(hadel #3) our maladies were such we couldn't cure them
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 655 POINTS : 40
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
our maladies were such we couldn't cure them @Hadley Wellington + Samuel Wellington lieu: the sixteen antlers, spring hill
Dès que tu avais accepté de rencontrer Hadley, tu t’étais mis à douter de cette décision. Elle t’avait assuré que ce dont elle voulait te parler n’avait rien à voir avec votre fille, ni avec vous, des sujets que tu ne te sentais toujours pas prêt à aborder avec elle malgré la dizaine de jours qui s’étaient écoulés depuis le moment où elle s’était pointée chez toi soudainement. Tu n’étais pas certain de voir de quoi d’autre elle pourrait vouloir te parler, tu doutais presque de la véracité de ses propos, inquiet que ce ne soit qu’un plan comme un autre pour tenter de te voir, de forcer des choses pour lesquelles tu n’étais pas prêt. Ce que tu détestais le plus toutefois, c’est de mentir à ta fille. Presque deux semaines maintenant que tu savais pour la présence de sa mère à Brisbane, et tu ne trouvais toujours pas le courage de lui en parler, de lui dire qu’elle était là, qu’elle était revenue, qu’elle souhaitait être dans sa vie. Comment étais-tu censé lui dire tout ça après plus de vingt ans passés sans nouvelle, vingt ans de moments manqués, vingt ans de questions auxquelles elle pourrait enfin recevoir des réponses. Tu savais au fond de toi que tu ne pouvais pas garder ça pour toi encore bien longtemps, mais pour l’instant, tu ne pouvais t’empêcher de vouloir la protéger, et ça, ça voulait aussi dire de la protéger de sa mère à la vue des circonstances si particulières entourant votre famille. Alors oui, tu avais hésité, tu avais pris ton téléphone par cent fois, ouvert la conversation en cherchant mille et un prétextes pour annuler la rencontre, sans jamais trouver le courage d’aller jusqu’au bout. Il était bien là tout ton problème en ce moment : tu manquais constamment de courage.
Tu manquais de courage avec Delilah. Tu manquais de courage avec Hadley. Tu manquais même de courage avec Anna, que tu gardais au courant de tout, mais avec qui tu ne te sentais pas non plus complètement honnête. C’était tellement difficile pour toi de te rendre vulnérable lorsqu’il était question d’Hadley, et la dernière chose que tu souhaitais, c’était de faire du mal à la Constantine de quelque façon que ce soit. Alors tu encaissais. Tu comprimais. Tu tentais de garder le tout enfoui dans le plus profond de ton être pour ne pas déranger personne, pour laisser croire que tu gérais alors que tu te sentais pourtant complètement dépassé. Même une fois devant le pub où ton (ex-)femme t’avait donné rendez-vous, à quelques minutes de l’heure donné de votre rendez-vous, tu hésitais à te rendre. Assis dans ta voiture, tes doigts pianotaient contre ton volant, dans des mélodies que tu espérais distrayantes, apaisantes, mais ça n’aidait pas. Rien ne pouvait aider. Tu ne pouvais faire qu’une seule chose en ce moment : faire face à la musique. C’est à reculons que tu t’approches du bar, c’est les mains moites que tu ouvres la porte d’entrée et c’est avec une boule dans le fond du ventre que ton regard balaie la place à la recherche d’une chevelure blonde que tu connais encore trop bien malgré les années. Elle est déjà assise à une table, son haut coloré et sa queue de cheval longue et lisse attirant l’attention de plusieurs autour d’elle, comme c’était déjà le cas il y a vingt ans de cela. Tu enfonces tes mains dans tes poches avant de te diriger vers elle, un léger grognement dans le fond de ta gorge témoignant de ta présence à la jeune femme. « Hadley. » C’est tout ce que tu lui offres comme salutations, pas de poignée de mains, certainement pas de bise sur la joue. Une distance entre vous deux, c’est exactement ce que tu te dois de conserver. « Je n’ai pas beaucoup de temps alors si ça te fait rien, on va s’en tenir à l’essentiel. » Rester évasif, neutre. C’était la meilleure (et la seule, vraiment) technique que tu avais pour passer au travers de ce moment. « J’ai dû mal à savoir de quoi tu pourrais vouloir me parler qui ne pouvait pas attendre que je te contacte à nouveau, mais je suis là. Qu’est-ce qu’il y a? » On repassera pour le complètement neutre et évasif, hein…
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi. Coeur de pierre qui semble vouloir nouvellement s'adoucir face à ce journaliste aux yeux bleus. MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 341 POINTS : 80
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
Chris Nobody else would've heard it, soul that I held to my heart. I didn't know the one thing I was needing, but you knew it right from the start #1#2#3#4
Chris Logan et Samuel Wellington adorent ce message
our maladies were such we couldn't cure them Hadley Wellington + @Samuel Wellington lieu: the sixteen antlers, spring hill
Prendre la décision de demander à Chris d’enquêter sur le décès de Della te travaillait l’esprit depuis un moment déjà. Tu étais persuadée que l’affaire avait été bâclée de A à Z depuis que tu avais réussi à avoir le dossier pendant tes études de droit. Tu en étais venue à te demander si les enquêteurs du temps savaient ce qui s’était passé, mais qu’ils avaient protégé quelqu’un. Chris n’était peut-être pas dans les forces de l’ordre, mais il était bon dans ce qu’il faisait. Tu avais confiance en lui et tu savais qu’il ne lâcherait pas tant qu’il n’avait pas l’impression d’avoir été au bout de ce qu’il pouvait faire. Depuis que tu l’avais rencontré dans ton bureau pour parler de ton adolescence, tu étais à l’envers. Révéler à Samuel que tu faisais enquêter sur la mort de sa soeur devenait nécessaire. Chris voulait lui parler et tu lui avais demandé d’attendre que tu mettes ton mari au courant. Ce serait un total manque de respect qu’un inconnu le fasse et la colère de Samuel était déjà assez puissante pour que tu te permette cet affront. Tiraillé entre sa demande de lui laisser du temps et le besoin de lui parler de Della, tu te décida quelques jours après votre rencontre à lui écrire. Tu le sentais sur la défensive dans ses réponses, mais qu’il accepte de te voir le lendemain te soulagea. Il ne voulait pas ta peau, sinon il n’aurait rien voulu entendre de ce que tu avais à dire.
