ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : bon du coup elle a largué ruben. mais plot twist, elle est avec ambrose de façon officielle depuis trois jours, et croix de bois-tout ça-tout ça, c’est pas du tout pour que ruben se noie dans sa jalousie MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2565 POINTS : 0
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
"T’as la trouille ?" La voix rauque qui s’échappe de sa gorge, elle est trafiquée exprès pour générer un semblant de terreur chez Ambrose qu’elle surplombe de quelques marches sur l’échelle intégrée à la trappe qui mène au grenier de la propriété des Barnes. A quelques nuances près, ils se croiraient dans un film d’horreur ; la nuit est tombée depuis deux bonnes heures maintenant, le vent souffle doucement dehors, pourtant le silence est de mise dans chaque recoin de la maison tandis que Leon est dans son bureau et Anka dans le sien, laissant libre court au caprice de leur fille qui s’est invitée pour le dîner avec son petit-ami, et ce avec la ferme intention de profiter des combles pour plonger son nez dans des archives qui l’aideront sans nul doute à faire un choix radical pour sa carrière de brillante chirurgienne. Elle a besoin de consulter les notes de son père — celles qui l’intéressent s’étendent sur une quinzaine d’années — lesquelles sont donc bien trop nombreuses pour être entreposées dans son bureau. Ainsi, c’est dans le grenier qu’elles ont terminé, sans pour autant être négligées ; tout y est classé méticuleusement, c’est pour ça qu’elle compte dessus. Elle à un idée globale de ce qu’elle va y dénicher, elle a quand même hâte de s’y plonger, ne serait-ce que parce qu’elle est accompagnée par Ambrose à qui elle offre finalement un rire plus détendu, loin du faux coup de pression qu’elle vient de lui mettre en lui demandant son état d’esprit. Il n’y a pas de quoi avoir peur, c’est un grenier comme un autre. Il y fait sombre, il y fait frais, et c’est poussiéreux. Rien d’exceptionnel en somme, sauf qu’il jouit des dimensions de l’immense maison des Barnes, alors c’est un peu plus impressionnant que le grenier de mamie. Elle est la première à s’y engouffrer pour de bon, pousse un léger gémissement quand elle enjambe les bords de la trappe, et attend qu’Ambrose déploie sa grande silhouette pour lui sourire au-dessus de la lampe torche qu’elle a allumée et qui n’est qu’un accessoire puisque, après quelques pas à peine, elle trouve un interrupteur qui illumine l’ensemble, et rend bien moins effrayante leur expédition "J’espère au moins que tu crains pas la poussière et les acariens." Elle largue la lampe de poche sur un vieux secrétaire qui appartient à sa mère, lui adresse une grimace en passant à ses côtés en espérant échapper à ses griffes si jamais il se sent d’humeur vengeresse, et accélère le pas pour marcher vers un coin plus reculé que les autres, qui deviendrait vite inquiétant s’il n’était pas déjà éclairé par l’orange doux de l’halogène qu’elle vient d’allumer.
Tout est immaculé en vérité ici, dans le grenier des Barnes : chaque chose a sa place. De ce fait, elle ne met pas longtemps à repérer ce qui qui l’intéresse tandis que brièvement, elle s’arrête devant une pile de cartons qui portent le nom de sa soeur jumelle. L’écriture est penchée, appliquée — il y a un petit coeur pour remplacer le point sur les i de la succession de Marion qu’elle voit s’étaler devant ses grands yeux marrons. Elle sait que c’est la sienne, d’écriture, parce que c’est Mavis elle-même qui a vidé sa chambre quand il est devenu évident qu’elle ne reviendrait jamais… c’était il y a tellement longtemps, elle s’interdit d’y penser. Toutefois, elle marque une pause, aussi bien physique que mentale, se souvient brièvement de la discussion qu’ils ont eu avec Ambrose lorsqu’ils sont allés vendre la bague de sa fiancée, et réfléchit un instant : qu’est-ce que ça ferait si elle mettait le nez dans ses vieilleries et qu’elle décidait de se débarrasser de ses trucs, à l’autre ? Elle sursaute, surprise par un bruit provoqué par Ambrose, sans doute, et n’a pas le temps de s’enfoncer plus loin dans ses pensées qu’elle retrouve la terre ferme et lui fait "On va y passer la nuit, tu vas trouver ça barbant." D’être contraint à lire les pattes de mouche du docteur Leon Barnes. Elle est pourtant ravie qu’il se soit porté volontaire pour l’aider un peu à y voir plus clair. Elle se détourne du prénom de sa soeur, lui demande quand même, se tournant dans sa direction avec un semblant de sourire malicieux qui fait plisser ses yeux et saillir ses pommettes "Pas de regrets ?"
