ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 450 POINTS : 40
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
Sloane n’avait jamais été du genre très sportive : son confort, c’était généralement le nez dans les bouquins, des sorties en petit comité, un cocktail dans un bar tranquille ou nez à nez avec ses couteaux et ses bouts de bois, dans son atelier fermé duquel émanait un peu de blues. La passion de son entourage pour la course, la boxe, et plus récemment les trucs tonifiants pour personnes âgées (c’est quand on s’y met pas dès la trentaine qu’on commence à s’affaisser, justifiaient-ils quand elle soulignait que c’était quand même couper l’herbe sous le pied de mère nature) l’avaient toujours dépassée. Jusqu’à peu. Un an : c’est grosso modo le laps de temps infime qu’il lui avait fallu pour perdre son premier enfant, perdre sa femme, devenir mère, perdre sa carrière, et enchaîner les décisions douteuses prises dans la spontanéité, et dans toutes les pertes qu’elle avait encaissées, il fallait rajouter trois kilos de muscles en moins – compensés, heureusement, par les kilos de sédentarité soudaine et de perturbations subies sans savoir comment les gérer, et si elle passait aisément outre ce souci-là, elle avait un peu plus de mal à accepter la perte de la petite bosse qui se créait sur le haut de son bras quand elle flexait très fort tous ses muscles pour faire genre. Sloane se retrouvait donc isolée, triste, et en plus de tout, flasque des biceps.
Et ainsi, en l’espace d’un mois et demi, elle avait compris tout l’intérêt de son entourage pour le sport, de la sensation de dépassement de soi jusqu’à la quiétude qui en suivait. Le demi-millimètre de biceps n’avait pas encore retrouvé sa juste place, mais Sloane avait retrouvé un semblant de contrôle dans son quotidien qui foutait le camp, au moins pour les trois heures par semaine qu’elle y consacrait : et en plus, elle avait commencé à comprendre comment les adultes qui traînaient avec d’autres gens que leur ex-femme et leurs amis de primaire faisaient pour se lier à de nouvelles personnes. Kayna en faisait partie : la jeune femme et elle partageaient beaucoup de points communs, assez pour que Sloane la considère comme une amie – et ce avec une certaine fierté, puisqu’elle avait davantage pour habitude de rencontrer des amis via Natalia, ou dans des soirées libertines où elle finissait par causer de tout et de rien autour d’une clope avec l’ex d’une ex d’une ex. Un peu dans l’esprit de se retrouver sans prendre le sport comme raison première, Sloane avait proposé à Kayna de se rencontrer ailleurs que toutes transpirantes dans un vestiaire ou pendant une pause après l’échauffement, et elle avait tranché pour un café qui venait d’ouvrir dans un entrepôt désaffecté : style vintage, avec des plantes partout et une belle surface donnant sur des fenêtres ouvertes, sinon carrément absentes (ce qui, pour un second étage, semble particulièrement dangereux, estime-t-elle sans y connaître grand-chose au BTP, mais avec des notions anciennes sur le sujet de la gravité). Elle arrive avec seulement trois minutes de retard sur l’heure annoncée et retrouve la blonde à l’entrée du café – elle lui adresse un large sourire un peu éreinté, déjà crevé de la journée alors qu’il est à peine quinze heures. « Salut, désolée, j’ai dû poser ma fille chez mon ex et on a perdu un doudou sur le trajet. » C’est presque étrange, de lui confier un bout de sa vie à la volée, comme ça, sans masquer le tout avec le flirt inoffensif dont elles ont l’habitude. C’est peut-être ça, grandir, finalement. « Et je t'avoue que j'ai jamais testé ce café, mais je viens de voir qu'il y avait un truc d'impro tout l'après-midi, donc si t'as envie de fuir des comédiens probablement nuls, il est toujours temps. »
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.
Kayna Anderson
les battements d'une autre
ÂGE : 41 ans SURNOM : Kay la plupart du temps, un surnom assez évident. Elle signe même 'K.'dans la sphère privée STATUT : En couple depuis un peu plus de six ans avec Lennon, sa meilleure amie d'enfance. Elle est également mère d'une jeune femme de 22 ans, Jules, et d'une petite crapule de 4 ans, Mae. MÉTIER : Juge pour enfants LOGEMENT : #05 Pine Street (Bayside) POSTS : 118 POINTS : 100
TW IN RP : conflits familiaux - adultère - maladies cardiaques TW IRL : cruauté animale - violences infantilesGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle a eu ses deux filles à 18 ans d'intervalle avec le même père (spoiler alert, il n'est pas au courant !)DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS : LEO • after so many years... • #3
OLIVE • thank you for always taking care of my daugter • #1 RPs TERMINÉS : • Leo #1#2AVATAR : Kristen Bell CRÉDITS : Loudsilence. DC : / PSEUDO : Loudsilence. INSCRIT LE : 09/10/2024
Même lorsque Lenny prend les choses en main pour la préparation de Mae avant l’école, je ne sais pas faire la grasse matinée. C’est pourtant mon seul jour de repos de la semaine, et je suis incapable de rester au lit pour traîner un peu. Il faut dire que notre petite tornade n’a pas encore trouvé le chemin de la discrétion, et je peine à penser qu’elle le trouvera un jour. Certes elle n’a que quatre ans, mais elle a dû hériter de mon léger côté hyper actif. « Qu’est-ce que tu fais déjà prête ? Je croyais que tu ne bossais pas aujourd’hui..? » me demande ma compagne, prête à passer la porte d’entrée de la maison, alors que j’apparais dans le salon, prête à quitter moi aussi le domicile. « J’ai un rendez-vous pro ce matin, que je n’ai pas pu caler sur mes jours de boulot. Et un autre cet après-midi, non professionnel. » Elle s’immobilise en arquant un sourcil, son visage se parant d’une certaine inquiétude. Lennon n’a jamais été totalement en sécurité concernant notre couple, et je ne l’ai pas aidée en retombant dans les bras de mon ex, et en mettant au monde sa progéniture. « Je vais juste boire un café avec Sloane. » lui dis-je en m’approchant d’elle, glissant ma main dans sa nuque avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres. « C’est censé me rassurer ? » Je ne peux réfréner un rire amusé. « Mon amour, tu sais bien que tu es la femme de ma vie, il n’y en aura jamais d’autre que toi. » Elle ne sera jamais l’amour de ma vie, parce qu’il y a eu un autre amour puissant avant elle, duquel je n’ai jamais su me défaire totalement.
