ÂGE : 36 ans (16 février 1988) SURNOM : tony, tone, chef. STATUT : en couple avec sa meilleure amie, sa partenaire de chic et de choc depuis qu’il a l’âge de compter et écrire. MÉTIER : associé du paternel au Tasty Tazzy & chef en cuisine LOGEMENT : bayside, maison achetée avec un crédit - logique ! - pour marquer le début d'une nouvelle aventure. POSTS : 1200 POINTS : 40
TW IN RP : aucun en particulier, il y aura toujours une information dans le texte du rp au besoin TW IRL : transphobie et violence envers les animaux. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : daddy d’eva & mattéo (05/07/2024) ● et daddy de bandit, chien adopté dans un refuge animalierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : ▬ pony #33
▬ allen's #01
▬ poppy #01
RPs EN ATTENTE : PONY. « true love doesn't happen right away; it's an ever-growing process. it develops after you've gone through many ups and downs, when you've suffered together, cried together, laughed together. » RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Jack Falahee CRÉDITS : brisounours (avatar) KLM (gif #2) DC : molly (e. purnell) PSEUDO : éms, émilie INSCRIT LE : 11/12/2023
FLASHBACK - Chez Pen&Tony « Merci d’être venu, Tony --- je sais que ce n’est pas facile pour toi, avec le boulot, avec Pénélope et ses enfants. J’apprécie que tu puisses te libérer pour donner un petit coup de main. Je ne m’en serais pas sortie sans toi », qu’elle dit tout en venant s’approcher de Tony. Juliet a la malice de préciser que les jumeaux ne sont pas ses enfants à lui mais bel et bien ceux de Pénélope. Et s’il avait déjà précisé une bonne vingtaine de fois que ces enfants étaient les siens, comme les siens, il avait fini par abandonner et la laissait parler comme ça pour ne pas s’épuiser. Économiser son énergie était devenue une priorité. « Je t’ai dit que je serais toujours là et que j’allais te donner un coup de main », réplique-t-il tout en se redressant, jetant un coup d’œil aux meubles qu’il venait de monter dans la chambre de son fils. Car, c’était ça le concept : il préparait l’arrivée du bonhomme et Juliet devait, selon les dires du médecin, se reposer et ne pas faire le moindre effort. Elle a un sursaut et vient poser les mains sur son ventre arrondi. « Quoi ? Qu’est-ce qu’il se passe ? » Elle sourit, attendrie et lui fait signe de s’approcher alors qu’elle est assise dans cette chaise à bascule dans la chambre pour enfants. « Donne-moi ta main, il vient de bouger, je crois qu’il est vérifié » et elle pose ses mains là où elle ressent le coup. Sans doute un pied qui est en train de pousser contre la paroi de son ventre. Le cœur de Tony se serre dans sa cage thoracique alors que son regard est rivé sur ce ventre qui le sépare de son fils. Attendri, ému, tout cela est si irréel et pourtant si --- réel. Impossible de ne pas penser qu’il va bientôt être père. Une fois de plus. Et que cet enfant aura ses gênes. « Je suis persuadée qu’il reconnaît quand tu es là, quand son père est là », dit-elle tout en caressant les mains du cuisinier qui est accroupie face à elle. Il restera trop longtemps avec elle, dans cette position. Trop longtemps.
C’est en début de soirée qu’il réapparaît chez eux. Il a cuisiné un petit plat pour Juliet et lui a même préparé un plat pour le lendemain --- il ne faut pas qu’elle fasse d’effort alors il essaie de s’occuper d’elle du mieux qu’il peut --- si bien que parfois, cela signifie qu’il a moins de temps pour sa famille, pour Pénélope et les jumeaux. La porte d’entrée s’ouvre. Il dépose sa veste sur le porte manteau et retire ses chaussures pour finalement constater que Pénélope est dans le salon. Il la rejoint et se laisse tomber à côté d’elle dans le canapé. « Je suis claqué », dit-il en se laissant tomber, les mains venant se poser sur le haut de son crâne. « Ça a été avec les jumeaux ? », qu’il demande en tournant la tête vers elle, « j’ai pas pu aller les chercher, ma mère a dû te le dire --- à peine j’étais là-bas, prêt à rentrer que Juliet a eu besoin d’un coup de main. J’ai pas eu le temps de lui demander comment ça s’était passé --- »
Pénélope Danbury
la double surprise
ÂGE : 36 ans (14/07/1988) SURNOM : Pen le plus souvent ou Penny, Tony la surnomme Penne, STATUT : Mama Bear & surtout raide dingue amoureuse de son meilleur ami après une amitié platoniquement trop longue de 24 ans. Il était temps de passer la seconde MÉTIER : Directrice adjointe (12/2022) du planning familial à Toowong, psychologue de formation et étudiante en doctorat de psychologie à l’University of Queensland. Elle milite pour les droits des femmes, à la contraception, l’avortement et l’éducation à la sexualité. LOGEMENT : #432 Beachcrest Road, Bayside. Une maison de rêve, coup de cœur, c’est leur maison à eux avec Tony. POSTS : 3162 POINTS : 90
TW IN RP : Maternité, parentalité, sexe, des sujets abordés dans un planning familial pourront être abordés & Anciennement : Grossesse gémellaire, évocation de monoparentalité, mention de fausse couche et d'avortement anciens, autoritarisme familial, père toxique, j’adapte mes rp si besoin et si d’autres tw apparaissent au fil de mes sujets, je le précise au début de mes posts TW IRL : Je préfère en discuter par MPGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Mama Bear d’Eva & Mattéo Lewis (05/07/2024) ● Australo-américaine ● asthmatique ● sportive & complexée par son physique post-grossesse ● girl power & militante féministe ● Haut potentiel intellectuel, intéressée par beaucoup de choses et qui peut s’en désintéresser aussi vite ● hyperactive ● maladroite & bricoleuse, un vrai paradoxe ● nunuche romantique ● un syndrome de l’imposteur qu’elle tente de faire disparaître en reprenant son doctorat en psychologie ● prochain objectif : le semi-marathon de Brisbane en juin 2025 ● CODE COULEUR : Elle prodigue des conseils en #DB7093 (PaleVioletRed) RPs EN COURS : (06) › Axel › Riley (event) › Riley+Josh+Tony › Gayle#2 › Helen (UA Jurassique) › Oscar#1 (UA Jurassique) › Izan#1 (UA Jurassique) › Helen#2 › Pony#33 ›
La journée a été un enfer. Ce n’est pas tant les réunions qui ont été plus pénibles que d’habitude, c’est ce qui a suivi qui l’a été. Un homme est venu faire un scandale parce qu’on a accompagné sa fille de 18 ans (18 ans dans 2 jours !!) avorter la semaine dernière. Il m’a fallu une trop grosse dose de patience pour venir à bout de cet énergumène avec qui j’ai dû parlementer et surtout négocier son départ sans avoir à appeler la police. Il faut dire, aussi, que j’étais un peu sur les nerfs parce que j’attendais les résultats de mon doctorat. Et la thèse dont j’avais passé l’oral le 17 octobre alors oui, ma patience atteignait plus vite ses limites. Ma journée aurait pû se finir plus calmement parce que je savais que je n’aurais pas à courir chez mes beaux-parents pour récupérer les enfants puisque Tony s’en chargeait… Ah bah non, Tony ne s’en chargeait pas. Je l’apprenais à 17h alors que je me rendais à la mairie de Brisbane pour aller au conseil municipal. J’ai été obligé de planter Gloria suite à l’appel de la mère de Tony qui me disait que son fils avait eu une urgence au restaurant. L’urgence s’appelait probablement Juliet mais ça, je ne pouvais pas le dire – il n’en avait pas parlé avec ses parents – alors je me dépêchais de rentrer pour récupérer les enfants parce que les parents de Tony étaient invités chez des amis ce soir et ne pouvaient pas les garder plus longtemps. Et ça avait été la course. J’étais rentrée, à peine le temps de jeter mes escarpins dans l’entrée qu’il fallait déjà que je m’occupe de faire prendre le bain aux jumeaux, les faire manger, les coucher … ma soirée ne s’arrêtait pas là parce que je devais rédiger le compte rendu de la réunion de ce matin. Gloria devait le faire mais elle assistait déjà au conseil municipal où j’aurais dû aller ce soir donc je n’allais pas lui demander de faire ce compte rendu en plus.
