maego #13 • hoping for the best but expecting the worst
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
hoping for the best but expecting the worst @Mateo Alvarez
fortitude valley (logements)
Évidemment qu’il cherchait des manières de se détourner du problème initial en s’accrochant au fait que l’information lui ait été rapportée par sa petite sœur. C'était humiliant, mais ça ne l’était bien sûr pas autant que l’idée de s’être accroché à quelque chose qui n’existait pas. Parce que le résultat de toutes ses craintes était là, et même si Diego avait avancé avec précaution pour s’éviter de souffrir, il n’aurait jamais imaginé que le couperet tomberait si vite. Qu’il ne tomberait tout court. Indiquer que ses craintes auraient dû être infondées le faisait se contredire lui-même, mais c’était l’une des rares fois où il aurait préféré se tromper. Il avait joué l’indifférence devant Sara, et pourtant, derrière son écran de téléphone, Diego était resté figé durant de longues minutes. Il lui avait fallu du temps pour croire qu’il s’agissait bien de lui et pour assimiler la façon dont il accueillait la nouvelle, et qui lui confirmait qu’il ressentait bel et bien quelque chose pour lui. Au fur et à mesure des mois, il avait appris à faire confiance à un Mateo qui lui avait donné énormément de preuves qu’il comptait, et Diego se détestait de tant de naïveté, d’avoir cru à des paroles qui étaient inlassablement répétées à d’autres. Mais plus que tout, il se détestait d’avoir baissé la garde qu’il avait érigée dès le départ, alors qu’il se complaisait dans l’idée que rien de tout cela n’était possible. Alors qu’il entrevoyait à peine l’espoir de quelque chose de vrai, tout s’était effondré, et la chute était extrêmement violente. Refuser qu’il vienne aurait été puéril, aurait semblé indiquer qu’il était bel et bien blessé à un monde extérieur à qui il refusait de donner cette satisfaction. Diego avait accepté, se préparant mentalement à une confrontation qui, il le savait, serait difficile, et il en avait eu la preuve à peine avait-il ouvert la porte. Le voir ce jour-là était compliqué, il était incapable de croiser son regard, réussissant simplement à entrevoir l’air contrarié de l’espagnol qui était entré dans l’appartement avec un peu plus d’hésitation qu’à l’accoutumée. Et comme pour appuyer sur le parallèle entre ce qu’ils avaient vécu quelques jours auparavant et la situation actuelle, Tulum s’était avancé pour venir sauter avec excitation sur les jambes de Mateo. La vision avait agacé Diego au point qu’il avait démarré les remarques cinglantes, presque déçu de ne pouvoir garder une attitude linéaire comme le faisait son chien, bien inconscient des trahisons qui existaient chez les êtres humains. « Enlève pas ta veste c’est pas utile. » Son ton était incisif, alors qu’il avait l’occasion d’enfin exprimer toute l’étendue de sa déception, de sa colère et de tenter de soulager son égo blessé. « Tes affaires sont prêtes, elles sont là. » Il y en avait peu, aucune qui ne nécessitait réellement sa venue, et Diego espérait malgré tout qu’il ait trouvé là une excuse pour venir discuter. C’était ce qu’il avait demandé initialement, une requête à laquelle le mexicain avait été incapable de répondre favorablement parce que son égo avait repris le dessus à la seconde où ses yeux s’étaient posés sur la vérité.
Les jours étaient passés sans réellement éteindre sa fureur, et c’était avec les bras croisés et le regard noir qu’il le regardait faire les quelques pas qui le séparaient encore du sac contenant ses affaires. Il aurait pu rester silencieux, mais il ne voulait pas continuer à endosser le rôle de la victime, qui ne lui réussissait absolument pas. « Tu t’es bien amusé l’autre soir ? Et tous les suivants ? » Mateo avait tenté d’apaiser les choses avant de redevenir lui-même et de lui adresser un langage qui avait toujours été le sien, l’indifférence. Là aussi, même s’il était coupable d’avoir repoussé ses tentatives d’entamer un dialogue, Diego voyait son manque d’insistance comme une énième preuve qu’il n’en valait pas la peine, et c’était bien trop difficile à digérer. Il détestait ce qu’il était en train de faire, accabler quelqu’un qui n’avait même pas encore brandi les armes, mais si Mateo s’était souvent étonné des différentes facettes de Diego, il allait en découvrir une autre qui n’apparaissait que lorsqu’il était vexé. Et là, il était plus que vexé, il se sentait humilié. « Dis-moi, est-ce que tu t’es amusé autant qu’avec moi ? » La question était rhétorique et assénée comme un énième coup, était en fait le moyen de livrer ce qu’il pensait réellement. Qu’il ne représentait rien si ce n’était une distraction, un constat douloureux, presque insupportable pour un Diego qui avait le sentiment d’avoir beaucoup trop donné pour cette relation. Il avait pris des risques, trop de risques, et voilà qu’ils se trouvaient vains. Si Mateo doutait encore que quelque chose avait changé, il pourrait en prendre conscience à l’aide des sarcasmes de Diego, de ce sourire mauvais qui habillait ses lèvres. Derrière cette façade, il le voyait encore comme seulement quelques jours auparavant, mais sa fierté avait repris le dessus à l’exact même moment où elle avait été bafouée. Et il détestait ce sentiment qui commençait à le ronger, lui indiquant qu’il n’était qu’un parmi tant d’autres, quand Mateo était son exception. Plutôt que de s’arrêter là, d’éviter de poursuivre une bataille qu’il était le seul à vouloir mener, il avait continué, parce qu’il en avait enfin l’occasion et que c’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour calmer un tantinet ses émotions. « Ça m’est égal, de toute façon ça n’aurait mené à rien. » Il craignait la répartie de Mateo qu’il savait cinglante pour l’avoir déjà vu à l’oeuvre, mais il était incapable de se taire, l’assaillant de mots parce qu’il voyait là la première et dernière opportunité de le faire - après cela, il s’échapperait, et ils ne se reverraient probablement plus. La pensée l’effrayait et sa tentative de prétendre qu’il se moquait de tout cela était ridicule, mais c’était un cri presque désespéré, en prêchant le faux, Diego souhaitait connaître la vérité. « Pour des raisons évidentes. » avait-il ajouté, lui laissant le soin d’interpréter ces mots comme il le souhaiterait, sachant qu’il en comprendrait toutes les subtilités. Il était bien plus simple de faire marche arrière sur ce long chemin qu’il avait parcouru afin de prétendre qu’il ne souffrirait pas de la situation.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Spoiler:
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2941 POINTS : 340
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Pas une seule fois, Mateo ne s'était imaginé que Diego pourrait être mis au courant de ses aventures. Pas une seule fois il n'avait pensé aux dégâts que cela causerait dans leur relation et pour cause, s'il s'était inscrit sur cette application de rencontres, c'était justement parce qu'il était perdu face à tout ça et qu'il avait préféré s'enfermer dans un espèce de déni idiot que d'admettre la simple vérité : il avait des sentiments pour Diego. Aussi surprenant, douloureux, effrayant que cela pouvait paraître, il avait bien voulu se l'avouer maintenant que celui auquel il s'était attaché beaucoup trop vite et un peu trop fort ne voulait surtout plus entendre parler de lui. Il savait au fond de lui que ses agissements allaient à l'encontre de ce qu'il avait réellement envie de vivre, il savait que c'était tout sauf honnête et que le double jeu dans lequel il s'était lancé en décidant de passer le cap de l'inscription sur tinder était un guet-apens. Il était assez perspicace pour sentir que ce qu'il faisait n'était pas juste, mais Mateo avait tout fait pour surtout faire abstraction de tout ça. Seuls son envie de garder sa liberté, sa peur de souffrir, et son incapacité notoire à gérer certains sentiments l'avaient guidés dans cette quête inutile qui avait fini par se terminer sans qu'il n'ait même pu trouver ce qu'il y cherchait au départ ; mais après tout, lui même ignorait au fond pourquoi il avait agit ainsi. Des rencontres virtuelles il n'en avait fait que peu, finalement. Aucune d'entre elles ne lui avait donné le frisson qu'il recherchait, aucune d'entre elles ne l'avait satisfait. Au contraire, il semblait s'être retrouvé juste un peu plus perdu à chaque fois qu'il quittait quelqu'un avec qui il avait passé du temps sans y trouver le moindre intérêt. Maintenant qu'il était trop tard, il avait compris. Il savait que Diego aurait pu lui faire retrouver tout le sens qui lui manquait. Il n'aurait jamais eu le courage de le comprendre si Diego ne l'avait pas rejeté, mais à présent que c'était fait, il prenait la mesure de la valeur de ce qu'ils avaient. Peut-être était il trop lâche encore une fois pour ne pas abandonner, pour ne pas faire encore une fois comme si rien de tout ce qu'ils avaient vécu ne comptait, mais au moins il voulait essayer. Mateo ignorait ce qu'il pourrait bien dire, ce qu'il avait envie de dévoiler ou non, ce qu'il était capable de donner à Diego pour essayer de lui faire comprendre toutes ces choses que lui même ne comprenait pas encore réellement mais au moins, il s'était promis de ne pas laisser tomber comme il l'aurait fait pour n'importe qui d'autre. Les quelques affaires qu'il prétextait vouloir récupérer par sms, il aurait largement pu s'en passer. A vrai dire, il ne savait même plus exactement ce qu'il avait laissé à l'appartement de Diego, mais il s'était réjouit d'être bordélique puisque ça lui donnait une bonne raison de venir rendre visite au médecin qui avait pourtant été clair quand au fait qu'il ne voulait plus le revoir. Il s'était rendu devant la porte de ce logement avec une appréhension certaine. Il avait vécu pendant des semaines ici comme s'il y était chez lui et aujourd'hui, il se retrouvait à toquer et à attendre qu'on daigne lui ouvrir. « Salut. » A peine la porte s'était elle ouverte sur Diego que la tension était presque insoutenable. Heureusement, l'accueil de Tulum lui procurait un peu de réconfort, et Mateo le lui rendait avec enthousiasme pendant quelques secondes. « Enlève pas ta veste c’est pas utile. » Le ton était donné, et si Mateo était venu avec une envie de s'exprimer sur toute cette situation, chaque seconde qui passait lui donnait un peu plus l'envie de juste tourner les talons une bonne fois pour toute. « Tes affaires sont prêtes, elles sont là. » « Merci. » Les affaires étaient disposées dans un sac, rangées, à l'image de Diego qui restait perfectionniste dans les moindres détails et même dans ce qui ressemblait d'un peu trop près à une scène de rupture. Sans rien ajouter Mateo s'avançait vers ses quelques vêtements qui ne comptaient absolument pas, cherchant le courage de lancer une conversation quand il fut interrompu avant même de pouvoir parler.« Tu t’es bien amusé l’autre soir ? Et tous les suivants ? » Le problème, c'est que cette entrée en matière venait de l'agacer au plus haut point, rapprochant un peu plus l'instant où il déciderait de passer le pas de cette porte une dernière fois sans plus jamais chercher à y revenir. « Je croyais que t'attendais pas d'explications. » Qu'il lançait comme si, de toute façon, il n'en avait aucune à donner. Comme si Diego était n'importe qui et que comme il le lui avait si bien dit par messages, il ne lui devait rien. Si en réalité ils ne s'étaient faits aucune promesse tous les deux et qu'ils étaient l'un et l'autre libres de leurs faits et gestes, il aurait été mentir de dire que lorsque Diego lui avait envoyé un screenshot de son profil tinder, Mateo n'avait pas eu la sensation de l'avoir quelque part trompé. Mais par égo, par esprit de contradiction, par principe ou juste par bêtise, et vu le sarcasme qu'il venait de se prendre dans les dents, il ne l'avouerait pas. Et sûrement jamais d'ailleurs. « Dis-moi, est-ce que tu t’es amusé autant qu’avec moi ? » Aucune des réponses qu'il n'aurait pu apporter n'aurait pu offrir une issue favorable à cette conversation. Son envie de lui balancer autant de sarcasme et de piques au visage était belle et bien présente mais Mateo n'avait ni l'énergie d'entrer dans une telle dispute à cet instant, ni l'envie de gâcher l'image qu'il avait de Diego en remplaçant leurs rires et leurs conversations par cette image amère qu'il affichait aujourd'hui. « Ça m’est égal, de toute façon ça n’aurait mené à rien. » C'était un mensonge, ils le savaient tous les deux. Et encore une fois, Mateo étouffait ses paroles, s'empêchant de crier à quel point c'était faux, à quel point aucun d'eux n'était indifférent à tout ça. Au lieu de ça, il lui avait offert un regard désespéré et s'était enfin décidé à attraper le sac plein d'affaires pour le jeter par dessus son épaule. « Pour des raisons évidentes. » Le connaissant, ces mots pouvaient avoir tout un tas de significations mais aucun des sous