Diego & Mateo ♣ ¡ Sorpresa, sorpresa ! ¡ Es mamá !
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 693 POINTS : 0
Maritza trépignait. Elle avait si hâte qu'elle n'eut pas la patience d'attendre que l'ascenseur arrive. Au lieu de cela, elle choisit d'emprunter les escaliers et dû se contenir de ne pas sauter les marches deux par deux afin d'arriver plus rapidement à destination, à savoir : devant chez son fils. Diego. Le jeune homme était enfin rentré de son voyage humanitaire et dire que sa mère l'attendait de pied ferme serait un euphémisme. Un mois sans le voir. Un mois. C'était beaucoup trop long pour la Mexicaine qui s'était rendue compte que l'absence de son enfant dans ses parages ne lui plaisait pas. S'ils ne se voyaient pas tous les jours, elle aimait le savoir à proximité d'elle. Il avait passé des semaines à des milliers de kilomètres et le fait de ne pas pouvoir entrer en contact avec lui à chaque fois qu'elle le désirait l'avait grandement frustrée. Le décalage horaire ainsi que le manque de réseau n'avait pas facilité leurs échanges.
C'était néanmoins de l'histoire ancienne. Diego était de retour à Brisbane. Maritza avait coché chaque jour sur son calendrier jusqu'à atteindre celui qu'elle avait entouré d'un cœur rouge. Si elle avait été un peu déçue qu'il ne vienne pas la voir directement en rentrant, elle s'était fait une raison : il devait être épuisé. Ce matin, elle avait donc décidé de lui faire une surprise. Ce fut donc avec un sachet de croissants et de pains au chocolat ainsi que deux cafés qu'elle frappa à sa porte. Un immense sourire ornait son visage. Quelle joie elle ressentait à l'idée d'enfin pouvoir le serrer dans ses bras. Elle attendit quelques secondes qui lui parurent durer une éternité avant qu'enfin la porte ne s'ouvre. « Didi ! » Elle dut prendre sur elle pour ne pas envoyer valser tout ce qu'elle tenait dans les bras et se contenta de coller son visage contre sa poitrine. Elle respira son odeur quelques instants – quel bonheur de le retrouver en un seul morceau ! - puis déposa un baiser sur chacune de ses joues. « Tu m'as tellement manqué ! » lui dit-elle avant de le contourner et d'entrer par elle-même chez lui. Instinctivement elle se dirigea vers la cuisine tout en marmonnant : « T'aurais quand même pu m'envoyer un message pour me dire que t'étais bien arrivé... » ne pouvant s'empêcher de rappeler à l'ordre son fils. Alors qu'elle posait le petit-déjeuner sur la table, elle entendit du bruit provenant de la chambre de son fils. Elle fronça les sourcils en constatant que Tulum était à ses pieds. Surprise, elle se tourna vers Diego avant de balbutier : « Tu... Tu n'es pas tout seul ? » Qui pouvait être plus matinal qu'elle ? Qui pouvait débarquer chez son fils aussi tôt. Elle baissa la tête vers les cafés et gênée dit à Diego : « Je ne savais pas... Je n'en ai pris que deux... ». Peut-être aurait-elle dû l'appeler ou au moins lui envoyer un message au lieu de venir ainsi à l'improviste mais c'était désormais trop tard.
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Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Les yeux fixés sur le plafond, Diego se remémorait les différentes étapes de la veille en tentant de ne pas sombrer à nouveau dans un flot de doutes. Il restait pourtant peu assuré quant à la façon de se comporter avec lui lorsqu’il se réveillerait et se trouvait chanceux d’avoir été réveillé plus tôt et d’avoir la possibilité d’y réfléchir. Après un instant passé ainsi, il s’était finalement recouché sur le côté, observant celui qui dormait paisiblement à côté de lui et il aurait souhaité pouvoir posséder la même nonchalance que lui, rien qu’un instant. Et comme un coup du sort, le bruit de quelqu’un qui frappait à la porte l’avait tiré de ce moment-là, où il avait finalement réussi à regarder Mateo avec apaisement, un sourire sur le visage. S’il n’attendait personne, un démarcheur ou un livreur serait bienvenue pour briser la glace après un moment nouveau, trop intime pour que Diego soit parfaitement à l’aise. Passant une main dans ses cheveux et masquant son bâillement de son poing, Diego avait enfilé un t-shirt en se dirigeant vers la porte. Il n’avait même pas eu le temps de terminer de s’habiller que déjà… « Didi ! » « Mamà ! » Son expression n’était pas celle du fils ravi de revoir sa mère après un mois mais bien celle de quelqu’un qui venait d’être pris la main dans le sac. Il s’était assuré de crier assez fort pour que l’information parvienne jusqu’à Mateo qui n’avait pas semblé être réveillé par les quelques coups portés sur la porte. « Tu