ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 497 POINTS : 0
TW IN RP : grossiereté, tca, secrets de famille TW IRL : NCGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Demi finaliste Desserts Master Australia édition 2023 ◦ Auteure de New Romance qui bloque sur le deuxième tome de son roman à succès ◦ team petite ◦ têtue, dramaqueen, souriante, séductrice, malicieuse, fêtarde ◦ maman de Jafar le chat noir psychopathe ◦ bisexuelle assumée ◦ des TCA pas vraiment en sommeil, elle mange ses émotions ◦ Boxe & zumba, une vrai addictionCODE COULEUR : Aly dramatise en DarkKhaki ( #BDB76B ) RPs EN COURS : (02)Alyen#1 ◦ Alyzan#1
Izan ◦ j’ai le pouvoir d'exaucer tes prières, je suis garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires. moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, ...1 ›
RPs EN ATTENTE : AVATAR : Selena Gomez CRÉDITS : avatar (Merenwen) - gifs (selenamgsources) - code RP (30Y) - signature (alaska) - crackships (brisounours) DC : Pénélope Danbury (Blake Parfaite Lively) PSEUDO : brisounours (Laura) INSCRIT LE : 16/02/2024
Je pousse un long soupir de frustration quand on me guide vers un box des urgences et qu’on me demande de m’asseoir sur le brancard. J’en ai marre, je suis fatiguée, je pue la transpiration et je suis probablement en hypoglycémie parce que le responsable de la salle de boxe m’a obligée à me rendre aux urgences immédiatement. Pas dans une heure. Pas quand je me serais douchée ou juste changée de vêtements. Non, il voulait absolument que je me rende aux urgences parce que ma main droite est … bleu. Et c’est pas une image : ma main est bleue parce que j’ai peut-être tapé trop longtemps dans le sac de frappe ce soir. J’avais besoin de me défouler et j’ai pas vu le temps passer. C’est le responsable de la salle qui m’a arrêté et lorsque j’ai retiré mes gants, il a poussé un cri qui m’a donné des frissons. C’est pas de sa faute à Danny, il a une voix fluette absolument pas en accord avec sa carrure. Il m’a raconté qu’il a été opéré des cordes vocales quand il avait 12 ans et sa voix n’a jamais mué.
Ce n’est pas la voix de Danny le problème. Le problème c’est le dos de ma main qui est bleu et gonflé. Danny a peur que je me sois cassée la main alors il m’a conduit lui-même aux urgences du St Vincent et nous attendons depuis deux heures déjà. Ça me rend dingue parce que je suis certaine que ce n’est pas si grave que ça et puis, la poche de glace qu’on m’a donné me soulage beaucoup. J’ai insisté pour partir mais Danny n’est pas d’accord …
Encore 25 minutes plus tard, le rideau s’ouvre enfin … sûrement le médecin qui doit m’examiner. Mon cœur rate un battement et mes yeux s’écarquille. « Helen ?! » m’exclamais-je. Bien sûr qu’elle était là. Helen est chirurgienne orthopédiste dans cet hôpital … évidemment qu’elle est appelée … « Ils auraient pas dû te déranger. C’est … c’est rien je t’assure ! » lui dis-je en prenant garde à bien laisser la poche de glace sur ma main. Poche de glace que j’ai trop appuyé parce que je me mets immédiatement à grimacer. « J’ai juste … trop tapé dans le sac de frappe. » me justifiais-je sans savoir quoi rajouter. C’était toujours ça avec ma sœur aînée, je ne savais jamais quoi lui dire, comme si … comme si nous étions deux inconnues qui n’avaient rien à se dire.