« C’est fini les bisous ? On y va ? » Mae trépigne, et nous quittons toutes les trois la maison en même temps, même si nos chemins se séparent rapidement lorsque je me dirige vers ma voiture, alors que les filles vont vers l’école à pieds. Je suis obligée de quémander un bisou à ma cadette, qui se fait plus à la volée qu’autre chose, et j’embrasse Lennon une dernière fois en lui souhaitant une bonne journée.
Le rendez-vous matinal se passe à merveille, encore de beaux projets pour l’association LGBT+ que je soutiens depuis mon retour à Brisbane. Je profite d’un temps pour moi sur la pause déjeuner pour flâner un peu dans le quartier central, et fais même quelques emplettes, avant de me rendre compte que l’heure de mon rendez-vous avec Sloane approche à grand pas. Le chemin jusqu’à l’entrepôt désaffecté n’est pas très long, et je trouve une place sans difficulté pour me garer non loin. Je pénètre dans le grand hangar retapé avec beaucoup de goût. Sloane ne devrait plus trop tarder, et je prends ce temps pour apprécier l’architecture, quand j’entends des pas derrière moi, me poussant à me retourner. J’arbore un large sourire en voyant Sloane presser le pas pour me rejoindre. « Salut, désolée, j’ai dû poser ma fille chez mon ex et on a perdu un doudou sur le trajet. » Amusée, je penche légèrement la tête sur le côté. « Les désagréments de la mère de famille. » Je sais ce que c’est, et j’imagine que c’est pour cette raison qu’elle ne se prive pas pour relâcher la pression en me donnant ce genre de détails. « Et je t'avoue que j'ai jamais testé ce café, mais je viens de voir qu'il y avait un truc d'impro tout l'après-midi, donc si t'as envie de fuir des comédiens probablement nuls, il est toujours temps » Je n’avais pas encore vu l’affiche en question, et me voilà en train de hausser les épaules. « Les pauvres, on va pas les laisser jouer devant un public inexistant. » J’aime découvrir de nouvelles choses, et qui sait, peut-être qu’il seront plus douée que cette affiche n’est attirante.
Nous trouvons une place qui nous convient à toutes les deux, avec une vue dégagée sur la ville, ce qui est fort agréable. « Dis-donc, je suis presque perturbée de te voir habillée autrement qu’avec ton legging de sport. » lui dis-je amusée, le regard pétillant de malice.
Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 450 POINTS : 40
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
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C’avait été un long chemin, avant de retrouver un quotidien normal et de parvenir à se dégager du temps pour elle ; l’arrivée de Delilah avait été un premier chamboulement qu’elles avaient mitigé tant bien que mal pendant leur séparation, qui avait eu le malheur d’arriver au même moment. L’ampleur de ces changements n’était pas anodin lorsqu’ils étaient pris en eux-mêmes : ils n’étaient pas facilités par la tendance qu’avait Sloane à s’enterrer dans le travail et les soirées dès qu’elle avait suffisamment de temps pour réfléchir. Et on ne développait pas particulièrement ses amitiés sur des sets de tournage de téléréalité – ni dans des soirées libertines (la quasi-totalité de ses amis d’aujourd’hui en venaient, et c’était suffisamment gênant comme ça pour risquer de l’avouer à haute voix). Il lui avait fallu se trouver d’autres hobbies, reconnecter avec une vie qui ne tournait pas autour de sa femme ou de son boulot, maintenant qu’elle avait plus ou moins perdu les deux, et Sloane n’avait jamais été fan des demi-changements : c’était souvent tout ou rien. Tout, ça incluait donc de retrouver une connaissance du sport dans un café hypé au coeur d’un entrepôt désaffecté en plein milieu de la journée, au lieu de repasser tous ses dossiers pour noyer son désespoir en attendant le retour de Delilah. Voir Kayna, ça ouvre aussi cette parenthèse avec une autre réalité qu’elle n’interprète toujours pas totalement comme la sienne : il y a la Sloane qui va dans des cafés avec des amis, et la Sloane qui scrolle Tinder et Fetlife sur son canapé et finit par s’y faire des potes, éventuellement, un jour. Cette première Sloane ressemble davantage à celle qu’elle veut devenir (et un peu moins à un déchet), quoiqu’elle soit aussi la Sloane qui court entre le bureau, la maison de son ex pour déposer sa fille et ses lieux de rendez-vous. Kayna ne semble pas se formaliser de son retard, pour autant, lui rétorque un « Les désagréments de la mère de famille » amusé qui la rassure, ne serait-ce qu’un peu. C’est un autre inconvénient de faire des rencontres dans des coins peu recommandables : Sloane n’était pas très entourée d’autres parents.