Tu étais arrivée avant Samuel au Sixteen Antlers ce soir-là. Assise sur ta chaise, tu jouais nerveusement avec le bout des manches de ton haut coloré. Tu n’avais pas eu le temps de penser de la journée à comment se déroulerait votre rencontre puisque tu étais en cours enchaînant interrogatoire et contre-interrogatoire. Toutefois, tu avais maintenant peur que de revoir ton mari t’arrache encore une fois une partie de ton coeur. Tu n’avais pas prévu ta réaction suite à votre discussion où tu étais restée à l’extérieur de sa maison. Réaliser à ce moment qu’il avait cette emprise sur toi, ce pouvoir de déconstruire cette prison de pierre entourée de barbelée que tu avais bâti autour de ton coeur durant toute ces années t’avais déstabilisé. Puis, tu le vis passer la porte du restaurant. Il était si beau avec sa barbe de quelques jours, ces yeux bleus dans lequel tu t’étais si souvent perdus avant de disparaître de sa vie. À son approche, tu te levas de ta chaise. Lui tendre la main te semblait trop officiel et impersonnel, mais tu ne pouvais tout de même pas te risquer à lui faire la bise suite à sa réaction quand tu avais osé un contact physique quelques jours plus tôt. « Hadley. » La froideur du ton de sa voix t’atteignit en plein coeur, mais tu tentas de rester indifférente. « Bonjour Samuel. » L’envie d’utiliser le surnom doux que tu avais adopté pendant votre adolescence était forte, mais tu ne pouvais te permettre de le mettre en colère dès le début de votre rencontre. Tu repris place sur ta chaise, la tirant légèrement vers l'avant pour avoir la sensation d'être assise un peu plus près de lui. « Je n’ai pas beaucoup de temps alors si ça te fait rien, on va s’en tenir à l’essentiel. » L’idée de partager un burger ensemble ne semblait pas réalisable. Tu pointas ton verre de vin blanc. « Tu veux quand même prendre quelque chose pour m’accompagner ? » Tu te voulais chaleureuse, compenser pour ses mots à lui. « J’ai dû mal à savoir de quoi tu pourrais vouloir me parler qui ne pouvait pas attendre que je te contacte à nouveau, mais je suis là. Qu’est-ce qu’il y a? » Tu portas ta coupe à tes lèvres pour te donner du courage, passa ta main dans cette queue de cheval que tu portais bien haute avant de poser tes bras sur la table et de croiser les doigts de tes mains entre eux. « Je ne voulais pas que tu l'apprennes de personne d’autre que moi et le temps commençait à manquer… J’ai… » Tu plantas tes yeux dans ceux de Samuel, inquiète de la réaction qu’il aurait, mais refusant d’avoir cette attitude froide et fermé d’avocate que tu avais tellement peaufiné avec le temps. « J’ai mandaté quelqu’un que je connais bien pour travailler sur ce qui est arrivé à Della. » La bombe était lâchée. Tu refusais d’utiliser les termes “dossier de Della” puisque ta meilleure amie n’était pas un dossier. Elle avait été tuée, mais méritait encore du respect. Tu arrêtais de parler, laissant le temps à Samuel d’assimiler ce que tu venais de lui dire.
Samuel Wellington
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ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 655 POINTS : 40
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wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
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izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
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Depuis que Hadley était revenue dans ta vie, elle prenait toute la place. Trop de place. À chaque jour depuis qu’elle s’était présentée chez toi, tu semblais trouver de nouvelles questions que tu avais envie de lui poser, sans jamais te sentir capable de la recontacter. Tu vacillais constamment entre la colère, l’inquiétude, la douleur et toute une panoplie de sentiments que tu ne savais même plus comment nommer tant ils étaient nombreux et foudroyants, dans ta tête autant que dans ton corps. Tu enchaînais les maux de tête, ton sommeil était agité, ton appétit pratiquement inexistant depuis une dizaine de jours et tu remerciais le ciel que ta fille était trop prise dans ses études et tout le reste pour vraiment s’attarder sur ton état. Mais tu étais conscient que ça ne pourrait pas durer ainsi éternellement, et qu’importe ce que la blonde pouvait vouloir te dire aujourd’hui, tu savais que tu ne pouvais plus attendre bien longtemps avant de parler à Delilah du retour de sa mère dans ta vie. Était-ce vraiment ça? Un retour? Allais-tu continuer de la voir? Tu savais que pour ta fille, tu n’avais pas le choix de faire un moindrement d’effort, de mettre de l’eau dans ton vin, si Delilah désirait apprendre à connaître sa mère. Mais elle était une adulte maintenant, elle pouvait prendre ses propres décisions sans que tu ne sois obligé de tout gérer derrière, alors qu’est-ce que cela voulait dire pour toi? Pour l’instant, tu n’étais pas certain de le savoir, mais tu ne pouvais pas te permettre de te perdre dans de tels questionnements alors que tu étais sur le point de te retrouver en face à face avec elle à nouveau.
Si tu forces ton corps à paraître aussi décontracté que possible, c’est un tourment sans fin qui te hante à chaque pas que tu fais jusqu’à la table où Hadley est assise. Elle se lève lorsqu’elle t’aperçoit, mais tu gardes une distance malgré tout, refusant de lui offrir une bise ou même une poignée de main. C’est étrange, mais jamais aussi étrange que de l’entendre te dire « Bonjour Samuel. », ton prénom comme une anomalie entre ses lèvres. Tout de cette rencontre semble être une anomalie, mais tu t’efforces de ne pas t’en formaliser, gardant cet air stoïque et distant pour ne rien laisser paraître de l’effet qu’elle continue de te faire même après tout ce temps. « Tu veux quand même prendre quelque chose pour m’accompagner? » Tu es tiraillé entre l’envie de ne pas vouloir te contraindre d’une consommation si tu décidais que tu ne veux pas entendre ce qu’elle peut bien avoir à te dire, ou voir le tout comme un peu de courage liquide qui ne peut certainement pas te faire de tort dans la situation actuelle. Tu hésites encore quelques secondes avant de faire signe à la serveuse, commandant une bière au passage avant de retourner ton attention vers l’avocate. « Je ne voulais pas que tu l’apprennes de personne d’autre que moi et le temps commençait à manquer… J’ai… » Tu fronces les sourcils, tes doigts pianotant nerveusement contre la table, ne pouvant t’empêcher de la maudire pour cette pause dans son annonce. Tu ne veux pas étirer les choses, et quelque chose te dit qu’à la manière dont elle parle et se comporte présentement, tu ne risques pas d’apprécier ce qu’elle a à te dire. « J’ai mandaté quelqu’un que je connais bien pour travailler sur ce qui est arrivé à Della. » « Pardon? » Tu ne t’attendais pas à ça et tu avais raison de croire que ça ne te ferait pas plaisir. Tu ne voulais pas parler de ta sœur. Tu ne voulais pas parler de ce qui lui était arrivé. Tu ne voulais pas que quelqu’un que tu ne connaissais pas se mette à fouiller dans cet évènement qui était venu déchirer ta famille en plein centre, qui avait fait fuir ta mère, qui avait fait tomber ton père dans un alcoolisme, un chemin que tu aurais trop facilement pu suivre si ça n’avait pas été de la blonde devant toi, et de votre fille qui t’avait forcé à garder le cap quand sa mère n’avait plus été là pour le faire. « Tu peux pas faire ça. » Tu réalises bien qu’elle n’est pas en train de te demander la permission, qu’elle a déjà mis quelqu’un sur l’affaire, mais tu ne peux pas concevoir dans quel monde elle pense que cela puisse être une bonne idée. « De quel droit tu te permets de mettre un inconnu sur le cas de la mort de ma sœur? De quel droit tu penses que tu peux revenir dans ma vie et décider de foutre le bordel partout? » C’était une chose de plus, une chose de trop. Hadley semblait décidé à venir brasser toutes les choses que tu t’étais décidé de garder bien enfoui, mettant à l’avant tout le pire de ta personne, tous tes démons prêts à rebondir et te hanter à tout moment.
