and so a touch that was my birthright became foreign (greede #1)
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10346 POINTS : 100
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
- and so a touch that was my birthright became foreign - @Atlas Siede ↣ crédits gifs/ungiffed & rampld
Une palanquée de prétextes, voilà ce que Lola apporte, en plus de ses fleurs, aux parents Siede. Elle sait pourtant qu’elle n’a pas besoin de ça, qu’elle est chez eux comme elle est chez ses propres parents, mais il y a toujours ce petit quelque chose en elle qui la fait pencher pour la justification lorsque, après le travail, elle termine sur le perron de cette famille qu’elle considère comme la sienne. Le visage de la matriarche de la maison s’éclaire d’un bonheur immédiat à l’instant où elle ouvre la porte sur une Lola souriant jusqu’aux oreilles. Dans sa main, elle tient un bouquet de gypsophile, de matricaire, et de feuillages de saison qu’elle lui tend comme une enfant qui a fait son devoir de gentille fille et qui offre à sa maîtresse le plus beau des cadeaux de fin d’année pour la remercier du temps qu’elle lui accordé, de ce qu’elle lui a appris. Ce n’est pas elle qui l’a composé, elle est allée le chercher chez son fleuriste préféré, celui qui fait payer un bouquet champêtre une petite fortune alors qu’il suffit à quiconque de se pencher dans un champ pour un résultat similaire, aussi la posture qu’elle maintient quelques secondes encore pourrait faire penser le contraire : Lola, la gentille fille, madame Siede, la maîtresse "Pour ton bureau. Elles te plaisent ?" lui fait-elle, se laissant appeler par l’invitation de rentrer qu’elle reçoit sans le moindre délai.
Il n’est pas si tard que ça, il fait encore clair dehors. Si elle ne s’attarde pas trop longtemps, elle pourra probablement embrasser Claudia avant qu’elle n’aille au lit, mais ça ne lui effleure même pas l’esprit. Elle est occupée ailleurs, ici en l’occurence, à partager les derniers potins de sa vie avec une femme qu’elle admire autant qu’elle admire sa propre mère. Elle l’invite à prendre un verre, elle accepte, et puis une chose en entraînant une autre, le bouquet qu’elle a apporté déposé sur le comptoir de la cuisine, elles en viennent à se remémorer le passé — celui qui donne à Lola l’envie irrépressible de rejoindre le bureau de son interlocutrice. C’est un lieu sacré pour elle, c’est pour cette raison qu’elle aime autant cette maison : cette pièce regorge de mystères et de bons moments dans lesquels elle a envie de replonger maintenant, la tête doucement enveloppée dans du coton à cause de ce qu’elle vient de boire à petites gorgées pour ne pas donner l’impression qu’elle n’attendait que ça, de pouvoir boire. Peu importe. Ça lui arrive de temps en temps, de penser à ces moments quand elle se sent seule et triste, espérant y puiser la force nécessaire de continuer d’avancer en se raccrochant à ce dont elle se souvient de ces fois où, avec Atlas, ils se retrouvaient tous les deux dans le bureau de sa mère, à lire des histoires, à s’en raconter, et à parler de leur avenir qui est bien loin de celui qu’ils avaient fantasmé à l’époque. Elle pose son verre, elle soulève le vase débordant de fleurs "Je m’en charge, laisse-moi faire." Après une heure, peut-être deux — le délai induit pas la politesse qu’elle maîtrise à la perfection, elle rejoint l’étage de la maison familiale avec, à la main, le vase contenant le bouquet qu’elle a ramené. Et elle le sent battre dans sa poitrine, son coeur. C’est un peu douloureux quand elle y pense… alors elle fait en sorte de ne pas y penser, poussant la porte, et s’enfonçant dans la pièce avec la curiosité d’une petite aventurière qui se laisse charmer par l’expectative de découvrir de nouveaux secrets.
Rien n’a vraiment changé, elle le sait. Dans ce bureau, il n’y a qu’elle qui a bougé, et elle ose espérer que c’est pour le meilleur ; elle est vêtue d’un tailleur hors de prix d’un rose poudré tout doux, qui tranche juste assez avec la carnation de sa peau pour la sublimer, et dont elle a abandonné la veste pour découvrir une blouse cintrée blanche, qui met en valeur les atouts que personne n’oserait lui reprocher, autant dire que dans la vision de la petite fille qu’elle était alors, elle lui donne l’air que le meilleur lui est arrivé. Oh, si elle savait. Elle déambule presque sur la pointe des pieds, le tapis persan qu’elle frôle avec ses talons feutrant le moindre de ses mouvements, pose précautionneusement le vase sur le bureau qui trône au milieu de la pièce et sur lequel elle se voit parfois assise devant, parfois assise dessus ; et c’est ce souvenir là qui la fait glisser vers une pente dangereuse qu’elle observe en s’approchant de trop près avec l’audace des imprudents, s’imaginant la douceur de lèvres dans son cou, de mains remontant ses cuisses. Elle sursaute d’un coup, recule du bureau dans un léger pas en arrière, et tourne la tête avec la même intention, surprise, quand la porte du bureau s’ouvre sans qu’elle ne s’y attende un seul instant, perdue dans le côté le moins innocents des songes qu’elle raccorde à cet endroit. C’est fou, mais comme des aimants, ses yeux trouvent immédiatement ceux d’Atlas, et la réplique fuse, juste après le sourire tout en fossettes qu’elle lui adresse sans concession "Bonsoir, étranger."
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Dernière édition par Alma Barton le Ven 27 Sep 2024, 13:10, édité 1 fois
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 7580 POINTS : 340
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › louis › sergio › gayle › raelyn › lewis #2 › yasmin #1 › alma #1 › ginny #3
alma #1 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2
Il n’a pas pour habitude de prêter attention aux notifications qui polluent, trop régulièrement à son goût, l’écran de son téléphone. De manière générale, il laisse les petites bulles informatives s’accumuler, avant de toutes les supprimer d’un coup, sans le moindre intérêt, loupant parfois des messages de ses proches. Atlas n’est pas de cette génération qui passe son temps collé à son téléphone, trop habitué à faire sans durant ses années à l’armée, il peut parfaitement s’en passer. La distraction est uniquement nécessaire lorsqu’il se retrouve dans la salle d’attente de son kiné, le forçant à rester assis sur sa chaise, plutôt qu’à fomenter une excuse qui l’amènera à fuir le cabinet médical. Il scrolle sans but, s’attardant sur les dernières applications téléchargées par sa sœur, avant qu’une notification n’attire réellement son attention : le rappel de la diffusion d’un match de rugby le soir-même. Une broutille, un simple message qui l’incite à bien allumer son poste de télévision en début de soirée, mais également le constat d’un vide qu’il n’avait pas relevé jusqu’à présent. Depuis combien de temps son père ne lui avait pas demandé de venir regarder un match à la maison ? À quel moment Atlas a tellement perdu trace de ce qu’était sa réalité qu’il en a oublié les traditions instaurées avec son paternel ? Il a beau chercher, au-delà de sa mémoire défaillante, il n’a pas souvenir de la moindre invitation depuis ce qui s’apparente être des mois. Et rien de tout cela s’avère normal. À quel moment son père a décidé que ce serait trop lui demander ? Qu’est-ce qu’il a bien pu dire, ou ne pas faire, pour que ce ne soit plus une habitude, un rendez-vous imposé ? À mesure que ses yeux relisent la notification, la culpabilité le gagne. Véritable écho de tout ce qu’il ne cesse de manquer alors que le temps de rattraper les années perdues est enfin à sa portée. Il transporte ce blâme durant sa séance, rendant les exercices plus difficiles encore et sa concentration bien trop maigre pour espérer obtenir le moindre résultat.
