belett #09 ♤ fell from the pedestal, right down the rabbit hole
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Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Elle aime les femmes mais trouve que le sexe est un bon outil de persuasion avec les hommes. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 522 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : Sloane 13 › Ruben 10 › Kate 01 › Lincoln 01 › Lena 01
SLOANE ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
SWANN ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
RUBEN ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Les derniers jours ont été étranges, flottants. Il y a eu cette dispute avec Ruben, d’abord, une prise de tête stupide, une broutille qui s’emballe et qui tout à coup devient glissante. Scarlett ne s’explique toujours pas ce qui lui a pris, pourquoi elle a craqué et ouvert la boite de pandore. En rentrant chez elle, ce jour-là, elle s’est sentie fatiguée, d’une colère qui pèse sur les épaules et donne envie de s’allonger, fermer fort les yeux, et oublier ce que l’on vient de vivre. Pire encore, la honte l’a rongée, un sentiment qu’elle pensait avoir laissé derrière elle, en Angleterre. L’émotion la prend par surprise, collante et noire, une boue qui la salit et la gêne. Elle ne sait pas de quoi elle a honte : son histoire, ses aveux, le regard de Ruben ? L’idée même qu’il ait pitié d’elle lui donne envie de vomir. Elle ne veut plus le voir, ne veut plus penser à ce qu’elle a dit.
Elle ne sait pas si c’est cet évènement qui a provoqué la bascule avec Sloane, le besoin d’oublier, de se sentir normale. Pourtant, la soirée qu’elle a passé avec Sloane n’avait rien de normal ; les émotions étaient trop brûlantes, le désir trop abrupte. Ce n’était pas exactement un coup d’un soir comme les autres, mais elle ne sait pas non plus ce qu’elle a vécu, ce qu’elle veut vivre, depuis. Elle ne sait pas non plus où Sloane se positionne. Toutes ces questions, ces non-dits, elle devrait être à l’aise, habituée, elle qui a eu tant de relations flottantes auparavant. Mais cette fois-ci, elle ne sait pas pourquoi, quelque chose la pique différemment.
Une nouvelle fois, Scarlett est devant le fait accompli, et angoissant, que sa vie est en train de lui échapper. Et plus cela lui échappe, plus les moments de flottements sont forts, ces instants où elle a du mal à se reconnaître dans le miroir, à croire que la vie autour d’elle est réelle. Elle sent une vague angoisse dans l’arrière de sa gorge, elle qui pensait qu’elle n’aurait plus jamais peur de sa vie. L’adolescente qu’elle était a été tuée, enterrée. Pourquoi ses émotions reviennent-elles ?
En parlant de choses déplaisantes qui reviennent : Ruben, évidemment. Il a fait envoyer un petit-déjeuner à son boulot, alors le texto n’était qu’une question de temps. Pourtant, quand elle le reçoit, elle se sent agacée, parce qu’elle se demande encore une fois comment elle s’est retrouvée dans cette situation. Elle essaie de le maintenir à distance, mais il est accroché, comme toujours, avec ces grands mots énervants (“je tiens à toi” et autres conneries) et lorsqu’il lui dit être devant chez elle, elle a un espèce de rire jaune, parce qu’il plaisante, pas vrai ?
… Pas vrai ?
Elle referme son ordinateur, pose sa tasse de thé, et s’approche de la porte d’entrée. Elle ouvre. Elle pousse un immense soupir, appuie son épaule sur l’encadrement et croise les bras. « T’as vraiment un souci avec les normes sociales. » A tromper à tout va, à débarquer chez les gens sans prévenir. Elle ne lui propose pas encore d’entrer. « Pourquoi est-ce que je te laisserais rentrer ? »
she's been many places with men of many faces, first, they're off to the races and she's laughing, drawin' aces, but none of it is changin' that the chariot is waitin', hearts are hers for the breakin', there's escape in escaping / started with a kiss "oh, we must stop meeting like this", but it always ends up with a town car speeding out the drive one evenin'
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12921 POINTS : 220
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
L’erreur de Scarlett dans cette situation n’avait pas été les mots utilisés pour répondre aux messages de Ruben, parce-que ces derniers n’importaient pas tant que cela en réalité - non, ça avait été de lui répondre tout court. A partir du moment où elle avait sciemment engagé la discussion avec lui, il savait qu’elle n’était plus autant fâchée qu’elle pourrait le prétendre et donc qu’il pouvait se permettre de prendre pour acquis que la période où il était persona non grata à ses côtés était terminée. Ruben avait donc enfilé ses baskets et sa tenue de course pour venir jusque chez la jeune femme, comme si dans un j’ai pas envie de te voir se tenait en réalité un passe me voir quand tu veux. De toute manière, il savait qu’elle se doutait que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne se trouve de nouveau dans ses pattes, et que la surprise n’en serait qu’une une poignée de secondes tout au plus. Alors bien sur qu’il était allé jusque chez elle, répondant à ses messages sans trop perdre de temps - elle en faisait de même de son côté, qui pouvait le blâmer -, rentrant une pognée ou deux de minutes devant la porte de la maison de laquelle il avait le double de clefs sur lui seulement parce-qu’il ne désirait pas non plus entrer ici comme un voleur mais qu’elle l’invite surtout à entrer.
