i drew curtains closed, drank my poison all alone (malone #1)
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10439 POINTS : 120
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- i drew curtains closed, drank my poison all alone - @Malone Constantine ↣ crédits gifs/katmcnamaragifs & rampld
Depuis une bonne heure maintenant, c’est devenu calme, dans les bureaux de la MHI. Lola n’entend plus le bruit ouaté à l’extérieur du sien, et plus personne ne passe devant la grande baie vitrée qui constitue les murs transparents qui la protège à peine du regard scrutateur des curieux — il y a un léger murmure d’aspirateur au loin, elle le perçoit à peine, brièvement perdue dans ses pensées. Elle a pris ses fonctions il y a à peine quelque semaines, et c’est drôle, l’analogie qu’elle fait maintenant, ainsi percluse dans son aquarium, mais elle se sent bel et bien comme un poisson dans l’eau. Jusqu’à une certaine heure, du moins. Plus le temps file, ses journées chargées l’empêchant de rester en place jusqu’à la nuit tombée, plus elle voit l’heure fatidique du retour à la maison arriver, et ça devient compliqué ; survient alors l’angoisse de trouver le bon subterfuge, celui qui fera mouche auprès de Jake, pour ne pas rentrer tout de suite. Une commande à passer, un collaborateur à solliciter… lorsqu’il y a encore du monde autour d’elle, c’est facile de trouver une bonne excuse pour retarder le moment, mais lorsqu’il n’y a plus personne, ça devient un enfer pavé de son appréhension d’échouer dans la quête du dernier petit truc à faire pour rester encore un peu. Alors l’aquarium devient cage, et elle tourne comme une lionne à l’intérieur, son hypervigilance s’accroissant, son cerveau tournant à pleine régime. Elle se transforme en petite fée du logis, range ses dossiers, fait la poussière avec la paume de sa main sur les étagères qui l’entourent. Sauf que tout est impeccable ici, et qu’elle le sait, parce qu’elle y veille. Elle s’arrête, elle réfléchit encore un peu… et puis fatalement, la conclusion s’impose, et elle soupire fort : elle va devoir rentrer.
Elle va devoir prendre sa voiture, elle va devoir traverser la ville, elle va devoir rejoindre son quartier. A l’arrêt, son véhicule lui donnera le sentiment de se rétrécir de secondes en secondes, et sa cage thoracique avec. Quelle heure est-il exactement ? Elle vérifie sur sa montre qu’elle retourne d’un geste habitué, voit son reflet dans le cadran impeccable, serti de diamants — des vrais — pince les lèvres en les sentant pâteuses d’une soif qu’elle s’invente, et soudain, ça l’obsède. Elle a besoin d'un verre. Elle n’a plus honte de boire seule, elle le fait tous les jours depuis six ans, mais il lui faut trouver une compagnie pour étirer le moment supplémentaire qu’elle compte s’accorder, et l’idée lui vient quand, après avoir traversé le long couloir pour rejoindre l’ascenseur, sa veste de tailleur posée au creux d’un de ses coudes, l’anse de son sac posée sur l’autre, elle passe la tête par le poste de sécurité de l’étage où elle est sûre de trouver… "Malone." Elle dit son prénom avec un sourire, la tête légèrement penchée dans l’entrebâillement de la porte pour mieux attirer son attention, le pétillant de ses yeux venant créer une explosion de quelque chose dans l’univers terne du bureau de ces hommes qui surveillent à chaque seconde que tout se passe bien dans les locaux. Elle en connait certains mieux que d’autres parce qu’ils lui ouvrent la porte avec plus de déférence qu’à la majorité des employés du bureau, qu’ils lui font gentiment de gringue quand elle passe près d’eux dans un nuage de parfum qui s’accorde à ce qu’elle dégage : de la classe, et plus encore. Malone, elle a fait sa connaissance récemment, et c’est à lui qu’elle doit sa sécurité lors de ses déplacements importants. Evelyn lui a à peine parlé de lui, elle sait que c’est à elle de faire le boulot pour lui faire totalement confiance, et ce soir, tiens tiens, ça lui semble être le bon moment "Quelqu’un vous attend à la maison, ou je peux vous faire une proposition ? Rien d’obscène, je vous rassure." lui fait-elle avec malice, restant dans l’embrasure de la porte qu’elle finit par lâcher pour enfiler sa veste sans baisser les yeux, attendant que la curiosité s’empare de lui et qu’il l’enjoint à lui en dire un petit peu plus.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 0
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
lieu: cbd, spring hill.(c): keetika (gif), luleaby (codage).
***
Contrairement à lorsqu’il travaillait à l’Emerald, ici c’était une fois que la nuit tombait que les choses se calmaient; une fois que les ordinateur se trouvaient être mis à l’arrêt, que les lumières étaient éteintes sur le passage des employés rentrant chez eux, que le silence s’imposait en maitre. Lorsque la fin de journée se présentait, les quelques employés qui se trouvaient être encore dans les locaux étaient ceux buchant jusque tard sur certains dossiers - ou qu’importait ce qu’ils faisaient, Malone n’en avait pas forcément une idée précise mais ce n’était pas pour attirer sa curiosité - ou ceux voulant éviter de rentrer chez eux pour des raisons qui étaient plus ou moins entendables, voire de celles que lui-même pouvait comprendre. Oh, il ne blâmerait ou ne pointerait jamais du doigt quelqu’un tirant sur sa journée et sur ses heures pour ne pas retrouver ce qui se devait d’être la chaleur familière d’un foyer, alors que lui-même faisait la même chose. Il était supposé avoir terminé sa journée une bonne heure plus tôt, et pourtant le voilà à revoir le planning pour le lendemain, à s’assurer que la journée était correctement tracée, à… « Malone. » Rien de bien intéressant mais l’interpellation le fit quand même quelque-peu sursauter alors que ses yeux quittaient l’écran de l’ordinateur pour s’apposer sur la jeune femme qui se tenait dans l’encadrement de la porte du poste de surveillance.
Clignant avec appui plusieurs fois des cils, il frotta rapidement dans la foulée ses yeux d’une mains pour se replacer dans l’instant présent et rattraper la réalité. Presque par réflexe ensuite, il se leva de sa chaise - comme s’il avait été appelé en urgence ou par un commandant qu’il n’avait plus depuis des années; certains réflexes étaient plus persistants que d’autres. « Miss Barton. » Cela ne faisait pas assez longtemps qu’il travaillait dans le coin pour connaitre les identités de tous les employés, mais pour la brune les choses étaient différentes puisque sa mission auprès d’elle l’était également. C’était Evelyn en personne qui lui avait indiqué la suite des événements et la manière dont il aurait besoin de se montrer présent pour sa collègue qui n’en était plus tellement une maintenant qu’elle était partie en Angleterre - mais ce qui expliquait pourquoi il se montrait plus réactif et surtout moins réticent à l’être qu’avec d’autres personnes présentes pour la boite. « Quelqu’un vous attend à la maison, ou je peux vous faire une proposition ? Rien d’obscène, je vous rassure. » Le coup d’oeil qu’il lança en direction de l’écran de l’ordinateur pour regarder l’heure n’était pas tant pour savoir si effectivement il était attendu chez lui - puisqu’il était parfaitement au courant que ce n’était pas le cas -, mais plutôt pour savoir si l’heure était correcte pour rentrer chez lui. Ces derniers temps, il trainait aussi davantage au boulot puisque rentrer chez lui était un brin irritant et moins supportable qu’à d’autres périodes; et il se connaissait assez pour savoir que ce n’était pas forcément toujours une bonne chose pour lui, de ne pas être à l’aise lorsqu’il se contentait d’être chez lui sans être occupé. « Personne m’attend non. » Son fils ne viendrait pas avant le weekend en dix tant il avait rempli son planning d’occupations et de jours travaillés. Il étira un faible sourire en direction de la brune. « Une proposition pas obscène, alors ? » Haussant un sourcil, il appuya sur le bouton pour éteindre l’ordinateur, attrapant sa propre veste au passage alors qu’il dégrafait l’insigne sur son polo indiquant son poste au sein de la MHI pour le glisser dans sa poche. « Je suis difficile en affaires, je vous préviens. » Avec une certaine malice à son tour pour appuyer sur l’idée que c’était surtout là des paroles en l’air - il n’était pas difficile en affaires, simplement un brin plus coincé que d’autres tant il connaissait les actions qu’il pouvait mener sans que cela ne devienne dangereux pour lui.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10439 POINTS : 120
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- i drew curtains closed, drank my poison all alone - @Malone Constantine ↣ crédits gifs/katmcnamaragifs & rampld
"Doucement, il ne se passe rien." C’est ce qu’elle ajoute lorsqu’elle voit Malone réagir à l’appel de son nom. Elle ne sait pas grand-chose de lui, mais la manière dont il bouge lui rappelle celle d’Atlas à l’époque où il pouvait encore prétendre être suffisamment mobile et souple pour réagir vite, prêt à l’action. Elle en a donc déduit qu’il devait avoir un passé militaire, le jeune homme qu’elle alpague sur le chemin de l’ascenseur qu’elle prendra dans quelques instants ; ils ont tous la même façon de se tenir, sur le qui-vive, c’est plutôt fascinant à ses yeux, et si elle songe à lui poser la question un de ces jours, ce n’est pourtant pas ce soir qu’elle compte le faire. Ou peut-être que si. Rien n’est véritablement encore décidé dans son esprit. Elle a juste l’intention de l’inviter à boire un verre pour apprendre à faire connaissance puisque depuis qu’elle a investi ses fonctions et qu’il lui été mis entre les pattes de la façon la plus formelle qui soit, elle n’a jamais pris le temps de le faire. Ses journées sont remplies, et puis elle doit avouer que parfois, c’est confortable de se cacher derrière ça pour expliquer les moindres efforts qu’elle fait pour sociabiliser avec son entourage professionnel. Tout le monde l’apprécie, c’est un bon point qui l’exempte parfois d’être entourée, préférant à de rares occasions jouir du silence de son bureau que du brouhaha entêtant des salles de réunion bondées. Lola a un remord de conscience ce soir cependant, ce dernier appelé par son envie évidente d’échapper à ses responsabilités d’épouse et de mère, alors elle fait un effort et elle vient le trouver. Elle espère qu’elle ne le dérange pas, et ça n’a pas l’air d’être le cas ; il est réactif donc, s’échappant de sa chaise pour se lever et empoigner sa veste, ranger son badge qui disparaît de la poche de poitrine de son polo dont la couleur se marie avec ses yeux "Vous êtes réactif, je suis à un cheveu de vous conseiller de postuler pour travailler dans la sécurité." Elle s’amuse, instinctivement charmeuse tandis qu’il rebondit sur ses paroles.