m'as tellement manqué ! » Sa première pensée avait étrangement été à Emery et Cesar, qu’il avait lui-même surpris dans la maison familiale, et il savait maintenant ce qu’ils avaient pu ressentir. Il n’avait pas eu le temps d’en dire plus que déjà sa mère prenait possession des lieux, bien incapable de s’imaginer l’angoisse dans laquelle elle était en train de plonger son fils. Il était figé, cherchant des solutions pour s’éviter de devoir lui révéler la vérité aussi brutalement et il espérait que Mateo resterait dans la chambre. « T'aurais quand même pu m'envoyer un message pour me dire que t'étais bien arrivé... » « Pardon, j’y ai pas pensé j’étais fatigué et … » Maritza aussi avait entendu le bruit qui venait de le pétrifier sur place, il pouvait le voir dans son regard et dans la façon dont son visage s’était tendu. « Tu... Tu n'es pas tout seul ? » Il s’était mis à balbutier, redevenant un simple enfant devant une mère bien trop habituée à ce que la fratrie la mène en bateau pour se laisser endormir par des mensonges. « Je ne savais pas... Je n'en ai pris que deux... » « Non mais c’est rien, Mamà pourquoi t’es venue si tôt ? » Il ne pouvait pas mentir mais il pouvait éluder la question et s’imaginer que l’entrevue serait courte, assez pour éviter une rencontre bien trop anticipée entre Mateo qu’il ne savait même pas qualifier et sa mère. « C’est gentil mais je suis rentré tard hier, je serai venu cet après-midi tu sais… » Sa voix et son attitude trahissaient sa gêne, mais elle n’en était qu’à ses prémices, il s’en était rendu compte lorsqu’il avait compris sans même se retourner que Mateo était arrivé dans la pièce - et il espérait qu’il avait pris quelques minutes pour préparer un plan de secours. « Mamà tu connais Mateo de la galerie d’art ? » avait-il lancé sans la moindre subtilité, parce qu’il n’y avait aucune logique à ce que cette personne en particulier sorte de sa chambre au petit matin. Mateo l'avait sauvé une fois sur son lieu de travail et face à son frère et son ex, il espérait de toutes ses forces qu'il réussirait à en faire de même auprès de sa mère, mais le challenge était cette fois-ci bien plus compliqué. Difficile de se laisser convaincre que tout irait bien parce qu’elle ne savait rien et qu’ils auraient tout le loisir de lui raconter le scénario qu’ils souhaitaient, alors il n'avait pu que ravaler sa salive avec difficulté en attendant la suite.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Spoiler:
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2941 POINTS : 340
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Les retrouvailles avec Diego s'étaient passées encore mieux que tout ce que Mateo aurait pu s'autoriser à imaginer et alors qu'il était encore profondément endormi, le sourire dessiné sur ses lèvres ne prouvait que trop bien à quel point il en était heureux. Il n'avait pas entendu toquer, et il n'avait senti qu'à moitié Diego lorsqu'il s'était levé de son lit, mais il commençait à émerger en entendant une voix dans le salon. « Pardon, j’y ai pas pensé j’étais fatigué et … » Mateo avait cru entendre Diego l'appeler, ce qui l'avait sorti de son sommeil pour de bon. « T'as dit quoi ?? » S'étirant de tout son long il prit le temps de se lever tranquillement, déçu de ne pas le voir à ses côtés encore dans le lit. « Tu... Tu n'es pas tout seul ? Je ne savais pas... Je n'en ai pris que deux... » Après la soirée et la nuit qu'ils avaient passé à deux, Mateo avait imaginé tout un tas de scénarios possibles pour leur réveil mais celui d'avoir une troisième personne dans l'équation ne lui avait vraiment pas effleurer l'esprit une seconde, pourtant, il semblait entendre la voix d'une femme avec lui dans le salon. Il attrapait son jogging pour venir l'enfiler rapidement et se diriger vers la pièce à vivre. « Non mais c’est rien, Mamà pourquoi t’es venue si tôt ? C’est gentil mais je suis rentré tard hier, je serai venu cet après-midi tu sais… » Encore à moitié endormi il écoutait la conversation, ou en tout cas il essayait de le faire. Les bribes qu'il arrivait à percevoir ne présageaient rien de bon : c'était sa mère et elle venait de réaliser que Diego n'était pas seul chez lui. Il imaginait la panique du mexicain et bien que cela aurait pu le faire rire énormément, Mateo n'avait aucune envie de le laisser se débrouiller par lui même. S'il était resté discret sa mère n'aurait jamais su que Diego n'était pas seul chez lui ce matin là, mais il était trop tard pour ça. Il restait persuadé que le mexicain aurait été gêné presque autant même s'il c'était une femme qui se cachait