J’étais vraiment fatiguée et ça m’agaçait d’autant plus de savoir Tony avec elle. Il lui avait promis d’être là pour l’aider, pour ce bébé et il n’était pas encore là cet enfant qu’il passait plus de temps avec elle qu’avec nous. Je m’étais préparée un bagel au saumon auquel je n’avais pas touché quand Tony rentra enfin à la maison. La soirée débutait à peine et j’étais toujours avec mon ordinateur sur les genoux, tapant frénétiquement sur les touches comme si ça pouvait me faire finir plus vite mon travail. Quand le Lewis pénétra dans le salon, je lui jetais un rapide coup d’œil avant de me concentrer sur mon écran. Je le sentis se laisser tomber dans le canapé. « Je suis claqué » - « Mmm » marmonnais-je, sentant l’agacement monter en moi.Moi aussi je suis claquée … et ma journée est pas encore terminée ! « Ça a été avec les jumeaux ? » Je referme mon ordinateur que je pose sur la table basse. « Ils ont pas trop dormi à la crèche cet après-midi, ils ont pas dormi, non plus, chez tes parents, ta mère les trouvait énervés et pourtant, j’ai eu un mal fou à les endormir ce soir. J’espère qu’ils se réveilleront pas trop cette nuit. » lui répondis-je tout en me laissant aller dans le dossier du canapé, « j’ai pas pu aller les chercher, ma mère a dû te le dire --- à peine j’étais là-bas, prêt à rentrer que Juliet a eu besoin d’un coup de main. J’ai pas eu le temps de lui demander comment ça s’était passé --- » Je me retiens de pousser un long soupir de frustration ou même de lever les yeux au ciel. « Oui … Quand ta mère a parlé d’une urgence au restaurant, je me suis doutée que cette urgence s’appelait Juliet. » Je passais ma main dans ma lourde chevelure blonde. « ça pouvait pas tomber plus mal ce soir. J’aurais dû aller au conseil municipal de la ville pour présenter un appel à projet et tes parents étaient invités chez des amis ce soir alors j’ai dû partir en catastrophe du boulot. » j’essayais de cacher le reproche mais franchement c’était compliqué. Je lui avais promis d’être compréhensive et je pense que, jusqu’à présent, je l’étais, mais là … « Si t’as faim, j’ai fait un bagel au saumon … J’ai pas faim, je te le laisse. Je vais aller me doucher. » Et me laver les cheveux parce que hier soir, il était resté tard chez Juliet et les jumeaux avaient réclamé toute mon attention. J’avais à peine eu le temps de prendre une rapide douche, sans réussir à me laver la tête que Mattéo s’était mis à pleurer, puis Eva … Quand Tony était réapparu, il était pas loin de 23h et j’étais partie me coucher. 903 mots
The touch of your hand
... says you'll catch me wherever I fall. It's amazing how you can speak right to my heart without saying a word, you can light up the dark. ( ☽☽ )
mon équipement!:
Anthony Lewis
la force tranquille
ÂGE : 36 ans (16 février 1988) SURNOM : tony, tone, chef. STATUT : en couple avec sa meilleure amie, sa partenaire de chic et de choc depuis qu’il a l’âge de compter et écrire. MÉTIER : associé du paternel au Tasty Tazzy & chef en cuisine LOGEMENT : bayside, maison achetée avec un crédit - logique ! - pour marquer le début d'une nouvelle aventure. POSTS : 1200 POINTS : 40
TW IN RP : aucun en particulier, il y aura toujours une information dans le texte du rp au besoin TW IRL : transphobie et violence envers les animaux. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : daddy d’eva & mattéo (05/07/2024) ● et daddy de bandit, chien adopté dans un refuge animalierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : ▬ pony #33
▬ allen's #01
▬ poppy #01
RPs EN ATTENTE : PONY. « true love doesn't happen right away; it's an ever-growing process. it develops after you've gone through many ups and downs, when you've suffered together, cried together, laughed together. » RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Jack Falahee CRÉDITS : brisounours (avatar) KLM (gif #2) DC : molly (e. purnell) PSEUDO : éms, émilie INSCRIT LE : 11/12/2023
FLASHBACK - Chez Pen&Tony Tony rentrait chez lui avec l’espoir de retrouver un peu de paix, le calme. Une ironie pas possible quand on sait qu’il y avait des jumeaux et une petite-amie plus qu’énervée qui l’attendaient mais ça, il n’en était pas encore au courant. Il était encore aveuglé par cette journée, par cette soirée passée aux côtés de cette ancienne amante avec qui il avait par le passé fait des projets fous --- projets qui semblaient être en train de se réaliser. Avec la candeur du petit-ami qui n’a pas encore conscience de ses erreurs, il se permet de demander comment les choses se sont passées, à la crèche, avec les enfants, chez ses parents. Réponses qu’il aurait sans doute obtenues s’il avait pris le temps de s’occuper de ses enfants au lieu de courir chez Juliet. « Ils ont pas trop dormi à la crèche cet après-midi, ils ont pas dormi, non plus, chez tes parents, ta mère les trouvait énervés et pourtant, j’ai eu un mal fou à les endormir ce soir. J’espère qu’ils ne se réveilleront pas trop cette nuit. » « J’peux m’en occuper cette nuit si jamais ils ont prévu de nous faire des folies. » Ce serait la moindre des choses vu que tu ne t’en es pas occupé ce soir, Tony. C’est ce que sa bonne conscience serait en train de lui dire si elle n’était pas aveuglée par ses bonnes intentions concernant Juliet. « Les pires choses inimaginables ont souvent été faites avec les meilleures intentions. » C’est ce qu’on dit ou du moins, ce qu’il avait entendu.
« Oui … Quand ta mère a parlé d’une urgence au restaurant, je me suis doutée que cette urgence s’appelait Juliet. » « Pas le genre de truc que je peux lui dire aussi ouvertement », qu’il souffle dans un soupir parce qu’il avait toujours du mal à s’imaginer en parler à ses parents, parler du fait qu’il avait eu une relation avec une femme mariée et qu’en plus de ça, il allait avoir un enfant avec cette dernière. Pas la chose dont il était le plus fier. « Je ne blâme pas les gens pour les erreurs qu’ils commettent, mais qu’ils en assument leurs conséquences ! » Ça avait beau avoir été le motto de son éducation : assumer les conséquences de ses actes, il allait avoir besoin d’un peu de temps avant de s’asseoir en face de ses parents et de leur annoncer la nouvelle. Il se disait qu’avec une photo de lui avec son fils dans ses bras pourrait aider à faire passer la pilule. « ça pouvait pas tomber plus mal ce soir. J’aurais dû aller au conseil municipal de la ville pour présenter un appel à projet et tes parents étaient invités chez des amis ce soir alors j’ai dû partir en catastrophe du boulot. » Soudain, il se redresse pour s’asseoir un peu plus droit, le dos se décalant du dossier du canapé et il se tourne vers la jeune femme. « Oh --- merde --- désolé, Pen, je savais pas », et il ne trouve rien de mieux à dire que ça, des excuses. Il essaie même de venir poser sa main sur son genou mais elle se referme sur elle-même, elle prend même la fuite. Et, il sait ce que cela veut dire : elle a envie de lui arracher les yeux et comment ne pas lui en vouloir ? « si t’as faim, j’ai fait un bagel au saumon… j’ai pas faim, je te laisse. Je vais aller me doucher. » Il n’a pas faim car il a mangé avec Juliet – au son de sa voix, il sait que ce n’est pas le genre d’informations qu’elle a envie de savoir et ce n’est pas le genre d’informations qu’il souhaite lui donner – pas maintenant. Son regard s’écrase un instant sur le sol. Dans cette phrase, les mots choisis, le ton, la gestuelle, tout lui montre qu’il a merdé. Et il se rend bien compte que pour la première fois depuis longtemps, elle lui annonce aller se doucher sans y glisser une invitation malicieuse et gourmande. Tu as merdé, Tony. « Hm --- non, merci, je --- ça marche », il bredouille tout en baissant de nouveau le regard pour la laisser lui filer entre les doigts.
Il aimerait pouvoir lui dire que tout ira mieux. Bientôt. « - Quand nous retrouverons le contrôle. - Jamais vous n'avez eu le contrôle, c'est ça l'illusion ! » Il a envie de reprendre le contrôle de sa vie. Il a envie de pouvoir s’assurer qu’il pourra jouer et jongler avec ces deux femmes, ces deux fratries. Il aimerait pouvoir s’accrocher à cette idée mais quand il voit la silhouette de sa petite-amie se diriger vers la salle de bain, il sait que c’est une idée folle. Il ne contrôle rien du tout. Il n’a jamais rien contrôlé du tout. « Pen, attends », qu’il dit tout en se levant d’un bond pour venir derrière elle et la stopper dans sa course. « J’vois bien que j’ai merdé et que tu m’en veux. Je te déteste quand tu ne me dis pas ce que t’as sur le cœur. On a dit qu’on devrait arrêter de faire ça, qu’on devrait se dire les choses, toujours. » Il fronce les sourcils avec cette once de tristesse dans le regard. « Tu regrettes ? De m’avoir dit que ça ne te dérangerait pas que je m’investisse dans cette grossesse avec Juliet --- tu regrettes ? tu trouves que c’est une mauvaise idée ? Tu peux me le dire si tu penses que je suis en train de faire une connerie, mais s’il te plaît, ne fais pas comme si --- Je suis désolé pour ce soir, je sais que j’aurais pas dû partir comme ça au dernier moment --- mais ce sont les dernières semaines avant l’accouchement et --- je suis désolé », il soupire et laisse tomber les bras le long de son corps.
1.000 mots & 3 citations de Jurassic Park.
Pénélope Danbury
la double surprise
ÂGE : 36 ans (14/07/1988) SURNOM : Pen le plus souvent ou Penny, Tony la surnomme Penne, STATUT : Mama Bear & surtout raide dingue amoureuse de son meilleur ami après une amitié platoniquement trop longue de 24 ans. Il était temps de passer la seconde MÉTIER : Directrice adjointe (12/2022) du planning familial à Toowong, psychologue de formation et étudiante en doctorat de psychologie à l’University of Queensland. Elle milite pour les droits des femmes, à la contraception, l’avortement et l’éducation à la sexualité. LOGEMENT : #432 Beachcrest Road, Bayside. Une maison de rêve, coup de cœur, c’est leur maison à eux avec Tony. POSTS : 3162 POINTS : 90
TW IN RP : Maternité, parentalité, sexe, des sujets abordés dans un planning familial pourront être abordés & Anciennement : Grossesse gémellaire, évocation de monoparentalité, mention de fausse couche et d'avortement anciens, autoritarisme familial, père toxique, j’adapte mes rp si besoin et si d’autres tw apparaissent au fil de mes sujets, je le précise au début de mes posts TW IRL : Je préfère en discuter par MPGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Mama Bear d’Eva & Mattéo Lewis (05/07/2024) ● Australo-américaine ● asthmatique ● sportive & complexée par son physique post-grossesse ● girl power & militante féministe ● Haut potentiel intellectuel, intéressée par beaucoup de choses et qui peut s’en désintéresser aussi vite ● hyperactive ● maladroite & bricoleuse, un vrai paradoxe ● nunuche romantique ● un syndrome de l’imposteur qu’elle tente de faire disparaître en reprenant son doctorat en psychologie ● prochain objectif : le semi-marathon de Brisbane en juin 2025 ● CODE COULEUR : Elle prodigue des conseils en #DB7093 (PaleVioletRed) RPs EN COURS : (06) › Axel › Riley (event) › Riley+Josh+Tony › Gayle#2 › Helen (UA Jurassique) › Oscar#1 (UA Jurassique) › Izan#1 (UA Jurassique) › Helen#2 › Pony#33 ›
Évidemment que j’étais énervée. Et en même temps, je n’arrêtais pas de me dire que je ne pouvais m’en prendre qu’à moi étant donné que je lui avais dit qu’il allait gérer ses « deux familles ». En fait, c’était moi qui l’avait poussé, en quelque sorte, vers elle. Et une part de moi se disait que j’avais pris la meilleure solution parce que, quoi qu’il se passe, c’était son fils qui allait bientôt arriver et qu’il ne pouvait pas – et que je ne pouvais pas – le priver des joies de la paternité. Il allait être un super papa, il l’était déjà avec les jumeaux, et le serait tout autant pour son fils. Le seul – et pas des moindres – problème chez cet enfant, c’était sa mère : Juliet. Le noyau de mes inquiétudes, c’était elle. Je ne lui faisais pas confiance, voilà tout mais je ne pouvais pas, non plus, m’imaginer qu’elle puisse mentir à Anthony à ce sujet. Surtout qu’ils avaient été amants de nombreuses années alors elle connaissait sûrement son opinion sur le fait d’avoir un enfant, surtout avec elle, dont il a été très amoureux. Ça me rendait malade qu’il ait fait un enfant avec elle mais j’étais déterminée à ne pas voir ce bébé seulement comme l’enfant de Juliet, mais comme son fils à lui.
