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 (yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles

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AuteurMessage
Yasmin Hikmet
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
l'ombre des soupçons
  
ÂGE : trente-six ans (14.04)
SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, maman par sa fille de huit ans
STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire
MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations
LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille
(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles 8464b7b642d09a8ee7de4e440e10f7ce22866bed
POSTS : 43 POINTS : 460

TW IN RP : monde criminel, relation abusive et infidélité (passé), dépression.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ›› excellente cuisinière ›› adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ›› engagement féministe ›› passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ›› thé > café ›› marraine d'Emy, la fille d'Andrea.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #a56525
RPs EN COURS : (yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles 20543bede025685ce2217e46e58ac7753bc9012c
hikwells #1 • i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone

(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles Oagc
yasmen #1 • well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry

(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles Mg54
wilmen #1 • you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide

kip #1atlas #1isabel #1chris #1lincoln #1
(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles G1ii

AVATAR : melisa asli pamuk.
CRÉDITS : dear-indies (profil) › crackshipandcrap (hikwells)
DC : izan da silva & maeve wang
Femme (elle)
INSCRIT LE : 17/09/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t55924-yasmin-if-you-want-peace-work-for-justice#top
https://www.30yearsstillyoung.com/t55951-yasmin-you-save-everyone-but-who-saves-you#2913687

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Message(#)(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles EmptyDim 22 Sep 2024 - 15:26

Helen Stenfield adore ce message


forcing laughter, faking smiles
@Helen Stenfield • septembre 2024, ST VINCENT'S HOSPITAL


(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles 1f6a9 tw : violences conjugales

En passant les deux portes automatiques de l’hôpital, les quatre agents de police savent très bien ce qui les attend de l’autre côté des murs silencieux, qui ne laissent rien présager de l’horreur qui se déroule dans le service des urgences. Ils passent devant les rangées de chaises qui accueillent des familles courbées, pressées les unes contre les autres, dissimulées derrière un mouchoir pour éponger les larmes, suspendues à un téléphone portable pour maintenir le lien avec ceux qui ne peuvent pas être présents, ou qui attendent, regards fixés au loin, que la sentence tombe, se préparant au pire tout en espérant le meilleur. À leur approche, le sas s’ouvre pour les laisser passer et une infirmière, sans leur accorder un regard, zieute à droite à gauche dans le couloir avant d’annoncer, d’une voix claire mais basse : ‘’Il ne veut pas quitter sa chambre, mais elle est en train mauvais état… Elle a plusieurs os cassés et…’’ - ’’Conduisez-nous à la chambre de la victime, s’il vous plaît.’’ le lieutenant Hikmet le demande d’une voix polie mais inflexible, qui invite à ne pas s’étendre davantage sur les détails pour l’instant inutiles : savoir que la femme battue a plusieurs os cassés ne changera pas la mission qu’elle est venue honorer, et sa priorité absolue est qu’elle n’hérite pas d’autres blessures pendant qu’ils discutent dans le couloir. Partageant un bref regard entendu avec ses collègues, ils marchent d’un pas rapide derrière l’infirmière qui traverse le corridor à une vitesse pressée, et plus le cortège se rapproche de la chambre, plus la tension monte entre les policiers. Toutefois, l’infirmière n’a pas besoin de désigner la porte pour qu’ils comprennent que c’est derrière celle-ci que le mari violent s’époumone, faisant sûrement valser un plateau de chirurgie — du moins, le tintement aigu du fer donne cette impression même depuis le couloir, sous les cris et les pleurs de sa femme qui le supplie de se calmer. ’’On y va.’’ elle ne peut pas être celle qui s’adresse directement au mari abusif, souffrant de sa condition féminine et de la vision que l’homme possède de celle-ci, elle s’abstient : assurément, même si elle lui demandait de s’immobiliser et de mettre ses mains au-dessus de la tête avec toute l’autorité qu’elle possède, son stupide égo viril ne supporterait pas de devoir ployer face à une femme alors, c’est son collègue qui se charge de s’avancer le premier, mains légèrement relevées près de ses épaules, comme pour apaiser la nervosité palpable : ‘’Monsieur Burke… Votre femme…’’- ‘’Elle est tombée ! Cette empotée incapable de faire les choses correctement !’’ une main posée sur son holster, encore dissimulé par le bas de sa veste en cuir, et ne le quitte pas des yeux : les siens sont injectés de sang, il ressemble à une véritable bête déchaînée, incapable de se calmer tant ses veines se dessinent sur son crâne en menaçant d’exploser. Puis, pendant que son collègue tente de le convaincre de quitter la chambre, elle dévie son regard sur la femme en larmes au fond de son lit, et sur les deux personnes en blouse blanche qui s’affairent autour d’elle. La femme a le visage en sang, les cheveux emmêlés, le bras dans un mauvais état semble-t-il, le plus urgent, donc, est d’extirper la menace pour qu’elle puisse être soignée comme il se doit mais, l’homme ne semble pas être disposé à coopérer…
crédits/takemehome-tothestars
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Helen Stenfield
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
la mécanique du cœur
  