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Write my name in the sand, Talk to myself for hours, Say things you don't understand. I can take myself dancing and I can hold my own hand ( ☽☽ )
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1800 POINTS : 480
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #12 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10 + #11
☆ YASMEN #4 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2 + #3
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
@Alyson Cartwright fin-octobre 2024 - st vincent ¤¤¤ crédits gifs (leiaofrph) / code (boté du sud )
« Cartwright, c'est pas de ta famille ? » A l'entente du nom de famille qui fut le sien pendant plus de vingt ans, la chirurgienne se retourna vers son collègue en fronçant les sourcils, insistant pour s'emparer de la tablette qu'il tenait dans ses mains, et qui détenait le dossier en question. Aussitôt, Helen songea à la présence de ses parents. Même si elle entretenait une relation particulière avec eux, et que la rancœur ces derniers temps se faisait plus marquée qu'autrefois à cause de toute cette dimension de "nous décidons à ta place", elle avait senti son cœur s'affoler en pensant que quelque chose était arrivée à l'un d'eux. Des parents, ça restaient des parents. L'affection qu'elle leur portait était suffisamment grand pour accepter de subir leur vision de la vie, et de se sentir à la fois angoissée à l'idée qu'ils aient franchi les portes de l'hôpital. Mais ce n'était ni le prénom de son père ou de sa mère qui apparut sous ses yeux. Alyson. Sa petite sœur. Le stress s'évapora plutôt rapidement, et encore plus lorsqu'elle lut qu'il s'agissait d'une blessure à la main. Dans d'autres circonstances, les chirurgiens n'étaient pas autorisés à s'occuper des membres de leur famille, mais pour une blessure à la main, Helen savait qu'elle pouvait faire une légère entorse à la règle. Alors elle se rendit aux urgences, dans le but de comprendre ce qu'il s'était passé avec la main de sa cadette. « Helen ?! » Un soupir s'échappa de ses lèvres. A quoi s'attendait-elle, de toute façon ? Ce n'était pas comme si Alyson et elle s'entendaient à merveille... bien au contraire. « Ils auraient pas dû te déranger. C’est … c’est rien je t’assure ! » La jeune femme leva les yeux au ciel, avant de râler : « Qui a dit que je venais spécialement pour toi ? » C'était le cas, mais prétendre le contraire, c'était plus facile, en fait, pour maintenir cette animosité entre les deux sœurs. En le voyant grimacer de douleur, Helen lui demanda d'abord : « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » - « J’ai juste … trop tapé dans le sac de frappe. » A ces mots, la chirurgienne se rapprocha de sa sœur pour venir examiner sa main, tout en déposant la poche de glace sur la petite tablette à côté de son lit. « C'est pas bien malin. » Elle avait bien envie de lui demander ce que ce sac lui avait fait pour frapper si fort, mais encore une fois, maintenir l'apparence de ne pas vouloir s'intéresser à elle, c'était un domaine dans lequel elle excellait. La main d'Alyson entre les siennes, pour l'observer sous toutes les coutures, elle laissa planer un profond silence. Un silence plutôt pesant, jusqu'à ce qu'elle donne son verdict : « C'est un bel hématome, mais rien de plus. Il faudra vérifier que tu n'aies pas de fièvre, si c'est le cas, il faudra revenir aussitôt. » Le diagnostic étant posé, Helen avait sa porte de sortie pour écourter cette entrevue avec sa sœur, mais la curiosité était plus forte, alors elle céda à la tentation de poser cette question qui lui brûlait les lèvres : « Qu'est-ce qu'il t'a fait, ce sac ? Tu as imaginé la tête des parents à sa place ? » Parce qu'il était bien connu qu'Aly faisait tout pour les rendre fous, non ? Alors, son hypothèse lui semblait parfaitement plausible.
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Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
Alyson Cartwright
le mouton noir
ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 497 POINTS : 0
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« Qui a dit que je venais spécialement pour toi ? » je me retiens de lever les yeux au ciel et tente de garder une mine neutre. Mon regard couleur chocolat croise celui de mon aînée et je me mets immédiatement à chercher des points communs physiques entre nous. Et c’est comme si j’ouvrais enfin les yeux. On a les mêmes yeux. La même couleur en tout cas. Tout comme moi, ma sœur n’est pas très grande. Mais Helen a une jolie peau laiteuse, qui bronze peu alors qu’une après-midi au soleil suffit à rendre ma peau couleur caramel. « Oh ! J’ai pas la prétention de croire que tu serais venue spécialement pour moi ! » lui répondis-je par pure provocation. J’avoue être surprise qu’elle ne s’en aille pas sur le champs ou ne demande pas à un collègue ou un interne de faire le sale boulot à sa place. Je suppose qu’il doit y avoir une règle qui autorise à ne pas soigner sa famille et je pensais qu’elle sauterait sur l’occasion… Mais non !
Elle s’approche de moi et me demande comment j’en suis arrivée là. J’ai une envie folle d’abréger ce moment et l’envoyer bouler m’effleure un instant l’esprit mais si ça signifie attendre encore deux heures pour voir un autre médecin, je préfère encore endurer la présence de ma sœur. Cette dernière examine ma main attentivement et je ne peux pas retenir une grimace de douleur quand elle retire – sans la moindre délicatesse d’après moi - la poche de glace. « C'est pas bien malin. » - « Ouai bah j’avais besoin de me défouler. » Je marmonne, promenant mon regard partout dans la pièce sauf sur ma main parce que je n’ai pas vraiment envie de voir les dégâts que j’ai moi-même provoqué. Je ne suis pas gauchère mais Mac va me tuer si elle apprend que je mets à mal mon outil de travail. Je suis sensée continuer à écrire mon deuxième roman et pour ça, j’ai besoin de mes deux mains pour taper à l’ordinateur. Ce qu’elle ignore c’est que je suis complètement bloquée dans mon processus d’écriture mais, là, ce n’est clairement pas le sujet ni le moment d’y penser.