Le fait qu’elle lui ouvre la porte une fois qu’il eut signalé sa présence était un bon point pour lui, qu’importe ce que qui pourrait en dire; le soupir qu’elle échappa dans la foulée bien moins mais il décida de ne s’arrêter que sur les détails qui jouaient en sa faveur. « T’as vraiment un souci avec les normes sociales. » Pas de bonjour, pas de qu’est-ce que tu fais là: il gagnait un nouveau point. « Avec tes normes sociales. » Il pencha quelque peu sa tête sur le côté, ne se défaisant pas de son petit sourire en coin qui lui donnait un air d’un enfant venant de faire une bêtise et essayer de ne pas se faire prendre la main dans le sac. « Y’en a plein qui seraient ravis de me voir débarquer à l’improviste comme ça. » Plein étant un bien grand mot ces derniers temps, mais il n’allait pas s’arrêter sur ces détails là qui avaient tendance à l’irriter, qui plus était.
« Pourquoi est-ce que je te laisserais rentrer ? » - « Par ordre alphabétique ou chronologique ? » Et en sachant pertinemment que c’était le genre de réponse qui pourrait lui faire voir le dos de la porte proche de son nez très rapidement, il enchaina. « Parce-que j’ai vraiment froid et soyons honnête, j’ai besoin d’une douche. » Les kilomètres avalés en courant se voyaient sur les traces de sueur qui tachaient son teeshirt et faisaient boucler ses cheveux d’une manière absolument adorable mais qui le serait davantage si c’était le résultat artistique d’un jet d’eau plutôt que d’un jogging. « Parce-que le diner arrive dans… » Il releva vers son visage l’écran de son téléphone. « … vingt-deux minutes exactement. » Il avait pris une marge dans sa planification au cas où la négociation soit un peu plus longue que prévue; la course, elle, avait pris exactement le temps espéré. « Et parce-que soyons honnêtes deux secondes Scarlett: si tu voulais pas me voir, tu m’aurais pas ouvert la porte. » Oh, Ben n’était pas dupe sur ça: il était conscient que si elle avait voulu lui faire comprendre qu’il n’était pas le bienvenu, elle ne serait jamais venu jusqu’à lui ouvrir la porte, encore moins à l’accueillir aussi correctement - il avait beau être sur le palier, il y était encore et non pas dans une voiture de police venue le chercher pour violation de propriété privée. Et surtout, même si là il risquait de finir la soirée sur le palier: « Et parce-que les amis ça s’embrouille, ça se pardonne, ça oublie et ça repart comme si de rien n’était. » Etirant un petit sourire, il ajouta: « Et t’auras beau prétendre ce que tu veux, toi et moi on est amis. Que tu le veuille ou non. Y’a d’ailleurs de fortes chances pour que tu veuilles procéder à un satisfait ou remboursé mais ça venait pas avec ce modèle là. » Il étira le sourire parfaitement blanc et droit de circonstance pour souligner ses mots.
