ÂGE : vingt-quatre ans, née le 31.10.2000, le jour de sa fête préférée. SURNOM : keh ou k, rien d'autre. STATUT : « they say i come and i go. tell me all the ways you need me. i'm not here for long, catch me or i go » ♫ MÉTIER : employée polyvalente du cinéma « Twelve Happy Spectators » depuis peu et a repris ses études en biologie marine. LOGEMENT : en coloc au 240 edward street (spring hill) avec lincoln et billy le chat (mais elle hésite à rester). POSTS : 494 POINTS : 140
TW IN RP : décès et deuil d'un proche, peur importante de l'abandon, mention de drogue douce (cannabis). TW IRL : cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : grande fan de films d'horreur (« scream » en particulier) › buffy (tvs) est sa série préférée et elle adore tout particulièrement le personnage de tara › excellente nageuse, elle a gagné plusieurs compétitions dans le passé. › a fait également de la compétition de bateau à voile › a vécu pendant deux ans sur son bateau avant de rejoindre brisbane › possède un chat bengal du nom de billy › adore l'Halloween et fait du cosplayDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : la râleuse écrit en #9C7ECF RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : MARLOW (scénario) › are you good at holdin' on? i know the mind is quick to throw away the moment. where this takes us, maybe i don't wanna know yet. beause for now you're all I want. they say you got it, then it's gone. i don't believe that every flame has to get colder. i hope the feelings that you give me carry over until tomorrow and beyond. can we keep fallin' forever?
Il y avait des moments où il était difficile pour Kehlani de se retrouver seule. Elle s’affairait toujours du mieux qu’elle le pouvait pour penser à tout sauf aux évènements qui l’avaient fait souffrir dans sa vie. Si elle n’était pas en compagnie de Maeve, elle travaillait à réparer des bateaux et sinon, elle essayait de passer le plus de temps possible avec son meilleur ami. Elle n’avait jamais été aussi entourée que depuis qu’elle était à Brisbane. La maladie et la mort de sa mère l'avaient rendu amère face à la vie. Elle repoussait aisément les gens qui s’approchaient trop d’elle de peur de les perdre à leur tour. Pourtant, Axel et Mokare avaient réussi à franchir la limite qu’elle s’était longtemps imposée. Peut-être était-ce parce qu'ils n'étaient pas si différents l'un de l'autre. Ils avaient tous les deux perdu leurs mères. Cependant avec Lincoln elle ne s'autorisait pas à le faire entrer dans sa bulle. Kehlani savait très bien qu'il s'agissait d'une bonne personne. Elle en avait été témoin dès le jour un. Il semblait avoir le cœur sur la main et il était très amical. Mais il restait un homme et elle avait toujours les mêmes réticences et les mêmes peurs vis-à -vis d'eux. Elle se disait toujours qu'il s'agissait de connards qui allaient fuir au moindre petit problème. En vrai, elle les comparait toujours à son père ou plutôt à son géniteur. C'était plus fort qu'elle. De plus, sans le vouloir, Lincoln avait fait une bourde dès leur première rencontre en la surnommant Lani. Ce n'était pas de sa faute, elle le savait. Il n'était pas au courant des raisons pour lesquelles elle ne souhaitait pas se faire appeler ainsi. C'était le surnom que sa défunte mère lui donnait. La seule autre personne qui avait le droit de la surnommer ainsi était Meï parce que cette dernière était un peu comme un membre de sa famille. Elle avait longtemps cru avoir des sentiments pour elle, les enterrant dans son esprit, mais désormais elle la comparait un peu plus comme une jumelle cosmique. Mais cela ne l’empêchait pas de la considérer comme la personne la plus importante dans sa vie. Après tout, il était possible d'avoir une âme sœur amicale ou bien même, fraternelle. C'était bien cela qu'elle était. Voilà pourquoi Meï avait le droit de l'appeler Lani. Et si un jour la principale intéressée souhaitait laisser une autre personne l'appeler ainsi ce serait probablement Axel, mais même si elle l’aimait beaucoup plus qu’elle ne le pensait, ils n'en étaient pas encore rendus là.
Soupirant, la jeune femme continuait de nager dans la piscine. Malgré le fait qu'il était relativement tard, le ciel était clair puisque la lune était haute dans le ciel. Il s'agissait d'une soirée parfaite, mais Lani se sentait incroyablement seule dans sa tête. Ce n'était jamais une bonne chose. Lorsqu’elle s'ennuyait, elle avait tendance à foutre le bordel partout. Elle avait laissé la télévision allumée. Une boîte de pizza traînait sur le comptoir de la cuisine et lorsqu'elle s'était changée, elle avait laissé ses vêtements sur le canapé. Elle n'avait pas de réel respect pour les autres parce qu'elle ne se rendait même pas compte en fait que cela pouvait déranger. Son voilier était souvent dans le même état soit dit en passant. « toi aussi tu t'ennuies? » que la jeune femme demanda à son chat qui était couché sur la chaise longue. Pour une fois, ce dernier ne voulait pas se baigner. Il n'aimait visiblement pas l'odeur du chlore et Lani ne pouvait pas lui en vouloir. « j’aurais bien invité Momo ou Axel à se baigner, mais ces deux nuls ne répondent pas à mes messages. » Elle poussa un autre soupire, puis se mit à faire l’étoile dans l’eau en essayant de penser à ce qu’elle allait faire du restant de sa soirée, elle qui n’avait aucunement sommeil.
Dernière édition par Kehlani Mahiʻai le Sam 12 Oct 2024 - 16:11, édité 1 fois
Lincoln Reddington
le maestro de l'image
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 544 POINTS : 250
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : proserpinegraphics (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
« Il faut parfois laisser le temps faire son œuvre, car certaines compréhensions, tout comme certaines relations, ne se forgent que dans la patience et la maturité des cœurs. »
La fin de journée approchait et Lincoln ne se trouvait plus dans son cabinet. Il avait repris les bancs de l’université pour faire une nouvelle intervention devant des étudiants. Transmettre ses connaissances aux étudiants semblait, pour lui, devenir une mission essentielle. Il voyait dans cet acte bien plus qu'un simple devoir académique : c'était une façon de perpétuer un savoir précieux, d'éveiller des esprits curieux et de préparer la génération suivante à affronter les défis du monde. Il croyait que chaque échange, chaque explication offerte, était une graine plantée dans des terres fertiles, prête à germer au fil du temps et à nourrir la société de demain. Le jeune homme se tenait donc sur l'estrade de l'amphithéâtre de l'université de Brisbane, observant les visages attentifs des étudiants. Sa réputation avait fait de lui une personne influente dans les cercles juridiques, un homme capable de défendre des affaires jugées impossibles, des clients condamnés d'avance. Aujourd'hui, il avait décidé de se concentrer sur la complexité et l'intensité des affaires pénales. Il savait que la plupart des jeunes gens devant lui nourrissaient des romantismes sur le métier d'avocat, imaginant qu'il suffisait de plaider avec éloquence pour remporter une victoire éclatante. Pourtant, la réalité qu'il leur dépeignait était bien plus brutale. « La salle d'audience est un champ de mines. » Expliqua-t-il d’une voix posée, mais pénétrante. « Les faits ne suffisent pas. Vous devez naviguer dans un labyrinthe de mensonges, de demi-vérités, et parfois même de vérités trop inconfortables pour être entendues. En tant qu'avocat pénaliste, vous affrontez non seulement la loi, mais aussi les préjugés, les émotions humaines, et souvent, un système qui n’est pas aussi juste qu'il le prétend. » Il fit une pause, laissant le silence peser quelques instants. « Et parfois, » Ajouta-t-il en baissant légèrement la voix, « Vous devrez défendre des hommes que vous savez coupables, et pourtant, votre devoir sera de tout faire pour les protéger des griffes du système. C’est une responsabilité qui peut ronger votre conscience. » En disant cela, il savait que certaines personnes qui se trouvaient en face de lui, allaient lever du sourcil. Après tout, il s’était toujours promis de ne jamais défendre ceux dont les crimes violaient profondément ses valeurs morales. Pourtant, dans un métier où la frontière entre le devoir et la conscience s’effaçait parfois, il se retrouvait régulièrement face à des dilemmes impossibles. Chaque nouvelle affaire lui rappelait ce serment, et il luttait intérieurement pour ne pas céder à la tentation du prestige ou de la renommée. Défendre un coupable d’un crime odieux revenait, selon lui, à trahir une partie de lui-même, à déformer la justice qu’il s’efforçait de protéger. Mais plus il avançait dans sa carrière, plus la réalité se montrait impitoyable : parfois, refuser une affaire signifiait se fermer à la complexité humaine. Pourtant, Lincoln persistait, cherchant coûte que coûte à rester fidèle à ses principes, même si cela signifiait tourner le dos à des opportunités éclatantes. « Vous devez agir en votre âme et conscience cependant. N’oubliez pas que vos valeurs, vos principes sont vos guides. Certains avocats vous diront le contraire. Finalement, ça sera à vous de vous demander quel type d’avocat vous voudrez être. » Les regards étaient fascinés, presque hypnotisés par sa présence. Lincoln, pourtant, restait impassible. Il savait que son discours naîtrait autant de doutes que de vocations, et cela lui convenait. Il n'était pas là pour glorifier le métier, mais pour en exposer la réalité crue. À la fin de son cours, il salua quelques collègues, serra des mains, puis s'éclipsa discrètement, ayant qu’une hâte, retrouver son lit.