« C'est un bel hématome, mais rien de plus. Il faudra vérifier que tu n'aies pas de fièvre, si c'est le cas, il faudra revenir aussitôt. » J’acquiesce pour lui faire comprendre que j’avais bien compris ce qu’elle me disait. Je n’avais aucune envie de revenir ici. Maintenant que le consultation était terminée, elle allait pouvoir me laisser partir et je n’avais qu’une hâte : prendre une bonne douche. « Qu'est-ce qu'il t'a fait, ce sac ? Tu as imaginé la tête des parents à sa place ? » Sa question me prit par surprise et j’eus, même, un léger mouvement de recul. J’aimerais lui dire ce qui me tracasse, lui parler du père Hernandez et de cette tâche de naissance dans le cou que nous avons en commun mais je bloque. C’est toujours pareil avec Helen, elle comme moi, gardons une distance et on ne se comprend pas. Je crois même que nous ne nous sommes jamais comprises et le fossé qui nous sépare s’est d’autant plus agrandi lorsqu’elle s’est mariée avec Mr Parfait, alias son mari Sam. Je ne l’ai jamais aimé cet homme, lui non plus d’ailleurs et je l’ai toujours très faux, dans le paraître … « Parce que ça t’intéresse vraiment ? » lui demandais-je sur un ton provocateur – un mécanisme de défense chez moi - me doutant que la réponse serait forcément négative. Je pousse un long soupir puis baisse les yeux quelques secondes. « Laisses tomber … » Je me lève et me saisis de la poche de glace que je remets sur ma main. « Merci pour la consultation et désolée de t’avoir dérangée, t’as sûrement mieux à faire ailleurs. » conclus-je tout en m’avançant vers la sortie.
724 mots
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ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1800 POINTS : 480
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@Alyson Cartwright fin-octobre 2024 - st vincent 714 mots ¤¤¤ crédits gifs (leiaofrph) / code (boté du sud )
« Oh ! J’ai pas la prétention de croire que tu serais venue spécialement pour moi ! » C'était pourtant le cas, et la chirurgienne se sentit bête de prétendre le contraire, rien que pour agacer sa petite soeur. Mais c'était ainsi que les choses fonctionnaient entre elles ; elles s'énervaient mutuellement, de peur de vouloir entrer dans des moments de confidence qui n'avaient jamais vraiment eu lieu. Leurs parents passaient leur temps à les comparer toutes les deux, une compétitivité était née, jusqu'à ce qu'Alyson prenne plutôt la décision de chercher tous les moyens possibles pour les rendre fous. Au fond, Helen devrait plutôt la remercier d'être cette petite dernière au caractère affirmé, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, et qui ne laisserait certainement pas leurs parents dicter sa vie. Mais leur relation était tellement au point mort, Helen se sentait tellement pas proche d'Alyson, qu'elle n'imaginait pas un seul instant laisser leur relation de sœurs prendre cette direction aujourd'hui. Et pourtant, la chirurgienne lui faisait face, alors qu'elle aurait pu tourner les talons en constatant que le patient Cartwright n'était ni sa mère, ni son père, mais sa chieuse de petite sœur. Elle en était même à enfreindre cette petite règle en examinant la main d'Alyson, mais chut. « Ouai bah j’avais besoin de me défouler. » - « Depuis quand tu joues à la dure qui fait de la boxe ? » Elle arqua un sourcil avec un sourire à demi-moqueur, ne relevant pas cette fameuse envie de se défouler. Est-ce qu'Alyson lui laissait sous-entendre que quelque chose n'allait pas dans sa vie, au point de frapper un sac si fort que sa main en était devenue bleue ? ça semblait être le cas. Mais Helen n'attrapa pas aussitôt cette perche, préférant examiner silencieusement sa main. Le lourd silence qu'elle installa entre elles avait un côté assez oppressant. Alyson devait regretter sa présence en tant que médecin ; petite vengeance sur toutes les fois où sa sœur s'était montrée agaçante à chacune de leur entrevue. La dernière en date était l'anniversaire de mariage de leurs parents, où elle n'avait cessé de la harceler pour savoir si son excuse de Covid pour expliquer l'absence de Sam était réelle. Au bout de quelques instants, Helen énonça son diagnostic : ce n'était rien de grave. La brune lui expliqua alors la démarche à suivre, lui précisant bien de surveiller une éventuelle fièvre. Puis, prise de curiosité, elle osa finalement la question sur la raison de son acharnement sur le sac qui était à l'origine de sa douleur à la main, mais pas que, visiblement. « Parce que ça t’intéresse vraiment ? » En réalité, oui. Mais Helen était bien trop fière pour l'admettre de but en blanc. « Laisses tomber … Merci pour la consultation et désolée de t’avoir dérangée, t’as sûrement mieux à faire ailleurs. » En la voyant se lever, la chirurgienne la retint en attrapant son avant bras de sa main valide, en fronçant les sourcils. « Tu crois aller où comme ça ? Je n'ai pas dis que la consultation était terminée. » Gronda-t-elle, en l'invitant à se rasseoir au bord du lit d'hôpital. « Tu ne vas pas juste repartir avec ta poche de glace sur la main, réfléchis un peu. » Oui bon, c'était plus fort qu'elle, mais Alyson ne jouait pas vraiment les malines là. « Je vais te mettre un bandage, l'immobilisation de ta main réduira un peu la douleur des prochains jours. » Sa sœur étant de nouveau installée, la chirurgienne alla chercher de quoi lui faire le fameux bandage dans les placards à fournitures médicales. Accroupie et réfléchissant à tout ce dont elle avait besoin, Helen était donc le dos tourné vers Alyson, ce qui lui donna suffisamment de raisons pour aborder de nouveau le sujet du sac, sans laisser l'impression d'être vraiment si intéressée que ça : « Alors ? Raconte pour le sac ? » Un silence plane, le temps qu'elle se saisit du matériel nécessaire, puis la brune vient s'asseoir sur un tabouret à roulettes en face d'elle, en soupirant : « Allez, on ne va pas se regarder en chien de faïence tout le temps du bandage, si ? » Pitié que non, qu'Alyson saisisse cette opportunité.
