ÂGE : vingt-six non exhaustives, jouvencelle ou lady au gré des circonstances. SURNOM : 'Naë, éventuellement; Esmé, Sibyl ou n'importe quel autre sobriquet - it's not really her anyway. STATUT : too many dates & too many lies - so many reasons to blow things up. (single) MÉTIER : oiseau d'malheur (hôtesse de l'Octopus), succube (some kind of escort); maybe more ? (L3 histoire de l'art & archéologie, DU botanique) LOGEMENT : Atrium Vestae (which means you can't come in) - with her sista POSTS : 228 POINTS : 80
TW IN RP : Mensonge compulsif, travail du sexe, addictions (drogues & alcools), relation à une orga' criminelle, sexualité débridée, liste non exhaustive. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ancienne prostituée du Club, vend encore quelques services à des privilégié.es ☾ n'est pas tactile sans avoir bu au préalable ☾ n'embrasse pas en public, même son éventuelle moitié ☾ légère tendance à la nymphomanie ☾ possède un bon coup d'crayon ☾ joue parfois du violon ☾ - uc - ☾ amoureuse de poésie, Baudelaire et Allan Poe ☾ attachée à son train d'vie hors-normes ☾DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
Tu penses que tu t'en sortiras ? Tu penses qu'un jour, tu passeras outre ton émotion ? Tu penses vraiment qu'être insensible est la seule façon de gérer ? Tu penses.. Trop.
Cher journal, Je vais bien.
La bouteille de blanc, trônant entre ses cuisses, affirme le contraire. Elle était défoncée avant le travail, l'est restée pendant le service - heureusement assuré par sa prévoyance de la veille, et ses collègues - et ne demande qu'à planer encore, toujours plus haut. Les batteries, épuisées par ce combat contre l'intense sentiment qui transperce et divise ses cellules, ont laissé place au besoin de s'échouer, de n'être qu'une épave noirâtre, une machine dépourvue d'humanité. Amos est une leçon, pire que la chute de ses parents : Amos l'aimait, et aurait tout fait pour la tirer aux démons qui, désormais, s'en donnent à cœur joie. Elle observe le soleil au petit matin, prétend bêtement apercevoir la barque du faucon, en priant pour que le dieu transporte à son bord l'âme du défunt qu'elle se refuse à pleurer. Elle se réfugie dans ces mythes stupides, à la complexité réconfortante, adresse de vaines prières à celui qui ne reviendra pas.
Parfois, c'est le contraire. Elle se contente de dire qu'il n'est plus là. Qu'il a cramé sa chance, réduit à néant une existence, et qu'il sera oublié, lui aussi. Dans une ou deux générations, peut-être trois si Micah le transporte dans ses pensées. Mais Danaë ne trouve aucune consolation dans cette idée, suggérant de concert que l'univers n'abrite plus la moindre infime part de celui qu'elle chérissait maladroitement. Aujourd'hui, il n'y a que l'alcool, et les pétards. Un anti-douleur, pour le clou du cocktail néfaste, des fois que la pilule agisse aussi sur la psyché. Un temps durant, cela fonctionne : son cerveau est matraqué de substances, bien incapable de filtrer les véritables émotions. Elle n'est alors plus qu'un déchet, bien trop perchée pour réagir, confortablement installée sur un fauteuil. Puis, la descente, et l'urgent besoin de remonter. La bouteille entre en jeu, son nectar et le geste, la démarche jusqu'à la sortie, une clope à moitié grillée et l'air frais l'invite à faire demi-tour, pour mieux profiter du Casino. Il y a le stock, déserté à la fin des prestations, le mur du fond contre lequel elle s'est assise, en prenant soin d'éviter la jolie latine. Elle l'évite plus encore qu'à l'accoutumée, effrayée par sa propre facilité à couler, effrayée par l'idée de l'entraîner, ou d'interagir encore avec un monstre personnel, réveillé au contact fiévreux de sa peau.
Sa robe habituelle a été troquée contre un jean, les doc martens usuelles et une chemisette noire, tout juste assez déboutonnée pour mettre en lumière l'éclat bronzé de son épiderme. Une semaine sans rapport, une éternité comblée par d'autres supports, quoiqu'elle ignore comment se sevrer. Elle ne peut rester à proximité de Bel, et pourtant, c'est bien elle qui fait irruption dans l'encadrement. - C'est pas l'moment. soupire-t-elle sans guère de volonté, tout juste bonne à la dissuader d'approcher. - J'ai la flemme de me prendre la tête avec toi. pour l'heure, ses précautions portent leurs fruits : elle ne ressent rien, pas même le besoin de se lever, de la prendre de haut - ou de la prendre tout court. Il n'y a rien, juste le néant qui court dans ses billes floues.
Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l’éternité? .•°¤ Mags.