Le problème c’est qu’à trop vouloir bien faire avec elle, il en oubliait, mettait de côté notre famille à nous. Et pour ça, oui, je lui en voulais parce que ça aurait pu être un autre soir de la semaine, je m’en serais débrouillée mais sa mère lui avait dit que ce soir ils étaient invités à manger chez des amis et je lui avais dit aussi que je devais absolument aller au conseil municipal de la ville. « J’peux m’en occuper cette nuit si jamais ils ont prévu de nous faire des folies. » J’acquiesce mais ne peux m’empêcher de répliquer, « Je m’en voudrais de te coincer ici si Juliet t’appelle cette nuit. » C’était mesquin de ma part mais bordel j’arrivais au bout de ma patience en fait. Et j’en arrivais presque à me dire que j’exagérais parce que lui, il ne semblait pas voir le mal dans ce qu’il faisait. Elle prenait de la place. Beaucoup trop place. De plus en plus de place mais j’avais l’impression que j’étais la seule à m’en rendre compte. J’avais pourtant été dans sa situation il y a encore quelques mois mais, moi, à la différence, je n’avais pas eu l’impression de lui en demander tant. C’est vrai, j’avais monté quelques meubles toute seule et la seule chose que je réclamais trop souvent, c’était ces maudits donuts dont j’étais complètement accro. Et encore, je ne sais pas tout ce qu’il fabrique avec elle. Juliet doit forcément abuser de sa gentillesse … Non, il ne vaut pas mieux que je sache tout ce qu’il fait chez elle. Et en plus de ça, elle continue à être son vilain secret parce que ses parents ne sont toujours pas au courant qu’elle est enceinte de leur fils aîné. « Pas le genre de truc que je peux lui dire aussi ouvertement » Je risque un regard en coin vers lui et le regarde soupirer longuement alors que je me pince la lèvre inférieure. « Je sais que t’as pas envie d’y réfléchir pour le moment mais je pense que, plus tôt ils le sauront, mieux tu te sentiras. Tu pourras pas leur cacher éternellement surtout qu’on l’aura parfois à la maison ce petit … » En plus, je déteste mentir aux Lewis … ce que je fais depuis trop longtemps pour Tony parce que ces derniers temps, Juliet le monopolisait souvent. Trop souvent à mon goût. Et de le monopoliser ainsi, il zappait les choses importantes à la maison. « Oh --- merde --- désolé, Pen, je savais pas » Il se redresse dans le canapé et je vois sincèrement qu’il n’a pas le souvenir que je lui ai dit la semaine dernier. Je hausse les épaules, désabusée, « Je te l’ai dit la semaine dernière quand tu montais le berceau chez Juliet … T’as oublié, … C’est ma faute, j’aurais dû te le redire hier. » Et c’est sur ces mots que je me lève du canapé, consciente qu’il va falloir que je me débrouille encore plus par moi-même parce que j’imagine que ça sera ça mon quotidien dans les années à venir. Je secoue la tête et je m’en veux instantanément de me demander si c’est ça la vie que je veux, si je vais supporter cette vie-là.
Je suis fatiguée, épuisée … Je ne réfléchis plus clairement et je me dis que cette douche va me faire le plus grand bien. Tony, lui, ne l’entend pas de cette oreille parce qu’il me stoppe. Mon regard se fait interrogateur lorsque je le vois bondir du canapé pour venir à ma hauteur. Son discours me serre la gorge. Il se demande si je regrette de lui avoir dit que ça ne me dérangeait pas qu’il s’investisse dans la grossesse de Juliet. Est-ce qu’il est en train de faire une connerie ? Il s’excuse de pas avoir assuré ce soir … S’excuser est un bien grand mot parce qu’il met en avant que ce sont les dernières semaines avant l’accouchement de Juliet. Merci, ça je le sais ! Elle n’arrête pas de te téléphoner ! « C’est ton fils Tony, évidemment qu’il faut que tu sois là pour lui mais … » Je me pince les lèvres. Je marche sur des œufs mais je déteste qu’il prenne sa défense à elle … Et je déteste par dessus qu’elle soit devenue sa priorité. « Mais ce que j’accepte pas, c’est que tu plantes tout ce que tu es en train de faire – y compris les enfants … surtout les enfants bordel !! – pour aller la rejoindre et monter des putains de meubles ou je ne sais quoi encore. Remplacer une ampoule grillée dans la chambre de bébé alors qu’il est pas encore né, c’est pas une priorité Tony. » lui dis-je en plantant mon regard bleu glacé dans le sien, « Je comptais sur toi, on a toujours dit qu’on est une équipe mais le match, je le joue solo. » je me stoppe et laisse mes bras retomber le long de mon corps tout en soupirant. J’aimerais avoir plus d’empathie pour son regard triste mais je suis en colère. En colère qu’il la privilégie elle alors qu’il y a un mois encore, il ne savait pas qu’elle attendait son enfant. Elle réapparait dans sa vie et c’est le bordel dans notre. « Je comptais sur toi ce soir, c’est pour ça que je voulais que tu récupères les enfants parce que ta mère pourrait pas s’en occuper tard et moi je devais aller au conseil municipal. Et toi, tu me plantes pour rejoindre Juliet. Elle avait quoi cette fois-ci ? J’espère qu’elle avait de grosses contractions ou que c’était une méga grosse urgence, parce que je me mets dans la merde au travail. Je veux le garder mon poste mais si je leur fais faux bond parce que je suis pas capable de trouver un moyen de garde pour mes enfants, je vais pas le garder longtemps. » lui expliquais-je sans pouvoir m’arrêter, « Et ça m’inquiète de te voir faire. Je veux pas que tu fasses de différences entre nos enfants et ce bébé que tu vas avoir avec Juliet. » ça, ça me terrifiait plus encore que tout ! 1378 mots
The touch of your hand
... says you'll catch me wherever I fall. It's amazing how you can speak right to my heart without saying a word, you can light up the dark. ( ☽☽ )
mon équipement!:
Anthony Lewis
la force tranquille
ÂGE : 36 ans (16 février 1988) SURNOM : tony, tone, chef. STATUT : en couple avec sa meilleure amie, sa partenaire de chic et de choc depuis qu’il a l’âge de compter et écrire. MÉTIER : associé du paternel au Tasty Tazzy & chef en cuisine LOGEMENT : bayside, maison achetée avec un crédit - logique ! - pour marquer le début d'une nouvelle aventure. POSTS : 1200 POINTS : 40
TW IN RP : aucun en particulier, il y aura toujours une information dans le texte du rp au besoin TW IRL : transphobie et violence envers les animaux. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : daddy d’eva & mattéo (05/07/2024) ● et daddy de bandit, chien adopté dans un refuge animalierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : ▬ pony #33
▬ allen's #01
▬ poppy #01
RPs EN ATTENTE : PONY. « true love doesn't happen right away; it's an ever-growing process. it develops after you've gone through many ups and downs, when you've suffered together, cried together, laughed together. » RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Jack Falahee CRÉDITS : brisounours (avatar) KLM (gif #2) DC : molly (e. purnell) PSEUDO : éms, émilie INSCRIT LE : 11/12/2023
FLASHBACK - Chez Pen&Tony « Je m’en voudrais de te coincer ici si Juliet t’appelle cette nuit. » « Pen… », dit-il dans un souffle même s’il sait que sa pique est méritée et que lui-même il ne sait pas comment il réagirait si jamais il venait à le recevoir ce coup de fil dans la nuit. Et mieux ne valait pas lui montrer le moindre doute. Mieux valait faire comme s’il savait ce qu’il faisait. « Je sais que t’as pas envie d’y réfléchir pour le moment mais je pense que, plus tôt ils le sauront, mieux tu te sentiras. Tu pourras pas leur cacher éternellement surtout qu’on l’aura parfois à la maison ce petit …» Elle a raison, il le sait mais le fait de l’entendre le dire rend les choses si réelles. Si réelles que ça en est effrayant. Comment va-t-il faire quand ce sera officiel ? Quand il devra l’annoncer à la famille, aux siens ? Ses parents avaient voulu le voir se caser et se retrouvaient avec un aîné qui pond des enfants un peu partout dans Brisbane. Tu parles d’un exemple. « Je sais, j’attends juste le bon moment… », et il sait en prononçant cette phrase que c’est la phrase qu’utilisent ceux qui ne savent pas quand est ce que ce sera le bon moment et que souvent ce bon moment est un jamais. Un nouveau soupir s’échappe de ses lèvres. « Je te l’ai dit la semaine dernière quand tu montais le berceau chez Juliet … T’as oublié, … C’est ma faute, j’aurais dû te le redire hier. » Un dernier coup sur le haut de son crâne. Une dernière erreur de sa part. Une énième faute. Car apparemment, il les enchaîne les mauvais pas, les mauvaises décisions, les oublis. L’éternel célibataire qu’il avait été se retrouvait à gérer deux familles : comment voulez-vous que cela puisse fonctionner ?
« C’est ton fils Tony, évidemment qu’il faut que tu sois là pour lui mais … » Son regard s’accroche à ses lèvres. Un « mais » n’annonce jamais de bonne nouvelle. Tout le monde le sait. Alors, il sait que ce qui suit va sans doute le secouer, lui et leur famille, lui et leur couple. Pourtant, il ne bouge pas. Il ne cille pas. Il ne cligne même pas des yeux. Il attend son sort. « Mais ce que j’accepte pas, c’est que tu plantes tout ce que tu es en train de faire – y compris les enfants … surtout les enfants bordel !! – pour aller la rejoindre et monter des putains de meubles ou je ne sais quoi encore. Remplacer une ampoule grillée dans la chambre de bébé alors qu’il est pas encore né, c’est pas une priorité Tony. Je comptais sur toi, on a toujours dit qu’on est une équipe mais le match, je le joue solo. » « Tu veux que je fasse comment, Pen ? J’peux pas me dédoubler, j’essaie déjà de jongler avec les enfants, la maison et le boulot --- et maintenant y’a Juliet --- c’est toi qui m’a dit que tu ne me reconnaîtrais pas si je ne m’en occupais pas et maintenant je m’en occupe trop --- », il soupire presque désabusé. Il est même vexé de l’entendre lui dire ce genre de choses. C’est elle qui lui avait dit qu’il ne pouvait pas ignorer cette nouvelle réalité, cet élément qui s’ajoutait à l’équation de leur vie. Et, il n’avait pas le sentiment d’y courir à tout bout de champ --- c’est juste qu’elle était seule, elle était toujours aussi douée pour lui balancer son regard d’épagneul, lui donner mauvaise conscience --- et jouer avec ses foutus sentiments. Juliet avait les clefs pour pouvoir entrer dans son esprit et le manipuler – pas pour rien qu’il avait cru à une vraie relation pendant des années d’adultère. L’abruti !