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Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Elle aime les femmes mais trouve que le sexe est un bon outil de persuasion avec les hommes. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 522 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : Sloane 13 › Ruben 10 › Kate 01 › Lincoln 01 › Lena 01
SLOANE ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
SWANN ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
RUBEN ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Il a son sourire stupide et agaçant, celui de l’enfant qui fait des bêtises mais qu’on ne gronde jamais. Elle déteste que cet air mesquin, cette supériorité qui lui donne envie de secouer Ruben et de lui dire que non, il n’est pas le roi du monde - a-t-elle besoin d’appeler Nina pour qu’elle lui rappelle ? « Avec tes normes sociales. » Elle lève les yeux au ciel. Elle pourrait argumenter : non, Ruben, les normes acceptées par l’ensemble de la société veuille qu’on ne débarque pas chez quelqu’un sans prévenir, certains appellent ça du stalking, même, tu le savais ? Mais elle n’a pas envie de se lancer dans un pseudo débats d’ados qui se disputent. Elle garde les bras croisés, bien décidée à ne pas le laisser entrer - pas si facilement. « Y’en a plein qui seraient ravis de me voir débarquer à l’improviste comme ça. » Cette fois-ci, Scarlett a un petit rire narquois. « Ah vraiment ? Là comme ça, j’ai deux trois personnes en tête qui seraient plutôt d’accord avec moi. Tu veux que je les liste ? » Elle fait mine de se racler la gorge pour commencer l’énumération, à commencer par Nina, puis l’autre maîtresse qui l’a plaqué, puis…
Mais ce n’est pas cette liste là qui a la priorité, apparemment, mais bien celles de Ruben, qui justifieraient sa présence ici. « Par ordre alphabétique ou chronologique ? » Scarlett lève la main vers la porte, prête à la fermer devant son air goguenard, mais Ruben semble se reprendre. « Parce-que j’ai vraiment froid et soyons honnête, j’ai besoin d’une douche. » « Y a l’océan, derrière », elle fait remarquer avec un geste de la main. « Ou le tuyau d’arrosage du jardin », elle ajoute, avec une fausse générosité. Evidemment, ça n’arrête pas Ruben, bien décidé à défendre sa cause. « Parce-que le diner arrive dans… » Coup d’oeil vers le téléphone. « … vingt-deux minutes exactement. » Scarlett serre la machoire, secoue la tête. Elle se demande vaguement où il a commandé, ce qui l’énerve encore plus (elle espère au mexicain qu’ils aiment bien, tous les deux). « Et parce-que soyons honnêtes deux secondes Scarlett: si tu voulais pas me voir, tu m’aurais pas ouvert la porte. » Le visage de Scarlett se contorsionne, parce qu’il a touché un point sensible, qui l’énerve au plus au point, parce qu’il a raison, et qu’elle préférerait se taper la tête contre sa porte que de le dire à voix haute. « Peut-être que j’ai juste eu un peu pitié », elle propose d’un ton qui se veut désagréable, mais qui trahit sa position moins assurée que prévu.
Elle ne lui propose toujours pas de rentrer, c’est sa dernière carte, le seul petit élément d’assurance qui la tient, lui donne de l’aise. « Et parce-que les amis ça s’embrouille, ça se pardonne, ça oublie et ça repart comme si de rien n’était. » Elle lève un sourcil. Se pardonner ? Scarlett n’a pardonné personne, jamais, pas même Dounia qui lui a volé sa théière en plastique quand elle était au jardin d’enfant. « Et t’auras beau prétendre ce que tu veux, toi et moi on est amis. Que tu le veuille ou non. Y’a d’ailleurs de fortes chances pour que tu veuilles procéder à un satisfait ou remboursé mais ça venait pas avec ce modèle là. » Ce n’est pas la première fois que Ruben utilise ce mot - amis - et habituellement, elle le laisse passer, ne le relève pas, ne prend pas la peine de débattre. Elle ne veut pas s’y attarder, parce qu’elle ne veut elle-même pas y penser. Mais elle n’a plus trop le choix, pas vrai ? Elle inspire. « Ruben, avec ton gros cerveau de supposé neurochir de génie, t’as jamais remarqué que je n’avais pas d’amis ? » Elle demande, sans gêne, parce qu’elle n’a jamais eu honte de sa solitude. « J’ai des connaissances, des collègues, des contacts, un réseau professionnel. Tu es censé faire parti de ces cases-là, d’ailleurs, t’es censé être comme les autres, quelqu’un d’intéressant avec qui je vais dîner de temps en temps pour parler boulot. » Et au début, leur relation se résumait à ça. Elle ne sait pas exactement situer quand ça a glissé. « Pourquoi est-ce qu’on serait amis ? » Elle demande avec une certaine mauvaise foi déguisée derrière sa question.
she's been many places with men of many faces, first, they're off to the races and she's laughing, drawin' aces, but none of it is changin' that the chariot is waitin', hearts are hers for the breakin', there's escape in escaping / started with a kiss "oh, we must stop meeting like this", but it always ends up with a town car speeding out the drive one evenin'
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12921 POINTS : 220
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Ah vraiment ? Là comme ça, j’ai deux trois personnes en tête qui seraient plutôt d’accord avec moi. Tu veux que je les liste ? » Il plissa quelque peu les yeux, pencha un instant sa tête sur le côté. « Ah, ah. Pas besoin, non, c’est bon. » Si effectivement ce sujet là pouvait on ne pouvait davantage l’irriter, et qu’elle le savait, il ne le laisserait pas arriver sur le tapis; il se portait mieux si elle ne lui faisait pas la liste des personnes qui n’avaient pas envie de le voir en ce moment. Surtout qu’il venait ici avec une bonne humeur non-négligeable et de bonnes intentions - pour de vrai, pour une fois -, alors il n’était pas question de laisser Scarlett mener la discussion vers des sujets qui pourraient ruiner tout ça.
