La vie est faite de rencontres inattendues. Il faut oser les risques pour découvrir ce que les autres peuvent nous apporter.
Cette phrase, c’était un ami qu’il avait rencontré lors de ses études de droit aux Etats-Unis qui lui avait dit cela, lors d’une soirée à laquelle l’avocat n’avait guère envie de s’y rendre. Cependant, il n’avait pas tort en disant cela et l’avait convaincu d’aller à cette petite fête. Et cette phrase le guida parfois, comme il y avait pas longtemps, lorsqu’il entendit parler d’une nouvelle application de rencontre. Lincoln n’était pas du genre à s’inscrire sur un site pour rencontrer de nouvelles personnes. Non pas qu’il trouvait ça ridicule, bien au contraire. Pour certaines personnes, ces applications pouvaient être une aide. Mais il y avait beaucoup de fake et ce n’était pas son style de rencontrer une personne sans même apprendre à la connaître. Et derrière un écran, ce n’était pas simple d’apprendre à connaître une personne. Mais pour une fois, il avait décidé de s’ouvrir à une nouvelle aventure et s’inscrivit sur cette fameuse application et matcha avec une demoiselle avec qui il conversa pendant plusieurs messages, échangeant même sur Harry Potter, un bon point. Puis, les deux adultes avaient fini par convenir d’un rendez-vous qui allait avoir lieu dans un parc où l’avocat avait entendu que quelque chose était organisé, sans se rappeler quoi. Il devait donc se charger de l’entrée ainsi que du plat. Et autant dire que c’était un casse-tête pour le jeune homme qui n’était pas du tout le meilleur cuisinier qui soit. Bien sûr, il se débrouillait, sachant faire des pâtes par exemple, mais il n’allait pas ramener des pâtes pour un rendez-vous avec une jolie demoiselle. Ce n’était pas convenable, même si cela pouvait être original. Alors qu’allait-il faire ? Prenant alors son portable, faisant appel à un ami, google, il surfa sur le net pour essayer de trouver des idées pour une entrée et un plat que l’on allait déguster pour un pique-nique. Et après plusieurs minutes à regarder sur internet et ne trouvant pas son bonheur, il regarda son frigo trouvant quelques tomates et décida alors de faire une salade de tomates avec un peu de tofu, comme le faisait l’une de ses collègues au boulot, et du kaska, qui était du sarrasin grillé. Il comptait rajouter également un peu de basilic. Quant au plat, il ne manqua pas de regarder à nouveau sur le net et tomba sur une recette de mini-cakes salés aux bûches de chèvre. Etant un amateur de chèvre, il décida d’en faire et trouvant alors que la recherche d’un plat consistant était bien difficile, prit également la décision de faire plusieurs plats froids. Avec la salade et les mini-cakes, il décida également de faire des wraps aux poivrons grillés, saumons accompagnés d’une sauce au fromage frais. Maintenant que les idées étaient là, il fallait préparer tout cela. Et cela sans trop tarder vu qu’il avait rendez-vous à midi, à l’entrée du parc et il devait encore prendre sa douche et s’habiller pour être un minimum présentable.

Enfilant alors son tablier, le voilà fin prêt à cuisiner. Les ingrédients étaient étalés devant lui sur l'îlot de marbre immaculé, avec une allure presque intimidante : des bûches de chèvre, des poivrons grillés, du tofu, du kasha (qu’il avait découvert la veille sur un blog de cuisine avec un air perplexe), du saumon, et une variété d’autres éléments qui, à ses yeux, semblaient plus compliqués à comprendre qu’un contrat de fusion-acquisition. « Très bien. Si je peux déchiffrer les clauses ambiguës de la loi sur la propriété intellectuelle, je peux faire ça » déclara-t-il à haute voix, tentant de se convaincre, en ajustant son tablier comme on ajuste un argumentaire en cour. Première mission : les mini-cakes salés aux bûches de chèvre. Il regarda le fromage de chèvre comme s’il s'agissait d'un témoin particulièrement récalcitrant à la barre. « Je sais que tu caches quelque chose » murmura-t-il en le découpant avec une précision chirurgicale, comme si une erreur pourrait compromettre la crédibilité de tout le plat. Sauf que, comme tout bon avocat, Lincoln ne se laissait pas abattre par les imprévus, même quand le fromage rebelle s'éparpillait partout sur le plan de travail. Il attrapa les moules à mini-cake et versa la pâte avec l'air concentré d’un homme prêt à plaider une cause capitale. « Voilà, c'est fait. Avec un peu de chance, personne ne saura à quel point tu es improvisé. » Ensuite, la salade de tomates avec tofu et kasha. C’est à ce moment-là que les choses prirent un tournant intéressant. Le tofu semblait le narguer depuis son coin de l’assiette. « Je ne comprends toujours pas pourquoi on mange ça » dit-il en l’observant, son esprit analytique cherchant à comprendre la logique derrière cette mode alimentaire. Décidant de ne pas y réfléchir trop longtemps, il coupa le tofu en cubes, un peu trop gros pour être élégants, puis les balança dans le saladier avec les tomates. « Ça fera