Nouvel aveu : dans son manque d’organisation, elle a trouvé un café qui semblait sympa en oubliant le côté spectacles d’impros de la chose. « Les pauvres, on va pas les laisser jouer devant un public inexistant. » Demi-sourire alors qu’elles cherchent une table et en trouvent une, près d’une fenêtre entrouverte qui donne vue panoramique sur la ville. « T’as raison. Je pense même que tu devrais te désigner s’ils demandent la participation du public. » C’est tout pile le genre d'événements qu’elle a du mal à apprécier, principalement parce qu’elle a autant envie de se cacher que les comédiens ratés, et c’est souvent 80% de ça contre 20% du temps à sourire (les rires sont extrêmement rares), mais elle est prête à tenter le coup – quitte à se focaliser sur leur conversation lorsque l’ambiance deviendra trop lourde suite à des silences circonspects. « Dis-donc, je suis presque perturbée de te voir habillée autrement qu’avec ton legging de sport. » Sloane se tourne sur sa chaise, bras sur le haut du dossier et jambes croisées, un oeil sur le menu entre deux regards distraits vers l’agencement de la pièce. « Ça m'arrive de porter autre chose que des booty shorts et un haut de pyjama recyclé, oui. Surtout au boulot, je suis pas sûre qu’on apprécie me voir en sweat à capuche sur les sets. » Cette fois, le sourire qu’elle adresse à la blonde est taquin : « Pourquoi ? Ça te manque de me voir en trucs moulants ? » Le ton est rarement sérieux, mais Sloane saisit toujours la perche (et comment lui en vouloir, vu d’où lui viennent généralement ses amis ?) « D’ailleurs, tu as toujours été assidue au sport ou c’est récent ? Parce que je suis impressionnée. » C’est autant un compliment que de l’autodérision pour Sloane qui suffoque à chaque entraînement. « Soit tu as une aptitude secrète, soit tu es secrètement olympienne, je vois rien d’autre. » Ou alors Sloane ne consacrait pas suffisamment de temps au sport, absorbée qu’elle l’était à élever sa fille à moitié seule. Non : elle pariait surtout sur une histoire de gènes.
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Kayna Anderson
les battements d'une autre
ÂGE : 41 ans SURNOM : Kay la plupart du temps, un surnom assez évident. Elle signe même 'K.'dans la sphère privée STATUT : En couple depuis un peu plus de six ans avec Lennon, sa meilleure amie d'enfance. Elle est également mère d'une jeune femme de 22 ans, Jules, et d'une petite crapule de 4 ans, Mae. MÉTIER : Juge pour enfants LOGEMENT : #05 Pine Street (Bayside) POSTS : 118 POINTS : 100
TW IN RP : conflits familiaux - adultère - maladies cardiaques TW IRL : cruauté animale - violences infantilesGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle a eu ses deux filles à 18 ans d'intervalle avec le même père (spoiler alert, il n'est pas au courant !)DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS : LEO • after so many years... • #3
OLIVE • thank you for always taking care of my daugter • #1 RPs TERMINÉS : • Leo #1#2AVATAR : Kristen Bell CRÉDITS : Loudsilence. DC : / PSEUDO : Loudsilence. INSCRIT LE : 09/10/2024
Voir Sloane en dehors de nos habitudes sportives me fait la voir sous un autre jour. C’est la première fois qu’elle mentionne vraiment sa vie de mère - même si je savais déjà qu’elle avait une petite fille - et je m’amuse de la voir gentiment débordée. Elle aussi a un boulot prenant, et trouver des moments comme celui-ci pour nous détendre relève parfois du miracle. C’est pour cette même raison que malgré ma vie particulièrement chargée, je n’ai pas voulu annuler ce rendez-vous, persuadée qu’il me fera le plus grand bien. Voir quelqu’un d’autre que mon cercle très privé et très restreint, ça me change un peu d’air.
La psychologue annonce la couleur du lieu, et surtout sa particularité, à savoir les comédiens qui sont là pour faire de l’impro. Pas que je sois particulièrement familière avec le sujet, je ne vois pas d’inconvénient cependant à ce qu’on s’installe et qu’on découvre leur talent - ou leur absence de talent. « T’as raison. Je pense même que tu devrais te désigner s’ils demandent la participation du public. » Cette fois je ris, parce que même si mon métier m’attire beaucoup de regards et d’importance, ce je suis certainement pas du genre à aller fouler les planches à la recherche de réaction d’un public, encore moins lorsqu’il n’est pas acquis, comme aujourd’hui. « Je m’en passerai volontiers. » lui répondis-je dans un petit sourire.
Une fois installées à une table des plus convoitées, je comprends que la position soit idéale quand on découvre la vue qu’elle offre. Il ne faut pas avoir le vertige par contre. Observant la jeune femme pendant qu’elle parcourt la carte du regard, je m’amuse de la taquiner sur sa tenue, qui change de ce dans quoi j’ai l’habitude de la voir vêtue. Je pouffe de rire en entendant sa réponse et surtout en l’imaginant en jogging sur les plateaux de tournage où elle travaille. La même pour moi en réalité. L’apparence a son importance dans des métiers comme les nôtres. « Pourquoi ? Ça te manque de me voir en trucs moulants ? » Cette fois j’arque un sourcil, le sourire en coin. Le flirt qu’elle a instauré depuis notre première rencontre est loin de me déplaire. Pas que j’imagine qu’il puisse se passer quoi que ce soit entre nous pour tout un tas de raisons très valables, mais c’est un jeu pour le moins agréable, d’autant que je ne l’ai jamais expérimenté avec une femme avant elle. Avec ma compagne, ça a toujours été autre chose. « C’est plus facile pour regarder tes fesses… » Si elle croyait pouvoir être la seule à jouer à ce petit jeu, elle a rapidement compris que je pouvais être très compétitive en la matière.
Sa nouvelle interrogation porte sur mon assiduité sportive. « Soit tu as une aptitude secrète, soit tu es secrètement olympienne, je vois rien d’autre. » Je ris de manière très naturelle face à son analyse. « Rien de tout ça. J’ai jamais été très sportive, c’est ma cardiologue qui m’oblige à entretenir mon coeur. » dis-je en tapotant sur ma poitrine, avant de lui expliquer : « J’ai été opérée du coeur y’a un an, et il a fallu réapprendre à vivre autrement. » Ceci explique cela. Peut-être d’ailleurs que ce coeur, mieux entraîné que celui que j’avais à l’initiale, me vient d’une personne hautement sportive ? Je l’ignore. « Et puis pour être honnête en ce moment, ça me permet aussi de me défouler un peu et me changer les idées. » Un vrai besoin depuis le retour de Leo dans ma vie… « Tu dis ça comme si t’aimais pas ça… qu’est-ce qui te pousse à revenir dans ce cas ? A part moi je veux dire… » Nouveau sourire entendu, je repose mon regard un instant sur la carte pour finaliser mon choix.
Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 450 POINTS : 40
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
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« C’est plus facile pour regarder tes fesses… » Sloane est contente d’avoir le menu en main et non pas le regard rivé sur sa vis-à-vis, histoire de masquer un minimum la surprise que lui tire sa réflexion. Le flirt, ça a toujours été un peu leur langage de connivence, et ça désolerait peut-être un peu Sloane si ce n’était pas si drôle ou réciproqué par la jeune femme ; ce dont elle n’a pas encore tout à fait l’habitude, c’est que Kayna a une certaine aisance à pousser un peu plus loin pour voir si elle va suivre. Naturellement, Sloane aime bien les défis, en plus d’être mauvaise perdante. « Il te suffit de demander, tu sais », qu’elle rétorque, faussement intéressée par la carte des lattes. Le rictus qui lui colle à la commissure la trahit mille fois, et elle le laisse faire.
Et comme elle ne s’imagine pas faire tourner la conversation uniquement autour de ses fesses, elle la détourne subtilement pour élargir sur ce qui les amène ici en premier lieu – « Rien de tout ça. J’ai jamais été très sportive, c’est ma cardiologue qui m’oblige à entretenir mon coeur. » Oh. Sloane laisse passer un instant, cherche dans les yeux de la jeune femme si elle peut demander des précisions avant que celle-ci ne lui en fournisse : « J’ai été opérée du coeur y’a un an, et il a fallu réapprendre à vivre autrement. » La psy hoche la tête. Il y a plein d’autres choses qu’elle aimerait demander : ce que ça implique, exactement, une opération du coeur, déjà, et si le but n’est pas d’éviter absolument tout effort de peur qu’il lâche (on ne sait jamais). Elle s’abstient pour l’heure, parce que Kayna enchaîne sur le besoin de se changer les idées – la brune penche légèrement la tête, regard plein de questions. Est-elle légitime de demander des détails ? C’est le genre de choses qu’elle pourrait faire passer sous la plaisanterie. « Tu dis ça comme si t’aimais pas ça… qu’est-ce qui te pousse à revenir dans ce cas ? A part moi je veux dire… » Mais plus tard, les questions. Pour l’heure, le même sourire taquin qu’elle refoule en se pinçant les lèvres, recouvrant une once de sérieux pour formuler sa commande au serveur qui vient les voir.
« A part toi ? Je trouve que c’est déjà une très bonne raison », haussement d’épaules, ton mutin, on y croirait presque ; « et entre nous, c’est peut-être juste un prétexte pour qu’on aille prendre des cafés après. » Derrière elles, la scène commence à être préparée, quelques essais micros coupant la discussion. Elle enchaîne après un biiip strident : « C’est aussi parce qu’un peu de sueur me rappelle que je suis encore en vie, entre trente couches à changer et douze réveils à trois heures du matin. » On y est : l’archétype de la mère célibataire qui a du mal à retrouver une individualité au-delà de son enfant. « Et je pense que j’ai besoin de m’y astreindre pour ne pas rester dans mon canapé à scroller sur Tinder les soirs où je suis seule. » C’est aussi, un peu plus loin, le manque criant de la femme avec laquelle elle avait passé quinze ans, et l’incapacité de se retrouver sereinement seule après tant d’années à faire partie d’un tout. Sloane a beau chercher assidûment la solitude, elle ne s’en sort jamais bien longtemps sans compagnie. « Et puis, je faisais énormément de basket à la fac, et j’imagine que ça me manque. Ca, et être autre chose qu’une mère éplorée depuis sa séparation, j’imagine. » Avait-elle déjà parlé de sa séparation à Kayna ? Pas sûre. Son nez se fronce, parce que ce n’est jamais très plaisant, de se présenter comme ça. « Tu arrives à tout conjuguer ? Ta vie de mère, de femme, ton boulot, sans avoir l’impression de perdre des morceaux un peu partout ? » finit-elle par demander ; Kayna a plus d’expérience dans le domaine, en tant que parente à peu près pas indigne. « Après une chirurgie, en plus... A ta place, je pense que je resterais vraiment sur mon canapé. »
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Kayna Anderson
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ÂGE : 41 ans SURNOM : Kay la plupart du temps, un surnom assez évident. Elle signe même 'K.'dans la sphère privée STATUT : En couple depuis un peu plus de six ans avec Lennon, sa meilleure amie d'enfance. Elle est également mère d'une jeune femme de 22 ans, Jules, et d'une petite crapule de 4 ans, Mae. MÉTIER : Juge pour enfants LOGEMENT : #05 Pine Street (Bayside) POSTS : 118 POINTS : 100
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« Il te suffit de demander, tu sais » mon sourire s’élargit alors que le sien cherche à rester discret. « Je note. » que je réponds amusée. Ses interrogations quant à mon rythme sportif me pousse à la confidence. Je ne m’attendais pas à lui parler de mes soucis de santé comme ça de but en blanc, mais ce n’est pas quelque chose que j’ai pour habitude de cacher. Après tout, c’est la raison pour laquelle je suis revenue vraiment ici à Brisbane. Je vois les questions défilent dans les yeux de Sloane, j’imagine qu’elle aurait beaucoup de choses à me demander à la suite de ces aveux. Mais je ne lui laisse pas le temps pour ça, et préfère m’intéresser à son cas, connaître les raisons de cette activité qu’elle semble s’infliger sans grande motivation.