Elle prend le pas à sa suite, se place à ses côtés en passant, elle aussi, sa veste sur ses épaules. Elle lui tend son sac à main pour qu’il le tienne le temps qu’elle le fasse, lui dit dans la foulée, empruntant la mine soupçonneuse des femmes qui jouent le jeu des hommes entreprenants — il n’y a pas de ça avec Malone, bien qu’au fond, toute est une question de séduction, elle l’a appris tout au long de son parcours dans les affaires de la MHI "Tiens donc, vous l’êtes vraiment ? Moi qui vous trouvez le plus abordable des hommes de ce building, je suis déçue de m’être laissée avoir par votre blondeur et vos yeux bleus." Elle reste sérieuse un instant, plisse des yeux pour signifier qu’elle plaisante quand, après avoir récupéré son sac, elle appuie sur le bouton d’appel de l’ascenseur "D’accord, j’en viens au fait." fait-elle finalement, ne tenant pas à ce que le jeune homme s’impatiente face à sa parade qui dure, qui dure… pour pas grand-chose puisque, se tournant vers lui, elle lui fait de but-en-blanc "Je vous invite prendre un verre, et si vous avez le droit de refuser, je vous préviens que ce sera très mal perçu si vous le faites, et que ça écornera définitivement, et invariablement, l’image impeccable que j’ai de vous." Elle l’observe, la tête inclinée sur le côté. Ses talons hauts lui permettent de bien le regarder, d’examiner brièvement la somme des rides qu’elle perçoit comme les preuves ultimes d’une vie bien remplie, et chuchote finalement, de façon plus humoristique que sérieuse "S’il vous plaît, Malone, dites-moi oui." C’est pathétique de boire seule, se retient-elle de dire, conservant un sourire impeccable qui, à elle aussi, fait naître quelques rides au bord de ses yeux.
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Dernière édition par Alma Barton le Ven 4 Oct 2024 - 10:20, édité 1 fois
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 0
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
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« Doucement, il ne se passe rien. » Serrant quelque peu ses mains, les desserrant dans la foulée avant de les glisser dans ses poches, il esquissa un petit sourire désolé. Il était vrai, il le savait, qu’il avait tendance à être un brin de trop sur les nerfs et à réagir comme il aurait eu besoin de le faire dans une vie qui lui semblait si loin désormais. « Vous êtes réactif, je suis à un cheveu de vous conseiller de postuler pour travailler dans la sécurité. » La remarque légèrement moqueuse mais bien placée de la jeune femme lui tira un petit sourire cette fois-ci davantage de circonstances, à savoir un brin amusé alors qu’il baissait son regard. « Je vais y réfléchir, oui. » Un jour, peut-être qu’il réussirait à se retirer de ses veines ces réflexes là, cette manière de se tenir et de réagir comme s’il était en permanence attaqué - mais le moment n’était pas encore venu, qu’importait le nombre d’années s’étant écoulées depuis qu’il avait été démis de ses fonctions: certaines formations et certains états d’esprit restaient plus persistants que d’autres, à ne pas en douter.
Ils finirent par se mettre en mouvement, Malone passant sa veste sur ses épaules avant d’attraper le sac que la brune lui tendait pour qu’il puisse le tenir un instant. « Tiens donc, vous l’êtes vraiment ? Moi qui vous trouvez le plus abordable des hommes de ce building, je suis déçue de m’être laissée avoir par votre blondeur et vos yeux bleus. » Avec un léger rire, il pencha quelque peu sa tête sur le côté: elle avait mentionné sa blondeur et non sa rousseur, ce qui était plutôt rare tant les personnes mettaient d’ordinaire un point d’honneur à pointer lorsque cela était possible les choses qui différaient des normes habituelles. Elle récupéra son sac et si elle avait prétendu un air sérieux un instant, il vit à cet instant là qu’il n’en était rien. « J’ai bien caché mon jeu. » Que nenni: Malone faisait partie de ces personnes dont le visage permettait d’être un livre ouvert, et il savait qu’il ne pouvait réellement prétendre être dur en affaires. Surtout, qui plus était, il était assez rare qu’une attention appuyée et volontaire lui soit apportée, si bien qu’il avait tendance à s’y raccrocher que trop facilement lorsqu’elle pointait le bout de son nez. « D’accord, j’en viens au fait. » Attendant l’ascenseur, il croisa les bras sur son torse, se donnant un air de dur à cuire qu’il n’était qu’en théorie et bien moins en pratique. « Je vous invite prendre un verre, et si vous avez le droit de refuser, je vous préviens que ce sera très mal perçu si vous le faites, et que ça écornera définitivement, et invariablement, l’image impeccable que j’ai de vous. » Le rire fut franc cette fois-ci, alors qu’il secouait quelque peu sa tête de droite à gauche. « Vous essayez de me caresser dans le sens du poil là. » Parce-qu’ils ne se connaissaient pas encore assez pour qu’elle ait une image de telle sorte de lui - elle n’en aurait pas une comme telle si c’était effectivement le cas. Lorsqu’elle prit la parole tout en murmures pour prononcer les mots suivants, il se surprit à pencher quelque peu la tête sur le côté pour les réceptionner. « S’il vous plaît, Malone, dites-moi oui. » Il plissa quelque peu le bout de son nez. « J’ai prévenu que j’étais dur en affaires. »
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent à cet instant là, il tendit son bras pour le positionner devant les capteurs avant d’indiquer d’un mouvement de la tête à Alma d’entrer en premier - autant par galanterie que pour lui indiquer de façon silencieuse dans un premier temps qu’il acceptait sa proposition. Une fois dans la cage de fer, il appuya sur le bouton du parking où était garée sa voiture à lui. « Mais vous êtes bonnes négociatrice. Je vous conduis pour la peine. » Ils pourraient toujours repasser par ici si elle avait besoin après avoir terminé de boire un verre, il pourrait aussi la déposer chez elle avant de rentrer chez lui comme il était sur d’un élément dans cette histoire: « J’espère que vous serez pas trop déçue de votre idée à vouloir être trop curieuse sur mon cas. » Il prononçait peut-être ces mots là avec une certaine légèreté, mais il était en réalité on ne pouvait davantage sérieux: pas tant que c’était une peur, mais Malone était persuadé que les personnes finissaient forcément par changer l’image qu’ils avaient de lui après avoir appris à le connaitre mieux, et il y avait forcément un moment où cela allait arriver aussi avec la brune. Evelyn n’avait pas eu le temps d’arriver jusque là, d’après sa propre analyse, et c’était peut-être mis comme ça; cela expliquait aussi pourquoi elle lui avait donné un poste aussi facilement et rapidement. « Un endroit particulier en tête ? » Il tourna de trois quarts son visage vers Alma, un sourcil interrogateur soulignant ses mots.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10439 POINTS : 120
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- i drew curtains closed, drank my poison all alone - @Malone Constantine ↣ crédits gifs/katmcnamaragifs & rampld
La mine de Lola se pare de l’expression qui transpire le ce n’est pas mon genre lorsque Malone l’accuse de vouloir le caresser dans le sens du poil. C’est le cas, mais dans une certaine mesure seulement. Elle sait parler aux hommes. Ce qu’elle ne sait pas, c’est s’il s’agit d’un talent ou pas. Si ça l’est, elle ignore d’où il lui vient, mais c’est un super-pouvoir qui l’aide chaque jour à se faire accepter et respecter au sein d’une entreprise à majorité composée d’employés masculins. Si elle devait être tout à fait honnête, elle dirait même qu’elle à tendance à mieux appréhender le dialogue avec ses homologues masculins qu’avec les féminines, ces dernières étant bien plus dures en affaires qu’on est enclin à le supposer. Elles sont redoutables, les femmes, elles doivent se battre pour exister et pour faire entendre qu’elles ont les mêmes capacités que ces hommes qu’on traite comme des rois, avides de devenir reines à leur tour. C’est un tort de sous-estimer une femme, et jamais elle ne le fait, de son côté. Alma estime toujours avoir plus à craindre face à une consoeur que face à un confrère. D’ailleurs, c’est le défaut de la société de croire qu’une femme est plus facilement manipulable quand, à côté de ça, un homme est prêt à revoir le sens de sa vie après un seul battement de cils de la part d’une femme qu’il convoite. Ou pas. Le sexe fort est de toute façon bien faible face aux courbes voluptueuses d’une femme dans son genre, et ça, elle l’a observée bien assez souvent pour ne pas rougir d’en faire son meilleur atout.
