ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse. MÉTIER : l'assistante de l'assistante au Walker Group de jour, barmaid dans un bar miteux de soir. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 69 POINTS : 240
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales, maladie. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
god must hate me @Yasmin Hikmet + Willow Storm lieu: résidences, toowong.
À peine deux semaines que tu travaillais au Walker Group et tu avais déjà trouvé le moyen de faire une folle de toi. Et pas devant n’importe qui non plus, non. C’est devant le PDG de la compagnie, Channing Walker que tu t’étais complètement ridiculisée, laissant sans aucun doute une très mauvaise première impression. Tu n’avais maintenant qu’à espérer que vos chemins ne soient plus jamais emmenés à se croiser dans l’immense bâtiment que constituait le Walker Group. Ça ne devrait pas être si difficile que ça, non? Tu espères que tu as au moins pu calmer le jeu un peu en allant le voir en fin de journée, t’excuser pour ton comportement pour le moins très peu professionnel. Tu ne sais pas si ça a vraiment fait une différence ou non, la seule chose que tu espères c’est de ne pas perdre le seul boulot qui t’anime un tant soit peu, dans un monde dans lequel tu espères pouvoir évoluer un jour. Quand tu passes les portes de l’immeuble, tu fais de ton mieux pour laisser ta honte derrière, pour ne pas laisser cette journée te donner envie de prendre la poudre d’escampette. Tu ne peux pas te le permettre, pas maintenant que tu as signé un bail pour te retrouver au sein d’une colocation. Tu ne sais pas trop à quoi tu as pensé, de croire que tu saurais comment faire pour vivre en groupe quand tu n’as jamais partagé ton espace avec ta mère et ta sœur, mais après seulement quelques mois à vivre toute seule, tu avais vite compris que tu n’avais pas les moyens de tout payer par toi-même, en plus de ne pas apprécier le silence constant dans ton minuscule appartement. Une chose est certaine, tu n’as pas envie de te rendre dans ce taudis ce soir, pas après la journée que tu as eue. Pas non plus envie de te rendre chez ta mère, même si tu sais que quelques heures avec ta sœur te feraient sans doute du bien. Il est déjà tard toutefois, et elle a de l’école demain, donc quand tu embarques dans ta voiture, c’est vers Toowong que tu diriges. Tu devrais t’annoncer, envoyer un message à Yasmin comme quoi tu allais passer, mais tu n’en fais rien, soudainement pressée de quitter le stationnement du Walker Group pour être n’importe où ailleurs. C’est un soir de semaine, tu sais que les chances sont bonnes pour que la lieutenante de police soit chez elle avec sa fille. Et tu n’es pas déçue quand tu aperçois sa voiture dans l’entrée, diverses lumières allumées dans la maison. Tu gares ta vieille voiture derrière celle de la policière, et puis annonces ta présence de quelques coups contre la porte d’entrée. Quand la porte s’ouvre, tu ne prends même pas la peine de saluée la jeune femme. Après tout ce temps, elle est habituée à tes manières qui manquent légèrement et tes manières de faire qui ne sont pas toujours considérées conventionnelles. « Faut que tu me nourrisses Yas. Pis idéalement que tu mettes quelque chose dans ma nourriture pour me faire oublier la journée que j’ai eu. » Ton côté dramatique n’en est pas un qui sort le plus souvent, mais s’il y a bien quelqu’un qui a su faire ressortir ce côté plus enfantin chez toi, c’est bien Yasmin. « Derya dort déjà? » que tu lui demandes, ton regard cherchant déjà la petite tête brune dans la maison.