l’affaire. Peut-être que ça a meilleur goût que ça n’en a l’air. Espérons-le. » Enfin, le grand moment arriva : les wraps aux poivrons grillés, saumon et fromage frais. Ah, les wraps. Qui aurait cru que ces petites tortillas innocentes pouvaient poser tant de problèmes à un homme capable de jongler avec des litiges multi-millionnaires ? Il tenta de les rouler avec autant de soin que s’il rédigeait une clause contractuelle complexe. Mais voilà, une clause se modifie avec des mots, pas avec des poivrons farcis qui jaillissent du wrap comme des témoins trop bavards. Le premier se désintégra sous ses doigts. Le deuxième suivit rapidement. Au troisième essai, il réussit à rouler quelque chose qui ressemblait vaguement à un wrap… mais seulement si on fermait les yeux. « Bon, ça a l’air rustique, non ? » dit-il en s’essuyant le front, satisfait malgré lui. Il savait que sa réputation d’avocat ne serait pas ternie par ce désastre culinaire. Heureusement, il ne plaidait pas devant un jury aujourd'hui. Au moment où il posa ses plats sur la table, Lincoln regarda autour de lui avec une certaine fierté. Certes, la cuisine ressemblait à un champ de bataille, mais il avait réussi. Pas de manière élégante, pas avec une victoire éclatante, mais il avait réussi à dompter ces ingrédients. Il retira son tablier, le plia soigneusement, et murmura en souriant : « Eh bien, si la cuisine était une cour de justice, je dirais que j’ai remporté la cause. Même si j’ai peut-être corrompu quelques poivrons en route. ». Le repas terminé, il pouvait donc s’en aller prendre une douche et s’habiller, regardant qu’il n’allait pas devoir trainer longtemps sous l’eau.

Propre, portant un short blanc avec une chemise noire à manche courte, il prit les tupéroires où se trouvaient les différentes préparations pour le pique-nique et direction le parc. Une fois sur place, il quitta la voiture en prenant son panier où se trouvaient les différents plats qu’il avait préparés au préalable. Regardant dedans pour être sûr d’avoir tout, il marcha en direction de l’entrée du parc où il aperçut une demoiselle en robe rouge, comme l’avait dit Harper lors de leur échange. Ce qui signifiait que cela devait être elle. La voyant s’avancer vers lui, il afficha alors un sourire sur son visage, sentant l’air venir caresser son visage. « Harper je présume. » Dit-il avant de venir lui faire la bise, avançant alors dans le parc où une afficha était postée pour l’événement du jour. « J’espère que tu aimes le fromage car l’événement dont je t’avais parlé et que j’avais oublié, c’est un parcours de dégustation de fromage. Puis, dans mes différentes préparations, il y a du fromage également. » Fit-il en rigolant légèrement, même si au fond de lui, il espérait qu’elle aimait le fromage, tout comme les autres ingrédients qu’il avait pu mettre dans ses préparations. C’était peut-être l’un des inconvénients quand on ne connaissait pas la personne : ne pas se tromper en termes de goûts pour tout ce qui touchait à l’alimentaire. Une fois entré dans le parc, Lincoln vit au loin une table de libre. [color=#cc6666] « Si tu veux, il y a la table, là-bas, qui semble libre. Et vu qu’elle est sous un arbre, au moins le soleil ne viendra pas nous déranger pendant que l’on mange. »{/color] Il attendit sa réponse avant de se rejoindre à l’endroit qu’il venait d’indiquer.

@Harper Ackerman

Lincoln venait d’arriver au parc où Harper l’attendait, se trouvant rapidement à sa hauteur pour lui faire la bise. Il se rappela enfin de l’événement qu’il avait vu passer et qu’il avait évoqué lors de leur échange par sms : une dégustation de fromage. Une information qu’il vit sur une affiche affichée à l’entrée du parc. Pour un premier rendez-vous, une première rencontre, c’était original. Et digne de l’avocat d’ailleurs qui aimait proposer des choses décalées voire surprenantes. « Heureux de l’apprendre. Qui sait, ça pourra s’avérer amusant cette dégustation. Après tout, ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de gouter tout un tas de fromage. » Finit-il par dire avec un léger trait d’humour. A vrai dire, le jeune homme ne savait pas à quoi s’attendre. Surtout en termes de saveur que les différents exposants allaient proposer pour l’occasion. Une fois entré dans le parc, Lincoln ne tarda pas à remarquer une table non loin qui paraissait être libre. Une aubaine pour les deux adultes qui allait pouvoir poser leur fessier sur quelque chose de plus pratique que de l’herbe. Non pas que cela dérangeait l’avocat, mais c’était beaucoup plus pratique de manger sur une table et un banc que dans l’herbe, il fallait le reconnaître. De plus, un arbre allait les protéger du soleil donc une situation idéale pour cette rencontre. Sauf si une personne piquait la place avant qu’ils n’arrivaient à destination, comme venait de le souligner très justement la demoiselle. « Ne parle pas de malheur. » Dit-il en rigolant, prenant donc la direction de la table en question.