« Y a l’océan, derrière. Ou le tuyau d’arrosage du jardin » - « Ou la salle de bain à côté de ma chambre ? » Ma chambre, toujours dans l’idée où il se croyait chez lui alors que ce n’était pas du tout le cas. Ce n’était pas si malin de sa part puisqu’elle souhaitait le voir déguerpir au plus vite, mais il avait d’autres atouts dans sa manche; et surtout il avait des arguments qu’il savait implacables: elle aurait beau nier autant qu’elle voulait, si elle lui avait ouvert la porte aujourd’hui ce n’était pas pour lui faire la liste des raisons pourquoi il était insupportables mais parce-qu’elle avait au moins un peu envie de le voir. « Peut-être que j’ai juste eu un peu pitié » La combinaison de son expression et de ses mots étira un petit sourire amusé chez Ruben: il avait déjà gagné le bras de fer avant même d’avoir réellement commencé à jouer. C’était assez rare pour qu’il savoure en silence un instant l’effet, avant de repartir à l’attaque. Et oh, il n’eut pas besoin d’attendre bien longtemps pour savoir qu’il ne faisait pas fausse route dans ses paroles, dans ses idées et qu’il faisait bien de les exposer. « Ruben, avec ton gros cerveau de supposé neurochir de génie, t’as jamais remarqué que je n’avais pas d’amis ? » Bien sur qu’il prit le compliment sans broncher. « J’ai des connaissances, des collègues, des contacts, un réseau professionnel. Tu es censé faire parti de ces cases-là, d’ailleurs, t’es censé être comme les autres, quelqu’un d’intéressant avec qui je vais dîner de temps en temps pour parler boulot. »
« Pourquoi est-ce qu’on serait amis ? » - « Tu veux la liste dans quel sens, cette fois-ci ? »
Et si une partie de Ruben s’amusait beaucoup de cet échange, une autre partie - qu’il taisait et gardait de côté, sachant pertinemment qu’il n’était pas autorisé à la laisser parler, ni aujourd’hui ni pas de si tôt - était attristée par les mot que Scarlett prononçait. Parce-que cela voulait dire qu’elle n’était pas apte à reconnaitre les personnes qui dépassaient les cercles qu’elle avait précédemment nommés; comme si les gens n’avaient pas le désir d’en sortir, même, et qu’ils étaient d’accord pour se contenter de la situation de début qui leur avait été proposée. Il ne faisait pas partie de ces gens là - il aimait toujours en connaitre, en apprendre, en obtenir plus, Ruben; même en amitié, malgré lui. Faisant rouler ses lèvres l’une sur l’autre, il haussa brièvement les épaules. « Parce-que j’en ai décidé ainsi. » La réponse à sa question était aussi simple que ça, en réalité. « Y’a pas besoin de raison, pas besoin de justification. » Son visage se pencha quelque peu sur le côté. « C’est ça la différence avec tous les autres gens que t’inclues dans tes cercles restreints, là: y’a pas besoin de tout ça en amitié. » La seule justification nécessaire d’être gardée, c’était de savoir qu’ils apportaient quelque-chose en plus dans la vie l’un de l’autre - même s’il n’avança pas dans un premier temps cet argument là à haute voix, puisqu’elle serait capable de lui dire qu’il ne lui apportait rien à elle si ce n’était qu’il lui pompait l’air et il n’était pas sur d’avoir envie d’entendre la mauvaise foi de Scarlett s’adresser à lui de cette manière là.
« Et t’as peut-être pas des amis, mais t’as au moins un ami et il en a marre d’attendre sur le palier. » Il leva un sourcil. « Donc juste pour savoir: tu comptes me cuisiner combien de temps ici avant de me laisser aller prendre une douche ? »
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Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Elle aime les femmes mais trouve que le sexe est un bon outil de persuasion avec les hommes. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 522 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : Sloane 13 › Ruben 10 › Kate 01 › Lincoln 01 › Lena 01
SLOANE ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
SWANN ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
RUBEN ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
« Ou la salle de bain à côté de ma chambre ? » « La chambre des invités », siffle Scarlett, façon de dire que 1. ce n’est pas une chambre d’ami 2. les invités doivent être inviter à rentrer 3. ce n’est pas la chambre de Ruben.