entendus possibles ne convenaient à Mateo. Et bizarrement, c'est ce moment là qu'il avait choisi pour réagir, pour offrir à Diego plus qu'un air à mi chemin entre l'indifférence et le désespoir. C'est à ce moment qu'il laissait s'échapper enfin certaines émotions, et même s'il s'agissait plus de colère et de frustration qu'autre chose, son expression prouvait enfin qu'il était profondément touché par le comportement de Diego à son égard et par le fait de l'avoir brisé. « Et pour quelles raisons, vas-y, je t'écoute ? » Parce qu'ils étaient deux hommes ? Parce qu'ils étaient si différents l'un de l'autre qu'ils semblaient ne pas appartenir au même monde ? Toutes ces raisons qui étaient là pour les séparer de prime abord, Mateo s'était fatigué à les déconstruire dans l'esprit du mexicain. Alors le voir les réutiliser contre eux était trop difficile à supporter et certainement la goutte de trop pour ses nerfs. « Merde Diego tu fais chier ! » Ne sachant pas vers quoi tourner sa frustration, il avait jeté son sac par terre d'un geste brusque avant de se tourner vers Diego et d'enfin affronter son regard. « Je pensais qu'on pourrait parler mais tu me laisse aucune chance. T'as juste décidé d'un coup que j'étais vraiment ce mec pour qui tu me prenais au début, pour un con, mais c'est toi qui joue au con à réagir comme ça. » Si Diego lui avait souvent reproché de ne pas suffisamment s'ouvrir il semblait que Mateo soit désormais prêt à exploser mais il était maladroit dans ses propos, incapable d'exprimer clairement ses idées et ce qu'il voulait sans s'énerver et reporter son agacement sur Diego. « J'voudrais juste qu'on puisse discuter. » Avait-il dit en essayant de reprendre son calme, bien conscient qu'il ne parviendrait à rien du tout en s'agitant de la sorte. « J'suis désolé. » Dans un monde idéal, il aurait continué à parler pour dire à quel point il était perdu, à quel point il ne s'était pas compris lui même, à quel point ces rencontres avaient été vides de sens et à quel point en quelques jours seulement de silence Diego lui avait manqué plus que quiconque auparavant. Mais tout ces mots restaient bloqués avant de pouvoir franchir la barrière de ses lèvres et tout ce qu'il pouvait faire c'était surtout ne pas le quitter du regard, craignant que s'il ne le fasse, ce serait bel et bien pour la dernière fois.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
make me feel this way so i can breathe again
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Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
hoping for the best but expecting the worst @Mateo Alvarez
Il entendait déjà les remarques de son entourage s’il s’exprimait à ce sujet, ils lui diraient qu’il exagérait, qu’il en faisait probablement trop. Et pourtant, cette sensation de trahison était plus intense que jamais, et la découverte coïncidait avec une autre étape trop importante pour que Diego réussisse à rester calme. Comme à son habitude, Mateo montrait une décontraction qui accentuait l’énervement du mexicain, pourtant conscient qu’il ne s’agissait que d’une façade. Il s’occupait d’un Tulum qui lui faisait la fête, s’épargnant ainsi de devoir affronter son regard et de laisser penser qu’il ne maîtrisait pas la situation. Diego aurait adoré le voir perdre le contrôle, pour une fois, pour lui prouver qu’il était bien plus inquiet de connaître le dénouement de tout cela qu’il ne l’avait laissé penser par message. Malgré tout, lui non plus n’était pas en mesure de le regarder dans les yeux. « Merci. » Ils auraient pu en rester là, mais ç’aurait été une sensation bien trop amère que de le voir passer la porte pour ne plus jamais la franchir, et égoïstement, le savoir tirer un trait sur lui avec bien plus de facilité qu’il ne le ferait jamais lui-même le vexait profondément, alors Diego avait poursuivi. « Je croyais que t'attendais pas d'explications. » Il avait eu l’occasion de voir à quel point il était doué d’une répartie sans faille, assez pour savoir que s’il poursuivait sur cette voie, il perdrait la bataille. Mais ce n’était plus vraiment lui qui parlait, plutôt toutes ses émotions, et il était incapable de réfréner la moindre de ses pulsions. Il n’était pas de ceux que l’on trahissait lorsque l’on en avait envie et qui subissait sans broncher. S’il avait mis l’ensemble de la personnalité qu’il s’était créé au fil des années de côté depuis qu’il était avec lui, ce sentiment d’avoir été trahi avait ramené son égo sur le devant de la scène. « Et pour quelles raisons, vas-y, je t'écoute ? » Il y en avait des tas desquelles ils avaient déjà discuté et que Diego aurait pu utiliser à nouveau si son but n’était pas de tenter de blesser Mateo autant qu’il l’avait blessé. « Parce que j’ai ressenti une attirance pour toi mais c’était voué à l’échec et je m’en rends bien compte maintenant, y a rien de plus, y aura jamais rien de plus » C’était faux. Parce qu’il était déçu quand il prenait son téléphone et ne voyait pas de notifications de sa part, qu’il souriait lorsqu’il en avait une. Que plusieurs petites choses lui rappellaient Mateo, des détails insignifiants qui le ramenaient inévitablement à lui. Et qu’à la seconde où il avait enfin réussi à planter ses yeux dans les siens, ils avaient tous les deux été en mesure de comprendre qu’ils avaient été rattrapés par leurs sentiments.
En un court laps de temps, ils avaient connu énormément de rebondissements, mais jamais Diego ne s'était exprimé de cette façon face à lui. Il aurait pu s'en ficher, mais ce n'était pas le cas et c'était probablement ce qui justifiait le ton de sa voix et les traits tirés de son visage alors qu'il déversait tout un tas de mensonges à Mateo dans l'espoir de garder une infime partie de sa dignité. « Merde Diego tu fais chier ! » Sa nonchalance s’était envolée en même temps que son sac, qu’il avait jeté dans un geste qui avait surpris un Diego qui en avait été le déclencheur en se perdant dans des mensonges prononcés pour blesser. « Je pensais qu'on pourrait parler mais tu me laisse aucune chance. T'as juste décidé d'un coup que j'étais vraiment ce mec pour qui tu me prenais au début, pour un con, mais c'est toi qui joue au con à réagir comme ça. » Un rire mauvais s’était échappé de ses lèvres et il avait détourné un instant le visage pour tenter de proposer un discours un peu moins agressif que le précédent. Une partie de lui espérait encore que les choses s'arrangent, qu'il s'était imaginé le pire et que Mateo