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi. Coeur de pierre qui semble vouloir nouvellement s'adoucir face à ce journaliste aux yeux bleus. MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 341 POINTS : 80
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
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Voir Samuel ce soir-là te procurait des sentiments à l’opposé les uns des autres que tu n’arrivais pas à bien comprendre. Autant tu le trouvais beau lorsqu’il s’approchait de la table où tu étais assise, autant tu avais eu l’impression d’un coup de couteau dans ta poitrine lorsqu’il ne fit aucun mouvement pour te saluer avec un quelconque geste physique. Tu la voyais la rancoeur dans ses yeux, les tentatives d’avoir l’air décontracté et détaché, l’envie de repartir aussi vite qu’il était arrivé. Tu avais été loin de te douter que tu pourrais lire en lui aussi facilement qu’avant ton départ. Cette envie de le prendre dans tes bras, de le protéger de ce qui pouvait le rendre malheureux était tellement forte à l’intérieur de ton coeur, de ton ventre. Toutefois, tu savais que c’était toi la cause de tous ces sentiments négatifs et tu ne pouvais pas t’empêcher de t’en vouloir. Tu te détestais pour ce que tu voyais dans ses yeux. Samuel avait eu une part d’ombre à l’intérieur de lui depuis le décès de Della, mais tu avais toujours essayé de compenser, de l’aider. De penser que tu avais contribué à l’enfoncer encore un peu plus dans cette noirceur t’était insupportable, même si tu savais que tu n’avais pas eu le choix de partir. Il était assis devant toi, avec sa bière et tu n’avais qu’une envie et c’était de discuter tranquillement, le faire rire, retrouver ce sourire qui te faisait craquer. Il avait vieilli, certes, mais petit mouvement de lèvre qui s’étirait seulement d’un côté avec le regard mystérieux qu’il savait te lancer te rendait folle lorsque tu avais vingtaine et tu savais qu’il ne suffisait qu’il le refase pour que tu ais encore une fois envie de te retrouver seule dans une pièce avec lui. Malgré cette douleur que tu ressentais au plus profond de ton être, tu ressentais encore cette attirance physique envers lui. C’était viscéral. Tu avais besoin de sentir sa peau contre la tienne et malheureusement, tu devais te faire à l’idée que tu ne le pouvais pas. Tu devais vivre avec cette sensation de manque qui était encore plus vive depuis que tu avais été le visiter chez lui. Puis vint ce moment où tu lui annonça que tu avais demandé à Chris de se pencher sur l’enquête entourant la mort de Della. S’il t’avait paru impatient et réticent à être assis face à toi, c’était maintenant la colère pure et dure que tu lisais dans son océan. « Pardon? » Tu te doutais bien que ce n’était pas une vraie question, mais tu fis un petit hochement de tête, à peine perceptible pour confirmer la bombe que tu venais de lâcher en plein restaurant. « Tu peux pas faire ça. » Tu soutenais son regard. Tu ne voulais pas qu’il croit qu’il avait gagné une quelconque bataille. « C’est déjà fait. » Ta voix était douce, calme. Tu ne pouvais pas te permettre de perdre le contrôle de toi-même et de permettre à Samuel d’exploser encore plus. Tu voulais que ton état d’esprit lui permette de reprendre le contrôle de ses émotions aussi fortes qu’elles pouvaient l’être. « De quel droit tu te permets de mettre un inconnu sur le cas de la mort de ma sœur? De quel droit tu penses que tu peux revenir dans ma vie et décider de foutre le bordel partout? » Tu attrapas ta coupe de vin, en prit une gorgée pour reprendre le contrôle de tes émotions. Ses mots t’avaient fait entrer dans le corps comme si un dix roues t’avait heurté de plein fouet. Samuel savait très bien, trop bien même, comment faire pour t’atteindre au plus profond de toi-même. « C’est ta soeur, mais c’était également ma meilleure amie. C’était également une jeune femme pleine de vie qui ne méritait pas ce qui lui est arrivé et qui ne mérite pas qu’on se contente d’une enquête qui n’a abouti à rien. » Tu avais soif de cette justice. Tu voulais que le monde entier sache qui avait arraché une adolescente à sa famille, à ses amies. Tu voulais que cette personne qui s’était cru avoir le droit de regard sur son droit de vivre croupisse en prison, qu’il soit jugé pour son geste. « Je ne veux pas mettre le bordel Samuel. Je veux qu’on puisse honorer sa mémoire. Elle ne mérite pas que celui qui l’a arraché de nos vie continue de se promener libre comme l’air alors qu’elle ne peut plus réaliser ses rêves. Je veux qu’on puisse faire enfin notre deuil en sachant que tout à été fait pour lui rendre justice. » Le ton de ta voix était clair, tes mots bien choisis et tu n’hésitais pas sur la formulation à employer pour tenter de convaincre ton mari que c’était ce qu’il fallait faire. C’était à croire que tu avais répété tes phrases avant de venir, mais ce n’était pas le cas. Tu parlais avec ton coeur. Tu étais seulement très convaincue que c’était ce qui était le mieux à faire pour Della et son entourage qui n’arrivait pas encore à se remettre de sa mort après toutes ces années.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 655 POINTS : 40
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anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
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yasmin ♪ ecec.