Nous sommes interrompues un instant par le serveur à qui je commande un matcha, et une fois reparti, je repose mon regard sur mon interlocutrice, espérant qu’elle n’ait pas oublié la réponse que j’attends. « A part toi ? Je trouve que c’est déjà une très bonne raison » Je ne vais pas mentir, c’est une réponse flatteuse qui réhausse instantanément la commissure de mes lèvres. Je fais fi du remue ménage d’installation derrière nous, même si le Larsen du micro me fait grimacer un instant. La réponse de la brune me vient enfin. Elle s’épanche sur son rôle de mère qui est visiblement très prenant, et je peux le comprendre surtout avec un enfant en bas âge. « Et je pense que j’ai besoin de m’y astreindre pour ne pas rester dans mon canapé à scroller sur Tinder les soirs où je suis seule. » Cette fois, je penche un peu la tête sur le côté, attendant qu’elle développe sur cette partie. Il est vrai que nous n’avions jamais vraiment parlé de manière personnelle sur nos situations amoureuses. Je savais qu’elle était mère depuis peu, mais sans en demander davantage. « […] Ca, et être autre chose qu’une mère éplorée depuis sa séparation, j’imagine. » Oh. Mes lèvres se pincent instantanément, en sentant que cette situation a l’air de la peser. J’en déduis qu’elle n’est pas tout à fait en accord avec ce statut de mère célibataire. « Evidemment que tu es beaucoup plus que ça. » Je ne suis pas psy, et je n’ai pas leur talent pour comprendre les interlignes, mais je sais au moins sentir quand il y a besoin d’un petit boost de sororité. « Tu arrives à tout conjuguer ? Ta vie de mère, de femme, ton boulot, sans avoir l’impression de perdre des morceaux un peu partout ? Après une chirurgie, en plus... A ta place, je pense que je resterais vraiment sur mon canapé. » Amusée du tableau qu’elle semble avoir de moi, je ris légèrement tout en secouant la tête. « Ne crois pas que je suis une Wonder Woman de la charge mentale ! » Toutes les femmes sont des Wonder Woman, encore plus les mères de famille. « Y’a des jours plus faciles que d’autres, et des jours au contraire où j’ai bien envie de rester à laver sous ma couette. » En réalité, vu mon énergie, ce n’est pas souvent. Mais ça ne veut pas dire que le moral est toujours au beau fixe. « C’est vrai que j’ai l’avantage d’avoir de l’aide à la maison, je suis pas toute seule à élever notre fille. Et puis mon aînée aussi met la main à la pâte quand elle est dans les parages. » Des informations qu’elle n’avait pas nécessairement, et je précise alors. « J’ai une fille de 22 ans. La petite a 4 ans. Du coup c’est pratique quand elle est là, j’ai pas besoin de payer de baby sitter ! » Je hausse les épaules en souriant, et cherche à retourner le projecteur dans son sens. « Et toi alors, tu trouves ton bonheur sur Tinder ? » Je ne juge pas, si j’étais dans sa situation, il est probable que j’aurai aussi téléchargé l’application…
Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 450 POINTS : 40
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
« Ne crois pas que je suis une Wonder Woman de la charge mentale ! » Sloane hausse les épaules et sourit d’un air un peu contrit, parce que Kayna a raison : c’est à peu près ce qu’elle imagine. Elle ne sait pas grand-chose de sa vie privée, en soi, outre les grandes lignes : Kayna est mariée et elle a au moins un enfant en bas-âge, elle est juge et fait du sport dans la même salle qu’elle. S’ajoutent à ça les informations que la blonde lâche au compte-goutte : elle a été opérée du coeur, et si Sloane imagine qu’il y a plusieurs catégories pour ces opérations (du style les Grosses, les Très Grosses et les Trois Fois Rien Ca Va), ça lui semble quand même faire partie des choses qui peuvent bousculer une existence. « Y’a des jours plus faciles que d’autres, et des jours au contraire où j’ai bien envie de rester à laver sous ma couette. » Elle offre un sourire compatissant, cette fois, pour signifier qu’elle la rejoint. Le seul point positif, c’est qu’elles n’ont pas le choix : avec des enfants jeunes, rester sous la couette n’est jamais une option. Ca l’est la moitié du temps, pour Sloane, mais ça lui semble si déprimant qu’elle se lève encore plus tôt quand elle n’a pas sa fille pour éviter d’y penser. « C’est vrai que j’ai l’avantage d’avoir de l’aide à la maison, je suis pas toute seule à élever notre fille. Et puis mon aînée aussi met la main à la pâte quand elle est dans les parages. » La tournure de la phrase l’interpelle, parce que Sloane a beau être séparée, elle ne considère pas Natalia comme une aide – généralement, c’est un mot qu’on emploie quand le conjoint n’est pas le parent. Ou quand on est en couple avec un mec qui n’en fout pas une, peut-être.
« J’ai une fille de 22 ans. La petite a 4 ans. Du coup c’est pratique quand elle est là, j’ai pas besoin de payer de baby sitter ! »
Sur cette phrase, Sloane hoche lentement la tête, impressionnée par l’écart, et peut-être un peu aussi par l’envie de se relancer dans l’aventure de la parentalité dix-huit ans après le premier essai et une fois l’essai en question parti à la fac. « Okay, wow », répond-elle, remerciant le serveur qui leur ramène leurs boissons, « et tu comptes me faire croire que t’es pas secrètement Wonder Woman encore combien de temps ? » C’est à moitié une plaisanterie. « Et toi alors, tu trouves ton bonheur sur Tinder ? » Elle penche la tête, mélange son latte, semble considérer l’option. Le premier comédien à monter sur scène lui donne un peu de répit (« Combien d'éléphants peut-on rentrer dans une Volkswagen ?... »). Elle touille davantage avant d’avouer, les yeux sur sa tasse, puis sur le comédien : « Pas vraiment, non… Et de toute façon, je pense pas que ce soit le bonheur que je cherche, non plus. » (« Deux devant et un derrière. Comment vous savez si un éléphant est rentré dans votre frigo ? »). Elle ne veut pas d’un autre parent pour Delilah, qui a déjà les deux : Nat et elle s’entendent toujours suffisamment pour faire des compromis autant que nécessaire (et oui, parfois coucher ensemble, certes). Elle n’est pas prête à rencontrer quelqu’un d’autre, non plus, sa dernière expérience foirée lui avait suffi ; Tinder, c’est un bon dépanneur en cas de solitude trop prégnante (« Parce qu’il y a une trace de pattes dans votre beurre ! »). « C’est plus par peur du vide, j’imagine. » Elle se sent presque nue de le dire, puisque personne dans la salle ne rigole et que le comédien attend pour relancer une autre blague (« et comment vous savez si trois éléphants sont rentrés dans votre frigo ? »). « On s’est séparées avant la naissance de notre fille, et on s’entend toujours très bien. J’ai pas forcément besoin de trouver quelqu’un d’autre. » Autant dire directement qu’elle n’est toujours pas passée à autre chose, ça ira plus vite. « Une jeune adulte et une petite, ça fait un sacré écart d’âge. C’est pas trop dur, de s’adapter aux deux ? Ta famille a dû trouver une nouvelle dynamique à chaque étape, j’imagine ? » Elle n’ose rien demander de plus : si saon partenaire est la même personne avec qui elle a élevé les deux enfants, les circonstances de son opération…: elle se contente de ça, et laisse Kayna aborder ce qu’elle veut bien dire. Si elle préfère rester vague, elles peuvent toujours se concentrer sur l’humoriste derrière elles, qui galère à trouver la bonne distance entre sa bouche et son micro (« Parce qu’il y a une Volkswagen garée dans votre jardin ! »).