Une fois autour de la table, Lincoln posa son panier et laissa, dans un premier temps, Harper sortir ce qu’elle avait préparé ainsi que la boisson. Des cupcakes qui paraissaient délicieux à première vue. L’avocat fut touché de l’attention particulière de la demoiselle quant au fait qu’elle lui en avait fait un spécialement pour lui, en l’honneur d’une célèbre saga qu’il affectionnait particulièrement : j’ai nommé Harry Potter. Il le regarda de plus près, voyant la cicatrice qui rendit célèbre le jeune sorcier. « Cette attention me touche particulièrement, sache le. Et je trouve ce cupcake très réussit. Double référence d’ailleurs car l’éclair me fait penser à Harry et le gâteau à Hagrid, dans le premier tome. Même si ton cupcake est plus joli que le gâteau de Hagrid, je l’admets volontiers. » Finit-il par dire en rigolant, lui adressant un large sourire car il était touché par cette petite attention. Les choses simples, les petites attentions étaient finalement les meilleures. Maintenant, à son tour de présenter ce qu’il avait fait comme plats pour cette rencontre. Il se racla légèrement la gorge, prenant un air sérieux et commença à sortir son premier plat. « Alors pour commencer, une salade de tomates accompagnée de tofu, de kasha et de basilic. En entrée donc … Ou en légume. Je ne sais jamais. Certaines personnes mangent la salade de tomates en entrée et d’autres en légume. Donc au choix. » Commença-t-il par dire, en se mélangeant un peu les pinceaux en tant que serveur. Il n’était pas le meilleur pour présenter sa cuisine, ses plats et cela se voyait. Mais cela rajoutait une petite touche comique à la présentation en tout cas. Il sortit alors les autres plats de son panier tout en prenant soin de les présenter. « Avec la salade, je nous ai concocté des mini-cakes salés aux bûches de chèvre. Et aussi des wraps aux poivrons grillés, au saumon avec une petite sauce au fromage frais. » Dit-il en guise de conclusion de sa présentation, reprenant aussitôt la parole. « Je n’ai pas osé mettre de la viande car je ne savais pas si tu aimais ou pas. Alors, je me suis dit, misons sur des valeurs sûres. J’espère que cela te plaira et que ça sera bon également. Je n’ai pas forcément l’habitude de cuisiner à vrai dire. Enfin à part des pâtes ou des œufs en caricaturant bien sûr. » Oui car il savait faire d’autres plats que ces plats basiques, mais n’avait pas forcément le temps de les faire lorsqu’il rentrait le soir, après des journées intenses de travail. « En tout cas, c’est fait avec envie. » Précisa-t-il en adressant un sourire à Harper avant de s’installer sur le banc, les divers plats se trouvant donc sur la table, attendant simplement que les deux jeunes adultes les dégustent. « Alors, par quoi veux-tu que l’on commence ? Peut-être les mini-cakes ? Ou les wraps ? Je te laisse choisir, je n’ai pas de préférence personnellement. » Demanda-t-il préférant la laisser choisir par galanterie et parce qu’il n’avait aussi aucune idée par quoi commencer à vrai dire. Alors laisser la personne en face de soi choisir, semblait être la meilleure option qui s’offrait à Lincoln.

