(rowann #60) waiting for my memories to come and play
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Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 51712 POINTS : 80
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (06) › arthur #17 › scarlett #5 › greta #11 › lucas #2 › rory #60 › lucia #23
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
greta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : harley (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
De ce qu’il s’en souvient, il n’est même pas certain d’avoir réussi à trouver des mots pour répondre à Rory. Après s’être excusé, après avoir expliqué qu’il pensait que tout allait assez bien entre eux pour pouvoir penser à agrandir leur famille, il n’avait plus rien à lui dire. Ou au contraire, il avait tant à lui dire qu’il n’avait plus aucune capacité à choisir les mots et idées à prioriser. Il aurait voulu lui dire qu’il l’aime et que leur famille actuelle le rend bien assez heureux pour ne pas ressentir le besoin de l’agrandir, mais la vérité c’est qu’il a un peu trop le cœur en miettes pour pouvoir annoncer une telle idée. Il n’en pense pas moins, évidemment que non. Le point de vue de Rory est compréhensible, il est sage et réfléchi et ce sont généralement des termes qui peuvent aisément être associés à Swann mais l’instant présent représente bien plus l’exception que la règle, de toute évidence. « Et si on rentrait tous les deux et qu'on en parlait à la maison ? » Il se souvient qu’à cette proposition-là, il a mollement bougé sa tête de droite à gauche. Il a besoin d’être seul, il a besoin de réfléchir et surtout il a besoin de ne pas inquiéter davantage Rory pour rien. « Je comprends que tu m'en veuilles, et je te jure que j'aurais voulu qu'on en discute dans d'autres circonstances. Mais je peux pas te dire ce que tu veux entendre si je suis pas certain que c'est le bon moment pour nous, je... » - « Je sais. » A ce moment-là, sans doute un brin agacé, il a préféré faire taire Rory plutôt que d’avoir le droit à un discours qu’il maîtrise généralement à la perfection, comme le ferait le personnage principal qu’il incarne dans un de ses films.
« Swann, je... te promets que ça n'a rien à voir avec nous. » Ca a tout à voir avec eux. Ils ne sont que deux à discuter, ils ne sont que deux à prendre une décision. Sans doute que ce commentaire a valu à Rory un regard noir malgré lui. « Je serai à la maison quand… Quand tu voudras rentrer. » La nouvelle proposition ne rencontre pas davantage de succès que celle les faisant rentrer ensemble chez eux. « Je vais aller courir. » Il va rentrer, oui, mais il va surtout repartir aussitôt. Il laisse Rory profiter de cette convention à laquelle il avait à cœur de participer et il ne lui impose pas de rentrer plus tôt que prévu. Bien qu’il ne soit pas fermé à la discussion, Swann ne sait tout simplement pas ce dont ils pourraient discuter davantage: il se sent prêt à avoir un nouvel enfant et, au-delà de ça, il a envie d’agrandir leur famille. En retour, ce sentiment n’est pas partagé, ce qui rend impossible toute idée d’aller au bout de l’idée, parce qu’elle n’est viable que si elle est désirée par les deux partis et jamais Swann ne voudrait adopter un enfant sans qu’il ne soit pleinement désiré par ses deux parents. Il partait simplement du principe que ce serait évidemment le cas, à en juger par toutes ces soirées passées à imaginer leur belle et surtout grande famille.