Isabel Flores
la belle épine
ÂGE : 23 SURNOM : Bel - mieux vaux éviter Isabel si vous voulez qu'elle réponde. Pas Isa, ni Izzy d'ailleurs, par pitié STATUT : Juste... aïe ? MÉTIER : (en burn-out) Barmaid à l'Octopus la moitié du temps, assistante de Lena Edwards l'autre moitié LOGEMENT : modeste appart en coloc' avec Mia au #101 Oxlade Drive (Fortitude Valley) POSTS : 446 POINTS : 0
TW IN RP : période dépressive, homophobie familiale, mention de violence domestique et alcoolisme, (ex)relation prof-élève (age gap de 5 ans), relations amoureuses toxiques, perspective très négative de la religion TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sens de la répartie aiguisé • fouineuse invétérée • parle couramment le flirt • deux pieds gauches • tête brûlée • asthmatique • fana de véhicules en tout genre, surtout les motos • humour noir • n’accepte de danser qu’après trois verres • la mauvaise habitude des clopes pour faire passer l’anxiété • allergique aux conversations superficielles • maître du silence inconfortable • va droit au but • café noir, sans sucre, à toute heure du jour • fan de True Crime • s’endort souvent en lisant des recueils de poésieDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Bel lâche des piques en #ff3366 RPs EN COURS : We're looking for friends ❀ (pré-liens)
On me l’a annoncé à mon arrivée : Sasha ne serait pas de retour au casino. Elle aurait soi-disant démissionné - foutaises, puisqu’elle travaillait ici depuis trois ans et qu’elle m’avait dit économiser pour se payer son propre appartement. J'ai donc passé la soirée à me maudire, et à tenter de gratter des infos par-ci par-là afin de découvrir la vérité. Il semblerait que celle-ci soit toujours ensevelie sous d’épaisses couches de mensonges, en ces lieux. Ce n'est pas comme si je n'avais pas déjà une petite idée de la fautive... et à force de creuser, un collègue bavard a confirmé mes soupçons. Virée, pour avoir enfreint le règlement. Colère et culpabilité m'ont accompagnée le restant de mon shift. Sans son numéro, je ne pouvais même pas m'excuser de lui avoir causé une fin si insultante après tant d’années de loyauté. Cela dit... je doute qu'elle ait particulièrement envie de recevoir un message de ma part.
Je ne me suis pas gardé de fusiller la coupable du regard, bien que celle-ci ait soigneusement évité le mien, trop occupée à glousser et à s'enfiler des verres avec les clients des heures durant. L'innocence même, l'insouciance incarnée, alors qu'il n'y avait qu'elle pour savoir qui m'avait attribué le badge magique le temps de mon escapade à l’étage. Comment peut-on être si... mauvaise ? Qu'est-ce qu'elle cherche à prouver en jouant les cheffes tyranniques ? Si les étincelles du désir fourmillaient encore sous mon épiderme au souvenir de son corps plaqué contre le mien quelques semaines plus tôt, elles ne sont désormais que flammes incandescentes qui rougeoient à la surface. Je n'ai aucun problème à ce qu'on s'en prenne à moi... sans doute au point où j'invite sans m'en rendre compte la violence à mon égard pour purger tous ces péchés qu'on m'a longtemps persuadée d'avoir commis, mais je ne supporte pas que d'autres paient les frais de mes conneries - je n'ai pas besoin de plus de charbon lancé sur le feu de ma conscience.
La soirée a été longue, et c'est les jambes cotonneuses et les bras fatigués d'avoir manipulé des shakers et porté des plateaux que je rejoins les vestiaires, après tout le monde, puisque je me suis portée volontaire pour aider avec la fermeture, sans doute pour apaiser un peu ma culpabilité. Je me débarrasse de mon tablier, remplace ma chemise blanche par un vieux T-shirt noir et détache mes cheveux jusque-là coincés dans un chignon serré. Damn, ça fait du bien.
Il ne reste plus qu’à aller verrouiller le stock... sauf qu'un bruit suspect laisse deviner que quelqu'un s'y trouve encore. Un long soupir las s’échappe de mes poumons lorsque j’aperçois la silhouette familière de celle qu'on pourrait officiellement appeler mon ennemie vu la peine qu'elle se donne pour me causer du tort, affalée contre le mur du fond. La sirène semble avoir été recrachée par la houle, dépossédée de son habituel accoutrement suggestif et de son attitude hautaine. Elle a l'air... vidée. Et totalement à l'ouest. Assez pour que j’hésite à faire demi-tour sans lui adresser la parole, que je la laisse sombrer dans sa solitude et dans ce puits de désespoir où elle semble perdue. Mais je n'y arrive pas. Comme à chacune de nos interactions, on dirait que la collision est inévitable. Et c'est sans doute lâche de l'attaquer dans un moment de vulnérabilité, mais la colère que je ressens a besoin d'une direction, d'un corps à ronger qui soit autre que le mien. J'avance lentement dans la pièce mal éclairée, bras croisés.
"Pourquoi tu l'as virée ? Pourquoi elle et pas moi ? Si tu me détestes tellement, si t'avais envie de te débarrasser de moi, c'était l'occasion parfaite d'en finir une bonne fois pour toutes. Alors, pourquoi... Danaë ?"
Je l'ai appris tout à l'heure, lorsque mon collègue s'est confié. Ça me fait bizarre de le prononcer à voix haute, d'humaniser ainsi quelqu'un qui finalement, mériterait que je continue de l'appeler le démon, l'abeille, l’araignée... tous ces sobriquets destinés à la maintenir éloignée de moi, de mes pensées dans lesquelles elle est déjà bien trop prégnante. Parce qu'en la nommant, je prends le risque de la voir comme quelqu'un. Quelqu'un qui pourrait potentiellement me faire beaucoup, beaucoup de mal.
I'm walking away... from all the troubles in my life, I'm walking away towards a better day ☾☾
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Danaë Lescaut
la petite mort
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Ce n'est pas le moment, et elle doute que cela change un jour. Elles n'ont rien à gagner à se tourner autour. Pas même l'ombre d'un ébat, aussi grandiose l'imagine-t-elle. Leur affaire est vouée à l'échec et, finalement, c'est bien mieux ainsi. Bel n'est rien d'autre qu'un léger fantasme de passage, une bulle de désir qui, une fois crevée, ne laisserait sûrement rien d'autre que la sensation de l'acte accompli. Elle n'a pas d'importance. Mais essaie-t-elle de s'en convaincre, ou n'est-ce là que la germination des substances dans sa tête ? Qu'on ne vienne pas l'affronter, Danaë n'a pas le cœur à la guerre. Elle ne l'a pas à quoi que ce soit, d'ailleurs. Tout ce qui exclut une bouteille est d'office une mauvaise idée.
