ÂGE : 44 ans (12 - 11 - 1980) Pensez à lui, parce que sinon... SURNOM : Kip (par sa môman d'amour) Little Belovich (Par son Pôpa d'amour et sa famille russe) - QueenB par la plupart de ses amis (le côté drama et diva peut-être.) -Monsieur le juge pour les autres. STATUT : Après plus de 12 ans de vie commune, l'homme de sa vie est parti avec un Français. Certes, tout le monde lui disait qu'il était plus cornu qu'un cerf, mais Kip était réellement amoureux. Il avait fermé les yeux sur 12 ans de tromperies, sur ces 12 années où il avait dû faire des cadeaux de plus en plus coûteux pour garder l'illusion de leur relation intacte. Et puis, il y a moins de 6 mois, l'homme qu'il aimait plus que tout au monde a fait ses valises et a disparu, ne laissant derrière lui que les vestiges d'une vie à deux qui n'avait de signification que pour Kiplin. Traitez-le d'imbécile si vous voulez, mais il sait au fond de lui qu'Andrew l'aimait vraiment. Célibataire qui ne l'assume pas du tout. Comment fait-on pour draguer en 2024 ? MÉTIER : Juge pour enfant et drama queen à temps complet LOGEMENT : edward street - 102 Loft qu'il habite désormais seul avec le fantôme de sa vie conjugale et son labrador Miss Pacman. POSTS : 202 POINTS : 60
TW IN RP : Tout ce qui peux toucher les enfants par le prisme de son métier & Lutte LGBT+ et tout ce que cela peut provoquer comme réaction négatives. TW IRL : Parlons en. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Sa chienne Miss Pacman est une jeune femelle qu'il a récupéré d'un des jeunes qu'il a tenté d'aider mais qui est malheureusement mort sous les coups de sa famille. + Il ne connait pas son père biologique mais considère son père adoptif comme son véritable et unique père + Il parle le russe courament, surtout les insultes + il va à l'église une fois par an pour faire plaisir à sa mère + Il est fils unique et ADORE être le centre de l'attention + il est allergique aux fruits de merDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
If I was you, I'd wanna be me too
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I live for the applause, applause, applause.I live for the applause-plause, Live for the applause-plause.Live for the way cheer and scream for me.The applause, applause, applause.
"Ma dernière pensée, mon ami, sera pour toi, pour toi qui m'appelais du port tantôt, et que je n'ai pas voulu rejoindre parce qu'il fallait que je claquasse" Rimbaud pour Verlaine Gideon#1
OUI JE VAIS METTRE DES JOLIES GIF POUR TOUT LE MONDE RPs EN ATTENTE : Ciel ✧ RPs TERMINÉS : Izan#1 + Andy#1 +Yasmin#1 +Jeong#1AVATAR : Matt Bomer CRÉDITS : Izan (avatar) DC : Jayden Holmes (Aaron Taylor Johnson) INSCRIT LE : 24/08/2024
L’avocat de la partie civile réclamait une peine lourde pour ce gosse perdu. Kip sentait la migraine lui marteler les tempes, une douleur sourde et persistante. Certes, le garçon avait participé à un braquage, mais sans arme, et le juge semblait convaincu qu’il n’était pas le cerveau de l’affaire. Quinze ans à peine. Comment pouvait-on envisager d’envoyer un adolescent aussi jeune en prison alors que le véritable responsable courait toujours ? Mais le fait que le jeune homme soit un aborigène pesait lourd dans la balance et Kipplin en avait assez de ce genre de préjugés. Il ferma les yeux et laissa échapper un soupir, ses doigts glissant jusqu'à ses paupières qu'il se mit à masser lentement, cherchant un peu de répit. Il avait besoin de faire une pause, de s’éloigner de ce dossier épuisant. L’image d’une soirée tranquille s’imposa à son esprit : il commanderait chinois, se glisserait sous son plaid avec MissPacman blottie contre lui, et regarderait quelques épisodes de The Boys. La perspective de ces petits plaisirs arracha un bref sourire à ses lèvres, une chaleur furtive au milieu de la fatigue qui l'accablait. Cependant, ce moment de répit fut de courte durée. Son regard perçant, d’un bleu vif, se posa sur l’horloge de son bureau. La grande aiguille avait fait tout le tour. Un gémissement plaintif s’échappa de sa gorge. Il avait encore une fois passé la nuit ici. Tout à coup, l’épuisement qui l’accablait prenait tout son sens. Pas étonnant qu’il ait l’impression que son cerveau fonctionnait au ralenti.
Comme pour répondre à ses pensées, la porte de son bureau s’ouvrit doucement, laissant entrer sa secrétaire. C'était une femme ravissante, pleine de vie, et d'une douceur qui contrastait avec l'austérité des lieux. Elle sifflotait en portant dans une main un énorme mug fumant de café, suffisamment grand pour que Kip puisse presque y plonger. “Je savais bien que je vous trouverais là.” lança-t-elle d’un ton malicieux. “Le vigile ne vous a pas vu sortir.” Elle déposa le mug devant lui, accompagné d’une assiette garnie de viennoiseries dorées et croustillantes, ainsi que le journal du matin. L’arôme du café fraîchement préparé se mêlait à celui des croissants, réveillant doucement les sens endormis de Kip. “Café et viennoiseries, Boss. Et le journal du matin”, annonça-t-elle avec un petit sourire satisfait.