Alors, il est parti courir. Il n’a pas réfléchi à la durée, à la distance, au parcours ou à quoi que ce soit : il voulait courir à en perdre haleine, il voulait avoir à se concentrer sur sa respiration haletante plutôt que n’importe quelle pensée pouvant traverser son esprit. Et c’est ce qu’il a fait, pendant quelques petites heures passées à courir et sans doute aussi à prendre tous les chemins de traverse pour ne pas rentrer chez eux avant un long, long moment. Il n’aurait jamais pensé en venir à avoir de telles pensées, lui qui a toujours retrouvé le chemin de leur maison avec empressement et bien d’autres sentiments liés. Jamais de colère, jamais de ressentiment non plus. Jamais autant de tristesse ; jamais le besoin de prendre une longue inspiration au moment d’ouvrir la porte d’entrée. « Hey, » il débute simplement, maladroitement, pas réellement certain que Rory ait trouvé le chemin jusqu’à leur domicile. Leur chien, éternel insouciant, est le premier à l’accueillir sur le pas de porte. « J’ai réfléchi. » Il jure avoir entendu Rory, raison pour laquelle il reprend déjà, sans prendre le temps de se changer ou d’une douche avant d’entamer une discussion lourde de conséquences. « Peut-être que tu devrais avancer ton voyage, Rory. » Et par “peut-être”, il ne veut pas dire peut-être : il voudrait qu’il aille aux Etats-Unis plus tôt que prévu et, de façon tout à fait sous entendue, il espère que son mari comprendra par ces mots qu’il espère aussi que le voyage durera un peu plus que les quelques petits jours prévus et négociés avec son agente. Il a utilisé l’argument de son rythme de travail pour expliquer qu’avoir un autre enfant n’est pas une bonne idée dans l’immédiat et, au-delà de représenter la parfaite excuse pour qu’ils prennent chacun le temps de réfléchir de leur côté, cela représente aussi sans doute un moyen de se venger sans même que Swann s’en rende compte lui-même. S’ils ont de toute façon besoin de plusieurs jours pour se pardonner l’un l’autre, alors autant que Rory en profite pour aider sa carrière, parce que Swann est sincère lorsqu’il dit qu’il ne ferait jamais rien pour lui nuire. En attendant sa réponse, il se déchausse simplement pour retrouver la cuisine et s’y servir un grand verre d’eau, dans lequel il finit par tremper le seul bout de ses lèvres malgré sa soif omniprésente. Il a d’autres choses à penser, de toute évidence.
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Rory Craine
l'océan des possibles
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11758 POINTS : 0
TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (05)scarlett #1 › micah #2 › swann #59 › jesse #1
rowann #58 & #59 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59
willton (ua) › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 1 › 2 (UA) › 3 › 4 › 5 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 (UA) › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 (UA) › 20 › 21 › 22 › 23 (UA) › 24 (UA)
RPs EN ATTENTE :
wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
Que Swann soit parti courir n'avait rien d'une chose qui l'aurait inquiété d'ordinaire. Mais qu'il soit parti courir après l'échange houleux que son mari et lui avaient partagé, après qu'ils aient tous les deux fait le douloureux constat qu'ils n'étaient pas plus à l'abri des non-dits et des malentendus que n'importe quel autre couple, ça avait au contraire tout pour l'inquiéter. Parce qu'au même titre que Rory avait été incapable de ne pas se rejouer la scène cent fois dans son esprit, de ne pas songer à ce qu'il aurait pu dire ou faire différemment pour leur éviter de se faire autant de mal, il savait que son mari avait passé la dernière heure – combien de temps était-il parti au juste ? – à ruminer. Et que la dernière chose qu'il souhaitait à ce moment bien précis, c'était que Swann se retrouve seul avec ses pensées, éternellement inquiet à l'idée qu'il puisse renouer avec de vieux démons et terriblement frustré de ne pas pouvoir s'assurer du contraire. Le retenir aurait été inutile, surtout alors qu'il avait besoin d'être seul, mais ça ne l'avait pas empêché de se torturer l'esprit et de faire les cent pas dans leur cuisine en espérant qu'ainsi, son mari reviendrait plus vite à la maison. Qu'à défaut de tout régler, ça finirait peut être au moins par le faire réapparaître.
« Hey, » La voix de Swann lui parvint en même temps qu'il entendit se refermer la porte d'entrée, l'incitant à quitter précipitamment la cuisine pour le rejoindre et s'assurer qu'avant n'importe quoi d'autre, il était indemne à défaut d'aller bien. « Je suis là. » Il ne lui préciserait pas qu'il avait été incapable de faire quoi que ce soit d'autre qu'attendre après son retour avec une appréhension qu'il n'aurait jamais pensé éprouver, sans même savoir si c'était à l'idée que Swann rentre encore plus contrarié qu'il ne l'était déjà ou décide de ne pas rentrer du tout. « J’ai réfléchi. » Il n'était pas certain de ce que ça signifiait, Rory, mais à en juger par le regard de son mari ça ne lui disait pas grand chose de bon. Il connaissait Swann mieux qu'il connaissait qui que ce soit d'autre sur cette terre, il savait déjà que la discussion qui s'annonçait serait éprouvante et ça suffisait à ce que son cœur s'emballe dans sa poitrine. « Peut-être que tu devrais avancer ton voyage, Rory. » Voilà les mots qu'une part de lui redoutait d'entendre dès l'instant où Swann avait souhaité s'isoler, pour aller courir mais surtout pour mener une réflexion avec lui-même. C'était sa plus grande crainte, celle qui lui avait retourné le ventre pendant qu'il l'attendait : que Swann désire rester seul et que ça ne s'applique pas seulement à cette soirée. « C'est ce que tu veux ? » L'entendre de sa bouche avait toutes les chances de l'anéantir, mais il en avait besoin. « Ou c'est ce que tu penses être le mieux pour nous ? » Le mieux maintenant qu'il apparaissait évident qu'ils n'étaient pas autant sur la même longueur d'ondes qu'ils le pensaient jusqu'ici. Le mieux alors qu'ils se retrouvaient incapables de discuter posément et de s'ouvrir leur cœur comme ils en avaient l'habitude, leur sempiternel désir d'arranger les choses se heurtant pour une fois à du ressentiment.