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90)
SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce"
STATUT : séparée définitivement de Sam, ainsi que de Winston ; Helen met sa vie amoureuse en pause.
MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total.
LOGEMENT : désormais en collocation avec Izan et Asher, à Bayside.
(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles Tumblr_pjwgbzfopl1v4pwuno4_400
POSTS : 1446 POINTS : 550

TW IN RP : adultère
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
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IZEN + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8
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HELIVE #3 + (uc) ~ #1 + #2
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YASMEN + (another second in the sunshine a decade in the dark taking part in a dream Have you forgotten what she looks like ?) ~ #1

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sloane #2 + bayside
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AVATAR : adelaide kane
CRÉDITS : draioshta (avatar) - leiaofrph (gifs)
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Femme (elle)
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Message(#)(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles EmptyLun 23 Sep 2024 - 20:33

Yasmin Hikmet adore ce message



let it go
@Yasmin Hikmet st vincent - fin septembre 2024
¤¤¤
crédits gifs (purplespoiler) / code (boté du sud :l:)



De l'action dans un hôpital, il y en avait tous les jours. De l'agitation aussi, il était rare de voir les couloirs de cet endroit vides de chirurgiens, de médecins, d'infirmières ou encore d'aides soignants en train de courir. Un hôpital, malgré les morts annoncés chaque jour, était un lieu vivant et animé. Néanmoins, des maris violents prêts à battre leur femme dans sa propre chambre, ça ne courrait pas non plus les rues, même si le nombre de féminicides ne cessait d'augmenter chaque année. Cela faisait à peine deux heures qu'Helen était arrivée au St Vincent, qu'on l'avait bipé au sujet d'une femme dont les os étaient cassés, probablement à cause de coups répétés de la part de son époux. La surprise, pour cette situation bien précise, était la présence de l'homme dans la chambre de la jeune femme, qui hurlait et pleurait de douleur, mais aussi de peur. Comment l'homme qu'on a aimé, et qu'elle était probablement encore en train d'aimer, pouvait-il agir de la sorte avec elle ? Comment pouvait-il normaliser le fait de la violenter dans un lieu public ? Heureusement qu'il ne se cantonnait pas qu'à la sphère privée, auquel cas la police n'aurait pas pu être appelé en urgence face à sa hargne et son comportement rempli de haine à l'égard d'une femme fatiguée, désemparée, mais forte, qui tentait de rester debout malgré ses blessures. Helen était dans la chambre, sans savoir quoi faire. L'homme était hors de lui, et la présence de deux policiers dans la pièce n'arrangea pas immédiatement les choses. Fort heureusement, grâce à beaucoup de diplomatie, l'homme s'écarta de son épouse, permettant à Helen et sa collègue de s'affairer autour de la femme en détresse pour tenter d'analyser le plus important dans sa prise en charge. Son visage était en sang, ses cheveux emmêlés et elle maintenait son bras meurtri contre elle, son cœur brisé en miettes sur le sol de cette chambre. Le mari fou mit un certain temps avant de coopérer, si bien qu'Helen n'osa pas tout de suite toucher la jeune femme, de peur de représailles directes, puisqu'il n'était encore qu'à quelques mètres d'elle. Le policier homme réussit à le coffrer et à le faire sortir de la chambre, permettant au corps médical de faire correctement leur travail. Sans se préoccuper tout de suite de la présence de la police pour lui prodiguer les soins nécessaires à ses blessures, Helen fit simplement son travail, néanmoins rassurée que la jeune femme derrière elle ne se jette pas sur la victime pour l'interroger. De toute façon, la chirurgienne quémanda rapidement un sédatif pour l'aider à se détendre, si bien qu'elle finit par s'endormir au plus d'une vingtaine de minutes, épuisée par toutes les émotions. Lorsqu'Helen jugea qu'elle avait fait tout le nécessaire pour permettre à la jeune femme de se remettre au moins physique de ces violences, la chirurgienne s'approcha de la policière qui était restée discrète, ce qui la rendit agréable. Le cas contraire, Helen n'aurait pas apprécié qu'elle se jette sur elle pour obtenir des réponses à ses questions, tel un interrogatoire mené. « J'ai stabilité son bras pour le moment, j'imagine qu'il faudra l'opérer. Nous allons attendre que ça aille mieux psychologiquement, une opération maintenant serait de trop. » La situation n'était déjà pas facile pour la victime, alors si elle devait passer sur la table d'opération, Helen ne garantissait pas qu'elle tienne sur le plan psychologique et affectif. « C'est horrible ce qu'elle vient de vivre. Je suis désemparée pour elle... » De l'empathie, beaucoup d'empathie. Voilà ce qu'Helen ressentait à l'instant T. « Vous ne pourrez l'interroger que demain... je lui ai donné quelque chose pour dormir. » Sans aide, aurait-elle réussi à trouver le sommeil ? Pas certain. « J'aimerais vous dire "rassurez-moi, ce n'est qu'un cas isolé", mais j'imagine bien que c'est un phénomène courant dans votre quotidien, non ? De notre côté, on accueille souvent des femmes battues, mais jamais leur mari n'est là pour menacer tout le monde, comme lui vient de le faire. » Elle lançait la conversation, d'un ton calme et posé. La présence des gendarmes n'étaient pas toujours vue d'un très bon œil par les patients, qui souhaitaient vivre leur séjour entre les murs de l'hôpital de manière sereine. Malheureusement, leur intervention comme aujourd'hui était parfois nécessaire, et une collaboration s'avérait être un enjeu important pour la résolution de situations comme celle ci.