Elle s’approcha ensuite de lui pour arranger sa cravate, ses doigts agiles effleurant le tissu avec délicatesse. Sa proximité apporta une touche de chaleur dans l'atmosphère froide du bureau, et ses yeux glissèrent vers le dossier épais qui avait retenu Kip toute la nuit. “Vous savez, ce n’est pas en vous privant de sommeil que vous pourrez aider qui que ce soit”, ajouta-t-elle, son regard fixé sur le visage fatigué de l’avocat. “Ce soir, vous partez à 17h pile. Sinon, je demande à la sécurité de vous mettre dehors.” Kipplin leva les yeux vers elle, et son regard se fit plus sombre. Il attrapa la tasse et avala une longue gorgée de café, le liquide brûlant coulant dans sa gorge et réveillant ses sens un peu plus. Le pire, c’était qu’il savait qu’elle n’avait pas peur de lui. Elle était parfaitement capable de mettre à exécution ses menaces, et il la respectait pour ça. Mais pourquoi rentrer ? Pour quoi faire ? Personne ne l’attendait chez lui, à part MissPacman, qui avait passé la nuit au bureau à ses côtés. La chienne devait déjà trépigner d’impatience devant la porte, réclamant sa promenade du matin, mais Kipplin n’était pas certain d’avoir l’énergie de la lui offrir.
La jeune femme, percevant l’hésitation et l'épuisement dans les yeux de son patron, esquissa un sourire amusé. “Ne vous en faites pas, Boss. Je vais sortir notre mascotte ! J’ai du courrier à poster de toute façon.” Elle attrapa les lettres sur le bord du bureau et se dirigea vers la porte, son pas léger contrastant avec l’atmosphère lourde qui régnait dans la pièce. Kip la regarda s’éloigner, puis baissa les yeux vers le dossier épais qui trônait devant lui. Un long soupir franchit ses lèvres. Peut-être qu’il lui fallait vraiment une pause… Ne serait-ce que pour se ressaisir et retrouver un semblant de clarté mentale. Il laissa son regard errer sur la vapeur qui s'élevait de son café, ses pensées tentant de s’accrocher aux promesses d'une soirée simple et réconfortante, avec MissPacman et quelques épisodes de sa série préférée.
Se levant finalement de son fauteuil en cuir, il s’étira, ses bras tendus vers le plafond dans un craquement léger. Son corps lui pardonnait de moins en moins ses nuits passées assis à son bureau. L’insomnie, les shoots de caféine, les repas sautés, tout ça laissait des marques. Il fit quelques pas pour dégourdir ses jambes, ses muscles protestant à chaque mouvement. S'arrêtant devant la grande fenêtre de son bureau, il jeta un regard à son reflet. Les traits tirés par la fatigue, les cernes marquant ses yeux clairs, il n’en restait pas moins étrangement satisfait. Il se trouvait encore incroyablement beau. Malgré le stress et les heures de travail interminables, il avait su conserver ce charisme et cette allure qui le caractérisaient. “Eh bien”, murmura-t-il pour lui-même, “tout n’est pas perdu.” Un sourire fugace étira ses lèvres avant qu’il ne revienne s’asseoir, l'esprit un peu plus apaisé, prêt à affronter la journée qui l'attendait. Il attrapa sa tasse de café, quand la porte de son bureau s’ouvrit, comme si une tornade avait poussé derrière. Et quand il vit la femme, blonde, entrer comme une furie, il se dit qu’il aurait préféré une tornade. Il soupira en avalant du café. Il lui en faudrait bien plus pour survivre à cette conversation. “Maître Wellington.” Il sourit un peu, dans une autre vie, il aurait sûrement succombé à son charme. “Laissez-moi deviner… Vous êtes là pour me féliciter ?” L’ironie était palpable. À tous les coups, elle venait lui demander de revenir sur un jugement.
Who's that sexy thing I see over there? That's me, standin' in the mirror. What's that icy thing hanging 'round my neck? Um, that's gold, show me some respect, oh+ aeairiel.
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi. Coeur de pierre qui semble vouloir nouvellement s'adoucir face à ce journaliste aux yeux bleus. MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 341 POINTS : 80
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
Chris Nobody else would've heard it, soul that I held to my heart. I didn't know the one thing I was needing, but you knew it right from the start #1#2#3#4
titans war Hadley Wellington + @Kipplin Belov Palais de justice
Ça faisait trois jours que tu relisais le jugement du juge Belov sur cette cause que tu avais défendu devant lui. Une jeune femme avait été aggressée par un homme dans un parc au beau milieu de la nuit. Tu savais que ce que tu avais sur l’accusé était un peu bancal, mais tu y croyais. Il avait des antécédents de violence, il avait été vu en train de roder dans le parc le soir du crime et il portait des chaussures de la même marque ainsi que de la même pointure que l'empreinte qui avait été retrouvée dans la boue près du lieu du crime. Tu étais convaincue que son alibi était bidon. Tu savais que l’homme qui avait servi à le corroborer était le meilleur ami de cet accusé. Tu avais tenté de le faire comprendre au juge, mais il avait tout de même décidé de le déclarer innocent. Trois jours donc que tu révisais ton dossier, que tu discutais avec l’enquêteur au dossier pour qu’il réinterroge les témoins, qu’il tente d’en trouver d'autres. Tu devais trouver la faille que vous n’aviez pas vu la première fois pour faire une demande d’appel. Ce matin-là, en train de faire ton chignon bien serré à la manière d’une ballerine, tu pris la décision d’aller voir le juge. Tu ne voulais pas le soudoyer, tu voulais seulement qu’il se rende compte qu’il n’avait pas pris en compte l’intégralité de la preuve. Il n’avait pas vu le visage de l’accusé lorsque la victime avait pris place dans le box des témoins. Le sourire qui avait passé sur son visage pendant environ trois secondes lui avait échappé. C’était furtif, mais ça avait été présent : il jubilait de voir cette femme détruite à l’intérieur d’elle. Tu termina de te maquiller, pour masquer les marques que le temps faisaient sur ton visage et enfila une jupe fourreau rose fuschia, un débardeur blanc ainsi qu’un tailleur de la même couleur que la jupe. Porte document à la main, tu te dirigea vers le palais de justice pour aller à la rencontre du juge Belov. Tu n’avais pas prit le temps de prendre une rendez-vous, voulant profiter de l’effet de surprise pour qu’il ne puisse pas se préparer à détruire tous tes arguments. Arrivé devant le bureau du juge, un sourire se dessina sur tes lèvres lorsque tu constata que sa secrétaire n’était pas en place. Tu avais de la chance : tu n’aurais pas à faire face à sa barrière. Tu contourna donc le bureau, toqua une seule fois à la porte et l’ouvrit avant même d’y avoir été invité. Tu étais tellement obnubilé par ton dossier que tu en oubliais tes bonnes manières. “Maître Wellington. Laissez-moi deviner… Vous êtes là pour me féliciter ?” Un léger sourire s’afficha sur tes lèvres. Tu appréciais le sarcasme dont faisait preuve le juge. Il semblait connaître son tempérament même s’ils ne s’étaient jamais côtoyés à l’extérieur de la salle de cours. Tu savais toutefois que la déception et la colère s’étaient lues facilement sur ton visage lorsqu’il avait rendu sa décision. Tu étais pratiquement comme un livre ouvert. ”Pas vraiment monsieur le juge. Je suis venue vous parler du cas Wilson. Je suis absolument convaincue qu’il est coupable et qu’il va agresser d’autres femmes.” Même si tu pesais tes mots, tu avais utilisé un ton assez ferme. Tu ne voulais pas te mettre l’homme à dos directement en commençant. Tu savais que tu ne manquais pas de culot en osant venir contester un jugement.