Pourtant, sa bête noire ne recule pas, et empiète déjà sur son espace vital - dont la largeur s'étend à mesure que les gens la rebutent. Elle pourrait lui lancer la bouteille au visage, mais Danaë n'en a aucunement l'énergie. De toute façon, cela n'en vaut pas la peine. Son acolyte malsaine lui glisse trois reproches, déformant ainsi sa zone de tranquillité pour la modeler à nouveau en surface d'affrontement. Elles n'en finiront jamais. Par habitude, plus la brune déteste ses partenaires, plus le sexe est fabuleux; ici, elle doute fortement de retenir une prise d'étranglement, pour que la douce vipère ferme son caquet. - Te détester serait facile.. Mais c'est plus complexe, et tu le sais. la haine est un sentiment banal, mais lorsqu'il s'imbrique au désir et autres joyeusetés sentimentales, c'est une autre affaire. - Elle a compromis la sécurité des lieux, enfreint les règles et son contrat. Elle savait ce qu'elle risquait, point final. simple, efficace, inutile de tergiverser sur ce point; le règlement est clair, et Danaë s'assure aussi de son application - sans parler du fait que Sasha a permis à Bel de monter, causant ainsi une brûlante interaction entre elles. - Tu m'appelles par mon prénom maintenant ? le rictus décore ses lippes, mais s'efface presque aussitôt : elle n'a aucune envie d'instiguer un nouveau jeu, et encore moins une stupide confrontation. - écoute... Soit tu râles un bon coup et tu te casses, soit tu poses ton cul et tu viens boire avec moi. Mais reste pas plantée là. les bras s'ouvrent de part et d'autre du corps, une main tendant la bouteille, l'autre affichant un majeur éhontément dressé. Your call.
Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l’éternité? .•°¤ Mags.
Isabel Flores
la belle épine
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TW IN RP : période dépressive, homophobie familiale, mention de violence domestique et alcoolisme, (ex)relation prof-élève (age gap de 5 ans), relations amoureuses toxiques, perspective très négative de la religion TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sens de la répartie aiguisé • fouineuse invétérée • parle couramment le flirt • deux pieds gauches • tête brûlée • asthmatique • fana de véhicules en tout genre, surtout les motos • humour noir • n’accepte de danser qu’après trois verres • la mauvaise habitude des clopes pour faire passer l’anxiété • allergique aux conversations superficielles • maître du silence inconfortable • va droit au but • café noir, sans sucre, à toute heure du jour • fan de True Crime • s’endort souvent en lisant des recueils de poésieDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Bel lâche des piques en #ff3366 RPs EN COURS : We're looking for friends ❀ (pré-liens)
Elle aurait pu me virer, or elle a choisi de continuer à m'avoir dans les parages, de prolonger le risque d'un nouveau face-à-face. Et en même temps, elle m’évite encore plus depuis la dernière fois - c'est totalement contradictoire. Ne comprend-elle pas que plus elle lutte, plus l’électrochoc est inévitable ? Il y a un courant entre nous, un lasso qui nous tire irrévocablement l'une vers l'autre, et la tension ne se relâchera pas tant que nous ne serons pas... connectées, d'une manière ou d'une autre.
J’hésite quelques secondes, haussant un sourcil devant son majeur dressé. Elle devrait se balader avec un écriteau "attention, chien méchant" j'vous jure... sauf qu'elle aboie plus qu'elle ne mord. Heureusement pour elle, j'ai pas les oreilles fragiles. Je roule des yeux et finis par me glisser à sa droite, contre le mur de briques, remontant mes genoux pour y apposer mes avant-bras, avant de saisir cette bouteille qu’elle me tend si généreusement et d'en avaler plusieurs gorgées. L'alcool devient un peu trop un exutoire, ces derniers temps... mais tout paraît plus simple, plus léger lorsque la brûlure se propage dans les veines et offre un tour de grande roue à une cervelle qui a l'habitude des montagnes russes.
La proximité entre nous arrache quelques frissons à ma peau, qui se recouvre instantanément de chair de poule. Alerte, risque d’électrocution. J'en oublie jusqu’à ce qu'elle vient de dire, ne retenant que sa première phrase, qui a causé un pic d’accélération dans ma poitrine. Tête tournée dans sa direction, je prends le temps d'observer son profil, si bien dessiné, si sublime qu'on pourrait croire qu'il a été sculpté par des doigts de fée. Putain... j'me fais peur, à penser comme ça. La dernière fois que j'avais ce genre de description mielleuse qui me venait à l'esprit, c’était quand j’écrivais des lettres d'amour enflammées à ma prof de litté.
J’peux pas m'en empêcher - j'ai envie d'aller taquiner la bête. "Alors... ça veut dire que tu m'aimes bien ?" Je pourrais faire la psy, tenter de deviner les drames qui se jouent derrière ce regard lugubre (qu’est-ce qu’elle fout là à cette heure-ci à se bourrer la gueule toute seule ?), mais j'ai l'impression de mener une course contre la montre. Qui sait combien de temps elle se montrera docile ? Combien de temps avant qu'elle ne prenne ses jambes à son cou ? Ou avant que ses griffes ne m'enserrent à nouveau la nuque, cette fois-ci pour me faire pousser mon dernier soupir ? C'est peut-être dramatique comme image, mais je ne sais pas de quoi cette fille est capable.