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ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 497 POINTS : 0
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Le problème que nous avons avec ma sœur, c’est que nous ne savons pas communiquer autrement qu’en nous prenant la tête. Nos parents ont toujours pris un malin plaisir à nous mettre en compétition et même si je me suis détachée de leurs exigences irréalisables, ce n’est pas le cas d’Helen. C’est la principale raison pour laquelle nous ne nous comprenons pas d’ailleurs. Je ne comprendrais jamais pourquoi elle leur obéit au doigt et à l’œil, pourquoi elle répond aveuglément à toutes leurs exigences irréalistes, pourquoi elle cherche à leur faire plaisir alors qu’ils ne seront jamais satisfaits quoi que l’on fasse. Je préfère les décevoir eux mais vivre ma vie aussi imparfaite soit-elle. « Depuis quand tu joues à la dure qui fait de la boxe ? » Sinon, je n’aurais pas besoin de me défouler sur un sac de frappe jusqu’à avoir la main bleue. « ça fait deux ans que j’en fait de la boxe. » lui fis-je remarquer. « Je joue pas la dure, ça me permet de me vider l’esprit et je sais pas, ça me plait, c’est tout. » Et parce que c’était un moyen comme un autre d’avoir une activité physique, tout comme la zumba et finalement, je m’étais prise au jeu et je me régalais. Mais ça, je ne le précisais pas. J’avais commencé la boxe quand j’avais eu une période encore plus compliquée avec les parents lorsque j’avais participé à Dessers Master et qu’ils ne supportaient pas que je fasse de la télé. J’étais stressée, triste et je mangeais beaucoup … Je ne supportais pas comment je devenais physiquement alors je m’étais dit que me mettre au sport était sans doute la meilleure option.
Son sourire à demi-moqueur me fit lever les yeux au ciel, exaspérée par son comportement. Bon sang, je ne supportais pas quand elle me traitait comme une gamine. Un silence pesant s’installa entre nous lorsqu’elle examina ma main silencieusement. Ça tombait bien, j’avais plus du tout envie de lui parler. Pourquoi est-ce que je m’étais dit que ça pourrait être une bonne idée de lui parler de mes soupçons au juste ? Je ne vais pas mentir, j’éprouve un certain soulagement quand elle me dit que je n’ai pas cassé ma main. Parfait !, je vais pouvoir quitter cet endroit, m’éloigner de ma sœur et aller prendre une douche ! « Tu crois aller où comme ça ? Je n'ai pas dis que la consultation était terminée. » Je lui lance un regard assassin quand elle attrape mon avant bras pour me retenir et je pousse un soupir exagérément long. « Tu ne vas pas juste repartir avec ta poche de glace sur la main, réfléchis un peu. » Je cède et viens me rasseoir pour qu’elle effectue les soins mais je n’ai qu’une hâte, sortir d’ici, loin d’elle. « Tu parles vraiment comme ça à tous tes patients ? » Lui demandais-je, plus par provocation que pour avoir une vraie réponse, « Où j’ai droit à un traitement de faveur ? »
Elle m’expliqua qu’elle allait me mettre un bandage pour réduire la douleur pour les jours à venir puis se tourna, dos à moi, pour chercher le matériel. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle remette le sujet du sac de frappe sur le tapis et c’est pour ça que je ne répondis pas dans l’immédiat. La surprise pouvait se lire sur mon visage même si elle ne pouvait pas le voir. La parfaite Helen Cartwright … pardon, Helen Stenfield s’intéressait vraiment à moi ? Sans que je ne m’en rende compte, elle était de nouveau face à moi, sur un tabouret. « Allez, on ne va pas se regarder en chien de faïence tout le temps du bandage, si ? » Je baissais le regard et me pinçait la lèvre inférieure. « Ok. » concédais-je tout en lui tendant ma main meurtrie. Je grimaçais au moindre contact. J’y étais pas allée de main morte. « J’étais chez les parents il y a deux semaines, » le dimanche où elle était apparemment de garde à l’hopital, « Et euh …J’ai remarqué un truc bizarre. Je suis allée à la paroisse avec eux et … » j’hésite parce que ce n’est pas facile à dire et puis … si je me trompe ? Si je fais fausse route ? « T’as déjà remarqué que le père Hernandez avait une tâche de naissance dans le cou ? Un tâche de café … » … La même que moi. Je relève enfin les yeux vers elle et plante mon regard dans le sien. Pas en signe de défi. Je ne sais même pas ce que j’attends d’elle, peut-être être rassurée ? 859 mots
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@Alyson Cartwright fin-octobre 2024 - st vincent 815 mots ¤¤¤ crédits gifs (leiaofrph) / code (boté du sud )