Kipplin Belov
le gardien des rêves
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"Ma dernière pensée, mon ami, sera pour toi, pour toi qui m'appelais du port tantôt, et que je n'ai pas voulu rejoindre parce qu'il fallait que je claquasse" Rimbaud pour Verlaine Gideon#1
OUI JE VAIS METTRE DES JOLIES GIF POUR TOUT LE MONDE RPs EN ATTENTE : Ciel ✧ RPs TERMINÉS : Izan#1 + Andy#1 +Yasmin#1 +Jeong#1AVATAR : Matt Bomer CRÉDITS : Izan (avatar) DC : Jayden Holmes (Aaron Taylor Johnson) INSCRIT LE : 24/08/2024
"Pas vraiment, Monsieur le juge. Je suis venue vous parler du cas Wilson. Je suis absolument convaincue qu’il est coupable et qu’il va agresser d’autres femmes." Kipplin soupira légèrement, sentant le poids de cette déclaration s’ajouter à la lassitude qui pesait déjà sur ses épaules. Il partageait cette conviction, bien sûr. Dans son for intérieur, il savait que Wilson représentait une menace imminente. Mais la justice n’était pas guidée par des instincts ou des intuitions, aussi justifiées soient-elles. Elle était régie par des procédures rigides, des règles qui devaient être scrupuleusement respectées. Or, dans cette affaire, les inspecteurs avaient dérapé. Des preuves mal collectées, des interrogatoires biaisés… Tout cela venait entraver son devoir. Il observa la femme devant lui, une flamme de détermination brillant dans ses yeux fatigués. Elle savait sûrement, tout comme lui, que son travail consistait à appliquer la loi, même quand cette loi semblait offrir une protection aux coupables. Pourtant, elle espérait encore que Kipplin puisse, d'une manière ou d'une autre, accomplir un miracle. Oh, certes, il appréciait qu’on le voie parfois comme un faiseur de miracles, mais aujourd’hui, il se sentait pieds et poings liés. Et cela l’irritait profondément. Il se redressa légèrement dans son fauteuil en cuir, usé par des années de service, et laissa son regard glisser sur la surface en bois poli de son bureau. Il n'était pas devenu juge pour libérer des agresseurs potentiels, mais son rôle était aussi de protéger les droits de chaque individu, même les criminels, et surtout les mineurs, comme Wilson. La justice, avec son apparente neutralité, pouvait parfois paraître impitoyablement aveugle, respectant des règles qui empêchaient de voir l’évidence. D’un soupir las, il posa son mug de café à moitié vide sur le bureau. Le bruit sourd de la céramique contre le bois résonna doucement dans l’air chargé de la pièce. Il fit un geste vers la femme blonde qui se tenait toujours debout, la mâchoire crispée par l’impatience. "Prenez place, s'il vous plaît. Nous en avons pour un moment, autant être à l’aise." Avec une élégance inattendue pour un homme aussi fatigué, il appuya sur l'interphone et demanda à sa secrétaire d’apporter plus de café. "Du café, s'il vous plaît. Et annulez mes rendez-vous de la matinée."
Il leva les yeux un instant vers le plafond, comme pour clarifier ses pensées, avant de se lever de son fauteuil pour se diriger vers une imposante armoire métallique dans un coin de la pièce. Elle contenait les dossiers des jugements rendus dans les six derniers mois. Le dossier Wilson s’y trouvait, bien sûr. Alors qu’il tirait le tiroir avec un grincement métallique familier, il se mit à fouiller parmi les épais dossiers reliés. Pendant ce temps, l’air de son bureau semblait devenir plus lourd, presque palpable. Les murs, pourtant décorés avec goût de dessins d’enfants et de photos des mineurs qu’il avait aidés au fil des ans, semblaient se refermer sur lui. Kipplin avait toujours fait en sorte que son bureau soit un lieu de réconfort pour les jeunes qui venaient le voir. Il voulait qu'ils se sentent protégés ici, loin des jugements, et entendus. Pourtant, ce matin-là, le lieu semblait imprégné d’une angoisse sourde, celle d’un drame qui planait, en attente d’explosion. Finalement, il sortit le dossier du tiroir avec un claquement sec, et au même moment, la porte s’ouvrit doucement. Sa fidèle secrétaire entra en silence, un grand sourire sur les lèvres, portant un plateau d’argent sur lequel trônait une cafetière fumante et deux tasses immaculées. C’était une jeune femme de bonne volonté, un véritable Cerbère quand il le fallait et d’une empathie qui n’avait pas d’égal. Le parfum réconfortant du café frais se répandit dans la pièce, apportant une légère détente.