dans sa chambre, par pudeur, alors il avait décidé de prendre les choses en mains et était sorti de là après avoir attrapé un t-shirt dans l'armoire de Diego, l'air de rien. « Holà ! » Un léger sourire et un geste de la main avaient accompagné sa salutation espagnole - oui, il trouvait ça hilarant en réalité. « Mamà tu connais Mateo de la galerie d’art ? » Mateo s'était accroupi pour prendre le temps de saluer Tulum qui le lui rendait bien, comme tous les matins depuis un mois maintenant. « On s'était croisés de loin à la cérémonie pour Cesar j'crois. » Ils n'avaient pas parlé mais il était sûr de l'avoir vue lors de la soirée. « Diego j'ai rêvé ou t'as osé râlé parce que ta mère est venue te voir alors qu'elle te ramène le petit déjeuner ? » Il avait jeté un œil entendu en direction de Maritza avant de s'avancer tout en enfilant le t-shirt qu'il avait en mains. Il s'était ensuite retourné vers Diego, s'en approchant de quelques pas. « Merci de m'avoir laissé fouiller dans tes fringues, j'avais plus rien de propre. » Qu'il avait lancé en venant lui donner un coup dans le bras. Au moins, ça pouvait expliquer pourquoi il sortait de sa chambre à coucher. Mateo agissait avec lui à l'instant comme s'il agissait avec Raf ou n'importe lequel autre de ses amis parce qu'il était persuadé que c'était ce que Diego aurait voulu. Et puis, il avait l'impression que s'il ne le sortait pas de cette situation gênante au plus haut point, le mexicain allait finir par s'effondrer - ou bien repartir de chez lui en courant pour prendre l'avion jusqu'à une nouvelle destination encore plus exotique que l'Afrique. « Croyez pas que le bordel vient de lui surtout, il m'a prêté son appart pour que je puisse fuir ma coloc le temps de son voyage. » L'air de rien il évoluait dans l'appartement comme si la situation était complètement normale, prenant le temps de débarrasser la table qui était encore encombrée après leur soirée de la veille.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
make me feel this way so i can breathe again
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 693 POINTS : 0
Si Martitza était plus que ravie de retrouver Diego, cela ne semblait pas être la même chose pour ce dernier qui semblait passablement gêné et presque agacé. La mexicaine était entrée dans l'appartement sans attendre le moindre accord, mais après tout elle était sa mère, elle avait tous les droits non ? Elle avait froncé les sourcils lorsqu'il lui avait dit qu'il n'avait pas pensé à lui envoyé un sms pour la prévenir de son arrivée. « T'avais promis » souffla-t-elle. Elle ne voulait pas se disputer avec lui alors qu'elle ne l'avait pas vu depuis un mois. L'instant était aux retrouvailles et à la joie, rien d'autre. Elle avait néanmoins l'impression que quelque chose perturbait Diego qui semblait de plus en plus mal à l'aise, comme s'il avait fait une bêtise et qu'il tentait de la lui cacher. Lorsqu'elle avait entendu du bruit provenant de la chambre, Maritza avait compris : Il était avec une femme ! Elle savait qu'elle aurait dû faire demi tour et rentrer chez elle afin de lui laisser son intimité et de ne pas entraver sa vie privée mais c'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle sache. Qui était cette demoiselle qui semblait avoir passé la nuit dans l'appartement ? Elle resta donc sur place à fixer la porte de la chambre. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit débarquer un jeune homme à moitié vêtu. Elle fronça les sourcils, son regard glissant sur son torse nu et entrouvrit les lèvres. Elle ne comprenait absolument pas ce qui se passait et ne savait pas comment elle devait réagir. « Holà ! » entendit-elle l'inconnu. Elle ne put que lui dire un « Bonjour » quelque peu hésitant. « Mamà tu connais Mateo de la galerie d'art ? » Elle tourna la tête en direction de son fils comme si en posant son regard sur lui tout allait s'éclairer mais cela ne fut pas le cas. Mateo ? Non bien sûr que non elle ne savait pas qui c'était. Elle ne savait surtout pas ce qu'il faisait chez son fils à une heure aussi matinale et dans une tenue plus que suspecte. « On s'était croisés de loin à la cérémonie pour Cesar j'crois. » Elle plissa les yeux en le regardant mais rien ne lui revint en tête. « Sans doute oui, je ne suis pas très physionomiste. » se justifia-t-elle. Soudainement elle avait envie de disparaître. Elle ne se sentait pas à l'aise sans vraiment savoir pourquoi. Mettre le doigt sur ce qui la gênait était difficile. Sans doute que le fait que Diego soit crispé n'aidait en rien. « Diego j'ai rêvé ou t'as osé râlé parce que