« Je comptais sur toi ce soir, c’est pour ça que je voulais que tu récupères les enfants parce que ta mère pourrait pas s’en occuper tard et moi je devais aller au conseil municipal. Et toi, tu me plantes pour rejoindre Juliet. Elle avait quoi cette fois-ci ? J’espère qu’elle avait de grosses contractions ou que c’était une méga grosse urgence, parce que je me mets dans la merde au travail. Je veux le garder mon poste mais si je leur fais faux bond parce que je suis pas capable de trouver un moyen de garde pour mes enfants, je vais pas le garder longtemps. Et ça m’inquiète de te voir faire. Je veux pas que tu fasses de différences entre nos enfants et ce bébé que tu vas avoir avec Juliet. » « Qu—quoi ? », bredouille-t-il tout en ayant un pas de recul en fronçant les sourcils. « T’es sérieusement en train de me dire que je pourrais être la raison pour laquelle tu perds ton boulot. T’es vraiment en train de me balancer ça à la tronche ? T’es pas la seule à devoir gérer le boulot et la vie privée, Pen. Je te signale que je dois reprendre le restaurant depuis que mon père a décidé de ralentir --- moi aussi, je suis en galère et j’ai peur de voir tout s’ébranler et s’écrouler --- t’es pas la seule à devoir gérer cette nouvelle vie. Mais ce qui me fait le plus mal, » il soupire, « c’est que tu puisses imagines une seule seconde que je fasse des différences. Putain, Pen. T’as oublié qui je suis ou quoi ? Je te signale que les jumeaux sont mes enfants, je les ai reconnu comme tels --- et ça sera toujours comme ça --- ne viens pas me dire que c’est ce qui t’inquiète, c’est des conneries --- je dois dire quoi ? Que je ne m’inquiète pas du fait qu’un jour leur père débarque et souhaite les connaître ou pire qu’ils sont malades, qu’ils aient besoin d’un rein, d’une greffe ou j’en sais rien et que je ne suis qu’une pièce rattachée --- ne viens pas me parler d’inquiétude sur ce terrain-là, c’est carrément pas fair et ça me rend dingue », il serre les dents et recule pour se diriger vers la cuisine. « Tu sais quoi ? Peut-être que tu devrais aller la prendre cette douche et peut-être que ce soir, je devrais dormir sur le canapé --- comme ça, t’as ta nuit de sommeil et je peux aller m’occuper des jumeaux si jamais ils se réveillent. »
1.076 mots
Pénélope Danbury
la double surprise
ÂGE : 36 ans (14/07/1988) SURNOM : Pen le plus souvent ou Penny, Tony la surnomme Penne, STATUT : Mama Bear & surtout raide dingue amoureuse de son meilleur ami après une amitié platoniquement trop longue de 24 ans. Il était temps de passer la seconde MÉTIER : Directrice adjointe (12/2022) du planning familial à Toowong, psychologue de formation et étudiante en doctorat de psychologie à l’University of Queensland. Elle milite pour les droits des femmes, à la contraception, l’avortement et l’éducation à la sexualité. LOGEMENT : #432 Beachcrest Road, Bayside. Une maison de rêve, coup de cœur, c’est leur maison à eux avec Tony. POSTS : 3162 POINTS : 90
TW IN RP : Maternité, parentalité, sexe, des sujets abordés dans un planning familial pourront être abordés & Anciennement : Grossesse gémellaire, évocation de monoparentalité, mention de fausse couche et d'avortement anciens, autoritarisme familial, père toxique, j’adapte mes rp si besoin et si d’autres tw apparaissent au fil de mes sujets, je le précise au début de mes posts TW IRL : Je préfère en discuter par MPGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Mama Bear d’Eva & Mattéo Lewis (05/07/2024) ● Australo-américaine ● asthmatique ● sportive & complexée par son physique post-grossesse ● girl power & militante féministe ● Haut potentiel intellectuel, intéressée par beaucoup de choses et qui peut s’en désintéresser aussi vite ● hyperactive ● maladroite & bricoleuse, un vrai paradoxe ● nunuche romantique ● un syndrome de l’imposteur qu’elle tente de faire disparaître en reprenant son doctorat en psychologie ● prochain objectif : le semi-marathon de Brisbane en juin 2025 ● CODE COULEUR : Elle prodigue des conseils en #DB7093 (PaleVioletRed) RPs EN COURS : (06) › Axel › Riley (event) › Riley+Josh+Tony › Gayle#2 › Helen (UA Jurassique) › Oscar#1 (UA Jurassique) › Izan#1 (UA Jurassique) › Helen#2 › Pony#33 ›
C’est moi qui attaque en premier et je vois bien que ça le fait souffler à Tony. Je sais aussi qu’il veut faire pour le mieux pour ce bébé qui n’a pas demandé à être là – bientôt là – et qu’il s’efforce de faire pour le mieux pour les jumeaux et pour nous. Mais là, c’est l’accumulation de la fatigue qui fait monter la tension. De ce fait, je supporte de moins en moins qu’il se fasse vampiriser par son ex. Vampiriser, c’est bien le terme approprié parce qu’elle demande beaucoup sa présence. Elle la demande de plus en plus et lui, il court dès qu’elle le demande. Je pensais que tout ça, c’était derrière nous – depuis qu’il avait mis fin à leur relation – mais elle avait encore du pouvoir sur lui. Elle savait le prendre par les sentiments, elle savait à quel point, c’était un mec bien qui cherchait à faire les choses bien surtout qu’il s’agissait là de son fils biologique. C’est comme quand il s’agit d’en parler à sa famille. Juliet était son secret à l’époque, tout comme il était le sien et ce bébé allait finir par devenir un autre gros secret parce qu’il n’avait pas l’air décidé à en parler à sa famille. Et ce, j’attends juste le bon moment ne faisait que confirmer qu’il était complètement perdu avec tout ça.
« Tu veux que je fasse comment, Pen ? J’peux pas me dédoubler, j’essaie déjà de jongler avec les enfants, la maison et le boulot --- et maintenant y’a Juliet --- c’est toi qui m’a dit que tu ne me reconnaîtrais pas si je ne m’en occupais pas et maintenant je m’en occupe trop --- » Son soupir désabusé ne fait qu’augmenter mon agacement et je roule des yeux. « Je te demande pas de dédoubler, juste de tenir tes promesses ! Et si tu peux pas, tu me préviens … qu’on trouve une solution ensemble. Toi et moi. Parce que c’est avec moi que tu vis, pas avec Juliet. Ça te semble si compliqué ? » l’interrogeais-je en cherchant dans son regard qu’il comprenne où je veux en venir. Parce que là, il fait tout dans son coin, en fonction de Juliet et moi, à côté je dois juste m’adapter, et j’ai l’impression de plus avoir mon mot à dire.
Elle lui téléphone et il lâche tout. Il plante tout pour la rejoindre parce qu’elle a l’art de le manipuler, de le faire culpabiliser … J’ignorais à quel point j’étais proche de la vérité. « T’es sérieusement en train de me dire que je pourrais être la raison pour laquelle tu perds ton boulot. T’es vraiment en train de me balancer ça à la tronche ? » Je fronce les sourcils et comprends vite que je suis pas prête de la prendre cette douche, ni même de me détendre parce que cette discussion va être houleuse. « Je dis que c’est les décisions que tu prends en fonction de Juliet et uniquement d’elle, qui me foutent dans la merde. J’ai conscience que je dois m’adapter parce que tu as une autre famille, mais tu prends pas en compte que j’ai moi aussi, des obligations. Tu communiques pas. Tu t’enfermes dans une espèce de routine avec elle sans prendre en compte que je suis là moi aussi. La preuve que tu écoutes pas ce que je peux te dire puisque t’as oublié que j’avais cette réunion. » Avant il aurait pas oublié et au fond de moi, je sais qu’il vit un tsunami mais c’est aussi mon cas. « T’es pas la seule à devoir gérer le boulot et la vie privée, Pen. Je te signale que je dois reprendre le restaurant depuis que mon père a décidé de ralentir --- moi aussi, je suis en galère et j’ai peur de voir tout s’ébranler et s’écrouler --- t’es pas la seule à devoir gérer cette nouvelle vie.» Mes yeux s’arrondissent comme des billes et je m’emporte, « Raison de plus pour communiquer ! T’as le restaurant à gérer en plus de la maison … Bordel, pourquoi tu te renfermes avec elle ? Pourquoi tu la laisses gérer ton temps ? Pourquoi tu cours dès qu’elle te téléphone. La seule urgence qui pourrait y avoir, c’est qu’elle accouche et encore, ça peut prendre plusieurs avant que ça arrive ! Pourquoi t’arrives pas à lui dire non ? » J’ignore si quelque chose de positif pouvait sortir de cette discussion. « Mais ce qui me fait le plus mal, c’est que tu puisses imagines une seule seconde que je fasse des différences. Putain, Pen. T’as oublié qui je suis ou quoi ? Je te signale que les jumeaux sont mes enfants, je les ai reconnu comme tels --- et ça sera toujours comme ça --- ne viens pas me dire que c’est ce qui t’inquiète, c’est des conneries --- je dois dire quoi ? Que je ne m’inquiète pas du fait qu’un jour leur père débarque et souhaite les connaître ou pire qu’ils sont malades, qu’ils aient besoin d’un rein, d’une greffe ou j’en sais rien et que je ne suis qu’une pièce rattachée --- ne viens pas me parler d’inquiétude sur ce terrain-là, c’est carrément pas fair et ça me rend dingue » Non, effectivement, rien de positif n’allait sortir de cette discussion. Il revenait encore sur le sujet du père biologique des jumeaux, sur sa peur de le voir débarquer dans nos vies et exiger de reprendre ses droits parentaux. « Tu mélanges tout ! On va pas leur cacher que tu n’es pas leur père biologique et ils comprendront aussi que les gènes, ça fait pas tout. Parce qu’on va leur expliquer et qu’on en fera pas un sujet tabou. Ils comprendront que celui qui s’est levé pour eux en pleine nuit c’est toi, que celui qui leur a donné leurs premiers biberons c’est toi, que celui qui les aime inconditionnellement c’est toi, …que leur papa c’est toi. » Et ça me paraissait tellement logique, « Et encore une fois, je le sais pas qui est leur père biologique. Je te l’ai déjà dit et je le répète, je sais pas QUI EST LEUR PERE. » Répétais-je tout en le suivant dans la cuisine avec cette même colère que lui dans le regard. « Et je vois pas pour quelle raison il réapparaitrait comme ça, sans raison, alors qu’il connait pas leur existence. » insistais-je.
