ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1843 POINTS : 940
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
La différence entre les amis et la famille c’était qu’une sorte de sixième sens réussissait à s’installer et à permettre aux membres d’une fratrie de savoir avec certitude et au plus profond d’eux que quelque chose n’allait pas. C’était bel et bien ce sentiment qui avait tiraillé Diego après la révélation que lui avait fait Sara et qu’il n’avait pas accueillie comme elle l’aurait voulu. Il la connaissait par coeur mais demeurait incapable de faire les choses comme il le fallait et l’idée le dérangeait énormément, surtout depuis qu’il avait lui-même apporté son lot de confidences à sa petite soeur. Il lui devait bien ça, et c’était un pion de plus utilisé dans cette tentative de retrouver un jour une réelle complicité et la possibilité d’éviter les disputes pendant plus d’un mois consécutif. Aujourd’hui, ils avaient évoqué le sujet plus longuement et se retrouvaient donc au tout début d’une nouvelle période et Diego ferait de son mieux pour qu’elle dure le plus longtemps possible. Le problème était que malgré sa bonne volonté, Sara semblait camper sur ses positions et juger chacun des mots de Diego bien plus durement qu’elle ne l’aurait fait avec quiconque. Il ne pouvait pas lui en vouloir, il n’en voulait jamais à Sara. C’était un premier pas de sa part que de l’avoir invité au marathon et si l’idée était à première vue étonnante et guidée par une coïncidence, il n’avait pas pensé une seule seconde à refuser. Surtout pas alors qu’il était d’une humeur diamétralement opposée à celle d’avant son voyage, pour plusieurs raisons, la plus précise d’entre elle étant d’ailleurs connue par Sara. Difficile encore à l’imaginer pour lui, et il ferait de son mieux pour éviter ce sujet épineux. Légèrement en retard, c’était avec une grimace qu’il était arrivé jusqu’à sa soeur qui attendait là. « Comment tu vas, hermanita ? » avait-il demandé en entourant ses épaules d’un bras qui se voulait protecteur et qui l’emmenait vers l’entrée de l’événement. « On y va directement ou tu veux que je te donne quelques conseils avant ? » Son regard noir l’avait fait rire et c’était tout ce qu’il recherchait : un moment simple ou toutes les plaisanteries étaient autorisées du moment qu’elles ne dépassaient pas les limites qu’ils se fixaient tous les deux et qu’ils devaient normalement connaître sur le bout des doigts. « Ça me fait plaisir que tu m’aies proposé, Sara. J’ai dû négocier avec le titulaire au boulot pour me libérer mais normalement je devrais pas avoir besoin de retourner à l’hôpital. » Diego serait donc libre pour la fin d’après midi et la soirée, périodes durant lesquelles il devait parfois refaire le tour de ses patients pour s’assurer que tout allait bien. Il avait compris l’importance de faire passer sa vie privée, au moins sa famille, avant s’il ne voulait pas s’enfoncer à nouveau dans une spirale infernale et il tentait de s’y tenir. Entrant dans l’établissement accueillant l’événement, Diego avait pris soin de vérifier l’équipe dans laquelle seraient sa sœur et lui avant d’enfin porter un regard sur la salle. « C’est quoi ça ? » Ça, des arc-en-ciel, beaucoup d’arc-en-ciel. Et un Diego qui s’était décomposé de ne pas s’être mieux renseigné sur l’événement et qui craignait qu’il s’agisse d’un piège de la part de sa sœur.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Spoiler:
Sara Gutiérrez
la poudre désenchantée
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4780 POINTS : 170
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Diego Gutiérrez & Sara Gutiérrez septembre 2024, Marathon de danse, Brisbane Pride Festival
Lorsqu'elle décide de se changer les idées en participant à un marathon de danse organisé durant le week-end plutôt qu'à une soirée où elle finira probablement la tête au-dessus des toilettes, Sara s'attend presque à recevoir des félicitations. Sa famille n'a jamais trop apprécié sa propension à sortir et à boire, particulièrement lorsqu'elle rentrait à pas d'heure à la maison – allez savoir pourquoi. Pendant longtemps, ses études constituaient l'argument préféré des Gutiérrez pour qu'elle fasse l'impasse sur une énième escapade nocturne. Il valait mieux qu'elle révise, ou au moins qu'elle se repose pour être en forme demain pour les cours – des conseils sûrement avisés mais dont la brune se moquait éperdument, manquant cruellement d'intérêt pour la – troisième – voie universitaire qu'elle poursuivait. Elle avait choisi la moins pire et force est de constater que cela n'a pas suffi à la rendre attrayante puisque, après deux années mélangeant cachotteries et mensonges éhontés, elle affirme officiellement que c'est la fin de ses études. Non, elle ne reprendra pas là où elle s'est arrêté pour viser un Master's Degree. Non, elle ne compte pas bosser dans la biologie, que ce soit en labo ou ailleurs. Et surtout non, ce n'est pas négociable. Ni par sa mère et ses inquiétudes, ni par son père et ses cris, ni par son grand frère – celui qui répond encore à ses appels – et ses textos foireux. Grand frère qui, heureusement, a depuis fait des efforts pour se rattraper même si elle ne manque pas de le juger sévèrement dès qu'il ouvre la bouche au sujet de ses études. Comment ne pas le faire alors qu'il est le fils parfait, studieux, diplômé, médecin ? Elle est persuadée qu'il est celui que Mamá cite comme exemple de réussite parmi ses enfants – bien avant Cesar et elle, raison évidente pour laquelle il lui semble plus simple de se confier à son cadet.