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Chris Logan et Hadley Wellington sont ému.e.s par ce message
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De toutes les choses que tu aurais pu t’imaginer, entendre Hadley parler de ta sœur n’était pas sur la liste. Le nom de Della en était un que tu avais placé dans un recoin de ta mémoire, classé dans une boîte que tu t’évitais de revisiter trop souvent – au même titre que celui d’Hadley normalement – parce que les souvenirs associés y étaient trop douloureux. De savoir que non seulement, la mère de ta fille voulait s’imposer à nouveau dans ta vie et celle de Delilah, mais qu’en plus elle voulait faire brasser de vieilles affaires que t’imposais d’oublier depuis l’adolescence, c’était plus que tu n’étais en mesure de gérer. Tu ne pouvais t’empêcher de te demander si elle ne cherchait pas à t’achever en quelque sorte. Réalisait-elle moindrement tout le mal qu’elle était en train de te faire? Réalisait-elle l’impact immense que son retour créait dans ton quotidien, dans les certitudes que tu pensais tenir depuis si longtemps? Avait-elle la moindre idée des chamboulements qu’elle te forçait à vivre alors qu’elle semblait complètement apaisée, à siroter son vin comme si de rien était? Tu remerciais le ciel que votre rencontre soit en public cette fois, te forçant à te contenir d’une manière dont tu n’aurais certainement pas été capable si vous vous étiez retrouvé devant chez toi, comme la dernière fois. Tes poings s’enfonçaient douloureusement contre tes cuisses, ton être en entier tendu et sur le point de craquer et s’effondrer devant elle, mais tu étais incapable de la regarder dans les yeux, incapable de porter ton attention sur elle, ton regard plutôt porté sur ta bière, dont la condensation était en train de couler lentement contre la table. « C’est déjà fait. » « T’as vraiment aucune limite, c’est incroyable. » Elle ne te demandait pas la permission, non. Elle te mettait devant le fait accompli, encore une fois. Hadley ne cherchait pas à avoir une discussion et atteindre une décision quelconque, non, jamais. Elle pensait à elle, agissait selon ses propres volontés, sans jamais se soucier du bordel qu’elle foutait derrière et putain, ce que tu pouvais lui en vouloir pour ça. « C’est ta sœur, mais c’était également ma meilleure amie. C’était également une jeune femme pleine de vie qui ne méritait pas ce qui lui est arrivé et qui ne mérite pas qu’on se contente d’une enquête qui n’a abouti à rien. » « Tu penses que je le sais pas ça? » que tu rétorques aussitôt, bien incapable de garder le ton aussi bas que tu ne l’aurais voulu. C’était plus fort que toi, elle venait tirer sur tes cordes sensibles encore et encore, ravivant blessure après blessure, te rappelant l’homme que tu avais tenté de laisser derrière toi pour cette version plus forte et moins vulnérable, quand au fond, tu demeurais cet adolescent seul et fragile, qui ne demandait qu’une seule chose : qu’on se rappelle qu’il est encore là, lui. « Tu crois quoi, que la personne que tu as mis sur le dossier peut faire mieux que les enquêteurs de l’époque? Ils se sont démenés sur le cas, tu le sais aussi bien que moi, ils avaient rien. » Aucune trace, aucune empreinte qui ne pouvait les mener à un coupable et Della n’avait aucun ennemi connu, aucune histoire qui ne pouvait laisser croire à une vengeance quelconque. Ça avait été long, mais tu t’étais fait à l’idée qu’elle s’était retrouvée au mauvais endroit, au mauvais moment et que son ravisseur avait su exactement ce qu’il faisait en s’en prenant à elle, pour ton plus grand malheur. « Je ne veux pas mettre le bordel Samuel. Je veux qu’on puisse honorer sa mémoire. Elle ne mérite pas que celui qui l’a arraché de nos vies continue de se promener libre comme l’air alors qu’elle ne peut plus réaliser ses rêves. Je veux qu’on puisse faire enfin notre deuil en sachant que tout a été fait pour lui rendre justice. » « Et puis quoi? Si cette enquête mène à rien, on retourne à la case départ, encore plus mal en point que maintenant? Non. Non. J’peux pas faire ça Hadley. J’veux pas faire ça, et si t’avais le moindrement de jugement et d’empathie, tu me forcerais pas à replonger dans ces souvenirs-là. » Tu étais dur, trop sans doute, mais tu la connaissais assez bien pour savoir que rien d’autre ne pourrait l’atteindre. Même là, avec les démarches déjà entreprises, tu devinais être en train de porter une bataille de laquelle tu ne sortirais pas vainqueur. « T’aurais dû m’en parler avant de mandater quelqu’un. T’aurais dû avoir au moins la décence de penser à moi avant de te lancer dans cette affaire qui va seulement nous replonger dans les enfers de cette époque. » Est-ce que c’est ce qu’elle voulait? Te forcer à te remémorer les moments de ta vie où tu t’étais accroché à elle pour survivre? Était-ce là le réel but derrière la démarche? « T’as peut-être envie de vivre dans le passé, quand je t’aimais encore, mais c’est loin derrière moi. » que tu conclues froidement, avant d’attraper ta bouteille de bière, d’en prendre une longue gorgée avant de la reposer bruyamment sur la table.
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi. Coeur de pierre qui semble vouloir nouvellement s'adoucir face à ce journaliste aux yeux bleus. MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 341 POINTS : 80
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
Chris Nobody else would've heard it, soul that I held to my heart. I didn't know the one thing I was needing, but you knew it right from the start #1#2#3#4
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« T’as vraiment aucune limite, c’est incroyable. » Tu ne relevas pas la remarque bien que tu savais qu’elle visait à te faire mal, à te faire reculer. S’il y avait bien une chose que tu savais au plus profond de toi-même, c’était que tu devais faire avancer ce dossier. Tu sentais que tu ne pourrais jamais vraiment avancer et faire ton deuil de Della si celui qui s’était permis de lui enlever la vie continuait d’être en liberté. Tu avais l’intention de repartir ta vie complètement du bon pied en commençant par revenir dans la vie de Samuel et de Delilah ainsi que de faire classer le meurtre de celle qui restera toujours ta meilleure amie. Tu fixais le visage de Samuel, attendais la suite de sa réaction. Tu le voyais dans sa manière de se comporter qu’il avait de la difficulté à se contenir. Il était tendu, les poings sur ses cuisses, le regard fixé sur sa bière. Tu t’étais laissé emporter par les émotions quand tu t’étais retrouvée face à lui la première fois, mais cette fois-ci, tu tentais de garder ton visage impassible. Tu lui exposa les raisons pour lesquelles tu voulais faire incarcérer le criminel toujours en cavale, sans toutefois lui mentionner que tu le faisais également pour ta santé mentale, et le ton de sa voix se fit plus forte et encore plus cassante si c’était possible. « Tu penses que je le sais pas ça? » - « Je ne dis pas que tu ne le sais pas, je fais juste exposer les raisons pour lesquelles j’ai décidé de mettre quelqu’un là-dessus. » Même si tu étais totalement consciente que peu importe ce que tu lui dirais ce soir-là, il ne serait pas prêt à reçevoir tes arguments. Tu ne t’empêchais toutefois pas de lui dire puisque tu avais l’impression de planter une petite graine qui pourrait peut-être germer un peu plus tard, lorsqu’il se serait calmé et fait à l’idée. Parce qu’il n’aurait pas le choix de le faire. Tu ne demanderais pas à Chris