La nuit commençait de tomber lorsque Lincoln quitta l'université pour regagner sa villa. Le trajet fut plutôt fluide, peut-être dû au fait que l’heure de pointe venait de finir. Ecoutant alors la radio, il se prit à chanter Photograph d’Ed Sheeran en chemin. Une fois arrivé à la villa, il gara sa voiture dans l'allée, l'obscurité enveloppant déjà la demeure. En franchissant le seuil, l’avocat entendit un son qui provenait de la télévision, ce qui signifiait que l’une de ses deux colocataires se trouvait à la villa. Se déchaussant, il pénétra davantage dans sa demeure et aperçut dans un premier temps des vêtements sur le canapé. Dans un second temps, ce fut un carton de pizza se trouvant sur le comptoir qui attira son attention. Rien de bien dramatique, il le reconnaissait. Simplement, il ne voulait pas non plus que le bordel envahisse peu à peu son foyer. Prenant la télécommande, Lincoln prit le soin d’éteindre la télévision (car ce n’était pas Versailles), mit le carton de pizza à la poubelle et son ouïe le conduisit alors à l’extérieur où se trouva Kehlani, profitant de la douceur de la nuit dans la piscine. « Je suis rentré. » Dit-il simplement pour faire remarquer sa présence. « A ce que je vois, on profite du calme de cette soirée. » Dit-il d'un ton calme, heureux de voir que Kehlani commençait peu à peu à trouver ses marques - et peut-être un peu trop. Son regard se posa sur le chat qui se trouvait sur la chaise longue, non loin du rebord. « D’ailleurs, j’en ai profité pour éteindre la télé vu que personne ne semblait la regarder. Et mis à la poubelle le carton de pizza. A part si tu voulais le garder ? » Un moyen pour le jeune homme de revenir sur ce qu’il venait de faire et de faire comprendre à sa colocataire qu’il n’était pas contre qu’elle s’éparpille dans la villa, tant que cela restait propre et soigné.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Kehlani Mayfield
la clé des champs
ÂGE : vingt-quatre ans, née le 31.10.2000, le jour de sa fête préférée. SURNOM : keh ou k, rien d'autre. STATUT : « they say i come and i go. tell me all the ways you need me. i'm not here for long, catch me or i go » ♫ MÉTIER : employée polyvalente du cinéma « Twelve Happy Spectators » depuis peu et a repris ses études en biologie marine. LOGEMENT : en coloc au 240 edward street (spring hill) avec lincoln et billy le chat (mais elle hésite à rester). POSTS : 494 POINTS : 140
TW IN RP : décès et deuil d'un proche, peur importante de l'abandon, mention de drogue douce (cannabis). TW IRL : cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : grande fan de films d'horreur (« scream » en particulier) › buffy (tvs) est sa série préférée et elle adore tout particulièrement le personnage de tara › excellente nageuse, elle a gagné plusieurs compétitions dans le passé. › a fait également de la compétition de bateau à voile › a vécu pendant deux ans sur son bateau avant de rejoindre brisbane › possède un chat bengal du nom de billy › adore l'Halloween et fait du cosplayDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : la râleuse écrit en #9C7ECF RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : MARLOW (scénario) › are you good at holdin' on? i know the mind is quick to throw away the moment. where this takes us, maybe i don't wanna know yet. beause for now you're all I want. they say you got it, then it's gone. i don't believe that every flame has to get colder. i hope the feelings that you give me carry over until tomorrow and beyond. can we keep fallin' forever?
Elle aurait pu passer des heures dans la piscine jusqu’à devenir toute plissée. L’eau et elle, c’était un tout. Si elle avait été assez à l’aise pour faire cela en public, Kehlani aurait même pu devenir sirène professionnelle. Mais elle n’aurait pas supporté les paillettes et surtout la queue moulante qui aurait entravé ses mouvements. Elle y avait honnêtement pensé, mais ce n’était pas un métier fait pour elle. Elle aurait été cependant très douée, cela ne faisait aucun doute. « Je suis rentré. » La brunette ne sursauta pas lorsqu’elle entendit la voix de Lincoln derrière elle. Elle plissa simplement ses yeux en voulant dire et alors?. L’avocat avait interrompu son flot de pensées et comme d’habitude, son attitude laissait à désirer en sa présence. Encore une fois, il ne fallait pas croire qu’elle le détestait. Elle ne pourrait jamais lui en vouloir de quoi que ce soit, mise à part peut-être son erreur concernant son surnom. Il n’avait été que gentillesse et patience sans nom avec elle. Mais justement, peut-être que c’était cela que la mécanicienne faisait? Peut-être le testait-elle pour voir à quel point il était patient? Cherchait-elle à le faire sortir de ses gongs volontairement? S’il la jetait dehors, elle avait tout à perdre, mais quelque chose lui disait que ça lui en prendrait beaucoup pour en arriver là. Les gens finissaient toujours par partir à un moment ou à un autre. Elle se disait que ça ne valait pas la peine de faire de réels efforts. « A ce que je vois, on profite du calme de cette soirée. » La brunette se redressa dans la piscine et alla vers le rebord. Elle se disait que ce serait peut-être le temps de sortir d’ailleurs, puisque le temps à l’extérieur s’était un peu rafraîchi. « ouais, c’était calme en effet… » Elle ne l’avait pas dit sur un ton désagréable, mais seulement comme un fait. Billy les regarda tous les deux et se mit à miauler. « chut… » fit sa maîtresse comme si elle savait ce qu’il lui disait. En vrai, s’il pouvait parler, le bengal dirait sûrement d’arrêter de lancer des piques à tout va à Lincoln qui ne les méritait absolument pas. Mais elle le savait, Kehlani. Elle ne pouvait simplement pas s’en empêcher. « D’ailleurs, j’en ai profité pour éteindre la télé vu que personne ne semblait la regarder. Et mis à la poubelle le carton de pizza. A part si tu voulais le garder ? » Cette fois-ci, la brunette planta son regard dans celui de Lincoln et décida de sortir de la piscine. Elle ne fit aucun effort pour ne pas l’éclabousser et s’évertua à enlever l’eau de ses cheveux littéralement à côté de lui. « ah non, je n’en fais pas collection, en effet. Mais c’est dommage, le fantôme de la maison ne pourra plus regarder sa série préférée… » Elle disait un peu n’importe quoi pour voir comment il réagirait. Aucun merci ne sortit de sa bouche concernant ce qu’il avait fait comme ménage derrière elle. Si Maeve était là, probablement qu’elle aurait eu envie de lui savonner la langue avec du savon. À cette pensée, Keh eut un petit sourire amusé. « tu reviens de où si tard comme ça? » La question avait été posée sans réelle curiosité. Elle se disait qu’il aurait pu rester là où il était si c’était pour venir l’embêter avec ses reproches.
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 544 POINTS : 250
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : proserpinegraphics (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
« Ouais, c’était calme en effet… » En entendant ces paroles, Lincoln esquissa un léger sourire en coin, préférant prendre cette remarque sur le ton de la plaisanterie, ne se montrant pas susceptible. Car peut-être était-ce simplement une simple affirmation qui n’était en rien une pique à l’intention de l’avocat. « Autant pour moi, je ne voulais pas briser le calme qui régnait. » Rétorqua-t-il en lui adressant un sourire, jetant son regard sur le chat qui semblait être posé à son aise. Lincoln appréciait les animaux, même s’il n’en avait pas chez lui. Mais l’idée d’en adopter un lui trottait dans la tête depuis maintenant quelques mois. Mais il voulait être sûr de son choix car c’était avant tout un engagement. Et contrairement à d’autres personnes, il ne comptait pas l’abandonner sur un trottoir. Lincoln décida d’évoquer alors l’état de la villa à son arrivée, sans prendre pour autant une posture d’accusateur. Elle semblait le prendre bien. En tout cas, mieux que ce que pensait l’avocat en évoquant ce qu’il avait trouvé à son arrivée à la villa. Elle semblait même en plaisanter. Ce qui fit légèrement rire le jeune homme qui sortit les mains dans les poches. « Cela aurait été original de collectionner les cartons de pizzas. Je me demande s’il y a un nom pour qualifier ce genre de personne. » Se questionna-t-il sur le moment avant de revenir sur cette histoire de fantôme qui regardait la série qu’elle avait dû mettre avant d’aller nager dans la piscine. « Je ne savais pas qu’il y avait un fantôme. Vous l’avez ramené pour essayer de me faire fuir ou pour être sûr d’avoir une compagnie plaisante dans la villa ? » Demanda-t-il avec une légère pointe d’humour dans le ton de sa question. Avoir un fantôme sous son toit ne lui posait pas de problèmes, mais il préférait le savoir. Cela allait peut-être finir en une chasse aux fantômes en mode S.O.S Fantômes avec la musique de Ghost Buster en arrière fond.
