des quelques kilomètres de route pour appeler son propriétaire et lui exposer la situation. Il ne rencontra aucune résistance et fut même agréablement surpris de savoir que ça arrangeait l’homme qui voulait y faire aménager son fils. Tout était parfait, dans le meilleur des mondes. « est-ce que tu restes dans la voiture ou tu montes avec moi? » proposa Ash lorsqu’ils furent garés devant le fameux immeuble de Oxlade Drive. Il n’avait pas réellement besoin de lui (même s’il souhaitait toujours passer chaque seconde de son existence en sa compagnie), alors s’il voulait en profiter pour dormir un peu, il en avait l’occasion. « je n’en ai pas pour très longtemps mon coeur de toute façon. Je t’aime… » Et il s’éclipsa pour revenir une trentaine de minutes plus tard avec ses derniers effets. Les meubles pouvaient bien rester là où ils étaient, ils ne lui appartenaient plus désormais. « et voilà, désormais, je suis tout à toi. » Il lui fit son plus beau sourire et pris sa main dans la sienne avant de repartir la voiture. « tu es prêt? »
crédit gif/? crédit codage/idril
ashan — you and i stargazing intertwining souls.
:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : fiancé à ash, oscille entre le bonheur et la panique, perdu quelque part entre les deux MÉTIER : pianiste (au poignet cassé) émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde (plus trop) sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées (vraiment) trop bruyantes LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé, helen & quatre chats POSTS : 1094 POINTS : 320
TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ›› cynophobe depuis l’âge de six ans ›› les bonbons acidulés en intraveineuse ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› insulte les gens en espagnol ›› mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS : ashan#19 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one
izen #9 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me
jayzan#4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
samzan#2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
Faire l’annonce de leurs fiançailles — en dehors d’Helen — lui apparaît déjà comme une entreprise périlleuse, et nul doute qu’il va devoir choisir ses mots avec soin pour ne pas provoquer la colère de ses amis, mais la perspective de devoir formuler une telle révélation aux parents de son fiancé lui procure une angoisse peu commune, puisqu’il sait très bien quel effet cela donne d’un point de vue extérieur. Dans le fond, il n’est pas assez empêtré dans le déni pour ne pas comprendre la possible réticence de leurs proches : décider de se marier après deux ruptures successives ne semble pas être un gage de sagesse, il le reconnaît, mais il n’a pas franchement envie de devoir convaincre quiconque de la légitimité de leur union, et surtout pas les parents de son compagnon « j’ai parlé à ma mère pendant que tu dormais. Ils sont bien à la maison et n’ont rien de prévu aujourd’hui. »et merde il n’a donc même pas la parade de la prétendue politesse, qui scande qu’il faut prévenir les autres avant de débarquer chez eux, pour esquiver cette rencontre ’’Cool, alors…’’ le pianiste coule plutôt dans une appréhension affligeante, qui n’est apaisée que lorsque le corps de son homme vient rejoindre le sien, qu’il peut sentir sa peau contre la sienne, les contours de son torse accolé à son buste et son odeur si rassurante qui l’aide à respirer même si, avec cette proximité et les paroles de son anglais, il a rapidement d’autres idées en tête, des idées tout aussi suaves qu’étourdissantes « il faut bien que je m’occupe de toi, et tu sais, j’ai déjà quelques idées en tête pour te détendre…. » - ’’Montre-moi…’’ qu’il réclame d’une voix envieuse contre ses lèvres, sans que les siennes ne prennent l’autorisation de les rencontrer pour l’instant : ce n’est pas l’envie de l’embrasser qui lui fait défaut, mais celle de le torturer un peu, de jouer avec ses nerfs, de tanguer sur le fil si aisément corruptible de son désir, est bien plus grande encore. « tu veux me rendre fou ou quoi? » le pianiste ne résiste pas à la tentation d’acquiescer d’un mouvement effronté, avant de fondre sur ses lèvres pour l’embrasser avec une gourmandise amoureuse, dont Ash est l’unique destinataire, puisqu’il est bien le seul à faire naître un tel désir en lui, lui qui n’a jamais connu une telle alchimie avec une autre personne et qui n’est nullement prêt à le partager. Est-ce les derniers évènements qui ont intensifié sa possessivité à l’égard de son fiancé ? Il n’a peut-être même pas conscience du fait que sa jalousie, secrètement, prend de l’ampleur, et les paroles de Ash ne vont nullement l’encourager à réfléchir à la question « et toi, tu es à moi, pour toujours. » le bout de ses doigts effleurent la peau fine de ses côtes tandis qu’il appuie délicatement son front contre le sien en fermant les yeux durant quelques secondes, appréciant cette proximité délicieuse dont il ne se lassera jamais, laissant le fil de ses pensées se suspendre à cette vérité qu’il espère voir perdurer pendant longtemps : en cet instant précis, il n’y a personne d’autre pour venir brouiller l’équation de leur amour, et ils sont sûrement en bonne voie pour résoudre tous les problèmes. ’’Rien qu’à toi.’’
* **
Il ne sait pas combien de temps ils ont passé dans la salle-de-bain mais il s’en fiche un peu, Izan, ne regrettant aucune des secondes passées en compagnie de son homme, des caresses sensuelles, des baisers enflammés, des soupirs alanguis et des battements de coeurs affolés qu’ils ont partagé, dans l’une de ces étreintes qui ont le secret bien gardé d’une ivresse passionnelle, capables de lui faire perdre la notion du temps. « tu sais, on est pas réellement pressé. Mais le monde se contentera de cela… Maintenant que je suis ton fiancé, je vis désormais sur le même fuseau horaire que toi… et ça me plait. » espaçant ses lèvres de quelques degrés en fronçant ses sourcils, il retient un soupir avant de demander, faisant mine d’être sur la ligne risquée de la vexation ’’C’est-à-dire ?’’ furetant une suspicion malicieuse qui éclaire l’expression de son regard, il agrippe la serviette de son homme en semblant être tenté d’en dénouer le noeud, insatiable lorsqu’il s’agit de sa peau ’’T’étais mieux sans…’’ mais s’ils espèrent quitter l’appartement un jour, les deux amoureux sont contraints de prendre la direction de leur dressing, sans que la vue des vêtements soigneusement suspendus dans la penderie ne lui donne l’envie de se vêtir, étant bien trop attiré par le corps de son fiancé pour avoir des préoccupations aussi triviales en tête « finalement, on est peut-être pas obligé d’y aller? »s’il avait su que ce serait aussi simple’’Ah ?’’ sa fausse surprise résonne quand il lève son menton pour lui lancer un regard mutin, même s’il n’est pas certain que son homme puisse le voir. Ses bras toujours glissés autour de son ventre plat, il fait lentement coulisser ses paumes sur le torse de son anglais pendant que ses lèvres dessinent la courbe de sa nuque, y semant un parcours de baisers qui remonte jusque derrière son oreille « tu as le don de me déconcentrer… » il ne réprime pas le sourire malicieux qui prend place sur ses lèvres, et qu’il conserve dans la forme lorsqu’il reçoit le baiser qui est loin de calmer les éclairs échauffés qui tremblent dans ses veines « tu devrais t’habiller tout de suite parce que sinon il pourrait y avoir un round two et honnêtement, je ne serais même pas désolé. » - ’’C’est une menace ou une promesse ?’’ les deux hypothèses le conduisent au même état de convoitise, espérant sans nul doute voir la réalisation de ce conditionnel mais il écrase un dernier baiser contre ses lèvres avant de soupirer à son tour puisque, de toute évidence, il leur faut être raisonnables. Brièvement, une petite moue se forme sur ses lèvres mais il se montre curieusement pondéré puisqu’il s’habille en même temps que son fiancé, optant pour un jean clair et un t-shirt blanc aux manches courtes « tu es tellement beau… » assis sur le petit banc au milieu de leur dressing, il finit de lacer ses vans montantes avant de lever le menton vers son homme, ses lèvres s’étirant en un sourire complice quand il rétorque, avec une certaine douceur ’’Vous êtes plus beau encore, futur monsieur Da Silva.’’ il aime beaucoup trop appeler Ash ainsi, et c’est peut-être pourquoi il maintient son sourire flanqué sur ses lèvres lorsqu’il rassemble rapidement ses affaires, affaires qu’il fourre dans les poches de son jean en ayant même la naïveté de prendre ses propres clefs de voiture jusqu’à ce que « avant que tu ne dises quoi que ce soit, c’est moi qui conduis… » il laisse entendre un petit tsss qui glisse sur sa langue mais, même s’il repose les clefs sur le meuble, il ne peut s’empêcher de singer l’accent de son compagnon ’’c’eSt MoI qUi cOnDuIs…’’ mais, même s’il râle, il s’installe quand même côté passager en se réconfortant avec un point : c’est lui qui va choisir la musique !