d’abandonner parce que Samuel ne voulait pas que personne touche à ce dossier. Tu avais mis ton deuil de côté une fois et tu ne laisserais pas la même chose se répéter. « Tu crois quoi, que la personne que tu as mis sur le dossier peut faire mieux que les enquêteurs de l’époque? Ils se sont démenés sur le cas, tu le sais aussi bien que moi, ils avaient rien. » Tu secouas la tête de gauche à droite. Tu n’étais pas d’accord avec cette affirmation. Tu étais convaincue que l’enquête avait été bâclée, que les enquêteurs n’avaient pas mis les efforts nécessaires pour retrouver Della aussitôt que sa disparition avait été rapportée. « Je ne suis pas de ton avis. Les recherches ont été super longues à commencer. Ils avaient décrété que Della était en fugue. Ils ont commencé à vraiment essayer de trouver ce qui s’était passé quand elle a été retrouvée et je suis sûre qu’ils ont tenté de masquer plein d'erreurs pour pas que ça paraisse qu’ils ont trop attendu. Je l’ai lu le dossier Samuel. » Il n’aimerait pas que tu ais effectivement mis la main sur le dossier de sa soeur, tu le savais. Toutefois, tu ne le regrettais pas. Tu avais l’impression que les gens n’avaient pas accordé à Della tous les efforts nécessaires et tu savais que Chris le ferait. Il te l’avait prouvé plusieurs fois par le passé en travaillant pour toi sur certains dossiers. Tu lui avais fait comprendre également que c’était important pour toi. Il donnerait tous les efforts qu’il pourrait, tu en étais certaines. « L’homme que je mis sur le travail à déjà travaillé avec moi et je te confirme qu’il ira au bout et qu’il donnera tout ce qu’il peut pour trouver de nouveaux indices. Et je lui ai référé une enquêtrice que j’estime beaucoup. » Yasmin Hikmet était une femme qui n’avait pas peur de poser des questions qui pouvaient faire mal ou bien qui pouvait brasser des événements douloureux. Tu croyais à l’équipe Chris et Yasmin et tu leur donnais carte blanche. « Et puis quoi? Si cette enquête mène à rien, on retourne à la case départ, encore plus mal en point que maintenant? Non. Non. J’peux pas faire ça Hadley. J’veux pas faire ça, et si t’avais le moindrement de jugement et d’empathie, tu me forcerais pas à replonger dans ces souvenirs-là. » Ses mots t’atteignaient en plein coeur comme un coup de couteau que l’on remuait pour être sûr de bien blesser. Elle savait que Samuel ne faisait ça que pour te convaincre de mettre un stop à ton projet. Bien que ça faisait plus de vingt ans que vous ne vous étiez pas vu, il devait avoir compris que tu étais aussi têtue que lorsque tu étais adolescente ainsi que jeune adulte. Après tout, tu n’étais pas devenue procureur de la couronne parce que tu lâchais rapidement le morceau. « Ce n’est pas mon but Samuel. Je ne veux pas t’obliger à replonger là-dedans et je me suis organisée pour donner le plus de réponse possible à Chris, mais il va devoir te poser des questions malgré tout… Et après, si tu ne veux plus entendre de l’enquête, je respecterai ta demande et ne te donnerais pas les détails de si ça avance ou non. » Tu attrapas ta coupe de vin et la bu d’une traite. Tu ne te considérais pas comme alcoolique, mais le vin blanc était la seule chose qui ne t’avais jamais abandonné. Ce réconfort que tu allais chercher un peu trop souvent quand tu avais l’impression que rien ne pouvait apaiser ton coeur meurtri. Tu fis signe à la serveuse de te rapporter une autre coupe pour te donner le courage de poursuivre cette discussion. « T’aurais dû m’en parler avant de mandater quelqu’un. T’aurais dû avoir au moins la décence de penser à moi avant de te lancer dans cette affaire qui va seulement nous replonger dans les enfers de cette époque. » - « Je n’avais pas prévu te contacter encore quand je lui ai demandé de se pencher là-dessus… Je me suis décidée par la suite et je me suis dis que je te devais bien ça… De t’avertir au moins par moi-même… » Tu ne pouvais pas être plus honnête. Tu ne voulais pas être dure dans tes paroles, lui faire mal, mais tu en avais assez d’être dans les cachotteries avec lui. « T’as peut-être envie de vivre dans le passé, quand je t’aimais encore, mais c’est loin derrière moi. » De l’entendre te dire qu’il ne t’aimait plus était probablement la pire chose qui pouvait arriver en ce moment. Tu les sentis tes yeux devenir humides d’un coup, tes épaules se courber sur le poids de son affirmation. Tu détournas le regard, essayant de reprendre tes sens. Tu pris une gorgée de ta coupe, une trop longue gorgée, pour te donner le courage de lui répondre. « J’peux rien y changer si c’est ce que tu penses. Mais tu ne peux pas m’obliger à faire la même chose... » Parce que toi, tu l’aimais encore. Avec une telle force que tu savais qu’il avait le pouvoir de te détruire. Et ça te faisais peur… À chaque fois qu’il choisissait les mots parfaits pour fragmenter ton coeur, tu avais l’impression que tu ne passerais pas au travers de ces épreuves, mais tu étais maintenant embarqué dans un engrenage de lequel tu ne voulais plus débarquer.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 655 POINTS : 40
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
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« Je ne dis pas que tu ne le sais pas, je fais juste exposer les raisons pour lesquelles j’ai décidé de mettre quelqu’un là-dessus. » Mais tu n’entends rien des arguments qu’elle tente de te présenter, tu n’arrives pas à comprendre qu’elle puisse penser un seul instant que cette idée puisse en être une bonne. Elle te parle de ce que ta sœur mérite, et tu as envie de lui rire en plein visage, mais tu te retiens, possiblement parce que vous êtes en public, mais peut-être aussi parce que tu ne cherches pas volontairement à lui faire mal, même si tu as l’impression que cette volonté n’est pas réciproque. Tu le sais au fond de toi, que cette démarche n’est pas pour te faire mal, mais tu ne vois que les aspects négatifs, tu ne vois que la douleur qui t’attend au détour parce que tu le sais que tu n’y échapperas pas. Ça fait tellement longtemps que tu as enterré toute cette histoire, que tu refuses d’y penser, c’est une blessure qui n’a pas guéri, une que tu préfères ignorer, dont les dégâts demeurent encore trop gros, trop important et Hadley, elle veut y aller à grands coups de couteau, comme si cela allait aider à la guérison. « Je ne suis pas de ton avis. Les recherches ont été super longues à commencer. Ils avaient décrété que Della était en fugue. Ils ont commencé à vraiment essayer de trouver ce qui s’était passé quand elle a été retrouvée et je suis sûre qu’ils ont tenté de masquer plein d’erreurs pour pas que ça paraisse qu’ils ont trop attendu. Je l’ai lu le dossier, Samuel. » « T’avais pas d’affaire à te mettre le nez là-dedans. T’avais pas le droit d’utiliser ton rôle d’avocate pour replonger dans ça. » Tu pourrais lui dire que ça manque d’éthique, qu’elle n’a pas le recul nécessaire pour juger adéquatement d’une telle cause, mais il ne s’agit pas d’un procès ici, elle avait accès à ses informations légalement à cause de son rôle, et si tu détestes qu’elle se soit replongée dans tout ça, tu sais qu’il n’y a rien que tu aurais pu faire pour l’en empêcher. Il y a tellement de choses que tu pourrais rajouter à ça : t’avais pas le droit de faire ça dans mon dos, t’avais pas le droit de nous abandonner Delilah et moi, t’avais pas le droit d’être ma seule raison de vivre et maintenant la première cause de ma douleur. T’avais pas le droit Hadley, putain, t’avais pas le droit.