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire, bien qu'elle troque parfois sa solitude douloureuse pour quelques éphémères étreintes doucereuses MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 72 POINTS : 200
TW IN RP : monde criminel, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ›› excellente cuisinière ›› adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ›› engagement féministe ›› passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ›› thé > café ›› marraine d'Emy, la fille d'Andrea.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : hikwells#1 & #2 (fb) • i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
yasmen#2 • well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
wilmen#1 • you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
Si elle a quitté le travail plus tôt, aujourd’hui, ce n’est pas parce que la journée a été particulièrement productive ou parce qu’elle s’est senti mal, non, si elle a quitté le travail plus tôt et qu’elle est rentrée de bonne heure chez elle, c’est uniquement parce l’école de Derya l’a appelée pour prévenir que la charmante demoiselle, au demeurant bien élevée, avait été surprise en train de se battre avec une autre de ses camarades dans les vestiaires. Évidemment, en parent incorrigible qu’elle est, Yasmin a immédiatement demandé si sa fille était blessée, ne réagissant qu’avec le prisme évident de l’inquiétude maternelle, qui prévaut sur tout le reste. Évidemment, elle a quitté son bureau en avance, prévenu la baby-sitter que celle-ci était libre ce soir et, évidemment, elle a foncé en direction de l’école en préparant le sermon qu’elle ferait à Derya, quelque chose qui sonnerait comme la violence c’est mal, ce n’est pas ce que je t’ai appris ou encore ce n’est pas ainsi que l’on règle les conflits mais, une fois devant sa fille, elle n’a pas vraiment eu autre chose que on en parlera à la maison. Sommaire, efficace ou presque, annonciateur d’une terrible menace qui n’a guère fait trembler Derya puisque, une fois chez elles, la jeune criminelle n’a subi ni remontrances ni reproches, mais a simplement été envoyée dans sa chambre pendant que sa mère s’affairait en cuisine ; autant dire que la pâte à cookies a subi un très mauvais quart d’heure. ’’Saleté de grumeaux…’’ parce que, bien sûr, c’est la faute des grumeaux si sa fille, si sage, si parfaite, si douce, a tiré les cheveux de sa camarade de classe après lui avoir donné des coups de pieds. Les sourcils froncés, les pieds enfoncés dans des pantoufles à tête de licornes, elle pétrit la pâte entre ses doigts propres avant de former des petites boules qu’elle dépose dans un plat rectangulaire, s’apprêtant à les enfourner quand des coups retentissent contre la porte. Essuyant ses mains avec un torchon, elle se dirige jusque dans l’entrée en trottinant dans ses pantoufles, ouvrant ainsi la porte à celle qu’elle considère presque comme sa deuxième fille et qui lui a donné autant de fil à retordre que la première ’’Willow ?’’ elle ne peut pas être suffisamment contrariée par Derya au point d’oublier la venue de Willow, alors c’est forcément que la jeune femme se présente à l’improviste et c’est certes loin de lui déplaire, mais elle s’inquiète de la raison qui a poussé la jolie blonde à venir ici ’’Est-ce que tout va bien ?’’ elle n’a pas l’air d’être blessée, elle ne donne pas l’impression d’avoir reçu des coups de pieds ou d’avoir eu les cheveux tirés mais, elle a l’air fatigué, éreinté par la journée qui vient de passer. « Faut que tu me nourrisses Yas. Pis idéalement que tu mettes quelque chose dans ma nourriture pour me faire oublier la journée que j’ai eu. » refermant la porte après son passage, elle fronce légèrement ses sourcils en la jaugeant de haut en bas, essayant de déceler ce qui lui cause autant de déplaisir ’’Je fais des cookies. Tu préfères quelque chose de salé ?’’ se traînant dans la cuisine, elle place les cookies au four avant de pivoter pour faire face à la jeune femme, l’invitant à prendre place sur l’un des tabourets qui bordent le comptoir, d’un sourire doucereux. « Derya dort déjà? » - ’’Non,’’ qu’elle commence à dire en recommençant à pétrir une pâte avec un rouleau, dans le but de préparer une pizza maison ’’Elle est dans sa chambre en train de réfléchir aux conséquences de ses actes. En l’occurence, aujourd’hui, elle a frappé une camarade de classe.’’ balançant cette information l’air de rien, elle poursuit : ’’Tu peux te servir dans le frigo, il y a des cannettes. Et toi, ta journée ? Tu veux que j’aille remettre les idées en place à quelqu’un ?’’ on comprend peut-être mieux Derya, tout de suite…
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Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse. MÉTIER : l'assistante de l'assistante au Walker Group de jour, barmaid dans un bar miteux de soir. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 69 POINTS : 240
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales, maladie. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
god must hate me @Yasmin Hikmet + Willow Storm lieu: résidences, toowong.