lui livrerait une version bien plus nuancée, ne se perdant pas lui aussi dans des débats stériles qu'ils avaient déjà eu auparavant. « Tu vas réellement retourner le problème là ? J’ai rien fait moi, j’ai juste eu la naïveté de te faire confiance et tu t’étonnes que je réagisse mal. Je devrais réagir comment selon toi ? T’aurais réagi comment toi ? » Mateo ne répondrait probablement pas à une question qui le mettrait à nu, mais Diego mourrait d'envie qu'il se mette à sa place, et par dessus tout, qu'il lui indique s'il aurait apprécié le savoir avec quelqu'un d'autre. Difficile de nuancer des propos prononcés sous la colère, dans un moment paradoxal où toutes ses émotions l’obligeraient presque à être trop honnête. Il se serait volontiers plié à l’exercice s’il ne s’attachait pas de toutes ses forces à cette position de force qu’il pensait occuper et ce malgré la façon dont il détestait l’idée que leur moment à deux devienne un combat. « J'voudrais juste qu'on puisse discuter. » Il ne pouvait pas camper ses positions face à lui, incapable d’annihiler ses sentiments et ce qu’ils avaient parcouru ensemble. « J'suis désolé. » C’était un début, mais Diego ne comprenait plus vraiment ce que pouvaient bien cacher ces excuses. « Désolé de quoi ? De m’avoir pris pour un con ? Ou de pas avoir réussi à faire en sorte que je m’attache pas ? » Son regard s’était fait plus intense, alors qu’il avait enfin réussi à parler sans hausser le ton et à livrer une vérité. Il était difficile pour lui de réellement comprendre ce qu’il regrettait le plus, alors qu’il lui avait si souvent dit de ne pas se poser de questions et qu’il aurait pu continuer à jouer un double jeu s’il n’avait pas été découvert. « Dis moi que t’as juste oublié de désactiver ton compte, que t’étais pas en train de swiper pendant qu’on s’envoyait des messages ? » avait-il demandé dans une tentative désespérée, son index et son pouce venant pincer l’arête de son nez pour chasser la vision qu’il venait de faire apparaître dans son esprit. Relevant la tête, il avait poursuivi, devant un silence qui laissait présager que ce n’était pas qu’un oubli. « Je me demande juste si tout ça c’est lié au voyage, à ce que je t’ai dit avant de partir. J’ai été honnête en te disant que t’étais la raison de mon départ, j’aurais du faire quoi ? Te mentir pour éviter que tu me foutes un couteau dans le dos ? » La raison était peut-être celle-ci, son honnêteté quant à l’ensemble de ses doutes qui l’avait mené à prendre la décision radicale de partir. Et que cela ait poussé Mateo à chercher ailleurs l’angoissait profondément parce qu’à l’inverse, Diego avait trouvé en cette distance l’occasion de prendre le recul nécessaire à comprendre qu’il ne pouvait pas tirer un trait sur ce qui lui faisait autant de bien.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Spoiler:
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2941 POINTS : 340
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
« Parce que j’ai ressenti une attirance pour toi mais c’était voué à l’échec et je m’en rends bien compte maintenant, y a rien de plus, y aura jamais rien de plus » Toutes les fibres de son corps se tendaient lorsqu'il entendait Diego prononcer ces mots. Il venait de mêler dans la même phrase à la fois l'aveu qu'une attirance les reliait que le fait que leur relation ne pourrait jamais les mener à rien. Et même si la première partie de ces propos n'était plus un secret depuis un bon moment déjà, l'entendre de sa bouche dans ce contexte précis lui faisait l'effet d'un couteau planté dans le dos. C'était d'ailleurs certainement cette sensation que Diego avait ressenti lorsqu'il était tombé sur le profil tinder de Mateo. « On sait très bien que c'est des conneries ce que tu dis là. » Et il s'évertuerait à le dire tant qu'il le pourrait, même si en réalité Mateo ignorait ce qu'il pouvait bien prétendre lui offrir. Au fond, peut-être qu'il avait raison, peut-être que tout ça n'était voué qu'à l'échec, que ce n'était qu'une aventure passagère ; un moyen d'en apprendre un peu plus sur lui même pour le mexicain, mais juste une passade de plus pour Mateo. Une relation qui avait déjà durée bien plus longtemps que ce qu'elle aurait dû, une relation dans laquelle il avait déjà mis suffisamment d'énergie pour pouvoir se dire qu'il était temps de passer à la prochaine. Et malgré toute la force qu'il avait pu mettre pour essayer de s'en convaincre, il finissait toujours par comprendre qu'il n'y parviendrait jamais. Parce qu'il avait beau se voiler la face sur tout un tas de choses, il avait ouvert les yeux sur l'affection qu'il ressentait et c'était désormais impossible pour lui d'y faire abstraction. « Tu vas réellement retourner le problème là ? J’ai rien fait moi, j’ai juste eu la naïveté de te faire confiance et tu t’étonnes que je réagisse mal. Je devrais réagir comment selon toi ? T’aurais réagi comment toi ? » Y avait-il seulement une bonne manière de réagir ? « Je sais pas, j'en sais rien. Pas comme ça. » Ou peut être que si la situation était inversée, lui aussi aurait vu son ego piqué de savoir que Diego avait pu fréquenter d'autres personnes. Le problème c'est qu'il ne pouvait pas le savoir, parce que toutes les réactions qu'il avait eues avec lui ne ressemblaient à aucunes de ce qu'il aurait pu avoir avec quelqu'un d'autre. C'est ce flou artistique qui rendait la chose aussi belle qu'insoutenable, ce même flou dans lequel il était perdu pour l'instant et duquel il ne pouvait espérer sortir qu'en réussissant à obtenir le pardon de Diego. Dans une tentative maladroite quoi que touchante, il s'était d'ailleurs excusé. Mais même l'espoir de voir l'apaisement les gagner ne le rendait pas assez naïf pour croire que cela suffirait. « Désolé de quoi ? De m’avoir pris pour un con ? Ou de pas avoir réussi à faire en sorte que je m’attache pas ? » Le regard de Diego avait suffit à faire perdre pieds à Mateo qui avait baissé les yeux, réalisant que la question qu'il venait de lui poser ne faisait que miroiter son échec. C'est lui qui avait insisté pour qu'ils continuent à passer du temps ensemble. Lui qui avait poussé Diego à se poser des questions sur sa sexualité quand il n'était peut-être pas totalement prêt à le faire, lui qui n'avait jamais cessé de revenir vers lui même quand il lui demandait de garder ses distances. C'est lui qui avait entamé la construction de quelque chose de trop grand, qu'il avait eu peur de voir se concrétiser. Alors