(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles D42dfbe8ed4a9656dfd6eaccdc5462831d9254be (yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles B3c069353dcd17b11fbe23755f19567e6915b932
nothing goes as planned,
everything will break, people say
goodbye in their own special way |
a.belle
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:hotmug: :
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Yasmin Hikmet
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Message(#)(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles EmptyMer 25 Sep 2024 - 18:08

Helen Stenfield adore ce message


forcing laughter, faking smiles
@Helen Stenfield • septembre 2024, ST VINCENT'S HOSPITAL


(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles 1f6a9 tw : violences conjugales

La tension est à son comble durant le laps de temps où son collègue tente d’apaiser la nervosité de celui qui, poings rougis, ne prend pas la mesure de ses actes, ne se rend peut-être même pas compte à quel point il terrifie sa femme et les médecins qui s’affairent autour d’elle pour la soigner, pour réparer toutes les blessures qu’il lui a infligé. Ses yeux sont infectés de sang, grossis par la colère, ses sourcils sont tellement froncés que le milieu disparait derrière ses paupières et il est agité, très agité, au point que les policiers en arrière se tiennent prêts à intervenir si le besoin s’impose mais, miraculeusement, celui qui a le rôle de négociateur parvient à le neutraliser sans provoquer d’esclandre. Une fois sorti de la pièce, l’homme est ceinturé et menotté par deux policiers qui se chargent de le faire décamper, l’emportant bien de la chambre de celle qu’il n’a que trop blessé déjà ; les deux autres se lancent un regard entendu avant de se faire le plus discrets possible dans la pièce où la tension est toujours palpable, mais où celle-ci a considérablement diminué suite à son départ. Le haut de son dos appuyé contre le mur près de la porte, elle croise ses bras contre son buste féminin en mordillant nerveusement l’intérieur de sa joue, également traversé par des élans de compassion et de tristesse qu’elle ne peut partager, qu’elle ne doit pas partager, puisque l’empathie, chez les policiers, doit être discrète. Attendant patiemment dans son coin, Yasmin lève de temps en temps le menton pour zieuter en direction de la patiente éplorée, qui trouve un peu de repos quand on lui administre un calmant — pas de quoi arranger les affaires de la police, puisque cela retarde leur enquête, mais la lieutenant ne parvient pas à le regretter totalement, comprenant fort bien que c’est préférable pour la victime et, pour tout le monde, elle est bien l’unique priorité. « J'ai stabilité son bras pour le moment, j'imagine qu'il faudra l'opérer. Nous allons attendre que ça aille mieux psychologiquement, une opération maintenant serait de trop. » pressant ses lèvres l’une contre l’autre, elle lance un regard bienveillant vers la blessée avant de reporter ses iris sombres sur le visage de la doctoresse. ’’Elle va devoir rester à l’hôpital, alors… Il vaudrait mieux que l’on s’assure qu’il ne puisse pas revenir.’’ la vraie question est « comment », puisque tout le monde sait que les hommes coupables de violences conjugales ne sont que rarement punis à la hauteur de leurs crimes « C'est horrible ce qu'elle vient de vivre. Je suis désemparée pour elle... » Yasmin est davantage proche de la colère envers le mari, mais c’est une colère qu’elle a appris à museler au fil des années, sans toutefois parvenir à s’en détacher ’’Elle est forte, elle survivra. Elle a appelé à l’aide, elle sait qu’il est dangereux… Je ne crois pas qu’elle le laissera revenir cette fois.’’ puisque ce n’est pas la première fois que l’homme est épinglé pour des faits similaires, mais d’habitude ce sont les voisins qui appellent les flics ’’Cette fois, je crois qu’elle a compris qu’elle devait partir. Il faut qu’elle parte.’’ relâchant l’étreinte de ses bras, elle fronce brièvement ses sourcils en appuyant ses mains sur ses hanches, soupirant d’un mélange de frustration, de colère et de tristesse. « Vous ne pourrez l'interroger que demain... je lui ai donné quelque chose pour dormir. » son collègue s’apprête à émettre un mot de protestation mais elle le coupe en prenant la parole plus rapidement que lui, pour le faire taire ’’On comprend. Elle est la priorité, on repassera demain pour prendre sa déposition.’’ évidemment, son collègue n’est pas ravi de se faire rabattre le caquet par une femme, même si celle-ci est sa supérieure, mais Yasmin l’ignore en gardant les yeux rivés sur la médecin, à laquelle elle accorde un minuscule sourire complice, malgré les circonstances. « J'aimerais vous dire "rassurez-moi, ce n'est qu'un cas isolé", mais j'imagine bien que c'est un phénomène courant dans votre quotidien, non ? De notre côté, on accueille souvent des femmes battues, mais jamais leur mari n'est là pour menacer tout le monde, comme lui vient de le faire. » - ’’Malheureusement, oui…’’ inutile de mentir, elles ont au moins ça en commun : elles côtoient la mort, le sang, les larmes, mais elles font ces métiers parce que, parfois, l’histoire se termine bien. ’’Je crois que j’ai besoin d’un thé… Vous pouvez m’indiquer la cafétéria ? Je vais rester un peu ici pour m’assurer qu’elle est en sécurité.’’
