ÂGE : 44 ans (12 - 11 - 1980) Pensez à lui, parce que sinon... SURNOM : Kip (par sa môman d'amour) Little Belovich (Par son Pôpa d'amour et sa famille russe) - QueenB par la plupart de ses amis (le côté drama et diva peut-être.) -Monsieur le juge pour les autres. STATUT : Après plus de 12 ans de vie commune, l'homme de sa vie est parti avec un Français. Certes, tout le monde lui disait qu'il était plus cornu qu'un cerf, mais Kip était réellement amoureux. Il avait fermé les yeux sur 12 ans de tromperies, sur ces 12 années où il avait dû faire des cadeaux de plus en plus coûteux pour garder l'illusion de leur relation intacte. Et puis, il y a moins de 6 mois, l'homme qu'il aimait plus que tout au monde a fait ses valises et a disparu, ne laissant derrière lui que les vestiges d'une vie à deux qui n'avait de signification que pour Kiplin. Traitez-le d'imbécile si vous voulez, mais il sait au fond de lui qu'Andrew l'aimait vraiment. Célibataire qui ne l'assume pas du tout. Comment fait-on pour draguer en 2024 ? MÉTIER : Juge pour enfant et drama queen à temps complet LOGEMENT : edward street - 102 Loft qu'il habite désormais seul avec le fantôme de sa vie conjugale et son labrador Miss Pacman. POSTS : 172 POINTS : 60
TW IN RP : Tout ce qui peux toucher les enfants par le prisme de son métier & Lutte LGBT+ et tout ce que cela peut provoquer comme réaction négatives. TW IRL : Parlons en. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Sa chienne Miss Pacman est une jeune femelle qu'il a récupéré d'un des jeunes qu'il a tenté d'aider mais qui est malheureusement mort sous les coups de sa famille. + Il ne connait pas son père biologique mais considère son père adoptif comme son véritable et unique père + Il parle le russe courament, surtout les insultes + il va à l'église une fois par an pour faire plaisir à sa mère + Il est fils unique et ADORE être le centre de l'attention + il est allergique aux fruits de merDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
If I was you, I'd wanna be me too
I'd wanna be me too
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I live for the applause, applause, applause.I live for the applause-plause, Live for the applause-plause.Live for the way cheer and scream for me.The applause, applause, applause.
"Ma dernière pensée, mon ami, sera pour toi, pour toi qui m'appelais du port tantôt, et que je n'ai pas voulu rejoindre parce qu'il fallait que je claquasse" Rimbaud pour Verlaine Gideon#1
OUI JE VAIS METTRE DES JOLIES GIF POUR TOUT LE MONDE RPs EN ATTENTE : Ciel ✧ RPs TERMINÉS : Izan#1 + Andy#1AVATAR : Matt Bomer CRÉDITS : Izan (avatar) DC : Jayden Holmes (Aaron Taylor Johnson) INSCRIT LE : 24/08/2024
Le premier aboiement de MissPacman résonna dans le loft spacieux, mais son maître restait profondément endormi, noyé dans un sommeil lourd et réparateur. Après des semaines d’insomnie et de journées exténuantes, il avait fini par s’effondrer, son corps bien décidé à rattraper le retard accumulé. Un deuxième aboiement, plus insistant, brisa le silence. Il bougea à peine, son pied nu se glissant hors de la fine couverture dans laquelle il s'était enroulé maladroitement. Le contact avec l'air frais de la pièce provoqua un frisson qui parcourut son corps, mais cela ne suffit pas à le réveiller complètement. Puis vint le troisième aboiement, plus fort, plus pressant. Son cerveau, encore engourdi, commença lentement à émerger du brouillard. Ses paupières clignèrent à contre-cœur, et il réalisa avec confusion qu’il s’était assoupi sur le canapé, toujours en costume, la cravate desserrée pendant autour de son cou comme un vestige oublié d'une journée interminable.