ta mère est venue te voir alors qu'elle te ramène le petit déjeuner ? » elle avait ri sans même s'en rendre compte. Le fameux Mateo avait raison, quelle ingrate attitude ! Elle le vit enfiler un tee-shirt et alors qu'elle se rendait compte qu'il appartenait à son fils, Matteo poursuivit : « Merci de m'avoir laissé fouiller dans tes fringues, j'avais plus rien de propre. » Tout allait beaucoup trop vite pour Mari qui n'arrivait pas à en placer une et qui ne savait même pas ce qu'elle devait dire. Elle regarda donc son fils avant de lui dire : « Il a raison, tu pourrais me dire merci pour le petit déjeuner, et me préparer un thé. Je vous laisse les cafés. ». Elle fit un signe de tête en direction des deux gobelets qu'elle avait posés sur le plan de travail. Toujours debout, elle regardait le dit Mateo s'activer dans l'appartement comme s'il était chez lui. Maritza ne comprenait rien. Diego était-il en colocation ? C'était l'explication la plus logique mais elle était surprise de ne pas avoir été mise au courant plus tôt. « Croyez pas que le bordel vient de lui surtout, il m'a prêté son appart pour que je puisse fuir ma coloc le temps de son voyage. » Ce jeune homme était très à l'aise et lui parlait comme s'il l'avait toujours connue. Cela ne froissa pas la Mexicaine même si elle ne pouvait s'empêcher d'être surprise. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle avant de dire en plaisantant: « Je ne sais pas si tu as une petite amie ou non, mais pas certaine que ça lui plairait de voir une table dans cet état. » Elle l'aida alors à débarrasser ce qui traînait sur la table et ajouta plus sérieusement: « Au moins tu as pu t'occuper du chien... » tout en fixant Tulum qui se frottait contre ses jambes. Elle finit par regarder à tour de rôle Diego et Mateo et demanda : « Vous vous connaissez depuis combien de temps ? » La question pouvait paraître surprenante mais Mari avait du mal à croire qu'ils se connaissaient seulement depuis la galerie d'art. Qui laisserait un presque inconnu vivre chez lui ? En attendant qu'ils répondent, elle sortit les croissants et les pains au chocolat qu'elle déposa sur la table. Elle s'assit devant et regarda Diego : « Tout va bien ? Tu es tout pâle... » Il semblait avoir blêmi et cela l'inquiétait. Etait-il tombé malade ?
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Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
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Difficile de comprendre comment il pouvait être aussi à l’aise dans une telle situation, et ce malgré une tenue qui n’était pas celle que l’on choisissait au moment de rencontrer la mère de la personne que l’on fréquentait. Diego était conscient que les pigments de sa peau avaient perdu quelques tons alors qu’il avait entendu cet échange de salutations en ayant tout le mal du monde à réaliser que tout cela était réellement en train de se passer. Dans un élan de lucidité qui avait mis du temps à venir - et qui avait laissé le temps à Maritza de dévisager le garçon torse nu se tenant au milieu de l’appartement de son fils - Diego l’avait finalement présenté comme une connaissance sans réaliser à quel point cela ne facilitait pas la situation. « On s'était croisés de loin à la cérémonie pour Cesar j'crois. » Et il était ironique que cet événement soit mentionné, la scène s’y étant produite étant étrangement similaire à celle-ci. Diego incapable d’articuler correctement et d’empêcher son visage de montrer tout son désarroi et Mateo si sur de lui que le mexicain en venait à se demander s’il réalisait réellement ce qui était en train de se dérouler. « Sans doute oui, je ne suis pas très physionomiste. » Alors peut-être qu’elle oublierait cette première rencontre pour la remplacer par une seconde, bien plus authentique, lorsque le moment serait venu. Penser à cela l’avait rendu encore plus nerveux, les pensées de la nuit passée se mélangeant à la façon dont il avait été pris au dépourvu, donc il se retrouvait piégé. Devant ce silence qui s’allongeait pour laisser place à tout un tas de regards inquisiteurs, Mateo avait repris les devants. « Diego j'ai rêvé ou t'as osé râlé parce que ta mère est venue te voir alors qu'elle te ramène le petit déjeuner ? » Dans d’autres circonstances il n’aurait pas apprécié de le voir le dénigrer devant sa mère, mais il était bien trop distrait pour s’en preoccuper, le fixant plutôt alors qu’il enfilait un t-shirt que sa mère aurait pu reconnaître. « Merci de m'avoir laissé fouiller dans tes fringues, j'avais plus rien de propre. » Il était impressionnant de le voir trouver