« L’homme que j’ai mis sur le travail a déjà travaillé avec moi et je te confirme qu’il ira au bout et qu’il donnera tout ce qu’il peut pour trouver des nouveaux indices. Et je lui ai référé une enquêtrice que j’estime beaucoup. » Tu secoues la tête et puis à ces derniers mots, tu ne peux que penser à ce que Yasmin t’a dit, lorsque tu lui as parlé du retour d’Hadley dans ta vie. Est-ce que cette enquêtrice qu’elle estime pourrait être ta meilleure amie? Ça ne te surprendrait pas, après tout, Yasmin t’a elle-même dit qu’elles s’entendaient bien dans le cadre du travail, et ce que l’avocate pensait être un argument convaincant n’est qu’une raison supplémentaire pour laquelle tu ne veux pas voir cette investigation se poursuivre plus longuement. « C’est Yasmin Hikmet, l’enquêtrice que tu as mis sur le cas? » que tu lui demandes le plus sérieusement du monde. Est-ce que ton amie est déjà au courant de cette affaire? Tu es persuadé que non, jamais elle ne t’aurait caché quelque chose du genre. Surtout maintenant qu’elle sait qui est réellement Hadley vis-à-vis de toi. Tu hésites quelques secondes à lui dire que tu connais Yasmin, que tu la connais bien mieux qu’elle, que c’est elle qui a été là pour tous ces évènements importants dans la vie de votre fille, mais tu ne dis rien, pour l’instant, préférant le moins possible interférer dans leur relation professionnelle. La dernière chose que tu as besoin de faire, c’est compliqué la vie de l’une et de l’autre par les relations que tu as eu avec les deux par le passé, et celle que tu continues d’entretenir avec la lieutenante de police. Tu déglutis difficilement après chaque mot tranchant que tu lances en direction de la blonde, la douleur que tu lui causes sans doute aussi pénible pour toi qu’elle ne l’est pour elle. Mais c’est la seule chose que tu puisses faire pour tenter de te protéger, toi qui te sens incroyablement vulnérable depuis qu’elle est revenue. Cette enquête, c’est de l’huile sur le feu, plus que tu n’es en mesure d’en prendre et tu as besoin qu’elle le comprenne, même si ta manière de lui passer le message n’est pas la plus douce, sans doute pas la meilleure non plus. « Ce n’est pas mon but Samuel. Je ne veux pas t’obliger à replonger là-dedans et je me suis organisée pour donner le plus de réponses possibles à Chris, mais il va devoir te poser des questions malgré tout… Et après, si tu ne veux plus entendre parler de l’enquête, je respecterai ta demande et ne te donnerais pas les détails de si ça avance ou non. » « Tu m’écoutes pas Hadley, je veux pas d’enquête. Je veux pas répondre aux questions de ton Chris, peu importe qui s’est et ce qu’il fait, je veux pas qu’un autre inconnu se mette le nez dans mes histoires de famille, dans le passé de ma sœur, je refuse Hadley, est-ce que tu l’entends, ça? » Tu laisses ta tête tomber entre tes mains, complètement dépassé par tout ce qui se passe.
« Je n’avais pas prévu te contacter encore quand je lui ai demandé de se pencher là-dessus… Je me suis décidée par la suite et je me suis dit que je te devais bien ça… De t’avertir au moins par moi-même… » Tu relèves la tête vers elle, n’en croyant pas ce que tu entends, une fois encore. « Tu avais l’intention de faire rouvrir l’enquête sur la mort de ma sœur avant de venir me voir pour me dire que tu étais en ville? » Tu essayais. Tu essayais tellement de rester en contrôle. De ne pas laisser la colère et la hargne mener le show, mais à chaque révélation qu’Hadley te faisait, tu perdais peu à peu le combat. « Alors quoi, le Chris en question serait venu me poser des questions tout bonnement, ou j’aurais appris de Yasmin que les choses bougeaient sur la mort de ma sœur et tu te serais jamais manifestée? Ou alors t’aurais attendu que je fasse le lien entre Yasmin et toi, que je découvre comme ça que tu étais en ville depuis tout ce temps? » Chaque scénario semble pire que le précédent, ton coeur qui se brise un peu plus avec chaque minute qui passe, chaque minute qui te rappelle que tu la connais bien peu, la femme qui te fait face. Chaque inspiration se fait de plus en plus douloureuse, ton palpitant qui cogne avec force contre ta cage thoracique, qui te rappelle éternellement l’impact qu’elle continue d’avoir sur toi, de la pire des façons désormais. Tu sais que tu lui as fait mal, en disant que tu ne l’aimais plus, quand tu remarques ses yeux qui prennent l’eau, sa posture qui perd légèrement de sa rigueur. Elle détourne le regard, mais tu as déjà vu tout ce qu’il y a à voir, et mais tu es trop en colère pour t’en vouloir, pour regretter tes paroles. « J’peux rien y changer si c’est ce que tu penses. Mais tu ne peux pas m’obliger à faire la même chose. » Une fois encore, tu secoues la tête, ton regard planté dans celui de la blonde. « Aimer, ce n’est pas ça. Aimer quelqu’un, c’est pas l’abandonner. Aimer quelqu’un, c’est pas faire des cachotteries dans son dos. Aimer quelqu’un, c’est pas aller constamment contre ses volontés. Donc non, Hadley, tu m’feras pas croire que tu m’aimes encore. Pas après tout ce temps. » Ça fait mal de le dire, alors tu sais que ça doit être dur de l’entendre, mais tu ne pouvais pas éviter le sujet plus longtemps, tu ne pouvais pas prétendre que vous pouviez seulement parler de cette idée stupide de rouvrir l’enquête sur la mort de ta sœur et ne pas aborder tout le reste. « Y’a autre chose? Parce que j’ai pu rien à te dire. » Faut que tu partes. Faut qu’elle sorte de ta vue, qu’elle ressorte de ta vie. Tu ne survivras pas à l’ouragan Hadley. Non, tu n’y survivras pas…
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ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi. Coeur de pierre qui semble vouloir nouvellement s'adoucir face à ce journaliste aux yeux bleus. MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 341 POINTS : 80
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Tu le voyais dans les yeux de Samuel qu’il était en colère contre toi. Le ton de sa voix, ses mots, tout en lui le criait, mais tu le lisais surtout dans ses yeux. Ce que tu voyais surtout, c’était qu’il redoutait de souffrir en étant replonger dans ce moment où la noirceur avait envahi son adolescence, la vie de sa mère, celle de son père et la tienne. Parce que si Samuel avait souffert, il ne fallait pas oublier qu’il n’était pas le seul. Tu avais tellement fait taire ta douleur pour être capable de lui venir en aide que tu n’avais jamais fait le deuil de cette amie, de celle qui était devenue ta belle-soeur après son départ. Tu aurais voulu lui crier à Samuel que tu devais faire ouvrir cette enquête pour espérer un jour pouvoir mettre un minuscule baume sur tes blessures, mais tu ne pouvais pas, sachant très bien qui te traiterait d’égoïste. Parce que rien qu’à voir sa posture et l’émotion dans ses yeux, tu savais qu’il serait prêt à tout pour te faire reculer. « T’avais pas d’affaire à te mettre le nez là-dedans. T’avais pas le droit d’utiliser ton rôle d’avocate pour replonger dans ça. » Il voulait probablement dire que tu n’avais pas le droit moralement, mais tu l’avais fait en toute légalité. Tu avais droit de consulter les archives policières. Samuel aurait même pu demander de faire sortir le dit dossier en étant membre de la famille. « Je n’ai pas utilisé mon rôle. Nous devions analyser un cold case à l’université et c’est ce dossier que j’ai choisis. Ça fait longtemps que je me demande si je pousse plus loin… » Tu avais relevé plusieurs points qui ne collaient pas dans l’enquête lorsque tu avais fait ton travail et ton professeur à ce moment-là avait été d’accord avec toi. Tu avais donc choisis des gens en qui tu avais confiance et dont tu étais convaincue de leur minutie pour relancer le tout. « C’est Yasmin Hikmet, l’enquêtrice que tu as mis sur le cas? » Tu ne t’attendais pas du tout à ce qu’il prononce le nom de l’enquêtrice que tu avais référé à Chris pour son enquête. Tes sourcils se froncèrent légèrement sous la surprise et ton cerveau se mit à tourner rapidement. Tu étais à peu près sûre que Yasmin n’avait pas encore rencontré Chris encore pour parler du dossier et tu étais certaine même que cette dernière n’en avait pas parlé à Samuel. Il avait été trop surpris lorsque tu lui avais parlé de ce que tu avais fait pour qu’il en soit déjà au courant et tu étais à peu près sûre que si ça avait été le cas, il t’aurait appelé immédiatement pour te demander de tout arrêter. Surtout avec la réaction qu’il avait eu lorsque tu lui avais dit. « Oui c’est elle. Tu la connaîs ? » Tu étais curieuse de savoir de quelle manière ils pouvaient se connaître, quel rôle elle pouvait avoir eu dans la vie de Samuel. Tu avais tellement eu peur lorsque vous étiez ensemble que la police t’appel pour venir le chercher au poste suite à une altercation, qu’il soit accusé de voies de fait ayant causé des lésions… Tu sentais le stress monté en toi à l’idée que ton départ ait été cet élément déclencheur à une violence qu’il n’avait pas été capable de retenir.