Il n’y a pas d’enjeu majeur dans l’échange qui se déroule sur l’instant avec Malone. Néanmoins, elle n’est pas une petite joueuse, Lola, et lorsqu’il s’agit d’échapper à son fardeau — son mari, sa fille —, elle est prête à tout. Ainsi, elle lui demande avec malice, s’engouffrant dans l’ascenseur dont il lui offre l’accès avec galanterie, le remerciant d’un petit geste de la tête au passage, et se parque dans le fond où elle s’installe, dos contre la paroi "Vous m’aviez prévenu, c’est vrai." Elle hoche la tête, bonne comédienne "Mais pour que l’échange soit équitable et que vous ne m’accusiez pas d’avoir voulu vous piéger à la fin, je vous préviens tout de suite que je le suis tout autant, alors gare à vous." Une fausse menace qu’elle prononce sur un ton qui devient un peu plus sérieux, les portes de l’ascenseur se refermant en même temps. Mais visiblement, Malone n’est pas si difficile en affaires que ça. Alors qu’elle reste sérieuse un instant encore, elle finit par éclater de rire, amusée qu’il consente si vite à accepter sa proposition "Je vous pensais tout de même plus coriace que ça. Votre posture, elle m’a toujours laissée sous-entendre que vous saviez vous battre, mais peut-être que je me suis trompée, finalement." lui fait-elle remarquer, jaugeant sa silhouette d’un coup d’oeil qui part de ses chaussures et qui remonte doucement — trop, peut-être — jusqu’à ses yeux sur lesquels elle s’arrête en plissant les siens, sa tête s’inclinant alors qu’elle ajoute "J’accepte la course seulement si vous me promettez de ne pas me traiter comme votre mission ce soir." Elle lui sourit graduellement, et attendant sa réponse, elle rejète d’un signe de tête l’idée qu’il avance qu’elle finira déçue en passant un moment avec lui. En retour, elle lui fait, surveillant les chiffres qui s’affichent sur le pavé numérique des commandes de l’ascenseur "Et moi j’espère que vous ne serez pas trop déçu d’avoir accepté mon invitation." Soudain, elle cache sa bouche avec sa main, jette maintenant un coup d’oeil au coin de l’ascenseur où elle sait qu’il se cache une caméra, et lui fait en chuchotant à nouveau "Ça restera notre petit secret, vous me le promettez ?" Elle plaisante, mais elle tient sa parade "Je n’ai pas envie de copiner avec tout le bâtiment, et si John de la compta apprend notre petit rendez-vous de ce soir, il va vouloir tenter sa chance, et —" Elle enlève sa main de devant sa bouche, grimace en frissonnant par les épaules, et repousse cette affreuse idée avec une théâtralité allant de paire avec ses propos légers tandis que Malone s’inquiète de l’endroit où elle va l’emmener. Elle se recale contre la paroi — de côté, la hanche posée tout contre — et lui fait avec plus d’authenticité, continuant de l’observer avec attention, mais sans s’arrêter de sourire "J’ai mon petit coin attitré au Nate’s Jazz Club. Vous connaissez ?" Surement, mais dans le doute "Ça vous branche, ou je dois vous proposer autre chose ?" s’enquit-elle, tout aussi galante qu'il semble l’être, ses yeux cherchant les siens avec curiosité.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Dernière édition par Alma Barton le Ven 11 Oct 2024 - 10:30, édité 1 fois
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 0
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
lieu: cbd, spring hill.(c): keetika (gif), luleaby (codage).
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« Vous m’aviez prévenu, c’est vrai. » Mais ce n’était là qu’un comportement de façade: cela faisait bien longtemps qu’il n’était plus si difficile que ça de le convaincre de quoi que ce soit. « Mais pour que l’échange soit équitable et que vous ne m’accusiez pas d’avoir voulu vous piéger à la fin, je vous préviens tout de suite que je le suis tout autant, alors gare à vous. » Il eut un fin sourire et un petit rire malgré tout. « Je note alors. C’est équitable dans ce cas là. »
« Je vous pensez tout de même plus coriace que ça. Votre posture, elle m’a toujours laissée sous-entendre que vous saviez vous battre, mais peut-être que je me suis trompée, finalement. » Peut-être que le regard qu’elle lui jeta, trainant pour remonter jusque ses yeux, lui laissa un drôle d’impression et un certain frisson qu’il n’était pas capable de dire s’il appréciait ou non l’expérience; il se content malgré tout de pencher quelque peu sa tête sur le côté, haussant un sourcil. « Je sais me battre, c’est pas trop la question. » Il ne savait malheureusement que trop bien le faire, c’était d’ailleurs l’un des gros soucis de toute sa vie puisque cela était rattaché à une partie de lui avec laquelle il ne pourrait jamais renouer. « Mais c’est des compétences que je dois utiliser que quand c’est nécessaire. » Alors oui il savait se battre, mais c’était là qu’au sens littéral du terme et tout ce qui était joute verbale il savait qu’il finirait par perdre et plier assez rapidement. « J’accepte la course seulement si vous me promettez de ne pas me traiter comme votre mission ce soir. » Gardant son regard ancré dans le sien un instant de plus, il finit par autant opiner discrètement du chef que par lever un brin les épaules. « On sera en dehors du boulot, ça me va. » Dans d’autres circonstances, il se serait plié au titre qui lui revenait dans les circonstances qui avaient été mise en place par celle qui l’avait embauché, mais alors qu’ils quittaient le bâtiment pour clôturer leur journée par un moment détente et sympathique, il prenait parti de ne pas se rattacher à ses missions qui incombaient avec son contrat.
« Et moi j’espère que vous ne serez pas trop déçu d’avoir accepté mon invitation. » Il souffla un petit rire par les narines. « Ca risque pas trop. » - « Ça restera notre petit secret, vous me le promettez ? » Il hocha la tête, se pencha quelque peu vers elle pour ajouter à la couche de faux-mystère qu’elle mettait à la situation. « Je n’ai pas envie de copiner avec tout le bâtiment, et si John de la compta apprend notre petit rendez-vous de ce soir, il va vouloir tenter sa chance, et — » A la grimace sans gêne qu’elle lui fournit avec ses paroles, Malone se permit cette fois-ci un rire franc, secouant quelque peu sa tête de droite à gauche. Oh, il imaginait malheureusement sans trop avoir à forcer la scène, oui. « Si c’est le cas, promis je sais vraiment me battre. » Il n’en ferait rien - ils en étaient parfaitement conscients tous les deux -, mais l’idée était surtout de souligner que si elle avait des ennuis il saurait avoir ses arrières si nécessaire. « Et puis ce serait idiot de sa part de se comporter comme ça alors que c’est évident que c’est voué à l’échec. » Parce-qu’il fallait être idiot pour ne pas voir la bague qui ornait l’annuaire gauche de la jeune femme, et ce depuis le premier jour où elle était arrivée à la MHI; tenter de séduire une femme mariée n’était jamais une bonne idée et ne soulignait pas une intelligence de caractère. « Mais après entre vous et moi, je serais pas étonné si John de la compta faisait ça. »
« J’ai mon petit coin attitré au Nate’s Jazz Club. Vous connaissez ? » Il hocha quelque peu la tête. « Je connais ouais. » Qui ne connaissait pas ? « Ça vous branche, ou je dois vous proposer autre chose ? » Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent à ce moment là, et passant son bras devant les cellules pour maintenir les portes ouvertes, il esquissa un petit sourire. « Après vous madame. Soulignant ici qu’il validait son idée; il n’avait pas d’affinité particulière le club de Jazz mentionné, mais il savait l’ambiance plutôt sympathique sur place et cela changerait des endroits qu’il avait à une époque fréquentée - au moins, il était sur de ne pas y croiser de mauvaises connaissances de son passé.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10439 POINTS : 120
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- i drew curtains closed, drank my poison all alone - @Malone Constantine ↣ crédits gifs/katmcnamaragifs & rampld
"Je vous ai bien analysé, donc ?" lui demande-t-elle lorsqu’il confirme qu’il sait se battre. Elle dramatise un peu, Lola. Elle n’a pas passé assez de temps avec le jeune homme pour l’avoir analysé. Ce qui est vrai en revanche, c’est qu’elle l’a observé, et que de fait, elle reconnait des signes qui lui font penser que son rôle au sein du service de sécurité du bâtiment qui accueille les bureaux de la MHI, il ne le doit pas qu’à l’amitié que la dirigeante semble lui porter. Elle n’attend pas pour l’heure qu’il affirme réellement que son analyse est juste, alors aussi vite qu’il reprend la parole, Alma lui répond dans la foulée "C’est-à-dire ?" Elle penche la tête, signe annonciateur d’une boutade qu’elle ne met pas bien longtemps à lui offrir avec un sourire en biais, plus malicieux que charmeur, ses paupières se rétrécissant pour faire le point sur sa capacité à répondre à ses traits d’esprit avec retenue ; il le fait tout de même, ça rend l’échange bien plus agréable qu’elle ne le pensait "Est-ce que vous vous attendez à ce que je vous provoque en duel, Malone ?" Son sourire s’élargit. L’idée est absurde, bien sûr ; elle n’est pas une adepte de ce genre de corps-à-corps, et si évidemment, elle pense à laisser un sous-entendu à ce propos lui échapper, elle se retient. Elle aime flirter, que dans certaines conditions toutefois, et bien que l’intimité de la cage d’ascenseur soit probablement toute indiquée pour ce genre de jeux, elle laisse son côté cavalier sommeiller pour ce soir, et se contente de hocher la tête et de laisser un "Parfait." ponctuer l’idée que, ce soir, elle n’est rien de plus que l’égale de son interlocuteur.