« Tu sais quoi ? Peut-être que tu devrais aller la prendre cette douche et peut-être que ce soir, je devrais dormir sur le canapé --- comme ça, t’as ta nuit de sommeil et je peux aller m’occuper des jumeaux si jamais ils se réveillent. » J’ai un mouvement de recul puis croise les bras contre ma poitrine tout en le fusillant du regard. « Alors c’est ça ? La discussion s’arrête là ? Tu crois quoi ? Que ça m’inquiète pas qu’ils soient malade un jour et qu’on ait besoin de leur père biologique ? J’espère que ça arrivera jamais, mais j’espère aussi que si ça devait malheureusement arriver, on aura pas peur de leur dire la vérite sur leur histoire et qu’ils auront doute sur le fait qu’ils ont un papa qui les aime – toi – et un père biologique. » Je soupire longuement et regarde Tony, déçue de la tournure de cette discussion, de ce qu’on vient de se dire. Je secoue la tête négativement. « C’est moi qui vais dormir au canapé ce soir. J’ai encore beaucoup de boulot … et je vais les gérer les jumeaux, t’as qu’à aller rejoindre Juliet, elle a besoin de toi … » lui assénais-je mélange de colère et de tristesse. J’espérais, cependant une chose, qu’il reste ici parce que, qu’il passe ses journées et ses soirées, ça me tordait déjà le ventre mais une nuit complète … je ne le supporterais pas. 1436 mots
The touch of your hand
... says you'll catch me wherever I fall. It's amazing how you can speak right to my heart without saying a word, you can light up the dark. ( ☽☽ )
mon équipement!:
Anthony Lewis
la force tranquille
ÂGE : 36 ans (16 février 1988) SURNOM : tony, tone, chef. STATUT : en couple avec sa meilleure amie, sa partenaire de chic et de choc depuis qu’il a l’âge de compter et écrire. MÉTIER : associé du paternel au Tasty Tazzy & chef en cuisine LOGEMENT : bayside, maison achetée avec un crédit - logique ! - pour marquer le début d'une nouvelle aventure. POSTS : 1200 POINTS : 40
TW IN RP : aucun en particulier, il y aura toujours une information dans le texte du rp au besoin TW IRL : transphobie et violence envers les animaux. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : daddy d’eva & mattéo (05/07/2024) ● et daddy de bandit, chien adopté dans un refuge animalierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : ▬ pony #33
▬ allen's #01
▬ poppy #01
RPs EN ATTENTE : PONY. « true love doesn't happen right away; it's an ever-growing process. it develops after you've gone through many ups and downs, when you've suffered together, cried together, laughed together. » RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Jack Falahee CRÉDITS : brisounours (avatar) KLM (gif #2) DC : molly (e. purnell) PSEUDO : éms, émilie INSCRIT LE : 11/12/2023
FLASHBACK - Chez Pen&Tony « Je dis que c’est les décisions que tu prends en fonction de Juliet et uniquement d’elle, qui me foutent dans la merde. J’ai conscience que je dois m’adapter parce que tu as une autre famille, mais tu prends pas en compte que j’ai moi aussi, des obligations. Tu communiques pas. Tu t’enfermes dans une espèce de routine avec elle sans prendre en compte que je suis là moi aussi. La preuve que tu écoutes pas ce que je peux te dire puisque t’as oublié que j’avais cette réunion. » il fronce les sourcils, sachant pertinemment que c’est le début de la fin. Ils sont en train de s’engueuler. Ils sont sur le point d’exploser, de dire des choses qu’ils regretteront. « Y’a pas de routine avec Juliet – arrête un peu avec ça », il marmonne en secouant la main pour bien lui faire comprendre qu’elle exagère. A ses yeux, elle exagère. Encore et toujours. Le tennis de table des reproches commence. « Raison de plus pour communiquer ! T’as le restaurant à gérer en plus de la maison … Bordel, pourquoi tu te renfermes avec elle ? Pourquoi tu la laisses gérer ton temps ? Pourquoi tu cours dès qu’elle te téléphone. La seule urgence qui pourrait y avoir, c’est qu’elle accouche et encore, ça peut prendre plusieurs avant que ça arrive ! Pourquoi t’arrives pas à lui dire non ? » Un soupir offusqué s’échappe de ses lèvres et de manière théâtrale, il soulève les épaules et les laisse retomber lourdement tout en laissant ses bras retomber sur ses cuisses. « Mais bien sûr, je suis l’esclave de Juliet. Je courre après elle comme un chien, comme avant. Elle a personne, elle est toute seule --- et c’est moi qui l’ai mise dans cette situation, je vais quand même pas la laisser alors qu’elle a personne d’autre ici --- », et il sait qu’il s’énerve surtout parce qu’il a conscience qu’il est ça : son chien, qui court à tout bout de champ après elle pour répondre à la moindre de ses demandes. Pourquoi exactement ? Pour ressentir un coup de pied sous sa main. Pour choisir la poussette. Pour s’attendrir devant l’idée d’avoir un fils, un mini-lui.
« Tu mélanges tout ! On va pas leur cacher que tu n’es pas leur père biologique et ils comprendront aussi que les gènes, ça fait pas tout. Parce qu’on va leur expliquer et qu’on en fera pas un sujet tabou. Ils comprendront que celui qui s’est levé pour eux en pleine nuit c’est toi, que celui qui leur a donné leurs premiers biberons c’est toi, que celui qui les aime inconditionnellement c’est toi, …que leur papa c’est toi. Et encore une fois, je le sais pas qui est leur père biologique. Je te l’ai déjà dit et je le répète, je sais pas QUI EST LEUR PERE. » Tony ferme les yeux tout en lui tournant le dos, se dirigeant vers la cuisine. Il ne sait pas trop ce qu’il y cherche – un moment de répit, une bière, un vodka, un thé. Il opte pour la bière qu’il saisit dans la porte du frigo. Il la décapsule rapidement pour en boire une gorgée et se tourner vers elle. « Et je vois pas pour quelle raison il réapparaitrait comme ça, sans raison, alors qu’il connait pas leur existence. » En guise de réponse, il hausse les épaules sans arrêter de boire cette longue gorgée de bière.
« Alors c’est ça ? La discussion s’arrête là ? Tu crois quoi ? Que ça m’inquiète pas qu’ils soient malade un jour et qu’on ait besoin de leur père biologique ? J’espère que ça arrivera jamais, mais j’espère aussi que si ça devait malheureusement arriver, on aura pas peur de leur dire la vérite sur leur histoire et qu’ils auront doute sur le fait qu’ils ont un papa qui les aime – toi – et un père biologique. C’est moi qui vais dormir au canapé ce soir. J’ai encore beaucoup de boulot … et je vais les gérer les jumeaux, t’as qu’à aller rejoindre Juliet, elle a besoin de toi… » « Y’a pas de discussion là, Pen. On ne discute pas --- on se balance des reproches en pleine gueule. Enfin, tu me balances des reproches en pleine gueule alors que je viens de m’excuser d’avoir merdé ce soir --- », il pose la bouteille de bière sur l’îlot central de la cuisine, « je ne vois pas de quoi on pourrait discuter. Je ne suis pas en mesure de gérer une famille, je ne suis pas en mesure de gérer deux familles – ça surprend qui au juste ? On aurait dû s’y attendre, bordel. Ça me tombe dessus sans que je ne m’y sois préparé --- avec les jumeaux, j’avais eu le temps de m’y faire, j’y ai réfléchi, je me suis assuré d’être sûr de faire le bon choix --- avec Juliet, ça me tombe dessus sans que je n’aie mon mot à dire. » Il s’empare de sa bière pour en boire une nouvelle gorgée et s’accoude finalement sur le plan de travail tout en fixant le goulot de sa bière une fois sa gorgée terminée.
« Pourquoi tu veux absolument d’abord sur ce foutu canapé alors que je suis en train de te dire que je suis prêt à m’occuper des enfants ce soir --- ? Pourquoi est-ce que tu me parles encore une fois de Juliet ? Quest-ce que tu veux que je foute chez elle ce soir ? Tu veux que je passe la nuit là-bas ? sérieusement ?», il tourne la tête vers elle, « On est vraiment en train de se prendre la tête comme ça ? Comme ces autres couples ? Ceux dont on se moquait ? », la voix s’apaise et il secoue la tête de droite à gauche en baissant le regard. « On est donc devenus officiellement ce cliché --- génial --- » et sans qu’il ne dise quoique ce soit d’autre, bandit apparaît et vient se coller à sa jambe, cherchant une carresse qu’il lui offre aussitôt. A une époque, il y a avait qu’eux : bandit et tony. Il n’y avait pas de couple, pas de petite-amie, pas d’enfants, pas de grosses, pas d’embrouille, pas de « je dors sur le canapé ».
Sa vie avait pris un tout autre tournant. Sa vie était différente. Est-ce que c’était la vie qu’il voulait ?