Aujourd'hui pourtant, c'est en compagnie de Diego qu'elle compte passer une fin d'après-midi – et peut-être même une soirée – sympa sur la piste de danse. Avoir appris par l'une de ses ami·es qu'il fait de la salsa lui a servi de parfait prétexte pour le convier à ce marathon dansant auquel elle a hâte de participer. Pas de chance pour son aîné dont le retard pourtant léger ne passe pas inaperçu : la brune était là en avance, fait assez rare pour être signalé. « Comment tu vas, hermanita ? » Elle le laisse enrouler un bras autour de ses épaules et sourit. « À merveille puisque c'est toi qui es en retard, hermano, » assure-t-elle sans se priver de le narguer, son rictus en coin devenu bien trop fier pour quelque chose d'aussi improbable que sa propre ponctualité. « Et toi, ça a été le boulot ? » Il n'est pas de retour à Brisbane depuis longtemps, elle imagine que le retour doit être un peu compliqué, sans parler du décalage horaire. « On y va directement ou tu veux que je te donne quelques conseils avant ? » Mais quel frimeur, hurle le regard noir qu'elle lui adresse. Une pensée qu'il lit sans difficulté dans ses yeux puisqu'il ne tarde pas à poursuivre. « Ça me fait plaisir que tu m’aies proposé, Sara. J’ai dû négocier avec le titulaire au boulot pour me libérer mais normalement je devrais pas avoir besoin de retourner à l’hôpital. » « Cool ! » Son sourire s'agrandit face à la perspective qu'il ne risque pas de lui fausser compagnie au bout d'une pauvre demi-heure.
Passant la porte de l'établissement, Sara a déjà les yeux qui brillent de voir toutes ces couleurs, les lumières dansantes, les personnes déjà en train de s'amuser un peu plus loin dans la salle. « C’est quoi ça ? » Elle fronce les sourcils, mettant quelques secondes à comprendre de quoi il s'agit, et son regard s'illumine lorsqu'elle réalise où est le problème. Enfin, problème... « C'est juste parce qu'ils organisent le marathon de danse à l'occasion de la pride, mais ça change rien, c'est juste de la danse. » Rien ne l'oblige à danser avec un gars sous prétexte qu'il a découvert qu'eux aussi pouvaient l'attirer, d'ailleurs ce n'est pas du tout ce qui est prévu. « J'ai pas pensé à te le dire parce que je pensais pas que ce serait un problème, » se justifie-t-elle, un peu maladroitement peut-être mais en toute honnêteté. Ce n'en est pas un, pas vrai ? Il ne peut décemment pas faire demi-tour et la planter là pour de stupides arc-en-ciel qui décorent la salle.
(c) Miss Pie Haut : stablediffusionweb & domlovescolson Bas : harley & juliehyde
I am the master
of my fate
ANAPHORE
I am the captain
of my soul
(c)crackintime
♥ :
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
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Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
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« À merveille puisque c'est toi qui es en retard, hermano, » Il avait incliné la tête en levant un sourcil comme s’il était évident qu’à ce jeu, elle gagnerait toujours. Pourtant, il n’avait pas appuyé sur ses obligations professionnelles, bien conscient d’avoir blessé Sara à de nombreuses reprises en lui donnant l’impression d’être le fils prodige. Elle était un enfant prodige également, simplement parce qu’elle était elle-même, et le sentiment était amplifié par une date fatidique qui approchait à grand pas et que les Gutiérrez vivaient cette année avec un peu plus d’apaisement. « Et toi, ça a été le boulot ? » La question avait chassé cette pensée de l’esprit du médecin. « Ça va. » avait-il répondu avec un sourire, restant évasif alors que le petit Tommy avait fait une rechute. Les sujets étaient lourds pour ses épaules à lui et il refusait d’en évoquer l’ampleur avec les siens - c’était ce qui lui permettait de garder le sang froid et une impression de contrôle. Et le sujet était forcément bien trop compliqué, lui l’avait laissé l’anéantir avant d’enfin repartir sur de bonnes bases. Alors il ne mentait qu’à moitié en disant que tout allait bien. S’intéréssant enfin à l’événement, Diego avait taquiné sa soeur, retirant sa casquette d’oncologue pour reprendre celui de grand frère qu’il devait absolument parfaire. « Cool ! » Elle était heureuse, et il marquait un point. Se dirigeant jusqu’à la piste de danse, cependant, Diego avait pris conscience d’un détail qui lui avait complètement échappé. « C'est juste parce qu'ils organisent le marathon de danse à l'occasion de la pride, mais ça change rien, c'est juste de la danse. » Levant le menton pour acquiescer en tentant de ne pas se laisser envahir par des pensées contre lesquelles il avait déjà entamé un combat, il l’avait laissé poursuivre. « J'ai pas pensé à te le dire parce que je pensais pas que ce serait un problème, » « Du moment que c’est pas une idée tordue pour m’aider... » avait-il répondu en mimant des guillemets avec ses doigts pour nuancer le dernier mot. Il n’avait pas besoin d’être aidé, il avait simplement besoin d’avancer à son rythme et non celui que lui imposait son entourage, volontairement ou non. « Je vais être franc, ça me met mal à l’aise. Mais je t’assure que je fais des efforts. » avait-il dit en la regardant dans les yeux pour qu’elle y lise sa sincérité et ce premier pas vers elle, ou il laissait la porte entrouverte sur quelques possibles confidences. Sara était sa meilleure alliée, et les choses avec Mateo avançaient bien trop vite pour qu’il réussisse à garder le silence. Diego avait regardé autour de lui avant d’attraper la main de sa soeur puisque tout le monde commençait à se positionner pour entamer les premiers pas de danse. Il était hésitant mais il n’y avait aucune raison d’être mal à l’aise, parce que cela ne voulait rien dire sur lui et que le thème de la pride ne l’avait jamais dérangé malgré l’esprit étriqué de certains membres de sa famille. Lui avait appris à être plus tolérant, s’émancipant des Gutiérrez quand ceux-ci s’avéraient ne pas le mener vers le bon chemin. Mais depuis qu’il était question de lui-même, les choses étaient différentes. Pourtant, après avoir déçu Sara, il n’avait pas l’intention de gâcher un moment qui se voulait joyeux, surtout pas alors que la première musique lancée était faite pour lui. « Si je te guide et te montre ce que je connais en salsa, tu m’expliques calmement ton nouveau projet ? » S’il lui proposait de faire littéralement un pas vers elle, il lui laissait l’opportunité d’en faire de même de manière figurée.