Le loft baignait dans la lumière bleutée de la télévision qu’il avait négligé d’éteindre. L'écran diffusait des images vacillantes, sans qu'il n’en saisisse le sens, créant une atmosphère irréelle. Sur la table basse, son repas à moitié entamé restait là, l’assiette à peine touchée, la nourriture désormais froide et peu appétissante. Il secoua légèrement la tête, tentant de rassembler ses pensées. Mais son esprit, encore embrouillé, peinait à suivre le fil des événements. Le silence du loft n’était interrompu que par les aboiements impatients de MissPacman, qui, assise près de la porte d’entrée, le regardait fixement, oreilles dressées, comme si elle attendait quelque chose d’urgent. Avec un geste las, Kipplin attrapa son verre de vin, l’avala d’un seul trait et grimaça. "Petit déjeuner à la française," songea-t-il avec un brin d'ironie. "Comment ça, non ?” murmura-t-il à lui-même, encore à moitié endormi. Il se leva finalement, poussant un profond soupir, prêt à sortir sa fidèle compagne pour leur balade matinale.
Mais quelque chose n’allait pas. MissPacman n’aboyait pas pour sortir. C’était autre chose. Il s’arrêta brusquement, la main posée sur la poignée de la porte. Ce n’était pas un simple appel pour une promenade… C’était parce que quelqu’un essayait d’entrer. Encore engourdi par le sommeil, Kipplin se frotta les yeux, ses cheveux en bataille lui donnant un air désordonné. Ses yeux bleus, voilés par la fatigue, se posèrent enfin sur la silhouette qui se tenait de l’autre côté de la porte. Une femme se trouvait là, droite et immobile, un sourire tranquille flottant sur ses lèvres. L’esprit encore embué par le sommeil, il la fixa un instant sans comprendre. "C’est pour quoi ?" demanda-t-il d'une voix rauque, chargée de sommeil. MissPacman, assise à ses pieds, ne bougeait pas, observant la scène avec une vigilance silencieuse. Mais au fond de lui, Kipplin comprit soudain que cette "intruse" n’en était pas une. Il fallut quelques secondes supplémentaires pour que la lumière s’allume complètement dans son esprit. Son visage s'illumina brusquement d'une joie enfantine alors qu’il lâcha son verre sur le meuble de l’entrée et bondit vers la femme. "LESLIE !!!" Le cri de joie résonna dans le loft tandis qu'il l'enlaçait avec une affection débordante, entourant ses bras autour d’elle comme s’il avait peur qu’elle disparaisse. Il enfouit son visage dans son cou, inhalant l’odeur familière de celle qui avait partagé ses rires, ses peines et tant d'autres moments de vie. Sa meilleure amie. "Вы наконец вернулись! Как я скучал по тебе! Как долго ты здесь?" lança-t-il avec un accentparfait, avant de se reculer pour la regarder. Ses yeux pétillaient d'une joie sincère, contrastant avec l’épuisement qui marquait encore ses traits. "Entre ! J’ai du vin !" s’exclama-t-il, comme si cela résolvait tous les problèmes. Peu importait que ce soit encore le matin, dans sa tête, le vin était toujours une option. Depuis sa rupture, sa vie avait basculé dans une sorte de chaos, où les conventions temporelles n’avaient plus beaucoup d’importance. MissPacman, de son côté, trottina jusqu’à Leslie, reniflant prudemment ses chaussures avant de quémander des caresses avec une insistance douce.
"Voilà MissPacman ! Fais pas attention au bazar…" ajouta Kipplin, réalisant soudain l’état du loft. Des cartons empilés dans un coin, probablement ceux de son ex, parsemaient encore l’espace. "Ma femme de ménage est en vacances et j’ai encore les cartons de... bref." Dire le nom de son ex lui tordait toujours un peu le ventre, même s’il aimait prétendre qu’il s’en était remis. Mais la vérité, évidente dans le désordre ambiant, était que sa vie restait sens dessus dessous. "Allez, viens !" insista-t-il, retrouvant un peu de son enthousiasme. "Raconte-moi tout !" Avec Leslie de retour, une lueur d’espoir perça enfin le nuage de solitude qui l’avait enveloppé ces derniers mois.
Vy nakonets vernulis'! Kak ya skuchal po tebe! Kak dolgo ty zdes'? = Tu es enfin de retour ! Qu'est-ce que tu m'as manqué ! Depuis quand es-tu là ?
you can't handle me
Who's that sexy thing I see over there?That's me, standin' in the mirrorWhat's that icy thing hanging 'round my neck?Um, that's gold, show me some respect, oh+ aeairiel.