Le soleil entame à peine sa course vers l’horizon lorsqu’il se gare dans l’allée à l’arrière de la maison familiale. Il n’a prévenu personne, préférant venir dès la fin de sa séance, qu’importe si le match ne commence pas avant une bonne heure et demie. Il leur doit bien cela, un peu de son attention, quand il a déjà éludé bien trop de rendez-vous dominicaux. Il s’impose un mantra, s’obligeant à rester pleinement connecté à l’instant, plutôt que laisser ses pensées l’absorber. Il veut essayer, sans la promesse d’un score parfait, au moins d’être présent, pour les rassurer, eux qui n’osent même plus l’aborder tant il a su être virulent pour les tenir à distance. La porte de la cuisine est déverrouillée, il trouve sa mère en train de ranger des verres et s’empresse d’aller l’embrasser. Il ne fera aucun commentaire sur la façon dont elle le retient contre elle, juste une seconde supplémentaire. Elle le submerge du regard aimant d’une mère alors que sa main glisse sur sa joue et qu’elle ne désapprouve lentement. « Tu aurais pu te raser. » Il lève les yeux au ciel, ayant bien trop entendu cette remarque ces derniers temps. « Je viens regarder le match avec papa. » Il reconnait le sourire qu’elle lui adresse, un remerciement silencieux, l’approbation qu’il ne cherchait pas, mais qu’elle lui offre sans réserve. Au loin, il entend la télévision s’allumer, il lui suffit d’attraper deux bières dans le frigo pour aller retrouver son père et alléger le poids qui s’était installé dans sa poitrine. Le programme est simple, mais subitement chamboulé par l’expression de malice qu’il devine sur les traits de sa mère. « Lola est en haut. » Ses mouvements se stoppent net à l’entente de ce prénom et d’une manière presque stupide, il peut sentir les battements de son cœur s’accélérer. Il ne dit rien, hausse les épaules, oublie les bières dans le frigo et s’éloigne dans le couloir en direction du salon. Pour se rendre d’une pièce à l’autre, il est obligé de passer devant les escaliers. Il observe les marches un instant. Et sans réfléchir, il monte.
Il n’a pas besoin de chercher, il sait exactement dans quelle pièce elle se trouve. Pourtant, il hésite sur le seuil. Le temps d’une seconde, à se demander si cela a un quelconque intérêt. Elle n’est pas venue pour lui, probablement juste pour une simple visite. Mais qu’est-ce qu’elle fait seule dans ce bureau alors ? La curiosité s’accompagne au désir de la voir, juste un instant, et le pousse à ouvrir la porte sans ménagement. Il perçoit sa surprise, qu’elle masque dans un sourire. « Bonsoir, étranger. » Le simple son de sa voix lui provoque un frisson qu’il dissimule en venant croiser ses bras sur son torse, prenant nonchalamment appui sur le chambranle de la porte. Il déteste qu’elle souligne aussi aisément ce qu’ils semblent être devenus avec le temps. Des étrangers qui se croisent sans se comprendre. « Bonsoir. » Ses yeux glissent lentement sur elle, s’attardant subtilement sur chaque détail, de son tailleur cintré à la paire de boucles d’oreille qu’elle porte. Son regard la parcourt de la tête aux pieds dans une lenteur parfaitement maîtrisée, prenant le temps d’effleurer chaque courbe, savourant chaque seconde. L’envie de refermer la porte derrière lui le traverse, de créer un espace clos où ils se retrouveraient seuls pour la première fois depuis si longtemps. Un endroit où il pourrait enfin déverser tout ce qui le ronge de l’intérieur, annihilant la joie de vivre qui était autrefois sienne. Il hésite, mais reste impassible, incapable de franchir ce cap qui n’aurait jamais dû en être un. Elle était celle auprès de qui il se confiait, elle est devenue celle qu’il observe de loin, sans réellement savoir quoi faire. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Pas dans cette maison qui a toujours été comme la sienne, mais dans cette pièce, à effleurer les meubles du bout des doigts comme pour en invoquer les souvenirs qu’ils renferment.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10346 POINTS : 100
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
- and so a touch that was my birthright became foreign - @Atlas Siede ↣ crédits gifs/ungiffed & rampld
Il se tient à distance, Atlas, et ça lui laisse une sensation bizarre. Il ne reste pas uniquement en retrait d’elle et de ce qu’elle représente pour lui, il refuse visiblement l’idée même de rentrer dans la pièce alors qu’elle s’y trouve. Ça la fait se sentir coupable de s’imposer dans un endroit qui légitimement lui appartient, ainsi elle se demande si elle ne devrait tout simplement pas s’en aller pour le laisser disposer des lieux comme il l’entend puisque, apparemment, c’est elle qui dérange. Elle est puérile quand elle pense de cette façon. Seulement, les faits sont là, et le sentiment désagréable, alors même si elle ne dit rien, elle se braque un peu dans le fond d’elle-même. Elle est heureuse de le voir pourtant, c’est une évidence que ses yeux trahissent quand, incapables de se détacher des siens, elle le fixe, le dévisage, et note la première chose qui lui saute aux yeux. Sa tête se penche, elle plisse les paupières et murmure dans un léger sourire "T’as besoin d’une coupe." C’est à peine un reproche : elle l’aime hirsute comme elle l’aime soumis à la prérogative des militaires dans son genre, Atlas, mais c’est encore la seule chose qu’elle peut dire sans avoir l’impression de mettre les pieds dans le plat. Et puis de toute façon, ça reste une constatation fugace, faite sur le ton de la conversation, faite surtout pour noyer le sentiment que lui laisse la manière dont lui laisse glisser ses yeux sur le moindre recoin de sa silhouette qu’elle redresse sans véritablement y penser pour lui offrir le loisir de ne rien négliger lors de son examen fait à distance. Des frissons la parcourent lorsqu’elle sent la caresse de son regard, conquise par le sentiment grisant d’être regardée de cette manière. Ça titille son orgueil, fait palpiter son coeur un peu plus fort… mais il reste à sa place, le jeune homme, et ça la frustre, ainsi pour palier ce sentiment, Lola attaque tout doux, posant à peine ses fesses sur le bord du bureau derrière elle tout en lui disant "Alors qu’est-ce que t’en penses ? Est-ce que j’ai enfin réussi à me débarrasser de tous mes kilos de grossesse ?" Il ne la regarde pas pour vérifier son poids, elle le sait. Sauf que c’est plus subtil d’amener le fait qu’elle a surpris la façon dont il la regardait que de lui demander ouvertement d’arrêter de la torturer en l’effleurant sans vraiment le faire, ses bras croisés sur sa poitrine tandis qu’il reste là, à plusieurs mètres d’elle.