Ils sont désormais liés par un secret. Malone est un allié de choix, d’après ce qu’elle peut constater, et quand bien même ses propos au sujet de John de la compta ne sont en vérité qu’une énième façon de garder l’atmosphère légère, ça la réconforte d’avoir quelqu’un de loyal au sein d’une entreprise qui recèle de traitres. Elle se sent un peu moins à l’aise lorsqu’il semble faire référence à l’anneau qui orne son doigt et qu’elle fait tourner avec son pouce par mauvaise habitude, son regard posé dessus sans qu’aucune émotion particulière ne vienne animer ses jolis traits. Pourtant, la sensation que lui laisse la présence de ces deux bijoux — bague de fiançailles et alliance — à son annulaire, c’est la même que des mains autour de son cou, et ça en permanence. Elle ne sait pas comment elle se débrouille pour respirer chaque jour que Dieu fait depuis six ans, mais une chose est certaine, c’est une lutte, et quelque part, elle sait qu’elle doit en passer par là pour s’absoudre de ses erreurs ; qu’elle paye au prix fort, se dit-elle chaque fois qu’elle pose son regard sur le profil taillé à la serpe de son mari. Ainsi, elle ne répond pas grand-chose à ce que Malone lui dit, elle lui offre simplement un sourire qui veut à la fois tout et rien dire, ses yeux retrouvant les siens lorsqu’elle relève la tête pour le regarder. C’est ce moment que choisit l’ascenseur pour s’arrêter tandis que, doucement mais surement, les plans qu’elle a en tête se dessinent et trouvent racine auprès d’un Malone prêt à la conduire vers leur point de chute.
Ils y arrivent après quelques minutes en voiture durant lesquelles la conversation ne s’est pas tarie, bien au contraire. Quand ils arrivent au Nate’s Jazz Club, Lola est hilare, et passe devant le jeune homme pour saluer les barmans et barmaids qui lui font un petit signe de la main. Passant devant le comptoir en acajou du bar, c’est avec un doigt élégant qu’elle leur demande de venir dans quelques instants pour prendre la commande de Malone puisque la sienne, elle reste inchangée depuis des années désormais. D’une démarche gracieuse, qui fait se retourner à son passage les clients et clientes déjà présents, elle le mène jusqu’à ce coin qu’elle lui a vendu comme le sien, et se glisse précautionneusement sur la banquette. C’est son endroit préféré, il lui offre une vue imprenable sur ce qui l’entoure. D’ici, elle aime observer les gens, ça lui donne de l’inspiration pour mettre en place les collections auxquelles elle participe assidument depuis quelques mois maintenant. Tout en sirotant son énième verre de blanc, elle se raconte des histoires sur les silhouettes qu’elle voit remuer au rythme des chansons qui sont joués par l’orchestre, ces ritournelles suaves qui donnent chaud et enivrent autant que les poisons qui sont servis ici. Elle pose son sac, retire sa veste, repousse ses cheveux coupés juste au-dessus de ses épaules et qui encadrent parfaitement son visage, puis pousse un soupir d’aise. Le soulagement sur son visage est réel, mais il est vite remplacé par une mine intriguée qu’elle ne réserve qu’à une seule personne : Malone "Très bien. Maintenant que nous sommes arrivés, je peux vous poser la question qui habite mes pensées depuis le premier jour." Elle exagère, mais elle sait y faire, inutile de revenir dessus. Autour, l’ambiance est tamisée, chacun s’occupe de nouveau de ce qu’il a faire pendant qu’elle, elle devient inquisitrice et que, une épaule relevée pour poser la pointe de son menton parfait dessus, elle ose enfin demander à son interlocuteur qu’elle considère avec une véritable curiosité dans le fond de ses émeraudes profondes "Que s’est-il passé avec Evelyn Pearson pour qu’elle vous soit aussi reconnaissante aujourd’hui ? Si c’est de l’ordre du privé, très privé —" en d’autres termes, s’il y a une histoire d’intimité partagée là-dessous, "—, je vous donne le droit de repousser ma question, bien entendu." Autrement, elle ne le dis pas, mais elle se verra dans l’obligation d’insister. Elle veut à tout prix savoir, Lola, et ce n’est pas la manière dont elle pince les lèvres et poursuit son observation minutieuse des traits de Malone qui garantira le contraire, tant s’en faut.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 0
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
lieu: cbd, spring hill.(c): keetika (gif), luleaby (codage).
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« Je vous ai bien analysé, donc ? » Laissant malgré lui un petit sourire percer sur ses lèvres, Malone pencha quelque peu son visage sur le côté. « J’ai pas rendu l’exercice compliqué. » Parce-qu’il était évident rien qu’à le regarder agir qu’il était effectivement de la catégorie de ceux qui seraient aptes à se défendre ou à défendre d’autres personnes. « C’est-à-dire ? » Un petit rire, il se retint de lever quelque peu les yeux au ciel. « Que les entrainements servent pas qu’à se défendre, et que j’ai les compétences pour faire plus que ça. Mais c’est pas nécessaire pour juste assurer la sécurité alors on va garder le reste de côté. » Les entrainements militaires ne laissaient pas de place au hasard ou à l’hésitation, et bien sur que Malone avait un bagage bien plus important que simplement séparer deux employés qui voudraient se taper dessus parce-que l’un a été nommé employé du mois et pas l’autre. « Est-ce que vous vous attendez à ce que je vous provoque en duel, Malone ? » - « Je gagnerai à coup sur, c’est pas très amusant. » Le regard de Malone parcourant rapidement la silhouette de la jeune femme: même si elle semblait musclée et habile, ce n’était pas assez pour faire le poids face à lui.
Les sourires et la bonne humeur étaient de mise lorsqu’ils arrivèrent sur place. Avec aisance - elle ne lui avait pas menti, elle connaissait bien le coin -, Alma se dirigea vers un coin du Jazz Club et personne ne l’empêcha de faire autrement. Malone la suivit sans rien dire, glissant les clefs de voiture dans la poche de sa veste en même temps qu’il y mit ses mains le temps d’arriver et de s’installer à son tour à l’endroit choisi par elle. Le soupir d’aise et de soulagement fut remarqué - il ne sut pas pourquoi il le fit, mais il ne put s’empêcher de pointer mentalement du doigt qu'elle semblait davantage mieux ici qu’elle ne l’était au travail. « Très bien. Maintenant que nous sommes arrivés, je peux vous poser la question qui habite mes pensées depuis le premier jour. » Retirant à son tour sa veste qu’il accrocha au dossier du fauteuil, il fronça quelque peu les sourcils; étant donné qu’elle portait toujours un air plutôt amusé, moins qu’avant mais toujours marqué, il décida d’imaginer que ce n’était pas autant dramatique qu’elle semblait à même de l’annoncer. « Je dois avoir peur ? » Qu’il s’osa tout de même, comme pour maintenir cette touche de légèreté en place. Il lui fit tout de même un mouvement de menton vers l’avant, pour lui intimer de se lancer et de continuer pour atteindre ce qu’elle semblait rechercher. « Que s’est-il passé avec Evelyn Pearson pour qu’elle vous soit aussi reconnaissante aujourd’hui ? Si c’est de l’ordre du privé, très privé — » un sourire autant amusé que gêné perçait déjà sur ses lèvres, alors qu’il abaissait son regard et croisait ses mains devant lui sur la table. « —, je vous donne le droit de repousser ma question, bien entendu. » Fronçant le bout du nez, il remonta quelque peu son visage dans sa direction, le regard un peu en coin. « Je suis censé y croire ? » L’amusement dans le ton employé. « Parce-que c’est pas convainquant. » Oh, parce-que si elle avait réellement voulu faire dans la discrétion et la subtilité, elle n’aurait pas entamé cette discussion là de cette manière: elle aurait attendu que le sujet puisse être adressé seul. Elle n’avait pas choisi cette option là, et il semblait fort probable qu’elle fasse en sorte de laisser cette carte abattue sur la table pendant un bon bout de temps.