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[color:ea55=cc3366]« En tout cas, c'est une première pour moi, dégustation de repas, avec un presque inconnu. » L’avocat exprima un sourire en coin. Ce genre de situation ne lui était pas si étranger. Dans le cadre de son travail, il lui arrive régulièrement de dîner avec des personnes dont il ne connaît que le nom, voire même pas. Mais ce midi, quelque chose était différent. Ce n'était pas un simple repas d'affaires, ni un dîner protocolaire. Ce midi, il se retrouvait face à une jeune femme charmante, dans une rencontre tout à fait inattendue, orchestrée par une application qu'il n'aurait jamais imaginé utiliser. Il n'était pas homme à se tourner vers ce genre de technologie, mais il avait cédé à la curiosité. Et maintenant, le destin l'avait conduit ici, à partager un pique-nique en pleine nature avec Harper, une inconnue, ou presque. D'un ton posé et rassurant, il répondit, cherchant à apaiser ses propres doutes autant que les siens « Eh bien, dans un sens, c'est une première pour moi aussi, vu les circonstances. On peut dire qu'on est dans le même bateau. » Son regard se fit plus doux, et un bref silence s'installa, empreint d'une complicité naissante. C'était le moment tant attendu. Le repas. Harper, avec un enthousiasme non dissimulé, dévoila les plats qu'elle avait préparés. Lincoln observe avec attention chaque détail, le parfum délicat des mets flottant jusqu'à lui, éveillant immédiatement son appétit. Il fut frappé par la générosité de la jeune femme, non seulement dans les portions, mais surtout dans l'attention portée à chaque préparation. On devinait clairement qu'elle avait pris un plaisir sincère à concocter ces plats, et Lincoln, touché, ne put s'empêcher de sourire. Il aimait ces petites attentions, ces gestes simples qui en disaient longtemps sur la personnalité de quelqu'un. Puis, arriva son tour. Moins assuré, mais néanmoins fier de ce qu'il avait réussi à préparer, il présenta ses plats avec une modestie teintée d'humour. Harper semblait apprécier les propositions préparées que l’avocat posa sur la petite table en bois. Un soulagement pour le jeune homme qui avait l’impression d’avoir réussi, visuellement, son pari de faire un beau repas. Maintenant, il fallait savoir si la beauté allait rimer avec qualité. « Merci pour tes compliments. Je dois t’avouer que ça m’enlève une épine de sous les pieds. Mais je dois aussi t’avouer qu’Internet m’a aidé pour trouver quoi faire. » Admit-il, espérant que le charme de ses petits plats n’allait pas s’envoler, se voulant transparent.

Le repas pouvait commencer. Mais par quoi ? Telle était la question. Une question très vite réglée par la demoiselle qui proposa d’attaquer ce pique-nique par les wraps qui semblaient, comme elle venait de le souligner, à lui faire d’œil. La regardant en prendre un, il fit de même, affichant un sourire sur son visage. « J’espère alors que les saveurs seront au rendez-vous alors. Et merci, bon appétit à toi également. » Et il ne mit pas longtemps avant d’avoir une réponse de la demoiselle qui lui confirma que ses wraps étaient bons. Délicieux même. Un compliment qui fit plaisir au jeune homme qui esquissa un large sourire pour montrer son contentement. « Heureux de l’apprendre. J’espère que mes autres préparations seront à la hauteur des wraps alors. » Avoua-t-il en prenant une bouchée de son propre wrap, appréciant le mélange de saveurs. La première chose qu’il se dit en lui-même était le fait d’une possible reconversion. Il avait encore du chemin à parcourir, certes, mais il avait l’impression de ne pas non plus totalement largué en terme culinaire. Déguisant son wrap, Lincoln écouta alors la question de la demoiselle, celle-ci lui demandant alors le métier qu’il exerçait. Une question basique, mais excellente pour entamer une conversation, il fallait se l’avouer. « Je suis un avocat pénaliste avant tout. Même s’il m’arrive de défendre des affaires qui ne sont pas en lien avec le pénal. De plus, depuis quelques mois, mon cabinet s’est lancé dans les relations publiques également. Autant dire que je n’ai pas le temps de m’ennuyer. » Admit-il sur le ton de l’humour. Mais il était vrai que le jeune homme n’avait pas beaucoup de temps pour des loisirs, pour des à-côtés personnel, même si cela lui arrivait quand même. « Et toi ? Que fais-tu dans la vie ? » Demanda-t-il avant tout par curiosité et non simplement pour relancer la conversation. Il était curieux d’apprendre le ou les métiers de la jeune femme. À première vue, Lincoln pensait que Harper était dans quelque chose comme l’animation vu la joie dont elle débordait et une certaine aisance à la parole. Elle devait donc être habituée à parler à du public. Mais cette information qu’il avait notée, restait vaste. Car oui, l’avocat s’amusait parfois à deviner le métier de telle ou telle personne à partir d’indices que celle-ci pouvait donner involontairement. Son côté analyste qui ressortait.