Lincoln pensait que la conversation allait s’arrêter là, mais surprise, Kehlani semblait s’intéresser à la journée de l’avocat, voulant savoir ce qu’il avait fait pour rentrer si tard. Une question qui toucha le jeune homme, profitant de cette occasion pour avoir une conversation constructive entre eux et peut-être commencer à renfoncer leur lien car pour le moment, il avait l’impression qu’ils étaient simples colocataires. « J’étais à l’université. » Dit-il dans un premier temps. L’avocat aurait très bien pu en rester là dans sa réponse, mais préféra davantage développer ses dires pour essayer d’entamer une vraie conversation entre les deux adultes, Maeve ne devant pas se trouver dans la maison actuellement car il aurait déjà vu le bout de son nez. « Je faisais une intervention dans un cours donné par un collègue. Depuis l’an dernier, on me propose d’intervenir auprès des étudiants en droit pour leur parler du métier d’avocat, et plus précisément d’avocat pénaliste. Cela leur permet d’avoir un retour de terrain en quelque sorte et de casser certaines illusions qu’ils doivent avoir lorsqu’ils rentrent en fac de droit. Enfin casser, peut-être n’est-ce pas le bon terme. Plutôt leur montrer la réalité du terrain. » Et c’était quelque chose qui semblait important pour Lincoln et son confrère qui l’avait invité à se joindre à lui durant son cours. « Je trouve ça aussi très intéressant de s’essayer à l’exercice de l’enseignement et de la transmission. Après tout, on forme la nouvelle génération, celle qui nous remplacera un jour. Alors autant la former du mieux qu’on peut. » Ajouta-t-il, se rendant compte qu’il avait peut-être un peu trop développé la réponse à une question à laquelle il aurait pu répondre en une ou deux phrases. « Désolé, je me suis un peu trop étendu sur le sujet. Et tu dois regretter de m’avoir posé la question. » Finit-il par dire sur un ton assez léger, rigolant légèrement à la fin de sa phrase pour montrer qu’il prenait cela plutôt bien et qu’il n’allait pas se vexer si elle venait à confirmer ses propos. « Et sinon, ta journée ? Elle s’est bien passée ? Tu as fait quoi ? » Demanda-t-il à la fois par politesse, mais également ayant un réel intérêt quant à sa réponse. Lincoln trouvait les conversations du quotidien assez intéressante car elle permettait d’en apprendre davantage sur les personnes. Interroger le quotidien des gens, c’était dévoiler la richesse cachée dans l'ordinaire. Chaque geste, chaque habitude, chaque instant portaient en lui une histoire, un reflet de nos sociétés et de nos valeurs. En questionnant ce qui semblait banal, on déchiffrait les dynamiques invisibles qui façonnent nos vies : les rapports de pouvoir, les traditions, les aspirations. C’était dans cette exploration de l'intime que l'on trouvait les clés pour comprendre le monde, pour remettre en cause ce qui semblait acquis, et peut-être pour imaginer un futur différent. Ainsi était la vision de Lincoln, peut-être un peu philosophique.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Kehlani Mayfield
la clé des champs
ÂGE : vingt-quatre ans, née le 31.10.2000, le jour de sa fête préférée. SURNOM : keh ou k, rien d'autre. STATUT : « they say i come and i go. tell me all the ways you need me. i'm not here for long, catch me or i go » ♫ MÉTIER : employée polyvalente du cinéma « Twelve Happy Spectators » depuis peu et a repris ses études en biologie marine. LOGEMENT : en coloc au 240 edward street (spring hill) avec lincoln et billy le chat (mais elle hésite à rester). POSTS : 494 POINTS : 140
TW IN RP : décès et deuil d'un proche, peur importante de l'abandon, mention de drogue douce (cannabis). TW IRL : cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : grande fan de films d'horreur (« scream » en particulier) › buffy (tvs) est sa série préférée et elle adore tout particulièrement le personnage de tara › excellente nageuse, elle a gagné plusieurs compétitions dans le passé. › a fait également de la compétition de bateau à voile › a vécu pendant deux ans sur son bateau avant de rejoindre brisbane › possède un chat bengal du nom de billy › adore l'Halloween et fait du cosplayDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : la râleuse écrit en #9C7ECF RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : MARLOW (scénario) › are you good at holdin' on? i know the mind is quick to throw away the moment. where this takes us, maybe i don't wanna know yet. beause for now you're all I want. they say you got it, then it's gone. i don't believe that every flame has to get colder. i hope the feelings that you give me carry over until tomorrow and beyond. can we keep fallin' forever?
Kehlani n’était pas fondamentalement méchante, elle ne l’était pas du tout dans les faits. Elle repoussait simplement les gens parce que c’était plus facile. S’attacher à quelqu’un revenait à dire qu’à un moment, cette personne allait s’éloigner et disparaître. Du haut de ses vingt-quatre ans, elle n’avait vécu que cela dans sa vie et elle ne s’imaginait pas autre chose. Elle s’accrochait de toutes ses forces aux rares personnes qu’elle avait fait entrer dans sa vie, quitte à les étouffer. Keh se disait qu’en gardant cette distance avec Lincoln, elle n’allait pas souffrir. Mais en faisant cela, elle était désagréable et dure d’approche. Elle se mettait elle-même les pieds dans les plats. La brunette nota le sourire en coin de l’avocat face à sa réplique sur le fait que la soirée était calme, mais au passé, bien sûr. Elle n’en attendait pas moins de lui. Après tout, un avocat se devait d’avoir la réplique facile. « Autant pour moi, je ne voulais pas briser le calme qui régnait. » La mécanicienne fronça légèrement les yeux à cette remarque, mais le sourire qui s’affichait sur les lèvres de l’homme- et qui ne semblait pas vouloir s’effacer l’empêchait de rétorquer quoi que ce soit d’autre. « Cela aurait été original de collectionner les cartons de pizzas. Je me demande s’il y a un nom pour qualifier ce genre de personne. » Elle haussa les épaules. « probablement des accumulateurs compulsifs? j’ai déjà vu des séries où il y avait des personnes qui avaient tout un tas de déchets chez eux et ils disaient qu’il s’agissait de précieux trésors. T’inquiètes… j’en suis pas rendue là dans ma manie d’être bordélique… » Après tout, elle était désordonnée, mais il y avait une différence entre cela et être sale. Kehlani refusait d’être catégorisée dans la seconde. « Je ne savais pas qu’il y avait un fantôme. Vous l’avez ramené pour essayer de me faire fuir ou pour être sûr d’avoir une compagnie plaisante dans la villa ? » La mécanicienne le toisa du regard pendant quelques secondes. Visiblement, elle avait bien du mal à le cerner, cet homme. Elle ne savait pas s’il plaisantait ou il était sérieux lorsqu’il embarquait dans son jeu. « là, j’avoue que tu me bluffes. t’as pas peur des fantômes? Mais promis, celui-là, il est gentil. » Un réel sourire habita soudainement les traits de Kehlani. Peut-être avaient-ils trouvé enfin un point en commun? « un peu comme Casper… Tu as vu le film? j’avoue que Christina Ricci est une de mes actrices préférées… » Bien qu’elle était très jeune dans ce film, désormais elle la trouvait vachement belle. Elle l’avait bien aimé dans « Sleepy Hollow » avec Johnny Depp. Lorsque Kehlani commençait à parler de films, surtout ceux d’horreur, on ne pouvait plus l’arrêter.
Cependant, elle décida de faire un brin de conversation sur un autre sujet avant de s’étaler et lui demanda où il avait passé sa soirée. Elle alla s'asseoir sur la chaise à côté de son chat qui appréciait les gouttes d’eau sur lui. « J’étais à l’université. » - « okay, rien de bien palpitant alors… » Il ne s’agissait pas d’une insulte. Elle n’était jamais allée à l’université et ça ne l’intéressait pas vraiment. Elle était manuelle plus qu’autre chose. Probablement que s’il lui demandait de réparer quelque chose dans sa villa, elle serait sûrement en mesure de le faire, mais suivre un cours, on oublie ça… Lincoln commença à lui expliquer ce qu’il y avait fait et Kehlani dû se concentrer pour ne pas trop cligner des yeux et ne pas trop bailler. À chaque fois que Lincoln parlait de quelque chose, il parlait avec une véritable passion et elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir une certaine admiration pour sa façon de voir les choses. Cela semblait si important pour lui qu’elle n’avait pas le cœur de le couper. Elle se contenta de caresser Billy tout en l’écoutant. oui, elle promettait d’essayer, du moins, de suivre ce qu’il lui racontait. « Je trouve ça aussi très intéressant de s’essayer à l’exercice de l’enseignement et de la transmission. Après tout, on forme la nouvelle génération, celle qui nous remplacera un jour. Alors autant la former du mieux qu’on peut. » Kehlani prit le temps de cligner plusieurs fois des yeux à nouveau, essayant tant bien que mal d’assimiler le flot d'informations. Rien ne lui venait pour une fois, alors elle se contenta d’acquiescer. Et il fallait en profiter, cela n’arrivait pas souvent. « Désolé, je me suis un peu trop étendu sur le sujet. Et tu dois regretter de m’avoir posé la question. » Un sourire amusé naquit sur les lèvres de la jeune femme. « c’est sur que je te donne 100% dans ta réponse à développement, mais ouais, ça aurait pu être plus court. Mais ça ne me dérange pas. On voit que tu es passionné et même moi je sais reconnaitre que je suis admirative. » Contre toute attente, il n’y avait aucun sarcasme dans la voix de la jeune femme. oui, oui, ça lui arrivait parfois d’être gentille aussi. « Et sinon, ta journée ? Elle s’est bien passée ? Tu as fait quoi ? » Bon, visiblement, ils en étaient rendus là dans leur relation. « j’ai passé du temps sur mon voilier et j’ai bossé sur un des bateaux dans le hangar. Et là, je me dis que je vais peut-être donner mon nom pour travailler dans un cinéma. » Okay, les deux n’avaient aucun rapport, mais elle adorait regarder des films et l’établissement en question l’attirait depuis un moment. Peut-être pourrait-elle faire du temps partiel?