"Merci, vous êtes la meilleure," murmura-t-il en hochant la tête avec gratitude. Il revint s’asseoir derrière son bureau, le dossier Wilson ouvert devant lui. Il feuilleta rapidement les documents, les pages froissées témoignant de nombreuses relectures, avant de lever les yeux vers la femme qui se tenait toujours là, ses mains crispées sur ses genoux, les lèvres pincées par la frustration. "Prenez une viennoiserie," dit-il en désignant d’un geste le plateau qu’avait apporté Claire, espérant adoucir un peu la tension qui flottait dans l'air. Puis, avec une voix mesurée et contrôlée, il reprit : "Je comprends vos préoccupations, croyez-moi. Mais dans cette affaire, les preuves n’ont pas été recueillies correctement. Les inspecteurs ont fait des erreurs, et vous savez aussi bien que moi que si nous ne respectons pas les procédures, tout peut être annulé en appel. C’est ce qui nous attend si nous ne faisons pas les choses dans les règles." Il fit une pause, observant la réaction de la procureure qui, visiblement, luttait pour contenir son impatience. Il savait que ses paroles ne l’apaiseraient pas, mais il ne pouvait ignorer la réalité des faits. "De plus," continua-t-il, "Les enquêteurs ont interrogé notre jeune homme sans la présence d’un avocat, ni d’un représentant légal. En l’état, toute la procédure est compromise." Kipplin détestait avoir à expliquer l’évidence, surtout lorsqu’il sentait l’impuissance brûler à la fois en lui et chez la femme assise en face. Il referma lentement le dossier et le glissa vers elle, sachant parfaitement qu’elle avait déjà tout lu. Ils connaissaient tous les deux les obstacles qui se dressaient devant eux, mais parfois, les rappeler explicitement aidait à mieux affronter la réalité.
Profitant d’un court silence, il se servit une nouvelle tasse de café et s’accorda une petite viennoiserie, qu’il dévora avec un plaisir non dissimulé. Après avoir passé la nuit au bureau, il se disait qu’il avait bien mérité ce moment de répit. Tandis qu’il mâchait lentement, il observa la femme à travers la fumée de sa tasse, attendant qu’elle rassemble ses idées. "Je ne souhaite pas plus que vous que ce garçon soit relâché," reprit-il calmement après avoir pris une gorgée de café brûlant. "Mais nous avons besoin de preuves solides et d’une procédure irréprochable. Sans cela, nous risquons de tout perdre." Il croqua à nouveau dans son croissant, laissant la tension de la pièce s’épaissir encore, alors que la procureure s’apprêtait à formuler ses contre-arguments. “Et c’est dans les bureaux des enquêteurs que vous auriez dû défoncer la porte…” Dit-il avec une once d’humour.
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Débarquer comme ça dans le bureau du juge Kipplin n’était probablement pas la meilleure idée du début de ta journée. Tu n’avais toutefois pas réussi à freiner ton besoin de lui faire comprendre pourquoi tu avais raison et pas l’avocat de la défense. Tu avais vu le sourire satisfait du garçon qui n’avait pas encore atteint la majorité lorsque le juge avait annoncé son innocence. Tu étais convaincue qu’il allait recommencer les agressions dans la semaine même, tellement il était convaincue qu’il était intouchable. Lorsque tu l’avais contre-interrogé dans la salle d’audience, tu avais dû puiser au plus profond de toi-même pour ne pas lui sauter au cou tellement il était arrogant et qu’il se croyait au-dessus de tout. Du haut de ses dix-sept ans, il montrait déjà une telle misogynie. Tu savais que tu risquais de te faire renvoyer du bureau, qu’il avait tout à fait le droit de te demander de retourner d’où tu arrivais avec tes grands sabots. "Prenez place, s'il vous plaît. Nous en avons pour un moment, autant être à l’aise. Du café, s'il vous plaît. Et annuler mes rendez-vous de la matinée." Un soulagement traversa pendant quelques secondes tes yeux avant que tu reprenne le contrôle de tes expressions faciales et que la détermination tant connu de toi reprenne ses droits dans ta pupille. Tu exécuta sa demande et prit place dans un fauteuil face à son bureau, le regardant aller chercher le dit dossier dans son classeur. Ce dernier était bien épais, autant que celui que tu avais avec toi dans ta petite valise sur roulette que tu trainais constamment. Tu respectais le temps qu’il avait besoin pour se remettre le nez dans les nombreuses preuves, dans les récits d'interrogatoire et de contre-interrogatoire. Ce procès avait été long et difficile autant sur le plan émotif que physique. Tu y avais mis des heures et des heures, restant trop souvent pendant la nuit dans ton bureau. Tu y tenais à ce procès. Tu aurais tellement voulu le gagner et oui, ça avait été dur sur ton ego de le perdre. "Prenez une viennoiserie." Tu attrapa un croissant, étala une serviette en papier devant toi pour pouvoir déchirer des morceaux sans mettre des miettes partout, divisant la viennoiserie en plusieurs sections avant d’en mettre une à la fois dans ta bouche, essayant de faire passer ton impatience en mangeant. "Je comprends vos préoccupations, croyez-moi. Mais dans cette affaire, les preuves n’ont pas été recueillies correctement. [...] De plus, les enquêteurs ont interrogé notre jeune homme sans la présence d’un avocat, ni d’un représentant légal. En l’état, toute la procédure est compromise." Tu étais déjà au courant de tous les vices de procédure qu’il y avait eu dans le dossier et tu avais travaillé fort pour trouver des preuves dans les sections où les règles avaient été respectées. Tu savais toutefois que la défense avait eu le beau jeu pour avoir le jugement qu’ils voulaient. Il glissa son dossier vers toi et tu l’ouvris plus par politesse que par nécessité. Tu le connaissais sur le bout de tes doigts. Tu en rêvais même la nuit. "Je ne souhaite pas plus que vous que ce garçon soit relâché. Mais nous avons besoin de preuves solides et d’une procédure irréprochable. Sans cela, nous risquons de tout perdre. Et c’est dans les bureaux des enquêteurs que vous auriez dû défoncer la porte…" Tu levas les yeux du dossier avec un sourire que tu tentais de retenir légèrement. ”C’est mal me connaître si vous pensez que je n’ai pas débarqué chez ces inspecteurs. Je pense que je les ais engueuler à tous les jours de ce procès” Tu refermas le dossier, fis glisser tes fesses légèrement sur le bord de la chaise où tu avais prit place. ”J’ai fait des pieds et des mains tout le long du procès pour réussir à éviter les renseignements qu’ils ont obtenus sans respecter les procédures. J’ai toutefois mis la main sur un potentiel témoin de la dernière attaque de Wilson. Il me reste seulement à le convaincre de venir témoigner. Je suis sûre que sa parole vaudra beaucoup.” Tu passas ta main dans ta chevelure blonde que tu avais laissée détachée ce matin-là. ”Je veux seulement savoir si je peux compter sur votre appuie si jamais je dépose la demande en appel.” Tu soupira avant de rajouter. ”Et si je dépose une plainte contre ces enquêteurs. Ils ont gâchés un de mes procès, fait relâcher un criminel, je ne prendrai pas la chance que ça se reproduise.”