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.
Kayna Anderson
les battements d'une autre
ÂGE : 41 ans SURNOM : Kay la plupart du temps, un surnom assez évident. Elle signe même 'K.'dans la sphère privée STATUT : En couple depuis un peu plus de six ans avec Lennon, sa meilleure amie d'enfance. Elle est également mère d'une jeune femme de 22 ans, Jules, et d'une petite crapule de 4 ans, Mae. MÉTIER : Juge pour enfants LOGEMENT : #05 Pine Street (Bayside) POSTS : 118 POINTS : 100
TW IN RP : conflits familiaux - adultère - maladies cardiaques TW IRL : cruauté animale - violences infantilesGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle a eu ses deux filles à 18 ans d'intervalle avec le même père (spoiler alert, il n'est pas au courant !)DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS : LEO • after so many years... • #3
OLIVE • thank you for always taking care of my daugter • #1 RPs TERMINÉS : • Leo #1#2AVATAR : Kristen Bell CRÉDITS : Loudsilence. DC : / PSEUDO : Loudsilence. INSCRIT LE : 09/10/2024
Il est vrai qu’avec un boulot comme le mien et une vie de famille, ça laisse peu de place au laisser aller. Mais je ne suis pas une wonder woman, j’ai mes failles moi aussi, comme tout un chacun. Il me parait normal de rassurer la jeune femme face à moi. Avoir un enfant en bas âge nous fait nous poser beaucoup de question, surtout si c’est son premier, je ne peux que compatir. De mon côté, je suis assez bien entourée pour le quotidien, je n’ai pas à me plaindre. J’explique à ma nouvelle amie que j’ai aussi une fille aînée, qui met la main à la pâte quand elle est dans les parages. « et tu comptes me faire croire que t’es pas secrètement Wonder Woman encore combien de temps ? » Je lève les yeux au ciel, un peu exagérément. Le plus dur est passé en ce qui concerne Nicky, maintenant il faut gérer la petite tornade, et ce n’est pas une mince affaire.
Les comédiens se mettent en place derrière nous, nos commandes sont passées, et je choisis de questionner la brunette sur ses activités en terme d’application de rencontre. Après tout, c’est elle qui a lancé le sujet, je n’aurai pas osé poser la question autrement. J’observe son langage non verbal avec attention. Je ne suis pas psy, mais je devine aisément que ce n’est pas le sujet le plus agréable pour elle. Je suis sur le point de me raviser et changer de sujet lorsqu’elle finit par me répondre « Pas vraiment, non… Et de toute façon, je pense pas que ce soit le bonheur que je cherche, non plus. C’est plus par peur du vide, j’imagine. » Je fais une petite moue, plus pour moi même qu’autre chose. J’aimerai lui témoigner ma compassion, mais je doute que ce soit pris comme de la pitié ou que sais-je. La frontière est mince. Je n’entends qu’à moitié les blagues vraiment nulles de l’homme qui est monté sur scène. Je n’ose même pas aller croiser son regard par peur qu’il me prenne à parti et me pose directement ses questions de blagues débiles.
Une fois encore, je n’ai pas trouvé quoi répondre que la jeune femme reprend la parole, en m’expliquant un peu mieux sa situation. La coparentalité se passe bien, et ça c’est une chance. Ce n’est pas toujours le cas dans tous les couples qui se séparent avec un ou des enfants au milieu. Je suis bien contente de n’avoir jamais eu à vivre ça. « Une jeune adulte et une petite, ça fait un sacré écart d’âge. C’est pas trop dur, de s’adapter aux deux ? Ta famille a dû trouver une nouvelle dynamique à chaque étape, j’imagine ? » Oh, voilà que la discussion revient dans mon sens, alors que j’essayais de ne pas me concentrer sur les blagues d’éléphants du soit disant humoriste pas loin. Je m’amuse de voir qu’elle choisit des termes neutres puisqu’elle ne sait pas si je suis en couple avec un homme ou une femme. « Si tu savais… » dis-je en riant, prenant ma propre situation familiale presque à la dérision. « Les deux sont des bébés surprise, même géniteur, 18 ans d’écart… » Je soupire pour moi-même, parce que chaque fois que je verbalise ces mots, j’en suis toute retournée. Et puis, c’est pire depuis que Leo a refait son apparition dans ma vie. « Ma compagne est la personne la plus compréhensive que je connaisse, a ce stade, c’est une sainte dans son genre… » Je souris pour moi-même en pensant à ma meilleure amie. « Pour être honnête, c’est un peu compliqué en ce moment… » Cette fois, mon regard est plongé dans la mousse de mon matcha, et je me demande bien par quelle opération du saint esprit je suis en train de me lancer moi-même dans une confession sur ce sujet. A part Lennon, personne n’est au courant de cette partie de mon histoire. « J’ai rencontré leur père… leur géniteur… quand j’étais très jeune, et je me suis enfuie quand je suis tombée enceinte, persuadée qu’il était trop jeune pour être père. Et je l’ai revu il y a 5 ans, c’était comme si on en avait 20, et tu imagines facilement la suite… » Je grimace un peu en fronçant mon nez et ajoute. « Et pour couronner le tout, il n’est pas au courant que mes deux filles sont les siennes. » C’est un rire nerveux qui franchit la barrière de mes lèvres, avant que je n’ajoute « Alors tu vois, le trophée de la wonder Woman, il est pas pour moi. » Quoi que, il fallait le vouloir pour survivre à toutes ces étapes de vie, et ce n’est pas fini…
Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 450 POINTS : 40
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