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 544 POINTS : 250
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : proserpinegraphics (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
Des accumulateurs compulsifs ? Une hypothèse que développa la jeune femme quant au fait de nommer les personnes qui collectionnaient les cartons de pizza. Une discussion qui pouvait paraître loufoque, mais assez amusante aux yeux du jeune homme qui écouta l’argumentaire de la demoiselle. Cela se tenait, car après tout, il fallait de tout pour faire un monde non ? Même si ce n’était pas la tasse de thé de l’avocat que d’avoir tout un tas de carton de pizza chez lui. Surtout qu’il fallait en prendre en compte l’odeur, la moisissure et l’apparition de bestioles pas très propres par la suite. Une vie qui ne semblait pas faite pour lui. « Personnellement, je vois ce genre de personne dans des reportages. Et franchement, parfois, je me demande comment font-ils pour vivre, non pas dans un tel bazar, mais plutôt dans une telle déchetterie et toutes les conséquences qui vont avec. » Il y avait quand même une limite qu’il ne fallait pas franchir. On pouvait être désordonné, ni même un pro du ménage. Mais de là, à ce qu’une maison ressemblait à une déchetterie, il y avait un fossé aux yeux du jeune homme. Ce dernier n’était pas maniaque, mais aimait bien trouver sa villa un minimum propre. Mais un simple carton de pizza n’était pas assez pour que l’avocat dise quoique que ce soit sur un ton sérieux. C’était pour cela qu’il prenait un ton plutôt léger avec Khelani pour en parler. « Tant que tu te retrouves dans ton bazar, c’est déjà ça, tu me diras. Après, il m’arrive d’être légèrement bordélique aussi. Mais légèrement. » Finit-il par dire en laissant échapper un léger rire. Passant alors à l’histoire de la télé allumée, la demoiselle avait justifié de l’avoir laissé allumée pour le fantôme. Et même si les histoires de fantômes ou d’horreurs n’étaient pas celles que le jeune homme préférait écouter, il n’en avait pas pour autant peur. Enfin, cela dépendait du contexte. Car une part de lui croyait en ces histoires de fantômes et certaines d’entre elles, pouvaient lui donner quelques frissons. Mais dans ce cas précis, cela ne paraissait pas être le cas. Bien au contraire, vu qu’il prenait toute cette histoire avec légèreté. « En général, je n’ai pas peur des fantômes non. Mais tout dépend du contexte. Je pense que dans certaines situations assez particulières, j’éviterai de me mettre à dos des fantômes. » Et lorsque le jeune homme parlait de situations particulières, il voulait par exemple dire des lieux hantées comme des manoirs en pleins milieux d’une forêt où l’on n’avait pas de réseau. Dans ce cas précis, il pouvait ressentir une légère crainte et ne comptait pas jouer avec le surnaturel. Mais s’il rencontrait un fantôme comme Casper, alors là, Lincoln n’allait pas avoir peur. Casper, un nom qu’évoqua la demoiselle, demandant alors à l’avocat s’il connaissait le film. Friant de cinéma, il avait déjà vu les petites aventures de ce gentil fantôme. « Je connais le film. D’ailleurs, je me suis posé devant il y a quelques semaines. Il repassait à la télé. Et oui, plutôt bonne actrice. J’ai apprécié son rôle dans la famille Adams. » Ce n’était pas son actrice préférée, mais il reconnaissait volontiers qu’il aimait plutôt ses prestations devant une caméra. « Personnellement, si je devais citer l’une de mes actrices préférées, je citerai sans nul doute Meryl Streep. » Il appréciait énormément cette actrice, ayant une des rôles tellement divers et variés que Lincoln restait impressionné quasiment à chaque fois qu’il la voyait dans un film.
Khelani en vint alors à questionner l’avocat sur la raison qui l’avait poussé à rentrer plus tardivement que les autres jours. Et la raison, comme il le souligna, fut l’université. Un sujet qui ne semblait guère passionner la demoiselle à première vue au vu de sa remarque. Remarque que le jeune homme ne prit pas mal pour autant cependant. Expliquant alors plus en profondeur les raisons qui l’avaient poussé à revenir au sein d’un amphithéâtre, il se laissa emporter par une certaine passion qu’il s’était découvert ces dernières semaines pour l’enseignement. S’excusant de s’être légèrement emporté dans la longueur de ses propos, Lincoln fut agréablement surpris de voir qu’il n’avait pas trop ennuyé sa colocataire avec son histoire de donner des cours et de l’importance de la transmission aux générations futures. Pas trop, mais quand même un peu vu qu’elle avoua qu’il aurait pu faire plus court. Mais c’était quelque chose que Lincoln avait du mal à faire. Être synthétique, dans les situations plus personnelles, ce n’était pas quelque chose qu’il arrivait à faire facilement. Dans une salle d’audience, si, car le cadre le lui imposait parfois. « Ça aurait pu être plus court, je te l’accorde. Mais, j’me suis dit que vu qu’on n’avait pas de rendez-vous après j’avais le temps de m’étaler un peu sur le sujet. » Rétorqua-t-il en haussant les épaules, esquissant un sourire en direction de la jeune femme, montrant qu’il n’avait pas pris mal son commentaire. Mais au moins, il avait réussi à attirer l’admiration de sa colocataire. Et franchement, il ne pensait pas que cela pouvait être possible. Car ce n’était pas l’amour fou entre eux depuis le début de la colocation. Non pas qu’ils ne s’entendaient pas. Juste qu’il y avait une zone de brume entre eux, Lincoln ayant l’impression de ne pas faire correctement avec la demoiselle par moment. « C’est important d’être passionné lorsqu’on évoque des sujets qui nous tiennent à cœur. Après, il est vrai qu’il faut savoir doser. Et là-dessus, je veux bien reconnaître que j’ai encore du travail. » Reconnut Lincoln, sachant qu’il pouvait se montrer un peu trop bavard sur des sujets qui le passionnaient, le poussant à faire plusieurs monologues dans une conversation. Ainsi, pour éviter de s’étendre davantage sur la question et aussi par curiosité, il retourna la question de la jeune femme à celle-ci, voulant connaître les différentes tâches qu’elle avait pu faire durant la journée. Et il fut surpris d’entendre qu’elle avait un voilier. Peut-être l’avait-elle dit auparavant sans que Lincoln ne l’entende et la faute lui revenait, mais cette histoire de voilier ne lui disait rien à première vue. Alors il se montra intéressé, écoutant la suite de sa réponse, expliquant qu’elle avait fait quelques réparations, pensant également voir pour un boulot dans un cinéma. On venait de passer de la mécanique sur des bateaux à un cinéma. Ce qui amusa gentiment l’avocat. « Tu as un voilier ? Je ne savais pas. Il a un nom ? » Demanda-t-il avant de revenir sur cette histoire de cinéma. « En ce qui concerne le fait de travailler dans un cinéma, cela te changera des bateaux, tu me diras. Je suppose que ton côté cinéphile te pousse à vouloir travailler dans un cinéma ? Mais ça serait à quel poste ? Tu sais ? » Plusieurs questions d’un coup, mais cela montrait que Lincoln s’intéressait à la vie de Khelani, espérant ainsi briser en quelque sorte le petit bloc de glace qui semblait se trouver entre eux.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Kehlani Mayfield
la clé des champs
ÂGE : vingt-quatre ans, née le 31.10.2000, le jour de sa fête préférée. SURNOM : keh ou k, rien d'autre. STATUT : « they say i come and i go. tell me all the ways you need me. i'm not here for long, catch me or i go » ♫ MÉTIER : employée polyvalente du cinéma « Twelve Happy Spectators » depuis peu et a repris ses études en biologie marine. LOGEMENT : en coloc au 240 edward street (spring hill) avec lincoln et billy le chat (mais elle hésite à rester). POSTS : 494 POINTS : 140
TW IN RP : décès et deuil d'un proche, peur importante de l'abandon, mention de drogue douce (cannabis). TW IRL : cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : grande fan de films d'horreur (« scream » en particulier) › buffy (tvs) est sa série préférée et elle adore tout particulièrement le personnage de tara › excellente nageuse, elle a gagné plusieurs compétitions dans le passé. › a fait également de la compétition de bateau à voile › a vécu pendant deux ans sur son bateau avant de rejoindre brisbane › possède un chat bengal du nom de billy › adore l'Halloween et fait du cosplayDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : la râleuse écrit en #9C7ECF RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : MARLOW (scénario) › are you good at holdin' on? i know the mind is quick to throw away the moment. where this takes us, maybe i don't wanna know yet. beause for now you're all I want. they say you got it, then it's gone. i don't believe that every flame has to get colder. i hope the feelings that you give me carry over until tomorrow and beyond. can we keep fallin' forever?