« ça va me faire bizarre de quitter définitivement mon studio, mais je suis bien heureux de le faire. » - ’’T’as encore beaucoup d’affaires à récupérer ?’’ non pas que cela l’inquiète puisque son appartement est suffisamment spacieux mais, il se demande s’ils ne vont pas devoir effectuer d’autres voyages. ’’Après, on ne restera peut-être pas longtemps dans notre appart…’’ il le dit l’air de rien en scrollant sur son téléphone, murissant déjà l’idée d’investir un logement plus proche de son meilleur ami depuis qu’il a appris pour ses tentatives de suicide, sans compter qu’il a fauté avec sa meilleure amie entre les murs où ils habitent en ce moment. Mais chaque chose en son temps, et il reste silencieux lorsque son fiancé entame les démarches auprès de son propriétaire, étant néanmoins soulagé de constater que Ash ne rencontre pas franchement de difficultés en ce sens « est-ce que tu restes dans la voiture ou tu montes avec moi? » n’ayant même pas remarqué qu’ils étaient arrivés à destination, Izan lance un regard vers l’immeuble à travers le pare-brise en séparant ses lippes sans parler « je n’en ai pas pour très longtemps mon coeur de toute façon. Je t’aime… » - ’’Hein ?’’ il n’a même pas le temps de réagir que, déjà, sa tornade anglaise a disparu dans le hall. Mais loin de se laisser abattre — puisqu’il ne compte pas dormir dans la voiture, il l’appelle sur son portable pour lui dire, juste pour l’emmerder : ’’Tu sais que c’est interdit de laisser les enfants dans une voiture ? Les chiens aussi, d’ailleurs… J’te laisse choisir dans quelle catégorie tu me places’’ et il raccroche sans lui laisser le temps de répondre, ouais, parce qu’il doit trouver la bonne station de radio ; celle qui passe de la musique classique ! Ensuite, comme il a du temps à tuer, il cherche s’il n’y a pas un sachet de bonbons qui traine dans la voiture et, misère, Ash ne doit pas grignoter de sucreries quand il conduit. Du coup, il le rappelle. ’’T’as même pas des bonbons dans ta voiture, sérieux ? J’sais pas si on va pouvoir se marier, hein…’’ et comme précédemment, il raccroche sans lui laisser le temps de répondre, ne se privant pas de le rappeler littéralement cinq minutes après, toujours pour râler ’’T’en as encore pour longtemps ? T’as des bonbons chez toi ? Tu peux m’en descendre ? Descends-moi des bonbons si t’en as.’’ toujours pareil, oui, il raccroche sans lui laisser le temps de répondre. Mais ça doit le faire venir puisque, quelques minutes plus tard, alors que le pianiste a enfin réussi à trouver la fréquence de sa radio préférée, son anglais revient. « et voilà, désormais, je suis tout à toi. » - ’’Et mes bonbons ?’’ il entrelace leurs doigts avec douceur en pointant le tableau de bord de la voiture, non pas pour désigner tous les boutons mais plutôt le morceau de musique classique qui est en train de passer à la radio ’’Tu connais ? C’est de Alessandro Stradella, il a été abattu par un tueur à gages. Enfin, version 1680 quoi.’’ il ne sait plus trop l’année exacte mais suppose que ce n’est pas le plus important, et promis il ne parle pas du compositeur italien pour ne pas penser à l’entrevue avec les parents de son fiancé ! « tu es prêt? » il retombe dans son siège en inspirant profondément, même s’il n’est pas totalement sûr que « respirer » lui permet d’éclaircir ses idées. ’’Non’’ au moins, on ne pourra pas lui reprocher son manque d’honnêteté ’’Si tes parents ne veulent pas du mariage… Ça te fera changer d’avis ?’’ mordillant l’intérieur de sa joue, il attend sa réponse en observant le profil de son homme, qu’il admire plus que tout autre chose.
« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »
:
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash, « ashouille » est le surnom réservé pour izan, son fiancé. STATUT : fiancé à l'homme de sa vie, Izan Da Silva, depuis la fin août 2024. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours des guitare et conduit un uber pour arrondir les fins de mois difficiles. LOGEMENT : il habite avec son fiancé et leurs trois chats (sol, luna &eclipse) ainsi qu'avec Helen au #547 wellington street, bayside. POSTS : 1643 POINTS : 1190
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : TDAH modéré, calmé par la présence de son pianiste dans sa vie › doté d’un sourire solaire › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › fier papa de sol, luna & eclipse avec izan › il porte l'anneau jumeau qu'il a offert à izan à son annulaire gauche et désormais il peut dire à qui veut l'entendre qu'il est fiancé à son pianiste <3DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : (ASHAN#19&UA) ≈ when i'm around you, how i come alive. when i'm without you, i can't help but feel so lost. i wanna give you all i've got. they say you know it when you know it, and i know. promise that you'll hold me close, don't let me go.
we'd hold onto the past because it's all we thought that we would ever see, but then the sun came right back and the birds sang as if nothing had happened and, it's alright we will get another day to begin again(helen#5)
because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veinsaubrey - scenario
@Izan Da Silva • septembre 2024, appartement de ash & izan
’’Rien qu’à toi.’’ Ces douces paroles résonnaient en lui comme une caresse et une promesse qu’ils allaient chérir pour toujours. Izan était à lui et rien qu’à lui et l’inverse était tout aussi vrai. Il appartenait à son pianiste, cœur, corps et âme. Ces petites phrases avaient le don de l’étourdir et il perdait facilement pied avec la réalité. À partir de ce petit moment dans le temps, Ash ne se soucia plus du reste. Il ne pensait plus à ses inquiétudes concernant la fièvre de son fiancé, il ne se souciait plus de l’univers qui les entourait. Ils étaient juste Ash et Izan, deux êtres qui s’aimaient à la folie et qui se le montraient de toutes les manières possibles. L’anglais chérissait ces petits moments où leurs chaires ne faisaient plus qu’un et que leur corps entremêlés ne se dissociaient plus l’un de l’autre. Il n’y avait pas que ces instants qu’il appréciait plus que tout. Peu importe ce qu’ils faisaient tous les deux, Ash était heureux. Rien qu’être ensemble, couché l’un sur l’autre sur le divan le satisfaisait. Mais ça ne l’empêchait pas de regretter de ne pas pouvoir prolonger leurs moments à tous les deux où ils étaient seuls, ensemble. Mais ils avaient désormais quelques objectifs pour leur journée qui était déjà pas mal avancée. Malgré le fait que l’anglais n’avait plus aucune envie de quitter leur appartement, bien intéressé à poursuivre les festivités dans la chambre, il se dit que s’ils ne prenaient pas leur responsabilité aujourd’hui, ils ne le feraient jamais. Après tout, ce soir, ils pourraient bien se rattraper, non? Ce fut donc avec cette pensée en arrière de la tête que Ash prit tout de même quelques secondes pour mentionner à son homme à quel point il le trouvait beau. ’’Vous êtes plus beau encore, futur monsieur Da Silva.’’ - « je ne me lasserai jamais de te l’entendre dire. » et il alla l’embrasser amoureusement. Poussant un soupir, il prit ses clés de voiture, mentionna à Izan que c’était lui qui allait conduire. ’’c’eSt MoI qUi cOnDuIs…’’ Un doux rire s’échappa des lèvres de Ash qui sourit de plus belle. « je ne parle même pas comme ça. » Il n’en était pas le moins du monde offensé.
Dans la voiture, Izan lui demanda s’il avait encore beaucoup d’affaires à récupérer. « non, pas vraiment, juste des babioles qui ne prennent pas de place. La majorité de mes affaires est déjà dans notre appartement, mon coeur. » Honnêtement, il ne restait pas grand-chose à faire dans l’appartement. Les armoires et le réfrigérateur étaient déjà vides. L’espace étant restreint, il avait déjà fait le ménage la dernière fois qu’il y était allé pour chercher ses affaires. Il ne restait peut-être qu’à passer un coup de balai et de prendre ce qu’il lui restait de vêtement. Les meubles avaient été fournis avec le logement, alors il n’avait rien à vendre ou à donner. ’’Après, on ne restera peut-être pas longtemps dans notre appart…’’ Ash tourna brièvement sa tête vers son compagnon, son regard verdâtre intrigué parce qu’il venait d’entendre. « Ah oui? » En vrai, il ne disait pas non pour qu’il se trouve un endroit neutre, exempt du passé et de la douleur que leurs deux logements actuels pouvaient encore représenter. Ash laissait son studio, l’endroit même de leur première rupture, l’endroit même où il avait passé des jours à se morfondre sur sa douleur de la perte d’Izan. Il n’aurait donc aucun regret à laisser la clé sur le comptoir et de ne plus jamais y mettre les pieds. Il n’avait aucune attache envers ce lieu. Quant à leur appartement actuel, celui qui appartenait au départ à son fiancé, il y avait encore les vagues vestiges d’une brève aventure. Même si Ash avait enfoui ces scénario dans sa tête, il se doutait bien que l’endroit était le lieu du crime. Il serait donc judicieux de trouver un endroit où ils pourraient construire de nouveaux souvenirs, bien plus heureux que les précédents, ensemble. Ash était donc impatient d’en connaître plus sur les intentions de son fiancé. « je suis ouvert à l’idée de nous trouver un nouvel endroit pour nous. » Ils pourraient ainsi continuer d’écrire leur histoire, ensemble.