Le problème n’était pas tant qu’elle pose la question - elle faisait bien ce qu’elle voulait -, mais c’était davantage le fait que Malone n’était pas toujours à l’aise pou répondre à ce type de question. Il le faisait volontiers dans certains contextes, lorsque c’était justifié de le faire parce-que cela pouvait apporter quelque-chose mais était davantage dérangé de le faire plus de manière, disons, gratuitement. Surtout que là ça ne le concernait pas seulement, ça concernait aussi quelqu’un qui malgré tout restait d’une manière ou d’une autre à la tête d’une partie de l’entreprise pour laquelle ils travaillaient tous - et que si cela touchait la vie personnelle de Malone mais sans plus, pour Evelyn les choses étaient différentes: cela pouvait altérer son image et celle qu’elle projetait et portait à travers son couple. Malone ne connaissait pas son petit-ami personnellement, mais il le connaissait comme tout australien se respectant au moins à travers sa notoriété. « De l’ordre du privé très privé. » Qu’il finit par souffler - mais cela manquait de précision, puisque sortie de son contexte cette phrase apportait davantage de mystère que de réponses. « De type ça touche chacun notre vie privée, pas une vie privée en commun. » Il savait très bien la manière dont les rumeurs pouvaient commencer. « Au cas où. » Il n’y avait jamais trop de prudence. « Et parce-que c’est privé on sait tous les deux que je vais pas m’étendre sur la question. » Il pencha quelque peu sa tête sur le côté. « Pourquoi ça vous intrigue autant ? »
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10439 POINTS : 120
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- i drew curtains closed, drank my poison all alone - @Malone Constantine ↣ crédits gifs/katmcnamaragifs & rampld
"Non." Malone ne doit pas avoir peur de ce qu’elle espère lui soutirer en terme de confession. Elle sourit à sa rhétorique, continue la sienne sans délai "Et puis, on a déjà déterminé qu’en cas de grosse frayeur, vous seriez capable de vous défendre et de venir à bout de mes vaines tentatives de prendre le dessus sur vous, hm ?" Elle fronce le nez, malicieuse, se défait de ses petites affaires pour mieux s’installer face à un Malone on ne peut plus suspicieux. Il a le droit de l’être, elle ne fait pas en sorte qu’il ne le soit pas en faisant du mystère autour de la seule vraie question qu’elle rêve de lui poser depuis qu’ils se sont rencontrés, ce jour-là, au pied de l’ascenseur qu’Evelyn Pearson avait appelé pour qu’elles rejoignent les plus hauts étages de la MHI. Il est sur ses gardes, elle le ressent davantage lorsqu’elle lui assure qu’elle le laissera repousser sa question volontiers, et qu’il la contredit avec une pointe de malice, lui aussi, perçoit-elle, en ne cessant de le regarder depuis son coin de table. Elle pose son coude tout contre le bord, y dépose son menton pour tacher de donner à son observation un nouvel angle, et rétrécit son champ de vision pour mieux faire la focale sur ce qu’elle a devant les yeux. Elle est tentée de l’inviter à se détendre, mais elle trouve que cette proposition n’est pas digne d’elle et de sa classe, alors elle ne dit rien en retour, et ainsi n’affirme ni n’infirme les soupçons qu’il fait peser sur ses épaules au sujet de la question qu’elle finit enfin par lui poser.
Elle aurait pu la poser à Evelyn avant qu’elle ne parte pour Londres, mais elle n’en voyait pas vraiment l’intérêt sur l’instant. Malone ne lui avait pas encore été mis dans les pattes, et puisque justement, la jeune femme s’apprêtait à partir, elle n’a pas eu la foi de la questionner davantage sur cette confiance qu’elle semble tant accorder à son agent de sécurité. Elle a eu vent du fonctionnement de la fille Pearson, elle sait que la confiance qu’elle accorde au reste du monde est un trésor qu’il faut chérir à sa juste valeur, en prendre soin, et ne jamais le perdre de vue pour que personne ne s’en empare, alors c’est vrai qu’elle s’interroge sur ce qui la lie au jeune femme. Sans faire dans le classisme de bas-étage, elle a le sentiment qu’avec Malone, ils n’évoluent pas dans les mêmes sphères, et même si c’est charmant dans les romans de Jake, l’histoire sulfureuse d’un agent de sécurité et d’une grande dirigeante d’entreprise comme la MHI sur fond de thriller haletant et scandaleux, c’est assez peu courant dans la réalité ; alors que s’est-il passé, quel genre de ramifications leur a permis de s’entendre comme larron en foire ? Elle veut savoir, et pas seulement par curiosité "Oh." La manière dont il lui répond la surprend, c’est évident. Ses beaux yeux vert s’écarquillent, sa bouche charnue s’arrondie, et son corps se raidit légèrement sur le cuir de la banquette sur laquelle elle est installée. Elle ne s’attendait pas à ce que ses soupçons de romance soient justes, et sur la seconde même, c’est l’impression que ça lui donne… jusqu’à ce qu’il se reprenne "J’ai cru un instant que vous m’avouiez avoir eu une aventure avec elle." Elle l’admet, en rit, éternelle romantique malgré le mariage duquel elle est prisonnière depuis trop longtemps maintenant, et l’histoire d’amour de sa vie qui n’existe plus que dans une réalité qui n’est pas celle dans laquelle elle vit aujourd’hui "Vous êtes conscient que vous ne m’apportez aucune vraie réponse ?" Surement. Elle estime nécessaire de le lui dire cependant "Je n’ai pas besoin que vous rentriez dans les détails, vous savez." Elle se recule de la table, pose ses deux mains sur ses genoux avant d’un lever une pour interpeller un serveur qui se prépare à venir prendre leur commande "Intriguer est peut-être un peu exagéré, Malone." Elle le dit avec un sourire, sa tête se redressant pour le regarder avant de hausser une épaule et de poursuivre sur sa lancée "Je cherche simplement à déterminer sur quelle base je peux me permettre de vous faire confiance à mon tour puisque, en plus du reste des équipes de la MHI, c’est moi que vous protégez en priorité aujourd’hui." Elle le lui précise à nouveau, juste au cas-où il l’aurait oublié "Et que je ne vais pas vous mentir, j’ai un petit problème avec le concept d’accorder mon crédit aux gens que je connais à peine. Je suis une femme dans un milieu d’hommes, je me méfie." Ça, elle le lui a dit en s’inclinant de nouveau sur la table qu’il partage, sa voix ayant légèrement déclinée en variation "Je sais que c’est aussi le cas d’Evelyn. C’est une femme prudente, parfois trop, à ce qu’on m’a dit." Elles n’ont jamais été proches, elles n’étaient que des consoeurs, ça n’empêche absolument pas le respect que Lola lui réserve en tant que patronne d’abord, en tant que femme surtout. Elle le fixe un petit instant encore, et puis elle bat en retraite et poursuit en se recalant graduellement contre le dossier de la banquette qui crisse à peine sous son poids tant elle le fait délicatement "J’essaye de comprendre avec quel tour de magie vous l’avez contrainte à baisser sa garde, c’est tout — qu’est-ce que vous buvez ?" lui demande-t-elle dans le même temps, le serveur se postant juste au niveau de leur table pour répondre à leur demande.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 0
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
lieu: cbd, spring hill.(c): keetika (gif), luleaby (codage).
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« Non. Et puis, on a déjà déterminé qu’en cas de grosse frayeur, vous seriez capable de vous défendre et de venir à bout de mes vaines tentatives de prendre le dessus sur vous, hm ? » Bien sur qu’il eut là un petit sourire en coin amusé, tant cela était on ne pouvait plus vrai et qu’il n’avait pas réellement de peur à avoir de son côté. C’était surtout pour le côté taquin et un brin dramatique - un acte qu’il ne saurait de trop tenir en place en réalité.