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"Ma dernière pensée, mon ami, sera pour toi, pour toi qui m'appelais du port tantôt, et que je n'ai pas voulu rejoindre parce qu'il fallait que je claquasse" Rimbaud pour Verlaine Gideon#1
OUI JE VAIS METTRE DES JOLIES GIF POUR TOUT LE MONDE RPs EN ATTENTE : Ciel ✧ RPs TERMINÉS : Izan#1 + Andy#1 +Yasmin#1 +Jeong#1AVATAR : Matt Bomer CRÉDITS : Izan (avatar) DC : Jayden Holmes (Aaron Taylor Johnson) INSCRIT LE : 24/08/2024
Il se replongea dans le dossier, le front légèrement plissé, ses doigts glissant machinalement sur les coins des pages, une habitude presque inconsciente. Dans sa vie privée, il pouvait se montrer frivole et désinvolte, mais dès qu’il entrait dans le cadre professionnel, il devenait une machine de précision. Chaque mot était pesé, chaque décision mûrement réfléchie. Il ne parlait jamais à la légère : ses paroles pouvaient avoir des conséquences irréversibles. Il avait des vies entre les mains, et cette responsabilité le pesait bien plus qu’il ne se l’avouait, même à lui-même. Sa mâchoire se crispa légèrement , un réflexe qu’il avait développé à force de se retrouver immergé dans des affaires complexes, là où chaque détail pouvait faire la différence entre justice et désastre. Chaque enfant que le système lui confiait représentait un fardeau supplémentaire, qu’il portait seul, même lorsque les autres détournaient le regard. Que ces enfants soient victimes ou auteurs de violences, la justice devait toujours être rendue. Ni excuses ni détours possibles. C’était la règle qu’il s’était imposée, et il n’y dérogeait jamais, même lorsque la réalité s’avérait cruelle. Son regard glissa doucement à la périphérie de son champ de vision, attiré par un mouvement discret près de la fenêtre. Miss Pacman, roulée en boule sur le tapis, dormait paisiblement, ses oreilles rabattues contre son crâne, sa queue lovée autour d’elle. La lumière matinale caressait son pelage couleur sable, faisant briller chaque poil comme une étoffe dorée. Elle respirait doucement, à un rythme régulier, dans une sérénité que Kipplin enviait en silence. Mais la voir ainsi lui serrait le cœur. Miss Pacman n’était pas qu’un simple animal de compagnie : elle incarnait un échec cuisant, une blessure que Kipplin portait comme une cicatrice invisible. Elle avait appartenu à un jeune garçon qu’il n’avait pas su sauver. Avant que le système n’intervienne, les parents du garçon l’avaient tué. Un drame parmi tant d’autres dans ce métier, mais celui-ci l’avait marqué plus profondément que les autres. Miss Pacman était la survivante silencieuse de cette tragédie, un souvenir vivant de son incapacité à agir à temps. Peu de gens connaissaient l’histoire derrière la douce labrador sable, et Kipplin n’en parlait jamais. C’était une douleur trop intime, trop lourde pour être partagée avec qui que ce soit. Cela ne l’empêchait pas d’aimer Miss Pacman avec une tendresse particulière, peut-être même plus qu’il ne le devait. Elle était devenue une sorte d’ancre dans son quotidien, un rappel silencieux qu’il devait continuer, malgré les échecs passés.