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Ça lui fait drôle, à Sloane, de s'ouvrir sur tout ça – pas parce qu'elle y est spécialement réticente, mais surtout parce que tout le monde ne comprend pas. Il y a quelque chose de délicat à avouer que son ex-femme en couple libre est tombée amoureuse de quelqu'un d’autre, qu’elles ont tenté le polyamour puis divorcé et choisi de coparenter malgré tout : ça lui vaut généralement quelques haussements de sourcils et, quand Sloane se confie, ce n'est pas pour avoir à s’expliquer. Sur les plateaux de tournages, où les gens ont des mœurs un peu moins fermes et moins tendance à facilement se scandaliser et sortir un crucifix, ça passerait sûrement mieux, mais dans ces cas-là, c’est à elle d'écouter les autres et non l'inverse. De fait, il n'y a que Helen pour connaître toute la situation, et c’est principalement parce qu’elle a eu besoin d’extérioriser après la rupture, sans aucune envie d'en faire porter le chapeau à Natalia. Et Scarlett, aussi. Mais on ne parle pas de Scarlett. Alors entendre qu’elle n'est pas la seule à avoir une famille atypique a quelque chose d’étranglement réconfortant. Elle récapitule mentalement à mesure de ce que lui apprend Kayna : elle a une compagne, qui n'est la génitrice d'aucun des deux enfants de Kayna, lesquelles ont 18 ans d'écart. « Pour être honnête, c’est un peu compliqué en ce moment… » Sloane veut bien le croire. Elle ne tente pas spécialement de cacher sa surprise : elle n'est pas le genre de psy, ou le genre d'amie, à penser qu'une réaction aseptisée a quoi que ce soit de réconfortant. La situation n'est pas commune : rien ne sert de mentir sur ça.
« J’ai rencontré leur père… leur géniteur… quand j’étais très jeune, et je me suis enfuie quand je suis tombée enceinte, persuadée qu’il était trop jeune pour être père. Et je l’ai revu il y a 5 ans, c’était comme si on en avait 20, et tu imagines facilement la suite… » Hochement de tête, sourire contrit : elle sait ce que c'est, d'avoir cette personne qui semble inévitable, qu'importe les circonstances… « Et pour couronner le tout, il n’est pas au courant que mes deux filles sont les siennes. » Nouveau hochement de tête, cette fois pour indiquer qu’elle suit l'histoire et traite l’information. « Alors tu vois, le trophée de la wonder Woman, il est pas pour moi. » – « Tu rigoles ? C'est énorme à gérer. » L'enceinte crisse à nouveau alors que le premier comédien descend de scène. Sloane applaudit mollement pour ne pas le laisser seul. « Tu as pris les décisions qui te semblaient les meilleures à prendre et tu as porté tout ça pendant plus de vingt ans. Je pense que Wonder Woman a de quoi rougir. » Elle lui offre un sourire entendu : ce n'est pas un compliment destiné à la rassurer, mais une sinceee admiration pour ce qu’elle porte. Même si sa compagne la soutient avec tout ça, ça reste un sacré poids émotionnel à gérer. « Et lui, dans tout ça… Est-ce qu’il est toujours dans ta vie d’une manière ou d’une autre ? Ou c’est juste le secret vis-à-vis de tes filles qui te pèse ? » Kayna avait mentionné que la situation était compliquée dernièrement – est-ce que c'était vis-à-vis de tout ça, ou envenimé peut-être par la fameuse opération ?
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.
Kayna Anderson
les battements d'une autre
ÂGE : 41 ans SURNOM : Kay la plupart du temps, un surnom assez évident. Elle signe même 'K.'dans la sphère privée STATUT : En couple depuis un peu plus de six ans avec Lennon, sa meilleure amie d'enfance. Elle est également mère d'une jeune femme de 22 ans, Jules, et d'une petite crapule de 4 ans, Mae. MÉTIER : Juge pour enfants LOGEMENT : #05 Pine Street (Bayside) POSTS : 118 POINTS : 100
TW IN RP : conflits familiaux - adultère - maladies cardiaques TW IRL : cruauté animale - violences infantilesGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle a eu ses deux filles à 18 ans d'intervalle avec le même père (spoiler alert, il n'est pas au courant !)DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS : LEO • after so many years... • #3
OLIVE • thank you for always taking care of my daugter • #1 RPs TERMINÉS : • Leo #1#2AVATAR : Kristen Bell CRÉDITS : Loudsilence. DC : / PSEUDO : Loudsilence. INSCRIT LE : 09/10/2024
Je comprends sans aucun mal que la jolie brunette est - elle aussi - dans une situation familiale un peu particulière. Je serai bien mal placée pour juger qui que ce soit quand on voit ce que j’ai construit de mon côté. D’ailleurs, Sloane met en évidence son envie d’en savoir plus sur ma situation familiale, même si elle le fait de manière très fine. Je reconnais bien là sa formation de psychologue. J’ignore pourquoi, même si ne nous connaissons pas vraiment, je sens que je peux lui faire confiance. Alors, sans trop réfléchir à comment sortiront les choses, je me livre sur une partie de mon histoire, ou en tout cas celle qui concerne mes relations amoureuse, et qui en ont découlé la famille que j’ai aujourd’hui. A savoir deux enfants du même père qu’elles ne connaissent pas, avec 18 ans d’écart, et une compagne plus que compréhensive. Parce que oui, elle est au courant de tout - ou presque. « Tu rigoles ? C'est énorme à gérer. » Je vis cette vie depuis si longtemps que je n’ai aucun recul sur la situation. Je ne vois pas en quoi c’est si extraordinaire, je me sens plutôt équilibrée, malgré tout. « Tu as pris les décisions qui te semblaient les meilleures à prendre et tu as porté tout ça pendant plus de vingt ans. Je pense que Wonder Woman a de quoi rougir » Cette fois c’est un rire un peu gêné qui franchir la barrière de mes lèvres. Je n’avais pas vu les choses sous cet angle, il faut bien l’admettre. Jusque là, tout me semblait plutôt facile. La difficulté est arrivée il y a quelques semaines, quand j’ai croisé Leo pour la première fois depuis mon retour à Brisbane.