Arrivé devant son ancien immeuble, Ash se gara et se tourna ensuite vers son fiancé, lui demandant s’il préférait rester dans la voiture ou le suivre. Mais il prit la décision pour lui, puisqu’il disparut rapidement, laissant Izan dans l’incompréhension. Mais de son point de vue, Ash se disait que peut-être son fiancé avait besoin de se refaire un peu de force avant d’aller voir ses parents, non? Cela partait d’une bonne intention. Dès qu’il fut dans son ancien appartement pour le moins déjà presque vide, Ash sentit son téléphone vibrer dans sa poche. « que se…? » Il n’eut pas le temps de poursuivre, puis que Izan lui balança un ’’Tu sais que c’est interdit de laisser les enfants dans une voiture ? Les chiens aussi, d’ailleurs… J’te laisse choisir dans quelle catégorie tu me places’’ avant de raccrocher presque sur le champ. L’anglais ne put s’empêcher de sourire en regardant bêtement son téléphone entre ses mains, ne comprenant pas trop ce qui se passait. Mais il se dit qu’il allait lui en parler en retournant à la voiture. Plusieurs minutes s’écoulèrent tandis que Ash rassemblait ses affaires et faisait un bref ménage des lieux. Son téléphone retentit à nouveau et même chose, il n’eut pas le temps de placer un seul mot que Izan raccrochait déjà. Ce qui était vraiment drôle, c’était qu’il venait de mettre la main sur un sac de friandise non ouvert qui était resté dans son armoire. ’’T’en as encore pour longtemps ? T’as des bonbons chez toi ? Tu peux m’en descendre ? Descends-moi des bonbons si t’en as.’’ Non, mais pourquoi Ash continuait de répondre? Un sourire niais sur les lèvres en pensant au visage de l’homme de sa vie, Ash plaça sa clé et son double sur le comptoir et voilà, c’était bien fini. Il ne mettrait plus jamais les pieds ici et ce n’était pas pour lui déplaire.
Tout sourire, Ash mit ses dernières affaires dans le coffre et revint auprès de son fiancé dans la voiture. ’’Et mes bonbons ?’’ - « et voilà, demandez et vous obtiendrez… la seule raison pour laquelle il n’y en a pas dans ma voiture, c’est que je ne donne pas cher d’eux avec la chaleur. tu voudrais de bonbons fondus toi? Il n’y a que la fraîcheur pour mon homme. » lui mentionna l’anglais avec un sourire sur les lèvres. Leurs doigts entrelacés, Izan lui pointa le tableau de bord, mais Ash ne comprit pas tout de suite. ’’Tu connais ? C’est de Alessandro Stradella, il a été abattu par un tueur à gages. Enfin, version 1680 quoi.’’ - « non, je ne connais pas, mais je te remercie de parfaire mon éducation. » et il était sincère, il était toujours impressionné par la grande connaissance de son compagnon vis à vis de l’univers classique qui était loin d’être familier pour lui. « je ne me lasse jamais d’en savoir plus par contre. » Toujours aussi vrai.
L’ultime étape de leur périple était la visite chez les parents de Ash pour leur annoncer de vive voix leurs fiançailles. Il demanda à Izan s’il était prêt et il ne fut pas étonné de recevoir un « non » en guise de réponse. L’anglais était plus que confiant de la réaction de ses parents, mais il savait que du côté d’Izan, c’était bien tout l’inverse. Il avait essayé de le rassurer et de lui changer les idées. Il savait très bien que l’anxiété l’animait en ce moment-même. Ash ne savait plus comment lui dire que ses parents allaient être heureux pour eux. Il ne voyait pas ce qui pourrait mal tourner. Il ne se disait pas dans sa tête que c’était peut-être précipité ce mariage et qu’après deux horribles ruptures, c’était peut-être une erreur. Non, l’erreur, c’était de ne pas s’engager avec l’homme de sa vie. Il l’avait fait deux fois et plus jamais une telle aberration se reproduirait. Son pianiste était sa priorité numéro un et qu’il ait accepté de passer le restant de sa vie avec lui le remplissait de bonheur. Certes, il y avait quelques obstacles sur leur route, mais Emerie et Noam Thornhill n’en étaient pas. Ils allaient être heureux pour leur fils. ’’Si tes parents ne veulent pas du mariage… Ça te fera changer d’avis ?’’ Ash tourna brièvement la tête vers Izan et posa sa main libre sur sa cuisse, essayant de le rassurer. « je sais que mes parents vont être d’accord…. » Il appuya ses mots pour que Izan les comprenne. « dans aucun monde et aucun univers, ils ne seront pas d’accord, mais si jamais le 0.0000000000000001 pourcentage fait en sorte que cette infime possibilité puisse exister, il n’y a aucune personne au monde qui m’empêchera de t’épouser. Je ne changerai pas d’avis. Izan Da Silva, tu es l’homme de ma vie et rien ni personne ne pourra changer quoi que ce soit à mes sentiments et à l'amour que je te porte. » Il vint embrasser sa main et la caressa de son pouce. « je sais que ça te rend nerveux toute cette histoire, mais fais moi confiance s’il te plait. Nous sommes ensemble, je suis avec toi et tu es avec moi. »
Tandis qu’il parlait, les kilomètres qui les séparaient de la demeure des Thornhill s’amoindrissaient. Ils arrivèrent finalement devant la maison d’enfance du guitariste. Lorsqu’il fut garé, Ash se tourna vers Izan et prit son visage entre ses mains. « tout va bien se passer. Je t’aime, ils t’aiment. tu n’as pas à t’en faire. est-ce que tu es prêt? » L’anglais savait très bien que la réponse était « non », mais il sortit tout de même de sa voiture pour aller ouvrir la porte à Izan comme il le faisait toujours. Contrairement à ses habitudes, sa mère décida de sortir pour aller les accueillir. « oh! mes chéris! je suis tellement contente de vous voir! » Elle alla serrer au tout début son fils dans ses bras. « ça fait du bien de te voir! et ne pas juste te parler au téléphone! » Ce n’était pas un reproche, mais presque… Ash devait revenir voir ses parents plus souvent. Il s’en fit la promesse. « je suis heureux de te voir maman… tu vas bien? » lui demanda-t-il, avant de rompre leur étreinte. La brunette lui fit « oui » de la tête et un immense sourire étira ses lèvres. Visiblement, Emerie se doutait de quelque chose. « oh Izan! je suis tellement heureuse de te voir! La dernière fois tu étais parti si vite! ce soir, tu restes, n’est-ce pas? Noam aimerait te montrer notre fameux sous-sol et puis, il a vraiment envie de refaire une partie d’échec avec toi! » Elle le serra à son tour dans ses bras, très fort, lui glissant un « je suis vraiment heureuse que vous vous soyez remis ensemble… » que lui seul pouvait entendre. « allez venez! ne restez pas dehors! » La femme d’une soixantaine d’années reprit la direction de sa demeure, Ash et Izan sur les talons. L’anglais fit un sourire à son fiancé et lui glissa un « je t’aime » avant qu’ils n’entrent dans la maison des Thornhill.
crédit gif/? crédit codage/idril
ashan — you and i stargazing intertwining souls.
:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : fiancé à ash, oscille entre le bonheur et la panique, perdu quelque part entre les deux MÉTIER : pianiste (au poignet cassé) émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde (plus trop) sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées (vraiment) trop bruyantes LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé, helen & quatre chats POSTS : 1094 POINTS : 320
TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ›› cynophobe depuis l’âge de six ans ›› les bonbons acidulés en intraveineuse ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› insulte les gens en espagnol ›› mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS : ashan#19 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one
izen #9 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me
jayzan#4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
samzan#2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
Laissé tout seul dans la voiture, le pianiste s’ennuie bien trop rapidement et, tel un enfant en quête d’aventure, il se met à fouiller toutes les babioles qui lui tombent sous la main, sans prendre la peine de les remettre à leur place — ce qui ne serait vraiment pas difficile considérant l’espace réduit dans lequel il se trouve, n’est-ce pas. Entre deux ou trois appels pour râler auprès de son fiancé, il fout donc le bordel dans le véhicule de son homme, qui revient bien vite le rejoindre et qui, visiblement, ne s’offusque pas vraiment du réarrangement opéré dans son outil de travail. « et voilà, demandez et vous obtiendrez… la seule raison pour laquelle il n’y en a pas dans ma voiture, c’est que je ne donne pas cher d’eux avec la chaleur. tu voudrais de bonbons fondus toi? Il n’y a que la fraîcheur pour mon homme. » - ’’D’accord, tu t’en sors bien pour cette fois… J’vais maintenir le mariage.’’ de sa main libre, il espace les bordures du sachet de bonbons pour en piquer un et, au lieu de le glisser entre ses propres lèvres, il tend sa main en direction de son homme pour lui permettre de s’en saisir le premier — une vraie preuve d’amour quand on connait son affection débordante pour les sucreries. Difficile de savoir s’il préfère les sucreries ou la musique classique mais, dans les deux cas, il est suffisamment généreux pour partager visiblement « non, je ne connais pas, mais je te remercie de parfaire mon éducation. » le dos légèrement courbé et le paquet de bonbons posé sur sa cuisse, il en dérobe un autre avant de lever ses longs cils vers son homme, en esquissant un petit sourire joueur. « je ne me lasse jamais d’en savoir plus par contre. » - ’’Tu veux que je sois ton professeur, c’est ça ?’’ qu’il prononce d’un air tout à fait innocent en apportant un autre bonbon à ses lèvres, même si ses intentions voilées semblent être bien moins chastes que le laissent présager ses paroles ’’D’ailleurs, tu n’avais pas commencé à m’apprendre la guitare, toi ?’’ fronçant légèrement ses sourcils, il incline son menton sur le côté avant de se rapprocher pour lui voler un baiser, écrasant ses lèvres au goût sucré contre les siennes avant de se remettre correctement dans son siège, puisque leur périple est loin d’être terminé : le plus angoissant reste à faire.