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En écoutant son histoire de beaux draps, Lincoln accompagna la demoiselle en rigolant également, trouvant que sa phrase avait un double sens assez amusant, il fallait le reconnaître. La discussion avança et lorsqu’il parla de ses plats, l’avocat avoua, sans trop de honte, qu’il avait eu une aide plus que précieuse pour l’idée et la confection des plats : internet. Un outil qui, lorsqu'on l’utilisait correctement, pouvait s’avérer utile. Comme ce fut le cas pour le jeune homme dans sa cuisine pour préparer une partie du pique-nique de ce midi. Et le fait qu’il ait pu faire appel à Internet ne semblait pas déranger Harper qui avoua elle-même que c’était un outil qui pouvait être une aide dans pas mal de choses. Et elle n’avait pas tort. Lincoln l’utilisait parfois dans le cadre de son travail pour des recherches principalement. Ou bien également pour tout ce qui touchait à la communication comme l’envoi de mail. Mais Internet n’avait pas fait les plats et le jeune homme espérait que les autres plats qu’il avait concoctés allaient être aussi savoureux que les wraps qu’ils venaient de présenter et qui partaient presque comme du petit pain. ” Finalement, ces wraps sont en quelque sorte le Graal quoi. Même si j’espère que le reste sera savoureux.” Pour compléter la dégustation qui était en train de se faire, Harper demanda au jeune homme le métier qu’il exerçait. Ce dernier répondit qu’il travaillait en tant qu’avocat dans un cabinet qu’il avait fondé lui-même au départ et que depuis quelques mois, sa structure s’était lancée dans le domaine des relations publiques. Lincoln ne s’étala pas davantage, ne voulant pas se montrer barbant avec des termes juridiques ou autres propos ennuyants. Retournant la question à l’envoyeur, l’avocat réfléchit dans sa tête quant au poste que pouvait occuper son interlocutrice. D’ailleurs, cette dernière lui posa la question, le laissant deviner ce qu’elle pouvait faire professionnellement dans la vie. Un challenge donc. Et Lincoln ne se dégonfla pas, même s’il nageait à l’aveugle. ” Un métier précis, ça va être compliqué. Mais, je te vois bien dans quelque chose où il faut être à l’aise pour parler. Mais maintenant que je dis ça à haute voix, je me rends compte que ça ne réduit guère le champ des possibilités. Donc je vais dire … Enseignante ?” C’était un peu à l’aveuglante qu’il émit cette idée, laissant la parole à Harper pour apporter une réponse. Une réponse qui n’alla pas forcément dans le sens de la proposition faite par l’avocat, même s’il avait vu juste quant au fait d’exercer un métier où il fallait être un minimum à l’aise à l’oral. Une émission à la radio et un podcast. Très intéressant ! Il se montra alors très curieux quant aux questions qu’ils comptaient poser à la demoiselle. ” Oh ! Très intéressant ! Et ils portent sur quoi ?” Car c’était ça qui allait être encore plus intéressant car cette information allait certainement en dire long sur Harper. Le cœur de métier révélait beaucoup sur une personne. Il trahissait souvent ses passions, ses compétences et les valeurs qui guidaient ses choix. En observant ce qu'elle choisissait de faire de ses journées, il était possible de deviner ce qui la motivait profondément, ce qui la faisait vibrer ou encore les responsabilités qu'elle était prête à assumer. Ce que quelqu'un faisait de son temps professionnel dessinait, en creux, une esquisse de sa personnalité, de son ambition et de ses priorités. Et pour Harper, cela révélait qu’elle aimait transmettre. Cependant, elle donna une nouvelle information, disant qu’elle était également à la tête, avec une autre personne, d’une émission de télévision sur des thèmes actuels à destination des jeunes. Mais Lincoln n’eut pas le temps de répondre que la demoiselle revint sur son métier à lui, le questionnant alors sur le temps que pouvait lui prendre son métier. En effet, elle n’avait pas tort en présumant cela. Lincoln accordait beaucoup de temps pour son travail, plus qu’il ne le devrait parfois même. Mais il vivait pour le droit, pour défendre les autres et c’était un moyen pour lui d’être occupé également. ” Passionnant en effet. On a l’impression que plusieurs dossiers peuvent se ressembler entre eux, mais finalement chacun a ses spécificités et c’est ça que j’aime. Le côté où on casse la routine quotidienne du travail. Après oui, je ne te cache pas que cela me prend beaucoup de temps, mais je laisse le travail envahir ma vie. J’aime ça.” Avoua-t-il en haussant les épaules avant de finir le wrap qu’il avait dans les mains. Il répondit dans un premier temps à la question de la demoiselle avant de vouloir revenir sur ses diverses professions, dont celle à la télévision qui semblait attiser la curiosité du jeune homme. ” Si tu me le permets, je souhaite revenir sur tes différentes activités. Je trouve ça génial ce que tu fais à la radio, mais également à la télévision. Il me paraît important, surtout de nos jours, d’éduquer et de sensibiliser les jeunes sur un certain nombre de sujets. Car entre ce que l’on trouve sur internet et les réseaux sociaux, je pense que les jeunes peuvent se sentir perdus.” C’était un sujet sur dont Lincoln pouvait débattre pendant plusieurs heures, mais là n’était pas le sujet du rendez-vous. En tout cas, il espérait avoir montré son admiration quant aux engagements de Harper dans son quotidien qu’il trouvait tout simplement louable. Ayant fini son wrap, il décida de sortir la suite du plat. ” Je te propose maintenant des mini-cakes salés aux bûches de chèvre. J’espère qu’ils seront aussi bons que les wraps.” Laissant les mini-cakes à la vue de tous, il laissa la jeune femme gouter la première, croisant les doigts littéralement en espérant qu’elle allait apprécier.