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@Diego Gutiérrez & Sara Gutiérrez septembre 2024, Marathon de danse, Brisbane Pride Festival
Une inévitable taquinerie sur le retard de son frère faite, Sara lui assure aller bien et lui retourne la question. « Ça va. » Comme toujours il est avare de détail, une attitude avec laquelle elle a appris à composer depuis qu'il travaille à l'hôpital. Malgré sa curiosité qui est naturellement frustrée de ne pas tout savoir, elle n'est pas certaine d'avoir envie qu'il lui détaille les soucis qu'il rencontre avec ses patient·es, en grande partie – soyons honnêtes – parce qu'elle doute d'avoir les épaules pour supporter de tels récits. Qui plus est, aujourd'hui c'est un événement joyeux qui les réunit, un marathon de danse auquel elle est ravie qu'il participe avec elle. Elle n'a cependant pas anticipé qu'il bloque sur la présence d'arc-en-ciel dans la salle, affirmant que ça n'a aucune importance. Les arc-en-ciel ne changent rien : frère et sœur sont juste venu·es danser. Difficile de douter de la sincérité débordant des yeux de la Gutiérrez, pourtant elle n'a pas été très maline sur ce coup et ne peut pas le nier. Elle ne pensait pas que le contexte de l'événement poserait problème, habituée à accompagner ses copines à l'occasion de la pride – l'an dernier elle a même été à la marche des fiertés avec Ishtar. Sauf que Diego n'est pas comme son amie, que tout ça est nouveau pour lui et que – Sara s'en rend compte maintenant – elle s'est montré particulièrement indélicate en n'étant pas un peu plus vigilante. « Du moment que c’est pas une idée tordue pour m’aider... » La brune secoue vivement la tête de gauche à droite. « Non, j'te jure que non. » Si elle ne refuserait jamais de lui filer un coup de main à ce sujet, prête à être une oreille, une épaule ou un soutien pour son aînée, elle ne s'estime pas du tout légitime à lui imposer une quelconque aide. La façon dont il gère les choses, ce sont ses affaires à lui et elle n'a pas à s'en mêler. « Je vais être franc, ça me met mal à l’aise. Mais je t’assure que je fais des efforts. » Leurs regards se croisent et Sara sent bien qu'il est honnête. Elle se pince les lèvres, détestant l'idée de renoncer à cette perspective de soirée avec son frère. Elle essaie de se montrer compréhensive mais se montre indéniablement maladroite, peu habituée à cette situation. Elle est loin d'imaginer toutes les difficultés qu'affronte son frère en ce qui concerne son orientation sexuelle, considérant qu'il n'y a rien de dévoilant à être ici malgré le lien de l'événement avec la pride puisqu'elle aussi s'y rend. C'est un marathon de danse ouvert à tou.tes qui ne présume en rien des histoires d'amour et de fesses de chacun.e, après tout. « Ça veut rien dire de venir danser ici, c'est pas une soirée réservée. Et puis personne fera gaffe à nous, y a plein de monde, » assure-t-elle d'un air convaincu. Mais quand elle le voit observer l'intérieur de la salle comme s'il en scannait chaque recoin et comptait les arc-en-ciel, elle se dit que c'est foutu et qu'il ne voudra jamais aller plus loin. « Tu veux qu'on s'en aille ? » finit-elle par demander d'une voix qui a évidemment perdu de son enthousiasme. Elle n'en a pas envie, c'est sûr et ça s'entend, mais elle aime trop son frère pour le forcer à venir s'il se sent vraiment mal à cette idée.