La conversation sur les déchets n’était évidemment pas sérieuse dans la tête de Kehlani, mais Lincoln sembla vouloir en parler un peu plus longtemps, ce qui lui valut un petit sourire en coin. « je vais te rassurer tout de suite en te disant que je n’ai pas envie qu’on croise des rats ou des cafards dans ta villa. je trouve qu’elle manque de décoration, mais pas au moins de la transformer en poubelle. » La mécanicienne eut un sourire amusé. Elle était traineuse, certes, mais elle n’allait jamais aller au point de non retour et rendre son environnement insalubre. D’ailleurs, elle détestait tout particulièrement ce mot absolument péjoratif et si quelqu’un l’employait un jour contre elle, probablement qu’elle ne répondrait plus de ses actes. « imagine un peu que mon fantôme soit un fameux accumulateur compulsif! ce serait le comble du malheur! » Des déchets fantomatiques qu’on ne pouvait ni ramasser ni bouger, ce serait franchement perturbant. L’image qu’elle s’était faite dans sa tête la fit pouffer de rire. Heureusement qu’elle ne prenait pas de drogue la Kehlani parce que ce serait vraiment dramatique! Elle s’imaginerait encore plus de scénario loufoque au comble du malheur de ses colocs. « Tant que tu te retrouves dans ton bazar, c’est déjà ça, tu me diras. Après, il m’arrive d’être légèrement bordélique aussi. Mais légèrement. » La brunette pencha la tête sur le côté à cette affirmation. Elle ne l’avait jamais vu laisser de miettes sur le comptoir ou un poil de barbe dans la salle de bain auparavant. Elle se demandait bien le bazar dont il parlait. « permet moi d’en douter. Donne moi un exemple parce que je crois que tu es la personne la plus propre qu’il m’ait été donnée de croiser. » oui, il s’agissait - peut-être, d’un compliment déguisé. Peut-être. « En général, je n’ai pas peur des fantômes non. Mais tout dépend du contexte. Je pense que dans certaines situations assez particulières, j’éviterai de me mettre à dos des fantômes. » - « les fantômes sont des manifestations de personnes ayant vécues. Il s’agissait de fragments, mais ils ne sont pas dangereux. Peut-être que ce dont tu parles, ce sont les poltergeist? Il s’agit de formes d’énergie qui sont issues d’un évènement dramatique s’étant produit à un endroit précis. » Elle avait vu assez de films pour pouvoir donner cette explication. « À moins que tu me dises qu’un événement dramatique s’est produit en ses lieux? Mais je ne crois pas. Ça se ressent quand un lieu n’a pas de bonnes ondes. » Bien qu’elle avait du mal à se sentir à sa place entre ces murs blancs, elle ne dirait pas qu’ils étaient hantés par des forces malveillantes. La villa manquait surtout de chaleur et de souvenirs bienveillants. Un fantôme comme Casper aurait été le parfait candidat pour ce lieu et l’aurait empli de rire. « Je connais le film. D’ailleurs, je me suis posé devant il y a quelques semaines. Il repassait à la télé. Et oui, plutôt bonne actrice. J’ai apprécié son rôle dans la famille Addams. » Kehlani releva la tête vers lui. « La famille Addams est un excellent film. » Le deuxième également. Elle pourrait regarder des films de Christina Ricci toute la journée si elle ne devait pas aller travailler. D’ailleurs, elle n’avait pas tellement envie d’aller dormir pour l’instant, malgré l’heure tardive et le fait qu’elle travaillait le lendemain. « Personnellement, si je devais citer l’une de mes actrices préférées, je citerai sans nul doute Meryl Streep. » - « oui, okay, je ne peux pas te contredire, même si je n’aime pas particulièrement son type de film. Mais je dois dire que j’ai aimé la série où elle a joué récemment…. Only Murders in the building? » Elle était ouverte aux différents genres et elle ne cachait pas tout de même qu’elle avait aimé le diable s’habille en prada, un classique, malgré le fait que ce ne soit pas un film d’horreur.
Ce qui était un peu plus horrifique, c’était de l’entendre lui faire un long discours sur ses cours. Mais elle n’était pas méchante, elle l’écouta avec attention parce que même si elle avait parfois du mal à le cerner, elle avait quand même assez de respect pour lui pour ne pas lui couper la parole. Dans un sens, elle l’admirait pour sa passion visible pour son travail. Kehlani était toujours admirative des gens passionnés. « Ça aurait pu être plus court, je te l’accorde. Mais, j’me suis dit que vu qu’on n’avait pas de rendez-vous après j’avais le temps de m’étaler un peu sur le sujet. » Elle lui fit un grand sourire. « en effet, je n’ai nulle part où aller après ma séance de piscine. » Et ce ne serait pas son lit encore pour le moment. « C’est important d’être passionné lorsqu’on évoque des sujets qui nous tiennent à cœur. Après, il est vrai qu’il faut savoir doser. Et là-dessus, je veux bien reconnaître que j’ai encore du travail. » Elle haussa les épaules. « je peux bien essayer de t’aider à scinder un peu, mais je peux être trop franche parfois. je voudrais pas t’offusquer… » Du moins, pas plus que d’habitude « Tu as un voilier ? Je ne savais pas. Il a un nom ? » Elle le toisa sans répondre quelques secondes, mais elle décida qu’elle allait enfin faire l’effort de s’ouvrir un peu à lui. Kehlani décida de prendre son courage à deux mains. « C’est le Hanalei… C’était le prénom de ma mère. » Il était évident que Lincoln allait poser des questions et elle se sentait prête. Elle ne savait pas si c’était leur discussion de fantôme ou bien l’énergie que lui donnait la lune - non pas vrai, elle ne croyait pas à ça, mais c’était bien essayé, non? « En ce qui concerne le fait de travailler dans un cinéma, cela te changera des bateaux, tu me diras. Je suppose que ton côté cinéphile te pousse à vouloir travailler dans un cinéma ? Mais ça serait à quel poste ? Tu sais ? » - « oui, je sais, ça ne semble pas avoir de lien, j’en suis bien consciente. Mais j’en ai un peu marre de toujours être caché dans le garage du port. J’ai envie d'autres choses et d’évoluer un peu. Mes socials skills sont pas les plus fameux. J’étais plus sympa avant… Avant que ma mère ne meure. Mais bon, je pense pouvoir dire que je suis prête à faire des efforts. je voudrais faire un peu de tout, mais surtout servir les clients. Et bah, regarder des films gratos aussi. » Elle se pinça les lèvres, partagée entre un sourire amusé et une grimace, puis caressa un peu plus son chat en quête de réconfort. Elle n’avait jamais pensé que la conversation aurait cette tournure, mais si elle allait rester en ces lieux, autant faire en sorte de briser le mur qu’elle avait instauré entre eux. Lincoln était une bonne personne, elle le savait et elle allait enfin oser faire le premier pas pour le lui faire comprendre qu’elle le pensait.