Durant le trajet qui lui donne l’impression d’être conduit à l’abattoir, il se console avec la musique classique qui passe à la radio — puisqu’il ne laisse absolument pas Ash changer de station, ainsi qu’avec les bonbons qu’il dévore en concédant à en laisser quelques uns à son fiancé (quand même). Mais si le stress grandit plus rapidement que les kilomètres défilent, c’est parce qu’il se pose dix mille questions tortueuses à la seconde, et la principale s’extirpe de ses lèvres avec un souffle anxieux, comme s’il redoutait que leurs projets de vie commune soient balayées une fois de plus « je sais que mes parents vont être d’accord…. » il émet un doute en haussant silencieusement ses sourcils, même si la main posée sur sa cuisse tend à l’apaiser un peu. « dans aucun monde et aucun univers, ils ne seront pas d’accord, mais si jamais le 0.0000000000000001 pourcentage fait en sorte que cette infime possibilité puisse exister, il n’y a aucune personne au monde qui m’empêchera de t’épouser. Je ne changerai pas d’avis. Izan Da Silva, tu es l’homme de ma vie et rien ni personne ne pourra changer quoi que ce soit à mes sentiments et à l'amour que je te porte. » ayant délaissé son paquet de bonbons pour se nourrir des paroles de son homme, qui sont un véritable cataplasme pour les inquiétudes qui viennent secouer son coeur. Il est beaucoup trop fatigué pour se battre contre ses angoisses, mais visiblement son fiancé se charge de mener cette bataille à sa place. Il s’accroche à toutes les syllabes suaves qu’il lui accorde, et qui viennent tisser un baume réconfortant sur ses pensées nouées d’appréhension. ’’Promis ?’’ il attend la confirmation en admirant le profil de son homme, regrettant de devoir lâcher sa main lorsqu’il doit la récupérer pour conduire, puisque ce simple contact suffisait à l’apaiser. « je sais que ça te rend nerveux toute cette histoire, mais fais moi confiance s’il te plait. Nous sommes ensemble, je suis avec toi et tu es avec moi. » Izan retient un soupir en regardant brièvement devant lui, étant néanmoins rassuré de constater que son anglais le connaît suffisamment pour deviner ce qui se trame dans sa tête ; le pianiste n’a visiblement pas besoin de dissimuler à quel point l’angoisse facilement à sa porte, même s’il n’a pas franchement l’habitude d’apparaître aussi vulnérable. Il déteste ça, ne pas avoir le contrôle de ses émotions, sentir que le monstre anxieux fait des bonds pour répandre des ondes d’agitation qui l’oppressent, et il se réconforte avec la présence de l’homme qu’il aime en essayant de trouver un refuge salutaire à toute cette situation : au moins, même si Noam et Emerie désapprouvent, ils n’auront pas à renoncer à leur volonté de s’unir aux yeux de tous.
Détachant sa ceinture devant la maison de ses beaux-parents, il accompagne la sangle de ses deux mains avant de souffler un petit air craintif. Il a chaud et froid en même temps et, cette fois, ce n’est pas la fatigue qui lui cause une telle fébrilité, mais bien l’appréhension qu’il éprouve à la simple vision de cette maison qu’il a pourtant visité de nombreuses fois ’’Mais peut-être que…’’ il n’a pas le temps de continuer son hypothèse préoccupée que son visage est englobée par deux mains doucereuses qui le font taire, lui prodiguant un adoucissement qui lui fait même fermer les yeux pendant quelques secondes « tout va bien se passer. Je t’aime, ils t’aiment. tu n’as pas à t’en faire. est-ce que tu es prêt? » il fronce légèrement ses sourcils en frisant une paupière l’air de dire « absolument pas » mais, là encore, sa parole est esquivée par la réaction de Ash, qui s’extirpe déjà de la voiture pour lui offrir la portière. ’’D’accord…’’ de toute façon, ce n’est pas comme s’il avait le choix, et l’arrivée d’Emerie lui fait comprendre qu’il est piégé et qu’il est désormais trop tard pour faire demi-tour « oh! mes chéris! je suis tellement contente de vous voir! » il referme la portière derrière lui en clignant plusieurs fois des cils, comme s’il tentait de chasser les bulles d’angoisse qui viennent remonter dans sa gorge tandis qu’il reste près de la voiture, sait-on jamais qu’il trouve un moyen de fuir au dernier moment « ça fait du bien de te voir! et ne pas juste te parler au téléphone! » c’est un message subliminal ça, non ? « je suis heureux de te voir maman… tu vas bien? » elle a l’air d’aller bien, tous cas, vu l’immense sourire qu’elle porte, mais il n’est pas vraiment là pour rassurer celui qui reste crispé et en retrait, jusqu’à ce qu’elle referme ses bras tendres et maternels autour de lui. « oh Izan! je suis tellement heureuse de te voir! La dernière fois tu étais parti si vite! ce soir, tu restes, n’est-ce pas? Noam aimerait te montrer notre fameux sous-sol et puis, il a vraiment envie de refaire une partie d’échec avec toi! » il devrait dire quelque chose, peut-être bredouiller ou marmonner quelques syllabes mais, il y a un tel décalage entre les angoisses qu’il nourrit à l’intérieur et l’accueil qu’on lui fait, qu’il ne sait pas vraiment comment réagir et il se contente donc d’un simple sourire chaleureux à l’égard de sa belle-mère, qui lui murmure un « je suis vraiment heureuse que vous vous soyez remis ensemble… » tout à fait inattendu, qui soulage néanmoins considérablement ses angoisses. Le poids qui pesait sur son être s’allège aussitôt et, puisqu’il ne se sent pas comme un ennemi en milieu hostile, il défroisse lentement les traits de son visage en suivant son fiancé à l’intérieur de sa maison d’enfance, sa main venant néanmoins chercher la sienne pour entrelacer leurs doigts, désireux d’avoir un contact physique, même minime, avec ce dernier. « je t’aime » caressant sa main avec l’extrémité de ses phalanges, il lui murmure un discret ’’Je t’aime aussi.’’ avant de détourner le regard pour saluer son beau-père, sans encore s’aventurer sur le sujet de leur venue, même si Izan est bien moins inquiet qu’au départ. Finalement, peut-être qu’ils vont bien réagir ?
crédits/xartemiswrites
« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »
:
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash, « ashouille » est le surnom réservé pour izan, son fiancé. STATUT : fiancé à l'homme de sa vie, Izan Da Silva, depuis la fin août 2024. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours des guitare et conduit un uber pour arrondir les fins de mois difficiles. LOGEMENT : il habite avec son fiancé et leurs trois chats (sol, luna &eclipse) ainsi qu'avec Helen au #547 wellington street, bayside. POSTS : 1643 POINTS : 1190
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : TDAH modéré, calmé par la présence de son pianiste dans sa vie › doté d’un sourire solaire › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › fier papa de sol, luna & eclipse avec izan › il porte l'anneau jumeau qu'il a offert à izan à son annulaire gauche et désormais il peut dire à qui veut l'entendre qu'il est fiancé à son pianiste <3DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : (ASHAN#19&UA) ≈ when i'm around you, how i come alive. when i'm without you, i can't help but feel so lost. i wanna give you all i've got. they say you know it when you know it, and i know. promise that you'll hold me close, don't let me go.