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Le métier d'enseignant, il le savait, exigeait bien plus qu'une simple maîtrise des savoirs à transmettre. Il fallait une patience infinie, capable de résister aux journées mouvementées et aux élèves distraits. Mais plus encore, il fallait une passion viscérale, celle qui animait les discussions en salle des profs et redonnait du sens aux leçons même les plus décourageantes. Pourtant, de nos jours, l’enseignement n’était plus aussi simple. Les défis s'étaient multipliés : classes surchargées, exigences administratives étouffantes, sans oublier un manque parfois cruel de reconnaissance. Certes, il y avait des avantages – le plaisir de voir une étincelle s'allumer dans les yeux d'un élève, la satisfaction de contribuer à façonner l'avenir – mais aussi des inconvénients pesants, comme une fatigue qui semblait ne jamais s'effacer et une société toujours plus exigeante. C'était un métier de cœur, mais aussi de tête, exigeant un équilibre fragile entre vocation et résilience. Lincoln avait déjà eu une petite expérience de l’enseignement à l’université, une expérience qu’il avait renouvelée et qui s’était plutôt bien passée. Mais il avait déjà eu des conversations avec des personnes qui enseignaient au lycée par exemple et souvent, leurs discours se rejoignaient sur le fait qu’aujourd’hui, enseigner demandait beaucoup de sa personne. Alors, il pouvait parfaitement comprendre le point de vue de Harper sur le sujet. Continuant la discussion sur leur vie professionnelle, l’avocat admit qu’il avait laissé le travail envahir sa vie, et le laisser encore le faire. Et cela semblait être la même chose du côté de la jeune femme. Peut-être le résultat de la passion qu’ils avaient pour leur métier. Lincoln prit l’opportunité qui se présentait à lui pour revenir sur les différentes activités que faisait la demoiselle, en exposant en quelque sorte son point de vue sur la question. Non pas qu’on lui avait demandé de le faire, mais il aimait partager son opinion sur telle ou telle chose pour faire perdurer une conversation. Cela permettait également de montrer qu’il était intéressé, ce qui n’était pas un détail négligeable. Écoutant Harper parler des sujets qu’elle pouvait évoquer à la radio, il ne put s’empêcher de lui couper la parole pour prononcer quelques mots sur un ton des plus légers qui soit. ”Des choses plus légères, mais toutes aussi importantes.” Ajouta-t-il à cette histoire de sextoys. Car il ne fallait pas prendre autant à la légère le plaisir dans un couple. Enfin, après, c’était simplement l’avis d’un avocat et non d’un expert sur le sujet. Surtout que le mot “couple” ne faisait guère partie de la vie de Lincoln lorsqu’on analysait sa vie sentimentale. En tout cas en ce qui concernait les longues relations. Il trouvait la mission de son interlocutrice très importante, surtout dans les sociétés actuelles. Il fallait bousculer les codes et les mœurs, il fallait dialoguer, discuter et écouter les différents points de vue des personnes. ”Oui, je me doute pour les moins jeunes aussi. Car ils ont des idées bien ancrées et il est parfois difficile de leur exposer d’autres points de vue que le leur.” Dit-il en rigolant légèrement, même si au fond, ses propos n’étaient pas ironiques, bien au contraire. L’avocat avait déjà eu diverses conversations avec des personnes âgées et parfois, il entendit des idées qui dataient d’un autre siècle. Mais pouvait-on leur en vouloir ? Après tout, on les avait éduquées ainsi et déraciner quelque chose qui était bien enraciné, pouvait s’avérer compliqué. ”C’est déjà bien d’apporter une pierre à ce si grand édifice. Chaque pierre, si petite, soit-elle, contribue à la grandeur de l'édifice. Apporter la sienne, c'est participer à un tout qui dépasse nos propres limites. J’admire ce que tu fais, car ça ne doit pas être simple tous les jours. Surtout avec les détracteurs que tu dois avoir au fil du temps. Car depuis l’ère des réseaux sociaux, il y a une sorte de haine qui se diffuse de plus en plus à l’encontre de certaines personnes.” Peut-être pour cette raison que le jeune homme n’était pas très présent sur les réseaux sociaux. C’était pour lui une porte à la haine et franchement, il avait déjà ses propres problèmes et n’avait pas besoin d’en avoir d’autres.