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Helen Stenfield
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Suite au départ de l'homme violent, la tension commençait déjà à retomber dans la chambre d'hôpital. La peur s'évaporait peu à peu, consciente que le danger était écarté, au moins pour un temps. Sans la présence de la police, la situation aurait été complètement ingérable pour le corps médical, qui n'aurait certainement pas pu immobilisé la personne violente. En tout cas, pas sans un risque. Désormais, la priorité était la santé de la jeune femme, qui subissait un profond traumatisme psychologique à cause des coups portés, en plus de la douleur causée par son bras cassé. Helen s'était déjà affairée pour lui stabiliser, et lui avait administré un calmant pour qu'elle puisse respirer de ce choc subi. Elle en fit d'ailleurs part à la policière encore présente dans la chambre, alors que la victime commençait déjà à s'endormir. « Elle va devoir rester à l’hôpital, alors… Il vaudrait mieux que l’on s’assure qu’il ne puisse pas revenir. » « Est-ce qu'un de vos collègues pourrait éventuellement rester à l'hôpital ? Pour s'assurer qu'il ne revienne pas ? » C'était peut-être une procédure extrême pour une "inconnue", alors que c'était généralement le cas lorsqu'une personnalité pouvait être amenée à vivre un séjour à l'hôpital. Mais la situation était grave, alors la présence d'une figure d'autorité devant sa porte dissuaderait certainement l'homme de revenir, non ? En tout cas, Helen avait beaucoup de peine pour cette jeune femme en pleine souffrance. Les violences envers les femmes étaient si normalisées dans l'esprit de certains hommes, que ça lui en donnait la chair de poule. Elle avait envie de vomir face à tant de colère et d'envie de faire mal à la personne qu'on est censé aimer. « Elle est forte, elle survivra. Elle a appelé à l’aide, elle sait qu’il est dangereux… Je ne crois pas qu’elle le laissera revenir cette fois. » Il fallait l'espérer, oui. « Cette fois, je crois qu’elle a compris qu’elle devait partir. Il faut qu’elle parte. » Helen acquiesçait délicatement de la tête, en maintenant le regard de la policière. Elle voulait croire qu'elle avait raison, que la victime ne referait pas l'erreur de se remettre avec une telle personne. « Je l'espère de tout cœur. Je peux comprendre que parfois, l'amour est si fort qu'on a envie de pardonner... mais tant de violence, c'est impardonnable. » Helen avait une certaine expérience en matière de pardon, puisqu'elle n'arrivait pas à pardonner à Sam son infidélité. La situation n'était certes pas comparable, mais elle était à même de comprendre le côté des sentiments encore présents pour un homme qu'on ne veut plus dans sa vie. « On comprend. Elle est la priorité, on repassera demain pour prendre sa déposition. » C'était la meilleure chose à faire, oui. La femme avait besoin de se reposer, pour être entièrement disponible pour leur interrogatoire. Son collègue semblait moins compréhensif, à en juger par la réaction de son corps face à la remarque de la lieutenant, mais c'était ainsi. Elle était en effet la priorité. Sans état de conscience, pas d'interrogatoire, ça tombait sous le sens. N'étaient-ils pas habitués à confronter ce type de situations ? Comme Helen le disait justement, ces incidents de violence étaient plus fréquents que ce que l'on pouvait croire, et la policière le lui confirma, à contrecœur. « Je crois que j’ai besoin d’un thé… Vous pouvez m’indiquer la cafétéria ? Je vais rester un peu ici pour m’assurer qu’elle est en sécurité. » « Bien sûr, je vous y accompagne. Suivez-moi. » Lui répondit-elle, tandis que son collègue partait dans la direction opposée, visiblement peu enclin à tenir compagnie à sa partenaire de travail. Alors, alors que les deux femmes longeaient le couloir pour rejoindre l'ascenseur, la chirurgienne se risqua à faire remarquer, motivée par le sourire complice que la policière lui avait adressé quelques secondes plus tôt :  « Votre collègue n'a pas l'air très ravi. » C'était un euphémisme, s'il avait pu manifester son désaccord, certainement qu'il l'aurait fait de manière peu agréable. « Je vous rassure, à l'hôpital aussi il y a des hommes qui ne supportent pas que des femmes mènent la danse au bloc opératoire. » Car c'était une question d'égo, rien de plus. C'était évident.