- no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care -
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Dans les derniers épisodes: lui et Mavis sont devenus un couple du jour au lendemain et il aime particulièrement l'idée, surtout alors qu'il lui a dit qu'il n'arrêterait pas de fréquenter Ruben pour autant. Elle est okay avec ça. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique. Depuis peu, il observe avec attention les élections municipales à venir. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 24825 POINTS : 30
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (09) › cassie #6 › flora #4 › nieves › jesse #2 › scarlett #2 › ruben #21 › mavis #12 & ruben #22
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #12 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
cassos.e #6 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liensAVATAR : Damiano David CRÉDITS : harley (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) › kialede (gif camil) DC : Swann & Auden PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022
"T’as la trouille ?" - « J’ai évidemment trop de testostérone pour ça. » Parce que les hommes n’ont jamais peur et que c’est bien connu, voyons. Si connu qu’il rétorque l’idée avec un sourire particulièrement amusé, même si la peur ne le ronge pas pour l’heure est qu’il est plutôt animé par une certaine curiosité dont il ne saurait nommer la source exacte. Il a connu Mavis plus jeune, ce n’est pas une part d’elle qui se veut particulièrement secrète, mais se replonger dans ces souvenirs lui provoque tout de même un petit quelque chose. "J’espère au moins que tu crains pas la poussière et les acariens." Si tel était le cas, il serait sans doute déjà mort tant le grenier est un véritable stéréotype du terme dans sa globalité. Malgré tout, il représente un certain calme et une certaine quiétude sur lesquels Ambrose ne peut pas cracher, encore moins alors qu’il s’agit d’un peu de ce temps privilégié qu’ils arrivent à passer ensemble au beau milieu de leurs emplois du temps. « Moi et ma testostérone, on est juste mortellement allergiques à la myrtille. » Il reprend sa propre blague sans vergogne, sans s’en faire non plus pour l’endroit qui n’est évidemment pas parfaitement lustré. Cette escapade lui fait se rendre compte qu’il ne sait sûrement même pas à quoi ressemble le grenier de la maison dans laquelle il a grandi.
Par pudeur, il laisse Mavis fouiller seule dans les souvenirs familiaux. Il aurait pu retrouver le prénom de sa soeur sans mal, mais il ne veut pas être celui qui touche des affaires sans y avoir été expressément autorisé, sans doute parce qu’il reflète ses propres émotions dans un cas de figure qui n’a rien à voir avec ce qu’il peut ressentir au sujet de Norman ou de ses parents. Mavis vit son deuil différemment, il l’a toujours su, mais au fond il continue de penser qu’elle se contente de tout internaliser. "On va y passer la nuit, tu vas trouver ça barbant." Il fait non de la tête sans chercher à argumenter davantage. Si l’idée était barbante, il aurait refusé dès le départ, ou aurait proposé un autre moyen d’occuper leur soirée. Cela n’a pas été le cas, et maintenant encore il ne s’en mord pas les doigts. "Pas de regrets ?" - « Qu’est-ce qui y’a dans cette boîte ? » Il ne regrette rien et il cherche à le lui prouver en s’intéressant à ce qu’elle fait, à ce qu’elle fouille alors qu’il était de son côté occupé à vérifier qu’il n’existe aucune poupée hantée cachée là-haut. C’est une boîte estampillée au nom de Marion, il le voit bien, mais il se dit aussi que les souvenirs d’une vie entière - aussi courte soit-elle - ne peuvent pas tenir dans un seul carton.