we'd hold onto the past because it's all we thought that we would ever see, but then the sun came right back and the birds sang as if nothing had happened and, it's alright we will get another day to begin again(helen#5)
because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veinsaubrey - scenario
@Izan Da Silva feat. Noam&Emerie Thornhill (PNJ) • septembre 2024, maison des Thornhill
Ash n’avait même pas réalisé que son fiancé avait foutu un bordel absolu dans sa voiture. En vrai, il n’était jamais embêté par le comportement enfantin de son homme. Cette facette de lui le faisait toujours sourire et lui plaisait énormément. ’’D’accord, tu t’en sors bien pour cette fois… J’vais maintenir le mariage.’’ Un sourire amusé éclaira le visage de l’anglais lorsque son fiancé lui tendit un bonbon. Tout le monde savait que Izan ne partageait pas ses friandises, alors c’était l’honneur absolu qu’il le fasse avec Ash. Si le pianiste ne lui avait pas dit à de nombreuses reprises verbalement qu’il l’aimait, il en aurait eu la preuve suffisante avec ce geste. « ouf, je suis soulagé. » lui mentionna le guitariste en lui faisant un petit clin d’oeil. Après toutes leurs aventures, Ash avait complètement oublié de manger, alors un peu de sucre lui ferait le plus grand bien. « merci mon coeur. » - ’’Tu veux que je sois ton professeur, c’est ça ?’’ demanda-t-il lorsqu’il fut question d’en apprendre davantage sur les différents musiciens de l’univers classique. « pourquoi pas? je ne sais pas si je vais tout retenir de mon professeur parce que je ne vais que fixer son joli visage, mais tu peux toujours essayer. » ça et son déficit d’attention. Ash s’imaginait déjà Izan le réprimander parce qu’il ne l’écoutait pas, perdu dans l’immensité de son regard ou regardant ses longs cils ou s’imaginant embrasser le grain de beauté en haut de son sourcil. Non, il ne donnait pas cher de sa peau. Ash cligna d’ailleurs des yeux plusieurs fois, parce qu’il s’était totalement perdu dans ses pensées. « mais tu sais, je n’ai rien contre les punitions si jamais je suis un mauvais élève… » Il lui fit une petite moue enfantine et embrassa la main de son compagnon. ’’D’ailleurs, tu n’avais pas commencé à m’apprendre la guitare, toi ?’’ Il n’eut pas le temps de répondre que Izan vint l’embrasser. « tu goûtes bon…. » Il sourit. « oui, c’est vrai. ma guitare s’en souvient encore. Elle m’en parle parfois… » un rire amusé s’échappa de ses lèvres tandis qu’il se mit à conduire en direction de la maison de ses parents. La musique classique résonna dans l’habitacle et Ash ne protesta même pas. Il appréciait celle-ci de plus en plus. La mélodie avait le don de transmettre les émotions, mais elle ne réussissait pas à étouffer le stress qui envahissait peu à peu Izan. Ash le ressentait et malgré tous les mots de réconfort, il n’y aurait que la réaction finale de ses parents qui compteraient dans l’équation. L’anxiété de son fiancé et la peur de ce dernier n’affectaient pas la confiance qu’Ash avait en la future réaction de ses parents. Il n’y avait pas d’inquiétude dans son regard. Il était confiant et il confirma à l’homme de sa vie que peu importe l’issue de la discussion il allait tout de même l’épouser. ’’Promis ?’’ Ash osa un regard vers son fiancé alors qu’il conduisait toujours. « es una promesa. toi et moi, c’est pour la vie. Il n’y a rien ni personne qui va nous séparer. te quiero… » Son espagnol était un peu rouillé, puisqu’il n’avait pas vu Nieves depuis un moment, mais il avait l’application dans son téléphone. Il essayait de faire une leçon par jour. Peut-être que d’ici au mariage, il pourrait tenir un discours. Sait-on jamais?
Arrivés devant la maison de ses parents, Ash entendit une ultime protestation de la part d’Izan, mais l’anglais vint couper court à ses paroles en prenant son visage entre ses mains, lui soufflant que tout allait bien se passer et qu’il l’aimait. De toute façon, ils étaient déjà là, ils n’allaient pas reculer. Et puis, Ash eut la surprise de voir sa mère les accueillir dans l’entrée. Il sentait qu’elle avait hâte non seulement de le voir, mais de les voir. Après avoir accueilli son fils chaleureusement, l’attention d’Emerie alla vers Izan qui ne pouvait plus s’enfuir en courant - en tout cas, cela serait très mal perçu par tous les camps…. Sans surprise, elle fut enthousiaste de le voir et les invita à venir dans la maison. Ash sentit que le poids des angoisses s’était amenuisé sur les épaules de son fiancé et un immense sourire s’était affiché sur son visage. Il prit donc la direction de la maison, s'exécutant sans broncher, entrelaçant ses doigts avec ceux d’Izan. ’’Je t’aime aussi.’’. Arrivé dans la maison, son fiancé salua Noam qui était assis sur sa chaise. Ce dernier se leva pour accueillir son fils d’une accolade, puis alla serrer la main d’Izan. Le professeur le toisa quelques secondes du regard sans lâcher la main du compagnon de son fils. Ash les observa du coin de l'œil tandis que sa mère lui montrait les derniers livres qu’elle avait trouvés. Noam finit par sourire au pianiste, puis alla le serrer lui aussi dans ses bras. « est-ce que tu as encore grandi depuis la dernière fois ou c’est moi qui a rapetissé? » L’homme fronça les sourcils, puis il se mit à rire. « ne t’inquiète pas, je sais que c’est moi qui a rapetissé. tu as envie d’une partie d’échec? Asher m’a mentionné aussi qu’il t’avait battu à un jeu de table. j’ai bien envie de te voir en action. Ash tu viens? » - « ne passez pas tout l’après-midi au sous-sol. j’ai envie de discuter avec mon fils aussi… » Emerie eut un sourire amusé avant d’aller vers la cuisine. Les trois hommes allèrent ensuite au sous-sol. Lorsque Noam ouvrit les lumières, ils furent accueilli par des bibliothèques remplies de jeux de société en tout genre rangés par ordre alphabétique. Trois consoles avec des jeux d’arcade qui devaient datés du siècle dernier étaient accoudées contre le mur du fond. Une table de baby foot trônait au milieu de la pièce principale et une grande table qui pouvait accueillir au moins six personnes ou plus siégeait à ses côtés. Il s’agissait d’un sanctuaire pour Noam et Asher qui partageaient cette passion. « avoue que tu es bouche-bée… » Il n’avait pas lâché la main de son fiancé. Il lui fit un immense sourire. Noam commença à montrer fièrement ses collections de jeu tandis que Ash écoutait vaguement ce que son père disait, ayant le regard posé sur son compagnon. Il caressait sa main de son pouce et n’avait pas envie de remonter pour voir sa mère. Mais s’il ne le faisait pas, il savait qu’elle le bouderait. « je vous laisse à vos jeux.. je reviens tout à l’heure… » Et en disant cela, Ash s’éclipsa, les laissant seuls. Noam eut un sourire, puis se tourna vers Izan. « il faudrait vraiment être aveugle pour ne pas voir que vous vous aimez profondément tous les deux… J’ai remarqué un anneau qui m’est très familier à ton doigt. » Le professeur s’approcha du pianiste. « quand je suis tombé amoureux de la mère d’Asher, j’ai tout de suite su qu’elle était la femme de ma vie. Mais nous étions encore un peu trop jeunes à l’époque pour nous marier, sinon, je l’aurais épousé sur le champ. Ces anneaux, je les avais donnés à mon fils pour qu’il donne un d’entre eux à son âme sœur quand il serait sûr et certain de l’avoir rencontré. » L’homme prit une pause et plongea son regard dans celui du pianiste. « je sais que les derniers mois n’ont pas été faciles. Emerie n’a pas pu s’empêcher de m’en parler et nous ne savons pas tout, bien évidemment. Je sais une chose. je ne l’ai jamais vu aussi heureux qu’en ta présence et on s’entend pour dire que Asher, c’est le garçon le plus souriant qu’il m’ait été donné de voir dans ma vie et j’en vois tous les jours des jeunes. Il était déjà heureux avant de te connaître. Son sourire ne s’éteint jamais, mais depuis que vous êtes ensembles, je le sens encore plus vivant. Je sais qu’il t’aime énormément. Je ne veux que son bonheur. Et je crois qu’il l'a trouvé avec toi. Je sais que tu es un homme bon, Izan. J’ai l’impression que vous allez nous annoncer quelque chose aujourd’hui. On en discutait avec Emerie, elle est fébrile et ça lui prend tout pour ne pas sauter de joie, mais saches que tu fais déjà partie de la famille. » Noam sourit, puis se tourna vers ses jeux. « Alors on joue aux échecs ? ou tu veux en essayer un jeu parmi ceux-là? Mais je t’avertis, je suis très doué. » L'homme avait dit ce qu'il avait à dire. Il acceptait Izan comme son propre fils et l'aimait déjà énormément. Noam n'était pas du genre à faire de grands discours, c'était plus le genre de sa femme.
crédit gif/xartemiswrites crédit codage/idril
ashan — you and i stargazing intertwining souls.
:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : fiancé à ash, oscille entre le bonheur et la panique, perdu quelque part entre les deux MÉTIER : pianiste (au poignet cassé) émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde (plus trop) sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées (vraiment) trop bruyantes LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé, helen & quatre chats POSTS : 1094 POINTS : 320
TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ›› cynophobe depuis l’âge de six ans ›› les bonbons acidulés en intraveineuse ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› insulte les gens en espagnol ›› mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS : ashan#19 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one
izen #9 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me
jayzan#4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
samzan#2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
« pourquoi pas? je ne sais pas si je vais tout retenir de mon professeur parce que je ne vais que fixer son joli visage, mais tu peux toujours essayer. » le déficit d’attention de son compagnon et son propre manque de pédagogie seront suffisamment d’obstacles à l’apprentissage pour qu’il se sente réfractaire avant l’heure, mais l’éloge lui apparaît comme grandement doucereuse, si bien que le pianiste se contente de dévisager son interlocuteur en silence, son sourire complice étant poussé par le petit souffle attendrit qui l’accompagne. « mais tu sais, je n’ai rien contre les punitions si jamais je suis un mauvais élève… » - ’’Tout dépend la punition…’’ mimant un air mystérieux, il lève son menton de quelques degrés en tintant son regard d’une aura franchement malicieuse, qui semble couver de sombres desseins même s’il s’efforce de garder son ossature sérieuse ’’Tu sais, normalement, on est censés attendre le mariage avant de se déshabiller mutuellement’’ il l’indique avec l’idée sous-jacente que cela pourrait se concrétiser entre eux, s’enfonçant encore plus dans son siège tandis qu’il tire sur la sangle de sa ceinture de sécurité pour la repousser plus loin sur son épaule ’’…J’dis pas qu’on devrait faire pareil mais, mais je me dis qu’on devrait y réfléchir.’’ fourrant un petit bonbon dans sa bouche, il tourne son regard vers Ash pour jauger de son expression et de sa réaction, en retenant très mal les contours d’un sourire plus franchement amusé que le précédent ’’Qu’est-ce que tu en penses, toi ?’’ sa voix est dénuée de gravité, comme s’il lui demandait son avis sur quelque chose de totalement désuet et insignifiant, son regard se baissant pour observer l’intérieur du paquet de sucreries dans lequel ses doigts fouillent, à la recherche d’un bonbon en particulier, juste avant que sa mémoire ne lui rappelle la fameuse guitare ayant joué un rôle tout particulier dans leur réconciliation « oui, c’est vrai. ma guitare s’en souvient encore. Elle m’en parle parfois… » il émet un petit « roh » qui s’étire en longueur tandis qu’il lève les yeux au ciel, sachant pertinemment qu’il est un piètre guitariste même s’il s’efforce de prétendre le contraire ’’Forcément, elle a su détecter mon talent indéniable, elle.’’ sous-entendu : toi non mais ce n’est pas véritablement un reproche puisqu’il lui lance un sourire et un regard joueurs, avant de glisser un ultime bonbon entre ses lippes. Le dernier parce que la suite est bien trop oppressante pour qu’il puisse avaler quoique ce soit, et même les douceurs sucrés qui gisent au fond de son paquet de bonbons ne lui sont d’aucun réconfort ; il a beau être un adulte ayant dépassé la trentaine, face à la menace parentale qui s’élève, il n’est rien d’autre qu’un petit enfant terrifié par la perspective d’être blâmé. Même les douces paroles de son fiancé — prononcées avec un accent largement discutable, ne lui insufflent rien d’autre qu’un bref sourire lustré par l’attendrissement, puisqu’il ne parvient pas à lui accorder un quelconque crédit de vérité, et il sent bien que ses muscles se crispent au fil des kilomètres qui engloutissent sa capacité à conserver son sang-froid.
Accueillis par la mère de son fiancé, c’est elle qui est la clef de son premier apaisement, puisqu’il ne ressent aucune animosité de sa part et s’avance donc avec davantage de confiance jusqu’à l’intérieur de la maison des Thornhill, même s’il n’est toujours pas le plus à l’aise dans cette dimension où il doit être le gendre parfait ; il sait être l’ami parfait (ou presque), il sait être un compositeur parfait et il sait être un musicien parfait, mais être le petit-ami parfait ne fait clairement pas parti de ses prérogatives et il n’a pas assez d’hypocrisie pour revendiquer le contraire. Aussi, lorsque Noam vient prendre sa main en le sondant de son oeil perçant, il cligne des paupières en fronçant légèrement ses paupières, ne sachant pas tellement pourquoi il est l’objet d’une telle observation, ni s’il doit retirer ou non sa main le premier, et encore moins si c’est le bon moment pour dire quelque chose ou pas — ça fait beaucoup de questions en même temps pour un si petit moment « est-ce que tu as encore grandi depuis la dernière fois ou c’est moi qui a rapetissé? » ne réagissant pas vraiment à l’étreinte, il cligne plusieurs fois des cils en se demandant si c’est réellement l’interrogation qui tournait dans la tête de son beau-père quelques secondes plus tôt ’’Euh…’’comment on sait si on a grandi ?« ne t’inquiète pas, je sais que c’est moi qui a rapetissé. tu as envie d’une partie d’échec? Asher m’a mentionné aussi qu’il t’avait battu à un jeu de table. j’ai bien envie de te voir en action. Ash tu viens? » là, le mauvais perdant lance un regard assassin vers son fiancé dans un battement de cils, une oeillade incisive qui veut dire « la-prochaine-fois-que-tu-dis-à-quelqu’un-que-j’ai-perdu-je-te-tue » même s’il recourbe très légèrement le coin de ses lèvres pour sauver les apparences. Il suit ensuite les deux autres en prenant la direction du sous-sol, découvrant le temple du jeu qui a des allures de récréations géantes pour adultes, en haussant ses sourcils sous la surprise que cette pièce lui procure « avoue que tu es bouche-bée… » son menton se lève pour acquiescer d’un simple mouvement, restant quelques secondes de plus à découvrir les lieux avant de tourner son menton vers son fiancé. ’’Je l’avoue.’’ contrairement à Ash, Izan s’efforce d’accorder toute son attention à la présentation qu’effectue son beau-père, même si cela ne l’intéresse pas au point qu’il retienne les noms de tous les jeux qu’il lui montre, restant plus ou moins inexpressif jusqu’à… « je vous laisse à vos jeux.. je reviens tout à l’heure… »AH il retient un souffle au fond de sa gorge en redressant ses épaules, tournant un regard appuyé sur son homme même si cela n’est pas suffisant pour le faire rester puisqu’il s’éclipse, forçant le pianiste à pincer le coeur de sa lèvre inférieure pendant que sa main, libérée de sa jumelle, retombe le long de sa cuisse. « il faudrait vraiment être aveugle pour ne pas voir que vous vous aimez profondément tous les deux… J’ai remarqué un anneau qui m’est très familier à ton doigt. » - ’’Il me l’a donné.’’ il le précise en parlant vite parce qu’il ne voudrait pas que Noam croit quelque chose qui est faux, et il le dit en baissant les yeux sur sa main qu’il a remonté, paumes vers le sol, ses doigts faiblement espacés laissant voir la bague qui orne son annulaire dans le symbole d’une promesse qu’il compte bien respecter, même s’il n’est pas sûr d’être encore habitué aux grandes conversations personnelles avec la belle-famille, puisque la sienne n’a jamais été branchée discours sentimental et que lui-même a déjà du mal à s’avouer ces choses-là pour ne pas être capable de le faire avec autrui « quand je suis tombé amoureux de la mère d’Asher, j’ai tout de suite su qu’elle était la femme de ma vie. Mais nous étions encore un peu trop jeunes à l’époque pour nous marier, sinon, je l’aurais épousé sur le champ. Ces anneaux, je les avais donnés à mon fils pour qu’il donne un d’entre eux à son âme sœur quand il serait sûr et certain de l’avoir rencontré. » Asher lui avait déjà raconté l’histoire des anneaux qu’ils portent, alors il n’apparaît pas vraiment surpris du récit qui lui est fait, mais il accentue les contours de son sourire en n’osant pas tellement le couper, et de toute façon même s’il le voulait il ne saurait même pas quoi dire « je sais que les derniers mois n’ont pas été faciles. Emerie n’a pas pu s’empêcher de m’en parler et nous ne savons pas tout, bien évidemment. Je sais une chose. je ne l’ai jamais vu aussi heureux qu’en ta présence et on s’entend pour dire que Asher, c’est le garçon le plus souriant qu’il m’ait été donné de voir dans ma vie et j’en vois tous les jours des jeunes. Il était déjà heureux avant de te connaître. Son sourire ne s’éteint jamais, mais depuis que vous êtes ensembles, je le sens encore plus vivant. Je sais qu’il t’aime énormément. Je ne veux que son bonheur. Et je crois qu’il l'a trouvé avec toi. Je sais que tu es un homme bon, Izan. J’ai l’impression que vous allez nous annoncer quelque chose aujourd’hui. On en discutait avec Emerie, elle est fébrile et ça lui prend tout pour ne pas sauter de joie, mais saches que tu fais déjà partie de la famille. » même si tout ceci lui fait plaisir, il est presque sûr d’avoir oublié comme décrisper les muscles de sa mâchoire parce qu’il ne peut pas réduire le sourire minuscule qui incurve ses lèvres, ce qui est étonnant parce qu’il n’a aucune envie de sourire, puisqu’il ne sait toujours pas quoi dire et qu’il ne sait pas non plus s’il veut vraiment dire quelque chose. Les mots ne se bousculent pas vraiment au portillon de sa bouche mais il continue de sourire bêtement en hochant son menton de haut en bas, songeant au fait que sa famille, pour lui, c’est avant tout Helen et Jayden. Sa mère n’a jamais pris la peine de lui préparer des biscuits pour le goûter et son père n’a jamais construit de salles de jeux pour le divertir, il n’a jamais été considéré comme un simple enfant qui a le droit d’en être un, ni un fils que l’on protège par amour, alors il a un peu de mal à accepter l’idée que, aujourd’hui, il fasse partie d’une autre famille. En réalité, en cet instant, il a envie d’appeler Helen pour lui dire qu’elle est sa famille, et qu’il ne faut jamais qu’elle l’oublie. « Alors on joue aux échecs ? ou tu veux en essayer un jeu parmi ceux-là? Mais je t’avertis, je suis très doué. » il détourne le regard en surpassant sa lèvre inférieure avec l’autre, ses dents se plantant cruellement dans le coeur de celle-ci pendant qu’il tente de ne pas se laisser piller par les angoisses qui commencent à poindre, et que la fatigue ne rend guère plus supportable ’’Oui, avec plaisir. Faisons ça.’’ un dernier regard à la bague qui entoure son doigt et il s’installe face à son beau-père, sans négocier d’avoir l’avantage des Blancs, cette fois. Il n’en a pas l’envie, il n’en a pas l’énergie. Il apprend peut-être à accepter les défaites… Ou pas.