Le sujet qu’elle mit par la suite sur le tapis n’était pas de ceux dont Malone s’attendaient à parler aujourd’hui - de manière générale -, mais qu’il aurait du voir venir à partir du moment où elle lui avait proposé d’aller boire un verre. Il se devait d’y avoir là une certaine curiosité qu’elle ne cherchait même pas à dissimuler en réalité. A rôles inversés, il ne pouvait réellement la blâmer peut-être se serait-il posé exactement les mêmes questions; il savait qu’il avait énormément de chance d’avoir croisé le chemin d’Evie et que cela pouvait paraitre quelque-peu étrange pour ceux qui assistaient à la formation de ce duo d’un point de vue extérieur. Si Alma désirait cependant apprendre des informations quelque peu croustillantes, elle n’ait pas misé sur le bon cheval: sans trop de surprises, Malone était loyal et ce même lorsque la personne n’était plus à ses côtés, alors forcément pour le moment encore même si elle avait déménagé à l’autre bout du monde sa loyauté allait davantage à Pearson qu’elle ne pouvait aller à la brune qui se tenait devant lui. Les raisons pour lesquelles Evelyn lui faisait donc confiance ne seraient pas exposées avec autant de facilité surtout que ces dernières étaient personnelles autant pour elle que pour lui. « Oh. » Rectification: personnelles mais pas comme cette suggestion pourrait normalement laisser sous-entendre que c’était personnel. « J’ai cru un instant que vous m’avouiez avoir eu une aventure avec elle. » - « J’ai entendu ma phrase après l’avoir prononcée oui. » Que ses paroles portaient à confusion - il était hors de question que ce soit le cas.
« Vous êtes conscient que vous ne m’apportez aucune vraie réponse ? » - « Je sais. » C’était le but.
« Je n’ai pas besoin que vous rentriez dans les détails, vous savez. » Il n’était pas obligé de le faire, sur aucun point, puisqu’il ne lui devait rien. « Intriguer est peut-être un peu exagéré, Malone. » Il dodelina quelque peu de la tête: peut-être était-ce un peu fort mais dans tous les cas, elle posait des questions et souhaitait obtenir des réponses plus développées à ces dernières que celles qu’il souhaitait poser sur la tale - c’était que cela devait un minimum l’intéresser. « Je cherche simplement à déterminer sur quelle base je peux me permettre de vous faire confiance à mon tour puisque, en plus du reste des équipes de la MHI, c’est moi que vous protégez en priorité aujourd’hui. » Il y avait une touche dans sa voix qui faisait en sorte de souligner cette dernière partie, comme s’il aurait pu l’avoir oublié - ce n’était pas le cas, il était parfaitement au courant, ainsi opina t-il quelque-peu du chef pour lui indiquer qu’il était on ne pouvait davantage au courant et qu’elle pouvait continuer. « Et que je ne vais pas vous mentir, j’ai un petit problème avec le concept d’accorder mon crédit aux gens que je connais à peine. Je suis une femme dans un milieu d’hommes, je me méfie. Je sais que c’est aussi le cas d’Evelyn. C’est une femme prudente, parfois trop, à ce qu’on m’a dit. » Oui, c’était vrai.
« J’essaye de comprendre avec quel tour de magie vous l’avez contrainte à baisser sa garde, c’est tout — qu’est-ce que vous buvez ? » Le serveur était arrivé au même moment et il ne l’avait même pas vu, tant occupé à observer la brune pendant qu’elle parlait. Il eut un moment de latence avant de tourner sa tête vers l’employé. « Une ginger ale, s’il vous plait. »
Et une fois sa phrase terminée, il reporta son attention sur Alma. « Y’a pas eu de tour de magie. » Parce-que ce n’était pas sur des illusions que la confiance entre elle et lui s’était construite, c’était sur des preuves qui ne pouvaient se trouver au sein d’une boite comme l’était la MHI. « J’ai été honnête avec elle, et on s’est rencontré en dehors du boulot. » Il tiqua un instant sur ses propres mots, reprit. « Plutôt même notre rencontre a rien à voir avec le boulot, dans un contexte où j’ai été honnête et authentique dès le début avec elle, elle a décidé d’étendre sa confiance au boulot ensuite. » Parce-que c’était exactement comment les choses s’étaient passées. « J’avais besoin de changer de job parce-que je pouvais pas rester là où j’étais avant, mais je pouvais pas ne pas bosser, alors elle m’a donné un coup de main. » Et il savait pertinemment que ce n’était pas là la réponse qu’elle attendait, car comme elle lui avait dit quelques phrases plus tôt: ce n’était pas une vraie réponse qu’il mettait en avant - mais une fois de plus, il en était parfaitement conscient. « Vous avez pas à vous en faire pour votre sécurité, j’applique les ordres sans rechigner, c’est l’avantage. » Il souffla un petit rire à peine amusé par les narines - même après toutes ces années, ironiquement, c’était toujours le cas.
« Pourquoi pas avoir demandé à Evie avant qu’elle quitte l’Australie ? Elle vous aurait répondu peut-être plus franchement que moi. » Pourquoi le cuisiner lui maintenant qu’elle n’était plus dans le coin: avait-elle peur d’elle ?
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10439 POINTS : 120
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
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"Pas d’alcool ?" Comme si tout le monde se devait obligatoirement de boire un verre de temps en temps, Lola s’étonne de la commande passée par Malone vers qui elle tourne la tête presque trop vivement, et ce pour le toiser de son côté de la table. Elle s’amuse, d’abord en silence, de son choix, et puis finalement, elle lui fait, de connivence avec le serveur qui rit à la boutade qu’elle laisse échapper "Si vous craignez de reprendre la voiture après, vous avez tort. Laissez-vous tenter, il n’y a pas de risque." Elle n’insinue pas qu’il sera capable de conduire après un verre — encore que, ça ne l’a elle-même jamais empêchée de conduire, qu’elle pense sans le dire et en évitant de songer à certaines choses qu’elle préfère occulter —, mais elle se dit que s’ils sont trop ivres pour ça, elle fera appel à un chauffeur. Elle n’insiste pas cependant, commande elle-même un verre de blanc effervescent qu’elle boira comme du champagne, très certainement. C’est-à-dire sans soif, comme tout ce qui passe la barrière de ses lèvres roses et pleines à partir d’une certaine heure ; celle qui file à l’instant-même où elle repose toute son attention sur Malone.
Ils reprennent leur conversation aussitôt le serveur disparu de leur champ de vision. Alma s’accoude de nouveau à la table, plisse les paupières pour rester concentrée sur Malone, et sur Malone uniquement ; lequel daigne lui répondre avec plus de quelques mots cette fois-ci "Vous êtes rentré à la MHI sous ordre-express de la patronne elle-même ?" Elle laisse un sifflement impressionné lui échapper, et si ce n’est qu’un peu de sarcasme, son visage teinté d’un éclat de moquerie un tantinet mutine, elle ne pense pas moins ce qu’elle lui dit juste après "Fascinant. Impressionnant, encore plus." Parce qu’il ne cadre pas avec l’environnement de l’entreprise, il serait bien malhonnête de le prétendre, comme elle serait bien malhonnête de faire comme si ça ne l’interpellait pas. Elle se redresse, continue de l’écouter, et l’interpelle au milieu pour lui demander "Vous êtes donc amis, tous les deux ?" Elle ignore pourquoi elle a autant besoin de poser une étiquette sur ce qui le lie à la fille Pearson, mais elle insiste pour qu’il s’y penche et lui donne plus à ronger qu’un os qu’il tend à lui retirer chaque fois qu’il a l’impression qu’elle s’approche trop près de la main qu’il dresse dans sa direction. Elle mouille ses lèvres du bout de sa langue, fait basculer sa tête sur sa propre épaule en ne le quittant pas des yeux et s’applique à s’intéresser à ce qu’il laisse sous-entendre au sujet de son envie de changement. Elle s’attend à ce qu’il repousse la question qui lui traverse l’esprit, mais elle la lui pose quand même, déterminée à en obtenir un peu plus de cet homme à qui elle est supposée faire confiance à son tour "Vous faisiez quoi avant d’être engagé par Evelyn ? J’ai une petite idée sur la question, mais je préfère vous le demander. Et répondez-moi sans détour, s’il vous plaît." Il ne perdra rien à lui parler de son boulot précédent, n’est-ce pas ? Elle pourrait faire des recherches à son sujet, elle a décidé de l’interroger en bon et due forme au lieu de fouiner, ne se rend-il pas compte que c’est une fleur qu’elle lui fait ?