« Willow? » Tu lui envoies un signe de la main en mode oui oui, c’est bien moi, je sais que je ne devrais pas être là avant de t’inviter dans la demeure de la Hikmet et de la rejoindre dans la cuisine, là où tu remarques rapidement son activité culinaire du jour. Ton ventre qui cri famine te rappelle que tu n’as pas mangé grand-chose depuis ce matin et qu’un biscuit de Yasmin te fera le plus grand bien, même si tu doutes que ce soit assez magique pour faire disparaître la honte que tu ressens actuellement. « Est-ce que tout va bien? » Tu ne lui offres qu’un grognement pour réponse alors que tu résistes à la tentation de mettre tes doigts dans la pâte à biscuit pour en prendre une bouchée. Si tu pouvais disparaître comme les grumeaux dans sa pâte à biscuit, tu le ferais. Ce serait plus simple. Les grumeaux, ça ne ressent rien, ça ne pense à rien, ça ne s’humilie pas devant son patron avec des commentaires condescendants et des suggestions inappropriées sur les uniformes offerts par son employeur. Et à la manière dont Yasmin s’en prenait à la pâte, si tu étais un grumeau dans la pâte à biscuit, ton existence tirerait rapidement à sa fin. « Je fais des cookies. Tu préfères quelque chose de salé? » « T’as quelque chose de plus nourrissant à m’offrir? J’ai rien mangé depuis ce matin. Si j’dis à Jessie que j’me nourrit seulement de cookies, elle va me faire la morale. » Chez n’importe qui d’autre, tu n’oserais jamais agir de manière si cavalière, mais avec Yasmin, on pouvait facilement dire que tu avais pris certains plis, certaines façons d’agir qui témoignaient grandement du niveau de confort, de respect mais surtout de confiance que tu offres à la jeune policière. « Non. Elle est dans sa chambre en train de réfléchir aux conséquences de ses actes. En l’occurrence, aujourd’hui, elle a frappé une camarade de classe. » « Go Derya! » que tu commentaires en levant un poing dans les airs, une réaction qui ne risque pas de faire plaisir à la policière à tes côtés. « Je plaisante, je plaisante. » que tu t’empresses d’ajouter, mettant tes mains devant toi de manière protectrice. « Mais quand même, l’autre gamine devait le mérité… » que tu marmonnes, persuadée que Derya n’aurait pas levé la main sur une camarade de classe comme ça sans raison ou sans provocation. « Tu peux te servir dans le frigo, il y a des canettes. » « T’es une sainte. » que tu réponds en te tournant vers le frigo pour en sortir une canette de cola et un plat de quelque chose qu’elle avait cuisiné récemment, quelque chose qui sentait bon et épicé, comme l’était généralement les repas de la Hikmet. Tu fis chauffer le plat dans le micro-ondes avant de te retourner vers ton amie. « Et toi, ta journée? Tu veux que j’aille remettre les idées en place à quelqu’un? » « Et tu te demandes vraiment de qui ta fille tient son caractère? » que tu commentes entre tes dents, incapable de retenir un ricanement. « Pour quelqu’un qui prône la loi et l’ordre, vous avez des légères tendances vers la violence, Lieutenant Hikmet. » Tu prends une gorgée et puis une autre de ton soda, incertaine de ce que tu veux partager avec la jeune femme. Tu te sens tellement idiote, d’avoir réagi si vivement sans savoir que devant toi se trouvait le CEO de la compagnie, ton grand patron. « J’ai fait une folle de moi devant le big boss du Walker Group. » Juste de le dire à voix haute, ça te ramène à quelques heures plus tôt et ton réflexe premier est de cacher ton visage dans ta main, comme une gamine embarrassée qui ne sait pas comment gérer avec cette émotion des plus désagréables. « J’avais pas réalisé qui il était et disons que je lui ai pas montré mon côté le plus charmant. » Et c’était vraiment le moins qu’on puisse dire. « Et pas de commentaire sur mon caractère, je le sais déjà! » que tu l’avertis en pointant un doigt dans sa direction, avant de te la jouer drôlement dramatique en laissant tomber durement ta tête contre le comptoir.