crédits/xartemiswrites
« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »
:
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash, « ashouille » est le surnom réservé pour izan, son fiancé. STATUT : fiancé à l'homme de sa vie, Izan Da Silva, depuis la fin août 2024. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours des guitare et conduit un uber pour arrondir les fins de mois difficiles. LOGEMENT : il habite avec son fiancé et leurs trois chats (sol, luna &eclipse) ainsi qu'avec Helen au #547 wellington street, bayside. POSTS : 1643 POINTS : 1190
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : TDAH modéré, calmé par la présence de son pianiste dans sa vie › doté d’un sourire solaire › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › fier papa de sol, luna & eclipse avec izan › il porte l'anneau jumeau qu'il a offert à izan à son annulaire gauche et désormais il peut dire à qui veut l'entendre qu'il est fiancé à son pianiste <3DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : (ASHAN#19&UA) ≈ when i'm around you, how i come alive. when i'm without you, i can't help but feel so lost. i wanna give you all i've got. they say you know it when you know it, and i know. promise that you'll hold me close, don't let me go.
we'd hold onto the past because it's all we thought that we would ever see, but then the sun came right back and the birds sang as if nothing had happened and, it's alright we will get another day to begin again(helen#5)
because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veinsaubrey - scenario
@Izan Da Silva feat. Noam&Emerie Thornhill (PNJ) • septembre 2024, maison des Thornhill
’’Tu sais, normalement, on est censés attendre le mariage avant de se déshabiller mutuellement’’ Ash observa son fiancé du coin de l'œil, ne sachant pas trop où il voulait en venir. « toi, tu voudrais faire vœu de célibat jusqu’à notre lune de miel? » Il était mi-amusé mi-surpris et effrayé tout à la fois. Dans son esprit, c’était impossible de penser une seule seconde ne pas être capable de toucher à son fiancé. Ash était bien trop obnubilé par la beauté de son interlocuteur pour s’imaginer être en mesure de faire taire son attirance pour lui durant plusieurs mois. Il s’agissait d’une forme de torture horrible. ’’…J’dis pas qu’on devrait faire pareil mais, mais je me dis qu’on devrait y réfléchir.’’ Si Ash avait eu un bonbon dans la bouche à ce moment précis, il l’aurait probablement recraché aussitôt. « attend, c’est sûr et certain que j’hallucine? surtout après tout ce que tu m’as fait tantôt. » Le rouge lui monta aux joues quelques secondes, puis il quitta les yeux de la route quelques secondes pour les poser sur son compagnon qui était calé dans son siège à manger des bonbons. Il lui faisait une blague, une très mauvaise soit dit en passant. ’’Qu’est-ce que tu en penses, toi ?’’ - « moi j’en pense que je n’aime vraiment pas ton idée. D’ailleurs, il y a quelque chose que j’aimerais expérimenter avec toi, mais si tu ne veux pas qu’on le fasse, hein? tu ne sauras pas avant notre lune de miel… » il s’essayait à l’amusement, alors qu’à l’intérieur de lui, il espérait que Izan lui fasse mention d’une blague ou qu’il se mette à rire. Au lieu de cela, il changea de sujet et Ash lui fit une mine abattue tandis qu’ils parlaient tous les deux de sa guitare. ’’Forcément, elle a su détecter mon talent indéniable, elle.’’ Un petit rire s’échappa des lèvres de l’anglais qui essayait de se détendre face à la discussion particulière qu’ils avaient tous les deux. Izan en fit de même, mais il n’eut pas l’occasion de creuser davantage, puisqu’ils étaient arrivés chez ses parents. Sa mère les accueillit, puis son père les mena au sous-sol pour montrer à son fiancé leur salle de jeu.
Après quelques instants, Ash laissa son fiancé avec son père pour aller retrouver sa mère. Le jeune homme se sentait un peu mal à l’aise de laisser son fiancé seul avec le paternel, mais ce n’était quand même pas la première fois qu’ils passaient du temps tous les deux. Quand ils allaient se marier, ils allaient passer encore plus de temps ensemble tous les deux, non? Après tout, c’était comme cela que ça fonctionnait, du moins dans l’esprit de l’anglais, c’était ainsi. Lorsqu’on épousait quelqu’un, la famille de l’autre devenait tout aussi importante. Ash savait que ses parents aimaient beaucoup Izan, cela ne faisait aucun doute. Il n’y avait qu’à regarder sa mère autour de Izan. Elle était tout sourire et elle l’appréciait désormais comme son propre fils. Il savait cependant qu’il ne rencontrerait jamais la famille de son fiancé, qui était bien tout à l’opposé des Thornhill. L’anglais était bien loin de se douter de ce qui se tramait dans la tête de l’homme de sa vie à l’heure actuelle. Ash ne pouvait pas comprendre ce qu’il traversait. Pour lui, la famille, c’était sacré. « tu sembles bien pensif mon chéri. » Le principal intéressé lui fit un grand sourire. « je pensais juste au fait que je suis bien heureux de passer du temps avec toi. » L’anglais était assis sur un tabouret accoudé au comptoir de la cuisine. Sa mère s’affairait sur le souper et elle avait visiblement préparé beaucoup trop de nourriture pour trois personnes. « t’es sure et certaine que Aubrey ne vient pas ce soir? On dirait que tu as fait de la nourriture pour une armée. » Emerie eut un petit rire amusé avant de se tourner vers son fils. « tu m’as déjà dit que Izan ne savait pas cuisiner et tu ne peux pas toujours faire les repas, alors je te prépare des plats pour emporter également. » La femme haussa les épaules et alla ébourriffer les cheveux de son fils. « ça se passe bien entre vous? » Son ton était enthousiaste. Elle avait du mal à cacher son sourire. Quelque chose lui disait qu’elle savait déjà la raison de leur visite. Ash ne lui dirait pas tout de suite. Il s’agissait d’une nouvelle qu’il voulait annoncer à deux avec son fiancé. « oui, tout va bien. D’ailleurs, on est allé chercher mes dernières affaires à mon ancien appartement. Il a bien caché son jeu, mais je crois que ça doit faire un bon mois que j’habite chez lui et maintenant, c’est officiel. » Il se retint de dire que la seule ombre au tableau était bien l’état de fatigue extrême de son fiancé, mais sa mère n’avait pas besoin de s’inquiéter pour le moment, non? « tu es certain que c’était une bonne idée de les laisser seuls en bas? » Pour l’instant, Ash n’entendait rien de particulier. Il s’agissait d’un bon signe, non? À moins que Izan ait perdu au jeu qu’il avait choisi avec son père. Il en entendrait parler durant des siècles.
Un heure passa tandis que sa mère finalisait le repas. Elle envoya quérir Izan et Noam pour le goûter. Ash passa la tête dans le cadre de porte. « si vous ne vous êtes pas entretués, le goûter est servi! » Ash fut bien heureux de revoir son fiancé et il lui prit la main lorsqu’il fut à ses côtés. « ça c’est bien passé avec mon père? » Sa mère l’interrompit pour les attirer dans la salle à manger. « est-ce que tu es prêt à ce qu’on leur annonce? » Un soupir traversa ses lèvres et il caressa la main de son compagnon tandis qu’ils étaient tous les quatre réunis dans la même pièce. « Izan et moi, on a quelque chose à vous annoncer! » commença-t-il par dire. Un immense sourire étirait ses lèvres et il n’avait aucunement peur de faire la révélation à ses parents. Il n’avait aucune idée de la tempête qui se déroulait dans la tête de son compagnon. Il n’avait qu’une idée bien précise en tête et c’était d’étaler leur bonheur au grand jour pour les personnes les plus importantes pour lui dans sa vie. « Nous sommes fiancés. » des mots simples qui voulaient tout dire. Le coeur de l’anglais battait à tout rompre dans sa poitrine et son sourire ne perdit pas de son éclat. Sa mère le toisa quelques secondes et si elle n’avait pas mal à une hanche, elle se serait mis à sautiller sur place. « je le savais! je le savais! tu vois Noam! je le savais! » Ce dernier s’éclipsa quelques secondes, n’ayant pas prononcé le moindre mot. L’homme revint cependant avec une bouteille de champagne, de celle qui coûte cher. « Aubrey vous l’a dit, c’est ça? » - « ne lui en veut pas… Ta mère lui a extirpé les mots de la bouche. Elle n’a rien pu faire pour se défendre… » Sa mère s’approcha de Ash et lui fit un immense câlin. « je suis tellement heureuse pour vous! » Après quelques secondes où Ash se sentit tout simplement étouffée par l’étreinte de sa mère, elle alla tout de suite vers Izan pour en faire de même. « bienvenue dans la famille mon chéri! tu vas voir! on est bien chez les Thornhill! » Noam était en train de servir les coupes de champagne. « à vous deux! Je vous souhaite une belle et longue vie ensemble! On le voit tout de suite que vous êtes faits l’un pour l’autre! » Ash posa un regard sur Izan et il lui fit un petit sourire rassurant en voulant lui dire tu vois, tu n’avais pas à t’en faire et il lui glissa un « je t’aime… est-ce que tout va bien? » tandis que son père lui mettait une coupe dans la main. Tout était parfait dans le meilleur des mondes, du moins, dans la tête de Ash qui était absolument et éperdument amoureux de son pianiste.