Et pourtant, je prends le risque malgré le danger, malgré la rancœur et tout ce qui semble se dresser en travers de notre chemin. Ma main gauche repose la bouteille par terre, avant de rester suspendue une seconde par-dessus sa jambe, pour finalement aller la parcourir, mon index et mon majeur se succédant dans une marche lente sur le tissu de son jean. "Parce que moi je t'aime bien, gatita. P'têtre même un peu trop." J'dirais même que tu me branches, même si t'es incroyablement casse-couilles. "Je sais que tu m'as dit de rester loin de toi, mais j'ai pas envie. J'y arrive pas. T'es tout le temps dans ma tête, j'ai envie d'apprendre à te connaître, de tout savoir de toi..." Je m’arrête là avant d'en dire trop. La promenade de mes doigts s’achève - je laisse ma main se poser doucement sur sa cuisse.
Je suis sûrement bête de lui avouer ça alors qu’elle n’est pas dans son état normal, mais d’un autre côté… c’est exactement pour ça que je l’ose. Je vois une ouverture, une vulnérabilité dans son attitude... que je ne reverrai peut-être plus jamais. C'est tout de même fou de ressentir une telle attirance envers quelqu'un que je connais à peine, aux intentions floues et à la morale douteuse. Il n'y a aucune explication rationnelle : j'suppose que c'est ce que les poètes d’une période révolue appelleraient... un coup de foudre.
I'm walking away... from all the troubles in my life, I'm walking away towards a better day ☾☾
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Danaë Lescaut
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C'est une dichotomie, reste mais fuis, qui opère dans son esprit. Danaë n'est pas franchement en état de réfléchir; par extension, encore moins de prendre de bonnes décisions. Son jugement optera plutôt en faveur de la défense agressive, qu'en vertu d'une ouverture à autrui. Pourtant, Isabel décide de venir une fois de plus s'y frotter. Comme si on ne faisait pas assez d'étincelles. Cette gamine se brûle et continue de tourner autour de la flamme, comme si son ondulation allait subitement être bénéfique, accueillante ou chaleureuse. Mais la brunette a le don de tout cramer sur son passage, et la latine risque de ne point faire exception à la règle. L'une est cinglée, l'autre est totalement maso; dois-je en conclure que t'aimes te faire étrangler ?
Qui aurait cru qu'elle viendrait s'asseoir à son côté ? Pas elle. Pas après leurs confrontations. Pas après le vice et les péchés de justesse évités. Mais Isabel est bien là, assez proche pour interférer avec son espace vital. A croire qu'elle cherche à en devenir une composante. - Cherche pas à comprendre. riposte-t-elle sans conviction, et sans daigner la regarder. Observer le lointain sans ne rien voir du tout, c'est beaucoup mieux. Danaë n'est pas prête à admettre quoi que ce soit, et encore moins en ce qui la concerne. Bel est un fruit défendu, une jolie pomme qui ne peut atterrir dans son panier empoisonné.
Sur l'échelle de la tentation, sa main crève le plafond. Une semaine de sevrage, autant dire un claquement de doigts pour certains, et une éternité pour Danaë, pratiquement foutue en l'air sous l'impulsion de ses phalanges aventureuses. Tant qu'elle ne balaie pas l'intérieur de sa cuisse, tout va bien - à priori. Le problème, c'est ce qui vient en suivant. Ses mots. Une déclaration. Elle m'ouvre son cœur ou j'rêve ? La nymphe n'ose la toucher des yeux, redoutant presque d'être changée en cire, et de fondre pour sa tendresse. J'aime quand ça percute, pas quand on m'chatouille avec des mots bleus. Peut-être aime-t-elle les deux. Le piment et la douceur. Le visage de Cecilia revient en premier plan, lui rappelant combien sa psyché, comme son organe pulsatile, y sont attachés; elle porte des sentiments pour la blonde, c'est d'une absurde évidence. Elle ne parlera pas d'aimer, doute même sincèrement d'en être capable, mais ne reniera pas avoir une affinité toute particulière pour sa muse singulière. Qu'en est-il de Bel ? No sé. - Damn.. souffle-t-elle, peu certaine de l'attitude à adopter. La refouler ? Lui rouler une pelle ? L'étrangler de nouveau ? Poser sa main sur un point névralgique, et voir jusqu'où elle pousse son audace ? - Tu veux pas m'connaitre, crois moi. balance-t-elle finalement, parce qu'elle voudrait elle-même oublier ce qui la compose, parfois. - Tout c'que tu veux, c'est c'que tu vois. sa main couvre la sienne, l'appuie contre son jean jusqu'à presser sa chair; c'est mon corps, mon image. Les ongles imposent des croissants de lune à sa peau, dans ce rituel de souffrance qui transcende sans cesse ses plaisirs malsains; - Si j'te prends ce soir.. Demain, t'auras plus la moindre importance. C'est ça, c'que je suis. l'obscurité l'observe enfin, tente de la dissuader; qu'elle ne vienne se baigner dans ses miroirs abyssaux, que Danaë exacerbe volontairement pour se positionner pire qu'elle n'est vraiment. - Je n'aime personne. J'ai perdu l'seul qui en avait vraiment quelque chose à faire de moi. le père qu'elle aurait choisi, si la mort ne l'avait pas rappelé.