(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles D42dfbe8ed4a9656dfd6eaccdc5462831d9254be (yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles B3c069353dcd17b11fbe23755f19567e6915b932
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Yasmin Hikmet
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
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ÂGE : trente-six ans (14.04)
SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, maman par sa fille de huit ans
STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire
MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations
LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille
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TW IN RP : monde criminel, relation abusive et infidélité (passé), dépression.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ›› excellente cuisinière ›› adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ›› engagement féministe ›› passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ›› thé > café ›› marraine d'Emy, la fille d'Andrea.
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hikwells #1 • i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone

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yasmen #1 • well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry

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AVATAR : melisa asli pamuk.
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Helen Stenfield adore ce message


forcing laughter, faking smiles
@Helen Stenfield • septembre 2024, ST VINCENT'S HOSPITAL


(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles 1f6a9 tw : violences conjugales

« Est-ce qu'un de vos collègues pourrait éventuellement rester à l'hôpital ? Pour s'assurer qu'il ne revienne pas ? » hochant lentement son menton de haut en bas, elle accueille la demande de la chirurgienne avec un sourire qui se veut compréhensif au regard de la situation, puisque la peur est légitime et partagée ’’Pour l’instant, si ça peut vous rassurer, il va passer la nuit en garde-à-vue. Après, ça ne dépendra plus de nous… Tout dépend de la victime, de si elle porte plainte ou non, et si le procureur veut engager des poursuites ou pas.’’ le fait que l’horreur de la réalité soit établie mais pas forcément suivie de conséquences peut paraître frustrant d’un point-de-vue extérieur — et ça l’est, mais Yasmin a suffisamment élimé le cuir de sa consternation pour l’accepter avec une résilience qui ne masque rien d’autre que la malheureuse habitude d’être confrontée à ce genre de situations tragiques. ’’Tout ce que vous mettrez dans son dossier d’hospitalisation pourra être utile pour la justice, en tous cas.’’ elle hoche de nouveau son menton sans que cela ne soit un encouragement quelconque à extrapoler les blessures de la victime, songeant que celles-ci sont largement suffisantes pour conduire à une procédure mais, elle ne peut pas affirmer avec aplomb que l’homme sera jugé et puni à la juste mesure de ses actes. Combien d’hommes ont été arrêtés et sont revenus ensuite fair le travail par vengeance ? Beaucoup trop à son goût, mais elle garde cette information pour elle, Yasmin, ne voulant pas que cette menace plane au-dessus de l’hôpital. ’’Pour l’instant, nous allons rester ici pour nous assurer que la victime est en sécurité.’’ relâchant l’étreinte de ses bras pour les envoyer dans son dos, elle esquisse un petit sourire réconfortant avant de pencher son menton sur le côté, toutes deux étant bien d’accord sur la nature impardonnable des actes de l’époux menotté. Malheureusement, il n’y a rien de plus courant que les femmes victimes de violences, et la lieutenant a arrêté de croire qu’elle pouvait, à elle seule, endiguer ce phénomène abject. Tout ce qu’elle peut faire, à son niveau, c’est limité la douleur et s’assurer que la victime est hors de danger. Et comme elle se colle à cette mission, elle n’hésite pas à demander à la belle brune où elle peut trouver son carburant préféré : du thé ! « Bien sûr, je vous y accompagne. Suivez-moi. » la laissant passer la première, Yasmin suit docilement Helen à travers les couloirs de l’hôpital, en étant un peu gênée de grappiller son temps si précieux de médecin pour une formalité aussi risible qu’un gobelet avec de l’eau chaude mais, avant qu’elle puisse lui dire qu’elle va se débrouiller toute seule pour trouver la cafétéria, la chirurgienne relance la conversation sur un tout autre sujet « Votre collègue n'a pas l'air très ravi. » elle s’exclame d’un « ah » qui feint la surprise, et qui dessine un sourire amusé sur ses lippes tandis qu’elle fourre ses mains dans les poches de sa veste en cuir. ’’Ça… J’ai l’habitude.’’ - « Je vous rassure, à l'hôpital aussi il y a des hommes qui ne supportent pas que des femmes mènent la danse au bloc opératoire. » levant un regard complice vers celle qui porte une blouse blanche, Yasmin marmonne ’’Pourquoi je ne suis pas surprise ?’’ le collègue en question remet en doute sa position hiérarchique parce qu’elle est une femme, et parce qu’il croit toujours qu’elle a tué un homme qu’il admirait mais, ça, c’est une information qu’elle compte bien garder pour elle. ’’Ils ne vous pensent pas assez qualifiée pour tenir un bistouri, et moi un flingue. Finalement, nos situations sont assez similaires.’’ c’est un amusement aigre qui fleurit sur ses lèvres, et elle s’avance d’un pas pour pousser la porte de la cafétéria, tenant la porte pour que Helen puisse y passer la première si elle le souhaite, même si Yasmin n’est pas sûr que la jeune femme ait la possibilité de s’attarder. ’’Vous avez le temps pour un thé ? Qu’on puisse médire sur nos collègues masculins avec de quoi soulager nos gorges…’’ tenant toujours la porte, elle plante ses yeux dans ceux d’Helen en lui adressant un sourire mutin, auquel personne ne peut résister pas vrai ?
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« it's not simple to say, that most days i don't recognize me. i'm not anything like i used to be although it's true, i was never attention's sweet center, i still remember that girl : she's imperfect but she tries, she is good but she lies. she is hard on herself, she is broken and won't ask for help, she is messy but she's kind, she is lonely most of the time »
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Helen Stenfield
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
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ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90)
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MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total.
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Yasmin Hikmet adore ce message



forcing laughter, faking smiles
@Yasmin Hikmet st vincent - fin septembre 2024
¤¤¤
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tw : violences conjugales