Elle pince les lèvres pour retenir son sourire, les garde un instant fermées comme ça pendant que lui la questionne. Son interrogation lui fait hausser les épaules, tendre les bras pour tenir le bord du bureau sur lequel elle s’est à peine assisse, le corps tourné dans sa direction, ses yeux soudés à la silhouette qu’il lui offre ; il a dérivé doucement, son regard, s’attardant sur sa tenue, sur la nonchalance qui émane de lui alors qu'il est là, appuyé contre le chambranle de la porte en donnant l'air d’attendre d’être invité à entrer. Il est chez lui, c’est ridicule, et cette pensée la fait rire très légèrement avant qu’enfin, elle ne lui réponde "J’ai vraiment besoin d’une excuse pour rendre visite à tes parents ?" Hypocrite, s’assène-t-elle elle-même dans l’intimité de ses pensées ; elle le lui demande alors qu’elle a eu besoin d’aller acheter des fleurs pour mieux justifier de sa visite. C’est drôle, comme les choses changent, pense-t-elle en continuant de l’observer. Avant son mariage, il ne lui aurait jamais posé cette question, il aurait accepté qu’elle était la bienvenue, que la porte lui étant toujours ouverte, et que disposer de cet endroit en particulier était d’une normalité telle que ça n’aurait constitué aucune forme de bizarrerie de la voir ici, à une heure pareille. Aujourd’hui, se demande-il pourquoi elle préfère être là alors qu’elle a un mari et une petit-fille qui l’attendent à la maison ? Se sentirait plus à l’aise avec sa présence si elle lui donne une excuse potable à son intrusion ? Elle ne veut pas l’embarrasser, c’est une certitude qui la transie d’un léger sursaut qui l’aide à se redresser sur ses talons hauts, et elle lui fait finalement, allant se positionner près du vase qu’elle a ramené et posé à quelques centimètres à peine de là où elle était assise une seconde plus tôt "J’ai pensé à ta mère ce matin, j’avais envie de lui apporter des fleurs." Elle s’applique à lui montrer le bouquet, tourne le vase pour qu’il le voit un peu mieux, et continue "On a discuté toutes les deux. On a peut-être bu un verre ou trois, ne sois pas étonné si elle divague pendant le temps que tu passeras ici." Elle sourit, son nez se plissant doucement quand elle le fait. Elle ne lui retourne pas la question, ce serait idiot. Il a grandi ici, il est tous les droits d’aller et venir à sa guise. À son contraire donc, et cette logique la frôle, la poussant en fin de compte à lui demander après un instant à réarranger la tenue des fleurs dans le vase "Tu veux que je m’en aille ?" Et cette fois-ci, elle évite de le regarder.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 7580 POINTS : 340
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › louis › sergio › gayle › raelyn › lewis #2 › yasmin #1 › alma #1 › ginny #3
alma #1 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2
La sensation est étrange, de se retrouver là, ensemble, pour la première fois depuis ce qui lui apparaît être une éternité. Il perçoit le sourire qu’elle lui adresse, mais impose une distance de sécurité, son impulsivité l’ayant déjà fait monter jusqu’ici. Il ne sait pas ce qu’il attend, mais il a ressenti ce besoin irrépressible de la voir dès l’instant où sa mère avait prononcé son prénom. Et il la voit désormais, juste en face de lui, percher sur ses talons hauts, son regard croisant le sien de manière magnétique. Il est heureux de la voir sans que ce ne soit orchestré, dans cette pièce qui résume tant les années passées à parcourir la vie à ses côtés. Il hausse un sourcil interrogateur alors qu’elle plisse du nez. Avant même qu’elle n’entrouvre les lèvres, il sait qu’elle va trouver quelque chose à commenter. « T’as besoin d’une coupe. » Il lève les yeux au ciel de la même manière qu’il a su le faire auprès de sa mère quelques minutes auparavant. « Parfois, j’oublie que les femmes de cette maison ont forcément un avis sur tout. » Bien sûr qu’il l’inclut dans les femmes sous ce toit, elle qui a toujours traîné dans les parages, qui vient même sans que l’un des enfants de la fratrie soit dans le coin. Elle est ici chez elle et c’est ce qui le hante parfois, la simple perspective de toujours avoir Lola dans sa vie, qu’importe à quel point il aimerait échapper aux souvenirs de leurs occasions manquées. La rengaine est éternelle. Il replonge tête la première, abusant de sa position pour la dévorer du regard, comme s’il n’était pas censé démontrer une certaine retenue face à une femme mariée. « Alors qu’est-ce que t’en penses ? » Pris la main dans le sac, son regard grimpe quelques étages, pour retrouver les prunelles émeraudes d’une Lola légèrement amusée. « Est-ce que j’ai enfin réussi à me débarrasser de tous mes kilos de grossesse ? » Sa mâchoire se serre tandis qu’il se redresse. Il déteste se faire rappeler à l’ordre, plus encore lorsqu’elle lui jette à la figure la vie qu’elle a construite sans lui. Tout cela est puérile, mais Atlas s’efforce de ne jamais penser au fait qu’Alma est devenue mère. Mais c’est sa question qui finit par le laisser perplexe ? Est-ce que son mari s’est permis des commentaires déplacés sur son physique ? Ou est-ce que c’est son approbation qu’elle est venue chercher ? Plongeant à nouveau son regard dans le sien, il répond sans la moindre once d’hésitation. « Tu es magnifique. » Qu’importe son statut ou ce qu’ils sont devenus, Atlas a des yeux et le constat reste d’une évidence première. Lola a toujours été magnifique. Il n’a pas honte de l’affirmer. Il n’est même pas question d’en faire le moindre débat, et jamais il ne cachera ce qu’elle a toujours éveillé en lui : un désir qui ne s’explique pas.
Il ne sait pas ce qui semble tant l’amuser dans la situation. Comme si elle avait attendu ce moment et qu’elle cherchait à s’en délecter, alors qu’il aimerait réduire au minimum leur échange. Il ne sait pas ce qu’il veut Atlas, mais partir ne fait plus réellement partie des options envisagées. « J’ai vraiment besoin d’une excuse pour rendre visite à tes parents ? » Touché. Elle n’a jamais eu besoin d’excuses, il n’a pas à se mêler de la relation qu’elle entretient avec ses parents, ni celle qu’elle doit encore maintenir avec Mia. Auparavant, il ne se serait jamais soucié de la raison. Aujourd’hui, l’alliance qui brille à son annulaire lui fait l’effet d’un néon listant toutes les raisons qui font que Lola ne devrait pas être là. Elle a un mari, une fille, loin de cette maison et de sa famille. Rien ne justifie vraiment qu’elle termine sa journée entre ces murs, mais une fois encore Atlas se mord l’intérieur de la joue, gardant pour lui ses remarques acerbes. « J’ai pensé à ta mère ce matin, j’avais envie de lui apporter des fleurs. » Il l’observe manipuler la preuve qu’elle agite sous son nez et ne peut s’empêcher de sourire. Bien sûr qu’elle a visé juste avec son bouquet. « On a discuté toutes les deux. On a peut-être bu un verre ou trois, ne sois pas étonné si elle divague pendant le temps que tu passeras ici. » Il n’est pas étonné. Lola aussi a grandi dans les parages. Elle est une figure fixe dans le paysage de la famille Siede et elle sera toujours accueillie à bras ouverts dans cette maison, Atlas n’aura jamais son mot à dire sur le sujet. Il ne se permettrait pas d’imposer des décisions à ses proches. Il préfère accepter et observer de loin, grapillant quelques minutes de son attention. Il allait répliquer, juste pour la forme, mais ses oreilles surentraînées perçoivent le bruit immanquable de la première marche des escaliers qui grince sous le poids d’un pas curieux. Décalant son torse vers l’arrière, il passe son visage au-dessus de son épaule, pour apercevoir la silhouette de sa mère, prise la main dans le sac. « Ou si je la surprends à vouloir écouter aux portes visiblement. » Il adresse un regard à peine menaçant à sa mère qui lève les mains au ciel, coupable de sa curiosité. Un rire lui échappe alors qu’il se décolle du mur, pour mieux avancer dans la pièce. Son regard croise celui de Lola alors qu’il ferme la porte derrière lui, laissant à peine, à la voix de sa mère, le temps de leur rappeler de bien se comporter. Il rit à nouveau, tel un adolescent à qui l’on vient de rappeler de toujours être courtois auprès de la gent féminine. « Tu veux que je m’en aille ? » La porte claque dans son dos en guise de réponse. Inconsciemment, il jette un œil à sa montre, un cadeau de Lola, le match ne débute que dans trois quarts d’heure. « Non. » C’est trop tôt, il a encore besoin d’absorber sa présence, de profiter de l’instant. Il n’a aucune idée de ce qu’ils pourraient bien se dire, mais il ne veut pas qu’elle s’en aille désormais. « Reste. » S’il te plaît.