Mais ça n’arrête pas Ruben - à ce stade, Scarlett se demande s’il est plus coriace qu’une punaise de lit - qui reste debout, sourire en coin, bras croisés, son verdict qui tombe : Scarlett et lui sont amis. C’est le moment pour la jeune femme de remettre les pendules à l’heure, se dit-elle, mais elle est moins assurée qu’elle ne le voudrait. Quelque chose, en elle, semble avoir déjà flanché, comme si elle savait la bataille perdue d’avance. « Tu veux la liste dans quel sens, cette fois-ci ? » Elle lève les yeux au ciel pour une énième fois. Elle ne veut pas de liste. Elle veut sa vie d’avant où elle n’avait pas à demander à Ruben s’il dînait à la maison, ce soir, où elle ne racontait pas sa vie à quelqu’un, ou elle était cette statue à demi-humaine que l’on craignait dans les couloirs du bureau, celle dont on ne connaissait rien, sauf l’ambition et l’intelligence. Un rôle qu’elle s’était taillé, une protection parfaite. « Parce-que j’en ai décidé ainsi. » La réponse de Ruben la surprend. A vrai dire, elle s’est attendue à tout, sauf à ça, et elle a un petit mouvement de recul, comme si la phrase lui avait donné une décharge électrique. « Y’a pas besoin de raison, pas besoin de justification. » Elle a tellement l’habitude de ce Ruben qui débat, argumente, dispute, qu’elle est prise de court par la simplicité de sa réponse. Elle voudrait répondre un et ce que j’ai décidé moi, hein ? mais réalise qu’en réalité, elle ne fait pas trop la maligne, dans sa position actuelle. « C’est ça la différence avec tous les autres gens que t’inclues dans tes cercles restreints, là: y’a pas besoin de tout ça en amitié. » Scarlett pince les lèvres, pas encore tout à fait prête à fait prête à concéder du terrain. « C’est pas censé être une décision mutuelle, l’amitié ? »
Mais ne l’a-t-elle pas déjà prise, quand elle a accepté d’héberger Ruben ? Et avant même ce choix, quand elle est venue le voir à l’hôpital ?
Elle regarde Ruben, plisse les yeux. Son petit air de bienheureux supérieur, ses yeux qui pétillent, la façon dont il se tient, qu’elle commence à connaître par cœur. Elle regarde vraiment. Merde, Ruben est mon ami. Elle est prise d’un vertige désagréable.
« Et t’as peut-être pas des amis, mais t’as au moins un ami et il en a marre d’attendre sur le palier. » Scarlett ne bouge pas, essayant d’avoir l’air impassible tandis que tous les voyants de panique s’allument dans son cerveau - merde merde merde Ruben est mon ami. Elle n’a jamais autant détesté avoir tort. « Donc juste pour savoir: tu comptes me cuisiner combien de temps ici avant de me laisser aller prendre une douche ? » Il est tellement à l’aise, Ruben, d’une façon qui effraie et agace Scarlett à égal mesure. Comment fait-il, se demande-t-elle ? Pour avouer ces choses si simplement alors qu’elle fait absolument tout pour le repousser ? « Admettons que je te laisse rentrer », elle commence, « tu seras capable de ne plus jamais me reparler de ce que je t’ai dit, la dernière fois ? » Sa voix est basse, étrangement mal assurée. Elle ne parle pas des chouinages sur Nina, non. Elle parle de sa confession à elle.
she's been many places with men of many faces, first, they're off to the races and she's laughing, drawin' aces, but none of it is changin' that the chariot is waitin', hearts are hers for the breakin', there's escape in escaping / started with a kiss "oh, we must stop meeting like this", but it always ends up with a town car speeding out the drive one evenin'
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12921 POINTS : 220
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« La chambre des invités » La nuance le fit sourire: si effectivement cela avait été la chambre des invités pendant une longue période, désormais ils étaient tous les deux d’accord même sans oser l’avouer à haute voix que c’était davantage la chambre de Ruben qu’autre chose. C’était lui qui y passait bien trop de temps - moins qu’au départ, mais ce n’était pas encore parfait -, lui qui y laissait trainer ses affaires et qui ne faisait pas forcément le lit en partant le matin en sachant pertinemment que personne ne serait réellement dérangé si c’était le cas. Elle aurait beau dire ce qu’elle voulait, c’était sa chambre à lui.
