sloscar#13 › it's finally me and you, just us and your friend steve
Auteur
Message
Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 356 POINTS : 0
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA (scénario en cours) after all the obstacles it's good to see you now with someone else, and it's such a miracle that you and me are still good friends. after all that we've been through, i know we're cool
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
C'est toujours le même schéma, quoique édulcoré aux impulsions du jour : c'est le regard de trop sur le plateau, le prétexte stupide et évident pour poursuivre une conversation rapidement avortée dans son bureau, un chez toi ou chez moi ? furtif entre deux soupirs qui se veulent prudent sans vraiment l'être, des mains qui se parcourent distraitement mais de plus en plus habituées, de moins en moins décentes pendant le trajet en voiture. Une fois la porte refermée, plus de faux semblants ; les habitudes sont laissées à la porte, tout comme les masques. Bêtement, Sloane avait presque un peu espéré qu’elles se lassent : que Scarlett soit une excellente amante, mais pas assez variée dans ses habitudes et ses envies de découverte pour elle. Qu'elles finissent par se trouver incompatibles, au bout du compte. Que Scarlett la trouve trop têtue et pas assez pliable. Mais rien n'arrive, et elle commence à soupçonner que ça n'arrivera pas, non plus, à moins qu’elles décident de prendre un mois plein de congés à ne rien faire d’autre (et même ça, ça lui semble désirable). Ce qui devrait l'embêter, lui poser un cas de conscience, ou la pousser à remettre en question sa relation avec Scarlett n'est pourtant, pour l'heure, qu'un euphorisant. Et si elle s'est jurée de rentrer sagement chez elle ce soir, de dire à Scarlett qu'elle a besoin de boucler des dossiers, elle se retrouve irrémédiablement poussée contre un bureau, un faible j’ai des trucs à faire avorté dans un soupir, et la suite est si prévisible qu'elle s'en veut presque de ne plus savoir retrouver ses esprits.
La porte de la maison de Scarlett s'ouvre et elle ne prétend pas regarder la déco et visiter un peu, cette fois ; c’est la hâte qui prend le dessus sans que la honte ne la double – elles ont passé le stade des faux-semblants et du désintérêt feint. Curieusement, elle sent aussi avoir dépassé le stade de l'intérêt maquillé sous le simple attrait sexuel, aussi ; elle la regarde un peu plus longtemps, en s'installant sur ses genoux, elle est un peu plus délicate, quand elle l'embrasse, et la main qui se pose sur son cou ne le presse pas, se contente plutôt de le caresser du bout des doigts. Elle ne remarque pas le sourire qui relève ses commissures avant qu'il devienne évident, quand elle rompt le silence : « Il te va bien, ce haut. » C’est à peu près le maximum qu’elle estime raisonnable de formuler à voix haute, niveau compliments. « Je voulais te le dire, ce matin. J’ai pas pu me concentrer sur autre chose. » Et dix secondes entre celui-ci et l'instant où leurs lèvres se retrouvent, c’en est peut-être huit de trop : elle se sent trop douce et trop portée par ses émotions, et c’est un terrain dangereux. Pour elle-même, pour Scarlett, et pour cet équilibre précaire qu’elles refusent de voir comme une continuité installée à laquelle aucune ne veut dire au revoir. Qu’importe si ça doit se résumer à des nuits trop longues et des regards fatigués mais entendus au bureau : Sloane n'est pas assez bête pour dire au revoir à ça – quoi que ça soit réellement.
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Elle aime les femmes mais trouve que le sexe est un bon outil de persuasion avec les hommes. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 522 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : Sloane 13 › Ruben 10 › Kate 01 › Lincoln 01 › Lena 01
SLOANE ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
SWANN ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
RUBEN ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Ruben Hartfield et Sloane Jarecki adorent ce message
Ces derniers temps, Scarlett fait des entorses aux règles, qui pourtant régissent pourtant religieusement sa vie. Ça a commencé avec sa règle d’or, celle qu’elle s’est donnée en arrivant ici à 18 ans : pas d’amis, trop dangereux, trop inutile. Des connaissances, des collègues, des amants, peut-être, jamais rien de trop près, jamais rien de sérieux. Mais c’était sans compter un caillou dans les rouages, un caillou avec un rictus d’enfant gâté insupportable et une capacité à s’imposer assez impressionnant, bref, un caillou du nom de Ruben. L’amitié a été actée, prononcée à voix haute, la sentence est tombée, lançant des vagues d’angoisse dans le cerveau bien rangé de Scarlett qui s’en réveille la nuit, perplexe. Elle a un ami. Peut-être même deux, maintenant qu’elle semble avoir repris contact avec Swann. C’est donc un terrain glissant, cette histoire.
Pas aussi glissant que l’autre règle qu’elle a contourné, ou plutôt fait explosé, en passant la nuit chez Sloane, il y a trois semaines de ça. Depuis, ce qui devait être une sortie de route, un accident, est devenue une occurrence, un petit jeu dont Scarlett n’arrive pas à s’éloigner. Elle se lasse vite pourtant, de ce côté-là ; alors elle est sortie, à ramener une fille chez elle un soir, puis une autre, la semaine suivante, se disant que goûter aux nuques tièdes d’autres lui permettraient de ne plus revenir à celle de Sloane. Pari tenté, pari perdu, elle n’a pas encore sorti la brune de son système. Alors il faut peut-être soigner le mal par le mal, se dit-elle. Elles ne font rien de grave, si ce n’est faire transpirer quelques RH qui ne seront jamais mis au courant - sauf si elles continuent de faire n’importe quoi au boulot, comme ça leur arrive parfois, tirant sur la corde un peu plus à chaque fois, pour les frissons de l’adrénaline, du secret. Personne ne sait, Scarlett garde cette information bien enfouie en elle, encore plus auprès de son insupportable colocataire. Du reste, ce n’est que du sexe, se rappelle Scarlett. Elle s’amuse. Et c’est vrai, se dit-elle, en ramenant Sloane contre elle, sur ses genoux, dans son salon baigné de lumière. Scarlett, l’éternelle rigide, s’amuse.