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire, bien qu'elle troque parfois sa solitude douloureuse pour quelques éphémères étreintes doucereuses MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 72 POINTS : 200
TW IN RP : monde criminel, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ›› excellente cuisinière ›› adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ›› engagement féministe ›› passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ›› thé > café ›› marraine d'Emy, la fille d'Andrea.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : hikwells#1 & #2 (fb) • i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
yasmen#2 • well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
wilmen#1 • you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
À n’en pas douter, Yasmin est bien évidemment heureuse de voir sa petite protégée alors que ce n’était pas prévu, mais c’est justement parce que Willow débarque à l’improviste que la lieutenant de police est tout d’abord saisie par une inquiétude presque maternelle, et c’est ainsi qu’elle fronce ses sourcils en écarquillant légèrement ses paupières en la découvrant sur le pas de la porte, avec une expression déconfite flanquée au visage. Si elle a envie de l’ensevelir sous les questions afin d’obtenir des réponses, Yasmin se retient en pinçant ses lèvres l’une contre l’autre, consciente que la petite blonde est semblable à un animal traqué et blessé dont il ne faut point effrayer la conscience, mais plutôt accueillir la présence sans brusquer les confidences. Il en a fallu, du temps, pour qu’elles puissent s’apprivoiser, mais à force de douceur offerte et de persévérance loyale, Willow a fini par comprendre que Yasmin n’était pas de ceux qui se détournent quand les choses vont mal : face aux tempêtes, en dépit des paroles qui blessent, malgré les départs, elle reste, toujours, auprès d’elle, avec elle, pour elle. « T’as quelque chose de plus nourrissant à m’offrir? J’ai rien mangé depuis ce matin. Si j’dis à Jessie que j’me nourrit seulement de cookies, elle va me faire la morale. » revenue derrière le comptoir, la lieutenant déverse toute sa nervosité et frustration sur la pâte qu’elle pétrie, et dont elle interrompt le malaxage pour donner un coup de menton en direction du frigo derrière elle. ’’Là-dedans, tu peux te servir.’’ mais a-t-elle réellement encore besoin de lui donner l’autorisation ? ’’Jessie va nous rejoindre ?’’ qu’elle évalue combien de cookies elle va devoir faire pour contenter tous les estomacs réunis même si, en évoquant les méfaits de sa fille, l’appétit la fuit étrangement « Go Derya! » malmenant la dernière fournée de cookies qui s’apprête à partir au four, elle lève le menton dans un mouvement interdit, toisant Willow d’un oeil consterné tant elle est indignée par une telle réaction — elle s’attendait à du soutien, peut-être de la surprise de la part de sa petite protégée, mais assurément pas d’un mot d’encouragement pour la criminelle en devenir ’’Willow !’’ - « Je plaisante, je plaisante. » elle penche son menton sur le côté en joignant ses lèvres dans une petite moue douteuse, puisqu’elle a plutôt l’impression que la petite blonde était largement sincère « Mais quand même, l’autre gamine devait le mérité… » dans le fond, Yasmin sait très bien que Derya n’aurait jamais tapé une camarade de classe sans avoir une bonne raison de le faire — même si la violence n’est jamais la solution à ses yeux, mais elle ne peut décemment pas absoudre sa fille sans avoir eu le fin mot de l’histoire. ’’J’sais pas’’ qu’elle avoue d’un haussement d’épaules ’’Elle n’a rien voulu me dire.’’ peut-être parce qu’elle ne lui a pas laissé l’opportunité de le faire, certes, mais elle préfère ne pas le préciser. Mettant la deuxième plaque au four, Yasmin frotte ses paumes l’une contre l’autre en soupirant, songeant que cette activité pâtisserie ne l’a pas détendue autant qu’elle l’espérait : la preuve, elle est prête à en découdre avec la personne qui a osé contrarier sa deuxième fille « Et tu te demandes vraiment de qui ta fille tient son caractère? » les deux mains appuyées sur le comptoir, bras étendus, elle fronce ses sourcils en faisant mine de ne pas comprendre où Willow veut en venir, alors qu’elle a très bien compris, Yasmin « J’ai fait une folle de moi devant le big boss du Walker Group. » attrapant sa canette de soda, elle émet un petit rire silencieux en contournant le plan de travail pour grimper sur l’un des tabourets devant le comptoir, tirant une petite gorgée de sa boisson sucrée et gazeuse avant de dire, dans une tentative d’apaisement ’’Oh, allez, je suis sûre que ce n’est pas si grave. Qu’est-ce qui s’est passé ?’’ - « J’avais pas réalisé qui il était et disons que je lui ai pas montré mon côté le plus charmant. » l’expression qu’elle affiche serait parfaitement retranscrit par un « AH » presque défaitiste, puisque Yasmin ne se fait aucune illusion sur l’évènement conté : elle sait très bien à quel point Willow peut être acerbe quand elle veut — et même quand elle ne le veut pas, d’ailleurs « Et pas de commentaire sur mon caractère, je le sais déjà! » - ’’J’ai rien dit !’’ pour preuve, elle lève ses deux mains auprès de son visage, paumes tournées vers Willow, comme pour témoigner de sa bonne (mauvaise) foi ’’Jamais j’oserais parler de ton caractère affable, doux, facile…’’ ne pouvant retenir l’élan ironique dans sa voix, elle fait glisser son avant-bras vers Willow pour que sa main puisse tendrement câliner ses cheveux blonds, pendant qu’elle reprend, davantage sérieuse : ’’Comment s’est terminée votre discussion ? Tu penses que tu peux rattraper le coup ?’’ la blâmer pour son attitude ne servirait à rien, et ce n’est pas ce que Willow a besoin d’entendre là tout-de-suite ; l’aider à y voir plus clair et trouver une solution pour arranger les choses lui apparaît comme bien plus judicieux.
crédits/gwennifergifs
it's not simple to say that most days i don't recognize me. i'm not anything like i used to be although it's true, i still remember that girl : she's imperfect but she tries, she is good but she lies, she is hard on herself, she is broken and won't ask for help, she is messy but she's kind, she is lonely most of the time
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse. MÉTIER : l'assistante de l'assistante au Walker Group de jour, barmaid dans un bar miteux de soir. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 69 POINTS : 240
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales, maladie. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
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« Jessie va nous rejoindre? » « Non, elle passe la nuit chez une copine. »
Et c’est bien pour cette raison que tu te sens assez à l’aise de venir t’échouer comme une âme en peine chez Yasmin sans te sentir obliger de passer par la maison de ta mère. Tu ne sais pas si elle est à la maison, tu ne sais pas ce qu’elle a prévu de sa soirée et bien honnêtement, tu t’en fiches, surtout que tu sais que Jessie est hors de tout danger pour les vingt-quatre prochaines heures au moins. Ce qui te permet de t’apitoyer sur ton sort, ou de manière plus productive, te concentrer sur ce qui se passe actuellement avec Derya qui est restée cacher dans sa chambre, elle qui ne manque généralement aucune occasion pour se mettre entre tes pattes. Tu t’attires les foudres de la jeune maman avec ta réaction face à cette bombe qu’elle vient de te lâcher concernant la jeune fille. Une bagarre, ce n’est pas dans les habitudes de Derya, mais tu penses connaître assez bien la gamine pour savoir qu’elle n’est pas le genre à instiguer une bataille sans raison. Elle a un fort caractère, trait de personnalité qu’elle ne tient pas du voisin, de toute évidence, mais c’est une bonne fille, avec une tête sur les épaules et un grand cœur. « J’sais pas. Elle n’a rien voulu me dire. » Ça non plus, ce n’est pas vraiment surprenant. Il n’y a que quelques années qui séparent Jessie et Derya, et ta sœur était elle aussi entrée dans cette phase de presque adolescence où se confier à une adulte responsable (toi, dans le cas de ta sœur) n’était plus son premier réflexe, et tu imaginais que ce serait bientôt le temps de Derya d’agir de manière similaire. Mais toi, tu n’étais pas la mère, ni même vraiment vu comme une adulte responsable dans la vie de la petite Hikmet qui avait des adultes dans sa vie à n’en plus finir. Toi, dans une autre vie, t’aurais pratiquement pu être sa sœur, vu que Yasmin a toujours acté comme une mère de substitution depuis qu’elle est dans ta vie alors, peut-être serait-elle plus ouverte à te parler. « Tu veux que j’essaye de lui parler? » Tu ne sais pas si ce sera utile ou efficace, mais si tu peux aider Yasmin à venir au bout de cette affaire, c’est bien le moins que tu puisses faire pour elle puisqu’elle fait constamment des pieds et des mains pour Jessie et toi.