Conscient que s’évertuer à imposer une distance entre eux s’avère stupide, il s’avance dans la pièce. Il est incapable de rester debout de manière statique bien plus longtemps, la douleur se réveillant déjà le long de sa jambe. Par habitude, il s’installe sur le fauteuil quand elle avait toujours préféré le sofa le long de la bibliothèque. Elle n’a pas bougé, l’observant depuis son perchoir sur le bureau. Il lui adresse un sourire sans trop savoir quoi dire. Elle lui manque, mais ce n’est pas ce qu’il doit dire, il n’a plus le droit d’affirmer de telles choses quand il est celui qui la laisser partir. « Comment va ta fille ? » Il s’accommode d’une conversation mondaine, qui ne leur ressemble en rien, mais qui la garde éloignée de tout ce qui se trame dans l’ombre.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10346 POINTS : 100
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
- and so a touch that was my birthright became foreign - @Atlas Siede ↣ crédits gifs/ungiffed & rampld
Avec la réponse qu’Atlas lui donne Lola gagne la certitude qu’Aurora a déjà fait la remarque à son rejeton au sujet de ses cheveux. Ça sonne forcément différemment dans sa bouche, mais ça provoque la même réaction chez lui. Il roule des yeux et ça la fait sourire, de le voir se comporter comme un adolescent pris en délit de négligence d’une apparence qu’il a l’habitude de soigner à cause du standing qui vient avec le statut qu’il occupe dans l’armée. Aujourd’hui, elle n’a pas vraiment besoin de partager son quotidien pour savoir qu’il ne fait pas grand-chose, qu’il se laisse aller. Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’il se complait dans l’arrêt prolongé de son activité principale, celle de laquelle il a toujours été passionné, lui étant entièrement dévoué, mais en le voyant aussi réfractaire à prendre soin de lui, une partie d’elle pense sévèrement qu’il a baissé les bras, tout simplement. A-t-elle le droit de le lui faire remarquer ? Elle ne sait pas, elle n’a pas envie de s’y attarder, tout comme elle n’a pas envie de lancer d’hostilités inutiles en l’accusant de quoi que ce soit ; il a souffert, il a besoin de temps pour se remettre, ça lui suffit presque entièrement comme justification valide à invoquer. Ça fait longtemps qu’ils ne se sont pas vus, et malgré l’émoi dans laquelle ça la met, le regard d’Atlas la dévorant sans subtilité, elle a envie d’en profiter aussi longtemps que le leur permettra leur capacité commune à éviter l’éléphant dans la pièce. Quand il la complimente, elle minaude, Lola. Elle relève une épaule, pose son menton dessus et bat des cils, ne prétendant pas un seul instant qu’elle ne mérite pas qu’on flatte son ego. Elle a toujours su qu’elle était belle. Magnifique, c’est sans doute exagéré, alors même si elle continue à poser une seconde ou deux, elle lui fait finalement "Parfois, j’oublie que les hommes en général sont des baratineurs de premier ordre." Elle a droit à son lot de caresses dans le sens du poil, et bien que celles d’Atlas sont nettement plus agréables que celles des autres, qu’il se sente peut-être obligé de la flatter, et juste ça, ça la gêne un tout petit peu.
Elle ne s’appesantit pas, tourne en dérision l’idée qu’il l’accuse d’être là sous un prétexte fallacieux. C’est à moitié le cas, ainsi après un instant, elle lui parle des fleurs qu’elle a apportées à sa mère, les lui montre et lui parle des verres qu’elles ont bus — elle en aimerait bien trois autres encore. Elle est toujours proche du bureau, il est toujours sur le pas de la porte ; ils se regardent toujours, et c’est dense, cet échange qui se passe sans qu’ils ne disent grand-chose. Surtout Atlas, en vérité. Elle l’a connu plus volubile et plus prompt à lui parler de tout, de rien, de ce qui constitue cet univers autour duquel elle gravite sans plus y avoir vraiment accès, l’alliance qu’elle porte au doigt agissant en talisman sacré sur la volonté du jeune homme à la laisser pénétrer la vie qu’il mène de son côté. Elle rit à la petite scène imposée par la matriarche Siede et à laquelle elle assiste sans vraiment en faire partie, ne compte pas s’offusquer un seul instant de son intrusion parce que c’est un gimmick bien connu des membres de la famille d’Atlas, de vouloir savoir ce qu’ils fabriquent lorsqu’ils sont ensemble. Ce ne sera surement pas grand-chose ce soir, même si quand il rentre enfin dans la pièce et qu’il ferme la porte, Lola a des flashbacks de moments où ça annonçait la promesse de quelque chose de moins sage qu’une conversation. Elle sent d’ailleurs les battements d’ailes d’un millier de papillons lui lui descendre dans le ventre, s’échappant de son coeur qui bat vite et fort dans sa poitrine. Reste, il le lui dit alors qu’elle doute qu’il veuille qu’elle soit là, et il ne lui faut que ça, ce soupir rauque qu’il lui offre comme le cadeau qu’elle désire le plus au monde, pour décider que sa place est là.
Elle hoche la tête, lui fait savoir sans le dire qu’elle ne bougera pas, et relance son examen minutieux du moindre de ses mouvements "Tu boites, non ?" lui demande-t-elle, les sourcils froncés en suivant son parcours jusqu’au fauteuil dans lequel il s’installe. Elle reste à sa place, fait de nouveau reposer ses reins sur le bord du bureau, et attend qu’il relève la tête pour chercher la réponse à sa question dans le bleu glacial de ses yeux. Elle sait que son accident a laissé des séquelles, que les opérations qu’il a subi aussi, mais à quel point ça impact son quotidien aujourd’hui ? Elle est forcée d’admettre qu’elle n’en sait rien. Elle veut le savoir, elle est prête à le questionner davantage encore, mais il dégaine une question joker qui lui fait doucement perdre son sourire le temps d’un instant. Bien sûr qu’il va lui parler de Claudia, tout le monde fait ça. Elle hausse les épaules, se remet à sourire en reprenant la parole "C’est une enfant de quatre ans, elle va bien." Logique implacable : les enfants de quatre ans n’ont pas de problèmes "Elle adore les bains à bulles, les licornes, et Taylor Swift." Évidemment "Jake est persuadé qu’elle est plus intelligente que la moyenne, mais je crois qu’il essaye simplement de perpétuer sa mauvaise habitude de considérer tout ce qui porte son nom comme un trophée. Il envisage déjà de lui faire sauter des classes." Quand elle parle de trophée, elle parle de ses livres, pas du tout d’elle et du fait qu’il adore se pavaner à ses côtés en rappelant à quiconque croisant leur route qu’elle est madame Barton. Elle rit en inclinant la tête en avant, réfléchit un instant avant de cesser de rire, ses lèvres se mordant de plus en plus fort au fur et à mesure que le silence s’étend. Elle les relâche seulement lorsqu’elle ajoute "Elle lui ressemble, c’est dingue. Elle n’a pas hérité de grand-chose de moi en dehors de mes yeux." Et ça ne la rend même pas triste. Quelques secondes encore, elle se tait, et puis reposant ses yeux dont elle parle, effilés, perçants, sur Atlas, elle lui dit avec conviction "Elle t’aimerait beaucoup." C’est cruel, elle le sait, d’émettre ce genre de possibilités quand en même temps, elle songe à celle que, si Claudia était leur fille à tous les deux, c’est à lui qu’elle ressemblerait. Ça lui transperce le coeur de le penser, aussi elle tente de chasser ça de sa tête, tient plus fort les bords du bureau auquel elle s’est accrochée dans l’intervalle, et lui demande après un temps infini à se perdre dans la contemplation silencieuse — et à distance — de son visage "Et toi, dis-moi, comment tu vas ?" Elle est tentée de rajouter un ne me mens pas. Sauf qu’elle ne le fait pas, espérant que leur lien soit encore assez solide pour que ce soit normal à ses yeux qu'ils restent sincères l'un envers l’autre.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 7580 POINTS : 340
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › louis › sergio › gayle › raelyn › lewis #2 › yasmin #1 › alma #1 › ginny #3
alma #1 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2
La scène est étrangement familière. Combien de fois, par le passé, s’était-il empressé de refermer la porte pour qu’aucun membre de sa famille ne fasse irruption dans leur bulle ? Auparavant, il ne marquait aucune hésitation. La porte claquait dans son dos alors qu’il avait déjà ses lèvres posées sur celle de Lola. Ce soir, il se contente du frisson que le fantôme de ces souvenirs lui offre. Cela fait bien longtemps qu’il a perdu le droit de se montrer aussi impulsif à ses côtés. Atlas a été relégué au rang de ceux qui n’ont que le droit de regarder, ceux qui se laissent charmer, mais qui ne peuvent pas s’approcher de la femme qui a parfaitement conscience de son pouvoir de séduction. Il est devenu ce mec lambda qui n’a pour compagnie que son imagination. Malgré la tension qui s’alourdit à l’instant où ils se retrouvent parfaitement seuls dans cette pièce chargée de souvenirs, le baiser langoureux n’est pas au programme. Il aurait probablement dû se contenter de quelques mots échangés, rappelant la raison de sa présence ici et invitant Lola à retourner auprès de sa propre famille. C’est ce qu’il aurait fait, s’il n’avait pas constamment besoin de grapiller quelques minutes auprès de celle qui ne cesse de l’observer. Il déteste sentir son regard balayer sa silhouette, encore plus lorsqu’elle l’interroge sans détour. « Tu boites, non ? » - « Non ! » Sa réponse est aussi rapide que son ton se veut ferme et sans appel. « Je reviens de chez le kiné, c’est tout. » Il prétend à une fatigue passagère quand, en seulement quelques pas, elle a su relever ce que personne d’autre ne semble avoir repéré. Atlas n’a plus la même démarche, il ne se tient plus aussi droit qu’auparavant et il déteste cette vision de son corps affaibli. Est-ce qu’elle a également déjà remarqué qu’il a pris du ventre ? Que ses joues se sont remplies ? Il voudrait se dérober à son inspection, mais maintenant qu’il s’est assis, il n’a plus aucun endroit où fuir.