réponse à tout, assez pour que Diego s’autorise enfin à prendre une grande inspiration. « Il a raison, tu pourrais me dire merci pour le petit déjeuner, et me préparer un thé. Je vous laisse les cafés. » « Oui euh de rien et merci. » Ils se contenteraient de cela car déjà Diego s’éclipsait pour faire bouillir de l’eau, accordant une confiance aveugle à Mateo pour continuer à gérer une situation qui le dépassait totalement. « Croyez pas que le bordel vient de lui surtout, il m'a prêté son appart pour que je puisse fuir ma coloc le temps de son voyage. » « Je ne sais pas si tu as une petite amie ou non, mais pas certaine que ça lui plairait de voir une table dans cet état. » L’état de la table était le cadet de ses soucis jusqu’à ce qu’il pose les yeux dessus et se remémore les raisons qui les avaient menés à s’endormir sans la débarrasser. Il ne parvenait pas à faire comme si de rien était, ses yeux fuyant ceux de Maritza alors qu’ils suppliaient Mateo de continuer son incroyable jeu d’acteur tout en restant vigilant quant à la réponse qui suivrait. « Au moins tu as pu t'occuper du chien... » « C’est sur que c’est pas à toi que je l’aurais confié… vu comme tu détestes les chiens… » avait-il balbutié en amenant la tasse de thé à sa mère. Sa voix trahissait sa gêne au point où deux paires d’yeux le scruttaient alors qu’il essayait de donner un ton naturel à ses répliques inutiles et peu assurées. Il connaissait sa mère, mais ne pouvait se vanter de la connaître aussi bien qu’elle connaissait ses enfants et il pouvait voir dans son regard à quel point elle était suspicieuse. Et pour cause. « Vous vous connaissez depuis combien de temps ? » Il était en train de disparaître dans l’immense gobelet en carton contenant son café et sa question l’avait obligé à relever les yeux. « Tout va bien ? Tu es tout pâle... » « Oui, oui, pourquoi ça n’irait pas ? C’est juste que comme je t’ai dit on, enfin je t’attendais pas… Sinon j’aurais rangé. Et je suis encore sous l’effet du décalage horaire. » Il s’était raclé la gorge, la nuit avait surtout été très courte. Il s’était laissé un instant pour tenter de retrouver ne serait-ce qu’un peu de répartie pour s’éviter un échange futur avec sa mère a propos de ce moment. « On se connaît grâce à Rafael, Mamà. C’est quelqu’un de confiance, et puis il est un peu tôt pour un interrogatoire non ? » Le double sens de sa phrase ne serait correctement interprété que par Mateo, qui n’avait probablement pas pour projet de rencontrer Maritza aussi rapidement et la façon dont il se rapprochait toujours un peu plus des Gutiérrez ne rassurait absolument pas Diego sur la suite de leur histoire.
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Spoiler:
Mateo Alvarez
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ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2941 POINTS : 340
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Avoir Maritza face à lui et dans ce contexte tout à fait particulier renvoyait Mateo à une vérité à laquelle il n'avait pas plus songé que ça jusqu'ici : il n'avait jamais rencontré la famille d'aucune de ses relations. Ça en disait long sur le sérieux de celles ci et sur son envie de s'engager à ce point avec quelqu'un. Être dans une relation suffisamment solide pour se présenter comme le petit ami de quelqu'un devant toute sa famille était quelque chose d'effrayant. Chaque sourire, chaque coup d’œil échangé, serait un test silencieux mais redoutable, une évaluation pour déterminer s’il était véritablement digne de cette place, s’il était, aux yeux de tous, ‘assez bien’ pour celui qui comptait tant pour eux. Cela signifiait aussi se dévoiler, accepter de devenir vulnérable face aux attentes et aux jugements d’un entourage qui pouvait peser de tout son poids sur la relation. Tout ça, il n'était absolument pas prêt à le vivre et pourtant une autre vérité le frappait juste après celle ci : il avait presque déjà rencontré l'intégralité de la famille de Diego. Pas dans des circonstances qui viendraient officialiser quoi que ce soit puisqu'ils n'en étaient ni l'un ni l'autre à ce stade, mais tout de même, c'était à se poser quelques questions. « Sans doute oui, je ne suis pas très physionomiste. » Tout à fait humblement, il avait plus l'habitude de marquer les esprits que d'être oublié ainsi mais soit, l'essentiel n'était pas là aujourd'hui. Il leur fallait surtout se sortir de cette situation qui ne pouvait arriver qu'à eux puisqu'ils semblaient jouer de malchance lorsqu'il s'agissait de pouvoir rester discrets. Mateo répondait à la mère de Diego comme s'ils se