Finissant son wrap, il décida alors de proposer la suite du repas en sortant les mini-cakes, espérant qu’ils allaient être aussi bons que les wraps. Une pression qu’il se mettait sur les épaules alors que finalement, il n’en avait pas besoin, comme venait de lui confier la demoiselle. Surtout qu’il semblait avoir placé la barre assez haute. Une chose qu’il ne pensait pas possible, en tout cas en cuisine. Peut-être avait-il un don ? Un talent caché ? Bon, après, il avait eu de la chance que les recettes qu’il avait déniché sur Internet, étaient plutôt bien expliquées. ”Débloquer une nouvelle compétence ? Comme dans les jeux vidéos ?” Demanda-t-il en esquissant un sourire avant de reprendre la parole pour la rassurer à son tour. ”Je suis sûr que tu vas conclure ce repas d’une manière majestueuse, digne d’une cheffe étoilée.” Et pour le coup, il n’émettait aucun doute à ce sujet. Elle en vint alors à le questionner sur les possibles rencontres qu’il avait pu faire grâce à l’application. Une question qui reflétait simplement la curiosité ou peut-être quelque chose de plus profond ? Lincoln l’ignorait, mais il joua, malgré tout, la carte de la franchise. Comme à son habitude. ”À vrai dire, non. Pour être tout à fait honnête avec toi, je ne suis pas trop application de rencontre. En entendant parler de cette appli, j’me suis dit pourquoi pas tenter ? Après tout, elle propose des rencontres de toute sorte. Ça me permet de rencontrer de nouvelles personnes parce que je n’ai pas beaucoup l’occasion d’en rencontrer en dehors de mon travail.” Admit-il sans aucune honte, avant de proposer un mini-cake à Harper. ”Je te laisse goûter la première. Et attendre ton verdict. En espérant qu’il ne soit pas trop tranchant.” Lui tendant le récipient où se trouvaient les mini-cakes, il la laissa en choisir un avant d’en prendre un à son tour. ”Et toi ? Tu as pu faire plusieurs rencontres grâce à cette application ?” Demanda-t-il, à son tour, curieux de connaître la réponse de la jeune femme, voir si cette application marchait plutôt bien finalement ou pas.

@Harper Ackerman

Lincoln aimait s’intéresser aux vies des autres. Non pas pour faire acte de commérages par la suite, bien trop pour lui. Simplement parce qu’il lui paraissait important de s’intéresser un minimum aux personnes que l’on rencontrait et qui nous entouraient. C’était à partir de cette philosophie que le jeune homme questionna Harper sur son métier et de quoi elle pouvait parler dans les diverses émissions dont elle était l’animatrice. Des sujets d’actualité qui pouvaient toucher les plus jeunes, mais également les moins jeunes. Lincoln voulut creuser davantage, un trait qui était dû à sa curiosité. Il écouta alors la jeune femme lui parler d’un projet, d’une volonté de faire une émission de radio qui parlerait de la sexualité ainsi que de déconstruire les idées préconçues sur le couple. Deux thématiques qui avaient de quoi faire parler, faire couler de l’encre sur le papier selon l’avocat. ”Des idées très intéressantes. Je pense qu’on arrive à un moment où il faut être dans la déconstruction sans pour autant tomber dans l’extrême non plus. Ce n’est que mon avis, mais j’ai l’impression que dans un certain nombre de pays, dont l’Australie, nous avons tendance à médiatiser davantage ce qui peut paraître extrême, ce qui fait du buzz. Et je trouve cela dommage, car on passe à côté de débats intéressants, à côté d’émissions et de reportages qui apportent un nouveau regard. Regard que l’on peut accepter ou pas. Car nous ne devons pas être dans ce système où nous devons forcer les autres à penser comme vous. Je prends par exemple l’exemple du couple. Il faut, comme tu le dis très justement, sensibiliser le public, les jeunes et finalement la population en général à cette idée qu’un couple n’est plus constitué d’un homme et d’une femme. Que cela peut être un homme avec un homme et une femme avec une femme. Mais il faut que l’on comprenne aussi que pour certaines personnes, cette idée est difficile à concevoir. Tant que l’on reste dans une compréhension et un échange courtois et respectueux, je pense que l’on aura déjà gagné une bataille.” Car pour l’avocat, et il avait déjà pu le voir avec certaines de ses affaires, l’être humain avait du mal à comprendre certaines avancées sociales. Et lorsqu’une personne ne comprenait pas, cela amenait dans certains cas à une réaction extrême comme de la violence, du harcèlement moral. Et pourquoi ? Car après tout, acceptons le fait que chacun vive sa vie, se disait souvent l’avocat. ”Désolé, comme tu peux le voir, c’est un sujet qui me passionne et je trouve qu’on devrait en parler comme toi, tu sembles le faire. Dans l’écoute et le respect. Mais je suis heureux qu’il existe des personnes comme toi, qui parles de ses sujets importants. Surtout pour les jeunes, car avec certaines mentalités qui datent d’une autre époque, ils peuvent être perdus. Personnellement, j’aurais aimé qu’on puisse me dire, lorsque j’étais enfant, qu’un homme pouvait aimer un autre homme et qu’on s’en foutait. Ils faisaient bien ce qu’ils voulaient de leur vie et que c’était normal. Mais bref, je m’arrête là, sinon on va croire que je suis à un séminaire.” Finit-il par dire avant de croquer dans un morceau de son wrap qui semblait se finir à vue d'œil. Pouvoir transférer une parole respectueuse lorsqu’on était une personnalité publique était quand même beaucoup plus audible que lorsqu’on était une simple personne. Cependant, être connu apportait son lot d'inconvénients, comme s’en doutait Lincoln et comme le souligna Harper. Des paroles qui firent un petit pincement au cœur à l’avocat qui était comme écoeurer qu’en 2024, des personnes pouvaient encore tenir de telles paroles. Il n’était pas choqué, juste déçu. Déçu de cette mentalité et compatissant envers la demoiselle qui semblait être une personne forte, qui savait encaisser. Même s’il savait très bien qu’encaisser ne voulait pas dire ne pas avoir mal. ”Tu fais bien. Même si ça n’enlève pas le mal que certaines paroles peuvent faire. Les personnes, de nos jours, jugent facilement sur le physique, car c’est plus simple. Mais peut-être qu’un jour, ils comprendront qu’ils se ridiculisent en disant cela et qu’ils se font davantage de mal à eux qu’aux autres. Mais tu sais que c’est juridiquement punissable par la loi. Si tu as besoin d’aide un jour, dis-toi que maintenant, tu as un avocat dans tes contacts.” Dit-il sur un ton légèrement plaisantin, même si le jeune homme était sérieux dans sa proposition. S’il pouvait aider la jeune femme pour quoi que ce soit, cela serait volontiers qu’il allait le faire.