La diversion intervient sous la forme d’une conversation qu’ils n’ont eue que trop rarement. « C’est une enfant de quatre ans, elle va bien. » Il a noté l’altération de son sourire, le souffle qu’elle a pris avant de répondre. Il n’en fera rien, mais il s’interroge malgré tout. Est-ce que Lola joue la pudeur face à lui ? Il ne l’a jamais vu s’enthousiasmer de sa maternité, mais une fois encore, sa mémoire a tendance à lui faire défaut ces derniers temps. Alors, il écoute, sans broncher. « Elle adore les bains à bulles, les licornes, et Taylor Swift. » Il s’abstient de lui rappeler qu’au même âge, elle transportait de partout avec elle la peluche d’un cheval à la crinière parfaitement emmêlée. « Jake est persuadé qu’elle est plus intelligente que la moyenne, mais je crois qu’il essaye simplement de perpétuer sa mauvaise habitude de considérer tout ce qui porte son nom comme un trophée. Il envisage déjà de lui faire sauter des classes. » Elle rit et le regard d’Atlas se durcit à la simple mention de cet homme. Il resserre sa mâchoire, se retenant de l’interroger sur ce qu’il considère comme ses trophées. Est-ce qu’elle en fait partie ? Probablement. Ce connard doit adorer se pavaner au bras d’une femme aussi flamboyante que Lola. L’idée même lui apporte un frisson de dégoût, mais Atlas se tait, enchaînant sur ce qui s’apparente être le véritable sujet de leur conversation. « Qu’il la laisse grandir en paix. » C’est plus fort que lui, il mord sans l’intention de blesser. Claudia n’est qu’une enfant de quatre ans, qu’il la laisse faire sa vie de petite fille, plutôt que de vouloir la transformer en un cheval de course. « Elle lui ressemble, c’est dingue. Elle n’a pas hérité de grand-chose de moi en dehors de mes yeux. » Il ne se souvient pas avoir un jour croisé le chemin de sa fille, mais il imagine sans mal une petite brune aux yeux vert émeraude. Fidèle à l’image qui s’était un jour dessinée dans son esprit alors qu’ils riaient sur la possibilité d’avoir un jour des enfants ensemble. Il se souvient des listes de prénoms plus affreux les uns que les autres et de Lola qui s’imaginait déjà mère de deux trublions leur ressemblant comme deux gouttes d’eau. « Elle t’aimerait beaucoup. » Un voile de tristesse se dessine sur ses traits à l’entente de ces mots. C’est trop, bien plus qu’il ne peut réellement le supporter. Il n’a aucunement envie de connaître cette enfant, de faire partie de sa vie. Un instant, il ferme les yeux, inspire et cherche à retrouver son équilibre. Ce n’est qu’une réplique passagère, il sait parfaitement renchérir. « Parce que je suis le seul à pouvoir lui raconter toutes les bêtises que faisait sa mère à son âge ? » Comme s’il avait besoin de souligner le simple fait que, contrairement à certains, il a toujours été une figure présente dans sa vie. C’est un jeu minable qui se joue entre eux.
Et tout comme lui, Lola maîtrise à la perfection, le changement de conversation. « Et toi, dis-moi, comment tu vas ? » Il entend toute la précaution qu’elle instaure dans sa question et tout ce qu’elle ne demande pas à haute voix. Elle s’attend à une réponse sincère. Atlas lui préfère diriger son regard vers la Bibliothèque. « Je vais bien. » Elle saura qu’il ment tel un arracheur de dents. Si cette litanie de réassurance fonctionne encore auprès de sa famille, ça ne prendra pas avec elle. Il le sait et c’est bien pour cela qu’il évite son regard. Lola sait parfaitement lire entre les lignes dès qu’il s’agit de lui. Et parce qu’ils sont passés maîtres dans l’art, ils usent d’une énième diversion. « J’ai adopté un chien. » Quant à la place, il devrait lui dire que son meilleur ami est mort et que depuis cette annonce, en plus de tout ce qui est parti de travers pour lui, il a bien du mal à trouver un quelconque sens au reste de sa vie. Mais il a adopté un chien pour se forcer à sortir, pour continuer à avancer quand tout ce qu’il souhaite parfois, c’est s’enfermer dans le noir et se laisser avaler tout entier par la tempête qui gronde en lui. « Je l’ai appelé Maverick. » Il rit à la référence bien trop évidente. « C’est con, mais ça lui va bien. » Et cette fois, il relève les yeux vers les émeraudes de Lola, la suppliant silencieusement de rentrer dans son jeu.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10346 POINTS : 100
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
- and so a touch that was my birthright became foreign - @Atlas Siede ↣ crédits gifs/ungiffed & rampld
Lola sursaute lorsqu’Atlas lui répond presque trop vivement. Elle n’a pas peur, ça la surprend juste d’entendre sa voix à ce niveau sonore puisque la pièce est petite, et que le moindre bruit résonne plus fort. En dépit de la surprise que ça a provoqué chez elle, ça n’atteint pas son obstination à obtenir le dernier mot, et elle se reprend vite en se redressant, les reins posés au bord du bureau d’Aurora. Le menton droit, le sourcil arqué, elle lui affirme sans ciller "Bien sûr que tu boites." Son regard se durcit, s’enfonce plus profondément dans le sien avec l’intention évidente de ne rien lâcher. Elle n’est clairement pas disposée à avaler ses couleuvres, et il faut qu’il l’entende — le comprenne, ce sera surement une autre paire de manches, mais chaque chose en son temps. Elle sait qu’il fait partie de la tranche de la population qui jouit d’une fierté mal placée, ça l’empêche de parler de ses faiblesses. Mais elle n’est pas idiote, Lola : il ne se déplace plus comme avant. Que ce soit perceptible par les autres, ça lui importe peu parce qu’elle, elle le remarque et que ça l’inquiète, la met en colère aussi, qu’il s’en défende quand c’est clair et limpide à ses yeux. Cette fois, elle fronce les sourcils et rétorque à ce qu’il ajoute juste après "Tu devrais en changer si quand tu sors d’une séance avec lui tout ce que tu fais, c’est boiter encore plus." Elle peut l’aider, s’il veut. Elle a de l’argent à ne plus savoir qu’en faire, elle peut payer les meilleurs médecins du pays si ceux qu’on lui met entre les pattes sont incompétents comme elle pense sans concession que son kiné l’est étant donné le résultat qu’elle a sous les yeux. Elle ne lui propose pas tout de suite, elle veut d’abord qu’il trouve le courage d’admettre que oui, il y a un problème avec sa démarche et qu’il fait tout pour que ça s’arrange.