Il arrête ses recherches parallèles pour venir se poser près de Mavis, s’asseyant en tailleur à ses côtés pour ainsi faire taire toute crainte de poussière. Il replie ses genoux contre son torse, pose son menton par-dessus, lui impose un regard non moins doux. « Des photos compromettantes ? » Son visage glisse et il a désormais l’arrête de sa joue enfoncée par son genou ; une position qui n’a rien de naturelle mais qui lui permet au moins d’observer le profil de Mavis avec un éternel sourire amusé. « Tu découvres toi aussi, pas vrai ? » Sur un ton plus calme et posé, Ambrose reprend avec une question bien plus terre à terre. Mavis n’a sûrement jamais touché à cette boîte de sa vie, elle ne saurait l’informer de ce qu’elle contient.
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Dernière édition par Ambrose Constantine le Dim 22 Sep 2024, 15:45, édité 1 fois
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : bon du coup elle a largué ruben. mais plot twist, elle est avec ambrose de façon officielle depuis trois jours, et croix de bois-tout ça-tout ça, c’est pas du tout pour que ruben se noie dans sa jalousie MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2565 POINTS : 0
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
"Si on était un film d’horreur, tu donnerais l’indice capitale au spectateur pour trouver l’arme du crime." Elle n’ajoute pas qu’elle a justement préparé une tarte à la myrtille, c’est sous-entendu, et puis c’est faux de toute façon, elle ne fait que s’amuser de ce qu’il lui dit alors que l’ambiance autour devient moins inquiétante une fois que la lumière est faite sur les combles de la maison de ses parents. Le vrai film d’horreur, c’est d’être entourée des souvenirs de sa soeur qu’elle compte bien éviter. Elle pose le regard sur les cartons qui se trouvent dans son champ de vision précisément parce qu’ils y sont, mais n’a aucune intention de s’y arrêter plus que ça en vérité. Elle ne sait plus ce qu’elle a bien pu fourrer dedans à l’époque, et elle n’a pas envie de le savoir. Comme tout le reste concernant sa soeur, seules les limbes méritent d’être nourries de ce qu’elle a laissé derrière elle. Mavis vit très bien sans se figurer de ce qui se cache dans ces boîtes qu’elle a scellé à tout jamais, et ce sans l’ombre d’un regret.
Non, elle ce qu’elle veut faire, c’est plonger dans les archives de son père. Sauf qu’en tournant la tête vers Ambrose, elle le voit, son regard curieux, et elle sait ce qui va se passe "Ambrose…" Toujours Ambrose, jamais Rose, c’est son truc à elle. Elle laisse traîner sa complainte grimaçante, celle qu’elle fait en basculant la tête en arrière pour le supplier de ne pas lui poser de questions parce qu’il sait, bien sûr qu’il sait, que s’il s’y met, elle va vouloir lui offrir des réponses, son besoin compulsif d’avoir réponse à tout refusant l’idée-même de n’avoir rien à répondre lorsqu’on l’interroge "Franchement, t’as vraiment envie de savoir ce qu’il y a dans cette boîte ?" Elle comprend que oui. Elle comprend surtout que pour le contenter, elle est prête à faire des choses qu’elle n’a pas envie de faire, et ça l’ennuie, mais elle est déjà en train de s’activer ; à soulever l’un des cartons pour le poser en amont de la place qu’elle a choisi pour s’installer en tailleur, par terre, le regard accrochant la silhouette du jeune homme qui vient finalement s’asseoir à ses côtés.