Il se redressa dans son fauteuil, rompant le fil de ses pensées, et tendit la main vers sa tasse de café. Après une longue gorgée réconfortante, il décrocha un croissant posé sur son bureau. Le beurre fondant et la pâte feuilletée lui arrachèrent un soupir de bien-être discret. Le sourire fatigué de Kipplin s’élargit légèrement en entendant les mots de la blonde qui se tenait devant lui. « C’est mal me connaître si vous pensez que je n’ai pas débarqué chez ces inspecteurs. » Un éclat amusé traversa son regard. « Je crois bien que je les ai engueulés tous les jours de ce procès. » Au moins, ils étaient sur la même longueur d’onde. Il mâcha lentement le reste de son croissant, le savourant presque avec obstination, avant d’attraper un mouchoir en papier d’une boîte en carton posée à portée de main. Il s’essuya calmement les doigts avant de reprendre la parole. « Écoutez, je suis d’accord avec vous. Ce jeune, malgré son âge, est dangereux. Vous avez mon soutien. »
Sa main se referma à nouveau autour de sa tasse. L’arôme du café lui fit du bien, et il inspira profondément avant d’en boire une longue gorgée. L’amertume familière l’apaisa un instant, lui donnant la clarté nécessaire pour affronter la suite de la conversation. « Cependant, vous allez devoir retourner dans l’arène, » reprit-il, sa voix redevenue posée et calme. « Et défendre encore une fois la cause qui vous tient à cœur. Mais... il me faut de nouvelles preuves, et vous le savez. » Il fit claquer sa langue contre son palais, un tic involontaire qu’il n’avait jamais réussi à perdre, malgré les années. Il y avait toujours ce besoin d’exactitude, ce désir que les choses soient faites correctement. « Vous devez interroger à nouveau notre jeune. Et son témoin. » Il marqua une pause, son regard devenant plus grave. « Mais ils sont mineurs, donc cela devra se faire en présence d’un avocat et d’un représentant légal. » Kipplin savait combien cela compliquerait les choses, mais il n’avait pas d’autre choix. Le système avait ses règles, aussi imparfaites soient-elles, et il devait les suivre à la lettre. Ce n’était pas une tâche aisée, mais c’était la seule voie. Une justice à moitié rendue n’était pas une justice du tout. « J’aimerais être là. Alors, peut-être pas dans la pièce, je sais que je n’y ai plus ma place. Mais j’aimerais observer notre potentiel agresseur... et son témoin. » C’était l’une des rares choses qui manquaient à Kipplin, être présent durant les interrogatoires.
Who's that sexy thing I see over there? That's me, standin' in the mirror. What's that icy thing hanging 'round my neck? Um, that's gold, show me some respect, oh+ aeairiel.
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi. Coeur de pierre qui semble vouloir nouvellement s'adoucir face à ce journaliste aux yeux bleus. MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 341 POINTS : 80
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
Chris Nobody else would've heard it, soul that I held to my heart. I didn't know the one thing I was needing, but you knew it right from the start #1#2#3#4
titans war Hadley Wellington + @Kipplin Belov Palais de justice
Pendant que le juge savourait son croissant et qu’il semblait réfléchir à la manière que tu lui avais présenté ton désaccord, ton visage se tourna vers le chien qui était lové dans un coin de la pièce. Il te passa par l’esprit que si tu ne t’étais pas enfui de ta famille, il y aurait eu possibilité que vous en ayez adopté un chien toi et Samuel. Tu n’avais pas de difficulté à imaginer la petite Delilah faire les premiers pas dans la cour arrière d’un bloc appartement avec un chiot gambadant autour d’elle. Il aurait été ce meilleur ami pour elle, la réconfortant dans sa tristesse, l’accompagnant dans ses moments de bonheur également. Et il aurait pu également t’accompagner toi, dans ta dépression, te donnant de l’affection et la force pour te confier à ton mari. Tu avais toutefois choisi la fuite, ne vous donnant pas l’occasion d’avoir cette vie de famille dont tu avais rêvé de multiple fois. Lorsque tu confias au juge que tu avais engueuler les enquêteurs qui avaient mené le dossier pour lequel tu t’étais battu devant le juge Belov, un sourire prit place sur ses lèvres. Tu avais l’impression qu’il gardait pour lui qu’il était content que tu leur ais manifesté ton désaccord, que tu ne les avais pas laissé faire ce que bon leur semblait alors qu’ils sabotaient ta cause. « Écoutez, je suis d’accord avec vous. Ce jeune, malgré son âge, est dangereux. Vous avez mon soutien. » Tu avais l’impression qu’un poids de cent kilos quittait tes épaules. Que le juge admette que tu avais raison était ce que tu avais besoin pour aller de l’avant avec ta demande d’appel. Tu sentais que tu ne te battais pas à contre-courant. « Cependant, vous allez devoir retourner dans l’arène et défendre encore une fois la cause qui vous tient à cœur. Mais... il me faut de nouvelles preuves, et vous le savez. » Tu hochas la tête de haut en bas pour lui confirmer que tu savais déjà tout ça. « Si je ne voulais pas me battre, je ne serais pas ici en ce moment à prendre de votre temps pour vous exposer mon point de vue. Les nouvelles preuves, je suis sur le point de les obtenir et adéquatement. » Tu ne permettrais pas aux enquêteurs de saboter encore une fois ton travail, c’était hors de question. « Vous devez interroger à nouveau notre jeune. Et son témoin. Mais ils sont mineurs, donc cela devra se faire en présence d’un avocat et d’un représentant légal. » Le juge Belov te mentionnait ces détails, mais tu étais pratiquement sûre qu’il savait que tu les connaissais. Tu étais impitoyable et détestais lorsque les gens prenaient des raccourcis sans qu’ils soient légaux. « En sortant d’ici, je me rends au poste de police et demande que de nouveaux enquêteurs soient affectés sur l’affaire. Je ne prendrai certainement pas la chance de me faire encore une fois saboter mon affaire. » Et le commandant n’avait pas intérêt à te refuser ta requête, sinon tu allais aller encore plus haut et tu ferais encore plus de dommage dans le poste de police. Tu savais qu’il connaissait ta réputation, qu’il ne devrait pas s’objecter trop fort. « J’aimerais être là. Alors, peut-être pas dans la pièce, je sais que je n’y ai plus ma place. Mais j’aimerais observer notre potentiel agresseur... et son témoin. » Tu restas interdite. Tu ne t’attendais pas à sa demande, mais tu savais que si tu accèdais à sa demande, il y avait plus de chance de l’avoir de ton côté, sans qu’il te fasse nécessairement de traitement de faveur. « Ça va pouvoir s’arranger. Je vous informerai quand je vais être rendue à les interroger. »