« Si c'est de l'espace que tu veux, je peux m'arranger pour être là-bas dans quelques jours. » Il articula péniblement, son regard chutant à même le sol faute de pouvoir plus longtemps soutenir celui de Swann. Il était incapable d'y lire davantage de colère et de déception qu'il l'avait déjà fait tout à l'heure, tout comme il craignait que s'y reflète le désir de son mari de l'éloigner de Brisbane à défaut de le vouloir plus longtemps à ses cotés. Jamais l'anglais et lui n'avaient voulu autre chose qu'être ensemble et ne jamais plus se quitter. Aujourd'hui, pourtant, il semblait préférable que chacun panse ses plaies de son coté et se laisse le temps de digérer les choses qu'ils se seraient dites. Même Rory, qui pourtant n'avait aucune envie de précipiter son départ pour les États-Unis et entendait initialement arranger les choses avec son mari, quels que soient les efforts que ça puisse leur demander, était forcé d'avouer que ça ressemblait à un combat perdu d'avance. Que ce dont ils avaient sans doute le plus besoin, à cet instant, c'était de prendre leurs distances avant qu'il ne soit même trop tard pour espérer retrouver ce qu'ils avaient. « Je veux pas que ça te coûte, de te retrouver face à moi. » Et sentir que c'était le cas était de loin le constat le plus destructeur qu'il ait jamais eu à faire, rien n'étant moins supportable pour lui que l'idée que son mari ne supporte même plus de se retrouver dans la même pièce que lui. Swann était en droit de lui en vouloir, mais jamais Rory n'aurait pu croire qu'un désaccord – même sur un sujet aussi important à leur yeux que leur famille – les placerait un jour dans cette position. Jamais il n'aurait pu imaginer que leur couple, qu'il croyait jusqu'ici bien trop uni et soudé pour que même une épreuve comme celle-ci le mette à mal, se retrouverait au bord de l'implosion parce qu'ils avaient pour une fois exprimé des envies différentes. Il pensait que ça pourrait arriver à d'autres, mais pas à eux. Pas après tout ce qu'ils avaient traversé pour avoir cette vie-là aujourd'hui. Pas après qu'ils aient déjà failli ne jamais se retrouver.
I LIVE IN THIS IMAGINATION
as the sun's lopsided and the birds fly sideways, and I shake the sky with a Heavenly smile on my face. and we plant these seeds that we call ideas, and they grow like trees, bearing fruits on twigs. and we just don't leave 'cause we like it here, making shack of love inside our heads.