« Oh allez, je suis sûre que ce n’est pas si grave. Qu’est-ce qui s’est passé? » La question est plutôt qu’est-ce qui ne s’est pas passé? Vu la manière dont tu lui as parlé, avec beaucoup d’impatience et aucune retenue, sans même savoir à qui tu parlais. Yasmin te regarde avec intérêt quand tu commences à lui raconter ce qui s’est passé, et tu la vois se mordre les lèvres pour retenir un commentaire que tu ne veux pas entendre. « J’ai rien dit! » Tu lui fais des gros yeux alors qu’elle lève les bras dans les airs. Tu es presque certaine que peu importe comment Derya se sent présentement, toute seule dans sa chambre, tu dois te sentir d’une manière très similaire après ce qui s’est passé avec Channing aujourd’hui, même si tu n’as pas eu besoin de lever le poing. « Jamais j’oserais parler de ton caractère affable, doux, facile… » « C’est à se demander pourquoi tu m’as prise en pitié avec tout ça! » que tu rétorques avec plus de mordant que nécessaire, avant de lâcher un grognement qui rappelle que ta frustration n’est pas contre la lieutenante de police, mais bien contre toi-même, contre la situation dan son ensemble, contre ton incapacité à agir comme une personne normale sans dire constamment des choses que tu pourrais si facilement regretter. « Excuse-moi, j’suis fatiguée. » que tu marmonnes, tentant de te rappeler encore aujourd’hui – même après plus d’une douzaine d’années – que non, tu n’étais pas un cas de charité pour Yasmin. « Comment s’est terminée votre discussion? Tu penses que tu peux rattraper le coup? » Tu hausses légèrement les épaules. « J’suis allée m’excuser à son bureau avant de partir. » C’était une bonne étape, non? « Mais si je passe les prochaines années à tenter d’éviter le grand patron de la boîte pour laquelle je travaille, tu seras pas surprise non plus, pas vrai? » C’est un plan tout à fait plausible, non?
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire, bien qu'elle troque parfois sa solitude douloureuse pour quelques éphémères étreintes doucereuses MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 72 POINTS : 200
TW IN RP : monde criminel, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ›› excellente cuisinière ›› adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ›› engagement féministe ›› passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ›› thé > café ›› marraine d'Emy, la fille d'Andrea.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : hikwells#1 & #2 (fb) • i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
yasmen#2 • well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
wilmen#1 • you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
« Non, elle passe la nuit chez une copine. » sans surprise, l’affirmation soulève la suspicion de la lieutenant qui, levant le nez de ses préparations culinaires, hasarde un regard en direction de Willow comme pour s’assurer que son expression ne la trahit pas. Heureusement, elle ne discerne rien d’autre qu’un soulagement qui flotte sur les traits de la plus jeune et, contaminée par cette légèreté rassurante, elle se fend d’un petit sourire espiègle en répondant ’’Tant pis pour elle, ça fera plus de cookies pour nous !’’ si elle avance l’argument des biscuits comme étant le plus important, elle songe surtout au fait que cela décharge Willow d’une responsabilité qui n’est pas la sienne, puisque la jeune femme est davantage une mère de substitution qu’une soeur aînée, et les dommages causés par la mère démissionnaire sont (trop) nombreux. Elle a dû grandir trop vite, Willow, devenir adulte avant l’âge, agir avec l’instinct maternel avant même de savoir ce que cela veut dire ; elle mérite bien un peu de répit. ’’Ta chambre est toujours prête à t’accueillir, tu sais.’’ sous-entendu de ‘’tu peux rester ici ce soir, ainsi que tous les autres si tu veux’’ puisque cette gamine — qui n’en est plus vraiment une aujourd’hui, Yasmin l’a presque adoptée il y a des années de cela. C’est aussi sa maison, et jamais la lieutenant ne l’en chassera. « Tu veux que j’essaye de lui parler? » un soupir passe la barrière de ses lèvres pendant qu’elle remonte ses sourcils sur son front, assez incertaine sur le résultat qu’elles pourraient obtenir. ’’Tu crois qu’elle serait plus coopérative avec toi ?’’coopérative, oui, comme une suspecte récalcitrante qui rechignerait à passer aux aveux ’’Tu es un peu son idole alors, oui, peut-être que tu pourrais venir à bout de son mauvais caractère.’’ qu’elle ne tient pas de sa mère, on vous voit venir ’’Mais tu devrais attendre qu’elle se calme un peu… Et que les cookies finissent de cuir,’’ elle désigne le four de sa spatule en bois ’’Tu pourras l’amadouer comme ça.’’