1.075 mots
Pénélope Danbury
la double surprise
ÂGE : 36 ans (14/07/1988) SURNOM : Pen le plus souvent ou Penny, Tony la surnomme Penne, STATUT : Mama Bear & surtout raide dingue amoureuse de son meilleur ami après une amitié platoniquement trop longue de 24 ans. Il était temps de passer la seconde MÉTIER : Directrice adjointe (12/2022) du planning familial à Toowong, psychologue de formation et étudiante en doctorat de psychologie à l’University of Queensland. Elle milite pour les droits des femmes, à la contraception, l’avortement et l’éducation à la sexualité. LOGEMENT : #432 Beachcrest Road, Bayside. Une maison de rêve, coup de cœur, c’est leur maison à eux avec Tony. POSTS : 3162 POINTS : 90
TW IN RP : Maternité, parentalité, sexe, des sujets abordés dans un planning familial pourront être abordés & Anciennement : Grossesse gémellaire, évocation de monoparentalité, mention de fausse couche et d'avortement anciens, autoritarisme familial, père toxique, j’adapte mes rp si besoin et si d’autres tw apparaissent au fil de mes sujets, je le précise au début de mes posts TW IRL : Je préfère en discuter par MPGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Mama Bear d’Eva & Mattéo Lewis (05/07/2024) ● Australo-américaine ● asthmatique ● sportive & complexée par son physique post-grossesse ● girl power & militante féministe ● Haut potentiel intellectuel, intéressée par beaucoup de choses et qui peut s’en désintéresser aussi vite ● hyperactive ● maladroite & bricoleuse, un vrai paradoxe ● nunuche romantique ● un syndrome de l’imposteur qu’elle tente de faire disparaître en reprenant son doctorat en psychologie ● prochain objectif : le semi-marathon de Brisbane en juin 2025 ● CODE COULEUR : Elle prodigue des conseils en #DB7093 (PaleVioletRed) RPs EN COURS : (06) › Axel › Riley (event) › Riley+Josh+Tony › Gayle#2 › Helen (UA Jurassique) › Oscar#1 (UA Jurassique) › Izan#1 (UA Jurassique) › Helen#2 › Pony#33 ›
Tony fronce les sourcils. Il s’offusque quand je parle de Juliet et du pouvoir qu’elle a sur lui. Je pensais que c’était terminé ça, qu’elle n’aurait plus jamais un tel pouvoir sur lui parce qu’il ‘était plus amoureux d’elle, qu’il avait fait son deuil de cette relation, mais ce bébé lui redonnait un tel pouvoir … Il voulait tellement bien faire, tellement être là pour ce bébé – pour elle par extension – qu’il était prêt à tout et elle en profitait, j’en étais sûre. « Mais bien sûr, je suis l’esclave de Juliet. Je courre après elle comme un chien, comme avant. Elle a personne, elle est toute seule --- et c’est moi qui l’ai mise dans cette situation, je vais quand même pas la laisser alors qu’elle a personne d’autre ici --- » A moi de lever les yeux au ciel. Je préfère me taire plutôt que de dire les choses crûment. C’était toujours la même excuse : elle était seule et il n’allait pas la laisser alors qu’elle a personne d’autre ici, pas vrai ? Cette réponse me donnait envie de lui hurler dessus, de le secouer pour qu’enfin, il prenne conscience de ce qu’il dit mais je sais que c’est peine perdue parce qu’il va nier. Il est dans déni complet quand ça concerne son ex et ce bébé qu’ils vont avoir ensemble.
Rapidement, on en vient au sujet qui fait mal. Un sujet qui ne devrait plus être douloureux étant donné que je pensais que le problème était réglé. A mes yeux, c’était lui le père des jumeaux, pas de débat … Il me semblait, cependant, logique qu’ils connaissent leur histoire mais je pense vraiment, et j’élèverais nos enfants dans ce sens, que la famille ce n’est pas seulement une affaire de génétique, c’est pourquoi, je trouve qu’il n’y a pas de débat : Eva et Mattéo sont autant mes enfants que les siens. Je ne sais pas si mes paroles font échos à ce qu’il ressent, ni même si ça le rassure d’entendre ça, mais il n’en dit pas plus et se contente de se servir une bière. Dans d’autres circonstances, je crois que j’aurais opté pour la tequila, mais je reprenais le boulot dans quelques heures et je voulais entendre les enfants pleurer cette nuit et être capable de m’occuper d’eux si Tony avait un appel de Juliet cette nuit.
« Y’a pas de discussion là, Pen. On ne discute pas --- on se balance des reproches en pleine gueule. Enfin, tu me balances des reproches en pleine gueule alors que je viens de m’excuser d’avoir merdé ce soir --- », Je me sens mal. Je suis épuisée. Epuisée parce que je manque de sommeil, parce que j’ai eu une journée chargée et parce que j’ai l’impression de me battre pour avoir son attention. Pire encore, je n’avais même plus envie de discuter parce que je savais que ça ne servait à rien. « Oui voilà, je suis la méchante de l’histoire … » marmonnais-je. Je ne lui concédais rien du tout, je me fermais surtout à toute forme de discussion constructive.
« je ne vois pas de quoi on pourrait discuter. Je ne suis pas en mesure de gérer une famille, je ne suis pas en mesure de gérer deux familles – ça surprend qui au juste ? On aurait dû s’y attendre, bordel. Ça me tombe dessus sans que je ne m’y sois préparé --- avec les jumeaux, j’avais eu le temps de m’y faire, j’y ai réfléchi, je me suis assuré d’être sûr de faire le bon choix --- avec Juliet, ça me tombe dessus sans que je n’aie mon mot à dire. » Si j’avais été plus calme, plus posée, j’aurais sûrement cherché à le rassurer. A lui dire qu’il gérait très bien notre famille et que, même si, oui, c’était dur et qu’on allait vivre des moments compliqués, on allait en ressortir plus fort. J’aurais pu lui dire que, même s’il en doutait, il assurait sur bien des points. En théorie et si on ne venait pas de se prendre la tête, j’aurais pu lui dire tout ça. « C’est bien ça … T’as pas le choix, ça te tombe dessus sans que tu aies ton mot à dire. C’est à l’image de ce qu’a été votre relation : tu t’es toujours adaptée à elle, sans que la réciproque soit vrai, même si elle te dira le contraire. » J’étais sûre que ça n’allait pas lui plaire d’entendre ça mais c’était la simple et dure vérité.
« Pourquoi tu veux absolument d’abord sur ce foutu canapé alors que je suis en train de te dire que je suis prêt à m’occuper des enfants ce soir --- ? Pourquoi est-ce que tu me parles encore une fois de Juliet ? Quest-ce que tu veux que je foute chez elle ce soir ? Tu veux que je passe la nuit là-bas ? sérieusement ?» A toute ces questions, je me contente d’hausser les épaules tout en baissant les yeux. Regarder la bouteille de bière, le biberon vide que je n’ai pas eu le temps de nettoyer, regarder partout sauf le Lewis. « On est vraiment en train de se prendre la tête comme ça ? Comme ces autres couples ? Ceux dont on se moquait ? » Il commence à se calmer mais moi, je boue toujours. Je ne suis pas calmée, je suis toujours en colère contre lui, contre Juliet, je lui en veux de laisser cette femme le contrôler et qu’il continue à la défendre coûte que coûte … « On est donc devenus officiellement ce cliché --- génial --- » Ma gorge se serre encore plus et je déglutis avec difficultés. Je lève les yeux alors qu’il caresse affectueusement Bandit. Je prends un profonde inspiration quand bien même ma poitrine, ma cage thoracique est douloureuse. « D’accord, occupes-toi des enfants ce soir, » cédais-je, « Mais je dors dans ce foutu canapé ce soir parce que j’ai pas envie de dormir avec toi, » lui dis-je d’une voix douloureusement triste et serrée à la fois, La vérité froide et toute nue « J’ai pas, non plus, envie de me réveiller demain matin dans le même lit que toi alors je préfère rester là. » je n’ai pas envie ni la force d’être conciliante ce soir. Je suis arrivée au bout de ma patience dans cette situation même si je suis consciente que c’est tout aussi bizarre pour lui.
1166 mots
The touch of your hand
... says you'll catch me wherever I fall. It's amazing how you can speak right to my heart without saying a word, you can light up the dark. ( ☽☽ )
mon équipement!:
Anthony Lewis
la force tranquille
ÂGE : 36 ans (16 février 1988) SURNOM : tony, tone, chef. STATUT : en couple avec sa meilleure amie, sa partenaire de chic et de choc depuis qu’il a l’âge de compter et écrire. MÉTIER : associé du paternel au Tasty Tazzy & chef en cuisine LOGEMENT : bayside, maison achetée avec un crédit - logique ! - pour marquer le début d'une nouvelle aventure. POSTS : 1200 POINTS : 40
TW IN RP : aucun en particulier, il y aura toujours une information dans le texte du rp au besoin TW IRL : transphobie et violence envers les animaux. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : daddy d’eva & mattéo (05/07/2024) ● et daddy de bandit, chien adopté dans un refuge animalierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : ▬ pony #33
▬ allen's #01
▬ poppy #01
RPs EN ATTENTE : PONY. « true love doesn't happen right away; it's an ever-growing process. it develops after you've gone through many ups and downs, when you've suffered together, cried together, laughed together. » RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Jack Falahee CRÉDITS : brisounours (avatar) KLM (gif #2) DC : molly (e. purnell) PSEUDO : éms, émilie INSCRIT LE : 11/12/2023
FLASHBACK - Chez Pen&Tony « D’accord, occupes-toi des enfants ce soir. Mais je dors dans ce foutu canapé ce soir parce que j’ai pas envie de dormir avec toi, » il relève la tête vers elle en levant un sourcil, bière entre les mains. Un drôle de sourire apparaît sur ses lèvres. Un sourire nerveux, inquiet, désabusé, las, fatigué. Un mélange de tout. Un sourire perdu, sans aucun doute. « woh ! moi qui ne voulais pas te balancer ça comme ça --- t’y vas pas de main morte », il secoue la tête et reboit une gorgée de sa bière, la quittant du regard car c’est bien la première fois de leur vie qu’elle lui parle comme ça, qu’elle lui dit ce genre de choses et c’est sans doute la première fois qu’il a le sentiment qu’ils se séparent. Des kilomètres les séparent. C’est comme une scène de cinéma, où ils sont séparés sans bouger, sans cligner des yeux, envoyés l’un comme l’autre de l’autre côté de la pièce. « j’ai pas, non plus, envie de me réveiller demain matin dans le même lit que toi alors je préfère rester là. » « Est-ce que tu as envie de le préciser une nouvelle fois pour que je sois sur et certain que t’as pas envie de m’avoir à tes côtés ? car je crois que le dire deux fois ne doit pas être suffisant ?! », il soupire, ironique et abandonne sa bière sur l’îlot de la cuisine. Il n’a pas faim, il n’a pas soif. Il a surtout envie de prendre la fuite, de se planquer quelque part. Quelques papouilles à son chien et il entend quelques cris provenant de la chambre des enfants. « Mieux vaut en rester là pour ce soir avant que toi ou moi, on ne se mette à dire des trucs qu’on regretterait --- », finit-il par dire sans lui accorder le moindre regard. Il fait demi-tour pour se diriger vers les chambres. « Je m’en occupe – », il agite la main dans l’air tout en se mettant à marcher.
La chambre des jumeaux est rapidement atteinte et tout aussi rapidement, il se dirige vers le lit de Matteo qui semble s’être réveillé ou a eu un mauvais rêve. Il se penche au-dessus de lui, caresse doucement son ventre tout en s’attendrissant devant ce petit bout de chou. Son fils. Il ferme les yeux quelques secondes, dans cette position. La paume de sa main toujours posée sur le ventre de Matteo, traçant des ronds qui sont censés l’apaiser --- ou plutôt lui-même. Aucune idée. Il ira prendre une douche, seul. Il ira dans son lit, seul. Il dormira, seul ? Il fixera surtout la place vide de Penelope dans son lit. Et quand il se réveillera au milieu de la nuit et qu’il se rendra dans la cuisine pour se prendre un verre d’eau, il ne pourra pas faire autrement que d’aller vers elle et de replacer la couverture sur elle --- sans pour autant prendre le risque de déposer un baiser sur sa tempe, pour ne pas la réveiller et créer une nouvelle tempête.