Tout comme même si elle n’était pas sciemment d’accord avec le concept, avec l’idée et encore moins avec le fait de l’énoncer à haute voix comme lui le faisait sans ressentir la moindre gêne, ils étaient amis. Cela était évident pour le brun depuis quelques temps déjà - des années en réalité -, et il avait toujours ri dans son coin en silence que ce ne soit pas aussi évident pour elle. Au plus il découvrait Scarlett, pour de vrai, avec toutes les couches de son histoire qui formaient sa complexité caractérielle, plus il se rendait compte que c’était là une réaction évidente de sa part de le rejeter, de rejeter leur amitié, de même nier cette dernière. Il ne lui en voulait pas, mais ce n’était pas pour autant qu’il n’insisterait pas sur l’idée et qu’il abandonnerait dès les premières fois où elle clamait à qui l’entendrait - donc uniquement lui - qu’ils n’étaient pas amis. Il lui faudrait de meilleures arguments pour convaincre quelqu’un de têtu et d’obtus comme lui pouvait et savait l’être. « C’est pas censé être une décision mutuelle, l’amitié ? » Oh, que ce type d’argument l’amusait fortement lui. Là où pour une fois ses explications reposaient sur des simplicités qui l’avaient prise de court - il l’avait lu dans son regard -, il s’amusait de voir qu’elle tentait quand même de lancer le débat, de chercher à connaitre les arguments de Ruben, là où elle aurait pu abandonner et rester sur ses positons acquises comme lui le faisait. Il n’argumentait pas mais gagnait le débat, c’était… presque satisfaisant. Il haussa quelque peu les épaules. « Pas forcément. » Là, il argumenterait. « Je peux te considérer comme mon amie sans que le contraire soit vrai aussi. » Et il savait que cela n’allait pas dans le sens de ses affirmations alors une fois de plus, il reprit la parole sans délai. « Mais je sais que le contraire est vrai et que t’as accepté l’idée sans même t’en apercevoir parce-que sinon, tu me demanderais pas de te rendre des comptes sur l’idée. » Et qu’elle ose dire le contraire - il savait qu’elle ne saurait pas - alors il osa lui lui demander: « J’ai tort ? » Ruben avait, malheureusement pour son entourage, que trop souvent raison.
Plus les minutes passaient, plus la discussion avançait, et plus son sourire gagnait de sa superbe. Oh, elle allait finir par le gifler mais ça en vaudrait la peine. « Admettons que je te laisse rentrer » - « Ce que tu vas faire. » - « tu seras capable de ne plus jamais me reparler de ce que je t’ai dit, la dernière fois ? » Il eut un instant où les répliques ne vinrent pas aussi rapidement, de manière aussi fluide, tant il ne s’attendait pas à ce qu’elle rebondisse sur cette partie là. De tout ce qu’une amitié pouvait insinuer entre eux - parce-que l’autoriser à entrer revenait à dire sans l’admettre qu’il avait raison -, c’était sur cette partie là qu’elle était le plus hésitante ? Que toute personne ayant un jour osé clamer que Ruben n’avait pas de coeur tende l’oreille pour entendre ce dernier se briser à cette réalisation. Lentement, mais de marnière ferme, il inspira avant de reprendre la parole. « Non. » Il n’en serait pas capable, il ne promettrait rien à ce sujet, parce-qu’il savait pour deux raisons qu’il le ferait un jour ou l’autre; l’une de ces raisons étant qu’il était trop envahissant, curieux et borné pour laisser couler quelque-chose de cet acabit. « Et je te le dis d’avance même: je t’en reparlerai. Plus d’une fois. » La gifle, si non apposée contre sa joue pour le moment, se ferait imminente. « Je m’inquiète trop pour toi pour faire comme si t’avais rien dit, comme si ça t’affectait pas et que t’allais bien par dessus le marché. » Un de ses sourcils se haussa un brin. « Et je sais que tu vas pas être contente, que tu vas pas être d’accord avec moi, mais franchement j’en ai pas grand chose à faire. » Et parce-qu’il savait que ce n’était pas là le genre de comportement face auquel elle avait l’habitude de se retrouver, qu’elle n’avait peut-être même pas connu beaucoup de personne s’accrochant à elle, il précisa à haute voix pour que cela soit clair pour tout le monde: « Je t’ai dit, t’es coincée avec moi, et je suis un vrai pot de colle. » Et comme si de rien n’était, comme si c’étaient là des informations à prendre en compte sans pouvoir les négocier: « Pour la douche, alors ? »
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Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Elle aime les femmes mais trouve que le sexe est un bon outil de persuasion avec les hommes. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 522 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : Sloane 13 › Ruben 10 › Kate 01 › Lincoln 01 › Lena 01
SLOANE ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
SWANN ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
RUBEN ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Scarlett a un ami. Le piège s’est refermé sur elle avant même qu’elle ne puisse négocier. Elle se débat un peu mollement, cherchant une excuse qui, elle le sait, ne marchera pas vraiment. Ruben a fait son choix, lui a imposé. « Je peux te considérer comme mon amie sans que le contraire soit vrai aussi. » Mais il a un air goguenard, et elle sait ce qu’il va dire, sait qu’elle s’est faite avoir. « Mais je sais que le contraire est vrai et que t’as accepté l’idée sans même t’en apercevoir parce-que sinon, tu me demanderais pas de te rendre des comptes sur l’idée. » Elle déteste sa réflexion, le fait qu’il a préparé son coup, qu’elle se trouve à court de mots. Il a l’air si fier de lui, tandis qu’elle sent son sang battre dans ses propres tempes, parce qu’elle a un ami, apparemment, chose qu’elle n’a pas eu depuis l’adolescence, et qu’elle s’était juré de n’avoir pas besoin… Merde, de tous les amis qu’elle aurait pu finir par avoir, pourquoi est-ce qu’il fallait qu’elle choisisse Ruben et son sourire d’enfant malin ?! « J’ai tort ? » Elle émet un grognement. « J’aurais pas exactement dit ça comme ça, mais… » Elle ne finit pas sa phrase. Impossible pour elle d’admettre à voix haute qu’il a raison.