oui, il regrettait désormais d'y avoir mis un peu trop d'efforts quand il n'était pas apte à gérer les sentiments qui s'étaient mêlés à tout ça. « Je t'ai pas pris pour un con. » Ses yeux, qui venaient alors à nouveau croiser ceux du mexicain, reflétaient une sincérité qu'il s'était rarement laissé ressentir jusque là. « Dis moi que t’as juste oublié de désactiver ton compte, que t’étais pas en train de swiper pendant qu’on s’envoyait des messages ? » L'idée de mentir et d'essayer d'inventer une histoire lui avait évidemment traversé l'esprit rien qu'une seconde, mais Mateo était du genre à assumer ses actes, même quand il ne s'agissait que d'erreurs. Et peu importe ce que Diego pouvait bien penser de lui à cet instant, il ne méritait pour autant que de connaître la vérité. Mais se montrer franc était bien plus compliqué que prévu. « Je me demande juste si tout ça c’est lié au voyage, à ce que je t’ai dit avant de partir. J’ai été honnête en te disant que t’étais la raison de mon départ, j’aurais du faire quoi ? Te mentir pour éviter que tu me foutes un couteau dans le dos ? » Ils n'avaient pas la même logique sur tout un tas de sujets et ce coup ci, Mateo ne voyait pas où il voulait en venir. Il s'agaçait même de voir Diego ne pas comprendre ses réelles motivations dans tout ça ; quand en réalité il s'énervait lui même, et que les questionnements de Diego ne faisaient que refléter les siens. « Tout ne tourne pas toujours autour de toi tu sais. » Qu'il avait lancé sans réfléchir, sa voix trahissant la fatigue accumulée des derniers jours et son désarroi de ne pas savoir précisément quoi dire. « Enfin si, là en l'occurrence oui, mais je veux dire que le fait que j'ai fini là dessus ça a rien à voir avec ton voyage ou ce qu'on s'est dit. » Avait-il ajouté, refusant de laisser croire à Diego qu'en plus de lui avoir caché des choses il était à présent en train de s'énerver contre lui alors qu'il était dans son droit d'avoir des explications. Soufflant un bon coup pour essayer de ne pas complètement perdre la tête, il reculait d'un pas comme si s'éloigner un peu faciliterait ses aveux. « J'ai vu personne pendant que t'étais en Afrique, je te le jure. Ni parlé à personne d'ailleurs. Je sais pas pourquoi mon profil est apparu là, sûrement parce que je m'étais reconnecté pour le montrer à Raf qui me croyait pas quand je lui disais que j'avais un compte Tinder. » Tout ce qu'il disait là était la pure vérité mais Mateo ne savait que trop bien que maintenant, chacun de ses mots serait remis en doute par l'esprit critique de Diego dont il avait perdu la confiance. « Pour ce que ça vaut c'est vraiment de la merde cette appli. » Le naturel revenant au galop il n'avait pu s'empêcher cette remarque même si en l'état actuel des choses elle ne risquait pas d'arranger la situation. « D'ailleurs comment t'es tombé dessus toi ? » Sa curiosité était piquée et il avait sincèrement envie d'entendre la réponse mais il n'était pas en position de poser la moindre question alors il avait poursuivi. « Bon on s'en fou mais j'ai pas été dessus depuis... » Pourquoi avait-il entamé cette phrase, déjà ? Il avait encore une fois parlé trop vite et maintenant qu'il avait commencé, il était obligé de la terminer, sachant très bien qu'en le faisant, il allait confirmer à Diego qu'il avait vu d'autres personnes alors qu'ils se fréquentaient déjà. Et il ne lui devait rien, il le savait, ils n'étaient pas liés par de quelconques promesses alors il le lui répèterait s'il le fallait. Pour autant, il sentait que même pour lui, cela sonnait faux. « Depuis juin, je crois. »
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
make me feel this way so i can breathe again
:
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [08/08]
Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
hoping for the best but expecting the worst @Mateo Alvarez
Dans une situation où il semblait avoir perdu la force d’y croire et l'envie de pardonner, Diego avait choisi d’utiliser la seule arme qui lui paraissait être la bonne, mettant les mots bout à bout pour former des phrases assassines. Elles auraient dû l’être, mais il n’était plus convaincu que l’entendre prendre un tel virage puisse déstabiliser un Mateo qui semblait avoir déjà pris quelques options pour s’en tirer indemne, peu importe la conclusion. « On sait très bien que c'est des conneries ce que tu dis là. » S’il en était si sûr, alors pourquoi avait-il cherché à se soustraire à cette relation, la tuant dans l'œuf en sabotant la douce illusion dans laquelle Diego avait fini par trouver un certain confort ? Il avait fini par y croire, par penser qu’il était la seule personne venant empêcher que quelque chose de beau puisse découler de ce duo improbable qu’ils formaient mais à peine avait-il lâché prise qu’il lui avait montré qu’il avait eu tort. Il ne savait plus si ce qu’il ressentait était dû à des sentiments plus forts qu’ils ne les avaient imaginés ou à une simple déception qui aurait pu se réveiller face à n’importe quel échec. Il le savait, chaque chose qu’il ressentait et qui était liée à Mateo était toujours plus forte et il avait beau nier, il ne faisait que contempler la vérité avec autant d’amertume que de désarroi. Les rôles ne seraient jamais inversés, Diego ayant franchi une limite qui l’avait amené à se dégoûter lui-même et la sensation avait été assez désagréable pour qu’il chasse l’idée de recommencer de son esprit à tout jamais. Et le comble était de voir celui qui l’avait rendu coupable d'infidélité lui rendre la pareille. « Je sais pas, j'en sais rien. Pas comme ça. » C’était facile à dire, à un moment où il n’était clairement pas dans la pire des positions et Diego le lui avait fait comprendre en lui accordant un rire bref et mauvais. « Je t'ai pas pris pour un con. » Si son esprit n’était pas embrumé par une mauvaise foi qui ne le quitterait pas tant que la déception ne serait pas retombée, il aurait pu le croire sincère, car il l’était, et il le connaissait assez bien pour le constater dans la lueur de ses yeux où l’expression de son visage. Il refusait de le faire, les preuves étaient contre lui, et son égo blessé aurait voulu le voir batailler plus fort pour le lui prouver. Après tout, il n’avait pas répondu à la seconde partie de la question, et peut-être qu’il venait de lui dire implicitement que savoir qu’il s’était attaché était une mauvaise nouvelle et qu’il aurait, effectivement, souhaité éviter que cela ne se produise.