S'adresser à Alyson comme Helen le faisait toujours, comme ses parents lui avaient toujours appris à le faire, en fait ; avec cette envie de compétition constante. Faire mieux qu'elle, voir mieux qu'elle, être plus appréciée qu'elle. En la dénigrant, Helen se mettait forcément en avant, et cherchait donc à tout prix à plaire à leurs géniteurs. Cette éducation n'était pas saine, et Helen s'en était rendue compte, au fil des années, surtout depuis le début de sa trentaine. Alors qu'elle pensait être une femme heureuse, avec un boulot parfait, un mariage (soi-disant) parfait, le monde d'Helen s'était écroulée sur sa tête en constatant que la vie qu'elle menait était à l'image de ce que ses parents avaient toujours souhaité, mais pas elle. Pourtant, après avoir réalisée cela, la chirurgienne continuait de suivre bêtement les "conseils" de son père. Helen savait qu'Alyson trouvait cela ridicule, et même si elle avait parfaitement raison (chose qu'elle n'admettrait néanmoins jamais), ce que la chirurgienne trouvait ridicule de son côté, c'était ce je m'en foutiste à l'idée d'être toujours en désaccord avec les deux personnes qui l'avaient élevé, nourri, logé. « ça fait deux ans que j’en fait de la boxe. Je joue pas la dure, ça me permet de me vider l’esprit et je sais pas, ça me plait, c’est tout. » Helen ne s'intéressait tellement pas à la vie de sa petite soeur qu'elle n'avait aucune idée de ce hobby... à moins qu'elle lui avait déjà dit, et que c'était sorti très rapidement de sa tête ? Probable. Dans les deux cas, cela traduisait un manque véritable d'intérêt pour sa vie.
Pourtant aujourd'hui, la chirurgienne se tournait vers une attitude différente auprès de sa sœur ; certes, elle ne décidait pas du jour au lendemain de devenir cul et chemise avec elle, loin de là ! Mais faire un effort, alors que tout allait mal dans sa vie sentimentale, que ses ressentiments pour son père ne faisaient que s'accentuer, Helen jugeait acceptable l'idée d'essayer de se rapprocher un peu d'Alyson. Alors, après lui avoir fait réaliser que la consultation ne touchait pas encore à sa fin, la remarque d'Alyson la tendit un peu : « Tu parles vraiment comme ça à tous tes patients ? Ou j'ai droit à un traitement de faveur ? » Helen se mordit l'intérieur de la joue, se retenant d'être trop cinglante à son égard ; pourtant Alyson lui tendait complètement le bâton pour se faire battre. « Redescends, Alyson, t'es encore en train de rêver d'attirer mon attention, là. » C'était plus fort qu'elle, se retenir de rétorquer à l'écrivaine, c'était trop difficile. Pourtant, Helen lui posa la question une seconde fois, concernant son acharnement contre un sac de sable de la salle de boxe. Au fond, elle lui redemandait un peu en agitant un drapeau blanc l'espace de quelques instants, lui offrant la possibilité finalement d'avoir une conversation à peu près normale. Parce qu'en réalité, Helen ne s'attendait absolument pas à ce que les soucis de sa sœur soient si gravissimes à côté des siens. « Ok. J'étais chez les parents il y a deux semaines. Et euh …J’ai remarqué un truc bizarre. Je suis allée à la paroisse avec eux et … » Alors que ses doigts s'agitaient avec délicatesse pour lui réaliser son bandage, Helen s'arrêta face à l'hésitation d'Alyson, et la regarda, comme pour la convaincre de poursuivre, même si elle sentait mal le fait qu'elle intègre leurs parents dans ses problèmes. « T’as déjà remarqué que le père Hernandez avait une tâche de naissance dans le cou ? Un tâche de café … » La chirurgienne haussa un sourcil, puis s'attendit à ce qu'Alyson poursuive : « Non, si t'avais pas déjà remarqué, j'évite soigneusement de vous accompagner. » Elle reprit tranquillement la réalisation du bandage, certaine que sa sœur allait reprendre la parole mais, en fait, elle ne lui laissa pas le temps, puisqu'elle fit elle-même le cheminement entre la fameuse tâche de café dans le cou du père Hernandez et celle d'Alyson, qui avait longtemps été à l'origine de moqueries de sa part, histoire de lui prouver déjà plus jeune qu'elle valait bien mieux qu'elle : « Oh là, qu'est-ce que tu insinues, Alyson ? » Elle qui pensait écouter de pauvres jérémiades à cause du travail, ou des déceptions amoureuses qui lui auraient donné une violente envie de se défouler à la boxe, les voilà qui étaient en train d'aborder un sujet très délicat, qui touchait essentiellement leur mère : « Attention à ce que tu t'apprêtes à dire, ce sont de graves accusations que tu sous-entends... ou alors, j'ai mal compris où tu voulais en venir. » C'était ça, n'est-ce pas ? Alyson ne cherchait pas à dire que son père était le père Hernandez... et surtout, que leur mère n'avait pas été un jour infidèle à l'égard de James Cartwright ?