C'est pourtant bien Diego qui attrape sans prévenir sa main et l'entraîne vers la piste de danse, faisant aussitôt apparaître sur les lèvres de sa cadette un grand sourire. Rictus qui s'accentue lorsqu'elle reconnaît la première musique et laisse échapper un rire. « Si je te guide et te montre ce que je connais en salsa, tu m’expliques calmement ton nouveau projet ? » L'air suspicieuse, Sara le toise un instant avant de répondre. « Si tu réagis pas comme si t'étais mon père, oui. » Il sait très bien qu'elle ne parle pas de Sergio – dont elle n'a aucune envie de parler, d'ailleurs – mais bien de cette attitude de grand frère un peu trop paternaliste qu'il adopte un peu trop à son goût. Sa remarque est un avertissement : s'il veut qu'elle en parle pour ensuite critiquer chacun de ses choix, il peut aller se faire foutre. Mais son aîné semblant de bonne foi, elle finit par accepter après qu'iels aient dansé un peu. « J'ai déjà fait plusieurs prestations, et ça s'est bien passé. La dernière c'était pour un shooting photo dont il y avait des affiches au Queen Street Mall. » Elle le sait parce qu'elle y est allée pour les voir, bien trop fière d'elle pour se passer de ce shot de narcissisme. « Je vais quitter le théâtre à la fin du mois. Je peux pas avoir trois boulots, c'est trop. » Financièrement elle peut s'en sortir avec deux, et c'est le cinéma qui a sa préférence, sans doute en partie parce qu'elle y est depuis plus longtemps. Mais si elle doit être honnête, il y a aussi le fait que le théâtre sans la perspective d'y retrouver Marley de temps à autre n'a plus du tout la même saveur. « Et je suis mieux au Twelve. Je connais bien la patronne, et j'aime bien Maisie même si elle peut être chiante. » Elle lui en a déjà parlé un peu lorsqu'elle a commencé à travailler au cinéma, parce que c'est elle qui l'engueulait pour ses retards encore plus que Rosemary, à croire qu'elle est la petite fille de la patronne – alors que pas du tout ! « Mais je leur laisserai mon numéro, si jamais ils ont besoin d'une maquilleuse pour une représentation. » Ça fait un peu prétentieux dit comme ça, mais Sara pense surtout que quand on ne tente rien on n'a rien – alors elle tente, quitte à se cogner à un mur, ce dont elle a de toute façon l'habitude rien qu'avec sa famille.
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Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
S’il aimait sa fratrie plus que tout au monde, ses disputes continuelles avec certains d’entre eux - Rudy par le passé, Cesar maintenant - lui laissaient toujours la désagréable impression que ce n’était pas réciproque. Et pourtant, les Gutiérrez avaient montré à de nombreuses reprises et notamment lors de la perte de Maria à quel point ils étaient soudés, s’ils avaient des choses à se reprocher, ils n’en demeuraient pas moins liés par un lien qu’il était presque impossible de défaire. Leur frère aîné était cependant une exception qui empêchait à Diego de voir cela comme une possibilité de se sentir parfaitement à l’aise avec les siens, un de leurs frères les avait déçus, il était terrifié à l’idée d’en faire de même et de les perdre pour de bon. Mais le fait que l’idée que Sara ait pu le piéger ait pu lui traverser l’esprit lui donnait le sentiment d’être égoïste quand sa petite soeur n’avait rien fait d’autre qu’être présente pour lui ces derniers temps. « Non, j'te jure que non. » Il avait probablement juste besoin de l’entendre le confirmer, alors que sa nervosité s’était intensifiée en constatant le thème de la soirée. C’était idiot, il le savait, et Sara n’avait pas tardé à le lui rappeler. « Ça veut rien dire de venir danser ici, c'est pas une soirée réservée. Et puis personne fera gaffe à nous, y a plein de monde, » L’endroit était effectivement bondé, et évidemment, rien n’indiquait l’orientation sexuelle des inscrits, ce n’était pas le but, l’événement se voulant bienveillant pour la communauté et ses alliés. Alors ils pouvaient n’être que ça, de simples alliés, ou un grand frère et sa petite soeur venus s’amuser. Diego s’accrochait à cette idée afin de ne pas laisser ses craintes lui gâcher la soirée quand il savait à quel point il dramatisait une situation qui n’avait pas besoin de l’être. « Tu veux qu'on s'en aille ? » « Non, non, pas du tout. Je suis désolé Sara, on va passer une bonne soirée, je te l’ai promis. » Mais serait-elle consciente des efforts de son grand frère pour faire en sorte que ce soit le cas ? Il adorerait, que Sara prenne conscience qu’il était là pour elle, que sa maladresse n’était qu’une tentative désespérée de la protéger lorsqu’il s’inquiétait toujours un peu plus pour elle que pour les autres.