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 544 POINTS : 250
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : proserpinegraphics (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
La remarque de la jeune femme surprit Lincoln. Il haussa un sourcil, partagé entre amusement et une pointe d'embarras. Sa villa, manquait-elle vraiment de décoration ? Il s'était souvent posé la question sans jamais y apporter de réponse concrète, et voilà qu'elle la soulevait, en appuyant là où il n'avait peut-être pas voulu trop réfléchir. Son regard balaya machinalement la pièce aux murs d'un blanc immaculé qui se trouvait derrière lui, un blanc qui reflétait sa sobriété et une certaine austérité, il en convenait. Au fond, elle n'avait pas tort. Sa villa, bien que spacieuse et élégante, pouvait paraître un peu froide, presque impersonnelle. Un décor minimaliste, certes, mais peut-être au détriment de cette chaleur qui rend un lieu véritablement habité. Cependant, lorsque la demoiselle précise qu'elle n'avait nullement l'intention de transformer sa villa en une sorte de bric-à-brac ou de capharnaüm, il sentit un poids se détendre en lui. Elle avait, sans doute, une idée bien plus raffinée en tête, quelque chose qui pourrait ajouter une touche de vie sans nuire à l'élégance épurée des lieux. Il a eu un léger sourire, rassuré par cette nuance dans ses paroles. Elle ne voulait pas en faire un lieu encombré ou désordonné – loin de là. Non, ce qu'elle envisageait, semblait-il, était d'insuffler un peu d'âme à cette villa tout en respectant son esprit. Et, malgré lui, l'idée commençait déjà à éveiller sa curiosité. Enfin, peut-être ne l'envisageait-elle pas et c’était simplement une remarque. « Tu marques un point. Mais sache qu’à Noël, cette maison qui te parait si vide, devient l’antre du père noël. Je décors le moindre centimètre carré. » C’était son côté fête de fin d’année qui prenait le dessus et il laissa cours à son imagination. Concernant le fait d’imaginer que le fantôme soit un accumulateur compulsif, Lincoln préférait passer son tour sur la question. Mais avoir un espace désordonné n’était pas non plus quelque chose qui refrénait le jeune homme, sachant que certaines personnes pouvaient s’y retrouver dedans. Et lui-même, il lui arrivait d’être bordélique. Même si Kehlani semblait avoir du mal à le croire sur l’instante. « Un exemple ? Lorsque je suis fatigué et que je travaille au bureau la nuit, mon bureau est un vrai champ de bataille le lendemain. » Un exemple qui montrait finalement que le désordre était souvent éphémère dans le quotidien de l’avocat. Peut-être pas le meilleur des exemples qui soit. Et parler des fantômes ne semblait pas être un sujet sur lequel le jeune homme allait avoir le dernier mot. Il comprit très vite qu’il avait en face de lui une experte. Kehlani paraissait maîtriser le sujet et pas qu’un peu au vu de l’emploi de certains mots que seule une personne s’y connaissant bien pouvait sortir. « Je ne crois pas qu’il y ait eu un crime en ces lieux. En tout cas, l’ancien propriétaire ne m’en a pas parlé lors de la cessation du bail. » Précisa-t-il, savait-on jamais. Qui disait « fantôme » disait immanquablement l'univers du grand écran ou des séries, peuplé de figures charismatiques, d'acteurs et d'actrices que l'on associe presque naturellement à ces mondes éthérés. Christina Ricci, par exemple, glissait dans la conversation comme une évidence, une silhouette intemporelle entre ombre et lumière. Lincoln et Kehlani, portés par cette atmosphère, s'abandonnèrent à une discussion enjouée sur le cinéma et les séries télévisées. Lincoln confia, avec un sourire presque enfantin, son admiration pour Meryl Streep, qu'il considérait comme une véritable icône. Mais Kehlani, espiègle, ne partageait pas cet enthousiasme. Pourtant, elle se ravisa en évoquant une série récente où la grande Meryl tenait un rôle marquant. Le titre échappa de ses lèvres avec une familiarité qui éveilla quelque chose chez Lincoln, un écho lointain, presque onirique. Leur conversation, empreinte d'une douce intensité, semblait suspendue, comme une scène au ralenti sur une bande-son mélancolique. « La série avec Selena Gomez. Je connais de nom, je n’ai pas encore eu le temps de la regarder. Mais je dois avouer que cette série m’intéresse fortement. » Reconnut-il, espérant trouver le temps de la visionner prochainement.
Kehlani semblait intriguée par ce qui l'avait retenu plus tard que d'habitude. Il répondit en déroulant un récit ponctué de détails, une narration fluide mais sinueuse, expliquant qu'il revenait d'un cours qu'il avait donné à des étudiants. Ses phrases, longues et soigneusement structurées, trahissaient son goût pour l'éloquence, mais manquaient peut-être de la concision qu'elle appréciait tant. Elle ne tarda pas à exprimer son opinion, d'une honnêteté sans détour. Cette franchise, tranchante comme une lame de verre, aurait pu désarçonner un autre, mais Lincoln n'en fut pas étonné. Il ne la connaissait pas très bien pour le moment et pourtant, il savait qu'elle disait tout haut ce que d'autres pensaient tout bas. Pourtant, il ne pouvait lui donner du tort. Être bref n'avait jamais été son fort, sauf lorsque son métier l'exigeait. À sa surprise, Kehlani lui proposa une proposition inattendue : l'aider à canaliser ses idées, à affiner ses discours. Une proposition audacieuse, teintée de la même assurance que tout ce qu'elle entreprenait. Lincoln, bien que surpris, devait reconnaître la valeur de cette offre. Après tout, il avait appris à apprécier les mots directs et précis, ceux qui, dans les tribunaux comme dans la vie, atteignaient leur cible avec une implacable clarté. « Pourquoi pas après tout, cela pourrait être instructif. Et ne t’en fais pas, il m’en faut beaucoup pour m’offusquer. Je te rappelle que je suis avocat pénaliste donc des mots durs, des propos tranchants, j’en ai reçu. » Lincoln n’était plus à un propos prêt, mais cela n’empêchait pas que certains d’entre eux pouvaient faire encore mal, même aujourd’hui. Au fil de cette conversation qui devint de plus en plus personnelle, Lincoln osa demander le nom du bateau que possédait sa colocataire, un nom qu’elle dévoila et qu’il trouvait tout simplement magnifique. « C’est très joli. Et un bel hommage également. D’ailleurs, est-ce que le prénom de ta mère a une signification ? Car en l’écoutant, j’ai l’impression que oui, mais peut-être que je me trompe. » Son nom raisonnait en Lincoln comme un murmure apaisant d'une vague venant mourir sur le sable chaud d'une plage méditerranéenne, une musique simple mais irrésistiblement captivante. Pourtant, tandis que les mots glissaient autour de lui, une pensée plus profonde émergea, une question qui pulsa retenue dans son esprit comme une lumière vacillante. Était-il possible que cet hommage, empreint de tant de respect et de délicatesse, fut inspiré par le souvenir d'une perte, par l'écho d'une absence devenue définitive ? Peut-être sa mère avait-elle trouvé le repos éternel, et cette pensée, aussi poignante que fragile, le traversa comme un souffle. Il choisit cependant de ne pas la formuler, préférant taire ce soupçon naissant. Ce n'était pas encore le moment. L'instant se suffisait à lui-même, empreint d'une sérénité qu'il ne voulait pas troubler par des mots maladroits ou prématurés. Il se contenta de laisser le flot paisible de leurs échanges couler, comme une rivière lente s'insinuant dans un paysage calme, préservé. Le jeune homme revint sur le projet de la demoiselle de travailler dans un cinéma, un univers qui s’éloignait des bateaux. Mais une idée qui ne semblait pas le surprendre pour autant. Après tout, les reconversions se faisaient de plus en plus dans le milieu professionnel. On avait envie de prendre les flots pour voir de nouveaux horizons. Kehlani expliqua alors son choix et finalement, l’avocat eut la réponse à la question qu’il n’avait pas osé posé à l’instant. « Je suis profondément désolé pour ta mère. Perdre un parent est une douleur qui éclipse tout. Mais en écoutant ton hommage, je ne peux m'empêcher de penser qu'il transcende cette perte : il l'éclaire d'une beauté douce et sincère, donnant à son souvenir une nouvelle vie. » Commença-t-il par dire, n’évoquant pas le décès de ses propres parents. Il se voulait simplement compatissant envers la jeune femme. « En tout cas, je trouve ça très courageux que tu veuilles te lancer dans un autre domaine professionnel. Et je comprends tes raisons. Surtout celle où tu vas pouvoir voir des films gratuits. » Finit-il par dire en laissant échapper un léger rire pour détendre légèrement l’atmosphère. « En vrai, tu sembles passionner, ou en tout cas apprécier, l’univers du septième art. Alors travailler dans un ciné me paraît cohérent et peut-être cela sera source d’épanouissement pour toi. » Lincoln trouvait qu’en quelques minutes, il en avait appris davantage sur la jeune femme que depuis qu’elle était arrivée à la villa. Et cette situation lui convenait parfaitement. « On devrait se réunir plus souvent autour de la piscine, le soir, sous les étoiles. » Fit-il avec un ton léger, mais sincère dans ses propos. Cette atmosphère, ce décor paraissait favoriser les discussions personnelles.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Kehlani Mayfield
la clé des champs
ÂGE : vingt-quatre ans, née le 31.10.2000, le jour de sa fête préférée. SURNOM : keh ou k, rien d'autre. STATUT : « they say i come and i go. tell me all the ways you need me. i'm not here for long, catch me or i go » ♫ MÉTIER : employée polyvalente du cinéma « Twelve Happy Spectators » depuis peu et a repris ses études en biologie marine. LOGEMENT : en coloc au 240 edward street (spring hill) avec lincoln et billy le chat (mais elle hésite à rester). POSTS : 494 POINTS : 140
TW IN RP : décès et deuil d'un proche, peur importante de l'abandon, mention de drogue douce (cannabis). TW IRL : cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : grande fan de films d'horreur (« scream » en particulier) › buffy (tvs) est sa série préférée et elle adore tout particulièrement le personnage de tara › excellente nageuse, elle a gagné plusieurs compétitions dans le passé. › a fait également de la compétition de bateau à voile › a vécu pendant deux ans sur son bateau avant de rejoindre brisbane › possède un chat bengal du nom de billy › adore l'Halloween et fait du cosplayDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : la râleuse écrit en #9C7ECF RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : MARLOW (scénario) › are you good at holdin' on? i know the mind is quick to throw away the moment. where this takes us, maybe i don't wanna know yet. beause for now you're all I want. they say you got it, then it's gone. i don't believe that every flame has to get colder. i hope the feelings that you give me carry over until tomorrow and beyond. can we keep fallin' forever?