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Ça, ça veut dire oui. Est-ce que je crois ce qui m'arrange ? Probable. Mais quelque chose au fond de moi est intimement convaincu d’être sur la bonne voie, en passe de découvrir les symboles inscrits dans les profondeurs de sa psyché. Il me suffit de continuer à gratter la surface, à brosser délicatement la poussière qui les dissimule. Laborieuse entreprise lorsqu’elle ne cesse de me glisser entre les doigts et que ses miroirs restent hors de portée... Danaë est un tombeau, un temple défendu où s'abat la malédiction sur quiconque oserait s'aventurer entre ses murs. Quelle est donc la formule magique à prononcer pour que la pierre ne s’écroule pas sur ma tête ? J'ai joué la carte de la sincérité... mais pas sûr que cette révélation lui plaise. Son attention est toujours fixée sur les étagères en face de nous, ce qui rend toute tentative de décryptage impossible.
Qu'y a-t-il de si ignoble à découvrir ? J'ai compris qu'elle était loin d’être une sainte, qu'elle touchait à des trucs louches aux étages supérieurs du casino, et alors ? Elle croit que ça m'impressionne, que ça me dégoûte ? Je suis quasi sûre que même si elle me confiait avoir tué quelqu'un, je ne battrais pas d'un cil. Ouais, et ? Il le méritait sûrement. Obstinée et irrationnelle, c'est ainsi qu'elle me rend. Je tressaille lorsque ses griffes se referment sur ma main, ma mémoire sensorielle activée, ramenant à la surface de ma conscience la fois où elles m'ont enserré la gorge. Elle presse fort... assez pour couper ma circulation sanguine. Du reste, je ne bronche pas, fascinée par la violence interne contre laquelle elle semble se battre en permanence et dont les échos se répercutent sur... moi. À croire que je ressemble à un punching-ball.
"Qu'est-ce que t'en sais, de ce que je veux ?" Je la veux, elle... je croyais que c’était clair. Elle sous-entend quoi, exactement ? Qu'elle n'est rien de plus qu'un instrument charnel, un bonbon à savourer, à consommer pour le plaisir des papilles ? Ou que JE ne suis rien de plus que ça ? Mon ego est piqué, même si je refuse de croire qu'elle pourrait me zapper après une simple étreinte. Elle ignore que je ferais en sorte que celle-ci soit inoubliable...
Puis, c'est mon palpitant qui est giflé, lorsqu'elle mentionne ce "seul." Qui ? Quand ? Comment ? Mon imagination s'emporte, lui façonnant un ex ténébreux à la Shawn Mendes, un p'tit connard de Don Juan qui lui aurait brisé le cœur. Cette fois, c'est ma main qui appuie un peu plus fort contre sa jambe. "J'sais pas de qui tu parles, mais... c’était clairement pas le seul, puisqu'il y a moi." Visiblement, la jalousie me rend encore plus conne que d'habitude, parce que je suis prise d'une impulsion. Plutôt que de me défaire de sa poigne, je resserre ma prise, l'utilisant comme levier pour me hisser à califourchon sur ses cuisses. S'il faut la coincer contre ce mur pour qu'elle ne m’échappe plus, alors... "T'as peur de quoi, Danaë ? Que je découvre le monstre sous la façade ? J'en ai connu des pires." Entre ma propre mère qui m'a rejetée, ma prof qui m'a planté un couteau dans le dos et une certaine barbie qui m'a traitée comme une esclave, j'en ai connu, des connasses. Pourtant j’espère, au fond, que la brune n'est pas aussi hostile qu'elle veut s'en donner l'air. "Puis j'crois pas que tu sois vraiment un monstre..." Je me penche dangereusement pour murmurer à son oreille, détachant chaque syllabe, "T'as juste la trouille."
I'm walking away... from all the troubles in my life, I'm walking away towards a better day ☾☾
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Danaë Lescaut
la petite mort
ÂGE : vingt-six non exhaustives, jouvencelle ou lady au gré des circonstances. SURNOM : 'Naë, éventuellement; Esmé, Sibyl ou n'importe quel autre sobriquet - it's not really her anyway. STATUT : too many dates & too many lies - so many reasons to blow things up. (single) MÉTIER : oiseau d'malheur (hôtesse de l'Octopus), succube (some kind of escort); maybe more ? (L3 histoire de l'art & archéologie, DU botanique) LOGEMENT : Atrium Vestae (which means you can't come in) - with her sista POSTS : 228 POINTS : 80
TW IN RP : Mensonge compulsif, travail du sexe, addictions (drogues & alcools), relation à une orga' criminelle, sexualité débridée, liste non exhaustive. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ancienne prostituée du Club, vend encore quelques services à des privilégié.es ☾ n'est pas tactile sans avoir bu au préalable ☾ n'embrasse pas en public, même son éventuelle moitié ☾ légère tendance à la nymphomanie ☾ possède un bon coup d'crayon ☾ joue parfois du violon ☾ - uc - ☾ amoureuse de poésie, Baudelaire et Allan Poe ☾ attachée à son train d'vie hors-normes ☾DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
Ce qu'elle en sait ? Au même titre que les autres. La conclusion est évidente, d'une remarquable simplicité. On s'amourache, on consomme et on passe au suivant. D'ailleurs, cela fonctionne dans un sens et dans l'autre; Bel ne pourrait être plus qu'une passade, au moins faut-il s'en persuader. Alors, ce qu'elle en sait, elle le devine aisément. C'est drôle de flirter, encore plus marrant de créer quelques étincelles ici et là, mais tout ce petit jeu ne sera plus que de l'histoire ancienne, une fois l'acte passé. Danaë n'est pas sans ignorer, de plus, qu'elle refuse de franchir ce stade, pourtant si banal à ses yeux, pour une bonne raison. Puisque tout n'est que contradiction. Jamais ne donnera-t-elle la clef à cette belle latine. - J'ai déjà joué ce scénario cinquante fois. J'sais ce que tu veux, et j'connais aussi la fin, si on s'engage sur cette voie. et j'veux pas te perdre, alors je préfère ne jamais t'accorder ce droit.