En attendant, la conversation dérive. Lola perd doucement de sa superbe, son regard quittant celui du jeune homme pour dérouler les lieux communs au sujet de sa fille qu’elle a embrassé du bout des lèvres ce matin avant de quitter la maison pour le bureau. Au fond d’elle, elle est persuadée que sa gamine la déteste déjà. C’est certainement pour ça qu’elle ne veut pas s’attacher à elle, qu’elle la renie presque lorsqu’elle se trouve loin d’elle. Quand elle n’est pas dans son champ de vision, elle préfère même faire semblant qu’elle n’existe pas. Sauf que depuis qu’elle est devenue mère, on la cantonne au devoir de se rappeler sans cesse qu’elle ne vit plus seulement que pour elle, et souvent, on la ramène sur le tapis, la contraignant à se rendre compte que ce n’est pas normal qu’elle ressente ça pour la chair de sa chair. Elle s’en moque un peu, ne cherche pas à comprendre pourquoi elle lui inspire autant d’indifférence ; Lola sait pourquoi, elle ne peut rien y faire si ce n’est, parfois, tenter de passer au-dessus pour apprendre à la connaître et à l’apprécier. Ce n’est pas facile, elle a des progrès à faire. Pas comme Jake qui est l’illustration parfaite du père dévoué, aimant et impliqué. De plus en plus, elle se sent indigne à ses côtés, et puis elle se souvient à quoi il l’oblige depuis six ans, et ça la fait se sentir un peu moins minable. Ce n’est pas le cas sur l’instant, elle se sent pire que ça, elle se sent affreuse de parler de sa vie de famille avec Atlas. Toutefois, elle risque un rire à sa remarque et n’en fait pas d’autres. Claudia grandira selon les codes qu’on lui impose, ceux de son père qui fera d’elle une bête de concours quand Lola, elle, s’était toujours imaginée laisser à ses enfants une liberté totale de mouvement. Il n’est pas trop tard pour qu’elle reprenne les rênes, n’est-ce pas ? Le souci, c’est qu’elle n’en a pas envie. Elle ne l’avoue pas, continue de rire doucement à ce qu’Atlas ajoute au sujet des raisons qui feraient que Claudie l’apprécierait. Elle incline la tête, hausse les sourcils en gardant son sourire un instant, le pétillant qu’elle a dans les yeux les faisant briller quand elle lui dit, de but-en-blanc "Parce que si elle tient plus de moi que je ne le crois, elle tombera raide dingue de toi à la seconde où elle posera les yeux sur toi." Elle regrette déjà cette sortie, mais elle est sincère, instinctive, elle vient de son coeur qu’elle sent s’arrêter un instant dans sa poitrine tandis que brusquement, la bouche légèrement entrouverte, elle tente d’échapper aux yeux du jeune homme en baissant la tête. Très fort, elle ferme les yeux en s’en voulant atrocement d’avoir laissé échapper ça. Elle marmotte un "Je suis désolée." qui se perd dans la manière qu’elle a de secouer la tête pour se remettre les idées en place alors qu’elle se déteste plus que d’habitude sur l’instant — elle va reprendre pieds, elle le fait d’ailleurs plus vite que prévu.
Soudainement, s’ancrant de nouveau dans le sol, elle lâche le bureau contre lequel elle est appuyée en une poussée contre ses reins. Elle ressent le besoin vital de bouger, et c’est ce qu’elle fait, son pas gracieux se retrouvant feutré par les tapis qui bordent le bureau de la mère Siede, et demande dans la foulée au jeune homme comment il va en s’attendant à ce qu’il lui dise la vérité. Il lui ment. Ça lui fait du mal, néanmoins elle vient sans aucun doute de lui en faire en parlant de sa fille et en remuant le couteau dans la plaie béante de leur histoire qui n’est définie comme telle que parce qu’ils s’accrochent l’un à l’autre. C’est ainsi que l’univers l’a décidé ; ils sont victimes de l’attraction, rien de plus, rien de moins. Finalement, elle rejoint la petite fenêtre du bureau, jette un oeil à l’extérieur et hoche la tête à la nouvelle qu’Atlas partage avec elle "T’en as toujours voulu un." De chien. Dont le nom lui est donné juste après et ça, ça la fait rire à nouveau. Se détournant du panorama, elle se retourne vers lui, lui demande avec facétie "A cause de Top Gun ? Dis-moi que c’est à cause de Top Gun." l’enjoint-elle à faire, certaine que sa référence n’est pas mauvaise et qu’elle a su mettre le doigt sur ce qui semble tant l’amuser. De là où elle est, elle le jauge un instant après, fait doucement s’estomper son rire, puis son sourire, avant de lui demander, beaucoup plus sérieuse "Tu crois que tu réussiras un jour à me dire comment tu vas vraiment ?"
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 7580 POINTS : 340
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › louis › sergio › gayle › raelyn › lewis #2 › yasmin #1 › alma #1 › ginny #3
alma #1 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2
Il ne devrait pas s’emporter pour si peu, mais elle venait de toucher à un point bien trop sensible. Atlas a parfaitement conscience que rien de tout cela n’est parfaitement normal. Il ne devrait pas avoir mal de cette façon, pas après des années de soin. Il s’agit pourtant de son quotidien et son chirurgien lui a déjà parlé de la seule option qui pourrait agir comme solution. Il sait tout cela, il n’a pas besoin que Lola le pointe du doigt pour lui. « Bien sûr que tu boites. » Encore moins lorsqu’elle insiste ainsi, affrontant son regard noir avec une équivalence qui pourrait le faire frémir. Ils se toisent en silence alors qu’elle s’attend à l’entendre capituler. Atlas ne veut pas parler de cela, de son corps qui le lâche, de cette douleur qui irradie constamment et de cette opération qu’il ne cesse de refuser. Elle insisterait pour qu’il consulte à nouveau et elle serait même capable de l’accompagner simplement pour lui faire entendre raison. Sans jamais entendre qu’il ne veuille plus jamais mettre les pieds dans un hôpital ou que la simple idée de se réveiller dans une chambre aux allures stériles lui provoque des angoisses qu’il est encore incapable de gérer. Il ne souhaite pas engager cette conversation où leurs avis se voudraient bien trop divergents. « Tu devrais en changer si quand tu sors d’une séance avec lui, tout ce que tu fais, c’est boiter encore plus. » Elle insiste et il perd patience. « Parce que tu es devenue médecin maintenant ? » Il tombe dans son propre piège à réagir ainsi. Comme si Lola allait trouver cela normal, comme si l’entendre se défendre ainsi n’allait pas titiller sa curiosité. Sa fierté mal placée se mêle à son impulsivité et il espère encore que le regard qu’il lui lance la dissuadera de poursuivre cette conversation.
La question de sa santé est rapidement mise de côté pour un sujet qu’il a lui-même évoqué, mais dans lequel il regrette déjà de s’être aventuré. La maternité de Lola n’est pas une blague éphémère, mais une réalité qu’il a encore besoin d’encaisser. C’est un avenir qu’ils avaient évoqué ensemble, au creux des draps encore brûlant de leur retrouvaille, ils avaient imaginé des visages, listé des prénoms. Il se souvient de tous ceux qu’il lui avait proposés, des plus sérieux aux plus farfelus. Ce n’était resté qu’une hypothèse, qu’ils n’ont jamais vu se concrétiser par lâcheté ou manque de maturité. Toujours est-il qu’Atlas préfère encore ne pas prendre en compte ce pan de la vie de Lola. Il sait qu’une petite fille attend sa mère quelque part, mais il cherche à se convaincre que tout cela n’a guère d’importance à ses yeux. Il se fiche de savoir à qui elle ressemble, il se moque de ses goûts et surtout, il n’a aucune envie de la rencontrer. Il y existe des limites qu’il se doit de s’imposer. Encore plus lorsque Lola semble complètement dérivée le temps d’un instant. « Parce que si elle tient plus de moi que je ne le crois, elle tombera raide dingue de toi à la seconde où elle posera les yeux sur toi. » Son regard se pose sur elle à l’instant où elle détourne son visage. L’espace d’un instant, il serait tenté de lui demander de répéter, certain de ne pas avoir compris ce qui venait de lui échapper. Elle ne pouvait pas avoir dit cela, pas vrai ? Il voudrait en rire, mais le cœur n’y est pas et probablement que Lola le réalise lorsqu’elle s’excuse pour sa brutale honnêteté. « Ça lui passera. » Il joue la carte de la nonchalance, haussant des épaules comme si tout cela n’avait aucune importance. Ça lui passera, comme ça a fini par passer à sa mère. La mauvaise foi est de mise quand il est celui qui avait mis fin à leur histoire sans jamais se douter que Lola finirait mariée moins d’une année après. Il lui en veut encore et probablement qu’il lui en voudra toujours de s’être jeté dans les bras du premier venu et de lui avoir fait un enfant aussi rapidement.