La sensation de me réveiller sans elle, une dispute au fond de la gorge --- et il est presque même rassuré en entendant les jumeaux gazouiller. Ni une ni deux, il saute du lit pour venir les soulever de leurs lits et les emmener avec lui dans la cuisine. Un enfant de chaque côté, il ne peut pas s’empêcher de faire l’idiot en déposant un baiser bruyant sur leur joue. « Je sais, je sais, je me dépêche --- je vais nous faire vite à manger --- papa meurt de faim aussi --- et --- », il relève la tête sur la silhouette de Penelope qui est là, réveillée. « Hi », il souffle en direction de sa petite-amie avant de déposer Eva et Matteo. « J’pensais pas que tu serais déjà réveillée --- », ajoute-t-il tout en se dirigeant vers la machine à café. Besoin de café. Quelle est la marche à suivre quand une dispute n’est pas terminée ?
679 mots
Pénélope Danbury
la double surprise
ÂGE : 36 ans (14/07/1988) SURNOM : Pen le plus souvent ou Penny, Tony la surnomme Penne, STATUT : Mama Bear & surtout raide dingue amoureuse de son meilleur ami après une amitié platoniquement trop longue de 24 ans. Il était temps de passer la seconde MÉTIER : Directrice adjointe (12/2022) du planning familial à Toowong, psychologue de formation et étudiante en doctorat de psychologie à l’University of Queensland. Elle milite pour les droits des femmes, à la contraception, l’avortement et l’éducation à la sexualité. LOGEMENT : #432 Beachcrest Road, Bayside. Une maison de rêve, coup de cœur, c’est leur maison à eux avec Tony. POSTS : 3162 POINTS : 90
TW IN RP : Maternité, parentalité, sexe, des sujets abordés dans un planning familial pourront être abordés & Anciennement : Grossesse gémellaire, évocation de monoparentalité, mention de fausse couche et d'avortement anciens, autoritarisme familial, père toxique, j’adapte mes rp si besoin et si d’autres tw apparaissent au fil de mes sujets, je le précise au début de mes posts TW IRL : Je préfère en discuter par MPGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Mama Bear d’Eva & Mattéo Lewis (05/07/2024) ● Australo-américaine ● asthmatique ● sportive & complexée par son physique post-grossesse ● girl power & militante féministe ● Haut potentiel intellectuel, intéressée par beaucoup de choses et qui peut s’en désintéresser aussi vite ● hyperactive ● maladroite & bricoleuse, un vrai paradoxe ● nunuche romantique ● un syndrome de l’imposteur qu’elle tente de faire disparaître en reprenant son doctorat en psychologie ● prochain objectif : le semi-marathon de Brisbane en juin 2025 ● CODE COULEUR : Elle prodigue des conseils en #DB7093 (PaleVioletRed) RPs EN COURS : (06) › Axel › Riley (event) › Riley+Josh+Tony › Gayle#2 › Helen (UA Jurassique) › Oscar#1 (UA Jurassique) › Izan#1 (UA Jurassique) › Helen#2 › Pony#33 ›
Si je ne me reconnais pas dans ce ton si froid et distant que j’adopte avec celui qui est mon meilleur ami depuis la nuit des temps, je ne le reconnais pas non plus. La situation peut déraper à tout moment, d’ailleurs elle est sur une pente glissante et je n’ai pas envie qu’on se dise des choses qu’on risque de regretter amèrement. Mais, je ne peux pas, non plus, faire semblant plus longtemps et c’est pour ça que je lui dis, sans filtre, que je ne souhaite pas dormir avec lui. Et c’est comme ça que nous nous couchons. Lui dans notre chambre et moi au canapé. J’ai un mal fou à trouver le sommeil, d’ailleurs je crois que je vais finir par éteindre mon ordinateur vers 2h du matin. J’aurais très bien pu m’occuper des quelques pleurs des jumeaux mais Tony s’en est occupé ce soir.
Je déteste dormir seule et je n’arrête de tourner et me retourner dans le canapé. Si je n’étais pas si têtue, je serais partie le rejoindre dans notre lit. Je me serais faufilée sous les draps, ma poitrine collée à son dos pour le serrer contre moi … ou plutôt me serrer contre lui. Mais comme je suis têtue, je passe ma nuit dans le canapé et je me réveillée avant les jumeaux et Tony. Je passe rapidement à la salle de bain pour passer un peu d’eau sur mon visage … Comme si ça allait faire disparaître le manque de sommeil et mes yeux rougis. Quand je reviens à la cuisine, je prépare deux bowls d’avoine avec quelques fruits (des pêches ce matin) sur le dessus et mets en marche la machine à café. Tony ne tarde pas à arriver les enfants dans les bras et ma gorge se serre en le voyant pénétrer dans la piéce, alors que je viens de me servir mon café. Ses paroles de la veille me reviennent en tête. Il assure avec les jumeaux. Il doute de lui, de ses capacités à gérer une famille mais il assure depuis le premier jour. Comment peut-il en douter ? « Je sais, je sais, je me dépêche --- je vais nous faire vite à manger --- papa meurt de faim aussi --- et --- » Quand il relève la tête, nos regards se croisent enfin et je lui offre un léger sourire en coin, « Hi » - « Salut. » lui soufflais-je en me levant de mon tabouret. Il dépose les enfants dans leurs sièges et je ne peux pas m’empêcher de sourire en les voyant gazouiller. Je dépose un baiser sur la joue d’Eva et un autre sur le front de Matteo qui se saisit rapidement de mon index. « Vous êtes en forme mes poussins. » leur soufflais-je avant de me retourner en attendant le Lewis me parler : « J’pensais pas que tu serais déjà réveillée --- » Il se dirige vers la machine à café, « Je me suis réveillée tôt et j’ai préparé deux bowls d’avoine avec des morceaux de pêche. » Traduction : il y a un bowl pour toi. C’est tendu entre nous mais je prends encore soin de toi. « Tu veux que je prépare les biberons ou tu veux le faire ? » Je l’interroge alors je prends une cuillère d’avoine qui finit … sur le tee-shirt que j’ai gardé pour dormir. Un tee-shirt qui lui appartient. « Et merde !!! » râlais-je. Je souffle longuement. J’y vois là le signal pour aller me préparer … Je suis nerveuse, je ne sais même pas quoi lui dire parce qu’on a même pas fini de se disputer hier … « Tu sais quoi, je vais aller me préparer et quand je reviens, je prends le relai pour que tu puisses t’habiller. » Sans attendre, je quitte la cuisine. Je déteste cette situation d’incompréhension entre nous, je déteste cette distance et j’ai peur que nous n’arrivions pas à débloquer cette situation.
Je brosse rapidement mes cheveux et me maquille tout aussi rapidement. Pas de temps à perdre le matin. Tellement pas de temps à perdre que je sais déjà ce que je vais mettre aujourd’hui mais … impossible de mettre la main dessus ! Je fouille l’intégralité de mon placard à la recherche de cette robe que j’ai posé sur cette étagère hier. Bordel mais elle est où cette robe ? Je perds rapidement patience et c’est, avec mes escarpins dans une main et simplement vêtue de mes sous-vêtements – un ensemble de lingerie en dentelle noir - que je reviens dans la cuisine : « T’as pas vue ma robe rose ? je l’ai posé hier sur l’étagère à côté de tes cravates pour pas perdre de temps à la chercher et je la trouve plus … » 844 mots
The touch of your hand
... says you'll catch me wherever I fall. It's amazing how you can speak right to my heart without saying a word, you can light up the dark. ( ☽☽ )
mon équipement!:
Anthony Lewis
la force tranquille
ÂGE : 36 ans (16 février 1988) SURNOM : tony, tone, chef. STATUT : en couple avec sa meilleure amie, sa partenaire de chic et de choc depuis qu’il a l’âge de compter et écrire. MÉTIER : associé du paternel au Tasty Tazzy & chef en cuisine LOGEMENT : bayside, maison achetée avec un crédit - logique ! - pour marquer le début d'une nouvelle aventure. POSTS : 1200 POINTS : 40
TW IN RP : aucun en particulier, il y aura toujours une information dans le texte du rp au besoin TW IRL : transphobie et violence envers les animaux. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : daddy d’eva & mattéo (05/07/2024) ● et daddy de bandit, chien adopté dans un refuge animalierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : ▬ pony #33
▬ allen's #01
▬ poppy #01
RPs EN ATTENTE : PONY. « true love doesn't happen right away; it's an ever-growing process. it develops after you've gone through many ups and downs, when you've suffered together, cried together, laughed together. » RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Jack Falahee CRÉDITS : brisounours (avatar) KLM (gif #2) DC : molly (e. purnell) PSEUDO : éms, émilie INSCRIT LE : 11/12/2023
FLASHBACK - Chez Pen&Tony Le terrain est miné. Il le sait. Ils sont en pleine guerre froide. « Je me suis réveillée tôt et j’ai préparé deux bowls d’avoine avec des morceaux de pêche. » Il est incapable de faire le moindre commentaire, il se contente d’un hochement de tête tout en se sortant une tasse de café. « Tu veux que je prépare les biberons ou tu veux le faire ? » « Je m’en charge », se contente-t-il de répondre sans vraiment vouloir ajouter le moindre commentaire supplémentaire. Il ne sait pas si ça ajouterait de nouveau une tension --- il y en a suffisamment en ce moment. Alors au lieu de se concentrer sur elle, il se hâte à la tâche des biberons pour les jumeaux qui ne cessent de gazouiller tout en leur jetant des coups d’œil comme s’ils comprenaient la situation. « Et merde !!! », un coup d’œil par-dessus son épaule. « Tu sais quoi, je vais aller me préparer et quand je reviens, je prends le relai pour que tu puisses t’habiller. » « Ouais, on fait comme ça, vas-y », il esquisse un mince sourire qui se veut réconfortant alors qu’elle disparaît en quittant la cuisine. « J’m’occupe de vous tout de suite --- pas de panique --- ça arrive », qu’il lance tout en se mettant à accélérer les mouvements pour ne pas faire trop attendre ces petites merveilles --- qui sont souvent impatientes au petit moment.