La soirée ne se voulait pas dramatique, au contraire, alors il avait pris les devants, chassant les questionnements sur son identité qui n’avaient probablement plus lieu d’être à son âge, chassant les mauvaises ondes qui commençaient à se distiller dans une salle pourtant pavées de bonnes intentions. Et comme si sa bonne volonté avait été récompensée, de la salsa avait démarré, l’inspirant à faire des efforts encore plus considérables, tentant de réparer ses erreurs. « Si tu réagis pas comme si t'étais mon père, oui. » Sa grimace avait suffi à lui faire comprendre à quel point il ne souhaitait pas être comparé à leur géniteur et était assez exagérée pour faire rire Sara, lui permettant de se détendre et de croire en la bonne foi de son frère. Diego l’avait encouragée à poursuivre avec un sourire sincère, la main dans le creu de ses reins l’entraînant doucement à le suivre sur les pas basiques de la salsa. « J'ai déjà fait plusieurs prestations, et ça s'est bien passé. La dernière c'était pour un shooting photo dont il y avait des affiches au Queen Street Mall. » « J’irai voir ça, alors. » avait-il rapidement répondu, l’enthousiasme de sa soeur, ses étoiles dans les yeux finissant de le convaincre qu’elle faisait ce qu’il y avait de mieux pour elle. Il avait ses craintes, mais les exprimer ne ferait que ternir leur relation, alors il préférait la soutenir, être là pour elle pour s’assurer qu’elle lui dirait tout et pouvoir être aux premiers rangs de sa réussite - ou de ses échecs, auquel cas, il la soutiendrait comme il le faisait actuellement pour une simple danse. « Je vais quitter le théâtre à la fin du mois. Je peux pas avoir trois boulots, c'est trop. » Il hochait doucement la tête en l’écoutant, la nostalgie de l’enfant qu’elle avait un jour été le submergeant de temps à autre, la façon dont elle s’exprimait avec une volonté à toute épreuve chassant le sentiment aussi rapidement qu’il était venu. « Et je suis mieux au Twelve. Je connais bien la patronne, et j'aime bien Maisie même si elle peut être chiante. » Sur ce point, il avait ri, reconnaissant bien la Sara qui acceptait difficilement l’autorité. « Mais je leur laisserai mon numéro, si jamais ils ont besoin d'une maquilleuse pour une représentation. » « Tu penses à tout, hin ? » C’était un bon point, elle était motivée, déterminée, et il ferait de son mieux pour l’encourager. « Tu sais Sara, je croirais en toi peu importe ce que tu feras, mais c’est mon rôle de m’inquiéter, et je m’en veux d’avoir été aussi maladroit par message. On s’est probablement mal compris, je t’assure que te voir comme ça c’est tout ce que je demande. » A la parole, il avait ajouté le geste, la faisant tourner autour d’elle-même. « Je voulais savoir si les parents étaient au courant surtout pour pas faire de gaffe. » Il se justifiait, comme pour tenter de l’aider à dresser un portrait un peu plus glorieux de lui dans son esprit. « Si ces opportunités te tombent dessus, c’est pas pour rien. » Il croyait au destin, en quelques sortes, et ce n’était probablement pas un coup du hasard si le chemin de Sara semblait se dessiner ainsi et ce même s’il était éloigné des idées préconçues qu’ils s’étaient fait de son futur. « Deux boulots c’est mieux qu’un seul mais… c’est trop aussi. Si je peux t’aider… » A défaut d’être aidé par un père qui serait bien moins à-même d’approuver ce virage à 360.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Spoiler:
Sara Gutiérrez
la poudre désenchantée
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4780 POINTS : 170
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Diego Gutiérrez & Sara Gutiérrez septembre 2024, Marathon de danse, Brisbane Pride Festival
Sara doit admettre ne pas avoir la moindre idée des difficultés que doit affronter son frère depuis qu'il a réalisé être attiré par les hommes. Elle imagine que ça ne doit pas être facile parce qu'iels ont été élevé·es sans que cette possibilité ne soit jamais envisagée par leur mère, fervente croyante qui plus est. Dans les quelques discussions dont elle se souvient à ce sujet, il a toujours été question d'un homme et d'une femme, de se marier, d'avoir des enfants. Elle trouvait déjà ça nul quand elle était ado, ça n'a pas vraiment changé aujourd'hui – le mariage lui semble être une sacrée connerie, et la simple idée de tomber enceinte a été le sujet principal de plusieurs de ses cauchemars. . Ces beaux projets d'avenir qui semblent si chers à Mamá, elle ne les partage pas, mais ce n'est pas à cause de son orientation sexuelle. Elle suppose que c'est d'autant plus difficile pour Diego et que c'est aussi pour ça qu'il n'en a jamais parler, ce qu'elle ne ferait d'ailleurs jamais à sa place. Elle s'est promis de le soutenir et le fera toujours, c'est une évidence, mais ça ne veut pas dire qu'elle est très douée pour ça. Elle fait de son mieux, lui proposant même de repartir s'il n'est pas à l'aise à l'idée de participer à ce marathon de danse. Elle serait déçue de devoir s'en aller avant même de l'avoir vu faire quelques pas de salsa, mais elle préfère encore ça à être la tortionnaire de son aîné. « Non, non, pas du tout. Je suis désolé Sara, on va passer une bonne soirée, je te l’ai promis. » La brune esquisse un sourire. Il lui a avoué que ça le mettait mal à l'aise et qu'il faisait des efforts, et elle a conscience qu'il en fait encore en acceptant de rester. Alors, après un instant de flottement, elle finit par en fait un à son tour. « Merci. » La gratitude ça n'a jamais été son fort, mais son frère compte assez à ses yeux pour mériter qu'elle en fasse elle aussi.