connaissaient depuis toujours, se permettant même de plaisanter avec elle au détriment du médecin. « Il a raison, tu pourrais me dire merci pour le petit déjeuner, et me préparer un thé. Je vous laisse les cafés. » « Oui euh de rien et merci. » Si Maritza ne doutait certainement encore de rien, l'air coupable et inquiet qu'affichait Diego finirait bien tôt ou tard par la convaincre qu'il se passait quelque chose entre eux. « C'est gentil merci. » Avant d'attraper le café qui venait de lui revenir il s'était empressé de se lancer dans un peu de rangement pour désengorger la table, laissée en pagaille la veille puisqu'ils avaient trouvé tous les deux quelque chose de plus intéressant à faire pour continuer leur soirée. D'ailleurs, Mateo regrettait de ne pas pouvoir taquiner Diego à ce sujet, mais ce dernier devait être bien content d'esquiver la conversation. « Je ne sais pas si tu as une petite amie ou non, mais pas certaine que ça lui plairait de voir une table dans cet état. » Il avait pouffé de rire, se retenant de lancer un regard en direction de Diego qu'il imaginait aussi curieux qu'inquiet de la réponse qu'il allait fournir. « Heureusement que j'ai pas de petite amie alors. » Qu'il avait lancé en souriant. « Bon je pourrais aussi avoir un mec maniaque à qui ça plairait pas non plus. » Il aurait pu s'abstenir mais l'occasion était trop belle de voir comment Maritza allait réagir en entendant parler de relations entre deux hommes. « Au moins tu as pu t'occuper du chien... » Elle ne semblait pas porter Tulum dans son cœur. « C’est sur que c’est pas à toi que je l’aurais confié… vu comme tu détestes les chiens… » Ah, ça confirmait donc ce qu'il avait pensé. Mateo était venu s'installer à table, ayant attrapé son café. « Vous vous connaissez depuis combien de temps ? » Il aurait bien voulu lui sauver encore la mise mais il ne pouvait pas non plus parler à sa place à chaque fois, alors Mateo avait lancé en regard vers Diego en espérant qu'il ne panique pas... mais si, il était totalement en train de paniquer. « Tout va bien ? Tu es tout pâle... » « Oui, oui, pourquoi ça n’irait pas ? C’est juste que comme je t’ai dit on, enfin je t’attendais pas… Sinon j’aurais rangé. Et je suis encore sous l’effet du décalage horaire. » Diego avait cette tendance à trop parler lorsqu'il ne savait plus quoi dire et si la situation n'était pas aussi complexe, Mateo aurait prit le temps de l'observer avec tendresse. « On se connaît grâce à Rafael, Mamà. C’est quelqu’un de confiance, et puis il est un peu tôt pour un interrogatoire non ? » « J'ai grandit avec Raf en fait. Et ouais, quelqu'un de confiance, c'est comme ça qu'on me décrit souvent, j'aurais pas dit mieux. » Qu'il lançait en hochant la tête, son air absolument sûr de lui toujours accroché à son visage. « De toute façon je bois mon café et je m'en vais, t'as plus besoin de moi j'crois ? » Il en avait bu une gorgée avant de se retourner une nouvelle fois vers Maritza. « J'étais là pour m'occuper de Tulum ce matin et laisser Diego se remettre du décalage horaire, mais vu qu'il est levé maintenant je vais pouvoir rentrer chez moi. » L'explication mêlée à une pointe d'humour et un soupçon de culpabilisation de sa mère suffirait certainement à lever tout soupçon sur le fait que leur relation puisse être autre chose qu'amicale.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
make me feel this way so i can breathe again
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 693 POINTS : 0
La situation lui échappait totalement. Debout dans le salon au milieu des deux hommes, Maritza ne savait plus quoi faire ni quoi penser. Elle sentait bien qu'elle dérangeait et que son fils était particulièrement gêné mais elle ne comprenait tout simplement pas pourquoi. Ce n'était pas comme si elle l'avait surpris en train de faire quelque chose de répréhensible si ? Dans tous les cas, la nervosité de Diego transpirait par tous ses pores. Son visage passait par toutes les couleurs tandis qu'il avait du mal à s'exprimer et qu'il n'avait de cesse de balbutier. De l'autre côté, Mateo paraissait parfaitement à l'aise comme si tout ceci était parfaitement normal. C'était à ne plus rien y comprendre. La tête de la Mexicaine passait d'un visage à un autre alors qu'elle les écoutait parler à tour de rôle. Quand la mère de famille se concentra sur le désordre ambiant et tenta une plaisanterie, elle fut pris au dépourvu en entendant Mateo lui répondre : « Bon je pourrais aussi avoir un mec maniaque à qui ça plairait pas non plus. » Elle eut un léger sursaut tandis qu'elle sentait ses joues s'empourprer