Leslie Cohen
la légèreté de l'être
ÂGE : 42 ans (28.06.1982) STATUT : célibataire, maman d'Ella et d'Abby ; un peu marié à un parfait inconnu MÉTIER : médecin urgentiste de retour au pays à son plus grand malheur LOGEMENT : #322 Beachcrest Road, Bayside POSTS : 154 POINTS : 130
TW IN RP : milieu médical , alzheimer GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : vie professionnelle très organisée, vie personnelle chaotique • workaholic • carbure à la caféine et au cache cerne • elle a travaillé pour l'armée australienne (2010 à 2016) et revient d’une mission humanitaire d’un an au costa rica • dépassé par son rôle de mère • toujours en retard • tient rarement ses promesses sans que ce ne soit volontaire • insouciante puissance 1000, rien n'est jamais graveDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : leslie ne tient pas ses promesses en indigo RPs EN COURS : (09)hadley #1 • finnley #1 • kipplin #1 • jaylen #1 • sergio #1 • joshua #1 • olivia #1 • judith #1 • eve #6
EVE + baby we built this house on memories, take my picture now, shake it til you see it, and when your fantasies, become your legacy, promise me a place, in your house of memories
FINNLEY + last night we let the liquor talk, i can't remember everything we said, but we said it all, you told me that you wish i was somebody you never met, but, baby, baby, something's tellin' me this ain't over yet
AVATAR : Morena Baccarin CRÉDITS : littlewilding DC : Elisa Sterling INSCRIT LE : 08/09/2024
Le retour de Leslie était imprévu. Elle n’a pas vraiment pris le temps d’avertir personne. Elle a simplement sauté dans le premier avion et elle est rentrée chez elle. Par choix ? Non, absolument pas. Partir lui manquera sûrement bien trop rapidement, mais, pour le moment, elle vit encore sur le high du retour. Elle aime partir, Leslie, mais elle aime tout autant revenir. Elle aime les retrouvailles. Elle aime cet excitement qu’on ressent, cette impatience de retrouver ses proches. Elle aime voir le bonheur des autres lorsqu’il la revoit. Elle aime ses étreintes qui l'empêchent de respirer. C’est un bonheur éphémère, mais c’est celui dans lequel elle baigne depuis son très récent retour. Elles ne sont pas tellement nombreuses les personnes qu’elle veut retrouver sans attendre. Il y en a une en particulier en fait : Kipplin restera toujours le premier vers qui ses pensées se tournent lorsqu’elle atterrit à Brisbane. Il restera toujours celui qu’elle brûle d’impatience de retrouver. C’est sa moitié. Sans lui, elle se sent toujours incomplète. Leur amitié est incompréhensible. Même eux n'arrivent pas toujours à la comprendre. Il est le seul à être dans sa vie depuis aussi longtemps.
Leslie a donné l’exclusivité de son retour à sa fille, mais surtout à son énorme manque de sommeil qu’elle devait récupérer. Dès le lendemain, c’est à la porte de Kip qu’elle cogne avec impatience. Il en met du temps à répondre, ou alors c’est elle qui trépigne d’impatience. Elle frappe encore. Elle ne se serait pas gênée d’y entrer sans y être invitée si la porte n’était pas verrouillée. Ce ne serait ni la première, ni la dernière fois qu’elle imposerait sa présence chez lui. Après ce qui lui semble une éternité, il lui ouvre enfin. "C’est pour quoi ?" qu’il lui balance les deux yeux dans le même trou. Elle lui lance un regard incertain, le genre qui veut dire “tu t’es cogné la tête ou quoi ?” La quarantenaire avait mis un peu plus d’attente dans l'accueil que lui ferait son ami. Heureusement que ses neurones semblent vouloir s’aligner sans qu’elle n’ait besoin de rien dire et qu’il se reprend bien rapidement. "LESLIE !!!" qu’il s’écrit soudainement au même moment où elle éclate de rire. Un vrai rire, un bon rire. Celui qui respire un vrai bonheur. Kipplin la serre contre lui et elle ne se fait pas prier pour resserrer l’étreinte encore plus. Bon dieu ce que cet homme lui a manqué ! "Вы наконец вернулись! Как я скучал по тебе! Как долго ты здесь?" - « Sexy l’accent, mais je pige toujours rien. » Elle a beau le côtoyer depuis toujours, entendre sa langue natale depuis tout aussi longtemps, elle n’est jamais arrivée à la maîtriser. Pas même un minimum. Elle a quand même appris le meilleur : les jurons. "Entre ! J’ai du vin !" À dix heures du matin ? Le jetlag de Leslie en a absolument rien à faire, mais elle trouve tout de même l’offre étrange. À voir la tête qu’il tire - elle l’a réveillé, c’est sûre - il ne doit même plus savoir quelle heure il est. « J’crois que t’as plus besoin d’un espresso martini que d’un verre de vin. » qu’elle lui répond tout en franchissant le pas de sa porte. D’ailleurs, dès qu’elle fait son entré, elle découvre une bête poilu qui n’y était pas lors de son dernier passage. Leslie s’abaisse pour laisser le chien venir faire sa connaissance. "Voilà MissPacman ! Fais pas attention au bazar…" - « Depuis quand t’as du temps pour un chien ? » Kip est aussi occupé qu’elle peut l’être, alors ça lui semble insensé qu’il puisse avoir du temps pour s’occuper d’un animal qui demande bien trop d’attention. Un compromis pour l’être aimé ? La brune ne voit aucune autre raison à cette nouvelle acquisition. "Ma femme de ménage est en vacances et j’ai encore les cartons de... bref." Leslie redresse la tête, s’apprête à demander plus de détails alors qu’elle se redresse, mais Kipplin ne lui laisse pas le temps de lui demander. Il ne croit quand même pas qu’il va s’en sortir si facilement ? "Allez, viens ! Raconte-moi tout !" Elle le suit jusqu’à la cuisine avant de prendre appuie contre l'îlot. « Tu veux les bonnes ou les mauvaises nouvelles ? » qu’elle lui demande en sachant pertinemment qu’il les voulait les deux. Aussi bien balancer le mauvais tout de suite… « C’est ma mère… j’suis rentré pour elle. » Maman Cohen est malade depuis longtemps. Ce n’est pas une surprise pour personne. Le retour de Leslie n’annonce rien de bon pour son état toutefois. Ce sont les merveilleuses surprises de l’Alzheimer. Parfois, c’est long avant que l’état d’un patient se dégrade. Parfois, ça va trop vite. « Ça veut aussi dire que j’serais tout le temps là pour te déranger et te poser des questions indiscrètes sur ces affreux cartons. » Ça, c’est la bonne nouvelle. Leslie est de retour pour de bon. Jusqu’à sa prochaine bulle au cerveau.
Kipplin Belov
le gardien des rêves
ÂGE : 44 ans (12 - 11 - 1980) Pensez à lui, parce que sinon... SURNOM : Kip (par sa môman d'amour) Little Belovich (Par son Pôpa d'amour et sa famille russe) - QueenB par la plupart de ses amis (le côté drama et diva peut-être.) -Monsieur le juge pour les autres. STATUT : Après plus de 12 ans de vie commune, l'homme de sa vie est parti avec un Français. Certes, tout le monde lui disait qu'il était plus cornu qu'un cerf, mais Kip était réellement amoureux. Il avait fermé les yeux sur 12 ans de tromperies, sur ces 12 années où il avait dû faire des cadeaux de plus en plus coûteux pour garder l'illusion de leur relation intacte. Et puis, il y a moins de 6 mois, l'homme qu'il aimait plus que tout au monde a fait ses valises et a disparu, ne laissant derrière lui que les vestiges d'une vie à deux qui n'avait de signification que pour Kiplin. Traitez-le d'imbécile si vous voulez, mais il sait au fond de lui qu'Andrew l'aimait vraiment. Célibataire qui ne l'assume pas du tout. Comment fait-on pour draguer en 2024 ? MÉTIER : Juge pour enfant et drama queen à temps complet LOGEMENT : edward street - 102 Loft qu'il habite désormais seul avec le fantôme de sa vie conjugale et son labrador Miss Pacman. POSTS : 172 POINTS : 60
TW IN RP : Tout ce qui peux toucher les enfants par le prisme de son métier & Lutte LGBT+ et tout ce que cela peut provoquer comme réaction négatives. TW IRL : Parlons en. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Sa chienne Miss Pacman est une jeune femelle qu'il a récupéré d'un des jeunes qu'il a tenté d'aider mais qui est malheureusement mort sous les coups de sa famille. + Il ne connait pas son père biologique mais considère son père adoptif comme son véritable et unique père + Il parle le russe courament, surtout les insultes + il va à l'église une fois par an pour faire plaisir à sa mère + Il est fils unique et ADORE être le centre de l'attention + il est allergique aux fruits de merDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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"Ma dernière pensée, mon ami, sera pour toi, pour toi qui m'appelais du port tantôt, et que je n'ai pas voulu rejoindre parce qu'il fallait que je claquasse" Rimbaud pour Verlaine Gideon#1