Sara et son frère ont à peine le temps d'arriver sur la piste de danse qu'une musique parfaite pour un peu de salsa démarre, comme un accueil qui leur est dédicacé. Diego en profite pour lui proposer un échange : il lui montre un peu de ce qu'il a appris en cours de danse, et en échange elle ne lui hurle pas dessus pour parler de son nouveau projet professionnel. Sans surprise, sa cadette se montre d'abord suspicieuse, connaissant sa tendance à être moralisateur – un trait typique de grand frère qu'elle ne supporte pas. Si c'est pour qu'il lui fasse un sermon comme si elle était encore une gamine, elle préfère ne pas lui en parler. Mais à la grimace très exagérée qu'il esquisse lorsqu'elle le lui fait remarquer, elle comprend qu'il ne commettra pas deux fois la même erreur, lui arrachant même un sourire. Alors, tandis qu'elle suit le mouvement qu'il lui indiquait pour leur danse, elle lui parle du dernier shooting photo sur lequel elle a été appelée, incroyablement fière d'avoir vu son travail afficher dans un centre commercial. « J’irai voir ça, alors. » L'affirmation la fait sourire à nouveau parce qu'elle la perçoit comme une validation de la part de son aîné. Si elle est certaine d'avoir fait le bon choix en arrêtant ses études et en tentant sa chance dans ce domaine qui lui plaît réellement, elle mentirait en disant qu'elle se moque de l'avis de ses proches. La première réaction de Diego l'a beaucoup blessée alors elle est contente de voir qu'il semble avoir changé d'avis et ne plus lui reprocher cette décision en réalité très réfléchie. Celle de quitter un de ses boulots l'est aussi, elle attendait seulement d'être certaine que ses contrats ne seraient pas trop sporadiques pour le faire. Elle ne se sent pas encore prête à n'avoir que le maquillage comme source de revenus, consciente que si quelque chose foirait il lui faudrait toujours payer son loyer – Dina est sympa, mais sa gentillesse a des limites. « Tu penses à tout, hin ? » « Toujours, » assure-t-elle avec un clin d'œil dans un mensonge éhonté, n'étant assurément pas la plus réfléchie de leur fratrie. Mais pour ça elle essaie de l'être parce qu'elle n'a pas envie de tout faire merder à cause d'une réaction impulsive.
La salsa ne lui semble pas si compliqué pour l'instant, sans doute parce que son frère n'est pas mauvais pour la guider. Et il y a quelque chose d'agréable au fait de pouvoir lui parler de ce nouveau boulot qui lui tient à cœur et qu'elle espère un jour être l'unique qu'elle exercera. « Tu sais Sara, je croirais en toi peu importe ce que tu feras, mais c’est mon rôle de m’inquiéter, et je m’en veux d’avoir été aussi maladroit par message. On s’est probablement mal compris, je t’assure que te voir comme ça c’est tout ce que je demande. » Il la fait tourner sur elle-même et elle se laisse faire avant de le regarder dans les yeux, ayant ce besoin certain d'être sûre qu'il est sincère. Et le fait qu'il semble l'être la fait se sentir un peu plus légère, comme si elle n'avait plus à lui démontrer par A+B qu'elle a pris la bonne décision en se jetant enfin à l'eau. Elle voit bien qu'il est désolé que leur discussion ait à ce point tourné au vinaigre lorsqu'elle lui a annoncé sa nouvelle carrière. Elle devrait le savoir qu'il est nul par messages en plus, lui qui utilise son téléphone comme un quinquagénaire aussi débrouillard que Mamá. Enfin elle lui avait quand même donné un indice sur la réaction à avoir, mais de là à ce qu'il le pige et s'en serve, c'était apparemment trop lui demander. « Je voulais savoir si les parents étaient au courant surtout pour pas faire de gaffe. » « Maintenant ils le sont tous les deux alors t'as plus de souci à te faire pour ça. » Enfin il peut s'en faire pour la relation qu'entretient Sara avec leurs parents en ce moment, évidemment. « Si ces opportunités te tombent dessus, c’est pas pour rien. » Sentant une douce chaleur naître dans sa poitrine, Sara esquisse un sourire. Elle veut croire que son frère dit vrai, qu'elle a eu raison de sauter sur cette opportunité que lui a offert Marley à son départ, même si elle a conscience que ça ne plaît pas à tout le monde. Elle ça lui plaît, plus que tout ce qu'elle a pu faire depuis qu'elle a quitté le lycée – les boulots, les études, rien ne lui correspondait autant que les prestations que lui trouvent Gayle depuis plusieurs semaines. Elle est heureuse, vraiment heureuse, et le fait que son grand frère semble de son côté lui fait un bien fou derrière ses airs de rebelle qui se fout de tout. « Merci. » Profitant de leur proximité grâce à la danse, elle vient poser un instant sa tête contre l'épaule de son aîné. « C'est bon, t'es pardonné, » assure-t-elle d'une voix plus douce, presque apaisée, avant de se redresser. Le fait qu'iels aient pu parler de tout ça calmement, c'est finalement tout ce qui leur fallait pour se sentir mieux. « Deux boulots c’est mieux qu’un seul mais… c’est trop aussi. Si je peux t’aider… » La brune secoue doucement la tête de gauche à droite. « Non t'inquiète, je gère, » assure-t-elle d'un ton confiant, y ajoutant un sourire pour le rassurer. Elle vient d'avoir vingt-six ans, elle n'a pas envie de demander de l'aide à son frère, déjà bien contente de ne pas dépendre de celle de son père comme lorsqu'elle faisait des études. Un fait qu'il n'a d'ailleurs pas manqué de lui rappeler en découvrant son dernier caprice, d'ailleurs. « Un jour j'en aurai qu'un seul, c'est juste que je voudrais être sûre que ça marche avant de lâcher le cinéma aussi. » Elle sait qu'elle se débrouille bien, sinon Gayle ne lui aurait pas trouvé d'autres prestations, mais elle sait aussi qu'elle n'est pas la seule maquilleuse de Brisbane, loin de là. « C'est un milieu très compétitif, il faut le temps que je me fasse un nom, et c'est pas si rapide, » explique-t-elle pour justifier sa réticence à tout lâcher tout de suite. Ça la ferait chier de se retrouver sans contrat et dans la merde au point de devoir demander de l'aide à sa fratrie ou à Mamá. Et plutôt crever qu'en demander à leur père, bien sûr.