Kipplin Belov
le gardien des rêves
ÂGE : 44 ans (12 - 11 - 1980) Pensez à lui, parce que sinon... SURNOM : Kip (par sa môman d'amour) Little Belovich (Par son Pôpa d'amour et sa famille russe) - QueenB par la plupart de ses amis (le côté drama et diva peut-être.) -Monsieur le juge pour les autres. STATUT : Après plus de 12 ans de vie commune, l'homme de sa vie est parti avec un Français. Certes, tout le monde lui disait qu'il était plus cornu qu'un cerf, mais Kip était réellement amoureux. Il avait fermé les yeux sur 12 ans de tromperies, sur ces 12 années où il avait dû faire des cadeaux de plus en plus coûteux pour garder l'illusion de leur relation intacte. Et puis, il y a moins de 6 mois, l'homme qu'il aimait plus que tout au monde a fait ses valises et a disparu, ne laissant derrière lui que les vestiges d'une vie à deux qui n'avait de signification que pour Kiplin. Traitez-le d'imbécile si vous voulez, mais il sait au fond de lui qu'Andrew l'aimait vraiment. Célibataire qui ne l'assume pas du tout. Comment fait-on pour draguer en 2024 ? MÉTIER : Juge pour enfant et drama queen à temps complet LOGEMENT : edward street - 102 Loft qu'il habite désormais seul avec le fantôme de sa vie conjugale et son labrador Miss Pacman. POSTS : 202 POINTS : 60
TW IN RP : Tout ce qui peux toucher les enfants par le prisme de son métier & Lutte LGBT+ et tout ce que cela peut provoquer comme réaction négatives. TW IRL : Parlons en. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Sa chienne Miss Pacman est une jeune femelle qu'il a récupéré d'un des jeunes qu'il a tenté d'aider mais qui est malheureusement mort sous les coups de sa famille. + Il ne connait pas son père biologique mais considère son père adoptif comme son véritable et unique père + Il parle le russe courament, surtout les insultes + il va à l'église une fois par an pour faire plaisir à sa mère + Il est fils unique et ADORE être le centre de l'attention + il est allergique aux fruits de merDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
If I was you, I'd wanna be me too
I'd wanna be me too
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"Ma dernière pensée, mon ami, sera pour toi, pour toi qui m'appelais du port tantôt, et que je n'ai pas voulu rejoindre parce qu'il fallait que je claquasse" Rimbaud pour Verlaine Gideon#1
OUI JE VAIS METTRE DES JOLIES GIF POUR TOUT LE MONDE RPs EN ATTENTE : Ciel ✧ RPs TERMINÉS : Izan#1 + Andy#1 +Yasmin#1 +Jeong#1AVATAR : Matt Bomer CRÉDITS : Izan (avatar) DC : Jayden Holmes (Aaron Taylor Johnson) INSCRIT LE : 24/08/2024
« Et ne soyez pas trop dure avec ces pauvres policiers qui vont se faire percuter par un iceberg blond. Très bel iceberg, hein, mais j’avoue que l’impact a été… disons, rude, » plaisanta-t-il d’une voix basse et rauque, un sourire fatigué aux lèvres. Ses yeux, plissés d’amusement malgré les cernes violacées qui trahissaient une nuit sans sommeil, brillaient d’un éclat malicieux. Son costume, impeccablement repassé mais froissé à certains endroits, portait les traces de cette longue veillée de travail. D’un geste machinal, il passa une main dans ses cheveux en désordre – une tignasse sombre et légèrement ondulée qui témoignait de l’intensité de ses efforts nocturnes. Il pencha la tête, l’air pensif, ses traits se durcissant légèrement tandis qu’il repassait mentalement les éléments épars d’un dossier épineux qui le hantait depuis des jours. Le sourire en coin qui flottait sur ses lèvres disparut brièvement, laissant place à une expression plus grave, comme si les souvenirs de cette affaire lui pesaient soudainement. Puis, comme une étincelle dans un ciel orageux, une lueur d’espoir naquit dans son regard. Il se redressa, prenant une inspiration discrète, avant de se tourner vers elle, l’expression plus intense. « D’ailleurs… vous pourriez peut-être m’être utile, » reprit-il, son ton se faisant plus sérieux, presque un murmure, comme s’il venait de comprendre qu’une aide extérieure pourrait bien être la pièce manquante du puzzle. Il posa sur son interlocutrice un regard intense, animé de cette détermination tenace qui le caractérisait et qui avait souvent fait de lui un allié redoutable et obstiné.
Son regard se fixa sur elle, la jaugeant avec cette perspicacité discrète qu’il avait perfectionnée au fil des années. Il finit par ajouter, le ton empreint d’une légère ironie. « Après tout, vous me devez bien ça, non ? Miss Wellington. » Sur ces mots, il fit pivoter sa chaise de bureau pour atteindre un casier de métal derrière lui. Sa main effleura les dossiers avant de s’arrêter sur l’un d’eux, épais et usé par des manipulations répétées. Il retira un dossier au nom administratif impersonnel, une suite de lettres et de chiffres froids, mais que lui avait renommé d’un nom bien plus évocateur, le prénom de l’enfant concerné : Marina. Il posa le dossier sur le bureau et, avec un geste lent et mesuré, le poussa vers la blonde qui lui faisait face. Elle le regarda d’abord en silence, puis ses doigts hésitants se tendirent vers le document. Les premières pages portaient les marques d’une attention minutieuse, les annotations griffonnées dans les marges trahissant la patience et la douleur silencieuse d’un homme qui n’abandonnait jamais. « Marina… j’ai réussi à la retirer à sa famille. » Sa voix, à peine un murmure, résonnait pourtant comme un cri de détermination dans la pièce silencieuse. Il ferma les yeux un instant, rassemblant ses pensées, tandis que ses doigts crispés sur le bord du bureau blanchissaient sous la pression. Il semblait épuisé, mais derrière la fatigue, il y avait une fureur contenue, brûlante, qu’aucune nuit blanche ne pouvait éteindre.