Il lui suffit juste d’ignorer que les gestes de Sloane sont plus lents, aujourd’hui, de les rejeter et de les attribuer à une humeur plus tendre, comme Sloane peut en avoir, parce qu’elle est moins piquante que Scarlett et son armure. « Il te va bien, ce haut. » Hmmhmm, répond brièvement Scarlett, trop occupée à piquer des baisers sur les clavicules de Sloane. « Je voulais te le dire, ce matin. J’ai pas pu me concentrer sur autre chose. » Sourire taquin en coin, Scarlett se sent triomphale. « J’aime bien l’idée de te distraire, de te malmener », elle répond, enfonçant ses doigts dans les cuisses de Sloane pour les agripper, la ramener vers elle. « Tu veux pas plutôt me l’ôter, au lieu de parler ? » C’est une question qui sonne comme un ordre, un move typique de Scarlett. Et les doigts de Sloane se glissent contre les boutons, pendant que Scarlett est occupée à l’embrasser passionnément et à perdre ses doigts dans les boucles brunes, les décoiffant au passage dans son empressement.
Un empressement tel qu’il lui faut une demi-seconde de trop pour entendre le verrou de la porte, et elle a beau immédiatement ôter Sloane de ses genoux, dans un geste brusque et peu délicat, c’est un peu tard, l’intru est dans la pièce, et Scarlett à la respiration toujours courte des baisers, elle passe une main dans ses cheveux. « Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Elle s’énerve. « T’étais censé être de garde toute la soirée ! » Elle referme les boutons de son haut trop vite, et mal, un bouton dans la mauvaise fente, froissant le tissu.
she's been many places with men of many faces, first, they're off to the races and she's laughing, drawin' aces, but none of it is changin' that the chariot is waitin', hearts are hers for the breakin', there's escape in escaping / started with a kiss "oh, we must stop meeting like this", but it always ends up with a town car speeding out the drive one evenin'
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12921 POINTS : 220
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Ce fut le nez penché sur son téléphone et les pensées perdues à s’énerver contre les images que lui diffusait sans aucune honte Instagram que Ruben glissa la clef dans la serrure de la porte d’entrée. Initialement, il n’avait pas prévu de passer par ici, s’étant promis que pour une fois il passerait la soirée chez lui même si personne ne daignerait le rejoindre une fois la soirée installée; mais il avait oublié une partie de ses affaires de sport pour le week-end prévu avec quelques autres médecins de l’hôpital, et il savait que de tous ses chargeurs de téléphone celui qui fonctionnait le mieux était branché à côté de son lit ici, et que le jeudi soir était la soirée où leur mexicain préféré faisait les tacos qu’ils adoraient, et…
« Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Il avait machinalement ôté ses chaussures une fois le pas de la porte passée, mais n’avait pas pris la peine de relever le nez de son téléphone - comptait-elle poster toutes les photos qu’ils prenaient tous les deux et avoir l’air pathétique ou quel était le plan réellement ? -; si bien qu’il fut surpris de se faire interpeller de la sorte par la voix de Scarlett qui, à ne pas s’y tromper, était énervé contre lui. Les yeux un brin écarquillés telle une biche prise dans les phares d’une voiture en plein route de campagne, il remontra ce dernier vers… oh. Déjà, l’expression surprise qu’il portait faisait rapidement place à une bien plus amusée qu’il ne saurait réfréner et n’aurait, de toute manière, pas envie de le faire. « T’étais censé être de garde toute la soirée ! » - « Non c’était hier que j’étais de garde. » Le pire ? C’était la vérité. Mais ce n’était pas tant le plus important, puisque sous ses yeux il pouvait enfin mettre un visage sur un nom qui avait été prononcé tant de fois par celle qui s’évertuait à remettre les boutons de sa chemise en place - comme si ça allait changer grand chose, et comme s’il en avait quelque-chose à faire surtout. « Mais je suis plutôt content que tu sois pas capable de retenir mon planning. » Verrouillant son téléphone pour le poser sur la première surface plane qui lui tombait sous la main, il fallait au moins ce type de distraction là pour que Ruben arrête de laisser sa jalousie le ronger de l’intérieur même quand il était tout seul et que personne ne cherchait à la nourrir.
Son regard passa de Scarlett qui était prête à l’étrangler d’après le regard qu’elle lui accordait, à celle qu’il savait pertinemment être Sloane - il avait oublié d’être perspicace et d’avoir un bon esprit de déduction. « Crois moi que j’aurais préféré pouvoir te rencontrer dans d’autres circonstances mais je suis pratiquement sur que ce serait jamais arrivé sinon. » Parce-qu’il n’était pas dupe sur un autre point: il n’aurait pu choisir moment moins opportun pour débarquer dans le salon de Scarlett. « Mais content quand même. » S’avançant jusqu’au canapé, il tendit une main en avant avec un grand sourire accroché à ses lèvres pour saluer de façon correcte la brune qui n’était pas la propriétaire des lieux. D’ailleurs, concernant cette dernière… « Si c’est pour confondre les boutons de ta chemise en les rattachant, autant la laisser ouverte tu sais. Et puis je suis pas ton père: je vais pas être choqué si facilement. » Le temps de déblatérer son petit discours, il avait terminé de faire le tour du canapé pour amorcer son avancée vers les escaliers à reculons. « Je fais que passer, vous pouvez reprendre là où vous en étiez dès que… vous faites ce que vous voulez en fait. »