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
Alyson Cartwright
le mouton noir
ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 497 POINTS : 0
TW IN RP : grossiereté, tca, secrets de famille TW IRL : NCGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Demi finaliste Desserts Master Australia édition 2023 ◦ Auteure de New Romance qui bloque sur le deuxième tome de son roman à succès ◦ team petite ◦ têtue, dramaqueen, souriante, séductrice, malicieuse, fêtarde ◦ maman de Jafar le chat noir psychopathe ◦ bisexuelle assumée ◦ des TCA pas vraiment en sommeil, elle mange ses émotions ◦ Boxe & zumba, une vrai addictionCODE COULEUR : Aly dramatise en DarkKhaki ( #BDB76B ) RPs EN COURS : (02)Alyen#1 ◦ Alyzan#1
Izan ◦ j’ai le pouvoir d'exaucer tes prières, je suis garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires. moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, ...1 ›
RPs EN ATTENTE : AVATAR : Selena Gomez CRÉDITS : avatar (Merenwen) - gifs (selenamgsources) - code RP (30Y) - signature (alaska) - crackships (brisounours) DC : Pénélope Danbury (Blake Parfaite Lively) PSEUDO : brisounours (Laura) INSCRIT LE : 16/02/2024
« Redescends, Alyson, t'es encore en train de rêver d'attirer mon attention, là. » Bon sang, elle ne me facilitait pas la tâche. J’essayais d’avoir une conversation sereine, de lui dire quelque chose qui me tenait à cœur… en tout cas qui me perturbaient suffisamment pour cherche à lui parler et elle, elle cherchait, comme d’habitude à avoir le dessus sur moi. « Non ça c’est toi qui le fait constamment avec papa. » lui répliquais-je avec froideur, sans prendre les moindres pincettes. Évidemment, je n’étais pas au courant de ce qui se passait dans sa vie donc je ne pouvais pas imaginer à quel point mes paroles pourraient faire mouche dans son esprit. « T’inquiètes pas, t’es sa fille préférée et ça changera jamais. Je te le laisse avec graaaand plaisir le rôle de chouchou, j’en veux pas. » Parce que je ne veux surtout pas être comme toi, comme eux Voilà ce que ça sous entendait, ce que ça voulait dire.
Ce qui m’étonnait c’est qu’elle insiste autant pour savoir ce que j’avais en tête. Étrangement rassurée par son ton. Ce n’était pas évident parce que, moi-même je n’étais sûre de rien. J’avais remarqué la tâche de naissance du Père Hernandez et depuis, je n’arrêtais pas de faire le rapprochement avec celle que j’avais. Même endroit, même couleur … C’était peut-être une coïncidence ? Au fond de moi, j’espérais qu’Helen me dise, en tant que médecin, que ce ne pouvait qu’être une coïncidence, qu’on pouvait avoir des tâches de naissance ou des grains de beauté identiques sans que ça ne soit bizarre. Au fond de moi, c’était peut-être ça que j’avais envie d’entendre et même temps, même si j’avais l’impression d’être dans le brouillard, même si cette découverte me mettait mal à l’aise en un sens, j’avais aussi l’impression que tout s’éclairait autour de moi. « Non, si t'avais pas déjà remarqué, j'évite soigneusement de vous accompagner. » Je lève un sourcil tout en l’observant me mettre ce bandage avec délicatesse. Je comprenais qu’elle évite d’y aller, et je me demandais à chaque fois pourquoi je faisais tant d’effort. La réponse était pourtant simple : je voulais maintenir un infime lien avec ma famille … plus particulièrement avec mon frère et ma sœur. Je devais être un peu maso parce qu’ils avaient passé leur vie à me faire comprendre que je n’étais pas comme eux. Et c’était vrai, je n’étais pas comme eux parce que j’avais arrêté de vouloir me conformer aux attentes irréalistes de nos parents mais une toute petite partie de moi ne voulait pas rompre les liens avec ma fratrie. Cette toute petite partie qui espérait faire encore partie de la famille même si elle faisait tout pour s’en détacher complètement. « Oh là, qu'est-ce que tu insinues, Alyson ? » J’haussais les épaules en secouant la tête. La vérité c’est que je ne réalisais pas encore véritablement que j’avais mis le doigt sur un secret de famille. Je n’arrivais à rien dire d’autre parce que ça me paraissait tellement dingue … pas vrai ? Et pour une fois, ce n’était pas une confrontation que je souhaitais avec ma sœur aînée, c’était … du réconfort ? Je voulais … je ne sais pas ce que je voulais en fin de compte, mais pas ce qui était en train de se jouer