Tout est question de facilité; Danaë se préfère libertine, volage et sentimentalement inaccessible, plutôt que de devenir faible, en s'attachant plus que de raison à quelqu'un. Cecilia enfreint déjà la règle, et elle ignore encore comment traiter cette affaire. Bel est une vilaine écharde, qui s'enfonce profondément dans sa chair à mesure que passe le temps - et que s'intensifient leurs interactions. - Toi ? elle l'a ricané, ce mot ridicule qui ne semble porteur d'aucune véracité. Elle ne la connait pas, et ose prétendre avoir une réelle bienveillance à son propos; you're just a bad joke. Mais Bel en décide autrement - comme toujours. Danaë était revenue la chercher, avant qu'elle ne s'éclipse la dernière fois. Aujourd'hui, pire, elle ose s'installer. Le contact est inévitable, et l'embrasement imminent. Dans sa posture, la brune ne peut bouger, tout du moins sans faire basculer sa diablesse sur le côté. Ce n'est pas l'envie qui la démange de venir étreindre son cou, de la laisser suffoquer entre ses phalanges, mais quelque chose lui dit que la vilaine n'attend que ça. Éveiller une gestuelle qui connoterait son importance. - Tu sais absolument pas d'quoi tu parles. grogne-t-elle presque, l'air mauvais, indéniablement attirée par tout ce qu'elle cherche justement à éviter. - Et tu sais pas d'quoi je suis capable. moi non plus, quand j'y pense. C'est ça le pire.
La peste cherche le démon qui sommeille, le même qui avait enserré son teint halé de ses longues phalanges. La trouille, tu parles. J'suis pas faible. C'est la seconde, la syllabe de trop. Alcoolisée, loin d'être patiente ou raisonnable, la stryge est obligée de réagir, quittant les tréfonds de son clocher pour fondre sur sa proie. - T'es quel genre d'idiote pour me vouloir alors que j'vais te faire du mal ? elle l'a saisie à la hanche, tirant sur le tissu, tandis que l'autre main, qui lui aurait volontiers claqué une gifle, retrouve la courbe légère et terriblement attrayante de sa gorge. - C'est ça que tu veux ? elle n'écrase pas - encore - l'épiderme, contient l'impulsion qui voudrait renverser le jeu. Faire d'elle sa prisonnière, lui imposer ses volontés. - Crois moi, t'as aucune envie d'aller sur ce terrain. la main qui tenait son haut est allée chercher la sienne, l'empoignant vivement pour la poser sur le sien, là où se fait sentir le contour de sa poitrine. Son regard ne la quitte pas, cette fois, dur et autoritaire, prêt à aller au bout de cette pernicieuse entreprise. S'il faut qu'on s'envoie en l'air au milieu de la réserve pour prouver mon point, alors ainsi soit-il.
Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l’éternité? .•°¤ Mags.
Isabel Flores
la belle épine
ÂGE : 23 SURNOM : Bel - mieux vaux éviter Isabel si vous voulez qu'elle réponde. Pas Isa, ni Izzy d'ailleurs, par pitié STATUT : Juste... aïe ? MÉTIER : (en burn-out) Barmaid à l'Octopus la moitié du temps, assistante de Lena Edwards l'autre moitié LOGEMENT : modeste appart en coloc' avec Mia au #101 Oxlade Drive (Fortitude Valley) POSTS : 446 POINTS : 0
TW IN RP : période dépressive, homophobie familiale, mention de violence domestique et alcoolisme, (ex)relation prof-élève (age gap de 5 ans), relations amoureuses toxiques, perspective très négative de la religion TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sens de la répartie aiguisé • fouineuse invétérée • parle couramment le flirt • deux pieds gauches • tête brûlée • asthmatique • fana de véhicules en tout genre, surtout les motos • humour noir • n’accepte de danser qu’après trois verres • la mauvaise habitude des clopes pour faire passer l’anxiété • allergique aux conversations superficielles • maître du silence inconfortable • va droit au but • café noir, sans sucre, à toute heure du jour • fan de True Crime • s’endort souvent en lisant des recueils de poésieDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Bel lâche des piques en #ff3366 RPs EN COURS : We're looking for friends ❀ (pré-liens)
La langue me brûle de la contredire, de lui assurer que non, il n'y a pas que le sexe qui m’intéresse, qu'elle m'intrigue parce qu'elle est mystérieuse, addictive, parce que j'ai envie de nager plus loin, plongeuse suicidaire qui refuse de remonter prendre l'air avant d'avoir mis la main sur le trésor, mais... quelque chose dans son attitude fait ressurgir de vieux souvenirs à la surface. Ce "toi" qu'elle lâche avec dédain, comme pour souligner mon insignifiance. Ce refus de me laisser entrevoir les profondeurs, ce "non" catégorique qui résonne tel une sentence.