légèrement. Que devait-elle répondre à ça ? Elle ne s'était pas préparée à ce genre de remarques. Elle se racla la gorge, finit par sourire et par souffler : « Oui, oui bien sûr... En fait n'importe quel humain digne de ce nom n'apprécierait sans doute pas. » Elle ne savait plus où se mettre et fut presque ravie de voir Tulum débarquer à ses pieds. Pour une fois que ce chien intervenait à un moment propice. Si elle avait pu, elle aurait embrassé l'animal mais cela n'aurait fait que confirmer à Diego qu'elle était mal à l'aise par la tournure que prenait cette conversation. « C’est sur que c’est pas à toi que je l’aurais confié… vu comme tu détestes les chiens… » Elle roula les yeux au ciel, il était toujours dans les excès. Tout était toujours amplifié. « C'est pas que je les déteste c'est juste qu'ils foutent des poils partout... » Et aux dernières nouvelles, c'était elle qui se cassait le dos depuis des années à récurer les sols et à laver la maison. Elle aurait pu le préciser mais elle n'avait aucune envie de se disputer avec Diego d'autant plus que son fils lui avait souvent apporté son aide. Ne souhaitant pas s'attarder sur le sujet du chien, Maritza reporta son attention sur les deux hommes et les questionna sur leur rencontre et leur amitié quelque peu étrange à ses yeux. Diego n'avait de cesse de parler tel un moulin à paroles. Il était stressé, elle connaissait son fils par cœur. Elle n'arrivait néanmoins pas à mettre le doigt sur ce qui clochait. Finalement il lui expliqua qu'ils se connaissaient grâce à un ami commun et se sentit obligé de se justifier en disant que Mateo était une personne de confiance. La mère avait levé les yeux au ciel. Elle n'en doutait pas une seule seconde. Son fils n'était pas un idiot, jamais il n'aurait confié son appartement et son chien à quelqu'un en qui il n'avait pas confiance. « J'ai grandi avec Raf en fait. Et ouais, quelqu'un de confiance, c'est comme ça qu'on me décrit souvent, j'aurais pas dit mieux. » Une nouvelle fois elle se sentit rougir. Elle s'empressa donc de préciser : « Oh je n'ai aucun doute là-dessus, vraiment. » elle n'avait pas envie que l'ami de son fils pense qu'elle le soupçonnait d'être un malotru. Elle saisit un croissant et en croqua un morceau alors qu'enfin son fils lui apportait une tasse de thé. « De toute façon je bois mon café et je m'en vais, t'as plus besoin de moi j'crois ? ». Elle tourna la tête dans sa direction, se sentant soudainement bien stupide d'avoir débarqué de la sorte. « Non, non, ne te sens pas obligé de partir, je passais juste embrasser mon fils, je le verrai plus tard, lorsqu'il se sera remis du décalage horaire. » Le regard suspicieux qu'elle lança à Diego montrait bien qu'elle n'avait pas mordu à l'hameçon et qu'elle ne croyait pas un traître mot de ses explications bancales. « J'étais là pour m'occuper de Tulum ce matin et laisser Diego se remettre du décalage horaire, mais vu qu'il est levé maintenant je vais pouvoir rentrer chez moi. » Elle tourna la tête dans la direction de Mateo et fronça les sourcils. Etait-ce un reproche qu'il lui faisait ? Elle préféra ne rien dire mais en tournant la tête pour se concentrer sur son thé, ses yeux se posèrent sur le canapé de Diego. « Ne me dis pas que tu as dormi là-dessus... Tu dois avoir un sacré mal de dos ! » Le canapé de son fils était loin d'être confortable et elle peinait à imaginer le garçon dormir sur un tel lit mais sinon, où aurait-il dormi ? Soudain, la vision du garçon sortant de la chambre de son fils la frappa de plein fouet. Ils avaient dormi ensemble. Mari se mit alors à rire aux éclats : « Didi... Ne me dis pas que tu es gêné parce que tu as dormi avec Mateo et que j'ai débarqué à ce moment-là ? C'est pas un drame de dormir avec ses amis. » Et elle leva les yeux au ciel devant la pudeur exagérée de son fils. Décidément, il n'aurait pas fini de la surprendre.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Une situation pouvait toujours empirer et Diego avait pu le constater assez régulièrement depuis son enfance. S’il était d’abord mortifié, il s’était laissé bercer par la douce illusion que Mateo continuerait à piloter la discussion de manière à les sortir tous les deux de ce moment gênant et il avait commencé à se détendre. C’était ce moment précis qu’il avait choisi pour l’obliger à se figer à nouveau, alors qu’il s’était surpris à écouter la discussion entre lui et sa mère sans y voir plus que cela. « Bon je pourrais aussi avoir un mec maniaque à qui ça plairait pas non plus. » Le regard noir qu’il lui avait lancé était passé inaperçu auprès d’une