sous mes joues. Je ne m’attendais pas – et en même temps si – à cette réaction. « Attention à ce que tu t'apprêtes à dire, ce sont de graves accusations que tu sous-entends... ou alors, j'ai mal compris où tu voulais en venir. » Tout à coup, je me trouvais vraiment idiote. A quoi est-ce que je m’étais attendue ? Helen et moi, on ne se comprenait pas. On ne se comprendrait définitivement jamais. Je me sentais bête d’avoir imaginé, ne serait-ce qu’un quart de seconde, qu’elle puisse m’être d’un quelconque soutien. Quand elle réagissait comme ça – accusatrice, moqueuse, froide – je me renfermais toujours sur moi. C’était ma carapace, mon moyen de défense. « J’insinue rien du tout. Je te dis juste ce que j’ai remarqué, » lui dis-je en tentant de garder mon calme parce que la colère commençait à monter en moi, menaçait d’exploser, « Maman s’est rendue compte que j’avais remarqué et depuis, elle m’évite. J’ai essayé de lui parler en privé mais elle me fuit. Elle ne répond pas à mes textos ni à mes appels. » Et elle espérait que j’allais oublié ? Que j’allais laisser tomber ? Mais son comportement ne m’incitait pas à abandonner, bien au contraire ! « Je sais même pas pourquoi j’ai voulu t’en parler, alors … laisses tomber et oublies ce que je viens de te dire. » Je me pinçais la lèvre inférieure et soufflais longuement, « J’ai vu ça et j’arrête pas d’y penser ! » m’agaçais-je en la défiant du regard, « Putain, tu peux pas arrêter deux secondes de défendre les parents et de jouer les filles parfaites ? C’est pas une compétition là, je cherchais juste à te parler Helen ! » m’énervais-je. Je me rendais compte que ma main tremblait, de colère et je la retirais un peu trop vivement pour finir d’attacher mon bandage. Je me saisis de mon sac de sport, ma veste et me tournais vers elle : « On oublie cette conversation. C’est mon problème, je vais m’en occuper toute seule et te laisser à ta petite vie bien parfaite. » lui dis-je avec froideur. Le masque. Toujours le masque pour ne pas qu’elle voit que tout ça me blesse. 1031 mots
I can buy myself flowers
Write my name in the sand, Talk to myself for hours, Say things you don't understand. I can take myself dancing and I can hold my own hand ( ☽☽ )
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1800 POINTS : 480
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #12 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10 + #11
☆ YASMEN #4 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2 + #3
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
@Alyson Cartwright fin-octobre 2024 - st vincent 818 mots ¤¤¤ crédits gifs (leiaofrph) / code (boté du sud )
La communication entre les sœurs Cartwright, c'était quand même quelque chose. Alyson et Helen alternaient entre paroles douces et paroles cinglantes, depuis toujours. Leurs parents leur avaient tellement appris à se confronter, l'une et l'autre, pour toujours être la meilleure, qu'elles continuaient encore aujourd'hui à se comporter comme deux enfants, qui veulent faire mieux que l'autre. « Non ça c’est toi qui le fait constamment avec papa. » Alyson n'arrivait pas à comprendre qu'Helen s'évertue à plaire au mieux à ses parents, et surtout à son père, qui était indéniablement le plus exigeant des deux. Même si la chirurgienne avait ouvert les yeux sur le fait que la relation avec son père n'était pas saine, Helen ne pouvait s'empêcher de toujours essayer de se plier à ses exigences... « T’inquiètes pas, t’es sa fille préférée et ça changera jamais. Je te le laisse avec graaaand plaisir le rôle de chouchou, j’en veux pas. » Sa petite sœur la tendait à lui lancer des perches pour lui rétorquer avec méchanceté des choses fausses, et sans importances... Alors que la brune espérait pouvoir agiter un drapeau blanc l'espace de quelques minutes, Alyson l'embarquait dans une nouvelle querelle à base de "c'est toi la p'tite préférée". « C'est pas difficile, je ne fais pas tout pour le rendre fou, moi. » Dire qu'elle n'avait jamais eu pour vocation d'être la chouchou, la petite privilégiée et préférée, c'était faux ; c'était ce qu'elle avait toujours recherché. Aujourd'hui, la situation était différente... Helen avait compris que cela ne servait à rien de se plier en quatre pour tenter de rendre fier son père, car rien n'était jamais suffisant à ses yeux.