« Mais je ne comprends pas… » Il se redressa légèrement, croisant le regard de Miss Wellington. « Cette famille arrive à passer entre les mailles du filet, toujours, tout le temps, » continua-t-il d’une voix où perçait une colère amère. « Les preuves sont toujours insuffisantes, il y a toujours quelque chose qui manque, un détail qui s’évapore, une pièce qui disparaît. Et chaque fois, malgré tous nos efforts, Marina leur est rendue. » Il s’interrompit un instant, les mâchoires serrées, comme pour contenir l’indignation qui montait en lui. Son regard s’assombrit, s’attardant sur le dossier épais, témoin muet de toutes les tentatives avortées, des heures passées à chercher un moyen de mettre fin à ce cauchemar. « Mais cette fois, je refuse d’être celui qui leur rendra cette petite pour la cinquième fois, » dit-il enfin, d’une voix ferme, tranchante comme un couperet. « Moi vivant, cette enfant ne remettra pas les pieds dans cet enfer. » Ses yeux, bleur, rendus sombres par la rage et la détermination, s’étaient posés à nouveau sur Miss Wellington, cherchant en elle un écho, un soutien, quelque chose qui viendrait renforcer la conviction qui bouillonnait en lui. C’était plus qu’une affaire pour lui, c’était un combat personnel, une promesse silencieuse faite à Marina et à lui-même, une ligne qu’il refusait de franchir.
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ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi. Coeur de pierre qui semble vouloir nouvellement s'adoucir face à ce journaliste aux yeux bleus. MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 341 POINTS : 80
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
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titans war Hadley Wellington + @Kipplin Belov Palais de justice
« Et ne soyez pas trop dure avec ces pauvres policiers qui vont se faire percuter par un iceberg blond. Très bel iceberg, hein, mais j’avoue que l’impact a été… disons, rude. » Un sourire prit place sur tes lèvres. Tu étais plutôt contente de voir que ta réputation d’être dure, de ne rien laisser passer était passé du côté des juges. En même temps, le juge Belov avait pu te regarder à l'œuvre plusieurs fois et c’était vrai que tu n’y allais pas de main morte avec tes interrogatoires, tes contre-interrogatoires et encore moins avec ta plaidoirie. Tu avais travaillé fort pour cette réputation et tu y tenais. Le droit, c’était un monde d’homme et beaucoup avaient tentés de t’intimider de maintes et maintes fois, mais tu leur avais montré que tu ne les laisserais pas faire et maintenant, c’était des choses qui n’arrivaient pratiquement plus. « Ne vous inquiétez pas pour eux, je suis convaincue que lorsque je demanderai un changement d’enquêteur, je n’aurai pas à m’expliquer trop longtemps. » Puis, tu remarquas le visage du juge changer, devenir plus dur. Tu fronças les sourcils, ne comprenant pas trop le changement radical d’humeur. « D’ailleurs… vous pourriez peut-être m’être utile, » Il ne semblait pas s’adresser à toi particulièrement. Tu avais l’impression qu’il était bien loin dans sa tête, à réfléchir probablement un à cas. Tu étais curieuse de savoir en quoi tu pouvais être utile à Kipplin. [color#3399ff]« Après tout, vous me devez bien ça, non ? Miss Wellington. »[/color] Tu n’apprécias pas la manière qu’il avait de croire que parce que tu lui avais demandé de revenir sur son jugement, de t’appuyer dans une procédure d’appel, que tu lui devais une faveur. Tu savais pertinemment que si tu lui arrivais avec ta demande, s’il jugeait que tu n’avais pas le nécessaire pour faire rouvrir le procès, il ne te ferait pas de passe droit. Tu décida d’attendre qu’il t’explique ce qu’il attendait de toi avant de te prononcer. Tu savais que ça ne tarderait pas puisqu’il se retourna pour fouiller dans le classeur métallique derrière lui. Il en ressortit un dossier assez épais qui avait été consulté plusieurs fois si tu en jugeais la manière dont le coin des feuilles étaient usés. « Marina… j’ai réussi à la retirer à sa famille. » Il ne devait toutefois pas être satisfait du résultat s’il avait décidé de t’en parler. Tu ouvris le document et commença à lire la première page, ne t’attendant pas à lire de telles horreurs. Cette enfant vivait le martyr chez elle et à ce que tu comprenais rapidement, elle était retournée dans son milieu. « Mais je ne comprends pas… Cette famille arrive à passer entre les mailles du filet, toujours, tout le temps. Les preuves sont toujours insuffisantes, il y a toujours quelque chose qui manque, un détail qui s’évapore, une pièce qui disparaît. Et chaque fois, malgré tous nos efforts, Marina leur est rendue. » Tu écoutais bien les paroles de Kipplin, en essayant de lire le plus rapidement possible le dossier, mais tu savais que déjà, tu y étais bien accroché. « Mais cette fois, je refuse d’être celui qui leur rendra cette petite pour la cinquième fois. Moi vivant, cette enfant ne remettra pas les pieds dans cet enfer. » Tu étais touchée qu’il te fasse assez confiance pour te demander de l’aide. Tu refermas le dossier, planta ton océan bleuté dans le sien. « Je vais tenter de voir ce que je peux faire de mon côté. Je peux garder le dossier pour pouvoir m’y plonger comme il faut ? » Tu ne pouvais pas voir les failles d’un dossier seulement dans une lecture. Tu devrais y passer du temps pour éplucher la preuve et ce ne serait pas dans le bureau du juge que tu allais faire ce travail. « Avez-vous l’intention de demander un changement de procureur de la couronne ou je suis seulement là comme consultante ? Ça va me donner une idée de la latitude que j’ai pour faire mon boulot. »