Maritza décontenancée - et pour cause, il n’avait aucune raison de faire son coming out auprès de sa mère. « Oui, oui bien sûr... En fait n'importe quel humain digne de ce nom n'apprécierait sans doute pas. » Il aurait voulu disparaître, et s’était félicité d’avoir adopté un Tulum qui apparaissait comme la distraction parfaite face à ce malaise palpable qui n’en finissait pas, qui trouvait toujours un moyen de s’intensifier. Il avait tenté d’ouvrir la bouche, mais rien n’était cohérent. « C'est pas que je les déteste c'est juste qu'ils foutent des poils partout... » Il avait hoché la tête doucement, restant sans voix parce qu’il avait enfin compris que mieux valait pour lui qu’il cesse de tenter d’argumenter alors qu’il ne maîtrisait absolument pas l’exercice. S’il était capable d’une chose, c’était de s’enfoncer toujours un peu plus. Le moment aurait dû se terminer et vite, mais c’était sans compter la nonchalance de Mateo face à n’importe quelle situation et la curiosité dont faisait preuve Maritza envers les moindres détails de la vie de ses enfants. D’ordinaire, il ne la blâmait pas, mais aujourd’hui, il aurait pu la supplier de ne pas demander davantage d’explications. « J'ai grandi avec Raf en fait. Et ouais, quelqu'un de confiance, c'est comme ça qu'on me décrit souvent, j'aurais pas dit mieux. » Il le haïssait presque autant qu’il l’adorait et le pire pour lui était de constater que sa mère ne semblait pas s’offusquer de l’aplomb et de l’arrogance du garçon, qui était l’une des rares personnes à déstabiliser la matriarche. « Oh je n'ai aucun doute là-dessus, vraiment. » Mimant sa mère, Diego s’était mis à manger lui aussi, se vengeant sur la viennoiserie et ignorant les miettes qui jonchaient sa chemise. « De toute façon je bois mon café et je m'en vais, t'as plus besoin de moi j'crois ? ». Le regard noir avait été remplacé par quelque chose qui ressemblait à du désespoir et il avait tourné lentement la tête de droite à gauche. « Non, non, ne te sens pas obligé de partir, je passais juste embrasser mon fils, je le verrai plus tard, lorsqu'il se sera remis du décalage horaire. » Il n’était même plus étonné de voir sa mère remettre en question la seule chose vraie dans tout ce discours bancal. « J'étais là pour m'occuper de Tulum ce matin et laisser Diego se remettre du décalage horaire, mais vu qu'il est levé maintenant je vais pouvoir rentrer chez moi. » Allait-il réellement partir après cette nuit ? L’arrivée de sa mère était-elle le prétexte idéal pour qu’il puisse prendre la fuite ? A la crainte que sa mère soupçonne quelque chose s’ajoutait maintenant celle de voir Mateo prendre à la légère ce qu’ils avaient vécu. Alors qu’il se perdait dans ses pensées qu’il n’était pas en mesure d’éclaircir à ce moment précis, le désastre avait continué. « Ne me dis pas que tu as dormi là-dessus... Tu dois avoir un sacré mal de dos ! » Regardant tour à tour sa mère et le canapé, Diego s’apprêtait à reprendre sa respiration en voyant sa mère lui fournir un argument sans même s’en rendre compte. Mais évidemment, il n’aurait pas cette chance. « Didi... Ne me dis pas que tu es gêné parce que tu as dormi avec Mateo et que j'ai débarqué à ce moment-là ? C'est pas un drame de dormir avec ses amis. » Il avait levé le bras pour venir gratter l’arrière de son crâne avant de forcer un rire. « Bah si, si, c’est ça, c’est idiot, hin ? » Il sentait le regard de Mateo sur lui, celui-ci réalisant peut-être que le simple fait de dormir avec un homme aurait nécessité des heures d’argumentaire aux yeux de sa mère. « Faut que j’investisse dans un nouveau canapé, mais ce sera pas pour maintenant. » avait-il lancé en se cachant une nouvelle fois dans sa tasse, ses yeux se levant vers Mateo qui avait effectivement déjà pu tester ce couchage. « Par contre dis rien à Cesar parce que… » Parce que quoi ? Une nouvelle fois, les sourcils de ses deux interlocuteurs s’arquaient dans l’incompréhension. « Il aime pas trop que je sois pote avec Mat - » L’utilisation du surnom lui donnait des aigreurs d’estomac mais servait sa cause. « - parce qu’il bosse à la galerie et il pense que ça l’a aidé à gagner le concours. C’est n’importe quoi mais je veux pas de problèmes, tu comprends. » Son visage l’indiquait : elle ne comprenait évidemment rien, mais si elle parlait comme elle avait l’habitude de faire en chantant fièrement que Mateo, l’ami bisexuel de Diego avait passé un mois entier chez lui et avait dormi avec lui à son retour, il n’aurait plus aucun argument contre les certitudes de son frère.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove