ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4765 POINTS : 0
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
« ¡Puta!* » Flosh, c'est plus ou moins le bruit que vient de faire le pied de Sara en s'enfonçant dans cette mélasse marron, instantanément couvert par ses discrètes insultes. « ¡Qué asco!* » Elle tire de toutes ses forces sur sa jambe pour en sortir puis fait un pas en arrière, espérant retrouver un sol un peu plus stable que cette horreur. Elle cherchait de la bouffe au départ, pas de la boue – pourtant maintenant il n'y a que ça. Au stage de survie qu'elle a fait avec son frère – et dont elle garde comme souvenir majeur une splendide intoxication alimentaire –, on leur a dit de choisir une direction et de ne jamais s'en détourner, sous risque de se perdre à force de tourner dans un sens ou dans l'autre. Sara ne peut à présent que constater que c'était une idée de merde : elle a les pieds dans la gadoue, son pantalon est dé-gueu-lasse et même la corde qu'elle trimballe autour de ses hanches traîne par terre et devient marron. Elle ne sait même pas pourquoi elle l'a pris, peut-être parce que ça lui foutait la trouille de sortir sans rien alors elle a fourré ce qu'elle a hasardeusement trouvé dans l'épave dans son sac à main avant de s'en éloigner sans tarder – ça sentait le gaz, elle flippait que ça lui explose en pleine face.
Maugréant toujours, la brune s'apprête à faire demi-tour lorsqu'une silhouette apparaît dans son champ de vision. De taille humaine, heureusement, elle a des cheveux blonds et un visage... surtout couvert de boue, en fait. Mais lorsqu'elle s'approche, elle a l'impression de reconnaître des traits familiers. Il lui faut plusieurs secondes pour situer où elle l'a vue, et comme souvent la réponse est son téléphone. « Lena ? » demande-t-elle avec un étonnement certain dans la voix. Elle ne s'attendait pas à tomber sur une influenceuse qu'elle suit sur Instagram ici, pourtant ça semble parfaitement logique maintenant qu'elle y réfléchit. C'est courant de se voir offrir des croisières, dans ce métier là, non ? « J'ai failli ne pas te reconnaître avec... » Et d'un geste de la main devant son propre visage, Sara lui fait comprendre qu'elle devrait s'essuyer. Si elle était d'humeur blagueuse, elle crierait à la blackface, ce qui ne serait sans doute pas de très bon goût vu la tendance de Lena à enchaîner les polémiques dernièrement. Heureusement pour elle, la brune n'est absolument pas d'humeur maintenant que son pantalon est plus marron que bleu et que ses joues sont autant maquillées de boue que ses yeux de fards à paupière – heureusement qu'il n'y a pas de miroir ici, toutes deux en feraient une syncope.
*¡Puta! = Putain ! ¡Qué asco! = C'est dégueulasse !
I am the master
of my fate
ANAPHORE
I am the captain
of my soul
(c)crackintime
♥ :
Lena Edwards
le roman-photo
ÂGE : 29 ans. (22/03/1995) SURNOM : lenny est son pseudo sur instagram, c'est sous ce nom qu'on la reconnaît la plupart du temps. lena est un prénom bien assez court sinon, mais elle ne se vexera pas peu importe le surnom qu'on lui donne. STATUT : son faux couple avec micah est en fausse pause et elle se demande quand sa vie amoureuse retrouvera un peu de vrai. MÉTIER : fondatrice d'eclipse events, son entreprise d'organisation d’événementiel qu'elle développe depuis 2020. sa réputation n'est plus à faire dans le milieu. en parallèle elle est payée pour partager sa vie sur les réseaux sociaux. LOGEMENT : elle vit depuis plusieurs années dans un loft moderne et trop grand pour elle au dernier étage du n°404 beachcrest road, dans le quartier de bayside. POSTS : 5629 POINTS : 610
TW IN RP : cyberharcèlement, deuil, consommation de drogue (cocaïne) et d'alcool. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a subit plusieurs vagues de cyberharcèlement depuis qu'elle est influenceuse et a disparu des réseaux pendant presque un an › élevée dans une école catholique intégriste › ne reste jamais sans lumière, même la nuit, car elle est phobique du noir › investie dans le monde associatif : elle a été bénévole au rspca shelter et a participé à des actions pour manzili › ses principaux passe temps sont le surf et le violon, quand elle a le temps de s'y consacrer › ancienne consommatrice de cocaïne › boit un peu trop régulièrement de l'alcool mais expliquera toujours que ça va de paire avec son métier.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkcyan. RPs EN COURS :
edwards › you must leave everything that you cannot control. it begins with your family, but soon it comes around to your soul. well i've been where you're hanging, i think i can see kow you're pinned : when you're not feeling holy, your loneliness says that you've sinned.
mina › i never meant to call you out, i've always seen behind your smoke and mirrors. oh sweetheart, please don't yell at me, it really isn't hard to see the truth that's rotting underneath.
T'ignores comment t'as pu arriver aux limites de cette zone odorante et encore plus étrange et effrayante que le reste de la forêt, mais ce qui est sûr, c'est que t'y es et que tu es probablement perdue au milieu d'une île qui finira sûrement par être ta tombe. Cela fait des heures que celui qui devait te chercher de l'eau avait disparu, certainement qu'il était en train d'être digéré dans un estomac de reptile géant et merde, tu ne sais absolument plus quoi faire pour te sortir de cette situation cauchemardesque. « Lena ? » Sans attendre tu te retournes en entendant ton prénom. Cette voix tu ne la connais pas, le visage qui se dresse alors devant toi pas non plus. En un sens, ça te fais plaisir de savoir que même ici, au milieu de cette forêt étrange, au milieu de cet univers où tout semble vouloir te tuer ou t'avaler, certaines personnes te reconnaissent. Ton égo en est plus que satisfait même si finalement, ça n'a que peu d'importance : ce qui serait encore mieux que de conserver ta notoriété ce serait de conserver ta vie tout court. « J'ai failli ne pas te reconnaître avec... » Avec quoi ? La jeune femme désigne ton visage qui doit être loin de l'état dans lequel il est habituellement. En essayant de frotter, tu te rends compte qu'il est plein de boue et t'essayes de l'essuyer au mieux. « Oh non mais c'est pas possible. » Il y a bien plus grave à l'heure actuelle et objectivement, tu en es plus que consciente. Mais rien ne va et t'as juste envie de te plaindre pour des détails futiles parce que c'est comme ça que tu es et que visiblement, même un scénario catastrophe ne va pas te changer. Au loin, un cri effroyable résonne. Et parce que tout ça c'est beaucoup plus que ce que tu n'es capable de supporter, tu te mets à pleurer à chaudes larmes. « On va mourir merde, c'est sûr on va mourir. Je peux pas mourir ici, personne va jamais retrouver ma dépouille ? » Oui, "Lena l'influenceuse disparue" ça sonne bien à tes oreilles, sur le principe, puisque t'es prête à tout pour buzzer. Mais après réflexion t'as aucune envie de devenir un de ces faits divers jamais réglés. Après avoir craqué pendant une bonne minute, tu réussis à te sortir de ton meltdown pour te rappeler du minimum syndical de politesse que demande une interaction sociale même si, clairement ici les règles sociales ne comptent plus vraiment. « Tu t'appelles comment ? » T'as l'air d'une vraie folle à passer du coq à l'âne de cette façon mais après tout, c'est peut-être ce que t'es maintenant.
i'm not asking for a lot just that you're honest with me. my pride is all i got. please have mercy on me, take it easy on my heart even though you don't mean to hurt me, you keep tearing me apart. would you please have mercy ?
Sara Gutiérrez
la poudre désenchantée
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4765 POINTS : 0
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
Sara n'a pas la moindre idée de comment elle a atterri au milieu de toute cette boue. Apparemment c'est ce qu'il se passe lorsqu'on suit les conseils des experts en survie qui organisent même des stages, à moins que ce soit simplement la Gutiérrez qui les applique extrêmement mal. Sa fratrie répondrait que c'est forcément ça, et elle leur répondrait bien évidemment d'aller se faire foutre. De toute façon elle n'a pas envie de penser à elleux maintenant : si elle a pris cet avion, c'est en partie pour ne plus les voir pendant un temps. Leurs discours moralisateurs lui tapaient sur le système, de grandes leçons de vie comme elle ne veut pas les entendre, à croire qu'iels savent tout mieux que tout le monde. Qu'est-ce que ça l'insupporte cette impression de n'être à leurs yeux qu'une ado qui ne sait pas ce qu'elle fait si ce n'est une crise, comme si elle voulait faire son intéressante. S'iels pensaient que c'était son objectif, aucun doute que ces vacances sont une réussite : au lieu de se la couler douce sur la plage, elle cherche à manger dans la forêt et se perd au milieu de la gadoue.
L'apparition d'un visage connu au milieu de cet enfer boueux est terriblement rassurante même si elle ne sauve en rien Sara de cette galère. Enfin, il est connu de son téléphone, apparaissant habituellement sur son feed Instagram, mais c'est tout de même plus sympa que la tronche d'un sale dinosaure comme elle en a trop vus depuis qu'elle est ici. Même avec de la boue sur le visage et les vêtements sales, Lena a l'air plus gentille qu'un diplodocus. Elle essaie d'essuyer son visage mais la couleur prédominante reste cette de la gadoue dans laquelle elles pataugent, ce qui semble la désespérer. « Oh non mais c'est pas possible. » « Attends je vais t'aider, » propose la brune, à défaut de pouvoir lui tendre un miroir. Elle ne sait même pas si elle réussira à faire grand chose alors qu'elle-même est tachée de boue, et de toute façon elle n'en a pas le temps : elle n'a fait qu'un premier pas vers elle lorsqu'un cri terrifiant fend l'air et les fige toutes les deux. Il n'en faut pas plus à Lena pour fondre en larmes tandis que Sara essaie vainement de garder la face malgré la peur lisible dans ses yeux scrutant autour d'elles comme si elle était persuadée qu'une créature allait soudainement surgir. « On va mourir merde, c'est sûr on va mourir. Je peux pas mourir ici, personne va jamais retrouver ma dépouille ? » Les nerfs de la Gutiérrez craquent à leur tour et la voilà qui pleure elle aussi. « Je veux pas mourir non pluuus. » Et puis pas ici, pas comme ça. Pas que ce soit dans ses projets de mourir avant même avoir eu trente ans, mais même si c'était le cas elle voudrait que ce soit de façon un peu plus sympa que bouffer par un dinosaure. Visiblement Lena a la même angoisse qu'elle : crever ici, seule, à cause de créatures qui n'ont rien à foutre sur cette île paradisiaque – la bonne blague. Alors elles sont deux à sangloter, jusqu'à ce que leurs pleurs se tarissent et qu'elles reprennent le dessus. « Tu t'appelles comment ? » La brune renifle un coup et essuie son nez du dos de sa main. « Sara. » Après un nouveau reniflement, elle regarde autour d'elles comme si elle cherchait quelque chose – à tout hasard, des flèches lumineuses pour lui dire vers où aller – puis reporte son attention sur l'influenceuse. « Tu sais comment on retourne vers la plage toi ? » Ou au moins vers la forêt, en tout cas au moins quitter ce royaume de la gadoue qui pue.