Elle n’ouvre pas au carton tout de suite, elle pose juste la main sur le dessus en attendant qu’il ouvre la bouche. Quand il le fait, c’est pour tacher de détendre l’atmosphère qui lui paraît soudain lourde, à Mavis. Elle grimace à nouveau, lui fait dans un murmure "T’as vu toutes les photos compromettantes d’elle, la dernière fois, je te rappelle." Celles qui traînent dans les albums-photos de ses parents ; les fameux clichés du premier bain des jumelles, de la période nudistes des jumelles, des choix de coupes de cheveux et de vêtements des jumelles, des anniversaires se terminant par la bouche couvertes de chocolat des jumelles. Elle le regarde, se mord l’intérieur de la joue en remarquant qu’il s’applique à être doux comme si elle en avait quelque chose à faire, de sa soeur : comme si se plonger dans ces bêtises, ça lui rappellera ce qu’elle manque à avoir fait ce qu’elle lui a fait, ça lui fera de la peine de se dire que tout aurait pu s’arranger avec le temps. Elle ne le croit pas, ça aurait été pire de jour en jour, parce que Marion était comme Ruben : elle suçait le sang de ceux qu’elle avait dans le viseur pour les contraindre à ses désirs, lesquels n’impliquaient que son seul intérêt "T’as pas à prendre cette petite mine tu sais. C’est rien." Elle lui dit gentiment alors que non, toujours pas : elle n’ouvre pas le carton, préférant hausser les épaules à la question qu’il lui pose ensuite "Après un an et demi, c’est moi qui me suis chargée d’empaqueter ses affaires. Je sais à peu près à quoi m’attendre, même si j’ai plus vraiment en tête ce qu’on va trouver là-dedans, non." lui avoue-t-elle, et ses yeux se plissent légèrement, sa main quittant le haut du carton pour venir frôler, du bout de la bosse de son index, l’oval du visage d’Ambrose "Si c’est trop bizarre pour toi, on passe à autre chose." S’il te plaît dis que c’est trop bizarre pour toi, s’il te plaît dis que c’est trop bizarre pour toi, s’il te plaît dis que c’est bizarre pour toi… inlassablement, elle s’entend psalmodier dans le fond de ses pensées, mais ne montre rien, ses yeux plantés dans ceux du jeune homme.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Dans les derniers épisodes: lui et Mavis sont devenus un couple du jour au lendemain et il aime particulièrement l'idée, surtout alors qu'il lui a dit qu'il n'arrêterait pas de fréquenter Ruben pour autant. Elle est okay avec ça. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique. Depuis peu, il observe avec attention les élections municipales à venir. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 24825 POINTS : 30
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (09) › cassie #6 › flora #4 › nieves › jesse #2 › scarlett #2 › ruben #21 › mavis #12 & ruben #22
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #12 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
cassos.e #6 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liensAVATAR : Damiano David CRÉDITS : harley (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) › kialede (gif camil) DC : Swann & Auden PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022
"Ambrose…" Elle prévient, elle menace. Il est un enfant têtu qui n’en fait qu’à sa guise et c’est à peine s’il l’écoute. "Franchement, t’as vraiment envie de savoir ce qu’il y a dans cette boîte ?" La réponse est évidemment oui, sinon il n’aurait même pas posé la question, mais il comprend plus que jamais qu’en retour elle n’en pense pas autant. Il le savait déjà, en réalité, mais il a toujours cette manie de gratter les limites pour couvrir sa propre curiosité morbide ; et il le fait d’autant plus alors qu’il sait d’expérience qu’elle répond toujours à ses requête, peu importe ce qu’elle en pense de son côté. "T’as vu toutes les photos compromettantes d’elle, la dernière fois, je te rappelle." - « Toutes toutes ? » Il demande avec amusement, en même temps qu’il reprend paradoxalement davantage de sérieux au moment de s’asseoir à côté de Mavis et lui montrer sans soutien sans un mot. "T’as pas à prendre cette petite mine tu sais. C’est rien." C’est quand même la mort de quelqu’un, alors il peine à accepter l’idée que cela puisse n’être “rien”. Elle minimise pour se protéger, c’est ce qu’il veut comprendre depuis tout ce temps, si bien qu’il ne lui reproche pas cette carapace.
Elle tâte une dernière fois le terrain face à une boîte éternellement fermée et Ambrose l’écoute avec la même attention. "Si c’est trop bizarre pour toi, on passe à autre chose." Elle plante ses yeux dans les siens, lui détourne son regard sur la boîte en carton entourée de plusieurs années de poussière. Ses parents ne l’ouvrent pas non plus, donc. « Je peux regarder seul. » Il comprend son trouble, il comprend sa gêne. Et pourtant lui a envie de connaître ce pan de sa vie qu’il ne la forcerait jamais à raconter. Lui n’a quasiment aucun souvenir de Marion, mais pour elle tout est évidemment différent, alors il ne lui en voudrait pas si elle préférait vaquer à ses propres occupations plutôt que de rester aux côtés d’Ambrose pour répondre à sa soif de curiosité. « Si tu veux chercher le reste. On redescend quand t’as trouvé, hm ? » Il est encore capable d’ouvrir un carton tout seul, pas vrai ? Et si Mavis lui donne son accord, alors il n’aurait aucune raison de ne pas le faire, l’idée de la trahir étant la seule l’ayant jusque-là empêché de se débrouiller par ses propres moyens. « Mais je peux juste t’aider à chercher si tu préfères. » Avec bien plus de sérieux, il lui présente la seconde idée qui ne laisse aucune place au fantôme de Marion, ce qu’il pressent comme étant ce que Mavis préférera toujours. En réalité, il sait qu’il n’a aucune raison d’imposer son choix, surtout alors que blesser Mavis n’est en rien ce qu’il désire. Tout ce qu’il veut, c’est le bonheur de la personne avec qui il apprend à partager sa vie - son bonheur, et aussi la connaître pleinement elle et son histoire, plus que ce n’est déjà le cas.
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Dernière édition par Ambrose Constantine le Dim 22 Sep 2024, 15:44, édité 1 fois
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : bon du coup elle a largué ruben. mais plot twist, elle est avec ambrose de façon officielle depuis trois jours, et croix de bois-tout ça-tout ça, c’est pas du tout pour que ruben se noie dans sa jalousie MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2565 POINTS : 0
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Toutes toutes ? Mavis regarde Ambrose sans comprendre, bat des cils et fronce les sourcils un instant en laissant ses yeux marquer plusieurs points sur son visage en se demandant pourquoi il a tant l’air de s’intéresser à sa soeur. C’est idiot, surement puéril, mais elle lui dit quand même, donnant l’air d’être sur la défensive — elle n’en donne pas seulement l’air, elle l’est pour des raisons diverses "Si t’as envie d’en savoir plus sur elle, c’est pas à moi qu’il faut demander." Elle est certaine que Baz apprécierait Ambrose, c’est ça son option. Il l’apprécierait d’autant plus s’il s’intéresse à la vie de sa défunte soeur, c’est aussi évident que ça donne à Mavis envie de vomir. Le sentiment de jalousie s’installe, il lui donne momentanément l’envie de laisser tout en plan pour aller faire autre chose. Sauf que de nouveau, elle se dit que c’est idiot : sa soeur est morte, elle est en vie, elle a déjà gagné la partie.
Elle reste sur ses gardes toutefois. C’est bizarre tout ça, elle n’a pas envie de se lancer dans cette expédition. Si elle en avait ressenti le besoin à un moment donné, au cours des dix dernières années, elle l’aurait fait. Seulement, ça n’a jamais été le cas. Elle en veut un peu à Ambrose de lui imposer un exercice du genre, bien qu’elle sait que ça ne part pas d’une mauvaise intention. Elle peine tout de même à véritablement comprendre pourquoi il a besoin de ça. Marion n’était pas sa soeur, elle était à peine son amie. Ils se connaissaient juste comme tous se connaissaient à l’époque parce que le monde est petit, que quand on a une famille comme les leurs, on se côtoie par la force des choses. On se côtoie surtout parce qu’on est riches, que les autres nous semblent moins dignes de nous, qu’on se comprend et qu’on s’apprécie non sans se jauger, puisque les apparences sont importantes, primordiales, même. Le seul qui a jamais trouvé grâce aux yeux des filles et fils à papa du coin, c’est Dan, mais il avait lui aussi des racines bien ancrées dans le sol pavé d’ambition par leurs parents respectifs jusqu’à prendre son propre chemin, finissant sans grand-chose sans que ça ne constitue un drame à ses yeux — grand bien lui fasse. Elle pince les lèvres, dérive ses yeux de ceux d’Ambrose qui lui dit qu’il peut regarder seul, et définitivement, elle trouve ça étrange. Elle répond cependant d’un signe de tête à la négative, refusant de le laisser face à tout ça. Par peur de quoi ? Elle l’ignore, elle ne cherche pas à éclaircir ça. En revanche, après un silence prolongé, dérangé par le bout de ses doigts qui tapotent doucement sur le carton qu’elle a posé devant elle, elle lui demande, et ce dans un très léger rire, le genre qui sort par gêne, pas par hilarité "Pourquoi ça t’intéresse autant ?" Vraiment, pourquoi, Ambrose ? Elle ne se répète pas, elle se contente de le dévisager, retournant la tête de son côté. Dans ce carton, il ne doit pas y avoir tant de secrets que ça ; des babioles de filles, des gloss périmés depuis belle lurette désormais, des affaires de tennis qui sentent le renfermé, un ou deux journaux intimes, les autres éparpillés dans les cartons qui restent. En somme, pas grand-chose qui permettra à quiconque d’apprendre à connaître la martyre Barnes : celle qui, éternellement jeune dans les mémoires, a péri bien trop tôt sous l’impulsion de quelqu’un qui se sent bien mieux sans elle, de toute évidence.
- no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care -
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Dans les derniers épisodes: lui et Mavis sont devenus un couple du jour au lendemain et il aime particulièrement l'idée, surtout alors qu'il lui a dit qu'il n'arrêterait pas de fréquenter Ruben pour autant. Elle est okay avec ça. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique. Depuis peu, il observe avec attention les élections municipales à venir. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 24825 POINTS : 30
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (09) › cassie #6 › flora #4 › nieves › jesse #2 › scarlett #2 › ruben #21 › mavis #12 & ruben #22
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #12 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
cassos.e #6 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liensAVATAR : Damiano David CRÉDITS : harley (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) › kialede (gif camil) DC : Swann & Auden PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022
"Si t’as envie d’en savoir plus sur elle, c’est pas à moi qu’il faut demander." Le ton avait déjà été donné avec cette phrase (même s’il l’avait été avant ce moment si Abrose était honnête avec lui-même), mais il se trouve être plus clair que jamais avec la suivante. "Pourquoi ça t’intéresse autant ?" - « Parce que c’est ton histoire. » Pour lui, la réponse est évidente. Assez évidente pour que les doutes de Mavis lui fassent un quelque chose. Une part de lui est blessée, une part de lui est sincèrement désolée qu’elle éprouve autant le besoin de se méfier de tous ceux qui l’entourent, même un homme à qui elle est supposément en train de donner son coeur - il n’irait pas jusqu’à dire qu’ils s’aiment à la vie à la mort et qu’il se voit déjà finir ses vieux jours avec elle, mais c’est une idée qui n’est pas pour lui déplaire. « C’est bon, on passe à autre chose Mave. » Elle ne veut pas se replonger dans ces souvenirs, il entend enfin ses appels de phare et y répond dans le sens vers lequel il aurait dû aller dès le départ. Vouloir gratter à la surface n’a fait qu’infecter la plaie, de toute évidence. « Je veux en savoir plus sur toi, pas sur elle. » Il respecte la mémoire de Marion, mais n’en reste pas moins qu’elle est une morte avec qui il n’a jamais eu de véritable rien. Si la comparaison est faite avec Mavis, elle est caduque tant il n’y a rien à comparer, justement.
Avant d’ajouter la suite, il tourne sa langue sept fois dans sa bouche et bien plus encore. Et quand bien même il sait et comprend que ses mots ne plairont pas, il ressent bien trop le besoin de les statuer à voix haute pour les réprimer. Son regard lâche la boîte, il lâche un instant aussi Mavis pour se concentrer sur le pli de ses jambes ramenées vers lui. Il s’y attarde une seconde, une seule. « Quand est-ce que tu me feras confiance ? » Et suite à cette question qui représente un véritable aveu de faiblesse de sa part, il retrouve le regard de Mavis, tentant ainsi de lui faire comprendre qu’il est prêt à faire des efforts pour agir d’une meilleure façon, mais pour ça il a besoin de connaître la marche à suivre, le mode d’emploi. Il veut bien faire et il est prêt à changer jusqu’à un certain point pour qu’elle se sente à sa place à ses côtés ; autant que lui se sent à la sienne, du moins. Au-delà d’être un véritable pied de nez à Ruben, il veut croire que leur couple a le droit d’exister par lui-même, pour lui-même. Pour eux deux, tout simplement, aussi fleur bleue cette pensée puisse-t-elle être. Il ne reproche pas à Mavis de ne pas lui faire confiance, même si au fond il le pense sans doute un peu, mais il tente plutôt de trouver un angle plus sain pour aborder le sujet avec sa question. Il tente, sans certitude de résultat.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : bon du coup elle a largué ruben. mais plot twist, elle est avec ambrose de façon officielle depuis trois jours, et croix de bois-tout ça-tout ça, c’est pas du tout pour que ruben se noie dans sa jalousie MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2565 POINTS : 0