crédit gif/xartemiswrites crédit codage/idril
ashan — you and i stargazing intertwining souls.
:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : fiancé à ash, oscille entre le bonheur et la panique, perdu quelque part entre les deux MÉTIER : pianiste (au poignet cassé) émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde (plus trop) sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées (vraiment) trop bruyantes LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé, helen & quatre chats POSTS : 1094 POINTS : 320
TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ›› cynophobe depuis l’âge de six ans ›› les bonbons acidulés en intraveineuse ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› insulte les gens en espagnol ›› mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS : ashan#19 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one
izen #9 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me
jayzan#4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
samzan#2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
« toi, tu voudrais faire vœu de célibat jusqu’à notre lune de miel? » le coeur de ses lèvres s’accole dans une moue faussement hésitante tandis qu’il révoque la gravité de l’idée d’un simple mouvement d’épaules, comme s’il ne s’agissait-là que d’une chose tout à fait légère et dérisoire qu’il était prêt à accepter sans rechigner. ’’Et pourquoi pas ?’’ ce n’est évidemment pas dans ses projets, mais le pianiste est franchement amusé par les réactions outrées que cette chaste et sage perspective provoque à son fiancé, qui ne fait même pas l’effort de feindre la moindre réflexion à ce sujet. C’est bien difficile de garder son sérieux alors que l’hilarité menace de fendre la muraille de ses lèvres étirées en un sourire malicieux, que son homme ne peut heureusement pas voir car, contrairement à lui, Asher ne quitte pas la route des yeux quand il est derrière un volant « attend, c’est sûr et certain que j’hallucine? surtout après tout ce que tu m’as fait tantôt. » il étouffe un petit rire en appuyant l’arrière de son crâne contre son siège, sa main porteuse d’un bonbon retombant sur sa cuisse tant il est emporté par la jubilation que cette plaisanterie prend comme tournure ’’C’était avant de considérer les… coutumes sacrées du mariage.’’ lui-même n’est pas totalement sûr de l’argument mais comme il n’a pas d’autres cartes à jouer dans sa poche, il plisse légèrement ses paupières en poursuivant, d’un ton qui se veut sérieux mais qui flanche quelque peu sous le poids de l’amusement ’’Je pense que ce serait vraiment enrichissant pour notre couple, tu devrais y réfléchir.’’ il ferait un excellent avocat, vous ne trouvez pas ? Lincoln n’a qu’à bien se tenir. « moi j’en pense que je n’aime vraiment pas ton idée. D’ailleurs, il y a quelque chose que j’aimerais expérimenter avec toi, mais si tu ne veux pas qu’on le fasse, hein? tu ne sauras pas avant notre lune de miel… » décidément, il n’arrivera jamais à le manger, ce bonbon, puisqu’il reste suspendu devant ses lèvres quand celles-ci s’entrouvrent et qu’il tourne son menton vers le conducteur pour toiser son profil, ayant bien l’impression de se faire arnaquer dans l’histoire. Il ne l’avait pas vu venir, ce coup-là, et c’est visiblement un argument de poids puisqu’il se ravise d’un mouvement de la main, glissant son bonbon entre ses lippes de l’autre pendant qu’il formule, sans le quitter des yeux : ’’Réflexion faite, vaut mieux s’entraîner avant la lune de miel, histoire d’être prêts quoi.’’ haussant ses sourcils, il détourne le regard en piochant un autre bonbon, la légèreté de cette discussion s’évanouissant bien vite sitôt qu’il passe le pas de la demeure familiale.
Il ne doute pas des bonnes intentions de son beau-père, mais se retrouve totalement incapable de lui répondre quelque chose qui vaille la peine d’être entendue alors, pour l’une des rares fois de sa vie, il choisit de se taire. Il pourrait accueillir la formule d’appartenance comme un cadeau, Izan, mais en réalité ce n’est pas vraiment le cas, c’est même le contraire. Les mots s’agglutinent les uns aux autres dans sa cervelle, et ne sont nullement filtrés par une quelconque mesure rassurante ou élogieuse : déjà, avant même d’avoir eu le temps de la réflexion, il sait qu’il n’a pas envie d’être de cette famille, tout aussi bienveillante et chaleureuse soit-elle. Mais il fait l’effort d’absoudre ses pensées désobligeantes jusqu’à ce que son fiancé revienne dans l’équation et, même s’il sait que cette sensation est grandement honteuse, il est grandement soulagé de ne plus être seul avec son beau-père. « ça c’est bien passé avec mon père? » l’homme évoqué s’éloignant le premier, Izan redresse sa nuque en plantant ses yeux dans ceux de son fiancé, ses lèvres s’espaçant dans une expression qui laisse entrevoir le coeur de ses dents blanches et, avant même qu’il puisse décider de partager son malaise ou non, ils sont happés pour changer de pièce. « est-ce que tu es prêt à ce qu’on leur annonce? » le noeud d’inconfort dans son ventre lui hurle que non mais, comme il sait que c’est seulement l’angoisse irrationnelle qui fait son oeuvre en tissant sa toile d’araignée, il hoche son menton de haut en bas en mêlant ses doigts à ceux de son fiancé, le laissant porter seul le poids de l’annonce qui, de toute évidence, n’en est pas vraiment une. « je le savais! je le savais! tu vois Noam! je le savais! » s’il fronce très brièvement les sourcils en regardant Emerie, c’est seulement parce qu’il s’attendait à une autre formule de sa part mais, prenant garde à ne pas laisser s’éteindre le sourire qu’il porte, il tourne son menton vers Ash pour le questionner du regard « Aubrey vous l’a dit, c’est ça? » - « ne lui en veut pas… Ta mère lui a extirpé les mots de la bouche. Elle n’a rien pu faire pour se défendre… » il n’est pas franchement offusqué de la révélation qui a fuité, mais il libère la main de son compagnon pour qu’il puisse pleinement profiter de l’étreinte de sa mère, un court instant tenté d’esquiver un pas sur le côté pour échapper à l’étreinte suivante mais… c’est peine perdue. « bienvenue dans la famille mon chéri! tu vas voir! on est bien chez les Thornhill! » Il ne se crispe pas, mais les muscles de son cou se tendent pendant qu’il s’efforce de maintenir son sourire radieux, ne sachant pas très bien pourquoi, tout à coup, parmi eux, dans cette maison, il ne se sent pas à sa place. Il voudrait être ailleurs, très loin, ne plus jouer cette mascarade qui lui donne l’impression d’étouffer, de jouer un mauvais rôle qui ne lui ressemble pas. « je t’aime… est-ce que tout va bien? »non, ça ne va pas, je veux rentrer, là, maintenant, tout de suite avec Jay ou Helen, il ne se gênerait pas de le dire, et probablement qu’il aurait déjà décampé pour rejoindre la voiture voire son appartement mais, en regardant l’homme qu’il aime, Izan se sent contraint de faire l’effort, de renier ce qu’il souhaite et qui il est réellement. Cela semble être peu de choses, dans le fond, de répondre « oui » quand on veut dire « non », mais ce n’est pas quelque chose qu’il fait habituellement, et c’est pourquoi il lui faut quelques secondes de latence avant de trouver l’écho d’un ’’Oui, ça va.’’ qui se faufile sur sa langue pour accompagner le pauvre sourire qu’il brandit, à défaut de pouvoir lui dire ce qu’il pense sans craindre de le décevoir. Mais en buvant la première gorgée de sa coupe de champagne, il sait déjà que ce n'est qu'une question de temps.
crédits/xartemiswrites
« i have this thing where i get older but just never wiser, midnights become my afternoons when my depression works the graveyard shift, all of the people i’ve ghosted stand there in the room. i should not be left to my own devices, they come with prices and vices, i end up in crisis. i wake up screaming from dreaming one day i’ll watch as you're leaving cuz you got tired of my scheming (for the last time) »