Elle perd patience, s’apprête à s’avouer vaincue et le laisser rentrer, ne serait-ce que pour être tranquille, parce qu’elle sait qu’il pourrait sonner à répétition à la sonnette rien que pour la punir si elle lui refuse le passage. « Ce que tu vas faire. » Il fait toujours le malin, mais la suite de la requête de Scarlett a au moins le mérite de lui faire taire son air d’idiot heureux. Cela dit, elle n’est pas sûre d’apprécier plus la nouvelle expression qui peint ses traits : elle a du mal à l’analyser, hésite entre la tendresse et la pitié, n’aime aucune des réponses. Elle comprend, en cet instant, que Ruben ne lui donnera pas ce qu’elle veut. « Non. » Elle émet un deuxième grognement. « Ah, soudainement tu ne sais plus mettre les choses sous le tapis ? » Elle réplique sèchement, agacée, essayant de le repousser tant bien que mal. « Et je te le dis d’avance même: je t’en reparlerai. Plus d’une fois. » Elle lève les yeux au ciel. « Je m’inquiète trop pour toi pour faire comme si t’avais rien dit, comme si ça t’affectait pas et que t’allais bien par dessus le marché. » « Je vais bien », elle siffle, claquant sa langue entre ses dents. « Et je sais que tu vas pas être contente, que tu vas pas être d’accord avec moi, mais franchement j’en ai pas grand chose à faire. » Elle croise les bras et secoue la tête. En réalité, elle se sent vulnérable, horriblement vulnérable, et elle voudrait disparaître du regard de Ruben. « Je t’ai dit, t’es coincée avec moi, et je suis un vrai pot de colle. » « Ah bon ? J’avais pas remarqué », elle réplique, sarcastique.
« Pour la douche, alors ? » Elle inspire. Elle pourrait fermer la porte. L’envoyer chier. Elle a déjà sorti des gens de sa vie pour moins que ça. Elle sait couper les ponts, Scarlett, c’est sa spécialité. Et pourtant, en cet instant, elle se sent incapable de le faire. « D’accord, mais pas maintenant », elle avoue d’une petite voix. « Je parle pas de la douche, ça, t’en as clairement besoin, tu pues Ben », elle dit avec un mouvement de tête un peu désobligeant. « Je parle de l’autre sujet. On en parlera quand je le voudrais. Dans mes termes et ma temporalité. » Il lui faut encore un petit contrôle sur la situation, au fond. « Je te dirais bien deal ?, mais ce n’est pas une proposition. C’est à prendre ou à laisser. »
she's been many places with men of many faces, first, they're off to the races and she's laughing, drawin' aces, but none of it is changin' that the chariot is waitin', hearts are hers for the breakin', there's escape in escaping / started with a kiss "oh, we must stop meeting like this", but it always ends up with a town car speeding out the drive one evenin'
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12921 POINTS : 220
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Oh, elle aurait beau prétendre qu’elle maitrisait encore la situation et qu’il avait tort sur les points qu’il avançait, mettait en avant, appuyait - mais Ruben savait que c’était lui qui s’en sortirait le mieux à la fin de la journée. Ce n’était pas pour l’embêter ou pour réellement avoir raison qu’il appuyait autant sur l’idée en réalité, pour une fois et c’était assez rare pour le notifier, mais pour faire comprendre à Scarlett que ce n’était pas une montagne qu’il lui demandait de passer en admettant que c’était effectivement le cas, que c’était là un simple petit caillou avec une ombre qui se déportait bien trop loin. Cela ne lui apporterait pas de malheur de se raccrocher à quelqu’un, d’admettre qu’il était son ami - cela pourrait même être un avantage pour elle. Lui le savait que c’était un ajout de qualité dans un quotidien, mais maintenant il se chargeait de la mission de prouver que cela pouvait l’être pour elle aussi; elle ne lui avait rien demandé, lui avait même exigé de rester loin, mais il n’était pas du genre à écouter ce que les autres avaient à lui dire et à prendre ça pour argent comptant. Alors bien sur que Ruben se tenait là aujourd’hui sur son palier avec un grand sourire, fier comme l’enfant qu’il savait que de trop être. « J’aurais pas exactement dit ça comme ça, mais… » Il sentit son sourire s’agrandir. « Mais j’ai raison. » Elle ne le dirait pas de façon franche, qu’à demi-mots comme elle venait de le faire là - mais il prenait la victoire sous n’importe quelle forme.
Là où elle ne saurait se ranger avec facilité à ses côtés, c’était sur d’autres sujets - de ceux qui fâchaient, qui les éloignaient souvent. Surtout sur celui qui avait fait qu’ils étaient restés un petit temps sans voir leurs chemins se croiser. Si Scarlett pensait que désormais, il allait laisser tomber et ne pas s’accrocher davantage: c’était peine perdue. Et au grognement qu’elle émit et qu’il entendit, ça ne lui plaisait pas - tant pis pour elle. « Ah, soudainement tu ne sais plus mettre les choses sous le tapis ? » - « Que quand ça m’arrange. » Il n’avait rien à y gagner, là. « Je vais bien » - « Menteuse. » Même si la majorité du temps, elle ne le faisait même pas exprès: elle ne se rendait pas compte à quel point elle n’allait pas forcément très bien, justement, tant si elle ouvrait cette porte là elle pourrait se retrouver ensevelie sous bien d’autres choses. « Ah bon ? J’avais pas remarqué » Il eut un petit rire. « Il serait temps de le faire. » Parce-qu’il comptait ne pas revenir sur ses paroles et rester à ses côtés, s’accrocher, ne pas laisser tomber - qu’importait si cela lui plaisait ou non.
« D’accord, mais pas maintenant » Il haussa quelque peu un sourcil, croisa ses bras sur son torse, attendit qu’elle complète sa réponse parce-que ce début de quelque-chose n’était pas assez satisfaisant à ses yeux; comme si c’était lui qui était en position d’exiger quelque-chose là. « Je parle pas de la douche, ça, t’en as clairement besoin, tu pues Ben » Il esquissa un petit sourire et laissa un rire de la même catégorie s’échapper: ce n’était pas un compliment, mais il prenait l’effort de légèreté dans les mots de Scarlett et le fait qu’elle tentait de ne pas rendre cette conversation conflictuelle - là où il aurait été tant facile de le faire. « Je parle de l’autre sujet. On en parlera quand je le voudrais. Dans mes termes et ma temporalité. » Son regard accrochant celui de la brune un instant pour jauger à quel point elle était sérieuse et surtout pour s’assurer qu’elle ne le menait pas en bateau, il finit par plisser quelque peu des yeux - il n’eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit de toute manière puisqu’elle reprit la parole dans la foulée. « Je te dirais bien deal ?, mais ce n’est pas une proposition. C’est à prendre ou à laisser. » De toutes les fins de discussions qu’ils avaient eu sur ce sujet jusque maintenant, c’était peut-être celle qui lui plaisait le plus; surtout aussi parce-que pour une fois cela voulait dire qu’elle ne lui fermait pas totalement la porte au nez. Oh, il ne respecterait pas tout du long les conditions qu’elle mettait en place et elle se devait de le savoir malgré tout, même si elle ne l’exprimait pas; mais c’était toujours mieux d’obtenir un peut-être un jour plutôt qu’un sors de ma vie je veux plus te voir, alors bien sur que Ruben allait accepter malgré tout. Alors, soupirant quelque peu, il décroisa les bras pour s’approcher de Scarlett et lui glisser son portable dans la main. « Pour quand le livreur va arriver parce-que ça risque de pas tarder. » Et parce-que c’était là sa manière naturelle de réagir - même s’il savait qu’elle détestait -, il se pencha pour déposer un baiser sur son front cette fois-ci avant de la contourner pour entrer dans la maison. « Même si c’est toi qui décide de la temporalité, t’y couperas pas sache le. » C’était un deal avec des conditions en quelques sortes chacun de leur côté. « Je monte prendre ma douche, comme apparemment je pue. »