Diego était toujours maître de lui-même, une qualité sur laquelle il avait été obligé de travailler pour endosser la profession qu’il exerçait aujourd’hui. Mais ce soir, il se sentait incapable de tenir des propos cohérents ou de démêler le vrai du faux d’une discussion qui, il le savait, n’aurait qu’une issue négative. Il n’était pas en mesure de se calmer, d’accepter la vérité alternative que lui proposait Mateo. « Tout ne tourne pas toujours autour de toi tu sais. » Comme souvent lors de ce genre de discussions, on osait espérer que la colère suffirait à faire entendre raison à l’autre, que tout deviendrait acceptable sous prétexte que l’on souffrait - mais Mateo ne réagissait jamais de la façon dont on l’attendait. Un point que Diego avait toujours su apprécier chez lui, mais qu’il n’aurait pas souhaité voir faire surface ce soir. Sa remarque était incisive, venant laisser s’échapper la pointe de culpabilité que Diego aurait pu ressentir face à la manière dont il était en train de l’accabler de mensonges destinés à le blesser tout autant que lui l’était. « Enfin si, là en l'occurrence oui, mais je veux dire que le fait que j'ai fini là dessus ça a rien à voir avec ton voyage ou ce qu'on s'est dit. » Il aurait pu le dire simplement, sans s’assurer d’éroder davantage encore la dignité déjà partie en fumée de Diego. « J'ai vu personne pendant que t'étais en Afrique, je te le jure. Ni parlé à personne d'ailleurs. Je sais pas pourquoi mon profil est apparu là, sûrement parce que je m'étais reconnecté pour le montrer à Raf qui me croyait pas quand je lui disais que j'avais un compte Tinder. » Ce n’était pas ce genre de détails ou d’explications dont il avait besoin, Mateo le savait, tout comme Diego savait que cette découverte ne le rendrait pas plus bavard sur ses sentiments comme par miracle. « Pour ce que ça vaut c'est vraiment de la merde cette appli. » « Ouais, comme quoi tu craches pas toujours sur les réseaux. » Lui qui mettait un point d’honneur à rester loin de facebook, instagram ou tous leurs dérivés, semblait extrêmement à l’aise sur une application de rencontre malgré sa volonté de la dénigrer. « D'ailleurs comment t'es tombé dessus toi ? » « Sara l’utilise, elle t’a reconnu. Peu importe. » S’il chassait aussi vite ce point, c’était parce qu’il n’avait pas envie d’envenimer la situation mais il était probablement trop tard, il venait d’avouer que sa sœur était en mesure de le reconnaître et de lui en parler. « Bon on s'en fou mais j'ai pas été dessus depuis... » Le moment était trop chargé en tension pour que Mateo tienne cas de son aveu maladroit, et Diego avait été soulagé, un instant seulement, parce que revenir au fond de la discussion après un temps d’absence le brisait à nouveau. « Depuis juin, je crois. » « Je dois refaire notre chronologie la c’est ça ? » Lui rappeler qu’en juin, ils s’étaient à peine réconciliés après qu’il ait eu bien des difficultés à remonter la pente et à naviguer parmi les sentiments contraires qui l’envahissaient. S’il l’avait trahi, il l’avait fait à un moment encore pire - ou peut être meilleur, il n’en savait plus rien - mais puisque l’impression de perdre pied se faisait de plus en plus intense, Diego voyait tout de manière démesurément négative. « Ça rend la chose encore pire, j’espère que t’en as conscience. Mais tant qu’on est dans le sensationnel, allons-y, t’en as rencontré combien ? » Et par rencontrer, la classe que Diego tentait de garder dans ces circonstances particulières voulait évidemment dire coucher. « Pendant qu'on se ... fréquentait, je veux dire. » Il lui accordait cette précision là pour l'empêcher de frapper à côté quand c'était évidemment ce qu'il souhaitait comprendre. Il avait peur de la réponse, mais il avait besoin de savoir parce que si le pansement devait être arraché, il n'y aurait pas de meilleur moment de le faire. Il avait assez souffert, et ne souhaitait pas de piqûre de rappel « C’est pas juste un profil sur une appli de rencontres pour moi, c’est la preuve que je me suis planté, que je représentais rien. Ou pas assez. » Quand il aurait voulu trouver une sorte de réciprocité dans l’importance qu’il avait à ses yeux.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Spoiler:
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2941 POINTS : 340
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Mateo n'était pas d'accord avec les conclusions que tirait Diego du fait qu'il ait finit sur une application de rencontres alors qu'ils se fréquentaient. Mais il ne pouvait nier comprendre comment ces conclusions avaient été tirées parce que malgré tous les arguments qu'il avait sur le fait qu'ils ne se devaient rien l'un à l'autre, lui même avait la sensation que quelque chose clochait ; lui même avait la sensation de se tromper dans ses choix et ses façons de faire. Et il détestait ça, bien qu'il lui avait semblé qu'il n'avait pas le choix d'agir ainsi au risque de se perdre lui même dans une relation trop intense en émotions. Le faire comprendre à Diego serait compliqué, et encore fallait il être réellement prêt à exposer la moindre des fibres de ce qu'il ressentait : parce qu'il n'y avait que comme ça qu'il saurait se faire comprendre, il le savait maintenant. « Ouais, comme quoi tu craches pas toujours sur les réseaux. » Il ne l'avait pas volée, cette remarque là. Il l'avait même bien cherchée pour le coup. Mais alors, la curiosité de savoir comment Diego était tombé sur son profil l'avait soudainement piqué. « Sara l’utilise, elle t’a reconnu. Peu importe. » Le fait que sa propre soeur ait fait cette découverte donnait un goût encore plus amer à la situation. Mateo s'en voulait presque plus, mais surtout parce qu'il réalisait que s'il avait une chance qu'un jour les choses deviennent plus sérieuses encore, la famille de Diego pourrait ne pas être pour cette relation. Et craindre ça, c'était hors de toutes les perspectives habituelles de Mateo, ce qui l'inquiétait encore plus. Mais l'heure n'était certainement pas à ce genre de discussions : ils en avaient une déjà suffisamment importante sur le feu. « Je dois refaire notre chronologie la c’est ça ? » Il avait utilisé l’application de rencontres comme une échappatoire. Pas pour chercher quelqu’un d’autre, mais pour se convaincre qu’il avait encore le contrôle, qu’il pouvait garder un pied en dehors de cette relation qui devenait bien trop sérieuse à son goût. Mais à mesure qu’il entendait Diego remettre en question leur histoire, il comprenait l’ampleur de ses erreurs. Il ne voulait pas se perdre dans une relation trop intense, mais maintenant il se rendait compte qu’il risquait de perdre Diego, et c’était encore pire; « Ça rend la chose encore pire, j’espère que t’en as conscience. Mais tant qu’on est dans le sensationnel, allons-y, t’en as rencontré combien ? » Diego avait posé la question avec une certaine amertume, une amertume qui pouvait paraître logique au vu du sujet abordé. « Pendant qu'on se ... fréquentait, je veux dire. » La fragilité qui se dégageait de la fin de sa question prouvait à quel point toute la froideur qu'il s'évertuait à montrer n'était qu'une façade construite de toutes pièces. « Tu veux vraiment savoir ? » Difficile de dire si se montrer honnête à ce sujet allait faire plus de mal ou de bien, mais au point où il en était Mateo n'avait pour seule arme disponible que sa franchise, parce que c'est bien tout ce que Diego méritait. « J'en ai vu quatre. J'ai pas parlé à plus de personnes que ça sur l'appli, et chaque personne que j'ai vue, je les ai vus qu'une fois. » Il s'était senti obligé de donner un peu plus de détails que ce que Diego avait demandé, mais il avait la sensation de lui devoir, désormais. « Ça voulait rien dire pour moi, je te jure. Je m'en fous de ces gens, je m'en fous de cette appli. J'en avais tellement rien à foutre que je me suis même trompé sur ma date de naissance et je l'ai capté que des semaines après. » Se justifiait-il un peu maladroitement, essayant tant bien que mal de prouver que la situation était tout aussi ubuesque pour lui. « C’est pas juste un profil sur une appli de rencontres pour moi, c’est la preuve que je me suis planté, que je représentais rien. Ou pas assez. » Il aurait voulu le prendre dans ses bras, il aurait voulu pouvoir le réconforter. C'est pour ça qu'il s'était avancé vers lui avant de se bloquer complètement, réalisant qu'il avait perdu le droit de le toucher, alors même que son corps réclamait le contact du sien. « Putain si tu savais comme c'est tout le contraire. » Fut tout ce qu'il trouvait à répondre. « J'vois bien que tout ce que je pourrais dire règlera pas le problème. Tant pis, j'ai fait le con, c'est ma faute. » Il était agacé de cette situation même s'il n'avait pas réellement le droit de l'être, l'ayant lui même causée. « Mais j'ai pas fait ça parce que j'm'en fous de toi. C'est plutôt l'inverse. » Son regard se posait brièvement sur Diego, comme pour s’assurer qu’il l’écoutait encore. Ce qu'il disait pouvait paraître vide de sens, bancal ou trop banal, et pourtant il avait la sensation de se livrer comme rarement il l'avait fait, bien que conscient que cela n'était toujours pas suffisant pour convaincre Diego, son ego et son impression de ne jamais être assez pour personne qu'il était tout, en réalité. Malheureusement pour lui les mots ne coulaient pas aussi facilement que lorsqu'il s'amusait à enchaîner les taquineries. Ce genre d'exercice était bien plus complexe pour lui mais Mateo s'y prêtait parce que c'était ça ou tirer un trait définitivement sur ce qu'ils avaient tous les deux. « Je sais pas l'expliquer. » Qu'il lançait, défaitiste. Il inspira profondément, cherchant ses mots, tentant de formuler ce qu’il ressentait sans l’abîmer davantage. « J'peux essayer mais je vais encore tout dire de travers. » Ce qui voulait dire risquer d'énerver à nouveau Diego, qu'il se braque et que toute conversation soit impossible. « J'ai pas su gérer... ça. » Un simple mot, ça, pour englober tout ce qu’il n’arrivait pas à formuler : ses peurs, son attachement, ses contradictions. Parce que c’était exactement ce que Mateo était, un chaos émotionnel qui peinait à faire sens, même pour lui-même.