« Tu m’écoutes pas Hadley, je veux pas d’enquête. Je veux pas répondre aux questions de ton Chris, peu importe qui s’est et ce qu’il fait, je veux pas qu’un autre inconnu se mette le nez dans mes histoires de famille, dans le passé de ma sœur, je refuse Hadley, est-ce que tu l’entends, ça? » Tu pinças les lèvres. Tu aurais vraiment voulu pouvoir l’écouter, pouvoir t’excuser et lui dire que tu demanderais à Chris d’annuler, mais tu en étais incapable. Tu avais tellement hésité à le faire et maintenant que c’était enclenché, tu ne voulais pas revenir en arrière. « Ce n’est pas que tes histoires de famille Samuel. C’est notre passé, mais c’est surtout un crime qui se doit d’être puni. » Tu ne savais plus quoi lui dire pour tenter d’apaiser ton mari. Tu aurais aimé le prendre dans tes bras, lui dire que tu comprenais sa peur de voir sa vie chavirer… Tu avais navigué dans une tempête depuis ton départ de Brisbane il y avait bien longtemps et tu avais appris à gérer les intempéries, ces dernières ne s’étant jamais vraiment calmé. Tu espérais toutefois que la vie de Samuel et de Delilah avait été plus douce, tu étais justement partie pour leur donner cette possibilité d’être… D’être heureux sans t’avoir toi, comme un boulet qui les aurait tiré constamment vers l’arrière. « Tu avais l’intention de faire rouvrir l’enquête sur la mort de ma sœur avant de venir me voir pour me dire que tu étais en ville? Alors quoi, le Chris en question serait venu me poser des questions tout bonnement, ou j’aurais appris de Yasmin que les choses bougeaient sur la mort de ma sœur et tu te serais jamais manifestée? Ou alors t’aurais attendu que je fasse le lien entre Yasmin et toi, que je découvre comme ça que tu étais en ville depuis tout ce temps? » Tu haussas les épaules. Tu n’avais pas vraiment planifié ce que tu ferais lorsque tu avais demandé à Chris d’enquêter sur Samuel. Ce n’était que quand il t’avait demandé les coordonnées de celui avec qui t’avait partagé une partie de ta vie que tu avais réalisé que tu ne pouvais pas le tenir dans l’ignorance. « Je n’y avais juste pas réfléchi… Mais quand il m’est apparu que tu allais devoir être mis au courant, je ne pouvais pas concevoir que ce soit qui que ce soit d’autre qui te l’annonce… » Alors oui, le fait de gagner un procès de meurtre sur une adolescente croisé avec votre anniversaire de mariage t’avais poussé à refaire surface, mais l’enquête sur Della avait aussi fait une partie intégrante de ta décision. Si tu avais cru que la colère de Samuel face à toi ne pouvait pas être pire, tu t’étais trompé. Tu le voyais dans son visage, dans sa posture, dans la manière que ses inspirations devenaient de plus en plus rapides et bruyantes qu’il perdait encore un peu plus le contrôle et t’avais mal. Parce que si ses paroles te faisaient l’impression de te faire rouler dessus par un camion lourd, l’idée que tu le faisais autant souffrir te tuais. Tu avais toujours fait partie de la solution lorsqu’il n’allait pas bien, lorsqu’il perdait le contrôle et maintenant que tu ne pouvais pas le rassurer, le serrer contre ta poitrine et compter sur ta présence seule pour l’apaiser, ça te tuais. La distance entre vous était encore plus flagrante alors que si tu étirais la main tu aurais été capable de le toucher. Tu aurais tué d’ailleurs pour pouvoir planter tes yeux bleus dans les siens, entrelacer tes doigts dans les siens. « Aimer, ce n’est pas ça. Aimer quelqu’un, c’est pas l’abandonner. Aimer quelqu’un, c’est pas faire des cachotteries dans son dos. Aimer quelqu’un, c’est pas aller constamment contre ses volontés. Donc non, Hadley, tu m’feras pas croire que tu m’aimes encore. Pas après tout ce temps. » Il était coincé dans sa vérité, celle où si tu étais partie, c’était parce que tu ne l’aimais plus, que tu n’aimais pas votre fille. Alors que si tu étais partie, c’était justement parce que tu les aimais plus que tu ne pouvais t’aimer toi-même et que pour votre bien, tu voulais les protéger de ta propre douleur. « Je suis partie parce que je vous aimais beaucoup plus que moi-même Samuel. Ça me tuais d’être un boulet, de ne pas être capable de rien faire pour aller mieux. Pour vous protéger de moi, vous permettre d’être heureux, j’me suis arraché le coeur en me promettant de revenir quand j’irais mieux. Tout ce que j’ai fais c'est pour essayer de vous protéger. » Tu pris une grande inspiration, ferma les yeux en serrant fort tes paupières. Samuel connaissait tes faiblesses, savait exactement les mots à utiliser pour te faire mal. Tu aurais voulu lui crier que tu l’aimais encore, que malgré ces vingt-deux ans de séparation, ton coeur battait aussi fort pour lui que lorsqu’il t’avait embrassé pour la première fois sur ce terrain de football de Sydney, mais tu avais peur de le repousser, qu’il ne veuille plus jamais te voir. « Y’a autre chose? Parce que j’ai pu rien à te dire. » Tu hocha légèrement la tête à la négative. C’est à ce moment-là que tu compris pourquoi tu avais été si longue à revenir dans sa vie : tant qu’il ne t’aurait pas pardonné, tu vivrais dans l’attente, dans la douleur de le savoir autant en colère et détruit par tes gestes. Ton coeur, que tu avais enfin l’impression d’avoir réussi à figer dans la pierre était en fait piétiné et cette seule personne qui pouvait te permettre de retrouver un peu de légèreté était également celle qui avait le pouvoir de le détruire pour toujours. « Comme je te l’ai promis, j’attendrai que tu sois prêt à dire à Delilah que je suis là… » Des paroles soufflées dans un ton beaucoup moins sûr, témoignant de ces blessures que les paroles de Samuel lui avaient infligées.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 655 POINTS : 40