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Elle laisse filer un petit rire. Soudainement, elle a l’impression d’être dans un épisode de Sept à la Maison, Mavis. Ambrose se comporte comme le héros curieux d’une série à l’eau de rose, à vouloir lui soutirer des choses dont elle n’a pas envie de parler parce qu’elles ne la touchent pas, qu’elle s’en moque même plutôt, si elle doit être tout à fait honnête. Ça le vexera peut-être de l’entendre s’esclaffer doucement, mais à qui croit-il mentir lorsqu’il prétend que, parce que c’est son histoire, ça l’intéresse ? Elle n’est pas sûre qu’il s’agisse de son histoire qui plus est, bien qu’elle en a écrit la fin, et elle le lui fait entendre, cessant doucement de rire en secouant la tête, désabusée par la tournure que prennent les évènements "Non, c’est la sienne." Et elle le pense plus que toute autre chose. Fouiller dans les vestiges de la vie de Marion, ça n’apprendra rien de plus à Ambrose sur Mavis que ce qu’il ne sait déjà et il ne peut en être que conscient, n’est-ce pas ? En quoi mettre le nez dans ce carton lui en apprendra plus sur elle ? Il veut quoi ? Observer ses réactions lorsqu’elle tiendra dans sa main la petite boîte où elle a rangé ses dents de lait tombées quand elle était enfant ? Il compte s’émouvoir des larmes potentielles (absentes, jamais elle ne pleurera sa jumelle) qui feront briller ses yeux quand elle sentira le parfum éventé, incrusté dans les fibres du doudou démantibulé dont elle était incapable de se séparer, cette sombre idiote ? A quel point c’est tordu de vouloir la mettre à nu face à ces émotions-là ? Elle se pose toutes ses questions, détourne les yeux des siens et ne trouve rien d’autre à lui dire que, sérieuse "Si tu veux en savoir plus sur moi, demande-moi pour lire mes journaux intimes, ou pose-moi des questions sur ce que j’aime ou pas, mais évite de vouloir me contraindre à déterrer les affaires de ma soeur morte." C’est dur, c’est presque cruel. Et au plus profond de son âme, ça lui procure quelque chose de l’ordre de la jouissance contenue que d’exprimer les choses de cette façon.
Elle n’est pas au bout de ses surprises. Le silence retombe, elle n’ouvre toujours pas le carton. Par contre, Ambrose rouvre la bouche, et ce qui en sort, ça lui fait tourner plus que les yeux vers lui, mais son corps tout entier. D’où tient-il cette question sortie de nulle part ? Elle fronce à nouveau les sourcils, le dévisage pour comprendre avant de se lever tout bonnement, parce que ça l’insupporte, d’être assise par terre, soudainement "Elle sort d’où cette question ? De mon droit à refuser de vouloir me plonger dans la vie de quelqu’un qui n’est plus là ?" Elle sait qu’elle va dépasser une limite à l’instant où elle se met à penser à ça, et pourtant, elle ne s’arrête pas, croise les bras sur sa poitrine en serpentant doucement de la tête tandis que l'affront arrive et qu’il est indubitablement violent — elle le lui offre la mine dure, la tête baissée dans sa direction "T’apprécierais toi, que je veuille t’obliger à parler de Norman, ou à fouiller dans son atelier pour en savoir plus sur toi ?" C’est ridicule, le petit rire, souffle rejeté par le nez, qui lui échappe à nouveau indique à quel point elle trouve ça ridicule, en effet. Elle ajoute, décroise les bras brusquement alors que ses épaules se haussent "C’est pas une question de confiance, je vois juste pas l’intérêt de faire ça, c’est pas un crime." Au contraire de certaines autres choses coupables de la défensive sur laquelle elle s’aligne, offensée par ce qu’Ambrose essaye de faire sans réussir à savoir si c’est innocent, ou si quelque chose le travaille au point que ça l’incite à devenir trop curieux.
- no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care -