OUI JE VAIS METTRE DES JOLIES GIF POUR TOUT LE MONDE RPs EN ATTENTE : Ciel ✧ RPs TERMINÉS : Izan#1 + Andy#1AVATAR : Matt Bomer CRÉDITS : Izan (avatar) DC : Jayden Holmes (Aaron Taylor Johnson) INSCRIT LE : 24/08/2024
La chose que Kipplin appréciait le plus chez Leslie, c’était son franc-parler. Elle n’avait jamais sa langue dans sa poche, et surtout, elle ne le jugeait jamais lorsqu’il décidait de composer son petit-déjeuner avec… du raisin fermenté. Oui, du vin. Après tout, ça restait un fruit, non ? Et les fruits, c’est bon pour la santé. Il porta le verre à ses lèvres et avala une longue gorgée, laissant le liquide rubis glisser doucement dans sa gorge. Le goût âpre et tannique, relevé d’une légère acidité, accrocha son palais. Le vin du matin n’avait rien de plaisant, mais il s’en moquait. Ces derniers temps, plus rien n’avait vraiment de goût. Tout s’était estompé, comme si ses sens s’étaient lassés de lui. Ses journées défilaient sans éclat, ternes et identiques, à mesure que son esprit tournait en boucle, enfermé dans une fatigue cruelle. Une grimace crispa ses traits alors qu’une nouvelle migraine martelait l’arrière de son crâne. Il serra la mâchoire et pressa ses tempes entre deux doigts, mais le soulagement se dérobait toujours. Le sommeil aussi, d’ailleurs, le fuyant avec une malice presque sadique. Les nuits s'étiraient interminables, chaque heure éveillée n’étant qu’une défaite de plus face au repos. Kipplin se traînait dans ses journées comme un fantôme famélique, sautant les repas sans même y penser. Petit-déjeuner, déjeuner, dîner… des rituels oubliés, balayés d’un revers d’indifférence.
La voix de Leslie brisa le silence avec son habituelle légèreté moqueuse. « Sexy l’accent, mais je pige toujours rien. » Kipplin tourna la tête vers elle, ses yeux fatigués s’animant enfin d’une lueur de soulagement. Fatigué, oui, mais heureux de la voir là, devant lui. Son sourire se dessina lentement, bancal, mais sincère. Elle était peut-être la seule personne avec qui il parvenait encore à se sentir un peu vivant. « Juré, un jour, je t’apprendrai, » dit-il doucement, comme une promesse. Kipplin n’était pas le plus patient des professeurs, c’était un fait. Mais quand il s’investissait, il savait être un mentor étonnamment bon. « Et je sais que je suis sexy. J’en suis la définition même, » ajouta-t-il avec un air faussement solennel, tout en mettant en marche la machine à café. Il n’avait jamais été du genre à feindre la modestie. C’était soit on assumait, soit on se taisait. Pourtant, il savait que quelque chose avait changé en lui. Depuis la rupture, il sentait le temps s’infiltrer dans les moindres recoins de son visage, comme des fissures invisibles. Il voyait la fatigue creuser les coins de ses yeux, la tension s’inscrire dans ses sourcils, et les cernes s’étendre comme des ombres persistantes. Mais il s’accrochait à l’idée qu’il pouvait encore masquer cette usure. Ou du moins, il voulait y croire. La lumière du matin, bien avancé, filtrait à travers les rideaux tirés à moitié, projetant une douce lueur dorée dans la pièce. L’odeur familière du café fraîchement moulu commençait à flotter dans l’air, se mêlant à celle du bois vieilli et à un léger parfum de vin renversé. Kipplin poussa une tasse fumante devant Leslie et en prit une pour lui. Un bon shoot de caféine ne pourrait pas lui faire de mal. Il trempa ses lèvres dans le breuvage brûlant avant de poser son regard sur sa chienne, qui s’était installée tranquillement aux pieds de Leslie, l’observant avec curiosité. « J’ai pas beaucoup de temps en ce moment, alors elle m’accompagne au boulot. » Il caressa doucement la tête de l’animal, qui se blottit contre sa main. « C’était la chienne d’un ado. J’ai… » Sa voix se brisa, et il détourna les yeux en buvant d’un trait le reste de son café, comme pour noyer l’émotion qui menaçait de le submerger. « J’ai pas réussi à le sauver. » La chienne, comme si elle avait senti la détresse de son maître, posa sa tête contre sa cuisse en quête de réconfort. Kipplin se pencha pour lui flatter doucement le crâne, forçant un sourire fatigué.
« Il va en falloir plus que ça. Dit il en parlant du café. « Tu veux les bonnes ou les mauvaises nouvelles ? » Il haussa un sourcil tout en se préparant un autre café, faisant claquer sa langue contre son palais. « C’est ma mère… C’est pour elle que je suis revenue. » Kipplin hocha lentement la tête, l’air pensif. « Désolé… » murmura-t-il, conscient qu’aucune autre réponse n’était vraiment appropriée. Leslie ne s’étala pas davantage sur l’état de sa mère, mais il devinait dans les silences ce qu’elle ne disait pas. Alors il fit ce qu’il savait faire de mieux : il s’approcha d’elle, poussa un long soupir, et prit une gorgée de café avant de plonger son regard bleu dans celui de son amie. Son regard dériva ensuite vers les cartons empilés dans un coin de la pièce, et un soupir profond, presque douloureux, s’échappa de ses lèvres. « Il m’a quitté, » lâcha-t-il finalement, comme si les mots lui brûlaient la gorge. « Il a suivi un photographe à Paris… » Il laissa échapper un ricanement amer. « T’imagines ? Pour toi, ça doit être une bonne nouvelle. Il est parti sans rien. Ça, c’est étrange… Parce qu’il n’a jamais pu garder un dollar en poche. Mais bon, il a trouvé quelqu’un d’autre à sucer... Sans mauvais jeu de mots. » Il se laissa tomber sur le canapé, épuisé, son café toujours en main. « Mais j’ai pas envie de parler de lui. Vraiment pas. Parle-moi plutôt de toi. » dit-il en tapotant le canapé à côté de lui.
Who's that sexy thing I see over there?That's me, standin' in the mirrorWhat's that icy thing hanging 'round my neck?Um, that's gold, show me some respect, oh+ aeairiel.
Leslie Cohen
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AVATAR : Morena Baccarin CRÉDITS : littlewilding DC : Elisa Sterling INSCRIT LE : 08/09/2024
« Juré, un jour, je t’apprendrai, » Leslie n’était pas particulièrement convaincu qu’elle réussirait un jour à apprendre une langue aussi complexe que celle-ci. Elle doute autant de la patience de son ami que de sa propre persévérance. « Et je sais que je suis sexy. J’en suis la définition même, » Un sourire amusé se dessina immédiatement sur ses lèvres devant l’assurance de Kipplin. Ce qu’il lui avait manqué cet idiot. « Clairement, laisse s’en un peu pour les autres, tu veux ? » qu’elle le nargue automatiquement. Après avoir concocté le deuxième nectar qui résout tous les problèmes, Kipplin dépose les deux tasses fumantes de café sur le plan de travail. Faut croire qu’il a besoin d’alterner avec un breuvage non-alcoolisé pour le bien-être de son corps. Parait qu’il faut faire ça de temps en temps, oui. Le sujet tourne ensuite autour de cette nouvelle bête poilu qui vit avec lui. Connaissant son ami, et son horaire aussi chargé que le sien, oui, la brune est plutôt surprise de cet achat. « J’ai pas beaucoup de temps en ce moment, alors elle m’accompagne au boulot. » Au boulot ? De plus en plus étrange cette histoire. Elle fronce un peu les sourcils, alors qu’elle sent qu’il va enfin lui dire ce que cache toute cette histoire. « C’était la chienne d’un ado. J’ai… » Il s’arrête en plein milieu de sa phrase. La suite n’est pas vraiment difficile à deviner. Elle ferme les yeux quelques instants, comme si ça lui ferait mieux encaisser le coup, alors qu’il confirme sa pensée. « J’ai pas réussi à le sauver. » Elle ne peut que comprendre son ressenti, Leslie ne supporte toujours pas de perdre quelqu’un même après toutes ses années d’ancienneté. Ça la met toujours autant à l’envers. Contrairement à Kip, ce sont rarement des enfants qu’elle perd. C’est toujours plus injuste quand ça les touche, eux, qui devraient avoir toute la vie devant eux. « On peut pas tous les sauver malheureusement. » qu’elle lui dit en venant poser une main contre son avant-bras en guise de réconfort.