(c) Miss Pie Haut : stablediffusionweb & domlovescolson Bas : harley & juliehyde
I am the master
of my fate
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♥ :
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1843 POINTS : 940
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Le simple fait de décider de rester plutôt que de fuir tout ce qui représentait ce qu’il craignait le plus ces jours-ci montrait qu’il faisait un premier pas en avant. Un pas immense, même, qui suivait ceux déjà effectués et dont Sara ne mesurait probablement pas l’ampleur. Il adorait qu’elle autorise son esprit à penser différemment et qu’elle donne une légèreté à sa vie, était simplement incapable de faire taire sa propre voix interne qui lui murmurait l’importance d’un travail sûr. Et en agissant ainsi, il venait montrer à quel point deux sangs coulaient dans ses veines : celui de Maritza, posée et tempérée et celui de Sergio, que le moindre écart de conduite rendait furieux. Ils étaient tous logés à la même enseigne, mais leurs tempéraments diffèraient en fonction de quels gènes ressortait le plus chez eux. Malgré tout, ils réussissaient toujours à trouver un terrain d’entente et il lui était inconcevable de tout gâcher maintenant que lui et Sara semblaient sur la même longueur d’ondes. Un fait rare, dont l’importance était encore plus amplifiée par l’état actuel de sa relation avec Cesar. « Merci. » Il aurait voulu lui dire qu’elle n’avait pas à le remercier de faire quelques efforts pour un moment de qualité avec elle. Cela participait à se créer des souvenirs avec elle, et c’était toutc e qui comptait à ce moment précis, lui qui en avait assez de se mentir et se cacher derrière un masque. Au milieu de l’ambiance de l’endroit, le frère et la soeur s’étaient enfin décidés à parler sans que cela ne tourne à la dispute. « Toujours, » L’adulte qu’elle était devenue exposer son plan, et il était bien plus réfléchi qu’il ne l’avait initialement imaginé. C’était un indice de plus quant à sa motivation, et cela le rassurait, lui qui avait tant besoin de l’être. Il lui était impossible d’évoquer la perte de Maria avec Sara, mais c’était pourtant l’une des choses l’ayant rendu aussi protecteur, presque autoritaire, vis à vis de sa fratrie, surtout de ses soeurs. Il avait tenté de lui expliquer avec des mots différents, s’excusant tout en profitant de ce moment de complicité qu’ils partageaient. Ils avaient une discussion sur la passion de Sara tout en se laissant aller à celle de Diego, et le moment de complicité, devenu si rare, semblait suspendu. « Maintenant ils le sont tous les deux alors t'as plus de souci à te faire pour ça. » « T’as osé le dire à Sergio ? » Encore trop tôt pour le désigner comme leur père, le sujet était toujours presque tabou. « J’espère qu’ils l’ont bien pris. » Mamà, probablement, mais pour Sergio, Diego imaginait assez bien une réaction similaire à la sienne mais décuplée. « Merci. » Deux fois qu’elle le remerciait, et après de nombreux reproches et incompréhensions, ce simple mot réussissait à réchauffer le coeur meurtri du grand frère. « C'est bon, t'es pardonné, » « Jusqu’à la prochaine fois où je me comporterai comme le pire grand frère du monde, hin ? » Il avait arqué un sourcil en stoppant un instant la danse pour la provoquer gentiment. Une vérité se cachait dans ses propos, entendre Sara le décrire comme tel était toujours un déchirement, et il apprécierait que les efforts soient mutuels parfois. Il était l’aîné et montrait l’exemple, offrant une main tendue à sa petite soeur qui semblait surmenée. « Non t'inquiète, je gère, » Il avait plié les lèvres, venant confirmer qu’il la croyait sur parole, incapable de la voir autrement que capable de s’en sortir seule malgré sa maladresse. « Un jour j'en aurai qu'un seul, c'est juste que je voudrais être sûre que ça marche avant de lâcher le cinéma aussi. » Il continuait à l’écouter, voguant doucement de gauche à droite au rythme de la musique. « C'est un milieu très compétitif, il faut le temps que je me fasse un nom, et c'est pas si rapide, » « Tu lâcheras pas et tu réussiras. Je m’en assurerai. » Il serait un soutien, le pilier qu’il aurait tant voulu être pour Maria et que Sara méritait tout autant qu’il soit. Il croyait en elle, s’il avait été capable de réussir en médecine alors que sa vie avait été chamboulée de la pire manière qu’il était, Sara serait capable de mieux encore. C’était une Gutiérrez, et ce nom un peu sali commençait à reprendre de sa superbe.