Lorsqu’elle parlait, Kehlani avait tendance à ne pas réfléchir. Les mots défilaient hors de sa bouche et ne prenaient pas de gants blancs. Parfois, ils pouvaient s’avérer blessants, offensants ou même inappropriés. Elle ne s’en rendait pas toujours compte à moins qu’on lui en fasse la remarque directe ou que Meï ne lui donne un coup de coude si elle était à ses côtés. Elle avait déjà été un peu plus gentille jadis. Elle avait déjà été plus douce et avait fait également preuve d’une meilleure retenue sur ses paroles par le passé, mais la mort de sa mère lui avait retiré tous ses filtres. Il ne s’agissait pas d’une excuse. Elle en était bien consciente. Kehlani marchait sur les autres et ne laissait bien souvent peu de survivants. Elle avait de plus en plus de mal à peser ses mots. Elle se disait toujours que si les gens ne l’acceptaient pas comme elle était, ils n’avaient aucune raison de rester dans sa vie. La brunette ne savait pas si un jour elle allait se radoucir. Elle essayait vraiment avec Lincoln. Elle essayait vraiment de le laisser entrer, mais ce n’était pas facile. Ils étaient différents, ils ne venaient pas de la même sphère et bien malgré tout, il tolérait ce qu’elle lui disait et ne se fâchait jamais. La brunette l’admirait d’être aussi patient, elle ne lui aurait pas accordé la même grâce. Mais justement, ne méritait-il pas justement un peu plus de respect, puisque ce dernier la tolérait bien plus que de raison? « Tu marques un point. Mais sache qu’à Noël, cette maison qui te paraît si vide, devient l’antre du père noël. Je décore le moindre centimètre carré. » À l’entente de ses paroles, Kehlani pencha la tête sur le côté, bien intriguée. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle s’imaginait le décor. Elle n’avait jamais fêté Noël avec qui que ce soit depuis que sa mère était décédée et elle se demandait bien comment elle réagirait à l’approche des fêtes. « est-ce que tu le fais toi-même? si je suis encore là et que tu ne m’as pas renvoyé à bord de mon voilier, je pourrais t’aider à décorer? » Elle ne savait pas ce que l’avenir lui réservait en ces lieux. Lani irait là où on avait besoin d’elle. Elle avait suivi Meï jusqu’ici. Elle resterait le temps nécessaire, même si étonnamment, après cette soirée, bien malgré elle, elle s’attachait un peu à ce fameux Lincoln. Mais chut… on lui dit pas… Ses interrogations suivantes furent par rapport au fait qu’elle était surprise de savoir que parfois Lincoln pouvait s’avérer un peu … bordélique? Elle avait bien du mal à accepter cette information qui lui semblait incompatible avec l’image qu’elle se faisait de lui. « Un exemple ? Lorsque je suis fatigué et que je travaille au bureau la nuit, mon bureau est un vrai champ de bataille le lendemain. » Kehlani eut un petit sourire en coin. « ah j’ai bien l’image en tête en ce moment…. j’espère que tu ne laisses pas un filet de salive sur des documents importants tout de même? » Elle eut un petit rire amusé, mais elle ne se moquait pas de lui presque pas, mais cette image de lui dans un bordel de paperasse ne la quitterait pas de si tôt.
Lorsqu’ils commencèrent tous les deux à parler de films et de fantômes, Kehlani fut tout d’un coup extrêmement investie. Elle aurait pu en parler pendant des heures sans s’arrêter. Si Lincoln était en mesure de faire un long discours, elle pouvait aussi accaparer la conversation de ses connaissances sans fin sur les films d’horreur. « Je ne crois pas qu’il y ait eu un crime en ces lieux. En tout cas, l’ancien propriétaire ne m’en a pas parlé lors de la cessation du bail. » - « ah bah, je trouve cela rassurant alors! je suis courageuse, mais je n’ai pas envie de m’essayer à faire quitter un poltergeist… Beaucoup trop difficile à gérer… Ils sont tenaces. » Il était étrange de croire que Lani pouvait être sérieuse lorsqu’elle disait cela, mais en fait, elle était tellement investie qu’elle l’était réellement. D’ailleurs, lorsqu’il évoqua Meryl Streep, elle ne s’avéra pas convaincu jusqu’à ce qu’elle parle de la série Only Murders in the building. « La série avec Selena Gomez. Je connais de nom, je n’ai pas encore eu le temps de la regarder. Mais je dois avouer que cette série m’intéresse fortement. » - « elle est excellente, mais Meryl n'apparaît pas avant la saison trois je pense. » Elle eut presque l’envie de lui dire qu’elle avait peut-être le désir de la revoir, mais en sa présence à lui. Elle ne pourrait jamais revivre le suspense et l’attente de savoir qui était le meurtrier une deuxième fois, mais elle pourrait peut-être revivre cette sensation en regardant Lincoln le faire à son tour? L’idée resta en suspens dans sa tête, mais elle n’osa pas la formuler à haute voix. Ils n’en étaient pas rendus là.
Un nouveau sourire étira ses lèvres lorsqu’elle lui fit l’étonnante proposition de l’aider à réduire la lourdeur de ses phrases et être plus concis. Il ne s’agissait pas là d’une insulte et elle était bien sérieuse en lui proposant l’idée. Elle souhaitait réellement l’aider. Il ne pouvait pas se permettre d’être aussi élaboré dans ses discours tout le temps. Cela fonctionnait probablement très bien dans un procès, elle ne lui enlevait aucunement son talent d’élocution, même elle avouait qu’il avait un talent indéniable pour les discours. MAIS dans la vie de tous les jours, il était bien plus favorable de parler de manière plus concise. « Pourquoi pas après tout, cela pourrait être instructif. Et ne t’en fais pas, il m’en faut beaucoup pour m’offusquer. Je te rappelle que je suis avocat pénaliste donc des mots durs, des propos tranchants, j’en ai reçu. » Kehlani pinça ses lèvres. « ce ne doit pas être facile tous les jours… en effet. » Encore une fois, en disant ces mots, elle le laissait un peu entrer, pas beaucoup, juste en surface. Ce soir, elle approuvait un peu trop de choses, mais elle ne pouvait pas cacher qu’elle trouvait cette première vraie conversation avec Lincoln …. intéressante? Si on lui avait dit cela à son arrivée à la villa, elle aurait définitivement hurlé de rire et ne se serait même pas cru. Et elle ne se serait pas cru non plus si on lui avait dit également qu’elle parlerait de sa défunte mère à cet homme qu’elle avait si longtemps repoussé, non pas parce qu’elle le détestait, loin de là, mais plutôt parce qu’elle avait peur qu’en le laissant entrer, il disparaisse, comme tous les autres. « C’est très joli. Et un bel hommage également. D’ailleurs, est-ce que le prénom de ta mère a une signification ? Car en l’écoutant, j’ai l’impression que oui, mais peut-être que je me trompe. » Kehlani caressa davantage Billy qui lui faisait désormais l’étoile sur la chaise. « j’ai toujours aimé la culture hawaïenne, alors bien que ma mère s’appelait Annalise - surnommée Anna, Hanaleï veut dire collier de fleurs. C’est aussi le nom d’une île et cela signifie aussi vallée de collier de fleurs. Pour moi, ça signifie l’accueil et la bienveillance, comme l’était ma mère. Je lui fais un peu honte, n’est-ce pas? » Elle faisait référence au fait qu’elle avait été hautement désagréable avec lui dans le passé, alors que lui avait été gentillesse et bienveillance à son égard.