Elle pince les lèvres lorsque leurs verres leur sont apportés et qu’elle laisse en suspens ce qu’il laisse échapper pour s’emparer du sien. Le temps d’un instant, plus rien n’existe : Lola prend le temps de boire avant de reprendre la parole, et quand elle le fait, c’est avec sérénité, sentant la chaleur de la gorgée qu’elle vient de prendre se répandre sur sa langue qu’elle colle contre son palais avant toute chose. Un léger claquement s’échappe de sa bouche quand elle la rouvre, et qu’elle fait à son interlocuteur "Je n’ai aucun doute sur vos capacités à me protéger." Vraiment pas "Je cherche juste à savoir pourquoi une femme qui n’a qu’à claquer des doigts pour qu’on la protège s’en est remise à un homme qui, pardonnez-moi, s’est soudainement imposé dans les bureaux de l’entreprise la plus cotée de la ville comme un cheveu sur la soupe. Et si c’est vrai que ça ne m’apportera pas grand-chose de le savoir, ça m’intrigue tout de même. Je plaide coupable." termine-t-elle dans un sourire qui fait se plisser ses yeux et se froncer son nez. Elle garde un oeil sur Malone, reprend son verre pour boire un peu de vin, et enchaine avec la question qu’il lui retourne "En dehors du fait qu’elle est ma patronne, même en s’étant exilée à des milliers de kilomètres d’ici ?" Elle ne le laisse pas répondre "Parce qu’elle aurait refusé de m’en dire plus, tout comme vous. J’estimais mes chances d’en savoir davantage plus élevées qu’avec elle, là aussi, je plaide coupable." Elle est honnête. Au fond, elle ne gagnera pas grand-chose à insister, et elle le sait "Il semblerait que j’ai sous-estimé votre loyauté à son égard. Mais j’entends que ça restera entre elle et vous." Le petit mouvement de tête qu’elle donne à Malone, il veut dire ce n’est rien.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 0
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
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« Pas d’alcool ? » La surprise fut de mise et spontanée chez la jeune femme, ce qui fit légèrement froncer les sourcils à Malone. Pas que c’était la première fois qu’il faisait face à ce type de réaction - elle n’était que malheureusement trop souvent rencontrée lorsque les rares personnes avec qui il pouvait en venir à aller boire un verre avec se rendaient compte qu’il ne toucherait pas à un goutte de liquide corsé -, mais plutôt que l’avertissement avait été de mise et qu’il ne faisait pas là une mauvaise plaisanterie à Alma quand il émit ce dernier. Il ne boirait pas d’alcool, effectivement, parce-qu’il savait pertinemment où cette descente là menait - littéralement pour le coup - et il n’avait pas envie de la côtoyer de près ou de loin. Hors de question. « Si vous craignez de reprendre la voiture après, vous avez tort. Laissez-vous tenter, il n’y a pas de risque. » Faisant glisser ses lèvres l’une sur l’autre, il eut un petit soupir qui lui échappa malgré lui. « Si c’était que ça, le problème serait facile à résoudre oui. » Si ce n’était qu’un verre de trop dans le nez, il n’aurait qu’à appeler un taxi et récupérer sa voiture plus tard; cela profiterait dans tous les cas à la brune qui aurait quelqu’un pour la ramener chez elle, il ne s’en faisait pas de trop sur ce point là. Mais le problème était plus ancré, plus étendu que cela et ce fut la raison pour laquelle il n’ajouta que les mots suivants parce-qu’il n’avait pas envie d’en dire plus sur le sujet: « Y’a des risques, je me laisserai pas tenter. » Oh, il avait aussi prévenu qu’il n’était pas aussi amusant qu’elle aurait pu lui prêter comme trait de caractère avant de discuter avec lui ce soir.
« Vous êtes rentré à la MHI sous ordre-express de la patronne elle-même ? » A cette remarque là en revanche, il étira quelque peu un sourcil un brin plus amusé: il savait que cela étonnait et pas seulement par rapport à lui, mais aussi et surtout par rapport à Evelyn; alors il ne prenait pas mal la réaction de la jeune femme. « Oui. » En ayant même sauté les étapes d’une embauche classique, tant était qu’il n’était pas passé devant les ressources humaines ou qui que ce soit de ce domaine avant d’atterrir au poste qu’il occupait aujourd’hui. « Fascinant. Impressionnant, encore plus. » Il haussa quelque peu les épaules. « C’est du pistonage, y’en a dans toutes les boites. » Mais il savait pertinemment que ce n’était pas à ce propos là qu’elle parlait d’être impressionnée: c’était le fait qu’Evelyn lui ait fait tant confiance pour le recruter elle-même qui l’était. Oh, il savait pour cette partie là, et ne remercierait jamais celle qui était désormais en terres britanniques de lui avoir fait confiance de la sorte. « Vous êtes donc amis, tous les deux ? » Il plissa quelque peu les yeux, prit un instant avant de répondre. « Oui. » Il ne pensait pas trop se tromper en disant que c’était le cas - car de son côté, il la considérait comme une amie; il espérait que la réciprocité fut effectivement de mise, même si encore une fois il ne pensait pas trop se tromper. Malheureusement, c’était arrivé plus d'une fois qu’il accorde sa confiance à la mauvaise personne et que cette dernière se retourne contre lui. Ici cependant, il ne voyait pas comment cela pourrait être le cas alors pas besoin de regarder derrière son épaule pour confirmer ou infirmer ses doutes. « Vous faisiez quoi avant d’être engagé par Evelyn ? J’ai une petite idée sur la question, mais je préfère vous le demander. Et répondez-moi sans détour, s’il vous plaît. » Le petit sourire qu’il étira aurait pu être un brin agacé s’il ne s’était pas retenu au dernier moment: il savait dans quoi il s’étira engagé en venant ici, en réalité, après tout. « Vous êtes sacrément curieuse. Et autoritaire. » Pas que ça lui déplaise, il appréciait l’autorité, mais elle n’avait pas besoin d’en user ici. « Je bossais déjà dans la sécurité, mais à l’Emerald Hotel - vous connaissez surement au moins de nom. » Oh, Malone se doutait bien que ce n’était pas de cette partie là de sa carrière que la brune mentionnait, mais si elle voulait jouer un peu il se permettrait de jouer en retour de son côté - à sa manière et à hauteur de ce qu’il pouvait faire.
Leurs boissons furent servies, et si Malone porta son verre à ses lèvres pour en boire une gorgée plus par habitude et par geste miroir qu’autre chose, il ne prêta pas attention à cet instant là à la manière dont Alma s’empara du sien - il aurait peut-être du, peut-être que laisser son côté observateur prendre le dessus ici n’aurait pas été une mauvaise chose pour la suite. Mais il n’y avait aucun élément en réalité qui aurait du le pousser à le faire: ils étaient dans un bar pour boire un verre, ces derniers venaient d’être servis, c’était tout à fait normal qu’elle boive une gorgée du sien de son côté - non, hm ?
« Je n’ai aucun doute sur vos capacités à me protéger. » Il eut un petit rire soufflé par le nez. « Merci. » C’était toujours au moins ça de pris. « Je cherche juste à savoir pourquoi une femme qui n’a qu’à claquer des doigts pour qu’on la protège s’en est remise à un homme qui, pardonnez-moi, s’est soudainement imposé dans les bureaux de l’entreprise la plus cotée de la ville comme un cheveu sur la soupe. Et si c’est vrai que ça ne m’apportera pas grand-chose de le savoir, ça m’intrigue tout de même. Je plaide coupable. » Il dodelina quelque peu de la tête: elle avait raison sur le point qui le concernait lui. Il était arrivé du jour au lendemain dans les bureaux et était resté dans ces derniers simplement parce-que Pearson en grande patronne en avait décidé ainsi. Il aurait pu être n’import qui - il était n’importe qui par rapport à l’entreprise, presque -, que sa présence devait forcément déranger des personnes déjà présentes lors de son arrivée tant cela pourrait paraitre suspect. D’autant plus pour l’épouse Barton qui elle se devait de mettre sa sécurité entre ses mains. « Evie et moi sommes amis. Elle me fait confiance, j’avais besoin d’un job, cela là rentrait dans mes compétences. Y’a pas à aller chercher plus loin je pense. » Et il n’avait pas spécialement envie qu’elle se mette à chercher plus loin - surtout qu’elle aurait pu poser toutes ses questions là à sa supérieure avant qu’elle ne quitte le territoire, plutôt qu’à lui. « En dehors du fait qu’elle est ma patronne, même en s’étant exilée à des milliers de kilomètres d’ici ? » Il pencha quelque peu sa tête sur le côté: bien sur que c’était en dehors de ça. « Parce qu’elle aurait refusé de m’en dire plus, tout comme vous. J’estimais mes chances d’en savoir davantage plus élevées qu’avec elle, là aussi, je plaide coupable. » Il pinça quelque peu des lèvres, portant sa boisson à ces dernières pour les débloquer et boire une gorgée. « J’ai donc un air plus corruptible qu’elle. » Mais après un instant, il eut un petit rire: était-ce si étonnant que cela, après tout ? « Je vais le prendre comme un compliment. » Cela pouvait jouer en sa faveur pour une fois. « Il semblerait que j’ai sous-estimé votre loyauté à son égard. Mais j’entends que ça restera entre elle et vous. » Si Alma cherchait à le faire culpabiliser: ça ne prendrait pas avec lui. « La loyauté se gagne. » Ce n’était pas là une vérité qui la surprendrait: c’était quelque-chose de plutôt général et acquis inconsciemment par tous. « Et j’ai l’habitude d’être plutôt loyal, ouais, dans le genre. » Certains ne diraient pas la même chose à son sujet - ses frères, principalement - mais c’était pourtant le cas: c’était un des traits de caractères qui était très ancré chez lui. L’armée n’avait fait que renforcé cet aspect pendant des années, à lui demander d’être loyal même: les yeux fermés. Il ne s’efforçait plus à ce système là désormais, contournant de vieilles habitudes pourtant encore bien présentes, pour accorder une loyauté méritée et basée sur des faits tangibles désormais.