« Il va en falloir plus que ça. Il avale les dernières gorgées de sa tasse de café alors que celle de Leslie n’en est qu’à la moitié. Il y a vraiment quelque chose qui cloche avec lui, et ce n’est pas seulement cette histoire d’ado. Leslie lui parle d’abord de sa mère malade, mais elle compte retourner la situation vers lui assez rapidement. « Désolé… » qu’il lui dit, c’est ce que tout le monde lui dit. La brune hausse légèrement les épaules. « Ça va. C'est pas comme si on s'y attendait pas… » Elle n’est pas prête à dire que ça rend la situation facile, mais ça reste la suite logique des choses. Elle va finir par mourir. Ça aussi, ce n’est pas un secret. Ils attendent sa mort… ouais, carrément glauque. Ce n’est pas un sujet sur lequel elle a particulièrement envie de s’étaler. Voilà pourquoi elle choisit ce moment précis pour porter l’attention sur les boites qui attendent… qui attendent quoi ? « Il m’a quitté. Il a suivi un photographe à Paris… » Elle manque de s’étouffer avec sa gorgée de café. « Tu t’fous de ma gueule, c'est ça ? » qu’elle lui balance sans vraiment réfléchir. Elle dirait pas qu’elle pensait qu’ils passeraient toutes leurs vies ensemble, Leslie n’est pas si optimiste sur les relations amoureuses en générales pour avancer de tels propos. Mais, ouais, quand deux personnes sont ensembles aussi longtemps qu’eux, on a du mal à imaginer que ça se termine un jour. « T’imagines ? Pour toi, ça doit être une bonne nouvelle. Il est parti sans rien. Ça, c’est étrange… Parce qu’il n’a jamais pu garder un dollar en poche. Mais bon, il a trouvé quelqu’un d’autre à sucer... Sans mauvais jeu de mots. » - « Dis pas n'importe quoi, j’suis pas heureuse de t’voir souffrir. » qu’elle le reprend aussitôt. Elle ne sait pas trop en quoi tout ceci est une bonne nouvelle… simplement parce que ça pourrait être pire ? Possible, mais ça ne change en rien au ressenti de son ami présentement. « On l’déteste ? » qu’elle lui demande par la suite. Fidèle et loyale, plus que son crétin d’ex, Leslie déteste tout (et qui) ce qu’il déteste. C’est une loi non-écrite de l’amitié après tout.
« Mais j’ai pas envie de parler de lui. Vraiment pas. Parle-moi plutôt de toi. » Elle prend quelques secondes pour réfléchir à ce qu’elle pourrait bien lui dire. Un sujet léger, pas trop sérieux, qui saura lui tirer un sourire, la spécialité de Leslie donc. « T’as envie que j’te raconte mon dernier rencard ? » Bien sûr qu’il crève d’envie de savoir dans quel situation merdique, elle sait encore retrouver. La vie sentimentale de Leslie est un vrai fiasco, c’est pas nouveau. « J’ai parié avec un mec que si je remportais la partie de fléchettes, on allait “prendre un dernier verre”- les guillemets avec les doigts sont très importants ici -chez lui. Il ne m'a même pas laissé gagner et il s'est tiré. » Elle ne comprend toujours pas ce qui lui est passé par la tête. Son message de semblant de remords envoyé moins d'une heure après ne l'a pas non plus aidé à comprendre. « Il veut qu'on se revoit la semaine prochaine, j'espère que t'es dispo pour m'appeler en pleurant si c'est trop merdique. » Toujours important d'avoir une porte de sortie pour se sortir d'une situation délicate.