Est-ce que je suis folle ? Est-ce que cette corde invisible qui semble vibrer entre nous n’est que le fruit de mon imagination, ou pire, de mon besoin d’approbation ? Peut-être suis-je plus bête que je ne le pensais, et que l’hostilité n’est pas un simple rideau cachant des coulisses où des sentiments plus tendres attendent leur heure de gloire, mais bien le décor principal, la véritable scène de cette relation. Comment faire la part des choses entre illusion et vérité...? Elle est soûle, en train de se battre contre ses démons et moi j'essaie de la tirer de ce naufrage, de lui servir de bouée, et Dieu sait que je serais prête à me noyer pour sauver quelqu'un qui m'est cher, mais... un frisson désagréable parcourt mon épiderme de la naissance de ma nuque jusqu'au creux de mes reins alors qu'elle me jette une nouvelle pierre. Idiote. Le contraste entre les réactions de mon corps et de mon cœur est à son paroxysme. L'un se repaît de cette proximité, s'abreuve de ce contact de plus en plus intense, en veut même plus, à en croire la manière dont mes cuisses se resserrent autour des siennes pour accentuer la friction, tandis que l'autre se recroqueville, brûlé par l'injure.
Je prends une profonde inspiration, quelques secondes nécessaires pour calmer mes ardeurs et entendre réellement ce qu'elle me dit. Je n'ai pas la force de soutenir son regard d'acier - le mien se perd sur nos mains liées contre sa poitrine. "Je suis beaucoup de choses," je commence d'une voix mal assurée. "Naïve, impatiente, téméraire, tête brûlée, même.'" Je relève les yeux vers ses abysses, les sondant longuement. Droite, gauche, droite... avant de me fixer sur un point pour y imprimer le message final. "Mais j'suis pas une idiote." Mon ton est ferme, irrévocable. J'ai beau me traiter de tous les noms, me haïr par moments, ça reste ma prérogative. Depuis l'histoire avec Gina, je refuse que qui que ce soit d'autre ne s'en octroie le droit.
"Je voulais juste apprendre à te connaître - c'est tout." C’était pas une proposition de mariage. Déclaration que je profère d'une voix calme, avec un petit haussement d’épaules, comme on tenterait de calmer un chien enragé. Tout doux, je viens en paix. J'la laisserais me serrer le cou si elle voulait, j'la laisserais même me faire du mal... pourvu que ça lui fasse du bien. Mais pas comme ça. Ce n'est plus un jeu si l'une seule des deux s'amuse.
J'ai envie de l'embrasser, de retrouver cette fusion qui m'a coupé le souffle lorsque nos lèvres se sont rencontrées pour la première fois. J'ai envie de faire bien plus que l'embrasser... et c'est pour ça que je récupère ma main et force mes jambes à se déplier. Parce que plus nous sommes proches, plus il m'est difficile de garder mes résolutions. Je m'extrais de son champ magnétique, reculant d'un pas avant de tourner les talons, retrouvant lentement le chemin de la sortie, les jambes faibles et cotonneuses. Y a-t-il encore une chance qu'elle me retienne ? Qu'elle s'excuse ? Qu'elle admette enfin que je ne la laisse pas indifférente ? Rien n'est moins sûr... mais ma démarche est assez lente pour lui en laisser l’opportunité avant que je ne referme la porte derrière moi.
I'm walking away... from all the troubles in my life, I'm walking away towards a better day ☾☾
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on my mind:
Danaë Lescaut
la petite mort
ÂGE : vingt-six non exhaustives, jouvencelle ou lady au gré des circonstances. SURNOM : 'Naë, éventuellement; Esmé, Sibyl ou n'importe quel autre sobriquet - it's not really her anyway. STATUT : too many dates & too many lies - so many reasons to blow things up. (single) MÉTIER : oiseau d'malheur (hôtesse de l'Octopus), succube (some kind of escort); maybe more ? (L3 histoire de l'art & archéologie, DU botanique) LOGEMENT : Atrium Vestae (which means you can't come in) - with her sista POSTS : 228 POINTS : 80
TW IN RP : Mensonge compulsif, travail du sexe, addictions (drogues & alcools), relation à une orga' criminelle, sexualité débridée, liste non exhaustive. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ancienne prostituée du Club, vend encore quelques services à des privilégié.es ☾ n'est pas tactile sans avoir bu au préalable ☾ n'embrasse pas en public, même son éventuelle moitié ☾ légère tendance à la nymphomanie ☾ possède un bon coup d'crayon ☾ joue parfois du violon ☾ - uc - ☾ amoureuse de poésie, Baudelaire et Allan Poe ☾ attachée à son train d'vie hors-normes ☾DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
Idiote.Idiote.Idiote. A qui revient réellement ce titre ? Ce mot fait écho à une singulière situation, survenue des années plus tôt, lorsque Raelyn était venue la secourir, au terme d'une "passe" qui aurait pu lui coûter la vie. Stupide, avait-elle employé pour la définir. En définitive, cette insulte ressemble plutôt à une projection de sa propre petitesse, qu'à une réelle pique envers Isabel. Elle n'était qu'une cible facile, la victime de son esprit torturé, largement embrumé. Cette fois, la grande brune ne trouve rien à redire. Coincée mentalement, le cerveau noyé, incapable de réagir correctement sans prendre trois minutes de réflexion. Autant dire, une éternité facilitant le retrait de la demoiselle, et son départ précipité. Non, tu ne voulais pas juste apprendre à me connaitre. Sa déclaration fait encore tinter les cloches de son cimetière sentimental; à moins d'être amoureuse au premier regard, ou romantique toutes les cinq minutes, son intention n'était pas totalement innocente. Danaë n'aurait certainement pas dû la rabaisser ainsi, mais une partie d'elle reste convaincue que la latine n'était pas aussi désintéressée qu'elle prétend l'être.