Mais ce n’était pas le moment de parler boulot, mais plutôt culinaire avec la première partie du repas proposé par Lincoln qui semblait pouvoir ajouter une nouvelle corde à son arc, et à son cv également. Un cv qui allait devenir polyvalent. Peut-être un peu trop même s’amusa-t-il à penser. ”Disons que je pourrais devenir avocat pour un restaurant. Ou quelque chose du genre. En vrai, je ne sais pas.” Finit-il par avouer en pouffant légèrement de rire, trouvant l’idée à la fois intéressante et loufoque pour son tempérament. Et en parlant culinaire, Lincoln voulut connaître l’avis de Harper sur les mini-cakes. Ces derniers étaient bons, mais pas à la hauteur des wraps. ”The best, les wraps. Je crois que même ma salade ne pourra rivaliser avec” Finit-il par admettre en haussant les épaules, continuant à dévorer le mini-cake qu’il avait pris après avoir fini son wrap. Harper questionna le jeune homme quant aux résultats vis-à-vis de cette application de rencontre. Avait-il eu plusieurs rencontres ? Est-ce que cela avait abouti à quelque chose ou pas ? Lincoln se montra honnête quant au fait qu’il n’était pas forcément à l’aise de passer par des applications pour faire des rencontres, mais qu’il s’était tenté dans ce cas précis. Et que pour le moment, il avait eu une seule rencontre : elle. Et cela semblait être la même chose de son côté. Sur ce point, les deux paraissaient avoir le même avis et avoir eu finalement la même expérience. ”Je suis heureux que ma première fois, enfin première rencontre à travers une application dirons-nous *rire*, se fasse avec toi. Car je trouve ce repas fort agréable depuis le début. Ainsi que ta compagnie.” Lincoln aimait flatter, mais toujours avec sincérité. Quant à la solitude pesante, c’était également un sentiment que la jeune femme partageait avec l’avocat. Il arrivait à ce dernier de se sentir seul par moment, même si finalement, depuis qu’il était en colocation dans sa villa, la solitude disparaissait peu à peu. Simplement la solitude affective, comme venait de le souligner Harper qui était présente. ”Je peux comprendre par rapport à la solitude affective. Parfois, je ne serai pas contre un câlin après une dure journée de repos. De recevoir un peu d’amour. Après avec mon travail, ce n’est pas simple. Et il faut aussi me supporter !” Finit-il par avouer en rigolant, finissant le mini-cake qu’il avait entre les mains, sortant alors la salade de tomates, les assiettes en carton ainsi que les couverts qui allaient avec. Servant en premier la jeune femme, puis lui, ils passèrent donc au troisième et dernier plat qu’avait concocté Lincoln. ”Bon, j’espère qu’elle sera bonne. Pas aussi bonne que les wraps, là-dessus, on sera d’accord.” Plaisanta-t-il, laissant goûter Harper en première avant de goûter à son tour, trouvant qu’il s’en était pas trop mal sorti finalement. ”Et sinon, as-tu des rêves ? Des envies ? Des choses que tu aimerais faire ? J’aime poser cette question, je trouve ça intéressant de connaître ce genre de détails. En plus, je dois t’avouer quelque chose. Je pose cette question, car moi-même, j’ai fait une liste regroupant les choses que je voudrais faire avant de mourir. Et je trouve que c’est un sujet de conversation qui peut être à la fois amusant et intrigant.” Admit-il, se montrant à l’écoute de la réponse de la jeune femme. Il se rappelait de la fois où il avait posé cette question à Jayden, un client et ami, et où il avait eu le droit à une réponse forte intrigante.

@Harper Ackerman