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
our maladies were such we couldn't cure them @Hadley Wellington + Samuel Wellington lieu: the sixteen antlers, spring hill
« Je n’ai pas utilisé mon rôle. Nous devions analyser un cold case à l’université et c’est ce dossier que j’ai choisi. Ça fait longtemps que je me demande si je pousse plus loin… » Mais il semblerait que Della comme toi aviez dû attendre encore un bon nombre d’années avant qu’Hadley ne se décide à faire un pas derrière, à se replonger complètement dans son passé en n’évitant pas d’emmener tout le monde avec elle. Tu lui en veux, tu lui en veux tellement que les mots te manquent pour pleinement le lui faire comprendre, surtout quand chacun de tes arguments est rencontré par une logique qu’elle pense implacable, mais qui ne fait qu’une seule et unique chose : te rendre encore plus fou furieux. Parce que tu as beau ne plus réellement connaître la femme qui se trouve devant toi, tu as assez d’expérience avec Hadley Chapman pour savoir que toute confrontation est futile, que cela ne mènera à rien parce qu’elle s’est déjà faite une idée sur la chose, déjà mis les plans à bien quand elle t’annonce l’implication d’un journaliste ou d’un détective privé et d’une enquêtrice de police. À la mention de cette dernière, tu fais tout de suite le lien avec Yasmin, les mots de la brune concernant ton ex-femme te revenant automatiquement en tête. « Oui c’est elle. Tu la connais? » Pour la connaître, oui tu la connais, mais tu ne veux pas parler de Yasmin avec Hadley, non. Tu refuses de lui donner un nouvel accès à ta vie, à ta personne via ta meilleure amie, tout comme tu refuses de devenir un sujet de possibles tensions entre la policière et l’avocate. Elles n’ont pas besoin de ça, et toi non plus. Alors tu te contentes de hocher doucement la tête, sans en dire plus, tentant plutôt de reprendre le contrôle de la conversation sur ce qui compte vraiment : ta non-collaboration face aux recherches entourant le meurtre de ta sœur.
« Ce n’est pas que tes histoires de famille Samuel. C’est notre passé, mais c’est surtout un crime qui doit être puni. » Chaque fois que ton prénom sort d’entre ses lèvres, tu as l’impression qu’on te transperce le cœur à coup de couteau, dans une plaie déjà béante, saignante. « Ça me ramènera pas ma sœur! » Et elle était sans doute là, la terrible vérité. Il n’y avait aucune enquête, aucune réponse, aucun coupable qui ne te rendrait ta sœur, qui te donnerait la moindre raison pour laquelle elle méritait de connaître une fin aussi terrible. Et cette réalité-là, elle ne valait pas la peine que tu te sautes à nouveau dans les horreurs qu’une telle enquête allait faire ressortir. C’était trop d’un coup. Plus que tu n’étais en mesure de gérer et ça, et de réaliser par-dessus le marché qu’Hadley avait entrepris tout ça avant même de venir te voir chez toi, il y a quelques semaines à peine, c’était la goutte qui faisait déborder la vase, la vérité de trop qui te faisait perdre le contrôle, te faisait flancher complètement, même si tu parvenais moyennement à le lui cacher. « Je n’y avais juste pas réfléchi… Mais quand il m’est apparu que tu allais devoir être mis au courant, je ne pouvais pas concevoir que ce soit qui que ce soit d’autre qui te l’annonce… » « Alors t’es pas revenu pour nous. » Pas pour toi, pas pour Delilah non plus, comme elle l’avait dit avant. Ou peut-être que oui, mais tu ne sais plus ce que tu crois, tu ne sais plus vraiment ce que tu en comprends. Tout ce que tu sais, c’est que tu ne peux pas rester assis là, face à elle, à poursuivre cette discussion alors que tu as envie de tout casser autour de toi. Tu n’es plus le garçon impulsif et violent qu’elle a connu, et tu refuses de le redevenir à cause d’elle.
Ça ne t’empêche pas d’être dur avec elle, de dire des choses que tu sais lui feront mal, sans doute parce qu’inconsciemment, tu veux qu’elle souffre avec toi, autant que toi. Mais ça n’empêche pas qu’il y ait un fond de vérité dans ce que tu lui dis. Que tu ne penses pas qu’elle sache réellement ce que c’est, que d’aimer quelqu’un. Parce que ce n’est pas ce qu’elle fait, à tes yeux. Ta vérité et la sienne ne s’accordent pas, ne s’accordent plus, une preuve supplémentaire qu’il faut que tu partes d’ici, au plus vite. « Je suis partie parce que je vous aimais beaucoup plus que moi-même Samuel. Ça me tuais d’être un boulet, de ne pas être capable de rien faire pour aller mieux. Pour vous protéger de moi, vous permettre d’être heureux, j’me suis arraché le cœur en me promettant de revenir quand j’irais mieux. Tout ce que j’ai fait c’est pour essayer de vous protéger. » « Ça prend pas avec moi. Pas aussi longtemps. Pas alors que tu as complètement refait ta vie avant de revenir. » Non, c’était trop facile pour elle de se cacher derrière cette excuse pour aussi longtemps, tu refusais de l’entendre plus longuement. Tu es déjà prêt à te lever, te foutant bien de ton breuvage seulement à moitié consommé. Tu as besoin d’espace, tu as besoin d’air, tu as besoin de retrouver un monde où Hadley Wellington n’en est pas son centre, mais ça, tu n’es plus certain que ce soit entièrement possible. « Comme je te l’ai promis, j’attendrai que tu sois prêt à dire à Delilah que je suis là… » Tu roules des yeux, détestant le fait que tu cachais toujours cette vérité à ta fille. Sans un mot ni regard de plus en direction de la blonde, tu te lèves de ta chaise et disparais aussi vite que tu n’es arrivé, la tête et le cœur encore bien plus lourds qu’à ton arrivée et une colère fracassante qui éclate d’un coup de poing contre ton volant dès l’instant où tu entres dans ta voiture.