- C'est vrai que t'es loin d'être conne, miss la fouine. elle a attendu le seuil de la porte pour l'interpeller, ornant sa réplique taquine d'un fin sourire, trop désabusé pour être véritablement amusé. - Ce serait plus simple aussi, si tu l'étais. confesse-t-elle, ajoutant une grimace pour signifier "dommage", comme si elle perdait au change. - Mais moi, j'suis plus aussi naïve. plus depuis ce soir-là, d'ailleurs, en apprenant sur le tas, en gardant le souvenir de l'homme exécuté sous ses yeux; plus depuis que d'autres ont grassement payé pour ses charmes, plus depuis qu'elle a roulé des hommes en battant des cils, plus depuis.. Un moment. - Aimer rend faible. Et j'refuse d'être faible. clame-t-elle, frappant presque la bouteille au sol, crispant mâchoire et phalanges sur une intonation autoritaire. - J'sais pas gérer tout ça, Bel. les relations, surtout lorsqu'elles dépassent le cadre charnel, surtout lorsque les sentiments s'en mêlent; c'est bien plus simple de ne compter que sur soi-même, de vivre en solitaire et de prendre au compte goutte le reste, en fonction des besoins. Mais l'amour, les émotions... La tragédie Amos-Raelyn lui sert de leçon. - Alors j'en reste éloignée. C'est pas faute d'avoir envie d'toi, tu sais.. J'te croquerai bien. Mais j'peux pas. un demi-sourire, un demi-rire, plus triste qu'autre chose, et le regard dans le brouillard, peine à observer cette beauté dont elle ne peut s'amouracher. - J'te rendrai pas heureuse de toute façon. Le mieux que j'puisse faire pour toi, c'est de te laisser à une autre.
Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l’éternité? .•°¤ Mags.
Isabel Flores
la belle épine
ÂGE : 23 SURNOM : Bel - mieux vaux éviter Isabel si vous voulez qu'elle réponde. Pas Isa, ni Izzy d'ailleurs, par pitié STATUT : Juste... aïe ? MÉTIER : (en burn-out) Barmaid à l'Octopus la moitié du temps, assistante de Lena Edwards l'autre moitié LOGEMENT : modeste appart en coloc' avec Mia au #101 Oxlade Drive (Fortitude Valley) POSTS : 446 POINTS : 0
TW IN RP : période dépressive, homophobie familiale, mention de violence domestique et alcoolisme, (ex)relation prof-élève (age gap de 5 ans), relations amoureuses toxiques, perspective très négative de la religion TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sens de la répartie aiguisé • fouineuse invétérée • parle couramment le flirt • deux pieds gauches • tête brûlée • asthmatique • fana de véhicules en tout genre, surtout les motos • humour noir • n’accepte de danser qu’après trois verres • la mauvaise habitude des clopes pour faire passer l’anxiété • allergique aux conversations superficielles • maître du silence inconfortable • va droit au but • café noir, sans sucre, à toute heure du jour • fan de True Crime • s’endort souvent en lisant des recueils de poésieDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Bel lâche des piques en #ff3366 RPs EN COURS : We're looking for friends ❀ (pré-liens)
C'est étrange d’espérer à ce point que quelqu'un parle... et puis, lorsqu'elle ouvre enfin la bouche, de prier fort pour qu'elle la ferme. Ça commence pourtant bien - ça ressemble à peu près à des excuses... des excuses incroyablement maladroites. Je m'interromps, main sur la poignée de la porte et écoute sans me retourner. Elle s'exprime comme si elle avait cinquante balais, comme si elle avait déjà vécu cinq mariages et autant de divorces. J'comprends pas ce qui lui fait tant peur à l’idée de se rapprocher de moi... à croire que j'suis un réel danger, une menace.
Ouais, ça fait peur de s'attacher - elle croit que j'le sais pas ? Moi aussi j'ai fait les frais d'une passion dévorante et, en définitive, destructrice. Ça ne m’empêche pas de vouloir me brûler encore, apparemment. Il me semblait pourtant avoir atteint ce point de non-retour... je m’étais promis de ne plus jamais ouvrir mon cœur, de ne plus y laisser entrer qui que ce soit. Mais faut croire que les années ont émoussé ma détermination et que le naturel finit toujours par revenir au galop... Danaë m'a appris que j'avais encore quelque chose à offrir.
Je pensais comme elle, à une époque... que l'amour rendait faible. Que j'avais été conne de m'attacher, de tout donner comme ça, sans rien attendre en retour. Mais c'est pas vrai. La seule bêtise là-dedans, c'est de frapper à une porte verrouillée en espérant qu'elle s'entrouvre. Mon cœur se brise un peu plus à chaque parole... à son aveu. J'sais pas gérer. Parce qu'elle croit que moi, je sais gérer ? Je gère rien du tout ! J'avais pas prévu de m'enticher d'une fille comme elle. J'avais pas prévu que ça ferait aussi mal de me prendre un râteau.
J'y comprends plus rien. On dirait que le monde risque d'exploser si on couche ensemble - ou si on discute plus de cinq minutes à la fois. Tout ce que j'entends, c'est qu'elle a peur de s'attacher, de souffrir, et que rien ne la fera changer d'avis. J'ai envie de me frapper la tête contre cette porte, de désarroi, mais aussi pour faire sortir ces mots que je ne veux pas entendre de ma tête. Malgré tout... il va falloir que je m'en convainque.
Peu importe les raisons, au final, la conclusion est la même :
Elle ne te veut pas.
Elle n'est pas intéressée.
Elle ne veut même pas essayer.
Je tourne la tête à demi, pas jusqu'à la regarder, mais assez pour qu'elle perçoive le faible sourire que je me force à esquisser. "Message reçu," je souffle avant de déglutir, tourner la poignée et disparaître de sa vie pour de bon.