« Et lui, dans tout ça… Est-ce qu’il est toujours dans ta vie d’une manière ou d’une autre ? Ou c’est juste le secret vis-à-vis de tes filles qui te pèse ? » C’est une question pertinente, et cette fois, mon sourire n’est plus que de façade. « C’est là où ça devient compliqué… » Je soupire un peu, et frotte nerveusement mes mains devenues moites sur mon jean. « Je ne l’avais pas revu depuis la conception imprévue de ma plus jeune… et puis je suis revenue ici suite à mes soucis de santé, on a décidé de rester, et pour plusieurs raisons on a changé Mae d’école, et… » Je ris, c’est un rire nerveux parce que je ne sais pas ce que la vie essaie de me faire passer comme message en me foutant tout ça sur mon chemin. « … et elle s’est trouvé un nouveau meilleur copain, qui se trouve être le fils de son père. Son demi-frère donc. » Je passe mes mains sur mon visage, comme si j’allais pouvoir me réveiller de ce cauchemar. « Donc, revu mon ex, qui ne sait toujours pas que j’ai mis au monde deux de ses enfants. Et c’est toujours aussi… électrique. » Dans quelle merde je me suis foutue au juste ? « Tu me fais payer la consult’avant de partir ? Ou si je te paye ton verre ça suffira ? » Il vaut mieux en rire qu’en pleurer…
Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 450 POINTS : 40
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
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Le sujet de la famille semble épineux pour Kayna et Sloane navigue par petites touches, en posant des questions assez libres sur lesquelles la blonde peut choisir d’éluder totalement ses ressentis plus profonds. Elle s’ouvre un peu, aussi, sur leur drôle de fonctionnement, à elle et Natalia : c’est étrange d’en parler, mais pas inconfortable, cette fois. C’est peut-être ce qui fait que Kayna se sent autorisée à s’ouvrir en retour ; sur le mystérieux homme de l’époque, sur ses filles, sur sa compagne qui la soutient, malgré la drôle de position qu’elle doit occuper. Un peu plus et ça aurait été sa vie, songe-t-elle avec une certaine amertume : Judith aurait pu rester, devenir une espèce de troisième mère pour Delilah, partager leur quotidien d’une manière que Sloane avait du mal à considérer ou imaginer. Pour Kayna, il s’agit moins d’une présence réelle qu’un spectre – ou du moins, c’est ainsi que Sloane se l’imagine. Comment tourner complètement la page, avec deux enfants pour rappel quotidien à ses côtés ? Ne ressemblent-elles pas à leurs géniteurs d’une manière discrète pour tous, mais criante pour leur mère ?
Elle demande, enfin, s’il est toujours dans sa vie ou si c’est le secret qui lui pèse davantage. « C’est là où ça devient compliqué… » Demi-sourire, l’air de dire : ça ne l’était pas avant ? La nervosité de Kayna est manifeste : sa vis-à-vis se tourne presque imperceptiblement vers la scène, comme pour lui laisser un peu d’espace ; peut-être que c’est trop et qu’elles auraient dû s’en tenir au flirt et au sport, qu’elles semblent toutes les deux bien mieux maîtriser. Mais la jeune femme poursuit : « Je ne l’avais pas revu depuis la conception imprévue de ma plus jeune… et puis je suis revenue ici suite à mes soucis de santé, on a décidé de rester, et pour plusieurs raisons on a changé Mae d’école, et…elle s’est trouvé un nouveau meilleur copain, qui se trouve être le fils de son père. Son demi-frère donc. » La bouche en O, la psy hoche lentement la tête. De surprise en surprise, donc : ils se retrouvent une énième fois, et Kayna confirme que c’est toujours électrique, ce sur quoi Sloane n’a pas besoin de demander de détails. Elle s’autorise un rire franc lorsque Kayna parle de consultation : « Je crois que c’est surtout toi, qui mérites un verre. Et je serais ravie de te l’offrir en témoignage de mon admiration pour ta résilience. À ta place, j'aurais eu à peu près trois burn-outs carabinés au milieu. » L'incitation reste en suspens pour plus tard, quand elles en auront marre de l'inconnu sur scène qui parle de son enfance dans une cité en imitant des accents.
Sloane grimace nettement à la caricature plus qu’approximative qu’elle en oublie le sujet, un instant, avant de finir son latte et de se pencher par dessus la table, légèrement, pour glisser : « Si j’étais un tout petit peu moins cartésienne, j’aurais envie de dire que la vie essaie de te faire passer un message, quand même… » Sourire en coin : ce n’est même plus un message, là, ni des signaux de fumée, c’est carrément un incendie, un drapeau agité avec des conches qui hurlent au loin, des alarmes nucléaires. Tourner le dos une nouvelle fois à l'homme qui était père de ses deux enfants alors qu'il apparaissait encore inopinément, c'était presque se jouer du destin, à ce stade. Mais Sloane avait déjà poussé son amie Helen à s'inscrire sur Tinder en étant mariée et elle n'était pas très friande de l'idée d'être celle qui poussait des couples à se séparer. « Écoute », elle reprend, posant ses mains à plat sur la table, « je suis pas sûre qu'ils servent de l'alcool ici, mais je connais un bar sympa pas loin. En plus, ça nous évitera de se faire interpeller d'ici dix minutes par un comédien nul qui cherche à faire du crowd work. » C'est peut-être encore tôt pour de l'alcool, mais elle a envie de changer d'environnement, et il lui semble que la conversation appelle à un liquide qui permet de dédramatiser… « On a encore beaucoup à se raconter, je pense. L'une comme l'autre. » Un prêté pour un rendu : c'est la promesse sous-jacente alors que Sloane recule sa chaise pour saisir sa veste avant qu’elles ne quittent les lieux. Chacune règle son café et elles se dirigent vers un autre établissement : pas d'envie de réparer les choses ou de les régler ce soir, mais rien que celle de vider leur sac avec une personne de confiance.
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