« Pour l’instant, si ça peut vous rassurer, il va passer la nuit en garde-à-vue. Après, ça ne dépendra plus de nous… Tout dépend de la victime, de si elle porte plainte ou non, et si le procureur veut engager des poursuites ou pas. » Toutes ces procédures judiciaires ne lui étaient pas nécessairement connues, alors Helen apprécia que la lieutenant la rassure quant à l'éventualité qu'il ne revienne pas. La chirurgienne espérait très fort que la victime ose porter plainte contre cet homme violent, peu importe la nature de ses sentiments. Evidemment, la brune n'était pas en mesure de lui partager son avis, et elle ne le ferait pas. Loin d'elle l'idée de vouloir la convaincre de la faire, mais elle espérait qu'il y ait suffisamment de rancœur, de déception, de tristesse et de souffrance dans son cœur pour qu'il manifeste l'envie de le tenir éloignée à jamais d'elle. C'était tout ce qu'il méritait. « Tout ce que vous mettrez dans son dossier d’hospitalisation pourra être utile pour la justice, en tous cas. » Helen n'était pas certaine de comprendre si elle lui intimait d'aggraver la situation dans son rapport, mais sa remarque ne tombait néanmoins pas dans l'oreille d'une sourde. Elle hocha en douceur la tête, car elle garderait à l'esprit ces mots lorsqu'elle rédigerait le compte-rendu de son intervention auprès de la victime. Si Helen pouvait l'aider, d'une certaine façon, elle n'hésiterait pas à accentuer un peu l'état de ses blessures, même si ces dernières étaient très graves. « Pour l’instant, nous allons rester ici pour nous assurer que la victime est en sécurité. » Le professionnalisme de la jeune femme faisait naître un véritable sentiment de sûreté chez la chirurgienne, qui se sentait rassurée par ses paroles. Combien de fois était-elle tombée sur un flic bien gras, à peine concerné par les sentiments d'une femme battue ? Helen savait qu'en face d'un homme, sa décision de plonger la victime dans le sommeil pour se remettre de ses émotions aurait été très mal perçue, comme le laissant croire le collègue de la policière. Pour le coup, la chirurgienne ne lui répondit rien, se laissant juste bercer par sa voix rassurante, puis elle accepta de l'accompagner jusqu'à la cafétéria. En chemin, le policier emprunta un autre couloir, laissant les deux jeunes femmes libres de parler tranquillement. La brune se confia alors au lieutenant, lui affirmant que la machisme existait aussi au sein de cet hôpital. « Pourquoi je ne suis pas surprise ? » Elles s'adressent un sourire entendu, même si finalement ce sont des choses plutôt tristes à entendre. Au jour d'aujourd'hui, il existait pourtant des hommes qui continuaient à se croire encore si supérieur aux femmes. C'était parfois très écœurant. « Ils ne vous pensent pas assez qualifiée pour tenir un bistouri, et moi un flingue. Finalement, nos situations sont assez similaires. » Tout à fait, leurs situations étaient vraiment similaires. « C'est bien triste, d'être si bas d'esprit. » Si bête, si ridicule, si con, en fait. Malheureusement pour la policière, Helen imaginait