Avec un peu d'insistance, Helen réussit finalement à apaiser les tensions entre Alyson et elle, invitant sa sœur à se confier sur ses soucis actuels. Si elle avait su d'avance que la cadette se lancerait dans un discours accusateur auprès de leur mère, Helen ne l'aurait jamais laissé ouvrir la bouche pour raconter des sornettes pareilles. Ce qu'Alyson supposait là était grave, et la chirurgienne ne perdit pas une seconde pour lui faire comprendre, sur un ton dur, que la direction de cette conversation ne lui plaisait aucunement. Helen ne laisserait pas sa sœur propager des ragots d'infidélité, qui concernait leur mère ! « J’insinue rien du tout. Je te dis juste ce que j’ai remarqué. » Elle avait beau prétendre le contraire, elle recommençait à vouloir dire quelque chose malgré tout ! « Maman s’est rendue compte que j’avais remarqué et depuis, elle m’évite. J’ai essayé de lui parler en privé mais elle me fuit. Elle ne répond pas à mes textos ni à mes appels. » Helen soupira fortement, et volontairement, pour qu'Alyson comprenne son agacement, en plus de son embarras. Elle continuait à insinuer, c'était plus fort qu'elle ! « Tu dois te faire des idées. » Impossible que sa mère ait pu tromper leur père, Helen ne voulait pas entendre ces accusations, alors qu'elle sortait elle-même d'une histoire de tromperie avec Sam. A côté de ça, Helen n'arriverait pas à accepter l'idée, parce que sa mère était tellement intrusive dans sa vie de couple, qu'elle supporterait très mal la globalité de la situation. « Je sais même pas pourquoi j’ai voulu t’en parler, alors … laisses tomber et oublies ce que je viens de te dire. J’ai vu ça et j’arrête pas d’y penser ! » - « D'accord, mais tu peux pas en venir aussi facilement à la conclusion que maman a trompé papa ! Sois un peu raisonnable ! » Rétorqua-t-elle, en haussant légèrement la voix ; le ton montait entre les deux jeunes femmes. « Putain, tu peux pas arrêter deux secondes de défendre les parents et de jouer les filles parfaites ? C’est pas une compétition là, je cherchais juste à te parler Helen ! » - « Arrête de dire que je joue les filles parfaites, c'est pas ça ! » Elle se fourvoyait, tout ça parce qu'elle n'allait pas dans son sens. Prise de colère, Alyson venait de retirer sa main de la sienne, sans attendre qu'elle ait terminé son bandage. Encore une fois, les deux sœurs n'avaient pas été capable de trouver les mots justes pour pouvoir se parler l'une et l'autre. « On oublie cette conversation. C’est mon problème, je vais m’en occuper toute seule et te laisser à ta petite vie bien parfaite. » - « Oui c'est ça, on n'a pas besoin de tes accusations, ma vie parfaite et moi ! » Encore un ton supplémentaire, qui allait certainement s'entendre dans les couloirs attenants à la pièce. Mais tant pis, Alyson l'avait rendu folle de rage. Helen ne voulait plus faire l'effort de s'adresser à elle avec bienveillance. A tous les coups, à cause de sa sœur, la chirurgienne allait à son tour ruminer sur la question et... clairement, elle n'avait pas besoin de ça, en ce moment.
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Alyson Cartwright
le mouton noir
ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 497 POINTS : 0
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Izan ◦ j’ai le pouvoir d'exaucer tes prières, je suis garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires. moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, ...1 ›
RPs EN ATTENTE : AVATAR : Selena Gomez CRÉDITS : avatar (Merenwen) - gifs (selenamgsources) - code RP (30Y) - signature (alaska) - crackships (brisounours) DC : Pénélope Danbury (Blake Parfaite Lively) PSEUDO : brisounours (Laura) INSCRIT LE : 16/02/2024
Tout se mélangeait dans ma tête : la colère, la frustration mais aussi la peur. La peur de ce que j’étais en train de découvrir, des conséquences que ça pouvait avoir … Il n’y a qu’à voir la réaction de mon aînée pour se rendre compte que mes questions n’allaient pas plaire à mes parents … notre mère ne particulier. Oui mais, je me posais des questions moi. Cette tâche de naissance identique à celle du Père Hernandez, un homme que la famille côtoyait depuis des années, ça avait de quoi soulever des questions non ? En, en parlant avec Helen, j’avais naïvement pensé qu’elle me rassurerait en me disait que ça ne pouvait qu’être qu’une coïncidence, qu’il y avait sûrement des tas de personnes avec des tâches de naissance identique à la mienne mais sa réaction me faisait paniquer. « D'accord, mais tu peux pas en venir aussi facilement à la conclusion que maman a trompé papa ! Sois un peu raisonnable ! » Mais elle ne voyait donc pas que j’essayais de faire que ça : me montrer raisonnable ? A essayer de me montrer logique et cohérente ? Comment expliquer ça ? Comment expliquer et lui faire comprendre que ça expliquerait pourquoi je me sens à part dans cette famille ? Comment je me sens différente de Luke et elle ? Que ça expliquerait qu’au fond de moi, j’ai toujours su que j’étais le mouton noir de la famille ? Que plus le mystère s’épaissit, plus ça devient … clair ou presque dans mon esprit.
Sans surprise, le ton monte entre ma sœur et moi. Elle ne me comprend pas, je ne la comprends pas et nous ne faisons pas le moindre effort. Je ne cherche pas à mettre de l’eau dans mon vin parce que j’estime être dans mon bon droit quand je lui pose des questions. C’est vrai, à la base, je souhaitais juste être rassurée, j’aurais même ri avec elle si elle m’avait rigolé au nez. J’aurais accepté bien des réactions, mais pas celle-ci. Pas cette froideur. Pas cette agressivité. Et c’est bien pour cette raison, que je voyais rouge. D’un geste sec, je me dégageais de son emprise et retenais une grimace de douleur. Ma main était sensible mais ma fierté passait au-dessus de tout. « Oui c'est ça, on n'a pas besoin de tes accusations, ma vie parfaite et moi ! » Je lui lançais un regard noir et me saisissais très sèchement de mon sac en utilisant le même ton : « Va te faire foutre Helen ! J’ai pas besoin de toi, j’ai pas besoin des parents, j’ai besoin de personne !! » C’était ce que je n’arrêtais pas de dire, de hurler – même – et pourtant je revenais toujours vers eux. 480 mots
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