ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15069 POINTS : 310
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS : WILLIAMS FAMILY Auden › #8 › I ran away today, ran from the noise, ran away Don't wanna go back to that place, but don't have No choice, no way It ain't easy growin up in World War III Never knowin what love could be, well I've seen
Cade › #31 › I’ve been pulling you close but pushing me further I’ve been holding it back that I see your difference Sick of me reminding you To love me like you say you do Wish we could’ve made this work But now I know that I need more
Evan › #8 & #10 › I′m not good at reading minds 'Cause I think that mine is lost I′m not good at reading signsI just roll right through the stop I just need a word so I know You know I am still here
James › #5 › Don't speak I know just what you're saying So please stop explaining Don't tell me 'cause it hurts Don't speak I know what you're thinking I don't need your reasons Don't tell me 'cause it hurts
Pen › Every minute gets easier The more you talk to me You rationalize my darkest thoughts Yeah you, set them free Came to you with a broken faith Gave me more than a hand to hold Caught before I hit the ground
Assise au volant de ma voiture, je jette un coup d'œil dans le rétroviseur pour observer un Mathis pour le moins silencieux. La reprise de l'école, et donc la fatigue que celle-ci entraîne par un rythme soutenu, aurait été une bonne excuse pour justifier ce manque d'enthousiasme flagrant. Malheureusement, j'ai l'impression que plus les jours passent, et plus il s'enferme dans cette humeur maussade, qui ne lui ressemble véritablement pas. J'ai essayé de creuser auprès de lui, de jouer le rôle de la confidente autour d'une bonne glace, espérant lui extirper quelques informations afin de lui venir en aide et de le rassurer. Le changement d'école, pour lequel nous avons opté James et moi pour cette nouvelle année scolaire paraît être à l'origine du problème. La perte de certains de ses camarades, le changement d'environnement ou encore de professeur est inévitable, là où les choses se compliquent, c'est lorsqu'il évoque des difficultés à se faire d'autres amis, et pire encore, que certains se donnent le droit de le tourmenter. A partir de quel moment faut-il s'inquiéter? Avions-nous fait le bon choix? Des questions auxquelles je ne trouve aucune réponse, et j'espère grandement que James soit plus à même de faire preuve de recul sur les évènements. L'air contrarié sur mon visage se renforce à l'idée de me rendre chez lui. Depuis mon arrestation, notre relation ne cesse de se dégrader, compliquant chacun de nos échanges, même les plus fugaces. Serons-nous, cette fois, parvenir à passer outre nos problèmes pour s'allier dans cette bataille, qui nécessite l'implication de chacun des parents? Rien n'est moins sûr.
Je sors le sac du coffre de la voiture, éprouvant toujours cette détresse à l'idée de devoir me priver de la présence du petit bonhomme durant plusieurs jours, et encore plus dans ces conditions. Je peux cependant m'estimer heureuse de bénéficier encore à ce jour de cette garde alternée, qui aurait pu m'être retirée lors du dernier jugement, à la demande de mon ex-fiancé. Une attaque mesquine et douloureuse qu'il m'est difficile d'oublier, et qui a fait émerger la possibilité de devoir un jour vivre sans lui. Moi, qui avait renié mes responsabilités en tant que mère durant les deux premières années de sa vie, il m'était inconcevable de devoir m'y résoudre, et le sentiment que James puisse attendre la moindre faute de ma part pour me l'imposer me positionne inévitablement sur la défensive chaque fois que nous nous croisons. Je remonte l'allée de la maison, suivant le jeune garçon qui, contrairement à son habitude, semble manquer d'entrain pour rejoindre son père. Et ce dernier n'a pas attendu que nous frappions la porte pour venir l'ouvrir, marquant une impatience certaine que je ne peux que comprendre. Mon visage reste le plus neutre possible, cherchant à chasser l'exaspération qu'il fait naître sans même avoir dit le moindre mot. «Salut» Un simple mot qui pourrait m'arracher la bouche si je n'étais pas dotée d'une certaine politesse. «On peut parler quelques minutes? » Le regard bleuté de Mathis se lève vers moi, notant une demande presque exceptionnelle, lui qui est habitué à des échanges brefs sur le pas de la porte. Ma main vient caresser sa tignasse châtaine avec douceur et bienveillance, cherchant à lui apporter un subtil réconfort.
Another love shit.
And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up
James Beauregard
la résilience fragile
ÂGE : 41 ans, 6 janvier 1983 (capricorne ascendant capricorne) STATUT : Séparé de la mère de son fils depuis qu’elle l’a abandonné sans explication. Il est depuis célibataire, incapable de refaire sa vie en faisant à nouveau confiance à une femme. MÉTIER : Professeur d’éducation physique et sportive dans un lycée de Brisbane. Le genre de prof qui court avec ses élèves pour les motiver plutôt que de crier “plus vite” sur le banc. LOGEMENT : 11 Sherwood road, Toowong POSTS : 39 POINTS : 50
TW IN RP : Guerre (ptsd), anxiété, dépression, prise d'anxiolytiques TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : James parle en #006600 RPs EN COURS : Savannah #1 > To kiss in cars and downtown bars, was all we needed. You drew stars around my scars, but now I'm bleedin'
Samuel #1 (à venir) > Times of joy and times of sorrow, we will always see it through. Oh I don't care what comes tomorrow, we can face it together. Like old friends do. AVATAR : Garrett Hedlund CRÉDITS : fassylovergallery (avatar), himerobyn (gif profil) DC : Cesar GutiérrezKendall Harding et Russell Sutton PSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 08/09/2024
August swept away like a bottle a wine. “Taylor Swift avait raison", c’est la réflexion que James s'est faite en entendant cette chanson passer à la radio. L'été et en particulier le mois d'août ont filé à une vitesse folle, enfin surtout les semaines que Mathis a passées avec son père. James l'a amené en vacances, des vacances père et fils en Nouvelle-Zélande comme il a l'habitude de le faire et qui leur ont permis de se créer de nouveaux souvenirs ensemble. Mais les vacances ont une fin et la rentrée scolaire a mis un terme à la petite bulle dans laquelle ils étaient plongés. Cette année et comme une année sur deux, c’est avec sa mère que Mathis a passé la semaine de la rentrée. Comme une année sur deux, c’est une semaine d’angoisse pour James et cette année ne fait pas exception, au contraire. La décision qui s'imposait a été prise avec Savannah. Mathis a eu une année scolaire difficile, un de ses camarades l'a pris pour cible et n'a pas arrêté de l'embêter des mois durant. James a fait tout ce qui était en son pouvoir : réunion avec la directrice, la maîtresse et même médiation avec les parents de l'autre enfant, en vain. Face à l'inaction de la direction et un manque cruel de sanction pour le petit caïd, il n'y avait qu'une solution : changer Mathis d'école. Une solution qui excède James : ce n’était pas à Mathis de partir, mais bien à l'autre gamin. La semaine de la rentrée, James l'a donc passée la boule au ventre. Bien sûr, Savannah lui a envoyé une photo de leur fils, habillé et sac à dos sur le dos pour la rentrée et elle lui a donné des nouvelles régulièrement mais l'appréhension était toujours là. James n'avait aucune envie que son fils traverse à nouveau une telle épreuve et il espérait que l'adaptation à sa nouvelle école se déroulerait sans encombres.
L'heure tourne et James commence à s’impatienter. Les scénarios défilent dans sa tête tout comme son agacement, visible dans sa jambe qui tressaute alors qu’il est assis sur le canapé, face à la fenêtre. Une voiture ralentit dans l’allée, il reconnaît la voiture de Savannah qui se gare pour sortir quelques instants plus tard avec Mathis, sa valise et son cartable. Ils n’ont pas le temps de frapper à la porte que James leur ouvre déjà la porte. «Salut» Le manque d’enthousiasme de Savannah est réciproque : si Mathis n’était pas dans leurs vies, il ne se serait jamais revus après leur rupture. “Salut. Tu es en retard.” Dix minutes très exactement, c’est peu mais suffisamment pour qu’il lui fasse la réflexion. «On peut parler quelques minutes? » Il allait de toute façon la questionner sur la semaine de Mathis et surtout sur la rentrée scolaire. “Oui bien sûr, entre.” Il ouvre la porte, son visage lui reste fermé lorsque la blonde entre. James s’agenouille, un sourire étire ses lèvres face à son fils. “Salut toi. Tu vas jouer dans ta chambre bonhomme ?” L’enfant hoche la tête et s’exécute alors que son père lui ébouriffe les cheveux dans un geste affectueux. Mathis disparaît rapidement de leurs champs de vision et le sourire s’évapore lui aussi quand il pose son regard bleuté sur son ex-fiancée. “Comment ça s'est passé cette semaine ?”
Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15069 POINTS : 310
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James › #5 › Don't speak I know just what you're saying So please stop explaining Don't tell me 'cause it hurts Don't speak I know what you're thinking I don't need your reasons Don't tell me 'cause it hurts
Pen › Every minute gets easier The more you talk to me You rationalize my darkest thoughts Yeah you, set them free Came to you with a broken faith Gave me more than a hand to hold Caught before I hit the ground
En prenant le chemin qui mène jusque chez James, j'éprouve des émotions quelque peu contradictoires. La guerre froide dans laquelle nous nous livrons depuis bien trop longtemps a laissé des séquelles, et chaque rencontre qu'il nous est obligé de subir fait naître cette appréhension récurrente et inévitable. Si de manière générale, ils restent assez brefs, focalisés sur le quotidien qu'à pu mener cet être que nous avons en commun, ils deviennent un peu plus profonds et sensibles face au sujet qu'il nous est obligé d'affronter ces derniers temps. La scolarité de Mathis qui connaît quelques embûches. Un sujet suffisamment efficace pour parvenir à mettre de côté nos propres désaccords dans l'intérêt du jeune garçon. Je déteste le savoir tourmenté, et je sais combien il est difficile de mesurer la gravité d'une telle situation, cependant, la solution pour laquelle nous avons opté afin qu'il puisse retrouver un semblant de paix paraît inefficace, me laissant dans mon plus grand désarroi. Affronter mes problèmes est une chose que je suis en mesure de supporter, mais la détresse de mon propre fils me donne parfois l'impression d'être impuissante pour lui venir en aide et l'aiguiller. Et j'ai ce sentiment étrange qui me lie dernièrement et de façon inédite à James, parce que je sais qu'il ressent sûrement ça lui aussi. Est-ce cela sera suffisant pour nous faire hisser le drapeau blanc pour de bon? Rien n'est moins sûr. D'autant qu'une certaine rancœur persiste de mon côté depuis qu'il a cherché à me priver de la garde partagée, et qu'il m'est difficile de la surpasser.
L'impatience de James se devine alors même qu'il serre son fils dans les bras, cherchant probablement à se rassurer par quelques signaux que le jeune garçon serait prêt à lui accorder, mais qui resteront moindres sur les premières secondes qui s'écoulent. “Salut. Tu es en retard.” Et c'est reparti. Cette envie puisante de répliquer avec la révulsion qui m'amine sur le moment est à son comble, mais j'ai cette petite voix intérieure qui m'implore de ne pas me laisser envahir par mes émotions. Non pas pour chercher à préserver cette relation, qui à ce jour, ne se résume qu'à un véritable champ de bataille, mais pour préserver Mathis, qui, du haut de ses huit ans décèle amplement la tension qui réside au sein de cette famille, et dont il se retrouve régulièrement piégé. Je me contente donc de soupirer et rouler des yeux, lui imposant silencieusement cet agacement que lui seul sera en mesure d'observer. «On peut parler quelques minutes? » Ca ne me fait pas plus plaisir qu'à lui, mais malheureusement, nous allions devoir prendre notre mal en patience pour pouvoir nous libérer de cette atmosphère particulièrement étouffante “Oui bien sûr, entre". De quoi me faciliter un peu la tâche, bien que je parais complètement insensible au charme cosy qui réside depuis l'entrée. “Salut toi. Tu vas jouer dans ta chambre bonhomme ?” Je les observe silencieusement. C'est assez paradoxale de voir comme ce schéma à trois pouvait être à ce jour défaillant alors que les binômes que nous formions tous les deux avec Mathis débordaient tout deux d'amour et de bienveillance. Malheureusement, ce petit rayon de soleil s'efface pour laisser place à la discussion tant attendue, et soudainement, tout semble terni. “Comment ça s'est passé cette semaine ?” Je me mordille l'intérieur de la lèvre. «Pas tellement comme nous l'avions espéré malheureusement.» Un aveu qui me tord de douleur l'estomac à l'évoquer à voix haute. «Il me parle d'un gamin qui serait un peu sur son dos…» Mon regard inquiet croise le sien. «…Puis il doit tout recommencer à zéro, il a perdu les amis qu'il avait, ses repères…Ca doit renforcer cette sensation de solitude j'imagine» C'était mon avis. J'étais pourtant celle qui avait accepté ce changement d'école, mais aujourd'hui, tout me semblait plus complexe et flou que jamais. «Tu crois qu'on a prit la bonne décision?» Cette certitude que nous avions plusieurs semaines auparavant était-elle vraiment la solution aux problèmes? Je n'ai pas envie de me montrer vulnérable, surtout pas avec lui, mais j'ai besoin qu'il se montre ouvert lui aussi, afin de pouvoir peut-être nous unir pour lui apporter un peu de réconfort, et un appui sans faille. Il a besoin de nous.
Another love shit.
And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up
James Beauregard
la résilience fragile
ÂGE : 41 ans, 6 janvier 1983 (capricorne ascendant capricorne) STATUT : Séparé de la mère de son fils depuis qu’elle l’a abandonné sans explication. Il est depuis célibataire, incapable de refaire sa vie en faisant à nouveau confiance à une femme. MÉTIER : Professeur d’éducation physique et sportive dans un lycée de Brisbane. Le genre de prof qui court avec ses élèves pour les motiver plutôt que de crier “plus vite” sur le banc. LOGEMENT : 11 Sherwood road, Toowong POSTS : 39 POINTS : 50
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Samuel #1 (à venir) > Times of joy and times of sorrow, we will always see it through. Oh I don't care what comes tomorrow, we can face it together. Like old friends do. AVATAR : Garrett Hedlund CRÉDITS : fassylovergallery (avatar), himerobyn (gif profil) DC : Cesar GutiérrezKendall Harding et Russell Sutton PSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 08/09/2024
Une fois n’est pas coutume, c’est l’anxiété qui rythme la journée de James. L’attente du retour de Mathis à la maison, déposé par sa mère est difficile pour le professeur de sport qui a hâte de retrouver son fils, surtout après une première semaine d’école dont les enjeux sont nombreux. James espère que son fils a su trouver sa place dans cette nouvelle école, que les professeurs ont su le mettre à l’aise et pourquoi pas même qu’il se soit fait un ou deux copains. Mais la petite mine de Mathis quand il arrive n’est pas de bonne augure. Il connaît son fils par cœur, il saurait interpréter la plus discrète de ses mimiques sans qu’il ait besoin de parler. Il en est donc convaincu, les nouvelles ne sont pas bonnes et le visage fermé de son ex-fiancée ne le rassure pas. Quand elle lui propose d’entrer pour discuter, il accepte donc sans réticence. De toute façon, si elle n’avait pas proposé qu’ils aient une discussion il l’aurait proposé, ou plutôt il l’aurait fortement invitée à répondre à la kyrielle de questions qu’il a. Un interrogatoire auquel la blonde doit sûrement s’attendre, ce ne serait pas la première fois que cela arrive. Savannah entre dans l’appartement et une fois que Mathis a regagné sa chambre, James ne tarde pas à lui demander comment la semaine s’est passée. «Pas tellement comme nous l'avions espéré malheureusement.» Son cœur de papa se serre quand il comprend que ses inquiétudes étaient fondées. «Il me parle d'un gamin qui serait un peu sur son dos…» Un soupir s’échappe des lèvres de l’ancien soldat alors qu’il secoue la tête de gauche à droite, abattu par cette nouvelle qui a le goût amer du déjà-vu. Il laisse Savannah continuer ses explications en espérant que son récit ne s’aggrave pas davantage. «…Puis il doit tout recommencer à zéro, il a perdu les amis qu'il avait, ses repères…Ca doit renforcer cette sensation de solitude j'imagine» Il hoche la tête, c’est un passage désagréable mais ce retour à zéro était prévisible. Il a d’ailleurs passé de longs moments au cours de l’été pour aborder la question avec Mathis afin de le préparer au mieux à ce changement. Des moments qui ont certainement atténué le choc du nouveau départ sans pour autant en enlever toute la complexité. Il faudrait du temps à leur fils pour se faire à ce nouvel environnement et à ses nouveaux amis, mais Mathis est un enfant débrouillard et il s’y fera, il a besoin de plus de temps. Ce qui inquiète James par contre c’est que le scénario du harcèlement semble se répéter inlassablement et c’est quelque chose qu’il ne peut pas supporter. «Tu crois qu'on a pris la bonne décision?» James passe une main sur son visage, les sourcils froncés avant de soupirer. Il n’est plus sûr de rien. Il pensait naïvement que le changement d’école solutionnerait tout, notamment en s’éloignant des harceleurs de son fils, mais il avait visiblement tort. “Je pense que s’il était resté là-bas ça ne se serait jamais amélioré.” Les professeurs et la direction étaient au courant de la situation mais aucun n’a réellement agi pour résoudre cette situation en punissant les coupables. Partir était donc la seule issue, mais la véritable question désormais c’est de savoir comment empêcher que cette histoire se reproduise encore et encore ? “Mais il va falloir trouver une solution vite pour que ça n’empire pas.” Le stress et la colère lui donnent l’impression que son cœur bat plus fort que d’habitude. Ses méninges s’activent alors qu’il reprend la parole pour énoncer à Savannah son plan. “J’appellerai l’école demain pour prendre rendez-vous avec la directrice et j’irai voir les parents pour mettre les choses au clair” Il lui expose son idée sans réellement la consulter ou demander son avis. C’est quelque chose qu’il a pris l’habitude de faire du fait de l’absence de Savannah dans les premières années de Mathis et parce qu’il la juge encore aujourd’hui incapable de décider de manière rationnelle et mature pour leur fils.
Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15069 POINTS : 310
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La situation actuelle est préoccupante. Peut-être qu'elle n'est que passagère, en attendant, constater que la prunelle de mes yeux perd de sa joie de vivre m'alarme plus que de raison. J'aimerai trouver les mots pour le rassurer et l'aider à se relever, mais je n'y parviens pas, comme si j'étais dans l'incapacité de gérer les maux qu'il éprouve, comme si je ne pouvais rien y changer. C'est frustrant.. Et cela le devient davantage lorsque je dois me lancer dans cette discussion avec cet homme qui a partagé ma vie il fût un temps, James. Nos rapports sont tendus, et ne se limitaient qu'à de simples salutations glaciales et austères avant que ne surviennent les derniers événements. Il faut dire que chacun de nous éprouve une rancune persistante vis -à -vis de l'autre, et que devoir croiser sa route en devient à ce jour un supplice. Il m'en veut probablement encore de les avoir abandonnés, et mon arrestation survenue en décembre 2022 n'a fait que réveiller la méprise qu'il me voue à titre personnel. Il me voit comme un danger, cette femme capable du pire, et la moindre petite erreur se retrouve pointé du doigt lorsque je m’évertue à briller dans mon rôle de mère. Il n'est pas celui vers qui j'ai envie de me confier, et pourtant, je sais qu'il est le mieux placé pour ressentir ce désespoir lui aussi. Il connaît Mathis autant que moi, et ce duo que nous formons malgré nous devrait pouvoir être une force pour affronter la situation, plutôt qu'un obstacle supplémentaire pour y remédier. Malheureusement, le manque d'effort flagrant qui régit de part et d'autre pour nous unir est loin d'être encourageant. Il est fermé, probablement autant que je peux l'être depuis mon passage devant le juge, et ce n'est pas un simple mètre qui semble nous séparer l'un de l'autre, mais des milliers de kilomètres. «Pas tellement comme nous l'avions espéré malheureusement.» L'inquiétude qui se lit sur son visage parvient à me toucher un instant, j'aurai aimé avoir un discours rassurant à lui apporter, surtout suite aux changements que nous avions mis en place afin d'offrir un cadre réconfortant et agréable pour le jeune garçon. «Il me parle d'un gamin qui serait un peu sur son dos…» J'énumère ce que j'ai pu entendre, sans savoir si c'est la réelle raison de son mal-être à l'heure actuelle, j'en viens parfois à en douter.«…Puis il doit tout recommencer à zéro, il a perdu les amis qu'il avait, ses repères…Ca doit renforcer cette sensation de solitude j'imagine» Cette hypothèse peut paraître naïve, mais de mon point de vue, elle me semble importante. Le changement est loin d'être évident, et pour les enfants qui ne vivent que de repères, ca peut-être déroutant. Mes lèvres se pincent, observant la mine contrariée du jeune homme, silencieusement. Quelques secondes avant que ma voix ne s'élève à nouveau. «Tu crois qu'on a pris la bonne décision?» J'en viens à en douter, toute cette histoire mêle cet être cher, et je ne parviens plus à faire preuve d'objectivité. Peut-être que James sera plus apte à en connaître la réponse, et apaiser cette inquiétude que j'éprouve. Malheureusement, elle est ancrée aussi en lui à en juger par sa gestuelle. . “Je pense que s’il était resté là-bas ça ne se serait jamais amélioré.” Je hoche la tête, cherchant à m'en convaincre tout en baissant le regard “Mais il va falloir trouver une solution vite pour que ça n’empire pas.” Mes yeux bleus quittent le sol pour retrouver les siens. “J’appellerai l’école demain pour prendre rendez-vous avec la directrice et j’irai voir les parents pour mettre les choses au clair” Les choses ne bougeront peut-être pas pour autant, mais ça vaut le coup d'essayer. «Je viendrai avec toi» Une affirmation qui est sûrement loin de le satisfaire, mais qui me semble non négociable à ce stade. Je suis tout autant concernée que lui, et je n'ai pas l'intention de rester sur le banc de touche parce qu'il estime que c'est là où est ma place. Je décèle cette insatisfaction chez lui, et ne tarde pas à me justifier, comme si c'était nécessaire. «C'est mon fils également» Un détail que je lui rappelle, et qui doit provoquer un agacement chez James, mais dont il ne peut échapper. Qu'importe si j'ai manqué presque deux ans de sa vie depuis sa mise au monde, je n'en reste pas moins sa mère, et mes droits parentaux sont équitables aux siens à ce jour. Je soupire finalement, lassée de devoir supporter un environnement aussi froid, alors que le contexte en lui-même est déjà suffisamment éprouvant «On pourrait pas essayer un instant de mettre nos différends de côté?» Une proposition qui sera probablement rejetée, mais qui me semble nécessaire pour espérer en tirer une chose positive.
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James Beauregard
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ÂGE : 41 ans, 6 janvier 1983 (capricorne ascendant capricorne) STATUT : Séparé de la mère de son fils depuis qu’elle l’a abandonné sans explication. Il est depuis célibataire, incapable de refaire sa vie en faisant à nouveau confiance à une femme. MÉTIER : Professeur d’éducation physique et sportive dans un lycée de Brisbane. Le genre de prof qui court avec ses élèves pour les motiver plutôt que de crier “plus vite” sur le banc. LOGEMENT : 11 Sherwood road, Toowong POSTS : 39 POINTS : 50
TW IN RP : Guerre (ptsd), anxiété, dépression, prise d'anxiolytiques TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : James parle en #006600 RPs EN COURS : Savannah #1 > To kiss in cars and downtown bars, was all we needed. You drew stars around my scars, but now I'm bleedin'
Samuel #1 (à venir) > Times of joy and times of sorrow, we will always see it through. Oh I don't care what comes tomorrow, we can face it together. Like old friends do. AVATAR : Garrett Hedlund CRÉDITS : fassylovergallery (avatar), himerobyn (gif profil) DC : Cesar GutiérrezKendall Harding et Russell Sutton PSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 08/09/2024
La situation est loin d’être confortable pour James, s’il avait pu choisir d’élever Mathis seul il aurait choisi cette option les yeux fermés. Le juge s’est prononcé en faveur de la garde alternée et c’est une véritable malédiction pour l’ancien militaire obligé de mener une co-parentalité des plus complexes. Savannah n’est qu’une incapable, voilà tout : dans la vie et d’autant plus dans son rôle de mère. Savoir que c’était elle qui devait accompagner Mathis dans sa nouvelle école a été un crève-cœur lui James qui n’a pas eu le sommeil tranquille depuis que son fils est avec sa mère. Il a imaginé tous les scénarios le soir au lieu de dormir, ses cernes en témoignent. Quand Savannah lui explique que la rentrée scolaire de Mathis s’est mal passée, ses inquiétudes se confirment et un plan se dessine instantanément dans son esprit. Un plan dont Savannah ne fait pas partie. «Je viendrai avec toi» Il lève un sourcil interrogateur, prêt à lui répliquer que sa présence n’est pas nécessaire mais la blonde ne lui en laisse pas le temps. «C'est mon fils également» Malheureusement. James a toute une kyrielle de regrets qui le hantent, avoir fait un enfant avec Savannah est dans le top 3 de cette liste. L’ancien militaire est plus qu’épanouï dans son rôle de père mais il aurait aimé l’élever avec quelqu’un d’autre. Quelqu’un de responsable, quelqu’un sur qui compter et à qu’il pourrait se fier. Ce n’est pas le cas avec Savannah et ses agissements irréfléchis. “Quand ça t’arrange.” La pique est facile et il ne peut pas s’en empêcher. Voir son ex-fiancée revendiquer ses droits sur leur fils alors qu’elle l’a abandonné à la naissance est d’un sarcasme sans nom. Après ce qu’elle a osé faire à Mathis et ce qu’elle a fait à la famille qu’ils étaient en train de construire elle n’a plus le droit de revendiquer quoique ce soit. «On pourrait pas essayer un instant de mettre nos différends de côté?» Les bras croisés, le corps de James parle tout seul : il n’a aucune envie de prendre encore des pincettes avec elle ou d’être celui qui se plie en quatre quand -de son point de vue- elle ne fait aucun effort. “Savannah, des compromis et des efforts je ne fais que ça.” Il en est certain il ne pourra jamais lui pardonner l’abandon qu’elle leur a infligé, la blessure est encore à vif et ne cicatrise pas. “Donc arrête de me faire passer pour le méchant de l’histoire.” Le ton est calme mais ferme et froid. Il ne se remet pas en question et il n’a aucune envie de discuter de leur relation de coparents. La voir se comporter comme une mère parfaite, investie et réellement soucieuse du bien-être de son enfant suffit à le crisper et à le fermer à la discussion. “Si tu veux venir tu peux, mais je n’attends rien de toi.” Si elle partait encore comme elle l’a déjà fait cela ne le surprendrait même pas, il en serait pas déçu non plus, au contraire.
Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15069 POINTS : 310
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS : WILLIAMS FAMILY Auden › #8 › I ran away today, ran from the noise, ran away Don't wanna go back to that place, but don't have No choice, no way It ain't easy growin up in World War III Never knowin what love could be, well I've seen
Cade › #31 › I’ve been pulling you close but pushing me further I’ve been holding it back that I see your difference Sick of me reminding you To love me like you say you do Wish we could’ve made this work But now I know that I need more
Evan › #8 & #10 › I′m not good at reading minds 'Cause I think that mine is lost I′m not good at reading signsI just roll right through the stop I just need a word so I know You know I am still here
James › #5 › Don't speak I know just what you're saying So please stop explaining Don't tell me 'cause it hurts Don't speak I know what you're thinking I don't need your reasons Don't tell me 'cause it hurts
Pen › Every minute gets easier The more you talk to me You rationalize my darkest thoughts Yeah you, set them free Came to you with a broken faith Gave me more than a hand to hold Caught before I hit the ground
L'ambiance qui règne au sein de cette maison est glaciale. Cela aurait très bien pu s'expliquer par le sujet sensible qui y est abordé, malgré des avis et des attentes qui convergent face à l'intérêt commun, mais il n'en est rien. Nous sommes tout bonnement incapable de mettre nos différents de côté pour unir réellement nos forces pour cette épreuve. Nous nous contentons du strict minimum, espérant inlassablement que cela puisse suffire. S'il a toutes les raisons du monde pour me porter si peu d'intérêt, il en oublie parfois tous les efforts auxquels je me suis soumis pour espérer rattraper mes erreurs. Je n'attends pas qu'il me pardonne, ni même qu'il devienne un ami, prêt à tout pour souffler une ambiance paisible et chaleureuse dans cette coparentalité, mais cette sensation d'être quotidiennement traitée comme la pestiféré de l'histoire est insupportable, et ma patience est mise à rude épreuve pour parvenir à garder un semblant de calme dans mes réactions. «Je viendrai avec toi» Ce n'est pas une proposition, mais un souhait, qu'il devra parvenir à contester avec des arguments irréfutables pour que je parvienne à m'en défaire. Sa réaction, un brin insolente, ne suffit pas à me faire baisser les bras. «C'est mon fils également» Rappelais-je. Et si cette affirmation lui échappe encore à ce jour, peut-être serait-il nécessaire qu'il reprenne la lecture de la décision de justice, qui le stipule noir sur blanc dans le rapport qu'il lui a été donné suite à la revalorisation de mes droits. “Quand ça t’arrange.” Et c'est reparti. Un sourire faussement désabusé s'empare de mes lèvres, luttant contre deux réactions qui s'opposent, celle de lui imposer ,par toute l'impulsivité qu'on me connaît, une réplique tout aussi tranchante dans le but de le blesser, et celle de ne pas relever pour éviter une énième dispute qui se soldera une fois encore par un claquement de porte. Pour autant, il m'est difficile de prendre sur moi, lassée par ces insinuations à répétition qui en deviennent affligeantes. Il dépense tellement d'énergie à me détester qu'il doit lui être difficile de trouver le sommeil le soir. « Ca fait plus de six ans, il serait peut-être temps de changer de disque» Je relève les sourcils, cherchant à faire relever une aigreur qui en devient absurde à ce stade. «On pourrait pas essayer un instant de mettre nos différends de côté?» Pas pour moi, encore moins pour lui, mais pour Mathis, cet enfant qui se retrouve régulièrement au coeur de ces querelles, bien que nous nous affairons à régler nos comptes bien loin de lui. Il grandit, et perçoit toujours plus cette mésentente pour laquelle il est incapable à ce jour de fournir de réelles raison. Pourtant, je sais qu'un jour il saura. Il comprendra que cet amour que je lui voue à ce jour n'a pas toujours été suffisant pour le garder près de moi. Et ce jour-là suffira à arrêter mon monde pendant quelques instants, priant de toutes mes forces pour qu'il n'écorche pas cette relation que nous étions parvenus à rattraper avec le temps, et qu'il puisse ne pas m'en tenir rigueur. “Savannah, des compromis et des efforts je ne fais que ça.” Un rire moqueur s'échappe de mes lèvres, alors que je secoue la tête en souriant. «Je t'en prie…» Le moindre petit faux pas est relevé. Du bref retard pour le déposer au vêtement oublié dans son sac… “Donc arrête de me faire passer pour le méchant de l’histoire.” Mon regard soutient le sien avec fermeté. «Non, toi t'es la pauvre petite victime qui a eu le coeur brisé. L'homme irréprochable qui n'a jamais eu le courage de se demander ce qu'il y avait bien pu se passer à l'époque, et qui à ce jour préfère que son fils grandisse dans un contexte tendu parce qu'il est incapable de surmonter ce problème d'égo.» Je me pince les lèvres, regrettant instantanément le chemin sur lequel je l'amène. Je n'ai pas envie d'avoir cette discussion. Pas avec lui, pas maintenant. . “Si tu veux venir tu peux, mais je n’attends rien de toi.” Je hoche la tête. «Je sais. J'en ai pris l'habitude.» Pourtant. «Je serais là»
Another love shit.
And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up
James Beauregard
la résilience fragile
ÂGE : 41 ans, 6 janvier 1983 (capricorne ascendant capricorne) STATUT : Séparé de la mère de son fils depuis qu’elle l’a abandonné sans explication. Il est depuis célibataire, incapable de refaire sa vie en faisant à nouveau confiance à une femme. MÉTIER : Professeur d’éducation physique et sportive dans un lycée de Brisbane. Le genre de prof qui court avec ses élèves pour les motiver plutôt que de crier “plus vite” sur le banc. LOGEMENT : 11 Sherwood road, Toowong POSTS : 39 POINTS : 50
TW IN RP : Guerre (ptsd), anxiété, dépression, prise d'anxiolytiques TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : James parle en #006600 RPs EN COURS : Savannah #1 > To kiss in cars and downtown bars, was all we needed. You drew stars around my scars, but now I'm bleedin'
Samuel #1 (à venir) > Times of joy and times of sorrow, we will always see it through. Oh I don't care what comes tomorrow, we can face it together. Like old friends do. AVATAR : Garrett Hedlund CRÉDITS : fassylovergallery (avatar), himerobyn (gif profil) DC : Cesar GutiérrezKendall Harding et Russell Sutton PSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 08/09/2024
La seule présence de Savannah chez lui le tend mais la discussion qui est en train de tourner au vinaigre est en train de le faire monter en pression à la manière d’une cocotte minute. James reste froid, parfaitement acerbe dans ses propos mais essaie de ne pas trop élever la voix par crainte que Mathis entende la scène qui est en train de se dérouler. Leur fils est au courant que ses parents sont séparés et il est bien conscient des tensions qui peuvent régner entre ses parents mais James essaie de le préserver du mieux qu’il le peut. « Ça fait plus de six ans, il serait peut-être temps de changer de disque » L’ancien militaire secoue la tête, dépité par la situation mais surtout par la réaction désinvolte de la blonde. James est rancunier envers elle, c’est un fait mais comment ne pas l’être après la trahison et la souffrance qu’elle a engendré pour un caprice ou un coup de folie ? “Tu ne pourras jamais rattraper le temps perdu avec lui Savannah.” La rancoeur n’est pas prête de s’estomper pour la simple et bonne raison qu’on ne peut pas retourner en arrière. Savannah n’a pas été présente pour les deux premières années de vie de Mathis, elle a raté ses premiers pas, ses premiers chagrins, ses premiers émerveillements face au monde qui l’entoure, ses premiers soucis de santé : tant de choses que James a dû gérer seul. Il lui rappelle qu’il fait déjà tout un tas de compromis et qu’il prend sur lui même si elle n’a pas l’air de le mesurer. «Je t'en prie…» Bien évidemment, Savannah ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Il ne l’a pas pardonnée, il ne le fera probablement jamais et pour elle cela suffit à conclure qu’il ne fait aucun effort avec elle. Il ajoute qu’il n’apprécie pas qu’elle le fasse passer pour le méchant de l’histoire. Tout n’est peut-être pas tout blanc ou tout noir dans cette histoire mais si James est plus proche du gris souris, Savannah, elle se rapproche du gris anthracite. «Non, toi t'es la pauvre petite victime qui a eu le cœur brisé. L'homme irréprochable qui n'a jamais eu le courage de se demander ce qu'il y avait bien pu se passer à l'époque, et qui à ce jour préfère que son fils grandisse dans un contexte tendu parce qu'il est incapable de surmonter ce problème d'égo.» Il laisse échapper un rire nerveux face à l’absurdité de ses propos. “T’as vraiment aucun coeur.” Est-elle en train de l’incriminer pour avoir eu le cœur brisé ? Cœur qu’elle a brisé sans aucun état d’âme sans penser à lui. C’est surréaliste, elle ne changera donc jamais, il le savait mais il en est désormais convaincu. “Je le savais déjà mais bon tu continues toujours de me surprendre.” Il secoue nerveusement la tête, essayant de contenir ses propos tout en ne se laissant pas marcher sur les pieds. “Donc tu te barres du jour au lendemain sans donner la moindre explication avec notre fils à naître. C’est ta mère qui m’a appelé pour que je vienne vous retrouver t’en consciente d’à quel point c’est délirant ? Tu n’as jamais rien voulu me dire quand je t’ai posé des questions alors excuse moi d’avoir eu le cœur brisé et d’avoir souffert de tes actes, c’est vrai je suis un mec affreux.” Il prend une grande inspiration, il n’a pas envie de s’aventurer sur ce terrain là mais il est trop tard. Le quarantenaire a tout sauf envie de prolonger sa discussion avec son ex-fiancée et il sait qu’en lui répondant de cette façon il risque d’ouvrir une nouvelle brèche qui ne peut que s’achever dans les cris et des mots bien trop durs pour les oreilles de Mathis. Il prend donc la décision de mettre fin à cette discussion. “Enfin bref.” Il ajoute ensuite que si elle veut l’accompagner au rendez-vous avec la directrice de l’école elle le peut mais il ne s’attend pas à sa présence. « Je sais. J'en ai pris l'habitude. » Elle se victimise encore et toujours, rien ne change. « Je serai là » Il hoche brièvement la tête avant de conclure. “Je t’enverrai l’heure du rendez-vous demain.”