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ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1842 POINTS : 900
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Maego #12 ft Mamà#14 ft Izan#15 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
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hoping for the best but expecting the worst @Mateo Alvarez
Il se sentait coupable d’avoir fait en sorte que son propre appartement devienne le théâtre de moments qu’il aurait préféré oublier, à ce moment précis. Il avait accordé sa confiance après de longs moments passés ensemble mais cela s’avérait avoir été prématuré, malgré tout. Diego ne pouvait chasser de son esprit l’impression qu’il avait eu de voir Mateo baisser la garde en même temps que lui le faisait, mais il était bien obligé de constater que son esprit lui avait joué des tours. Comme s’il avait fini par se dresser le portrait idéal de Mateo après des mois passés à faire l’inverse, et c’était un reproche qu’il lui avait fait à de nombreuses reprises. Difficile de se dire qu’il avait eu raison alors puisque tout l’obligeait maintenant à le diaboliser, Diego préférait en finir, et vite. « Tu veux vraiment savoir ? » Non. Il aurait même préféré que tout cela soit faux et que Mateo n’ait jamais eu l’idée de jouer sur deux tableaux. Mais il avait été mis devant le fait accompli et avait besoin de tout entendre, chaque détail, si cela l’aidait à accepter une situation qui le blessait plus qu’il ne l’aurait anticipé. « J'en ai vu quatre. J'ai pas parlé à plus de personnes que ça sur l'appli, et chaque personne que j'ai vue, je les ai vus qu'une fois. » « Une fois de trop Mateo. » Il était évidemment amer. Inutile de mettre des mots sur la vérité qu’il était en train de se prendre en pleine figure pour qu’elle atteigne sa dignité alors lui aussi avait choisi la subtilité pour répondre avant de perdre son sang froid. « Joder tu dis ça comme si t’avais fait que discuter autour d’un verre. » Il l’avait trompé, et il aurait aimé qu’il ait le même sentiment. Heureusement pour lui, Mateo ne devait pas encore le partager au moment des faits, et c’était peut être l’unique subtilité pouvant encore les sauver. « Tu me l’aurais dit, si j’avais pas su ? » Etait-ce un fardeau qu’il n’aurait pas jugé acceptable de porter ou s’agissait-il d’un détail avec lequel il était parfaitement à l’aise ? Cette habitude qu’ils avaient pris de lire les choses qui étaient trop difficiles à dire dans le regard de l’autre se jouait de lui alors qu’il croyait percevoir dans le sien qu’il aurait probablement menti. Rien de tout cela n’entrait dans la composition d’une relation saine, et Diego réalisait encore à quel point tout ce pourquoi il avait lâché prise était voué à l’échec.
Rien ne faisait sens, alors que Mateo l’avait surpris à son anniversaire, avait eu à son égard des attentions qu’il n’avait probablement jamais eu pour personne pour finalement tout saboter. « Ça voulait rien dire pour moi, je te jure. Je m'en fous de ces gens, je m'en fous de cette appli. J'en avais tellement rien à foutre que je me suis même trompé sur ma date de naissance et je l'ai capté que des semaines après. » Il n’avait pu se retenir de rire - l’argument n’avait aucune valeur à ses yeux. Si son naturel avait refait surface durant un temps, le laissant montrer toute son amertume et sa volonté de le blesser à son tour, Diego avait finalement laissé ses sentiments parler. Admettre ce qu’il ressentait n’était pas chose aisée, et trahissait encore une fois la valeur de Mateo à ses yeux, mais il n’était pas certain qu’il serait en mesure de comprendre cette subtilité. Après tout, il n’avait connu que cette différente facette de sa personnalité qu’il avait été le seul capable de faire ressortir. « Putain si tu savais comme c'est tout le contraire. » Il détestait cette impression d’être en train de le forcer à dire des choses qui le dépassaient, et pourtant, c’était l’unique chose qui lui aurait permis de continuer à croire en eux. « J'vois bien que tout ce que je pourrais dire règlera pas le problème. Tant pis, j'ai fait le con, c'est ma faute. » C’était à son tour de chasser sa sincérité pour refaire de la place à ce qu’il connaissait le mieux, un désintérêt qui le brisait encore un peu plus. Il avait dû se rendre compte de l’impact de ses mots, parce qu’il n’avait pas abandonné, continuant à lutter comme Diego avait tant désiré qu’il fasse. « Mais j'ai pas fait ça parce que j'm'en fous de toi. C'est plutôt l'inverse. » Leurs regards ne s’étaient plus quittés et durant une fraction de seconde, Diego se serait cru capable de pardonner aussi facilement, avec la simple force des mots que Mateo venait de prononcer. « Je sais pas l'expliquer. » Il pouvait voir à quel point il était difficile pour lui de le dire, mais le voir batailler ne participait qu’un peu à apaiser ses maux. « J'peux essayer mais je vais encore tout dire de travers. » Peut-être aurait-il dû se contenter de ces mots et de tout ce qu’ils étaient en train de suggérer, mais la blessure était trop profonde pour lui faciliter la tâche. « J'ai pas su gérer... ça. » il était bien trop blessé dans son amour propre pour s’autoriser à entendre le point de vue de Mateo. Lui aussi avait mal agi par peur, mais ses gestes semblaient extrêmement futiles face à ceux de l’espagnol qui étaient bien plus lourds de conséquences. « Moi non plus, j’ai pas su le gérer, et quand j’ai merdé tu m’en as voulu, tu te souviens ? » Évidemment, qu’il s’en souvenait. « Je pensais pas que tu m’en voudrais au point de faire encore pire. Alors dis moi, on doit partir du principe qu’on va se faire du mal continuellement pour pas assumer nos sentiments ? » Un futur peu glorieux qui ne pouvait donner envie à personne, même pas à quelqu’un d’aussi mutique quant à ses ressentis que Mateo. « C’est bien ce qu’il me semblait, donc on devrait arrêter la casse. » avait-il enchaîné en profitant du silence de Mateo. « Je sais que ce sera facile pour toi de toute façon, tu te fiches de tout, tu prends tout à la rigolade. Et je sais que pour toi je suis sûrement juste un autre cliché de mec qui s’assume pas, je comprends ta lassitude mais j’aurais juste espéré que ça aille pas si loin. Que tu m’aides pas à changer mon point de vue quand t’as jamais été foutu de suivre tes propres conseils. » Il s’était pincé l’arête du nez - peut-être aurait-il dû mettre fin à cette mascarade à la seconde où il était apparu comme un challenge, rien de plus, aux yeux d’un Mateo que la vérité avait rattrapé et qui s’était attelé à tout détruire pour s’assurer d’être fidèle à l’image qu’il s’était construite.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Spoiler:
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2941 POINTS : 340
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
La conversation commençait à tourner en rond plus qu'à avancer, ce qui lui donnait l'impression d'une grande inutilité. « Une fois de trop Mateo. » Ou quatre, plus précisément, mais l'ambiance n'était certainement pas celle qu'il fallait pour pouvoir se permettre ce genre de remarques drôles mais tout aussi stupides. « Joder tu dis ça comme si t’avais fait que discuter autour d’un verre. » Le problème c'est qu'aux yeux de Mateo, ces rencontres ne valaient pas plus que ça. Que des soirées qu'il avait déjà oubliées, que des personnes qu'il avait croisées dans sa vie mais auxquelles il ne donnait aucune importance. Il avait agit ainsi pour essayer de retrouver un contrôle qu'il avait perdu, mais en réalité cela ne lui avait rien apporté du tout, en dehors de la certitude qu'il devrait changer parce qu'il risquait de passer à côté de quelque chose qu'il n'avait jamais connu avant. « Tu me l’aurais dit, si j’avais pas su ? » - « Non. » Pour tout un tas de raisons qui se mélangeaient dans son esprit : parce que ça ne le regardait pas, parce qu'ils ne s'étaient rien promis, parce qu'il savait que ça l'aurait fait souffrir et qu'il n'avait aucune envie de ça, parce qu'il ne voulait pas le perdre, parce qu'il ne savait même pas expliquer lui même précisément pourquoi il l'avait fait, parce qu'il en avait honte même s'il affirmait le contraire ou encore parce que ça n'avait aucune importance finalement, surtout pas face à ce qu'ils vivaient avec Diego. Mateo avait pourtant la sensation que lui énoncer toutes ces raisons ne servirait à rien d'autre que risquer d'envenimer un peu plus la situation. De toute façon, il semblait que Diego n'en ait rien à faire de ses explications. Il avait fermé complètement la porte à la possibilité de le pardonner, c'est en tout cas l'impression qu'il lui donnait. C'est bien pour cela que dans un dernier élan de courage, Mateo s'était lancé à un peu plus d'honnêteté, à livrer un peu plus le fond de ce qu'il ressentait dans une ultime espoir de réussir à toucher Diego qui se cachait derrière une muraille solide, érigée à cause de cette histoire. Et même si Diego n'y réagissait qu'avec un air toujours aussi froid, il avait la sensation d'être parvenu à laisser une légère fêlure dans cette carapace. « Moi non plus, j’ai pas su le gérer, et quand j’ai merdé tu m’en as voulu, tu te souviens ? » Il savait bien à quel épisode il faisait référence, et bien que cela n'avait pas grand chose à voir avec ce qu'ils vivaient aujourd'hui, il tentait le coup avec une comparaison. « Oui, mais j'ai fait l'effort de comprendre pourquoi tu avais agis comme ça et je t'ai pardonné. » Tout était bon à prendre pour réussir à calmer le jeu. « Je pensais pas que tu m’en voudrais au point de faire encore pire. Alors dis moi, on doit partir du principe qu’on va se faire du mal continuellement pour pas assumer nos sentiments ? » La surprise se lisait sur le visage de Mateo qui n'avait pas compris immédiatement ce qu'il voulait dire, parce qu'il avait l'impression d'assumer déjà bien plus que ce qu'il aurait fait avec n'importe qui d'autre. « Quoi ? » Mais ce n'était pas le cas et il avait du mal à le réaliser. Le fait qu'il ne parvienne pas à répondre correctement sembla suffire à Diego pour se convaincre que ça ne valait plus le coup de se battre. « C’est bien ce qu’il me semblait, donc on devrait arrêter la casse. » - « Tu prends des raccourcis qui n'ont rien à voir... Diego s'il te plaît essaie juste de comprendre ce que j'essaie de te dire. » Il le suppliait du regard, le suppliait dans sa voix. Mateo était plus vulnérable à cet instant que jamais, même si Diego était trop aveuglé par la rage pour le voir. « Je sais que ce sera facile pour toi de toute façon, tu te fiches de tout, tu prends tout à la rigolade. Et je sais que pour toi je suis sûrement juste un autre cliché de mec qui s’assume pas, je comprends ta lassitude mais j’aurais juste espéré que ça aille pas si loin. Que tu m’aides pas à changer mon point de vue quand t’as jamais été foutu de suivre tes propres conseils. » - « Facile ? Mais tu te fous de qui ? Tu crois que c'est facile pour moi ce qui se passe là ? » Le ton était monté mais il se calmait bien vite, résigné. « Et puis merde. » Qu'il soufflait, conscient qu'il avait perdu Diego et que continuer cette conversation stérile ne mènerait à rien. « Ça sert à rien que je reste, hein ? De toute façon t'as déjà décidé que je valais pas la peine d'être pardonné, je le vois bien. » Qu'il lançait, la mine basse. « Je vais te laisser, parce qu'on tourne en rond et que t'es trop en colère pour qu'on puisse parler. » Il attrapait son sac pour le glisser à nouveau sur son épaule. « Mais s'il te plaît prends un peu de recul, réfléchis à tout ça, essaie de comprendre ce que j'ai essayé de te dire et... » Et avant d'aller attraper la poignée de la porte, il s'adressait à lui une dernière fois. « Je voulais pas te faire de mal Diego. Pardon. » S'il s'était échappé un peu trop vite par cette porte d'entrée, s'il ne s'était pas retourné une dernière fois vers Diego, c'était pour cacher le fait que ses yeux s'étaient soudain remplis de larmes qu'il n'avait pu trouver la force de réprimer. L'état dans lequel il venait de se mettre était une épreuve pour lui autant que d'avoir eu cette conversation, parce qu'une fois de plus, cela prouvait que Diego représentait pour lui quelque chose qu'il n'avait jamais eu auparavant. Mateo s'en était en allé, et la porte s'était refermée derrière lui.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.