Ce n’était pas pour autant que cette dernière ne pouvait évoluer ou grandir, se déformer pour se reconstruire autour de nouvelles personnes. Il releva quelque peu le menton. « Est-ce que c’est de la jalousie ? Ou de la frustration ? » Le fait qu’elle soit si déçue qu’il ne lui en dise pas plus; après tout, elle le taquinait sur certains points il pouvait se permettre de lui rendre la pareille. « C’est pas parce-que je suis loyal envers elle que je pourrais pas l’être envers vous. Avec le temps. » Oh si seulement il savait - mais il ne savait pas Malone, alors forcément que cela lui paraissait plausible et même envisageable en cet instant.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10439 POINTS : 120
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- i drew curtains closed, drank my poison all alone - @Malone Constantine ↣ crédits gifs/katmcnamaragifs & rampld
Lola croise les jambes sous la table et s’installe un peu plus confortablement dans le siège sur lequel elle est assise. Du carré qu’ils partagent tous les deux, elle et Malone, elle le dévisage un instant, cherchant à déceler quelque chose derrière l’assurance tranquille du jeune homme qui semble ne jamais se départir totalement de sa retenue. Son refus d’alcool suscite chez elle une certaine curiosité désormais, la surprise ayant été chassé de son visage tourné dans sa direction. Même si elle fait mine de plaisanter, la réponse de Malone éveille un intérêt plus profond : elle ressent un besoin de comprendre ce qui se cache derrière cette attitude, cette discipline militaire qu’il applique à chaque aspect de sa vie. Ou du moins, ça lui semble être le cas. Alma l’observe tandis qu’il semble la sonder en retour, le léger froncement de ses sourcils exprimant davantage un amusement qu’une véritable irritation. Elle s’autorise un sourire en coin "Alors comme ça, vous êtes un protecteur avec ses propres limites ? L’alcool en fait partie, hm ?" le taquine-t-elle, mais son regard ne ment pas ; elle veut réellement comprendre pourquoi il se barricade autant, elle veut aussi comprendre pourquoi il a l’air si sérieux.
Avec un chouïa de provocation, elle lève son verre, en prend une gorgée pour s’en repaitre et l’apprécier, puis continue d’une voix douce, légèrement teintée de défi "Je n’aurais jamais pensé qu’Evelyn prenne quelqu’un comme vous sous son aile. Vous êtes —" Elle cherche ses mots durant une longue minute, plisse les paupières pour trouver le meilleur terme à apposer sur l’image qu’elle s’est faite sur son interlocuteur. Elle n’a pas envie d’être blessante, Lola, alors elle puise dans ses ressources de tact, et fini par trouver le terme adéquat, celui qui peut tout aussi bien être péjoratif que le contraire "— discret. Sans être inintéressant, au contraire." Le prouve la manière dont elle-même est intriguée par l’aura qu’il dégage, ce mystère qui l’entoure, et ce flegme qui pourrait très vite l’insupporter si ce n’était pas une qualité qu’elle-même a à son inventaire "Mais je ne sais pas, vous avez cette manière de vous tenir à l’écart, de rester volontairement dans l’ombre…" Elle laisse traîner les mots, espérant qu’ils provoquent une réaction. Puisqu’il reste impassible, elle se risque à ajouter, se sommant de ne pas être trop insistante non plus "Il y a une raison à ça ?" lui demande-t-elle finalement.
Ses réponses sont courtes, militaires, elles aussi. Si elle n’était pas dotée d’un minimum de self-control, ça lui taperait sur le système. Mais sur l’instant, ça la fait plutôt rire. Elle secoue la tête, l’incline légèrement, et tout en jouant du bout des doigts avec le pied de son verre, elle entrecoupe au milieu de ce qu'il daigne lui donner "Qu’est-ce que ça fait de voir quelqu’un en qui on place toute sa confiance s’en aller à des milliers de kilomètres ?" Parce que la confiance qu’Evelyn a en Malone, elle est réciproque, n’est-ce pas ? Elle laisse planer un silence, guettant la moindre réaction sur son visage. Seulement, il est doué pour dissimuler ses émotions, presque aussi bien qu’elle-même. Cependant, un imperceptible mouvement de ses yeux le trahit ; il y a bien quelque chose, un questionnement qu’elle semble éveiller en lui. Comme s'il mesure le poids de ses mots avant de répondre, Malone prend le temps de lui répondre au sujet de ce qu'il faisait avant de travailler pour la MHI. Cour-circuitant son cheminement de pensées, elle l’interrompt en lâchant son verre, une main se levant devant elle, mimant le refus catégorique qu’il lui serve des boniments "Ne me répondez pas que vous aviez simplement besoin d’un emploi." Ce n’est pas ce qu'il fait, for heureusement. Comme elle n’a rien à dire à propos de l'information qu’il consent enfin à partager avec elle, elle hoche la tête et murmure un "Je vois." qui s’éteint lorsqu’elle reprend une gorgée de vin.
Malone joue enfin le jeu — ou plus ou moins, sa réserve restant inchangée. Elle l’imagine exaspéré de sentir ses questions s’infiltrer toujours plus loin, mais ça ne l’impressionne pas, et elle ne ralentit pas. Au contraire, elle appuie un peu plus son dos contre le dossier de son siège, s’enfonçant dans un silence volontairement calculé, une technique qu’elle utilise souvent pour forcer les gens à combler le vide qu’elle laisse ; ça l’aide à déterminer qui est à l’aise avec ses vilains petits secrets. C’est plus fort qu’elle, ce besoin presque instinctif de pousser les gens dans leurs retranchements, d’exposer les aspects de leur personnalité qu’ils tentent de camoufler ; avant de se rappeler qu’elle-même fait la même chose, et qu’elle est certainement celle à avoir le plus à perdre exposer ses vilains petits secrets. Evelyn et moi sommes amis, y’a pas à aller chercher plus loin "Les amitiés dans le monde des affaires sont rarement de cette nature. Simples, je veux dire." précise-t-elle en synthétisant la pensée du jeune homme "Et elles sont rarement aussi dévouées." Elle scrute son visage, notant chaque petit mouvement de ses traits "Pourtant, je ne sais pas pour Evelyn, mais pour vous, ça m’a l’air sincère." Ses doigts glissent lentement autour de la surface froide de son verre "C’est curieux, qu’elle ait vu ce quelque chose en vous qui mérite cette loyauté, ce respect… à moi, vous me paraissez impénétrable, Malone." lui laisse-t-elle savoir, ses yeux accrochant les siens en même temps.
Alma laisse un court silence s'installer, le laissant se déployer entre eux comme une ombre pesante. Elle ne détourne pas le regard, ses yeux ancrés dans les siens, perçants et intransigeants. Le mot loyauté flotte dans l’air, et elle le dissèque, cherche à en exposer les moindres failles "La loyauté se gagne, oui." répète-t-elle d'une voix mesurée, consentant à lui accorder ce point "Et puisqu’elle se gagne, elle peut se perdre aussi, d’où l’importance d’établir une confiance solide avant toute chose, non ?" Elle l’observe, hausse une épaule en reportant son verre à ses lèvres. Elle ne boit pas tout de suite "En tout cas, c’est comme ça que moi, je vois les choses." Elle le laisse digérer ses mots, scrutant son visage au travers de son verre qui déforme ses traits le temps de boire, et cherche à capter une réaction, aussi minime soit-elle. Elle sait, dans une certaine mesure seulement, qu’il est agacé par ses questions, peut-être même irrité par la manière dont elle décortique ce qu’il laisse sous-entendre au sujet de sa relation avec Evelyn, mais elle a besoin d’une assurance basée sur quelque chose dont elle a tous les tenants et les aboutissants ; elle ne supporte pas les énigmes, Alma. Un grossissement de ses yeux vient ponctuer la question qu’il lui pose juste ensuite, le terme jalousie l’indisposant autant que le terme frustration. Un rire enroué lui échappe "Seigneur, non." On lui pardonnera son blasphème. Avec le dos de sa main, elle tamponne le coeur de ses lèvres vermeilles, continue dans la foulée "Ce n’est ni l’un ni l’autre." Si elle n’avait pas à coeur qu’il se sente à son aise avec elle, elle lui ferait remarquer qu’il s’accorde un peu trop d’importance en s’imaginant une chose pareille "J’essaye juste de comprendre, il n’y a pas à aller chercher plus loin." conclut-elle, lui empruntant ses mots avec malice.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.