Il existera toujours cette rancœur entre eux, qu’importe si leur loyauté les pousse encore à se retrouver et à se parler. Trop de choses ont changé, au point où Atlas n’est plus certain de vouloir confier la moindre de ses pensées à la brune. C’est ce qu’il faisait auparavant, sans jamais se poser la question, Lola savait tout de lui, il n’avait aucun secret pour elle. Aujourd’hui, il impose une distance, se cantonnant à une conversation banale et sans saveur. « T’en as toujours voulu un. » Elle compose avec les miettes qu’il lui accorde alors que son regard ne crie qu’une seule chose : il ment et elle l’a déjà parfaitement compris. « À cause de Top Gun ? Dis-moi que c’est à cause de Top Gun. » Ensemble, ils retrouvent cette danse ridicule, de quelques éclats de rire qui donnent le sentiment d’une bonne entente. « Pour quoi d’autre même ? » Ce film, il lui a fait regarder une bonne centaine de fois, même quand elle avait fini par exprimer son désintérêt pour cette histoire de militaire. « Un hommage au meilleur personnage de fiction. » Il plaisante quand Lola ne cesse de l’observer depuis son perchoir près de la fenêtre. Il sait ce qu’elle fait, silencieusement. Elle attend qu’il ploie sous le poids de son inquisition. Elle sait se montrer patiente parfois, surtout lorsqu’elle compte bien obtenir ce qu’elle veut. « Tu crois que tu réussiras un jour à me dire comment tu vas vraiment ? » Il aurait pu prédire chacun de ses mots, il les reçoit en baissant le regard. « Qu’est-ce que ça changerait ? » Elle repartira rejoindre mari et enfant et il retournera dans son appartement où sa solitude l’accueillera avec un silence qu’il méprise constamment. Son regard insistant lui irrite la peau, au point de le faire se lever du fauteuil pour s’aventurer près de la bibliothèque. Il a envie d’une cigarette, mais sa mère lui ferait la peau s’il osait en allumer une dans cette pièce. Il prétend être subjugué par les livres qui s’alignent contre le mur, comme s’il ne connaissait pas déjà chacun des titres. Mais ainsi, son regard n’est pas vers Lola, il peut presque prétendre que ce n’est pas elle qui se tient dans la pièce. Ce n’est pas l’amante qu’il cherche à retrouver, mais sa meilleure amie, celle pour qui il n’avait aucun secret. Il n’a aucune idée de ce qui rend tout plus compliqué, ce qui coince tellement avec les autres, mais qui paraît se libérer du moment où c’est elle qui a demandé. Les mots lui échappent sans qu’il ne prenne le temps de les organiser. Il commence par le plus simple, comme s’il fallait classifier les choses dans cette liste sans fin. « D’ici janvier, l’Armée m’aura sûrement forcé à prendre ma retraite. » Il ne sait pas vraiment ce qu’ils attendent pour lui présenter les papiers, mais il sent à chaque instant cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Il n’est plus capable d’enseigner sur un tarmac, il n’a pas remis les pieds sur un navire depuis bien trop longtemps et il se tuerait si on le cantonnait à la paperasse. L’issue paraît irrévocable, mais une part de lui espère encore trouver une solution. « Je ne peux plus courir, ni vraiment m’entraîner, j’ai du mal à rester debout ou à marcher longtemps et à ce rythme, dans quelques mois j’aurais sûrement pris dix kilos. » Cela sonne trivial, presque narcissique, mais c’est un poids qui lui pèse sur les épaules. Ne plus pouvoir courir, être incapable de se dépenser comme il le faisait depuis plus de vingt ans, jouer avec son mental et se voir grossir est un enfer à ses yeux. Sa liste se veut triviale, mais maintenant qu’il a commencer rien ne semble l’arrêter. « J’ai honte d’avoir réalisé seulement aujourd’hui que ça fait des mois que je n’ai pris le temps de venir regarder un match avec mon père. » Elle connaît leur tradition, elle comprendra ce qu’il sous-entend. « Je me suis énervé auprès de Mia et depuis, c’est à peine si elle veut me parler, Lewis a des soucis et il a fallu que ses potes m’appellent en pleine nuit et que j’aille le chercher complètement bourrer à la sorti d’un bar pour qu’il m’en parle. » Il n’oublie rien de cette soirée où son petit frère a fini par se confier uniquement grâce à la quantité d’alcool qu’il avait ingéré. Depuis, il prétend que rien de tout cela ne s’est passé, mais Atlas ne peut plus faire comme s’il n’avait rien entendu. Tout cela paraît superficiel, mais à ses yeux, sa famille a toujours été l’une des choses les plus importantes. Certes, il a souvent fait passer sa carrière avant eux, mais il n’y a rien qu’Atlas ne fera pas pour sa fratrie. « Je me souviens toujours de rien, j’ai du mal à me concentrer sur des trucs pourtant simples et c’est en train de me rendre dingue ! » Il ne sait pas pourquoi il s’emporte ainsi, enfin, il en a une vague idée. Il ne lui reste plus qu’une seule chose à dire, celle qui a réellement de l’importance ces derniers mois en réalité. « Oh et j’oubliais, Amos est mort. » Il l’avait entendu de la bouche de Raelyn, il l’a écrit sur un message pour Lewis, mais jamais il ne l’avait prononcé lui-même. Amos est mort. Le dire ne rend pas cela plus réel. Son plus vieil ami est mort en prison et Atlas ne sait plus vraiment comment faire pour gérer l’information. Alors il prétend être fasciné par un bouquin en particulier pour ne surtout pas avoir à se tourner vers Lola, pour que jamais elle ne remarque l’humidité qui semble s’être invitée entre ses cils. Il rit sans réellement savoir pourquoi, par nervosité ou pour prétendre à une nonchalance presque insultante à la mémoire de son ami. « Du coup, à ton avis, je vais comment ? »
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10346 POINTS : 100
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
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L’assiduité d’Atlas à ne pas se laisser atteindre par ses questions est digne de la rigueur du grade qu’il occupe dans l’armée. Néanmoins, Alma touche un os maintenant qu’elle s’intéresse à son état de santé, surtout à ce boitement qu’elle décèle rien qu’en le regardant marcher. Il se rebiffe, la fixe sans qu’elle ne daigne baisser les yeux en retour, et un peu plus, elle constate de la profondeur du fossé qui les sépare aujourd’hui. À une époque, il ne l’aurait pas repoussée de cette façon devant l’évidence. Rien n’est normal dans sa façon de se mouvoir, lui-même le sait. Elle n’a pas besoin d’être médecin pour le savoir de son côté, et si elle rit à la question qu’il laisse poindre à ce sujet, sarcasme qui lui donne tout bonnement l’envie pressante de s’enfuir, elle décide de rester et de lui faire en retour, très peu disposée à lui laisser le dernier mot. Ainsi, elle croise les bras sur sa poitrine, décale très légèrement sa tête de son axe originel pour mieux poser sur lui un regard féroce, plus impitoyable qu’inquisiteur "Et toi alors, t’es redevenu le gros bébé à sa maman, celui qui refuse d’écouter ce qu’on lui dit simplement parce que ça ébranle sa si précieuse fierté ?" Elle la regrettera plus tard, de lui avoir dit ça. Pour l’instant, elle veut qu’il prenne sens de combien elle trouve ça inutile de ne pas admettre qu’il a besoin de plus que de séance de kiné pour retrouver sa mobilité d’antan. Lola est inquiète pour lui, elle l’a toujours été, qu’il tente de le tourner en dérision, ça lui fait bien plus de mal encore que ce qu’il lui dira dans quelques minutes à peine en réponse à l’aveu de faiblesse qu’elle s’apprête à lui faire concernant ce qu’elle ressent toujours pour lui aujourd’hui.
Sa nonchalance la vexe. Elle a envie de la lui renvoyer, elle a même envie d’être ouvertement cruelle et de lui dire que c’est exactement pour ça qu’ils n’ont pas fini ensemble. Atlas, il a toujours cru qu’Alma l’attendrait, et elle l’a fait, pendant de nombreuses années. Elle l’aurait fait de nombreuses années encore si Jake n’avait pas mis le grappin sur sa volonté de ne pas nuire à l’image que les autres ont d’elle. C’est ce qui les a mené à leur perte, qu’il se pense à l’abri à cause de la certitude qui l’a toujours habitée qu’elle l’aimait, qu’elle l’aimerait toujours dans tous les cas. Elle qui l’attend, lui qui lui dit qu’elle mérite mieux que ça… et la rancoeur qui finit par s’installer au milieu comme un enfant non-désiré — oh l’ironie — qui a gâché l’harmonie parfaite d’une histoire vouée à être plus qu’amicale. Ils ont évolué, ils ont mûri avec la certitude que leur vie n’aurait pas été celle qu’ils vivaient aujourd’hui s’ils n’avaient pas été aussi têtus, et ça ne plaide la cause d’aucun d’eux. Lola, au moins, en a conscience, s’en voulant atrocement d’avoir remué le couteau dans la plaie sur la base de rien de moins qu’un peu de spontanéité, celle qu’ils ont perdu avec les années. Elle n’ose pas le regarder tout de suite à nouveau, elle se déplace dans la pièce, invoque mentalement ses souvenirs à l’aide des observations rapides qu’elle fait des recoins du bureau dont l’ambiance commence à peser, puis elle termine devant la fenêtre par laquelle elle guette en espérant trouver les réponses aux questions qu’elle ne réussit pas à poser à Atlas.