Tony est assis sur une chaise en face des jumeaux, un biberon dans chaque main. Il affiche un sourire amusé en précisant qu’il va falloir être sympa avec papa et faire en sorte que cette technique élaborée depuis quelques semaines fonctionne – celle qui consiste à l’aider à nourrir les deux monstres en même temps ou du moins á en faire patienter un. La tornade Penelope réapparaît dans la cuisine et son regard se fige un instant sur sa silhouette --- qu’est-ce qu ? « T’as pas vue ma robe rose ? je l’ai posé hier sur l’étagère à côté de tes cravates pour pas perdre de temps à la chercher et je la trouve plus … » Ce sont les cris plaintifs d’Eva qui le sortent de ses pensées et quand il tourne la tête vers elle, il s’excuse aussitôt en se rendant compte que la tétine du biberon était non pas dans sa bouche mais sur sa joue. « oh désolé cutie, voilà --- j’suis pas du matin non plus apparemment », il se penche vers elle pour déposer un baiser sur son front et repose son attention sur Pen. « J’sais pas trop --- je crois l’avoir vu. Faut vraiment que ce soit cette robe ? ça ne peut pas en être une autre ? », qu’il demande en essayant de se souvenir où est-ce qu’il avait pu voir cette robe. « je l’ai pas touché --- ça, je peux te le garantir. Même si ça peut un peu me ressembler que de planquer tes fringues pour que tu te promènes comme ça dans la maison --- là, franchement, j’ai rien à voir dans cette histoire », un vrai sourire apparaît sur ses lèvres alors qu’il ne la regarde plus mais se concentre sur les jumeaux dont les petits doigts boudinés s’accrochent doucement au biberon tout en lui lançant quelques regards.
555 mots
Pénélope Danbury
la double surprise
ÂGE : 36 ans (14/07/1988) SURNOM : Pen le plus souvent ou Penny, Tony la surnomme Penne, STATUT : Mama Bear & surtout raide dingue amoureuse de son meilleur ami après une amitié platoniquement trop longue de 24 ans. Il était temps de passer la seconde MÉTIER : Directrice adjointe (12/2022) du planning familial à Toowong, psychologue de formation et étudiante en doctorat de psychologie à l’University of Queensland. Elle milite pour les droits des femmes, à la contraception, l’avortement et l’éducation à la sexualité. LOGEMENT : #432 Beachcrest Road, Bayside. Une maison de rêve, coup de cœur, c’est leur maison à eux avec Tony. POSTS : 3162 POINTS : 90
TW IN RP : Maternité, parentalité, sexe, des sujets abordés dans un planning familial pourront être abordés & Anciennement : Grossesse gémellaire, évocation de monoparentalité, mention de fausse couche et d'avortement anciens, autoritarisme familial, père toxique, j’adapte mes rp si besoin et si d’autres tw apparaissent au fil de mes sujets, je le précise au début de mes posts TW IRL : Je préfère en discuter par MPGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Mama Bear d’Eva & Mattéo Lewis (05/07/2024) ● Australo-américaine ● asthmatique ● sportive & complexée par son physique post-grossesse ● girl power & militante féministe ● Haut potentiel intellectuel, intéressée par beaucoup de choses et qui peut s’en désintéresser aussi vite ● hyperactive ● maladroite & bricoleuse, un vrai paradoxe ● nunuche romantique ● un syndrome de l’imposteur qu’elle tente de faire disparaître en reprenant son doctorat en psychologie ● prochain objectif : le semi-marathon de Brisbane en juin 2025 ● CODE COULEUR : Elle prodigue des conseils en #DB7093 (PaleVioletRed) RPs EN COURS : (06) › Axel › Riley (event) › Riley+Josh+Tony › Gayle#2 › Helen (UA Jurassique) › Oscar#1 (UA Jurassique) › Izan#1 (UA Jurassique) › Helen#2 › Pony#33 ›
ça aurait été un autre matin, j’aurais vite changé mes plans en trouvant une autre robe mais ce n’était pas vraiment un matin comme les autres. Il régnait une atmosphère lourde dans la maison conséquence de cette dispute qu’on a eu hier soir et qu’on a même pas terminé. Nous nous sommes couchés encore en colère l’un contre l’autre même si ce n’est pas une bonne idée. Je cherche ma robe partout et, perdant patience, je pars demander à Tony, telle une tornade, s’il l’a vu lui cette foutue robe. Il était en train de donner son biberon à Eva quand je pénètre dans le salon, « oh désolé cutie, voilà --- j’suis pas du matin non plus apparemment » Je lui adresse un mini sourire désolé et m’avance vers eux pour déposer un baiser sur sa joue potelée, « Ma petite crevette, elle est affamée le matin. » murmurais-je sans quitter Eva des yeux, « J’sais pas trop --- je crois l’avoir vu. Faut vraiment que ce soit cette robe ? ça ne peut pas en être une autre ? » Je lève la tête vers lui et finis par soupirer : « En fait je voulais être dans le thème rose aujourd’hui parce qu’on a décidé de toutes porter cette couleur aujourd’hui,… » Mattéo se met alors à râler parce qu’on ne le regarde pas. Deux petites merveilles qui aiment être au centre de notre attention. « je l’ai pas touché --- ça, je peux te le garantir. Même si ça peut un peu me ressembler que de planquer tes fringues pour que tu te promènes comme ça dans la maison --- là, franchement, j’ai rien à voir dans cette histoire » Je laisse échapper un petit rire, « Ok, on partira à la recherche de cette robe ce soir, on a pas le temps là. J’espère juste que les chats se sont pas allongés dessus parce que je vais en avoir pour des heures à enlever tous les poils. » Je dis avant de regagner la chambre. J’enfile un chemisier blanc et une jupe couleur corail et je reviens rapidement dans la cuisine, sans avoir totalement fermé le chemisier. « Voilà, ça fera l’affaire. » dis-je tout en m’appuyant sur l’avant-bras du Lewis pour enfiler mes escarpins. « Je prends le relai, vas te préparer. » Je laisse mon regard détailler sa silhouette et lui dit sans oser le regarder dans les yeux : « Je déteste qu’on soit comme ça, qu’on s’engueule, qu’on s’éloigne mais … » Oui parce qu’il y a un mais, « Mais je m’excuserais pas de vouloir t’ouvrir les yeux sur le fait que Juliet te manipule et fait ce qu’elle veut de toi. Ça me rend dingue qu’elle t’ait prévenue comme ça au dernier moment, que t’aies eu pas le temps de te faire à l’idée que tu vas être papa … Je suis certaine qu’elle l’a fait exprès. » Je me tais parce que je sais que je suis déjà allée trop loin – mon but n’est certainement pas de raviver notre dispute - et soupire longuement : « Oui je sais, je connais le discours : elle est toute seule, elle a personne pour l’aider à part toi mais tu m’enlèveras pas de la tête qu’elle a tout calculé. » 610 mots
The touch of your hand
... says you'll catch me wherever I fall. It's amazing how you can speak right to my heart without saying a word, you can light up the dark. ( ☽☽ )
mon équipement!:
Anthony Lewis
la force tranquille
ÂGE : 36 ans (16 février 1988) SURNOM : tony, tone, chef. STATUT : en couple avec sa meilleure amie, sa partenaire de chic et de choc depuis qu’il a l’âge de compter et écrire. MÉTIER : associé du paternel au Tasty Tazzy & chef en cuisine LOGEMENT : bayside, maison achetée avec un crédit - logique ! - pour marquer le début d'une nouvelle aventure. POSTS : 1200 POINTS : 40
TW IN RP : aucun en particulier, il y aura toujours une information dans le texte du rp au besoin TW IRL : transphobie et violence envers les animaux. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : daddy d’eva & mattéo (05/07/2024) ● et daddy de bandit, chien adopté dans un refuge animalierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : ▬ pony #33
▬ allen's #01
▬ poppy #01
RPs EN ATTENTE : PONY. « true love doesn't happen right away; it's an ever-growing process. it develops after you've gone through many ups and downs, when you've suffered together, cried together, laughed together. » RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Jack Falahee CRÉDITS : brisounours (avatar) KLM (gif #2) DC : molly (e. purnell) PSEUDO : éms, émilie INSCRIT LE : 11/12/2023
FLASHBACK - Chez Pen&Tony « En fait je voulais être dans le thème rose aujourd’hui parce qu’on a décidé de toutes porter cette couleur aujourd’hui,… » il acquiesce silencieusement d’un signe de tête, bien trop concentré à sa tâche. « Ok, on partira à la recherche de cette robe ce soir, on a pas le temps là. J’espère juste que les chats ne se sont pas allongés dessus parce que je vais en avoir pour des heures à enlever tous les poils. » Le regard de Tony la suit une fois de plus et il ne peut pas s’empêcher de sourire, un sourire qu’elle ne verra pas, qu’elle ne voit mais que les enfants voient et c’est tout ce qui compte. « Voilà, ça fera l’affaire. » « Mais oui, c’est très bien ça », lâche-t-il comme s’il avait son avis à donner mais de toute manière, il la trouverait toujours jolie. Anthony avait perdu depuis longtemps son objectivité concernant Penelope.
«Je prends le relai, vas te préparer. » Il se lève. «Je déteste qu’on soit comme ça, qu’on s’engueule, qu’on s’éloigne mais … » Il pose son regard sur elle. « Mais je m’excuserais pas de vouloir t’ouvrir les yeux sur le fait que Juliet te manipule et fait ce qu’elle veut de toi. Ça me rend dingue qu’elle t’ait prévenue comme ça au dernier moment, que t’aies eu pas le temps de te faire à l’idée que tu vas être papa … Je suis certaine qu’elle l’a fait exprès. » Anthony prend une profonde inspiration mais ne souhaite pas créer une nouvelle dispute alors il encaisse et la laisse exprimer ce qu’elle pense. « Oui je sais, je connais le discours : elle est toute seule, elle a personne pour l’aider à part toi mais tu m’enlèveras pas de la tête qu’elle a tout calculé. » « Okay -- », il souffle en levant les mains pour lui faire comprendre qu’il ne va pas ajouter quoique ce soit. Il la laisse conclure sur son avis concernant Juliet et son art de la manipulation. « Tu as tous les droits d penser ça --- je ne veux pas qu’on s’engueule à cause de ça, par contre --- je ne veux pas qu’on s’engueule tout court, Pen --- et t’as pas intérêt à me virer de ton lit une fois de plus --- t’as utilisé la carte « je dors sur le canapé » une fois et il est désormais hors de question que ça se reproduise », il avance vers elle et pointe d’un index faussement accusateur son buste comme s’il devenait un professeur des écoles et qu’il venait de prendre un enfant la main dans le sac. Il s’approche et s’arrête en face d’elle pour déposer un baiser un sur son front. « J’ai passé la pire des nuits sans toi --- interdiction formelle que ça se reproduise », ses lèvres s’étirent en un sourire et il vient déposer ses lèvres sur les siennes pour y déposer un doux et tendre baiser.