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Sara Gutiérrez
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ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4780 POINTS : 170
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C'est presque étrange pour Sara d'être là, sur une piste de danse avec son frère, à discuter de ses projets d'avenir comme elle pourrait le faire avec un.e ami.e. Pas qu'elle n'apprécie pas le moment, bien au contraire : elle préfère mille fois cet apprentissage approximatif de la salsa et son soutien aux disputes qui ponctuent aussi leur relation. Mais elle a caché si longtemps ses vraies ambitions à sa famille par peur de lire de la déception dans les yeux qu'à présent les assumer face à Diego c'est... dépaysant. La nouveauté rend cependant cet instant encore plus précieux, un souvenir qu'elle voudrait à jamais conserver de ce jour où, malgré leur engueulade par SMS, son aîné lui a assuré croire en elle. Si elle n'était pas encore si blessée par sa dernière conversation avec leur paternel, elle pourrait peut-être rire du fait qu'il est passé de la réaction de ce dernier – en mille fois moins insultant, violent, traumatisant – à l'écrit à celle de Mamá en face-à-face. Pourtant le sujet ne lui donne pas envie de rire. Le point positif c'est qu'il n'aura rien à cacher à leurs parents : désormais il n'y a plus de cachotteries qui tienne, avec les conséquences qu'il peut imaginer sur les relations de sa cadette avec elleux. « T’as osé le dire à Sergio ? » « J'ai pas trop eu le choix. » Le choix il ne lui a pas laissé en l'invitant à boire ce café dans la gueule du loup. Un café qu'elle n'aura jamais bu, d'ailleurs, claquant la porte avant d'en découvrir le goût. Il n'aurait eu que celui de l'amertume, de toute façon, tant son cœur est ressorti broyé de ce rendez-vous. « La nana qui m'a recrutée... C'est son associée. » Oups, hein ? « J’espère qu’ils l’ont bien pris. » « Bof, » admet-elle, n'ayant pas à cœur de lui mentir alors que tou.tes essaient de faire mieux.« Mamá ça a été, elle m'a dit que si c'était ce qui me rendait heureuse il fallait que je le fasse. Et aussi de m'accrocher. » Parce que Mamá restait Mamá : protectrice et inquiète, et ce avec chacun.e de ses enfants. Elle a aussi posé beaucoup de questions parce qu'elle n'y connaît pas grand chose, c'est vrai, mais au moins elle ne l'a pas insulté d'une dizaine de manières différentes – Sergio sait se montrer inventif à défaut d'avoir l'esprit ouvert.« Lui non. » Si sa voix est neutre, sa phrase courte veur lui faire comprendre qu'elle n'a absolument aucune envie d'en parler. Intégrer leur père à cette discussion ne pourrait que pourrir l'ambiance, et ni lui ni elle n'a envie de ça.
Le fait que son frère affirme avoir été maladroit et vouloir la voir heureuse la touche plus qu'elle le formule à haute voix. Si elle affirme à haute voix le pardonner d'avoir été un con par messages, c'est aussi une façon pour elle de lui dire que son soutien importe bien plus à ses yeux que ses erreurs. « Jusqu’à la prochaine fois où je me comporterai comme le pire grand frère du monde, hin ? » Interrompant leur danse quelques secondes, son aîné lui offre une mine provocatrice comme s'il cherchait à ce qu'elle le contredise. « Exactement. » Elle n'aurait pas dit mieux : Diego est un grand frère merveilleux lorsqu'il n'est pas le pire d'entre eux. Et aujourd'hui, il semble être décidé à être la première option, pour le plus grand plaisir de sa cadette. « Tu lâcheras pas et tu réussiras. Je m’en assurerai. » Il l'affirme alors qu'elle lui explique comme le monde du maquillage est compétitif, ce qui la fait sourire tendrement. Elle choisit de penser qu'il s'en assurera en la soutenant, pas en lui bottant les fesses si elle a un coup de mou – il ne s'y risquera sans doute pas, si ? Alors elle se contente d'appuyer doucement sa tête contre son frère dans un semblant d'étreinte, comme un remerciement silencieux, avant que les pas de salsa de Diego ne les séparent à nouveau.
« Sinon... » Une seconde d'hésitation puis la franchise de la brune l'emporte. « T'as des nouvelles de la meuf de la galerie ? » La paraphrase a pour but d'éviter aux joues de son frère de devenir rouge comme une tomate et à ses yeux de s'exorbiter en entendant son prénom. Il a beau avoir qualifié ce qu'ils vivaient de passade et assuré que c'était voué à l'échec, Sara reste convaincue qu'il ne lui aurait pas fait son coming out si c'était vraiment si peu. « Si t'as pas envie d'en parler, laisse tomber, » assure-t-elle juste après pour être sûre qu'il ne se sente pas forcé de lui en dire plus. Elle voudrait savoir comment s'est poursuivie cette affaire, bien sûr, mais elle n'insistera pas s'il n'est pas à l'aise.
(c) Miss Pie Haut : stablediffusionweb & domlovescolson Bas : harley & juliehyde