Après lui avoir révélé en avoir un peu marre d’être toujours cachée dans le hangar à bateau et vouloir plutôt investir son temps dans un cinéma, elle continua avec ses étonnantes révélations. « elle est décédée il y a quatre ans de ça…. » lâcha-t-elle finalement. « quand je t’ai dit de ne pas m’appeler Lani, c’était parce que c’était bien la seule qui avait le droit de m’appeler ainsi. Elle voyait la douceur derrière la carapace, mais comme elle est partie, il n’y a plus personne à part Meï qui a le droit de me voir ainsi. Pour tous les autres, c’est Keh, parce que c’est l’identité qui m’empêche de souffrir… » Elle ne savait pas s’il pouvait comprendre. Elle ne connaissait pas grand-chose de sa vie en vrai, mais voilà qu’elle lui balançait quelque chose qu’elle n’avait dit qu’à sa meilleure amie auparavant parce qu’elle l’avait vécu en simultané avec elle. Peut-être comprendrait-il un peu les raisons pour lesquelles elle était ce qu’elle était. « Je suis profondément désolé pour ta mère. Perdre un parent est une douleur qui éclipse tout. Mais en écoutant ton hommage, je ne peux m'empêcher de penser qu'il transcende cette perte : il l'éclaire d'une beauté douce et sincère, donnant à son souvenir une nouvelle vie. » Elle lui fit un petit sourire. Il s’agissait bien de la première fois qu’elle évoquait le décès de sa mère sans que cela ne provoque une colère en elle. Ce que Lincoln venait de lui dire était empli de douceur et le sourire qu’elle eut représentait la gratitude qu’elle éprouvait désormais envers lui. « En tout cas, je trouve ça très courageux que tu veuilles te lancer dans un autre domaine professionnel. Et je comprends tes raisons. Surtout celle où tu vas pouvoir voir des films gratuits. » - « si t’es gentil et que tu me reproches pas trop mes petits bordels temporaires - parce que oui oui je comptais bien ranger ! tu aurais peut-être des billets gratuits… j’ai bien dit peut-être, hein? » L’atmosphère était moins tendue, Kehlani avait envie de rire et de sourire. Son corps était bien moins tendu en la présence de Lincoln désormais. De toute façon, elle ne pouvait pas revenir en arrière sur ses confessions, alors autant s’investir davantage dans ce début d’amitié? « En vrai, tu sembles passionner, ou en tout cas apprécier, l’univers du septième art. Alors travailler dans un ciné me paraît cohérent et peut-être cela sera source d’épanouissement pour toi. » La brunette acquiesça et ne pouvait qu’approuver ses dires. « je l’espère bien. et j’espère aussi ne pas me faire virer dès le premier jour… Je vais essayer de tourner ma langue sept fois avant de parler, promis! » Elle se faisait la promesse à elle-même principalement parce qu’elle n’avait pas besoin d’un échec. Elle ne pouvait pas se le permettre. « On devrait se réunir plus souvent autour de la piscine, le soir, sous les étoiles. » Kehlani eut de nouveau un petit sourire. « tu as raison, le chlore me monte à la tête… tu as envie de regarder un film de fantôme avec moi? je suis sûre que Casper aimerait ta compagnie! » lui proposa-t-elle. On n’était jamais au bout de ses surprises avec elle. Kehlani avait beaucoup de défauts, mais le fait d’être surprenante supplantait bien tout le reste.
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 544 POINTS : 250
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Noël, une période qui illuminait la villa de Lincoln, comme ce dernier venait de le souligner à Kehlani. Et cette dernière, avec un léger trait d’humour, semblait vouloir participer à la mise en place des décorations lorsque le moment allait venir. ”Il n’y a pas de raison pour que tu ne sois plus là voyons. Enfin sauf si une météorite nous tombe dessus, mais t’en fais pas, je ne serai plus là non plus. En tout cas, ça sera avec grand plaisir que tu m’aides à décorer.” Malgré une petite pointe d’humour dans les paroles prononcées, l’avocat était très sérieux quant à la fin de sa réponse. Après tout, les périodes de fin d’année étaient là pour réunir les personnes entre elles, ami.e.s et famille. Et vivement, car il était vrai que la maison paraissait vide hors période de fêtes, même si Lincoln avoua quand même qu’il lui arrivait d’être quelque peu bordélique, prenant l’exemple des soirs et des nuits qu’il passait au bureau pour finir un dossier et durant lesquels il mettait tout un tas de feuille partout dans son lieu de vie professionnelle. Ce à quoi Kehlani répondit en questionnant le jeune homme sur un éventuel filet de bave qui pouvait dégouliner de sa bouche jusqu’à s’écraser sur l’une des feuilles en papier sur lesquelles il finissait par dormir. ”Non, ma bave reste bien au chaud dans ma bouche.” Un peu répugnant comme phrase, mais qui avait quand même réussi à arracher un petit rire du jeune homme, ce qui permit de détendre davantage l’atmosphère. Une atmosphère qui allait passer d’une conversation portée par le doux vent de Noël à l’ambiance lugubre d’Halloween en évoquant les fantômes, les esprits et différentes créatures auxquelles on se déguisait pour l’occasion. Une parenthèse qui permit à Lincoln de dire qu’il n’y avait pas eu de meurtre dans sa villa, en tout cas, si c’était le cas contraire, il n’était pas au courant de ce détail-là. Une occasion également pour les deux jeunes personnes de parler petit écran et actrices vu qu’il y avait quand même des films et séries très célèbres pour évoquer la question de meurtres et d’enquêtes.
La conversation prit un autre tournant, un tournant à la fois professionnel et à la fois personnel. Des conseils venant de Kehlani pour être plus synthétique ? Pourquoi pas après, même s’il allait certainement avoir affaire à sa franchise. Mais il était prêt et comme il venait de le lui dire, il avait déjà vu pire dans sa carrière. Et il acquiesça de la tête en faisant un oui lorsque le jeune homme entendit sa colocataire dire que cela ne devait pas être facile tous les jours. En effet, certaines journées étaient plus compliquées que d’autres, plus difficiles, plus émotionnelles. Mais cela faisait partie du job. Peut-être qu’un jour, Lincoln allait parler de certaines affaires, de certains moments difficiles à Kehlani qu’il avait pu vivre. Mais pas ce soir. Il n’en avait pas vraiment envie. De plus, il profita de l’occasion pour écouter la jeune femme de parler d’elle-même, de sa vie. Apprenant qu’elle avait un voilier qui portait le nom de sa mère, Lincoln se montra curieux quant au prénom de cette dernière, ayant une résonance particulière qui lui faisait penser que le prénom avait une signification. Écoutant alors Kehlani parler de l’origine du nom du voilier, il découvrit que le vrai prénom de sa mère était Annalise et que le nom du voilier découlait, en quelque sorte, du prénom. Pas d’un point de vue étymologique. Mais plus dans la prononciation. Enfin d’après ce qu’il avait compris. Il trouvait l’explication poétique. D’ailleurs, ses yeux commençaient à s’humidifier, touchés par l’histoire du choix du nom du voilier, mais aussi par le fait que sa colocataire venait de s’ouvrir à lui et c’était bien une première. ”En quoi tu lui fais honte ? Pas du tout voyons. C’est tout simplement un très bel hommage. Un hommage poétique et respectueux. Car tu rends hommage aux valeurs que représentait ta mère, mais également à une très belle culture.” Lincoln esquissa un sourire pour montrer que tout allait bien. Cependant, la suite de la conversation n’allait pas déshumidifier ses yeux. Bien au contraire. Sa sensibilité pouvait prendre le dessus. Et pour cause, il apprit le décès de la mère de Kehlani, cette dernière expliquant alors pourquoi elle ne voulait pas qu’on la surnomme Lani. Car oui, Lincoln l’avait fait dès le premier jour où les deux jeunes femmes étaient venues s’installer à la villa. Une sacrée bourde qu’il avait faite et il en saisissait toute l’importance maintenant. ”Je suis désolé. Maintenant, je comprends mieux ta réaction lorsque je t’ai appelé Lani. Merci de m’avoir livré cette explication et je suis désolé. Terriblement désolé.” Il se sentait mal, mais ne pouvait pas savoir non plus. Mais cela faisait partie de sa personnalité de s’excuser lorsqu’il avait fait une bourde. De s’excuser même plusieurs fois. Il profita également de l'occasion pour présenter ses condoléances et sa tristesse à sa colocataire quant au fait qu’elle avait perdu sa mère, il y avait peu. Car quatre ans, cela pouvait être long, mais pas quand on perdait un proche. On avait l’impression que quatre ans, c’était simplement quelques mois. Un sentiment que Lincoln comprenait parfaitement bien. C’était un sujet quelque peu délicat et il préféra revenir sur les autres propos livrés par Kehlani quant à son désir de reconversion professionnelle. Cela allait alléger quelque peu l’atmosphère. Travailler dans un cinéma était une occasion pour elle de voir des films gratuitement et pour lui d’avoir des billets gratuits. Enfin peut-être selon les dires de la demoiselle. Tout dépendait de la gentillesse de Lincoln envers elle. ”Tu ne serais pas en train d’essayer de marchander ma gentillesse non ?” Demanda-t-il en rigolant légèrement avant de reprendre la parole. ”Mais t’inquiètes, j’accepte ce marché.” Était-il gagnant ou perdant ? Seul l’avenir allait le lui dire. Mais au fond, tous les deux, allaient en sortir gagnants. Il laissa échapper un léger rire en écoutant Kehlani espérer ne pas se faire virer dès le premier jour. Et Lincoln en profita pour glisser un petit conseil à destination de la jeune femme. ”Tant que tu ne fais pas trop le bordel durant les séances et que tu ne critiques pas trop ouvertement la programmation, ça devrait le faire.” Finit-il par lui dire en lui adressant un petit clin d'œil, conseil d’ami. L’avocat émit une corrélation entre l’atmosphère créée par la piscine et cette soirée aux diverses confidences qui venaient d’être faites. Ce à quoi Kehlani répondit que le chlore ne devait pas être étranger à tout cela et qu’il était peut-être temps de sortir de la piscine et pourquoi pas aller se mater un film de fantôme. Une proposition qu'accepta Lincoln. ”Let’s go alors ! Et pourquoi pas regarder Casper alors ? Il sera content de voir son propre film comme ça !” Aidant la jeune femme à sortir de la piscine, Lincoln la laissa se sécher et rendra dans le salon de sa villa pour préparer la soirée film qui semblait se profiler. Car pour une soirée film, il ne fallait pas simplement mettre un film. Il fallait penser à la boisson et à la nourriture. En tout cas, c’était comme ça chez Reddington !
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.