Jusqu’à trouver celle qui la taraude et qui la fait se retourner pour la lui offrir comme un cadeau délicat, soigneusement emballé dans du papier bordé d’or. Ils essayent de retrouver leurs automatismes, de verser dans l’humour, usant de private jokes supposées ramener à la vie les racines de leur amitié. Sauf que tout lui semble sec, sur le point d’être réduit en poussière ; y a-t-il quelque chose à sauver de leur relation ? Elle se le demande, elle le lui demande aussi "Ça changerait que j’aurais au moins de nouveau l’impression de compter pour toi." Elle hésite un court instant, se protéger en croisant à nouveau ses bras sur sa poitrine, et termine un peu plus bas "Toi, tu comptes toujours autant pour moi." Le remet-il en doute à cause de son mariage ? Si seulement il savait, il ne se sentirait plus autant menacé par la perspective qu’elle termine sa vie avec quelqu’un comme Jake. Il a en apparence tout pour lui, mais son âme recèle de dédales qu’elle-même n’est pas certaine d’avoir envie de découvrir. Elle est mariée avec lui, mais pas parce qu’elle l’aime — pour Atlas au moins, Alma pensait que ce serait évident. Comme elle qui se rend compte qu’il boite ou qu’il lui ment rien qu’en posant ses yeux sur lui, elle aurait aimé qu’il comprenne que ce mariage n’est qu’une mascarade, et qu’elle est simplement prisonnière. Dans ses rêves les plus fous, il est celui qui vient la délivrer, exactement comme son père a délivré sa mère de sa misère sociale et culturelle, mais leur histoire n’est pas la même, et ça la bouffe.
Autant que ça la bouffe qu’il retourne dans son silence juste après. Il se lève peut-être, se déplace lui aussi pour contrer la densité de ce qui pèse sur leurs épaules à tous les deux, mais elle ne se fait pas d’illusions : il ne l’approchera pas, il la fuit, au contraire, et bien qu’il reprend la parole au bout d’un moment, et qu’il se montre plus ouvert, le fait qu’il s’épanche sans lui accorder ne serait-ce qu’un regard, ça la heurte. Toutefois, elle essaye de le rassurer, restant devant la fenêtre, elle décroise les bras et pose ses yeux sur lui, prenant le temps de décortiquer chaque chose qu’il lui dit en rebondissant dessus. Elle commence, intercalant ses dires de sa voix naturellement brisée "Ça te laissera plus de temps pour rebondir. La retraite, ça peut être le début de quelque chose de bien pour toi. De différent, c’est vrai, tu dois juste te faire à l’idée que le reste de ta vie sera forcément autre chose que ce à quoi tu t’attendais. Mais ça peut être aussi bien, ça peut même l’être plus encore." Il a de la ressource, elle le sait fort et déterminé, pourquoi donne-t-il l’impression que ce sera la fin pour lui ? Elle fronce les sourcils, continue de l’écouter tandis qu’elle, elle continue de l’encourager à sa manière "T’as été blessé, ça prend du temps pour te remettre. Personne ne t’a dit que tu ne pourras plus jamais faire ces choses-là, et puis de toute façon, tu prends de l’âge, tu prendras du poids à un moment ou un autre, c’est dans l’ordre des choses." Elle a envie d’ajouter que ça ne changera rien au fait qu'il est beau, qu’elle le trouve beau, mais elle reste à sa place, et poursuit à sa suite, ballet synchronisé qu'elle exécute en duo avec lui sans un pas de travers, sa tête se secouant doucement en même temps "T’es venu ce soir pour rectifier le tir, non ? L’important c’est que tu te sois rendu compte que ça te manquait et que tu veux retrouver cette habitude. Arrête de parler comme si c’était la fin pour toi, t’es en vie, et ton père l’est toujours, lui aussi." Quelque chose se loge dans le fond de sa gorge alors que s’invitent ses souvenirs du jour où elle a su qu'il avait eu un accident ; elle l’a veillé, elle a été là, Lola. Elle préfère les chasser, battant des cils en pinçant les lèvres comme réaction première aux nouvelles confessions qu’il lui fait. Toujours dans son coin, elle lui fait "Et tu veux que ça change ? Tu veux parler à Mia, tu veux prendre plus de place dans la vie de Lewis ? Si oui, c’est à ta portée, je te promets que c’est à ta portée." Elle le lui assure sans ciller cette fois, son visage se durcissant pas de colère, mais de détermination à lui ouvrir les yeux sur l’idée que, toutes les choses qu’il lui liste maintenant sont simplement de nouvelles données à prendre en compte, ou d’autres à corriger, pour qu’il se sente à nouveau capable d’être celui qu’il a toujours été.
Il sera un peu différent, et après ? Il s’agace à propos de sa mémoire, de ses souvenirs, et c’est le signal dont elle a besoin pour bouger et s’approcher enfin de lui. Elle ne lui demande pas l’autorisation, peut-être le regrettera-t-elle s’il la repousse à nouveau, mais elle s’en moque sur l’instant, et lui lève la tête avec ses deux mains pour qu’il la regarde bien en face. Lui tenant le visage, elle ne le lâche pas, et soutient son regard "T’as eu un horrible accident, et à ce propos, personne ne t’a vendu de miracle : là encore, ça va prendre du temps." Ses yeux dansent d’un oeil à l’autre des siens, elle se risque un petit sourire optimiste alors que, doucement, ses doigts se raffermissent sur ses joues qu’elle sent râpeuses sous ses pouces qu’elle actionne pour caresser sa peau "Et même si c’est pas facile pour toi de voir les choses comme ça, moi je trouve que ça tombe plutôt bien, et tu sais pourquoi ? Parce que t’as encore tout le temps devant toi." Elle aimerait qu'il s'en rende compte, que ses paroles provoquent un déclencheur qui bousculent ses certitudes déprimantes qu'il a certes le droit de ressentir, qui ne l’aident en rien pour autant. Elle l’a connu plus combatif, et si elle ne lui reproche pas d’accuser le coup de tout ce qui lui est arrivé ces dernières années, elle ne comprend pas comment il peut s’être laissé dicter sa façon de pensées par son défaitisme. Il semble qu’elle le comprend mieux lorsqu’il lui fait une dernière révélation qui l’ébranle, mais qui ne la fait pas vaciller : Amos est mort, d’accord, mais lui alors ? Dans une légère secousse de la tête, elle laisse glisser ses mains de son visage à ses épaules "Mais toi, t’es en vie, Atlas." Elle le lui répète — et maintenant, c’est de ses épaules à son torse qu’elles glissent, ses mains "T’es là. C’est toi que je touche." Elle est triste d’apprendre cette nouvelle, sincèrement. Un peu plus tard, elle sera chagrine de l’avoir appris en différentes, se vexera encore un peu d’avoir autant perdu d’importance aux yeux du jeune homme pour être tenue au courant de ce genre de choses une fois seulement le plus dur passé. Mais elle pense à Atlas, et à lui seul ; à son avenir, à ce qu’il couve et qui l’empêche de l’envisager. Elle essaye de sentir son coeur sous la paume de sa main qu’elle déplace sur sa poitrine, tente de ne pas se laisser perturber par la pensée qui l'assaille quand elle réalise que ça fait des mois qu’elle n’a pas senti sa chaleur comme c’est le cas maintenant, et s’oblige à se concentrer sur sa conclusion à laquelle elle répond par un suppliant, ses yeux ne s’étant pas dérobés aux siens ne serait-ce qu’un seul instant "Laisse-moi t’aider à aller mieux." Qu’elle ne réussit pas à retenir, pas comme sa respiration lorsqu’elle s’incline finalement sur lui pour le prendre dans ses bras, et lui glisser à l’oreille "Je suis désolée pour Amos."
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.