qu'un homme devait encore moins bien respecter une femme flic qu'une femme chirurgienne. Sûrement en utilisant le prétexte de : flic, c'est un boulot d'homme. Écœurant, pensait-elle déjà tout à l'heure. « Vous avez le temps pour un thé ? Qu’on puisse médire sur nos collègues masculins avec de quoi soulager nos gorges… » La proposition tombait à point nommé, Helen ne s'imaginait pas vraiment repartir si vite en consultation après ce qu'il venait de se passer. « Avec grand plaisir, j'ai besoin que la pression retombe complètement, en plus de ça. » La surprise, la peur commençaient déjà à être bien loin, mais elle ne doutait pas que partager un thé avec la policière l'aiderait à se sentir définitivement mieux. Alors, la chirurgienne passa la porte de la cafétéria qu'elle tenait toujours, l'invitant à passer devant elle. Helen l'attendit néanmoins deux pas plus loin, pour qu'elles puissent continuer à marcher l'une à côté de l'autre. Il n'y avait personne, alors elles arrivèrent très rapidement proche du comptoir. A force de se croiser tous les jours, ou presque, la personne en charge de la cafétéria lui adressa un large sourire, tandis qu'Helen passa commande à voix haute : « Deux sachets de ton meilleur thé noir. » Ironisa-t-elle, en adressant un sourire en coin à la policière qui avait certainement compris que sa commande dépassait largement la réalité du terrain : « Ce n'est pas digne du salon de thé du coin, mais on finit par s'y faire à force. Tu mets ça sur mon ardoise de la semaine. » Elle lui tendit deux gobelets remplis d'eau chaude, ainsi que deux sachets de thé qu'elles auraient tout le loisir de faire infuser elles-mêmes, en s'installant à une table. Helen lui emboîta d'ailleurs le pas, en tenant les deux récipients chauds, et choisit une table tout à fait au hasard. Seule, Helen se serait affalée contre le dossier de sa chaise en soupirant. Accompagnée de la policière, elle se tint correctement, sans laisser une seconde de répit à ses zygomatiques, puisqu'Helen lui souriait toujours. « Sacré histoire quand même... mon chat va encore me ramasser à la petite cuillère ce soir en rentrant. » Pauvre Miketi, Helen se confiait toujours à elle quand quelque chose n'allait pas au travail, puisqu'elle était toujours une oreille attentive, sans jamais se plaindre de ses propres plaintes. D'un côté, elle était dénuée de paroles, alors c'était facile pour elle d'écouter sans montrer un quelconque mécontentement d'entendre des histoires aussi terribles. « M'enfin, vous devez voir des choses bien pires encore... vous avez tout mon respect pour ça. » Et pour tout ce que la police faisait tous les jours, bien entendu. Pas que pour ça.


(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles D42dfbe8ed4a9656dfd6eaccdc5462831d9254be (yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles B3c069353dcd17b11fbe23755f19567e6915b932
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Helen Stenfield adore ce message


forcing laughter, faking smiles
@Helen Stenfield • septembre 2024, ST VINCENT'S HOSPITAL