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Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 51712 POINTS : 80
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (06) › arthur #17 › scarlett #5 › greta #11 › lucas #2 › rory #60 › lucia #23
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
greta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : harley (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
« Je suis là. » Des mots qu’il a entendus des centaines de fois, prononcés sans contexte particulier si ce n’est le retour de l’un à la maison, ou le questionnement quant à un emploi du temps parfois difficile à suivre. Un simple je suis là suffisait à ôter tout doute jusqu’à maintenant, et ce soir il ne permet que de remuer douloureusement la nostalgie dans le cœur de Swann qui a l’impression d’avoir tout détruit de façon irrémédiable. Il est là, son mari est là, et au lieu de répandre en son cœur un doux soulagement, cela ne fait que le lui tordre davantage encore, en même temps que sa gorge. Sans laisser à Rory le temps d’en dire davantage, Swann annonce la réflexion qui a été la sienne, celle sur laquelle il n’a pas laissé son mari donner son opinion à aucun moment. En cet instant encore, ce n’est toujours pas le cas : ses mots sont définitifs. Il veut qu’ils prennent de l’espace ; beaucoup d’espace. Il veut que Rory mette ce temps à contribution de sa carrière, parce qu’il lui souhaite encore et toujours de réussir et s’épanouir à ce niveau. Il veut aussi que leur dispute serve au moins à l’un des deux, et le choix est vite fait à ses yeux. « C'est ce que tu veux ? » Non, loin de là. C’est ce qu’il pense être le meilleur choix à faire. Pour leur famille. « Ou c'est ce que tu penses être le mieux pour nous ? » Sa mâchoire se contracte, sans doute piqué au vif à l’idée qu’il puisse lire en lui aussi facilement, naturellement, même alors que Swann lui-même ne sait quoi faire de ses pensées contradictoires et difficiles à accepter. « Je pense que c’est le mieux pour nous. » Il ne lui mentira pas pour une question d’ego et il cherche encore moins à blesser volontairement Rory : la situation à elle-seule est déjà bien assez déchirante pour les deux hommes, jamais il ne voudrait volontairement l’empirer. « Pour le moment. » Il ressent le besoin de préciser l’aspect éphémère de cette idée et de ce besoin ; il ne sait pas quand ils se retrouveront mais il sait que ce jour arrivera forcément, simplement parce qu’il ne peut pas décemment imaginer le contraire devenir réalité.
Comme il s’y attendait, et comme il l’espérait aussi, Rory ne se met pas en travers de l’idée. « Si c'est de l'espace que tu veux, je peux m'arranger pour être là-bas dans quelques jours. » Le voir ainsi résigné est un véritable crève-cœur pour l’anglais dont la lèvre tremble un instant face à ces mots. Lui et Rory ont connu des moments difficiles, mais il n’est pas certain d’avoir expérimenté un jour où il était autant la cause de sa tristesse qu’en cet instant. « Je veux pas que ça te coûte, de te retrouver face à moi. » Les bras de Swann se nouent sur sa poitrine uniquement pour que ses pouces puissent trouver un accès privilégié à la peau intérieure de son coude, malmenée sous des assauts répétés dont il ne prend même pas conscience. « C’est pas ce dont il est question. » Il l’aime de tout son stupide coeur, c’est un fait qui n’est pas voué à évoluer négativement. Il aime chaque parcelle de sa personnalité autant que de son corps et jamais ô grand jamais il ne pourrait lui laisser penser qu’être ensemble lui apporte plus de malheur que de bonheur. C’est sans doute la conclusion la plus logique à apporter à l’instant présent et à la demande faite par Swann qu’ils prennent leur distance mais il y a tout un tas d’éléments qui devraient être pris en compte, un tas si immense que lui-même ne pourrait citer de façon exhaustive. Ce dont il jure du plus profond de son cœur, c’est que Rory n’est pas le problème et qu’il ne lui en veut pas de ne pas vouloir un autre enfant maintenant, tout de suite. La personne à qui il tient réellement rigueur dans toute cette histoire n’est autre que lui-même, et c’est sans doute cette même personne qu’il cherche à punir, au fond. Loin d’en être conscient, il prend une nouvelle inspiration. « Tu peux… tu peux prendre Robin avec toi ? » L’idée de ne pas avoir Rory à ses côtés au quotidien est déjà difficile, mais perdre aussi Robin lui provoque un chagrin dont il ne cache rien. « Je sais que c’est difficile avec les rendez-vous, mais… » Mais elle sera bien mieux auprès de Rory qu’après de Swann, et c’est une nouvelle conclusion qui le prend aux trippes. Encore une fois, il suit la même ligne de conduite sans même s’en rendre compte, à ainsi refuser de punir Rory pour une faute qui n’en est pas une ; et certainement pas la sienne, de toute façon. Il ne veut pas le priver de la présence de sa fille. « C’est mieux comme ça. » Il prendra toujours soin d’elle, là où Swann n’est pas certain d’avoir la stabilité nécessaire dans les jours et semaines à venir pour attester de cette idée à son tour. « Je te demanderai rien d’autre. » Ce qui sonne comme un s’il te plaît qu’il garde pour lui uniquement pour ne pas inquiéter davantage son mari plutôt que pour une quelconque question d’ego. « On a juste besoin d’un peu de temps. » Il ne rompt pas avec lui. Il ne demande certainement pas à ce qu’ils prennent du recul sur leur couple, ou quoi que ce soit du genre. Ils ont besoin de temps, juste de temps, et à son retour tout ira bien mieux parce qu’ils se sont promis d’être heureux ensemble et que personne ne leur retirera.