De ce fait, elles ont tout le loisir de se pencher sur la mauvaise journée que Willow vient d’endurer. Installée au comptoir, le coude appuyé sur ce dernier, elle aspire une gorgée de sa boisson sucrée en regardant la petite blonde, qu’elle aimerait bien protéger de tous les malheurs du monde — elle en a connu beaucoup trop, déjà « C’est à se demander pourquoi tu m’as prise en pitié avec tout ça! » - ’’En pitié ?’’ qu’elle répète en mordillant l’extrémité de sa paille, usant d’une voix amusée et tendre car, les élans coléreux de Willow, Yasmin connait et n’a jamais fui devant eux ; ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé de la repousser mais, la Storm a fini par comprendre que l’abandon n’existerait pas entre elles. « Excuse-moi, j’suis fatiguée. » elle n’avait pas besoin de s’excuser, mais Yasmin accepte la formule avec l’indulgence d’un sourire tendre, qui accompagne son mouvement quand elle descend du tabouret pour se rapprocher d’elle. ’’Ce n’est pas de la pitié que j’éprouve pour toi, et tu le sais.’’ elle arque un sourcil en la regardant, songeant que Willow n’entend pas assez souvent des mots d’affection pour penser que c’est une chose qu’on peut ressentir à son égard. Glissant ses paumes contre les épaules de la plus jeune, elle dépose un baiser contre sa tempe sans lui dire qu’elle l’aime mais, c’est tout le message qu’elle veut lui faire passer. Comme sa fille, autant que si elle était de sa famille ; d’ailleurs, pour elle, c’est le cas.
L’encourageant à parler pour se défaire de sa nervosité, la lieutenant retourne s’asseoir sur son tabouret en écoutant le récit qui est fait, et qui ne l’étonne pas le moins du monde, il faut bien l’avouer. « J’suis allée m’excuser à son bureau avant de partir. » là, elle est un peu surprise de l’effort promulgué par Willow, si bien qu’elle hausse ses sourcils en aspirant une longue gorgée de sa boisson. Waw. Ce travail doit vraiment lui plaire. « Mais si je passe les prochaines années à tenter d’éviter le grand patron de la boîte pour laquelle je travaille, tu seras pas surprise non plus, pas vrai? » émettant un petit rire, elle repousse sa canette d’une main en reprenant, d’une voix calme ’’Ça dépend… Il a réagi comment quand tu t’es excusée ?’’ entrelaçant vaguement ses propres doigts sur le comptoir, elle poursuit : ’’Ça arrive à tout le monde de faire une erreur. Tu viens de débarquer, tu ne connais personne… Je crois que c’est moins grave que ce que tu penses. Souvent, on est plus sévère avec nous-même que le sont les autres.’’ elle en sait quelque chose, oui.
crédits/gwennifergifs
it's not simple to say that most days i don't recognize me. i'm not anything like i used to be although it's true, i still remember that girl : she's imperfect but she tries, she is good but she lies, she is hard on herself, she is broken and won't ask for help, she is messy but she's kind, she is lonely most of the time