(yasmen #1) ♢ forcing laughter, faking smiles 1f6a9 tw : violences conjugales

« C'est bien triste, d'être si bas d'esprit. » elle a un bref haussement de sourcils qui semble signifier que cela ne l’étonne même pas, puisque les domaines médicaux et juridiques ont longtemps été l’apanage des hommes, et il apparaît nettement que certains n’apprécient que moyennement que les armes et les bistouris puissent être également distribués aux femmes désormais. ’’Les femmes étaient cantonnées aux rôles d’infirmière ou de secrétaire, maintenant qu’on joue dans la même cour, les rapports de force ont changé.’’ sur papier, on vante l’égalité parfaite mais, il ne faut pas être dupe : elle ne subirait pas autant le mépris de ses collègues si elle était un mec. Personne ne remettrait ses capacités en question, et personne n’oserait remettre sa parole ou ses directives en doute. Il y a encore du progrès à faire, c’est clair, mais il y a également quelque chose de réconfortant à savoir que le problème est généralisé, et s’étend au-delà de sa sphère professionnelle. Helen n’est pas flic mais n’est pas épargnée pour autant, c’est bien le problème ne vient pas de leur propre personne, pas vrai ? Chassant ces sombres pensées de son esprit, la lieutenant se redresse en osant inviter la jeune chirurgienne à se joindre à elle pour une pause bien méritée, et des deux, c’est la plus jeune qui semble en avoir le plus besoin. Est-ce la première fois qu’elle fait face à un homme qui bat sa femme ? Yasmin ne doute pas du fait qu’elle a dû voir tout un tas de choses horribles entre ces murs, mais peut-être que se confronter à l’horreur primitive est plus difficile qu’elle ne l’avait pensé. « Avec grand plaisir, j'ai besoin que la pression retombe complètement, en plus de ça. » elle esquisse un petit sourire encourageante adoucissant son regard lorsque ses billes foncées glissent sur les traits de la demoiselle, qui semble véritablement secouée. Elle ne juge pas, Yasmin, consciente que sa faculté à endosser le poids du malheur n’est pas donnée à tout le monde. Elle non plus, au début de sa carrière, n’aurait pas supporté la scène qui vient de se dérouler. On s’y fait. Peut-être est-ce une mauvaise chose, finalement, de côtoyer la douleur de si près au point d’y être presque immunisée, mais comment continuer sinon ?

Les bras croisés contre son buste féminin, elle avance aux côtés de la belle brune au sein de la cafétéria presque déserte, ne prenant conscience de l’heure tardive qu’en voyant la salle silencieuse, dont les tables rondes sont quasiment vides. ’’Pratique qu’elle soit ouverte même la nuit.’’ dit-elle simplement pour faire la conversation et penser à autre chose, en regrettant de ne pas avoir la même chose au commissariat — quoique, non, mauvaise idée, elle y passerait encore plus de temps. « Deux sachets de ton meilleur thé noir. » dubitative, elle lance un regard à la personne derrière le comptoir avant de bifurquer vers Helen, finissant par lui adresser un sourire amusé sous la mise en scène qu’elle lui offre « Ce n'est pas digne du salon de thé du coin, mais on finit par s'y faire à force. Tu mets ça sur mon ardoise de la semaine. » - ’’Je bois le café infect d’un distributeur dans un couloir, alors…’’ sous-entendu « je suis immunisée à tout » ’’Merci, c’est très gentil.’’ leur commande récupérée, elles s’installent à une petite table au calme, ce qui n’est pas une denrée rare dans cette vaste salle dépeuplée, si bien que Yasmin a presque peur que sa voix résonne quand elle reprend la parole pour lui répondre ’’J’échange votre chat contre ma fille de huit ans.’’ découpant l’emballage en papier pour en extraire le petit sachet de thé qu’elle met aussitôt à infuser, appuyant ensuite son coude sur la table pour que son menton puisse se nicher dans sa main ‘’Je l’ai élevée seule alors je crois que je lui ai passé un peu trop de caprices…’’ elle tord le coin de sa bouche sur le côté en ayant l’air d’avouer sa culpabilité, même si la discussion légère lui fait du bien après cette soirée difficile, qui l’est peut-être moins que d’habitude d’ailleurs. « M'enfin, vous devez voir des choses bien pires encore... vous avez tout mon respect pour ça. » elle hausse les épaules en jouant distraitement avec le fil en tissu de son sachet de thé, se réconfortant de la chaleur qui émane du gobelet tandis que, finalement, elle se laisse choir sur sa chaise sans grande retenue, elle ’’Comme vous, je pense… On est confrontées au pire, toutes les deux. Mais je crois que ça a du sens. Du moins, on ne fait pas ce métier sans que ce soit une vocation… Ce serait trop difficile à supporter sinon, vous ne pensez pas ?’’ du moins, c’est ce qu’elle croit naïvement, Yasmin.
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« it's not simple to say, that most days i don't recognize me. i'm not anything like i used to be although it's true, i was never attention's sweet center, i still remember that girl : she's imperfect but she tries, she is good but she lies. she is hard on herself, she is broken and won't ask for help, she is messy but she's kind, she is lonely most of the time »
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